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Pour nous tout ce qui compte c'est de voir des yeux qui brillent | Giacomo & Zuhra

Zuhra de FronsacLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
Zuhra de Fronsac
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(#) Pour nous tout ce qui compte c'est de voir des yeux qui brillent | Giacomo & Zuhra

missive rédigée par Zuhra de Fronsac le
  • Pour nous tout ce qui compte c'est de voir des yeux qui brillent
    @Giacomo de Medici  & Zuhra de Fronsac | 4 Novembre 1927 | TW : deuil, attentat
    La soirée est fraîche, et la silhouette menue cachée sous un manteau aussi riche qu’épais avance à petit pas dans la rue plutôt calme. L’hôtel particulier devant lequel elle fait bientôt claquer ses talons résonne de rires et de musique : la soirée a déjà commencé. Elle a l’excuse d’un travail prenant, et elle sait qu’arriver en retard permet d’attirer les regards. C’est ce qu'elle veut : l’attention. Parce qu’avec, dans ce genre de cercle mondain au moins, vient l’influence. Elle veut que le nom de Zuhra de Fronsac soit sur assez de lèvres pour que cette question d’héritage ne puisse plus faire débat. Si cela suffisait… Mais ce sera un début, oui déjà un début. Et puis, elle ne refuserait jamais ni une danse ni un verre, et encore moins l’occasion des deux.

    L’invitation parle d’un gala de bienfaisance organisé par une certaine lady Catchlove - ce qui veut en réalité dire que c’est une occasion sociale pour les gens assez riches pour donner aux autres et qui aiment que ça se sache, Zuhra la première. L'autre chose que cela signifie c’est que la dame est anglaise et que la moitié des petits fours seront au mieux passables. Tant pis. Les notes de l’orchestre résonnent dans le hall où elle rentre, on entend surtout les cuivres et les percussions… C’est assez agréable. Le manteau abandonné à une domestique découvre une robe satinée bleue accrochée à l’épaule par une broche fine représentant le blason familial. Un regard rapide dans l’une des grandes glaces qui bordent l’escalier confirme que la coiffure est toujours impeccable, que le maquillage n’a pas souffert de l’humidité et que son châle en dentelle tombe précisément comme il doit le faire dans son cou. La robe est droite, dissimule les formes comme la mode le veut, mais ce petit détail vaporeux adoucit un peu la raideur des plis. La brune sourit avec satisfaction à son image.

    L’escalier donne sur une très grande pièce ouverte, laquelle offre deux sorties vers des petits salons pour des discussions plus confidentielles. Trois musiciens s’affairent à divertir les convives, quelques serveurs passent entre les groupes pour proposer des verres et des petits fours et on a enchanté le plafond pour que semblent flotter une mer de nuages - joli mais un peu tape à l'œil. Très anglais. On ne danse pas, ou pas encore, et à cette constatation la de Fronsac se fend d'une petite moue contrariée.

    L’hôtesse domine la pièce d’une bonne tête, une femme remarquablement grande et dont le rire porte. Elle semble parfaitement ravie d’apercevoir cette invitée et la salue d’un tonitruant “Mademoiselle de Fronsac!” qui fait tourner quelques têtes par la simple force de sa voix. Son accent est à couper au couteau, mais sa joie semble sincère et ses expressions la rendent contagieuse. On échange les politesses d’usage avec de trop grands sourires, et comment va votre père et non il ne viendra malheureusement pas… Une chance pour Ishaq de Fronsac que son aînée soit friande de ce genre d'événements quand lui préfèrera toujours une soirée d’étude dans sa tour d’astronomie. Lady Catchlove se lance dans une explication passionnée de la raison de cette soirée et de cette association qu’elle parraine - Zuhra écoute avec politesse et attention. Définitivement charmante cette dame.

    - Mais je ne vous retiens pas plus, profitez donc de la soirée.

    Permission et invitation à aller se mêler au reste de la foule accompagnés de grands gestes expansifs. Et bien puisqu’on ne danse pas, il est l’heure de se rendre au bar. Celui qui le tient parle sans doute encore moins bien français que sa patronne, mais il acquiesce “Cherry Blossom” à la demande de la gasconne. Pendant qu’il le prépare, elle laisse courir son regard sur les invités, cherchant les visages connus et importants. Et puis, alors que sa tête revient, à quelques mètres à peine, une figure étrangement familière. Mais oui, mais oui, c’est bien lui… Verre en main les talons claquent jusqu’au jeune homme.

    - Signore de Medici ?

    L’accent est impeccable - Zuhra ne connaît que quelques rudiments d’italien mais elle sait au moins prononcer correctement les mots qu’elle connaît. Depuis combien de temps ne l’a-t-elle pas vu, dix ans ? Quasiment une autre époque, même son propre nom était différent. Où était-il ? Plus d’un an qu’elle est revenue dans les soirées mondaines parisiennes, mais c’est la première fois qu’elle le croise, lui qui semblait ne rater aucun évènement.

    - Giacomo! C’est un vrai plaisir de …vous revoir.

    Le vouvoiement est approximatif - elle se souvient le tutoyer à l’époque, mais ils étaient encore deux très jeunes gens. Trop de courtoisie vaut mieux que pas assez. Le sourire est pourtant sincère : ce sont des souvenirs agréables que sa présence évoque.

    - J’ai manqué de ne pas vous reconnaître, les années qui séparent notre dernière rencontre vous vont bien.

    Loom of Fate | 2023



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    I sit in solitude and scrawl these wretched words, and wait for thee. I was a girl until your call. I've nothing left, I gave you all. - per ardua ad astra


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    (#) Re: Pour nous tout ce qui compte c'est de voir des yeux qui brillent | Giacomo & Zuhra

    missive rédigée par Giacomo de Medici le

  • Tout ce qui compte c'est de voir des yeux qui brillent
    TW : attentat
    4 novembre 1927 ft @Zuhra de Fronsac
    sip the gossip, drink 'til you choke
    sip the gossip, burns down your throat

    Les musiciens égrainent des notes pour l'instant posées, simple bruit de fond dans l'empressement ambiant. Les franges des robes bruissent, les talons claquent sur le sol, les rires se font bruyants - souvent trop bruyants pour être sincères. Reflets de cette débauche de sons, les lumières étincellent, depuis les lustres ornementés jusque sur les bijoux de ces dames, chaque mouvement créant un nouvel éclat de couleur dans la palette de leur soirée. Pris dans la tourmente de toutes ces informations, les sens de Giacomo sont saturés ; le regard accroche par ici l'auréole d'une tiare délicatement ciselée, tandis que l'oreille capte par là les bribes d'une intéressante conversation. Les mots se mélangent, d'autant que nombre d'invités s'expriment dans l'anglais de leur hôtesse - une langue qu'il n'a jamais maîtrisée, se contentant des trois dialectes dans lesquels il a été élevé. Lui-même répond poliment aux salutations qu'on lui adresse, glisse une plaisanterie, chaloupe d'une discussion à une autre, l'attention perpétuellement inconstante. Mais loin de se noyer, il savoure ces excès, retrouve avec plaisir l'exaltation des soirées mondaines. C'est qu'il ne manquerait pas une occasion de briller, et s'est d'ailleurs assuré qu'il se ferait remarquer. Au contraire de la sobriété affichée par la majorité de la gente masculine, l'italien a agrémenté les classiques nuances grises de sa tenue de quelques touches de couleur. Il a ainsi troqué son habituelle boucle d'oreille en rubis pour une perle d'opale bleu rappelant la couleur de ses yeux, et dont la teinte revient dans les motifs floraux de son veston. Un œil particulièrement attentif pourra noter que les pétales brodées s'ouvrent et se fanent à un rythme lent, imposé par le sort enchâssé aux lapis-lazuli représentant leurs pistils.

    Il ne s'agit pas seulement de coquetterie, toutefois. Si avant son départ en Corse, sa réputation dans ces cercles n'était plus à faire, dix ans se sont écoulés. Et il réalise désormais combien les relations nouées à Beauxbatons avaient su lui ouvrir des portes. Des portes que même l'argent a du mal à entrebâiller. Son sang, après tout, n'est ni bleu, ni pur. Mais ce genre de détails pouvait s'oublier, si l'on connaissait les bonnes personnes ... Sauf que ces relations sont bien lointaines, désormais. Giacomo pourrait être amer que la distance ait ainsi découragés ceux qu'il pensait ses alliés, s'il ne connaissait si bien sa famille. On avait promis de le faire disparaître, aussi s'y était-on appliqué. Sa propre mère, après tout, reste une Savelli - diligente dans l'art de dissiper les questions jugées indiscrètes en un habile tour de manches, telle le prestidigitateur avec ses cartes. Il lui faut donc se reconstruire une image, briller plus que jamais ; et comme cet exercice a pu lui manquer ! Le Medici serpente dans l'immense salle de réception, adressant révérences et compliments, doigts fermés sur un verre où se balance un cocktail dont il a déjà oublié le nom. Tout comme il a abandonné dans un coin de sa mémoire l'association recueillant les fruits de cette soirée - il a cru ne jamais échapper à l'enthousiasme de l'imposante marraine et organisatrice. C'est son propre nom, prononcé avec un parfait accent italien, qui interrompt ses pas et le fait se retourner assez sèchement sur l'origine de cette voix.

    Il est assez lucide sur sa famille pour ne pas éprouver un semblant de méfiance quand il soupçonne croiser un compatriote, soirée mondaine ou non. C'est qu'il est bien placé pour savoir que robes et bijoux peuvent cacher de meurtrières intentions aussi bien qu'un holster. Mais le discret pli entre ses sourcils disparaît aussitôt le visage identifié. Des traits croisés à de nombreuses reprises dans les soirées de ce genre, mais aussi dans les couloirs du Ministère. De beaux yeux noirs, qui souvent s'étaient fermés sur ses incursions en un Bureau qui n'était pas le sien. « Zuhra ! Le plaisir est partagé. » Le ton comme le sourire sont sincères. Il lève à l'adresse de la jeune femme son verre bien peu entamé, comme un hommage à leurs retrouvailles, avant d'en siroter une gorgée. Et préfère garder leurs salutations peu tactiles - la dame est après tout mariée. Il est des rumeurs qu'il ne tient pas à voir courir sur son compte tout de suite, celles dont il laisse l’apanage à Lorenzo. Le petit rire accompagnant la remarque suivante est moins authentique. Giacomo peine à trouver le compliment quand les années qu'il a perdues sont pointées du doigt. « Subtile manière de me faire remarquer mes rides » prétend-il plaisanter. « Pour ma part, je n'aurais pu manquer de te remarquer. Tu es resplendissante » ajoute-t-il, charmeur malgré tout - chassez le naturel et il revient au galop. Son regard s'envole sur la foule, cherche le visage qui, à l'époque, se faisait toujours synonyme de celui qu'il retrouve juste. Un visage plus âgé, mais tout aussi sympathique, au demeurant. Sans succès. Surprenant. « Monsieur d'Alefsen ne t'accompagne pas ? » demande-t-il, avec un effort pour que la curiosité ne transpire pas trop de sa voix.
    Loom of Fate | 2023




    there's a hunger in you
    there's a void in you ☽ the corruption begins with the mouth, the tongue, the wanting. the first poem in the world is i want to eat.