You who is the Sun
Alessandro de MediciLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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(#) You who is the Sun
missive rédigée par Alessandro de Medici leIl y eut une ondulation dans le flot de la foule tandis qu’Alessandro se fraie un chemin depuis le pied du grand escalier de marbre restauré jusqu’au dais central où l’on attend sa présence. Les convives, éclatants dans leurs parures chamarrées, s’écartant avec des salutations et des compliments, semblant incapables de tarir d’éloge sur les festivités auxquelles ils ont été invités.
Contenues pour l’heure dans l’immense salle des célébrations du palais ainsi que les halls attenants, ces réjouissances offrent un superbe assortiment, palette destinée à enivrer les sens, depuis les exquis parfums qui imprègnent l’air jusqu’aux mets délicats qui ont été préparés pour l’occasion, aux couleurs si vibrantes qu’elles en deviennent surréalistes. Tout autour d’eux, les grandes fenêtres et colonnades ouvertes n’offrent à l’œil conquis qu’une image d’Épinal, vision d’une Italie ensoleillée aux doux accents méditerranéen tels qu’ils sont mille fois perpétués par l’imaginaire populaire, ancrés telle la parole d’évangile.
Dehors, pourtant, les cieux se déchaînent, rugissement tut d’une tempête telle que le pays n’en a pas connu depuis plus d’une décennie. Mais les crues et la misère du peuple sont habilement occultés pour ne jamais gâcher le plaisir de l’assemblée. Chaque noceur est accueilli par un page qui lui est adjugé, dans le dôme central, et les jardins sont pour l’occasion enchantés avec la même constance que le palais.
Alessandro, lui, est parfaitement insensible à toute question qui ne concerne pas d’emblée sa présente mésaventure bien qu’il évoluât au sein de ces nuées humaines avec aisance et non sans une manière de grâce réservée qui ne semble nullement faire scandale pour la pléiade de personnalités aux titres ronflants réunies pour l’occasion. Seule figure revêtue d’or, laurier au front, il est cerné de toutes parts de ce que l’on nomme le meilleur de la société, hybride scintillant aux nuances merveilleuses de quelque oiseau de paradis, aux mille visages et aux sourires si blancs qu’ils en dissimulent parfaitement leur voracité.
Les hauts murs blancs et crèmes, et les vertigineuses colonnes, semblent alors curieusement immaculées, contenant stoïquement cette èbe chatoyante comme le rêve fiévreux d’un poète antique. Orgiaque eut pu être le mot, si l’urgence n’avait été la dictature de cette opulence qui ploie face aux incongruités des mœurs étrangères, celles-là même que l’on eut, en d’autres époques, jetées dans la fosse aux lions pour le plaisir du Colisée.
Tandis que ses foulées l’éloignent du havre de l’étage réservé aux résidents, le rapprochant inexorablement du dais, ses longs doigts se referme sur le pied d’un verre à la forme végétale, emplie d’un nectar à la robe si sombre qu’on l’eut confondus avec les tréfonds taillés d’un grenat. La vue du dais, bien que fatidique à plus d’un regard, lui est aussi un instant de grâce et de soulagement, répit dans ce mascaret de sensations et de regards avides à présent distants de quelques salvatrices coudées. De cette position avantageuse lui est offert l’occasion de respirer, ordonnant ses pensées et l’imbroglio de noms, de titres et de visages à retenir et étudier.
“Je ne me figurais pas que la France pu posséder encore tant de demoiselles admissibles à nos critères,” admet la voix quelque peu déconcertée de Fiorenza, à sa gauche, “il faudra certainement réajuster le déroulement de la soirée.”
Alessandro lui dédie une œillade qui n’eut pas détonné dans un amphithéâtre de l’Académie de médecine de Paris, que la sorcière rencontre d’un sourire dont elle a le secret. Parfois, communiquer se passe réellement de mots, et tous deux l’ont compris. S’il reste coi, humant le bouquet riche et fruité du vin, la ligne de sa mâchoire et l’arc de ses sourcils confessent à sa marraine tout ce dont elle a besoin de savoir au sujet de ses pensées immédiates. Elle glousse.
“Qui peut savoir ?” Son regard trahit la malice plus sûrement encore que son rire.
Se refusant à entretenir cette frivolité, et voyant dans une nouvelle nuée de leurs invités une réponse plus adéquate à toute harangue dans laquelle Fiorenza cherche à le leurrer, Alessandro s’excuse après seulement quelques minutes sur le dais, laissant le flot changeant des célébrants l’engloutir au travers de leurs danses et de leurs excès, ripailles en son nom et en celui d’une incertaine hyménée. Les corps frôlent sa cape, ses épaules, des doigts caressent un instant les siens, un rire tinte à ses oreilles tandis que le dôme semble se dérober à ses desseins. Brièvement source de frustration, Alessandro repousse l’inconfortable impression d’être le fruit que convoitent cent corbeaux, plutôt qu’Adam choisissant le fruit de la connnaissance.
Zuhra de FronsacLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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missive rédigée par Zuhra de Fronsac le
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10 janv. 1928 avec @Alessandro de Medici | TW : classisme
Zuhra n’aurait manqué les fêtes de fins d’années au domaine de Belroy pour rien au monde - mais la joie de passer de la Noël à la Saint Sylvestre avec les siens était légèrement entachée par les circonstances. Il y avait déjà cette histoire de Chambre de la Noblesse avec Bastiand, encore que son père ne permettrait sans doute pas que le sujet soit amené, mais surtout, cette affaire de mariage qui n’avançait plus. Une correspondance qui n'avait conduit à rien et une rencontre sans arrêt reportée, voilà tout ce qu'elle avait obtenu en quelques mois - ce que son Duc n’allait pas apprécier. Ishaq affichait effectivement une mine sévère, et seule la présence de Zè et Najima rendait ce sourd reproche à peu près tolérable. C’est au milieu de cela que les invitations étaient arrivées chez les gascons, en double exemplaire pour Najima et Zuhra. La première avait beaucoup ri et jeté l’enveloppe dans un bassin en rétorquant aux cris outrés de sa mère qu’elle serait alors en train de travailler près du Caire et qu’elle n’allait pas traverser la Méditerranée pour l’occasion, obtenant facilement gain de cause - difficile de lui reprocher de ne pas être une mondaine quand ni le Duc ni la Duchesse ne peuvent prétendre l'être eux-mêmes. La seconde était restée songeuse à la mention de principauté Rome, en essayant de se souvenir de ce qu’elle savait sur les Colonna - peu de choses en réalité, les jeux de politiques et de pouvoir en Italie lui étant relativement inconnus. Sa réflexion avait laissé le temps de la réaction à sa famille : Bastiand avait grogné quelque chose sur le fait que c'était sans doute une perte de temps, et une dispute avait éclaté avec Zè qui avait pris sa défense sans qu'elle n’écoute vraiment ce qui se disait, tant pareilles scènes étaient fréquentes. Elle avait plié le carton avec le reste de ses correspondances, et laissé son père ramener le calme en changeant de sujet.
L’invitation était réapparue dans les mains de sa mère quelques heures plus tard, alors que les deux s’étaient retrouvées seules dans l’un des salons du château. Agathe avait commenté d’une voix douce que, si Najima et elle avaient toutes deux reçu cette lettre, c’est que l’on verrait sans doute le meilleur de la bonne société à cette soirée. Zuhra - que l’idée ne dérangeait en réalité pas vraiment - avait quand même eu pour sa mère un sourire ironique :
– Ah oui, quelle perspective tout à fait réjouissante que de me disputer l’intérêt d’un seul homme avec toutes les jeunes femmes bien nées de France, d’Italie et peut-être d’ailleurs.
– Lesquelles ont sans doute des frères ou des cousins, dont certains qui pourraient venir les chaperonner et qui seront heureux de danser.
Froncement de sourcils de la demoiselle. Qu’elle sache que sa mère avait parlé ainsi sans chercher à la vexer ne changeait rien au fait qu’un tel constat lui rappelait nécessairement qu’elle aurait sans doute une décennie de plus que la plupart des autres convives à marier, et plus de vertu immaculée à protéger coûte que coûte. Rien d’insurmontable cependant, aucune d’elles ne pourrait prétendre à l’héritage de Gascogne et c’était à son sens une qualité qui en valait bien d’autres. Au moins Agathe la connaissait assez pour lui parler de danse pour l’adoucir. Oui, il y aurait sans doute du beau monde, et un tel événement méritait qu’on s’y affiche - qu’on doute qu’elle en aie conscience était presque vexant.
– Ai-je été si inconstante et malavisée que vous vous sentiez le besoin de me convaincre de me rendre à une fête ?
Car après tout, contrairement à beaucoup des siens, elle avait elle-même un grand amour des mondanités. Agathe sourit, et lui rendit le carton maintenant convaincue que sa fille n’allait pas simplement l’ignorer.
– Il faut dire que tu n’en fais souvent qu’à ta tête.
– Me reprochez-vous d’être gasconne ?
Étrangement, ça ne la fit pas rire. Zuhra repassa ses doigts sur les mots et recommandations, grimaçant un instant.
– Ce qui m’embête, c’est de ne pas porter d’or.
– Pour ne pas voler la vedette à celui que l’on célèbre…
– Oh, c’est que je ne suis pas certaine de savoir faire ça.
C'était dit assez sérieusement.
Elle aurait quand même eu quelques réserves à exprimer, si on lui avait sincèrement demandé son avis, qui tenaient un peu moins de la mauvaise foi. Déjà, tel évènement exigeait que l’on s’y rende en portoloin, ce qui signifiait qu’elle n’allait pas pouvoir y faire son entrée avec un retard parfaitement étudié, et qu’elle n’aurait pas non plus l’occasion de partir avant une certaine heure. Ensuite, et c’était encore ce qui la préoccupait le plus, il y avait le fait qu’elle ne parle pas italien ni ne connaisse les enjeux de leurs politiques - sa mésaventure épistolaire avec ce norvégien recommandé par son parrain n’étant pas encore tout à fait digérée. Mais les invitations avaient été adressées en France et en français, et les gens de l’autre côté des Alpes souvent assez civilisés pour venir étudier à Beauxbâtons. Au pire, avait soufflé Nina qui avait sans doute deviné quelles pensées assombrissaient la mine de sa maîtresse alors qu’on finissait de la préparer, la danse était encore un langage universel, et il faudrait être fou pour ne pas vouloir la faire danser ce soir. Un regard pour son propre reflet, et Zuhra céda volontiers à la béarnaise qu’elle devait avoir raison et qu'il n'y avait pas lieu de s'inquiéter.
Le regard papillonne sur le décor qu’elle découvre, les immenses colonnes, les plafonds hauts, les murs clairs, les lumières, les couleurs et les hôtes. Elle pourrait demeurer une heure dans cette pièce sans que ses yeux ne se soient repus de tous les détails, de toutes les merveilles. La pensée est incroyablement satisfaisante. Elle offre un sourire complaisant au page qui l'accueille, et qui reste un instant juste trop long interdit à sa vue. La Demoiselle de Gascogne a pris la recommandation sur l’or à sa façon bien à elle : qu’on lui interdise de se vêtir aux couleurs de soleil et la voilà son parfait opposé. Sa longue robe bustier est d’un noir des plus intense, satin brodé de dentelle tout aussi sombre à peine réhaussé de quelques coutures en argent, au dos de laquelle s’accroche une cape de tulle. L’ensemble est orné de dizaines et dizaines de diamants et de perles qui figurent constellations et étoiles, enchantées pour se mouvoir lentement ou parfois traverser brusquement les tissus, afin qu’elle puisse semer étoiles filantes et voeux dans son sillage. Ses cheveux en longue natte sont parés des mêmes ornements, et la seule exception sont ses boucles d’oreille, petits astres de rubis - parce que l’occasion était trop belle de porter discrètement les trois couleurs de sa famille. Elle est l'image vivante d’une nuit d’été, quoiqu’en plus de briller ses pierres semblent refléter un peu des couleurs qui l’entourent. Et les couleurs, pour son plus grand plaisir, sont pléthores ce soir.
On lui parle dans un français si parfait que ses doutes de plus tôt s’en retrouvent balayés, presque grotesques. Comme on le lui désigne, elle avise le dais d’où une silhouette s’éloigne, et elle ne perçoit guère plus que les cheveux sombres coiffés de lauriers d’or avant que la foule n’engloutisse jusqu’à la présence du prince. Elle rejette d’un geste de la main l’idée de s’approcher : elle a trop de fierté pour venir supplier pour quelques miettes d’attention au milieu d’une telle cours, et elle ne compte pas se perdre dans cette multitude pleine d’admiration. Puisque c’est sa soirée, elle ne doute pas qu’elle aura l’occasion de le rencontrer.
Ses pas la conduisent plus loin dans la salle, jusqu’aux halls qui les joignent, à la recherche de visages familiers ou dignes d’intérêt, et curieuse de découvrir un peu plus de ce décor dans lequel on leur offre de festoyer. Elle identifie bien quelques convives, aucun pour le moment qui ne soit d’une noblesse suffisante pour ses affaires, et son rang lui permet sans problème de passer en ignorant les regards de ceux qui la reconnaissent. A défaut, elle offre son admiration aux objets et aux espaces. Elle revient malgré tout rapidement en arrière, convaincue par ses premières constatations que les personnes les plus intéressantes doivent être en train de faire ce à quoi elle-même refuse de s’abaisser, ou qu’ils ne sont tout simplement pas encore là - mais Zuhra sait se montrer aussi patiente que déterminée. On lui offre une coupe, et elle admire la verrerie avant de sentir le vin. Elle n’a pas le temps de le porter à ses lèvres pourtant qu’un mouvement de la foule lui signale que l’objet de la fête ne doit pas être loin, et elle se fend d’un sourire moqueur pour ces groupes qui parlent mais que l’on écoute pas, qui s’avancent mais que l’on dépasse.
- Carte de visite (par Chibi):
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(#) Re: You who is the Sun
missive rédigée par Alessandro de Medici leTandis que la vaste salle de réception s’offre à lui, Alessandro laisse ses foulées le conduire, s'adjugeant tout le temps qu’il juge nécessaire pour s’imprégner de l’humeur festive, refusant de se précipiter dans le choix de son approche. Il laisse l’humeur prégnante le contaminer, ou autant qu’il en est capable, cherchant avec un détachement choisi l’amorce qui l’inspirera. Socialiser est, après tout, une discipline comme une autre, si on sait comment l’aborder et lorsqu’il se décidât enfin, Alessandro approcha d’un premier groupe d’invités afin de les saluer et d’entamer la conversation, tâchant de ne rien oublier des noms et des titres brandit en guise de valeur universelle.
Alessandro écoute, plaisamment. Si les circonstances ne sont pas de son choix, la tâche est inévitable et s’il a bien des défauts, il sait néanmoins parfaitement faire taire l’inconfort au profit de l’utilitaire. Une qualité dont il découvre apprécier l’utilité chaque jour un peu plus. Les regards sont autant de mains égarées sur sa personne, autant de souffles sur sa nuque. Ceux-là ne conviennent pas. Ses foulées le détournent lorsque les bons mots tarissent. Il n’a rien offert de plus que la grâce de l’instant, se trouve une autre source d’attention. Elles sont, bien sûr, nombreuses, cycle destiné à se répéter pour le reste de la célébration.
Au troisième échange, il offre pour la première fois une danse, inscrit le nom dans son carnet avant d’être de nouveau porté par la pléiade scintillante. Des accords musicaux résonnent et s’élèvent le long des pierres taillées de la grande salle, accompagnés de rires. Au détour d’une colonne, la silhouette figée d’une femme, revêtue des gazes d’un papillon exotique, semble se pencher pour recevoir une rose de la main d’un de leurs invités, fausse statue, actrice aux compétences extraordinaires et à la patience immense. Alessandro l’examine un bref instant, cherchant à saisir le mouvement si délicat qui la fera changer de position, minute après minute.
Lorsqu’elle est découverte, il reprend sa route, rejoint enfin les alentours de l’arche menant au dôme, le cœur superstitieusement contenté. Depuis ce nouvel angle, son œil capture les silhouettes de certaines des personnalités qui ont jusque-là marqué sa vie, présentes pour l’occasion. L’éclat de la tiare de Fiorenza, près du dais, le violet impérial de la veste de son grand-père, la blancheur de sa mère... Autant de visions qui le font se détourner, juste à temps pour que l’on attire son attention, quelque lointaine cousine de Venise affirmant vouloir lui présenter ses compagnes. Tandis qu’il la suit, sa mire chevauche le paysage alentours, s’arrête sur une seule silhouette sombre qui lui fait hausser un sourcil.
Lorsqu’il s’éloigne de nouveau après avoir ajouté une nouvelle ligne à son carnet, l’un de leurs maîtres de cérémonie l’approche avec une liste de personnalités à même de l’intéresser. Parmi elles, la femme en noir, une certaine Zuhra de Fronsac, fille de Duc. Une noblesse adéquate, certainement, qui achètera au moins un instant de son temps. Il demande qu’on la lui indique, s’approche, la mire fixée sur la silhouette.
“
Ils ne se sont jamais croisés auparavant aussi n’a-t-il aucune idée de qui elle est. Sa famille a invité toutes les femmes d’Europe susceptibles de lui plaire d’une façon ou d’une autre, aussi n’a-t-il guère de doute sur son éligibilité, encore faut-il que la robe ne soit pas symbole de sa personnalité. Un bref rappel à sa mémoire lui permet de se souvenir qu’elle est l’aînée et veuve.
Ses sourcils tiquent un instant, l’ombre d’une expression froissant ses traits l’espace de quelques battements de cœur. A-t-elle été forcée à accepter leur invitation ? Est-ce pour cela qu’il ne ressent pas cette même lubricité émanent d’elle ? Curieux, Alessandro l’observe de nouveau. Son teint, ses prunelles, ses tresses, son expression. Il penche légèrement la tête, soupèse l’instant.
“
Zuhra de FronsacLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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10 janv. 1928 avec @Alessandro de Medici | TW : classisme
Le verre s’éloigne des lèvres sans avoir été goûté - il attendra maintenant, puisque s’approche le célébré du jour, silhouette aussi dorée que son nom sur le carton d’invitation. Il l’avait intrigué, cet Alessandro de Medici, s’offrant le luxe et la peine d’un double héritage, et un nom et un titre qu’elle n’aurait probablement pas pensé à associer de prime abord. Un nom auquel elle aurait à associer beaucoup de choses pourtant - mais ces questions de patronymes attendront. C’est la noblesse qui l’intéresse, et celui qui s’avance l’a chevillée au corps. Prince, oui, certainement. Elle avise sur les quelques mètres qu’il traverse jusqu'à elle la tenue, les bijoux, l’or si brillant et entêtant que le voilà soleil quand elle est encore nuit - à ceci près que les diamants de la robe renvoient des nuances aurifères maintenant qu’il est là.
–Madame de Fronsac.
– Prince.
Si son nom est connu il ne passe pas ses lèvres - elle chasse son évocation et les pensées qui étaient les siennes il y a un instant encore. C’est bien plus que cela que l’on célèbre ce soir, et elle-même ne se donnerait pas autant de mal pour un simple rejeton des Medici, serait-ce un héritier. Un prince Colonna en revanche, voilà qui est digne de son intérêt et de son attention. Elle s’incline à son tour comme il lui rend sa main, la natte de cheveux, de diamants et de perles se balance sur son épaule, et une étoile file de celle-ci jusqu’au bas de sa robe comme pour accompagner le mouvement. Que Dieu bénisse les couturiers français.
–Bienvenue au Palazzo Colonna.
Un instant quelque chose semble passer dans le regard de l’italien, sans qu’elle n’arrive à dire si c’est là un jeu des lumières autour d’eux ou un vrai sentiment, un mirage ou une vérité. Peut-être est-elle trop habituée à chasser les nuages dans les yeux de son père pour les interpréter et ses habitudes la trahissent ? Inutile de chercher plus de réponses ici, d’autant que s’il y a eu quelque chose, cela a disparu. Il l’observe maintenant, regard attentif qu’elle peut presque sentir, curiosité qui ne s'embarrasse ni de pudeur ni de discrétion. C'est sa soirée après tout, et son droit le plus strict que de soumettre chacune à son jugement. Elle soutient avec un air digne et tranquille, risette encore discrète sur les coins de sa bouche.
–C’est la première fois que vous nous faites le plaisir de votre compagnie, ce me semble ?
Le sourire éclate un peu plus sur les lèvres, dévoile les dents dont la blancheur dispute aux perles la pureté. Que se'n seré sovienut. E que se'n sovienerà. Il s'en serait souvenu. Et il s'en souviendra. Cela au moins est une certitude, quoiqu’elle en ait très peu sur la soirée qui se profile ou sur lui pour l’instant. L'orgueil reste au cœur et les mots offrent plutôt la politesse de la flatterie, bien plus adaptée à un premier échange.
– En effet, et il faut reconnaître que vous avez un certain talent pour donner à Rome un attrait irrésistible à quiconque foule le sol de ce palais.
Le compliment n’est pas volé mais restera solitaire : il n’y a pas grand chose qu’elle puisse dire qu’il n’aie pas entendu avant de la rejoindre et l’idée de se montrer banale dans la répétition est intolérable. Elle pivote très légèrement, offre un léger trois quart, ouverture vers le dôme et la fête comme pour les désigner ; quelques nouvelles nuances empruntées au décor viennent se mélanger à l’or que reflètent les pierres de sa tenue. Son regard divague sur la salle qu’elle admirait avant qu’il ne la rejoigne, les couleurs chamarrées, ici une œuvre, là une danse, part à la recherche de la source d’une musique enchanteresse dont les notes viennent se perdre jusqu’à leurs oreilles. Enfin elle reconnaît dans la foule quelques uns des visages qui l'intéressaient, compagnons acceptables pour quand celui qui lui fait grâce de sa présence devra s’en retourner vers d’autres invités. Elle exulte Zuhra, en silence et sans le laisser voir, consciente de l’attention qui se porte vers eux. La pensée la traverse que c’est généralement au bras d’un autre Medici qu’elle recherche cet effet, et qu’il faudra qu’elle glisse un mot à Giacomo qui prétendait ne connaître aucun prince. Elle ne se permettra pas le même genre de franchise ce soir, et la voix reprend, douce :
– Je dois avouer que je me questionne : cet attrait est-il dû au cadre ou à ceux qui l’habitent ? Une fête comme celle-ci est-elle inoubliable par son atmosphère ou pour la compagnie que l’on y trouve ?
Lentement les yeux noirs reviennent vers la figure couverte d’or, s’accrochent aux iris azurs en pétillant d’une curiosité qu'elle n’essaie pas de cacher ou d’atténuer. Il ne s’est pas donné cette peine après tout, et leur temps à tous les deux est précieux, surtout un soir comme celui-là.
– Peut-être pourrez-vous m’éclairer sur ce mystère ?
Qui ès, prince, entà que's hàcia de talas demostracions de meravilhas en lo ton nom ? Qui es-tu, prince, pour que l'on fasse de telles démonstrations de merveilles en ton nom ?
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(#) Re: You who is the Sun
missive rédigée par Alessandro de Medici leFace à face, ils semblent figurer les métaphores de la course du jour et de la nuit, elle avec sa robe sombre, ses perles et ses diamants, lui drapé d’or, de platine, d’électrum. Chaque inspiration lui apporte le parfum dont elle s’est ornée, les notes chaudes dont il parvient à déchiffrer les nuances lorsque son intérêt se porte sur l’enchantement qui imprègne certainement les joyaux. Les gemmes n’ont aucun intérêt seules, mais ainsi travaillées, elles lui rappellent les créations de Giacomo, et maintenant qu’il en a conscience, s’interroge sur cette possible provenance, car Madame de Fronsac est souvent au bras de son parent. L’enchantement est élégant dans sa simplicité, suffisamment intelligent pour offrir du cachet dans cet univers de sombre, et Alessandro doit s’avouer curieux de savoir si les gemmes réagiront de la même façon auprès d’autres invités. Il ne s’en ouvre pas immédiatement, cependant.
Il faut dire qu’en quelques mots, elle parvient à lui tirer l’ombre d’un sourire. L’expression n’a rien d’un éclat radiant, ressemblant davantage au bourgeonnement lent d’une fleur, un voile qui adoucit un instant les traits sculptés, offre une tournure plus vivante au repos de ses lèvres.
“
Interrogation portant l’évidence de la belle humeur autant que d’une infime pincée de jeu. Sa mire embrasse le décor qui les entoure, l’éclat des éléments précieux, des tenues, la débauche de couleur aux harmonies mouvantes telle une eau tropicale emplie de vie.
Les femmes se sont certainement montrées particulièrement inspirées pour cette célébration, transformant l’immaculé palais de César en une vaste toile vierge s’offrant aux fantasques esprits venus en parcourir les salles. Ici, nul faste guindé comme il en naît si souvent entre les murs baroques et rococo des grandes demeures françaises, et nul pandémonium empuantis des conséquences des accès des années folles, mais un paysage et une muse intemporels, transportant autant qu’ils sont là pour élever la créativité. Là où les courants artistiques du moyen-âge et de la renaissance, ou même de l’époque moderne, finissent toujours pas passer, la gloire de Rome perdure toujours, comme écho impérissable, une véritable forme d’immortalité. L’orgueil des Colonna, certainement, n’a guère son pareil et à juste titre. Quel dommage, alors, qu’il n’en porte pas le nom au quotidien.
Mais ce sont là ses affaires personnelles, rien qui n’intéresse Madame de Fronsac, certainement. Rien qu’il ne lui eut confier même si ce fut le cas. L’esprit qu’elle promet de son verbe ne suffit pas, loin de là, à tirer de lui de telles confidences, surtout pas lorsqu’il recherche une épouse.
“
D’un léger signe de la tête, il indique la piste de danse centrale, sous l’occulus de la salle de célébration.
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(#) Re: You who is the Sun
missive rédigée par Zuhra de Fronsac le
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10 janv. 1928 avec @Alessandro de Medici | TW : classisme
Son attention entière s’est reportée sur le visage de l’adonis dont elle fait pour elle-même une étude précise. Le léger ourlet aux lèvres comme cicatrice du compliment reçu et cet air qu’il prend maintenant qu’il se concentre sur sa question... Est-il naturellement avare en expressions ou les a-t-il savamment disciplinées ? Ce mystère-là l’intrigue, bien plus que l’énigme qu’elle lui a soumise.
–Hm. Je crains que tout mystère digne de ce nom ne doive sa valeur à l’absence de réponse universelle. Si je vous offre ma réponse personnelle aussi aisément, toute l’allure de la célébration perdra un fragment d’éclat.
Zuhra retient un sourire et la pensée que c’est une habile manière de se dérober à la question. A-t-on déjà vu un homme se vêtir d’or pour être vu de tous et être si réticent à se dévoiler ? Elle reconnait tout de même dans son parler une certaine élégance qui la garde attentive, en silence, alors qu’il continue :
–Mais peut-être accepterez-vous un accord ? Soyez l’une de mes invitées d’honneur, expérimentez cette célébration d’autant de manières que votre imagination pourra en concevoir, et faites-moi part de votre jugement par la suite. Je suis curieux de savoir quel sera votre verdict.
Les yeux sombres de la gasconne quittent le visage pour aller sur la main étendue et vers la piste de danse ainsi désignée. Sa propre maîtrise de ses expressions est abandonnée un instant alors qu’à la satisfaction qu’elle offre à voir se mélange une note du plaisir sincère que lui inspire une telle perspective. L'honnêteté est un compliment comme un autre. Quand elle revient lentement à lui, son sourire ne dévoile plus ses dents mais il est habité par une nouvelle chaleur. Elle incline tête et nuque dans un geste de politesse respectueuse et répond d’une voix douce, presque murmurée :
– Une proposition qui me ravit autant qu’elle m'honore, Prince.
La tranquillité revient sur ses traits alors que ses pensées reprennent le dessus sur la promesse d’une danse pour explorer des possibilités plus vastes. D'autant de manières que son imagination pourra en concevoir ? Voilà qui est très amusant. Une chance pour lui qu'elle soit une femme raisonnable. L’insolence brûle à nouveau ses lèvres comme elle songe à ce que son imagination pourrait effectivement concevoir, et sa figure se pare d’amusement et de défi mêlés.
– Quoiqu’elle ne soit pas sans risque pour vous et votre temps si précieux. Vous êtes, après tout, au centre de toutes les curiosités et imaginations ce soir…
La voix s’étire un instant, meurt doucement alors qu’elle guette l’effet d’un tel discours - aveu qu'il a déjà un peu colonisé son propre imaginaire de la nuit. Il faudra s’y adapter pour essayer de retenir un peu de l’attention du prince, quitte à se jeter dans les mailles dorées des filets tendus par les Colonna en organisant la soirée. Son orgueil souffre un peu de l’idée, l'aurait voulu au dessus d'une plèbe admirative et servile, mais est silencié aussitôt par l’ombre de son Duc qui un instant peut s’étendre jusqu’à elle et l’Italie - et sa parole, ses silences, ses reproches et sa volonté. C’est un prince après tout, il mérite sa chance - mais si elle doit pour cela gagner la sienne auprès de lui d’abord. Nouvelle blessure dans sa fierté. Elle offre un répit dans son observation, remonte vers ses lèvres le verre dans sa main et en admire la robe et ses reflets. Elle ne boit pas encore, arrête ses gestes et penche à son tour légèrement la tête.
– Nous avons un accord, mais il faudra me faire part de votre idée de la question à l’occasion. Ce serait trop cruel de ne pas m’offrir de réponse si je fais preuve de franchise.
Ses doigts font distraitement tourner la coupe, et sur son bras s’envole une nouvelle étoile qui capte un instant l’or de son compagnon avant de venir se reposer avec les autres pierres sur le bas de la robe. La voie lactée qui s’y dessine esquisse la promesse de la suite de l’enchantement, cependant l’évidente comparaison entre leurs silhouettes actuelles et la nature des choses, jour et nuit miraculeusement réunis, lui arrache une joie qui s’exprime en malice dans l’éclat des yeux noirs.
– C’est une perspective pleine de poésie qu’une danse. Ferons-nous des éclipses ?
De lune en tout cas, vu les couleurs que prennent les diamants dans sa proximité, elle n’en doute pas.
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(#) Re: You who is the Sun
missive rédigée par Alessandro de Medici leAlessandro ne bouge pas, main toujours offerte, port aussi impeccable que ses tuteurs ont pu le lui inculquer, attendant simplement qu’elle prenne sa décision. Il la voit, à la lueur chamarrée des vétilles alentours, éclaboussant sa peau brune d’éclats de couleurs, témoin de ces émotions dont il ne sait dire si elles sont choisies ou ingénues, contemple sa satisfaction comme un curieux animal qui lui est encore inconnu. Agnès n’a jamais démontré la vivacité du plaisir qu’exsudent ces traits en l’instant et ses sœurs ont toujours été savamment tenues à distance par son statut, quant à Fiorenza... il n’y a rien qui ne soit contrôlé, chez Fiorenza.
Madame de Fronsac se détourne de la piste de danse pour lui revenir, et Alessandro cille enfin, n’ayant pas lui-même noté l’intensité avec laquelle il l’a fixé, ravalant toute forme de pensée parasite. Cette femme, en toute clarté, est au moins intéressante mais ce n’est pas cela qui saisit sa curiosité, et il a une excuse toute trouvée pour mieux cerner ce qui le toque, puisqu’elle accepte son invitation. Et alors même qu’il esquisse un geste, c’est elle, cette fois, qui parvient à le prendre par surprise. Il cille de nouveau, et c’est un long regard en coin qu’il décoche vers les convives, tant de paires d’yeux à présents rivées sur eux, permissif, avant de revenir inéluctablement se poser sur la fille du Duc de Gascogne.
“
S’il n’a jamais été interdit de se vêtir séant de sombre, sa présence n’en tranche pas moins avec celles qui ont ployé face à l’injonction sous-entendue. Non, cette femme-là se guigne des autres, c’est une certitude. Mais à dire vrai, il n’eut supporté une oie blanche, en dépit des vastes questions d’obédience que cela induit. Alessandro a trop vu ce que la sainte Agnès a pu subir au cours de sa vie, il n’a nullement l’intention de transformer sa vie intime en purgatoire. Madame de Fronsac a-t-elle réellement les épaules pour une telle place, ou bien est-elle ici pour ferrer un époux moins réclamé et n’a-t-elle nulle intention à son égard ?
“
“
Cachent à nouveau leur clarté
Lorsque d’un vif éclat elle revient briller,
En son plein, au-dessus de l’ombre de la Terre
Cette fois, l’entournure de ses lèvres s’ourle d’une esquisse de sourire. Sa main est une invitation, un brin impérieuse, et la peau de de Madame de Fronsac est absurdement chaude sur la sienne saisit de gel. Le geste, apposition de leurs phalanges réunis, ressemble à la fresque de deux équilibristes, tenant l’un l’autre d’un contact fragile et éphémère. Les murmures drapent leurs épaules, dans un sillage aux accents de santal et de myrrhe et de miel doré, éclatant en exclamations retenues, étouffées et admiratives lorsque sous leurs pas, le marbre de l’immense piste de danse ondoie et se meut, prenant un aspect aqueux, leurs deux silhouettes opposées semblant suspendues au-dessus des flots.
“
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(#) Re: You who is the Sun
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10 janv. 1928 avec @Alessandro de Medici | TW : classisme
Les visages sont comme des instruments, chaque émotion ou intention y trace une note subtilement jouée par les traits. Certains en font résonner des symphonies complexes, où chaque regard, chaque sourire ou froncement de sourcils composent une harmonie ; d’autres préfèrent les pièces plus simples, où chaque mouvement est mesuré, restreint à l’essentiel. Les gascons sont dans le premier cas, indiscrets dans leurs attitudes, réputation de sang-chaud et d’explosions soudaines - et que l’on parle fort, que l’on fait des grands gestes… Bien sûr, si même la famille ducale, dans toute sa noblesse, ne pouvait y échapper complètement, il fallait mesurer par l’éducation cette nature expressive, contenir, raffiner, envelopper de dignité et apprendre à faire mentir les visages. C’est un jeu où excellent tout particulièrement le duc et son aînée, l’occlumancie comme leçon ultime pour se dominer. Pourtant, qui les a fréquentés pourra affirmer que c’est un talent dont ils usent avec discrétion, que l’on voit régulièrement les yeux noirs et les faces tranquilles s’animer, que le spectateur attentif peut trouver de la lecture sur les figures brunes. Parce que l’important n’est pas de cacher, l’art réside dans le contrôle de ce que l’on donne à voir, ce que l’on révèle de soi ou de ses intentions - dans la maîtrise de la partition. Pas de silence donc, mais un menuet de satisfaction et de plaisir offerts au prince - avoir l’air de marbre n’aiderait pas ici. Ses musiques à lui tiennent à peine des soupirs, il cille comme toute réaction à sa malice, sa voix est froide et il n’y a que la main qui reste impérieusement tendue qui suggère une idée tenace - un intérêt.
–Comme je suis curieux de l’honnêteté de votre égard pour le sort du reste de mes invitées, lorsque vous vous présentez ici figurant Hécate au cœur d’une marée de paons...
L’amusement triomphe du défi sur le visage de Zuhra, alors que le discours donné lui fait hausser un sourcil. Une marée de paons ? L’image est aussi édifiante que terrible dans ce qu’elle suggère de la pensée du prince, délicieuse et cruelle. Qu’elle-même méprise la masse admirative, c’était assez attendu, mais c'est lui que ces gens sont venus célébrer - et tenter de séduire. Les voilà simple nuée de volatiles qui n’ont plus pour eux que la beauté de leurs plumes. Et encore… Que son los mascles qui an lo plumatge beròi.Ce sont les mâles qui ont le beau plumage. Au moins peut elle trouver flatteuse la comparaison avec la déesse des mystères et de la magie - quoiqu’un doute l'habite si dans sa bouche et en cette occasion c'est un compliment ou un reproche.
– Puis-je vous confier un secret Prince ? Ma robe n’est pas sombre, je ne fais que ménager mes effets…
Elle baisse les yeux sur les constellations de perles et de diamants, et le noir qui évoque pour l’instant la nuit et le sable du blason de son père.
– Quoique je vais devoir réfléchir à la question, je détesterais me retrouver perdue à vos yeux, noyée dans la multitude.
Qu’elle ne doute un instant de la beauté et de la réussite de l’enchantement qui transpercera ses ténèbres quand elle le décidera, elle ne veut pas devenir une autre de ces oiselles qui pavanent en ces murs pour capter un instant de l’intérêt princier. Au moins leur échange porte-t-il la promesse d’une suite, d’un autre moment de discussion pour que jugements soient rendus - et avec celui-là, sans doute, d’autres occasions au cours de la soirée. Et pour l’heure, la danse.
Au fond des pupilles noires, c’est un feu d’artifice qui s’allume alors qu’il cite la poétesse, lumières qui répondent à celles de sa tenue alors qu’il s’avance encore, éclats presque exaltés. Elle connaît les Nocturnes, elle qui est l’aînée d’une fratrie nommée d’après l’amour d’un homme pour les beautés de la nuit, et elle trouve au prince une très grande qualité que de pouvoir lui citer ainsi quand elle parle de poésie. La main tendue vers elle exige le contact qu’elle a retardé en paroles, et la sienne s’étend jusqu’à elle alors que ses yeux et son visage se sont relevés vers la figure sertie d’or aussi haute qu’elle est proche.
– Le rossignol charmeur annonce le printemps, et je dis que l’avenir se souviendra de nous.
Les doigts se rejoignent sur la suite du poème, toucher qui la surprend tant la peau qu’elle effleure lui semble fraîche. Est-il statue magiquement animée pour les festivités ? Au moins un cavalier de choix, et ce n’est pas sans orgueil qu’elle le suit sur la piste, non sans échapper une œillade admirative pour l’enchantement sous leurs pieds qui fait fondre le marbre en une mer calme. Cela sera un spectacle au moins très beau à voir que cette danse.
–On dit de vous que vous êtes une excellente danseuse, Madame. J’espère en avoir la preuve.
Piquée, la gasconne redresse vivement son visage vers celui de son cavalier, mais se trouve arrêtée dans son élan par un trouble soudain. Bois de santal. Si elle avait pu croire jusque-là que la flagrance provenait des effluves mêlées de la fête, alors qu’ils se mettent en place, elle ne peut plus douter que c’est aussi une note de son parfum. Sa voix s’en adoucit, et elle lui pardonnerait presque de mettre en doute sa maestria.
– Vraiment ? Vous me voyez ravie que ma réputation ait traversé les Alpes… Vous a-t-on également informé du plaisir que j’y prends, ou est-ce la chance seule qui me vaut l’honneur d’ouvrir le bal avec vous ?
Même sourire orné de chaleur comme écho de celui esquissé plus tôt, alors qu’elle vient poser une main légère et délicate sur son épaule et un regard qui palpite presque de curiosité sur les iris claires, attendant les premières notes et les premiers mouvements de celui qui la mènera, tête légèrement inclinée en arrière pour compenser la différence de taille. Lorsque la musique s'élève enfin, ses pas se fondent sans effort dans ceux de son partenaire. Chaque mouvement est fluide, harmonieux, révélant sans conteste que la demoiselle de Gascogne est bien une danseuse accomplie. Elle suit, sans jamais être effacée, gracieuse et avec une assurance certaine qui trahit l’habitude autant que le plaisir qu’elle confessait à l’instant. Elle profite d’un mouvement pour oser ajouter quelques mots aux sons qui les entraînent :
– Je serai curieuse de savoir ce qu’on vous a dit d’autre à mon sujet, d’autant - et c’est très regrettable - que vos talents et goûts me sont encore très obscurs. Une question s’échange facilement contre une autre question, moins contre une certitude.
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missive rédigée par Alessandro de Medici leLui confier un secret ? Voilà une idée qui a du charme, si elle n’a rien d’autre. Il hausse un sourcil, offre son attention et opine doucement, à cet appât qu’elle offre. Et elle a raison, mieux vaut ne jamais dévoiler ses secrets trop vite. Ils aisément de leur force, lorsqu’ils sont partagés et avec eux, un peu de la magie personnelle de leur créateur, ou créatrice, pour l’occasion. Or, Alessandro se découvre réticent à voir Madame de Fronsac perdre trop aisément de sa magie. Il y a chez elle quelque chose qui écarte pour l’heure son ennui et son inconfort, une promesse, dans ses réactions et le choix de ses mots, qu’il ne peut tout à fait expliquer lui-même. De l’intérêt.
“
Au moins, elle possède de la répartie, et un esprit, elle. Oh, Alessandro ne doute pas que d’autres, dans cette assemblée, soient tout aussi spirituelles, et même de bonne compagnie, comme il ne doute à aucun moment qu’il existe de jeunes nobles plus avenants et tout aussi bien né que lui, avec plus d’humour et de créativité. Les cimetières sont après tout jonchés d’individus exceptionnels. Mais ils avancent ensemble, aujourd’hui, et ils échangent, et la perspective d’une danse en sa compagnie lui convient tout à fait. Mieux, elle l’intéresse. D’autant plus qu’il n’a pas manqué l’éclat de ses prunelles sombres, lorsqu’il a cité Sappho, lui répondant.
“
Jamais auparavant a-t-il trouvé âme à partager la beauté des poèmes lyriques. La découverte l’éclaire d’une autre lueur, tandis qu’ils se font face sur cette piste de danse aux flots paisibles et profonds. Alessandro n’en est pas le moins du monde perturbé, appréciateur de cette magie insufflée à la salle.
“
Ils prennent tous deux la position. Madame de Fronsac pose à merveille, sa silhouette comme son port trahissant en effet son aisance à l’art de la danse. Dans l’intimité de la danse, l’expression d’Alessandro se fait moins gardée, attendant les notes avec plaisir. Juste avant que la musique ne débute, il lui confie néanmoins la suite de sa pensée.
“
Point le temps d’une réponse, tandis qu’enfin l’orchestre reprend, pour eux, cette fois, pour leur plaisir. Les mouvements comme la prise d’Alessandro sont techniques, pointus et dépourvu d’une quelconque indiscrétion. Madame de Fronsac est certainement meilleure que lui, mais il n’en est pas piqué, bien au contraire. On apprend des meilleures, ou l’on apprend pas du tout. Et pourtant, petit à petit, Alessandro se détend, quittant sa roide posture pour la souplesse et l’aisance des pas, et une sensibilité à fleur de peau sur les accords et les silences. Toute l’expressivité qui manque à ses traits, il la sent vibrer dès que les accords instruments jouent, emportent le vide en lui.
“
Son regard ne la quitte jamais, alors même qu’ils évoluent au rythme croissant de la musique sur le vaste espace où soleil et obscurité se mêlent dans les plis de leurs mises respectives, robe et cape ondoyant de concert dans la lueur poudrée qui les nimbe depuis le plafond.
“
Apprenant progressivement les réactions et l’aisance de sa compagne de danse, il en vient à adapter ses propres mouvements pour magnifier les siens, pour mieux voir le jeu de ses épaules, dans les tours, la tension dans son pas, l’arc de ses bras lorsqu’ils changent de posture. Bien entendu, il garde pour l’heure par devers lui que c’est d’un autre Médici dont il tient la confidence sur ses qualités de danseuse, car il n’a guère confié son appréciation pour la discipline, si ce n’est à Guilhem, qui est son tuteur en musique. Pour les quelques minutes qui suivent et tout du long du morceau, Alessandro relâche tout souci, toute considération politique ou maritale, s’immergeant dans le langage de leurs corps en mouvement.
Et lorsque la musique s’arrête enfin, c’est sous un tonnerre d’applaudissements qu’il offre à Madame de Fronsac un baise-main, regard brillant plongé dans le sien.
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missive rédigée par Zuhra de Fronsac le
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10 janv. 1928 avec @Alessandro de Medici | TW : classisme
L’instant s’étire un peu, les deux astres alignés au-dessus des flots magiques attendent la musique pour se mettre en mouvement. Le moment pourrait avoir quelque chose de solennel - de ceux-là qui précèdent les grandes découvertes - mais c’est une autre vérité que celle qu’elle espérait saisir dans les pas de sa danse qui éclate avant les premières notes :
–Vous êtes la seule à ne pas m’observer comme un morceau de viande juteux.
L’aveu est désarmant, lâché alors que la mélodie résonne sur la piste et les anime, perdu pour la conversation mais certainement pas pour celle à qui on l’a fait. Confession aussi étrange qu’imagée - et il faut dire qu’entre cela et la marée de volatiles, il semble avoir un goût pour les allégories - mais qui ne trouble en rien les traits de la demoiselle, laquelle offre à son cavalier un sourire ravi comme la musique les emporte. Zuhra aurait bien des choses mesquines à dire sur cette foule autour d’eux, et sur les regards et les foudres qu’elle sent sur elle et l’envie grotesquement affichée qu’il suscite, sur ces oiseaux avides qui déplaisent au prince… Plus tard, peut-être. Pour l’instant si elle doit parler, que ce soit pour eux et non contre les autres.
–Ce que l’on m’a dit de vous représente peu de choses, et uniquement ce que les femmes de ma maison ont cru bon de confier pour espérer que vous m’intéresseriez. J’apprécie néanmoins votre connaissance de la poésie lyrique. C’est ma favorite. Je lui trouve plus de personnalité, d’intimité que la poésie classique européenne, ou même que les épopées.
Elle arque un sourcil, une lueur de surprise appréciative traversant son regard alors que leurs pas les rapprochent. Si elle trouvait parfaitement naturel qu’il soit au centre des convoitises ce soir, au cœur de ce grand spectacle orchestré en son honneur - et pour le vendre - elle n’aurait pas deviné une telle préférence en poésie. C’est le genre de penchant que Zuhra conçoit de Léopold - des mains duquel tombaient les poèmes et les romans courtois pour qu’elle puisse les lire - mais son parrain est un homme doux et romantique, si éloigné de l’image de ce prince dont le visage paraît de marbre taillé. Peut-être qu’elle se trompe à son sujet ? Ou peut-être, et ce serait même plus heureux, qu’il est un peu comme elle : un esprit pragmatique qui admire les exaltations de l’âme - car elle même n’aime rien de moins que les envolées des poètes romantiques malgré son caractère.
– Je partage cet avis, quoiqu’en termes de lyrisme - et de bien d’autres choses - mon cœur penche toujours pour certains poètes du siècle dernier.
Fais-toi fleur pour éclore. Les mots lui reviennent, glissant avec la douceur d’une mélodie perdue. C’est étrange, agréable et inattendu, de se retrouver à penser à ces vers ce soir, à ce dialogue entre Muse et Poète qu’elle avait cru rangé au fond de sa mémoire... Mais la pensée s’éloigne, tandis qu’elle observe son cavalier, surprise par son habileté en plus de sa technique. Il a perdu la raideur des premiers tours, trouvant une souplesse qui suit la musique, et - très grande qualité - il sait comment la mettre en valeur par ses mouvements. Il n’est plus du tout de marbre, et c’est fascinant, et c’est également un plaisir si simple que celui de bien danser avec un partenaire de qualité… La chorégraphie invoque bien sur ses pierres les éclipses promises, et elle a tout le loisir de l’observer lui, d’apprécier la façon dont il a cédé aux accords ses gestes, et comment cela anime l’or de sa si haute figure. Pour quelques temps et quelques soupirs, il n’y a plus que cela et elle en est parfaitement satisfaite. Quand les notes tarissent, elle se trouve troublée de regretter que le morceau n’ait pas été plus long.
Tandis qu’il se penche pour lui offrir un baise-main, elle laisse son regard prolonger cette touche. Leurs prunelles se rencontrent, et elle lève un sourcil, imperceptiblement amusée. Derrière cet amusement, c’est une connivence qui commence à poindre, marquée par une fierté intérieure qui la préserve de l’effusion. Sous les applaudissements, elle parle d’abord à voix basse et pour lui seulement :
– Je suis rarement surprise de si plaisante manière.
Elle incline la tête et laisse sa main s’échapper de la sienne avec grâce, reculant d’un demi-pas.
– Jusque-là vos talents méritaient tous d’être découverts, et j’espère que cette première démonstration ne sera pas la dernière. - Une lueur subtile se glisse dans ses yeux noirs. - Mais je n’ose vous imposer ma curiosité plus avant pour l’instant... La fête est si grande, après tout.
La retenue et la modestie devraient sans doute dicter à Madame de Fronsac de se retirer sur ces mots, de lui offrir l’occasion d’être un hôte pour d’autres avant de revenir éventuellement vers elle en s’effaçant la première. Pourtant elle reste immobile et souriante face à lui, sans que son regard ne perde cet éclat. Zuhra est parfaitement consciente des règles, mais elle n’est certainement pas modeste.
- Carte de visite (par Chibi):
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(#) Re: You who is the Sun
missive rédigée par Alessandro de Medici leLa surprise qu’elle a un instant affiché fut répondue, dans l’intimité de leur danse, d’une ébauche de sourire sincère, expression égarée entre deux pas à la technique irréprochable, là où l’émotion répond davantage de l’âge réel d’Alessandro. Un présent, offert avec ce qu’il peut concevoir de sincérité. Tous deux échangent au rythme de la musique et de leurs pas rythmés, de mots puis de gestes, de regards, et pour une fois, une si rare fois, Alessandro parvient à surmonter la froideur de son âme et à la tendre vers sa cavalière.
Autour d’eux rugit le tonnerre des applaudissements, tandis que lui savoure les derniers instants de cet échange, Galathea expirant les dernières brises du souffle d’Aphrodite. Ses traits retrouvent leur neutralité, mais quelque chose de leur connivence reste jalousement niché dans ses prunelles. Dextre et Sénestre s’éloignent, tandis qu’ils se redressent, reculent légèrement et qu’il prend à nouveau conscience de leur solitude sur la piste de danse, des regards, innombrables, de cette foule toujours plus dense.
“
Et alors qu’elle évoque cette marée humaine crassement amassée aux abords de la piste, telle quelque grouillante marée d’ambitions et de désirs immondes, alors qu’elle évoque ce qui doit être, lui s’en amuse. Car après tout, n’a-t-il pas d'ores et déjà évoqué sa vision de la chose ?
“
L’expression qu’il offre, si elle reste gardée, s’avère également personnelle, une grâce accordée pour ce que Madame de Fronsac a pu lui montrer. Une femme que nombres des femmes de sa famille eurent relégué à la dernière place du classement de cette soirée, et qui, pourtant, gagne son intérêt.
“
A nouveau, il lui offre sa main, scellant là ses intentions confessées que de poursuivre leur échange, l’invite à un point de la piste, tout en offrant d’un signe à la marée humaine le droit d’envahir le vaste espace à présent transformé par leur présence. Et tandis qu’ils se meuvent à l’intention d’Alessandro, celui-ci se prend à un soupçon d’attente, cette vaste fumisterie à laquelle il se prête fort peu. Mais le soleil, sous ses atours de minuit, irradie à son côté, paré des milles étoiles qui évoquent sans nul doute les nombreux rêves qu’elle évoquât aux poètes modernes dans leur hâte d’imiter leurs augustes prédécesseurs.
“
Et ainsi éclaire-t-il par éclats passagers le chemin qui monte et sinue, au-dessus des flots de danseurs revenus gracier les salles des Colonna de leur gaîté. La scène évoque le ciel et la terre, et la course des astres, et sur les notes charmeuses et chaleureuses qui contrastent si éminemment avec le déchaînement extérieur, figure quelque scène baroque de la grande cosmogonie antique. Alessandro en indique l’emplacement de départ, proche de leur position, et au cours d’un bref instant, ajoute sobrement.
“
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10 janv. 1928 avec @Alessandro de Medici | TW : classisme
La danse a laissé une empreinte inattendue sur les traits du prince : une chaleur discrète, presque intime, qui persiste malgré les notes évanouies et les applaudissements. Cette lueur échappe peut-être aux regards avides de la foule, mais pas à Zuhra. Il y a là un écho, une complicité ténue mais réelle. Elle devrait sans doute le laisser maintenant et pour un certain temps : la bienséance, comme le bon sens, voudrait qu’elle le rende à la fête et à son cortège de jolis oiseaux qui piaillent pour un peu de son attention. Mais une part d’elle, aussi sincère que fière, refuse de céder si vite. Cet échange a la saveur rare des choses qui méritent qu’on les prolonge. Alors elle reste là, immobile et sereine, comme si cette simple posture pouvait conjurer la fin annoncée du moment. Mais lui le peut :
–Puisque je ne n’entrevois personne me réclamer, je vous prie d’accepter mon outrecuidance car je souhaite fort, moi, assouvir ma curiosité à l’égard de notre accord, et de vos autres talents.
Outrecuidance ? Un terme très dramatique pour évoquer cette simple invitation, et qui allume une étincelle d’amusement sur le visage de celle qui répond avec une légèreté calculée :
– Fortis fortuna adiuvat.
Ainsi s’évanouit toute idée d’une séparation immédiate, et sont offerts les espoirs de nouvelles discussions et découvertes. Vague réticence effleure sa conscience et se demande si c’est bien raisonnable, lui rappelle qu’il s’appelle Medici et ce que peut être son héritage. La pensée s’efface sitôt qu’il évoque la littérature, remplacée par une satisfaction rare dans ce type de circonstances.
–Vous avez évoqué votre amour des poètes du dix-neuvième siècle. Chassez mes doutes, vous n’êtes pas à l’autel de Lord Byron, n’est-ce pas ? Je crains de n’être corps et âme voué à la cause de Mary Shelley face à lui… Rien ne peut être pire qu’un mauvais conversationniste, si ce n’est peut-être un mauvais danseur.
Un homme qui peut lui citer Sappho et vanter les mérites de celle à qui l’on doit le Prométhée moderne ? Voilà qui a de l’attrait, si ce n’est même du charme. Zuhra incline la tête avec grâce en posant sa main dans celle qu’il lui tend.
– Vous êtes assurément un homme de goût, Prince. Point d’autel à Byron, je vous le promets.
Quoiqu’il ne lui ai pas tant déplu, mais la nature des monstres a trouvé plus d’intérêt à ses yeux que celle des désirs. Et elle est prête à confesser à demi-mot l’autre terrible vérité, celle qui lui vaudra toujours une appréciation plus modeste des œuvres des britanniques - son anglais assez désastreux :
– Mais mes inclinations vont plus souvent à ceux dont je peux pleinement savourer les mots dans leur langue d’origine. Il y a une force particulière à entendre les sons qui ont porté les émotions d’un auteur.
Elle suit son cavalier qui l’entraîne plus loin sur la piste, indifférente à la nuée qui s’amasse à leur place.
–Je dois confesser, Madame, que les mots choisis pour évoquer votre maestria furent bien pauvres, je peux tout à fait en juger maintenant que vous m’avez fait le plaisir de cette première danse.
L'orgueil fait écho aux diamants sur la robe de nuit et brûle au plus profond des iris noirs. Elle le sait, mais si ces mots confirment une évidence pour elle ils n’en sont pas moins agréables - surtout venant d’un danseur s'étant révélé aussi compétent.
–Mais dites-moi, avez-vous déjà dansé sur des plateformes suspendues ? Le passage est enchanté, bien entendu, sauf et défait de toute vision peu flatteuse que ceux qui occupent la piste en contre-bas eussent pu expérimenter.
Elle suit le geste qu'il fait du regard, contemplant le passage qui s’élève au-dessus des flots mouvants de la piste et des marées humaines, décors aériens aux évocations mythiques au milieu desquels il lui propose de danser. Sa dignité contraint son enthousiasme à une expression noble, mais elle lui offre un autre sourire éclatant pour son invitation.
– Jamais avant ce soir, mais je vous suis avec le plus grand plaisir pour cette découverte.
Et alors qu’ils s’avancent, elle songe que sa robe est enchantée pour la seconde danse, que le spectacle sera sans doute des plus plaisant dans son évocation, mais qu’il sera le seul à vraiment le voir… Cela devrait l’agacer, sans doute, car il était question en venant de marquer les esprits, mais contre toute logique elle trouve cette exclusivité plaisante. Son ton s’infléchit, se mélange de douceur sincère et de curiosité badine :
– Vous êtes vous-même un danseur remarquable, et pourtant personne ne m’avait parlé de ce talent. Serait-ce que vous préférez que l’on admire d’autres de vos dons ?
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(#) Re: You who is the Sun
missive rédigée par Alessandro de Medici leEt le voilà de nouveau, à l’aube rosée de l’intérêt, qui opine délicatement du chef à la citation. Ab Urbe Condita Libri, Tite-Live, par Robert Seymour Conway et Carolus Flamstead, 1920. Le dénouement enseigna que la fortune assiste les audacieux. Si le biais n’en existe pas moins, la conclusion ne s’applique pas moins à leur situation. Aucune autre femme ne vient le réclamer, par courtoisie, ou par hésitation, et qu’importe l’origine, seule compte la conclusion. Celle qui les contemple tous deux s’éloignant du cœur de la piste pour gagner les premières marches du superbe enchantement dissimulé à-même l’air de la salle et à l’écho de l’historien grec que Seymour Conway immortalisa se tait le trait qu’Alessandro s’évoque brièvement. Jusqu’à ce que les lions apprennent à écrire, tous les récits glorifierons le chasseur.
“
Si les lettres de Byron n’ont autant de démérites que sa personnalité, Alessandro n’est de ceux qui séparent l’art de l’artiste, convaincu que l’artisan scelle toujours un fragment de lui-même dans ses œuvres. Qu’elle ne jure point à la maîtrise du bon lord ne peut ainsi que trouver grâce à ses yeux, et c’est d’ailleurs d’une œillade pleine d’intérêt qu’il la drape, lorsqu’elle entend poursuivre, livrant ses propres appétences et arrachant à Alessandro un léger mouvement d’assentiment, puis, l’espace d’un instant, une lueur calculatrice avant qu’il ne glisse avec une tranquillité non feinte, soupesant sa propre capacité à s’exprimer dans une langue dont il n’a usé depuis des années. Il n’est pas aussi doué dans les langues de l’orient qu’il peut l’être en français.
“
L’orgueil taira pour l’heure ses lacunes personnelles, tandis qu’ils adviennent enfin auprès de leur nouvelle scène. L’éclat de l’expression que lui offre Madame de Fronsac a plus de valeur à ses yeux que toute notion de faux-pas linguistique. Son regard embrasse l’espace autours d’eux pendant quelques secondes, alors même qu’il se fend d’une ébauche d’expression permissive appuyée d’un mouvement du chef.
“
Une explication sans doute biaisée face à l’entière vérité, mais il n’est pas question d’admettre si vite une femme dans la confidence des Médici, tout honnis qu’ils soient. Les femmes et les affaires ne font pas bon ménage en ce moment. Et Alessandro l’observe, tandis qu’ils montent lentement sur la première plateforme suspendue, menant galamment la marche pour guider sa partenaire de danse. Il l’observe, et s’il peine à ressentir, l’absence d’indifférence elle est retentissante. Il veut poursuivre leur discussion, apprendre davantage de ses goûts en matière de poésie, découvrir ce que son inspiration fera de cette fête et ce qu’elle révèlera de Madame de Fronsac, aussi radiante que le soleil qu’elle dissimule sous les plis étincelants de sa mise.
Ils prennent de nouveau la position, dans le silence passager entre deux morceaux, et Alessandro découvre que son port parfait rend la lecture de ses mouvements aisés. Il sait où elle ira, dans cet échange, comme il ne peut le savoir d’aucun conversationniste. Et en l’instant, quelque regret eut pu fleurir de s’être ainsi privé pendant si longtemps. L’idée même, cependant, est futile et sa concentration est entièrement dédiée à la danse qu’ils entameront d’ici quelques instants, tandis que les musiciens s’accordent.
“
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FC + disclaimer : Sofia Boutella par ghanimathos
Rythme de jeu : Lièvre
Warning : fausse-couche, WWI, deuil, mariage forcé, attentats, dépression, violences, classisme, sexisme (subi par le personnage)
Trigger : description de nuque brisée
Disponibilité RP : dispo
Couleur Dialogue : #cc6633
Messages : 290
Bézants : 2377
Multicomptes : Octave Defresne
Âge perso : 35 ans
Nature du sang : Sang-mêlé
Etat Civil : Veuve de Guilhem d’Alefsen depuis 1917, activement à la recherche d'un époux
Occupation : Chargée du renseignement au Bureau de préservation du secret
Succès
Ouh la la
Multicompte 1
Multicompte 2
Anniversaire de LoF 2024
Pass vacances 2024
Pensine
Buzz-y bee
(#) Re: You who is the Sun
missive rédigée par Zuhra de Fronsac le
You who is the Sun
Bright star, would I were stedfast as thou art—
Not in lone splendour hung aloft the night
And watching, with eternal lids apart
10 janv. 1928 avec @Alessandro de Medici | TW : classisme
Les notes qui jouent les émotions et les pensées du Prince sur son visage sont redevenues discrètes, presque imperceptibles même pour les yeux noirs habitués à déchiffrer les masques soigneusement sculptés des mondanités. Son sourire à elle s’élargit, lumineux mais contenu, quand c’est à peine une onde qui effleure les lèvres de son cavalier. Aucune frustration pourtant ne naît de ce constat, au contraire elle se trouve même à apprécier le défi d’une attention qui doit être plus aiguisée pour écouter cette mélodie muette.
–Je soupçonne qu’il s’agisse davantage de mon absence de la scène mondaine avant cette année. Je me suis consacré avant tout à mes études, j’ai été récemment diplômé de l’académie de médicomagie de Paris.
Ce n’est donc simplement avoir joué de malchance que de ne pas encore l’avoir croisé - et est-ce pour cela que Giacomo ne l’a pas mentionné ? Cette question-là - et d’autres - reste tue, hochement de tête qui salue le diplôme ou accepte simplement l’explication. Ils sont arrivés au début du périple suspendu promis, se mettent en place l’un face à l’autre dans l’attente tranquille des notes d’une musique jouée à leur attention. Il y a dans le regard de celui qui lui fait face quelque chose de flatteur. Il ne se contente pas de regarder, il voit, et sa posture semble la prévenir qu’il a déjà prévu ses pas.
–Il me serait néanmoins agréable de vous faire découvrir ma serre si l’inspiration vous le souffle et que vous me promettez que cela n’aura nulle influence sur votre jugement final.
Une main s’est échappée un instant pour un geste souple sur un pli de la robe, assurant l’enchantement, avant de revenir se poser sur celle qui guidera la prochaine envolée. Zuhra penche la tête, ravie par la proposition mais songeuse quant à la promesse qui lui est demandée.
– Nulle influence ? Mais Prince, la seule proposition enrichit déjà mon appréciation de cette soirée… Elle dit quelque chose de la qualité de mon hôte, tout comme ma réponse pourrait témoigner du plaisir que je trouve en sa compagnie.
Elle cherche les yeux clairs bien au-dessus d’elle, qui ont peut-être déjà commencé à gravir le chemin de leur danse pour être si hauts. Il ne faudrait pas que sa franchise ne le décourage de l’y emmener, car l’idée l’inspire effectivement.
– Je vous promets toutefois de garder mes autres jugements à l’abri de toute réflexion qui pourrait me venir lors d’une telle visite.
Promesse scellée par un nouveau sourire alors que montent jusqu’à eux les premiers souffles de la mélodie. Sur la robe une pierre dégringole, la toute dernière étoile filante pour ce ciel nocturne, et l’inspiration qu’elle prend comme pour lui dire adieu lui apporte encore ce parfum apaisant.
– Mais pour l’heure, profitons de cette danse. Je n’ai pas encore arrêté ma pensée sur la question que nous nous posons, mais je sais ceci : les fêtes les plus mémorables sont celles qui nous font danser jusqu’à l’aube. Il me plairait de convoquer cette image avec vous.
Les notes jouent maintenant, et elle se laisse guider. Chaque mouvement se fond dans le suivant, chaque geste une répond à un pas précédent comme à une évidence, et le monde s’efface d’autant plus facilement qu’ils s’éloignent des flots de danseurs un peu plus à chaque tour en s’élevant un peu. Quelques murmures montent jusqu’à eux auxquels Zuhra ne prête même pas la moindre attention. Non pas qu’elle ignore le spectacle qu’ils offrent mais en cet instant, elle goûte davantage un plaisir aussi simple que rare. Sa robe paraît comme frissonner à chaque nouvel accord, à chaque nouvelle mesure. Lentement, presque imperceptiblement, la nuit noire profonde qui baignait les étoffes s’éclaircit. Les pierres qui figuraient les étoiles sont à présent les dernières constellations dans un ciel qui s’éteint pour laisser place à l’aube, ou des gouttelettes irisées, semblables à de la rosée, qui s’accrochent sur les ourlets attrapant la lumière et la dispersant en éclats subtils. Les teintes sombres s’adoucissent puis commencent à se parer d’un dégradé d’oranges, de roses et de lavandes que peut peindre un soleil levant. Elle ne bénit même plus les couturiers français, seulement le danseur dont les gestes savants ajoutent à la magie de ce matin soudain incarné un peu plus de superbe. Autour d’eux, le passage suspendu offre une vue imprenable sur l’ensemble de la salle et, au-delà, sur les horizons enchantés qui semblent sans limite. Mais - ce qui ne sera pas sans conséquence sur sa réponse au dilemme posé - elle profite très peu de ce paysage, les yeux rivés vers un autre azur, l’esprit tout entier à une conversation qui se poursuit sans mot.
- Carte de visite (par Chibi):
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