Zuhra de Fronsac | Demoiselle de Gascogne

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(prélien) ✵ Image idéale de la femme de son rang, Agathe chérit ses filles et s'est toujours assurée de leur offrir le meilleur. Soutien infaillible des siens, c'est la seule qui peut ramener la paix dans la maison quand l'orage gronde entre son mari et leurs enfants. Mais derrière la façade impeccable, Agathe est aussi une femme de tête. Consciente de la fragilité d’une position de femme dans un monde d’hommes, elle a tenté de l’enseigner à ses filles et de leur transmettre sa force et sa volonté. Il est clair que son aînée a toujours eu une préférence entre ses parents, et ce n'était pas pour sa mère. La douceur de l'enfance passée leur relation s'est faite plus distante depuis l'adolescence de Zuhra, et s'est encore affaiblie quand cette dernière a perdu ses enfants. Agathe était dévastée de voir sa fille traverser les mêmes épreuves qu'elle, mais aussi qu'elle ne vienne pas la trouver surmonter les deuils successifs. Les deux s'aiment, mais sont plus dures et moins conciliantes entre elles qu'envers les autres femmes de la famille.

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(prélien) ✵ Bastiand n'a jamais été particulièrement proche ou tendre avec ses nièces, mais il est le plus grand soutien et admirateur d'Ishaq et, présent aux côtés de son frère, les a toujours côtoyées et observées. Contrairement à son frère, pour lui les intérêts de sa famille prévalent toujours aux besoins et envies de ses membres, et sa position sur la question de l'héritage ne tient pas à une appréciation ou à un intérêt personnel mais plus à une vision de ce que doit être le duc de Fronsac. Zuhra et lui ont travaillé ensemble pendant quelques années au service de la famille et d'Ishaq, et en sont même arrivés à se respecter et s'apprécier, reconnaissant la loyauté et l'acharnement au travail l'un de l'autre. Cependant pour Bastiand, c'est une folie que de mettre une femme à la tête de la famille, et le refus de sa nièce de se remarier pendant des années trahit une trop grande insouciance. La rupture est consommée entre eux depuis qu'elle a annoncé se présenter contre lui à la Chambre de la Noblesse puisqu'il refuse de la considérer comme une héritière légitime.

(prélien) ✵ Très proche en âge et ayant grandi au domaine de Belroy avec elles, Zohreh est particulièrement présente pour ses nièces qu'elle considère presque comme ses sœurs. Elle est extrêmement protectrice et veille sur elles et leur entourage. Avec trois ans d'écart, les presques homonymes Zè et Zo (surnom trouvé par Zohreh pour sa nièce et adopté par le reste de leur famille) étaient inséparables jusqu'à la naissance de Soraya. La tante, encore trop jeune, n'a pas su voir dans son jeune âge que Zuhra cherchait aussi à l'imiter en devenant une sœur modèle pour ses cadettes. Pendant quelques années, leurs relations sont devenues plus houleuses, mais le veuvage de Zuhra qui a préféré sa liberté au remariage qu'on a souhaité lui imposer les a de nouveau rapprochées. Aujourd'hui, Zohreh est la principale alliée de sa nièce sur la question de l'héritage, ravie d'imaginer une femme prendre la tête de la Gascogne.

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Le Duc de Valoys était un bon ami du Duc de Gascogne, et le premier à qui il a pensé quand il a fallu choisir un parrain pour son premier enfant, héritier annoncé. Ce n'est pas le petit Anèir que Léopold a serré contre son cœur mais Zuhra, mais cela n'a pas empêché la tendresse de cette étreinte et de chacun de leur contact après cela. Zuhra adore son parrain, l'un des rares hommes devant lesquels elle n'a pas à prétendre, et celui qui lui a transmis son goût pour la chevalerie et son admiration pour les dragons. Les années et leurs idées - tant politique qu'au sein de l'Ordre - n'ont fait que consolider leurs liens.

La famille c'est important, et c'est toujours avec plaisir que Zuhra retrouvait son cousin lors des évènements qui regroupaient de Fronsac et d'Adhémar. Une tendresse sincère, bien que superficielle et au départ seulement basée sur les liens de sang et ces moments où Agate retrouvait avec une joie contagieuse les siens. Elric est devenu après cela une figure rassurante au sein de l'Ordre, solidement intégré à celui-ci quand elle essayait de s'y faire une place ; salvatrice même au plus dur de la guerre quand leurs missions se croisaient et qu'ils devaient travailler ensemble. Un soutien pour devenir chevalière, un coéquipier régulier et un sénéchal pour partager son ambition de voir renaître de ses cendres la branche martiale de l'Ordre du Temple. | RP en cours : www

Zuhra a toujours eu une tendresse particulière pour Gaëlle, sa cousine du même âge que Najima que la benjamine appréciait tant. Leur lien s'est renforcé pendant la guerre, alors qu'elles travaillaient toutes deux près du front, les conduisant souvent sur les mêmes chemins, échangeant des informations et collaborant étroitement. Cette habitude, forgée dans les épreuves, ne s'est jamais estompée : même aujourd'hui, alors que Gaëlle exerce en tant que légiste, Zuhra se tourne régulièrement vers elle pour obtenir des réponses, et demeure elle-même toujours présente pour lui rendre service en retour.

Elisabeth réunit en une seule personne deux des choses que Zuhra apprécient le plus au monde : la vie mondaine et la mode. Elle l'a rencontrée alors qu'elle se découvrait sociable aux côtés de son époux, et qu'habillée par les Malefoy elle était de toutes les soirées et tous les événements. Guilhem est mort, mais son amitié avec Elisabeth a survécu même aux années passées loin du monde, et consciente de la force des apparences, il n'y a qu'à elle qu'elle fasse confiance pour habiller l'héritière de la Gascogne.

De promotions et de factions différentes, Zuhra et Séléné se sont pourtant rapprochées au sein de l'académie de Beauxbâtons. Si Zuhra n'a jamais vraiment pris parti dans les affaires de la famille royale en France, aimant le statut-quo, oscillant sa famille et son mari, elle est en revanche très attachée à la princesse et aux souvenirs qu'elles partagent. Elle a été particulièrement honorée que son amie ait eu suffisamment confiance en elle pour lui confier ce qu'elle apprenait des échanges entre les altesses royales et Tareq Shafik. Cependant, Zuhra ne sait pas encore comment utiliser ces connaissances sans risquer de nuire à Séléné ou d'être accusée de conspiration elle-même. Malgré cela, qu'il s'agisse de servir l'Ordre pour l'une ou de mettre fin à la royauté pour l'autre (ou au moins au rêve d'absolutisme), les deux femmes sont déterminées à agir de concert.

Brillante, femme d'action, noble : Blanche est tout ce que Zuhra rêve d'être, et elle lui avait fait un effet extraordinaire en la retrouvant sur le front. C'est Blanche qui l'a convaincue de rejoindre le renseignement et qui l'a recommandée pour cela, offrant à la gasconne ce qui a sans doute été la chance de sa vie. Elle admire profondément celle qui a presque été sa protectrice, et s'est trouvée honorée de faire parti de ses "assurances".

Lorsqu'elles se sont rencontrées, les Shafiq n'occupaient pas encore la place prépondérante qu'ils ont désormais. Neith et Zuhra étaient alors simplement deux adolescentes du même âge, partageant une complicité naturelle en raison de leurs caractères similaires et des origines plus ou moins lointaines de leurs familles. Après avoir presque perdu contact à la fin de leurs études à l'académie, elles ont échangé quelques lettres éparses et se sont retrouvées avec plaisir lors d'événements mondains.
Pourtant, au fil des années et des épreuves, leurs correspondances ont pris une importance croissante. Les missives de l'autre ont toujours apporté un soutien discret mais constant, les aidant à traverser ensemble leurs veuvages et autres épreuves.
Aujourd'hui, leurs positions politiques diamétralement opposées semblent destinées à les éloigner davantage ; et pour Zuhra, la question de tirer parti de cette relation et de ces échanges pour le bénéfice de l'Ordre devient de plus en plus préoccupante.

Elle a passé la porte de la librairie de Guilhem pour acheter le livre que Zuhra attendait avec impatience - c'est comme cela que tout a commencé. Bien sûr elles se côtoient dans l'Ordre et dans leurs travails, mais c'est avant tout leur amour de la littérature qui les rapproche, les pousse à s'écrire et se voir encore pour parler des récits qu'elles dévorent. C'est également Rachel qui a annoncé à Zuhra la mort de son époux, dans ses bras qu'elle s'est écroulée - un moment de faiblesse qu'elle aurait sans doute regretté devant quelqu'un d'autre.

Tout juste arrivée à Beauxbâtons, Zuhra a cru trouver une amie - la première peut-être ? - chez la jeune de Beaufort dont le nom lui était connu et qui rejoignait la même faction qu'elle. Il n'aura fallu que très peu de temps pour que cet espoir soit déçu : une discussion sur le secret pour que toute sympathie ne disparaisse à jamais et ne se change en mépris et colère partagées. Depuis, elles n'ont jamais cessé de s'attaquer - leur verbe comme seule arme pour le moment. Même au Ministère, des années après, les deux ne réussissent pas à s'entendre - Zuhra enrage d'ailleurs de l'avoir vue obtenir si facilement le titre qu'elle convoite.

Visage sympathique - voire charmant - et familier dans les soirées mondaines qu'elle fréquentait avec son époux, Giacomo était pour Zuhra à la fois une source de plaisir, d'amusement et d'inquiétude. Elle qui voulait tellement prouver sa valeur craignait de le laisser agir à sa guise lorsqu'elle décidait de fermer les yeux sur ses allées et venues au Ministère, mais c'était un service en échange d'un bon mot, en quelque sorte, et quelques invitations dont elle se réjouissait toujours. Bien que dix ans se soient écoulés depuis leur dernière rencontre, leurs habitudes mondaines et leur désir de briller pourraient les rapprocher à nouveau. / UC. RP en cours : www

S'il a fait ses débuts avec Soraya, c'est des années après que Zuhra s'est découvert respect et sympathie pour le Lestrange quand, revenue en France pour les affaires du Ministère elle a négocié avec lui des accords pour le fer de sa famille. La loi sur l'héritage est passée au milieu de celle-ci, et elle s'est fait plus dure pour impressionner les siens et mériter sa place. Il lui a cédé et l'a même coopté pour la SESF. La gasconne n’est pas ingrate, c’est une aide qu’elle n’a pas oubliée et elle se veut une alliée fidèle et dévouée quand il en aura besoin.

Camille est un Delacour et il était de l’Ordre - elle aurait bien fini par le rencontrer… Mais avec peu d’écart d’âge, il était surtout un grand ami de Guilhem qui ravissait le couple d’oeuvres littéraires rares en parfait état et envoyait des lettres à l’aquitain qui semblaient des poèmes dont le mari et la femme se réjouissaient ensemble des jours durant. Aujourd’hui Camille a quitté l’Ordre et Guilhem est mort ; mais la gasconne a conservé les lettres enluminées adressées à son époux et un peu de douceur pour celui qui les a envoyées. Maintenant qu’elle a rejoint le SESF et qu’elle est de retour en France pour réclamer sa place d’héritière, ils auront peut-être de nouvelles occasions de se fréquenter.

Matteo - un nom qui revenait régulièrement dans les lettres de Najima lorsque cette dernière était encore scolarisée à Beauxbâtons, la plus jeune des trois sœurs. Il avait été gentil avec elle, ce qui le rendait parfaitement sympathique aux yeux de l'aînée. Il a été étrange de le recroiser des années plus tard, au plus fort de la guerre, dans un hôpital de fortune rapidement cerné par les feux ennemis, où ils avaient passé la nuit à discuter à voix basse et à boire en attendant soit la mort soit la délivrance.

La mort n'était pas venue, mais l'amertume et la colère, elles, si. Les récits de ce groupe effrayant, apparu de nulle part et semant la mort et la destruction avant de disparaître, revenaient régulièrement sur les lèvres de ceux qui devaient les oublier. Pendant un temps, Zuhra avait espéré que ce n'était pas l'ami de sa sœur dont il était question, malgré les descriptions, pas de cet homme avec qui elle avait affronté la mort. Mais il avait fallu se rendre à l'évidence et rechercher des preuves pour le faire tomber. Son frère aurait dû les lui fournir : il était censé tout raconter au Ministère, lui dire - mais il a disparu avant de le faire. Malgré tout, Zuhra n'a jamais abandonné, et lorsque Matteo a finalement été arrêté et jugé, elle a contribué à la constitution du dossier contre lui. Cependant, le procès s'est révélé être une farce : les preuves ont été perdues, les témoins ont été menacés, les jurys ont été soudoyés... La condamnation à trois maigres années de prison a laissé un goût amer à la gasconne. Penser qu'il est déjà libre la met en rage./ UC. RP en cours : www

Zuhra ne ressent ni sympathie particulière ni affinités avec le baron, mais elle doit lui reconnaître une qualité : il sait choisir ses protégés. En prenant sous son aile Soraya, il a gagné la gratitude de son aînée - mais sa suspicion par la même occasion. Zuhra est convaincue que, si le besoin s'en faisait sentir, ils pourraient tous deux agir de concert dans l'intérêt de Soraya. Cependant, le fait qu'il soit un lycan reste un risque et elle a jugé nécessaire de le souligner à sa sœur afin qu'elle ne mette pas en danger ses neveux et nièce... Ce qui risque de ne pas lui plaire s'il l'apprend.
Au vu de ses liens avec Soraya, il est également inutile de compter sur son soutien pour l'héritage du duché de Gascogne.

Astronome régulièrement invité au domaine de Belroy pour travailler avec Ishaq, Aloïs est un visage connu et familier, accepté dans la maison familiale et donc dans les instants parfois les plus intimes. Elle a passé des heures avec les hommes à travailler pendant qu’ils étudiaient la course des étoiles, trop habitués à partager ces heures avec son père pour s’en priver de part la présence de son jeune collègue. Elle l’aime bien, parce qu’Ishaq l’aime bien et que son caractère est des plus doux.
Et puis, puisque Arsène s’intéresse de près à Soraya, elle peut bien lui retourner la politesse et avoir un œil sur son petit frère - peut-être pourrait-elle même apprendre quelques petites choses sur cet autre protecteur ?

Logique de soldat, camaraderie de soldat. S’ils n’avaient pas cela, ils n’auraient sans doute rien en commun. Alekseï l’est bien plus qu’elle bien sûr, soldat - ce n’est pas qu’elle ne l’a pas voulu, c’est que l’on veut souvent protéger les potentielles mères. Au moins au sein de l’Ordre ces questions se posent peu, on se distingue à sa valeur plutôt qu’à ce qui se trouve entre ses jambes et Zuhra peut supporter le regard du russe avec fierté, et l’admirer de la même façon. Ils feront bientôt une mission ensemble d’ailleurs… | RP + Intrigue en cours

A l’âge où Zuhra ne savait pas encore comment parler aux autres, trop habituée à la petite société gasconne et peu à celle de la France et de l’académie, Guilhem rencontré au club de musique a peut-être été le premier vrai ami, le premier camarade qui lui aura permis de trouver moins longues les semaines avant de rentrer chez elle. Ils se sont perdus de vue, presque jamais revus et ils ne s’écrivent pas ; mais elle pensera à lui et le regardera toujours avec la même tendresse que cette enfante perdue heureuse d’être moins seule qu’elle fut un jour à ses côtés.