[Clotho | Sullivan Barnett] I will push it to the limits • Sullivan
(#) [Clotho | Sullivan Barnett] I will push it to the limits • Sullivan
missive rédigée par Sullivan Barnett leNom
Né Popelin, héritage de son père français. Sa mère aurait largement préféré qu'il porte le nom de Barnett. Après tout, elle avait déjà consenti à un grand sacrifice en venant s'installer en France, il n'était pas nécessaire d'en rajouter. D'autant plus que le nom familial Barnett est là pour montrer à tous la bravoure d'une telle famille, et les racines plus nobles qui l'entourent. Leurs ancêtres possédaient même une marque d'alcool fort, qui n'a pas survécu, faute de moyens des descendants pour entretenir la marque. Malheureusement, les rêves de Sybil moururent avec son mariage, et elle fut obligée de laisser ses enfants porter le nom de Popelin. Néanmoins, officieusement, Sullivan préfère se faire appeler Barnett.Prénom
Il porte deux prénoms : Sullivan, prénom que portaient certains de ses ancêtres anglais. Il signifie dans ses raines lexicales "oeil sombre", Également Art, pour le diminutif d'Arthur. Sa mère ne voulait pas donner un nom avec autant de sens à son enfant, alors elle en a choisi la contraction. Il préfère par ailleurs qu'on l'appelle Art et n'hésite pas à le proclamer comme son prénom principal, pour défier l'autorité maternelle.Naissance
Sullivan est né dans le sud de l'Angleterre, dans un petit hôpital à Salisbury le 2 février 1901. Il n'y restera que quelques jours, avant que sa mère ne soit rapatriée en Bretagne, au domicile marital. L'enfant sera donc déclaré à la fois anglais et français sur les papiers officiels, tel que Madame Barnett l'eut demandé.Parents
Maman était un sang-pur et papa un sang-mêlé. Leur histoire d'amour ne fut pas une évidence pour tout le monde. Sybil Bennett avait été envoyée par ses parents en France pour devenir femme de chambre chez les Popelin. La famille anglaise était ruinée, et n'avait pas d'autre choix pour poursuivre la lignée que de trouver un compromis. Les Popelin étant bourgeois, ils consentirent à un accord pour marier un de leurs enfants à Sybil, qui leur avait fait bonne impression.Elle choisit Florent, qui était celui qui la traitait le mieux dans cette famille. Cependant, elle détesta toute sa vie la France. Ils eurent un premier enfant, une fille, Janet, suite à leur mariage. Elle s'enfuit à de nombreuses reprises pour regagner l'Angleterre, où elle donna naissance à Sullivan avant d'être rapatriée en Bretagne. C'est Florent qui la sauva à maintes reprises, lui évitant la prison ou la mort. Il leur fallut des années pour apprendre à s'aimer et à s'apprivoiser, mais ils eurent deux autres enfants, deux filles : Marigold et Prudence.
Nature du sang
Sang mêlé, notamment par la branche familiale paternelle qui était déjà de sang-mêlé, mais aussi parce qu'il a épousé une sang-pur, ruiant aux yeux de certains cette belle lignée.Situation matrimoniale
Marié depuis août 1926 par devoir afin d'honorer les rêves de sa mère et de contenter une famille française un peu prude. La femme qu'il a choisi n'est autre qu'une amie de l'académie qui n'a d'yeux que pour les femmes, tandis qu'il porte son intérêt sur tous les genres. Bien que la vie commune soit parfois compliquée, leur arrangement leur convient tant qu'ils se considèrent libres l'un et l'autre d'aller voir ailleurs. Compliqué, cependant, quand on a une réputation et une image à tenir.Occupation
Agent de sécurité pour la société de sécurité navale Aegis depuis la septembre 1927. Avant d'occuper ce poste, il a été dans la police magique de la fin de ses études jusqu'en juillet 1927. Il a suivi une formation spécialisée dans le naval durant ce laps de temps.Scolarité
Sullivan a eu la chance d'étudier à Beauxbatôns. Il faisait partie de la faction du Zénith, mais l'image a mis du temps à se créer, comme si elle hésitait à l'envoyer ailleurs ou à ne pas l'intégrer du tout à l'école. Il a poursuivi ses études dans un cursus de justice magique dans l'espoir de devenir Auror, comme sa sœur. Cependant, cette voie ne lui convenait pas. Il a plutôt choisi de passer les examens pour devenir intégrer la police puis se spécialiser dans le domaine naval.Composition baguette
Il possède une élégante et fine baguette de taille moyenne, 28 cm. Elle est composée de bois d'aubépine avec un cœur de corail.Patronus
Le patronus de Sullivan est une Martre des Pins. Elle convient parfaitement au caractère extraverti et enjoué de Sully. Mignonne, elle peut pourtant être dangereuse et défensive, à l'image du jeune homme.Epouvantard
A cause de son métier, Sullivan s'applique à ne pas montrer ses faiblesses et ses peurs à tout le monde, bien que sa sensibilité mette ses nerfs à rude épreuves tous les jours. Son épouvantard prend la forme d'un gouffre sans fin, sombre et terrifiant. Il a peur des abysses, et ce, bien que son emploi l'oblige parfois à y être confronté. Il préfère ne pas penser au fait qu'il pourrait se retrouver à l'eau si quelque chose tournait mal en haute mer.Amortentia
Sullivan affectionne tout particulièrement les odeurs des algues, ou de tout ce qui lui rappelle le côté iodé de l'océan. Parmi elles, il y a aussi l'odeur du cuir et du vin. Allez savoir pourquoi, le cuir doit lui rappeler le confort de ses chaussures et le vin celle des dîners en famille ou entre amis, où le vin coule à flots, aussi bien sur la table que dans les veines.Clotho
Pour sa famille, Sullivan a toujours été un jeune homme versatile, tantôt leur faisant bonne impression, tantôt mauvaise. Il a été élevé de façon à suivre les ordres pour ne pas poser de problèmes, mais comme sa mère. Son sens de la justice est donc suffisamment développé. Il possède un côté excentrique et rebelle, toujours à courir partout, se démarquant malgré lui de ses compères à cause de sa façon de se comporter en société. Il est quelqu'un d'extraverti, qui ne peut grandir qu'en étant auprès des autres. On le trouvera jamais seul, ou, si c'est le cas, c'est probablement parce qu'il essayait de calmer une crise de larmes ou de colère à cause de sa grande sensibilité. Il est une éponge à sentiments, absorbant par son empathie les états d'esprits de ses proches. A cause de ça, il a toujours détesté vivre seul. Malheureusement, il est facilement manipulable et cela le rend imprévisible.
Que pensez vous des moldus, et du fait que vous soyez obligés de vous cacher d'eux au quotidien ? Il y a du bon, mais aussi du mauvais de se cacher d'eux. Ils ne seraient que jaloux de nos talents s'ils apprenaient que nous maniions la magie, et souhaiteraient s'emparer de nos capacités et de nos dons. En même temps, ils pourraient nous apporter de l'humilité, et nous pourrions améliorer leur quotidien. Que l'on naisse sorcier ou moldu, nous sommes tous bels et bien vivants et nous partageons les terres. Si tout le monde parvenait à trouver un équilibre, nous pourrions vivre en harmonie. Malheureusement, les êtres humains en sont incapables, ce qui oblige le secret à ne jamais être dévoilé aux moldus.
Quelle est votre opinion sur la famille royale magique de France ? En tant que Républicain, je dois dire que la famille royale a beau être là, son pouvoir n'est plus. Quand on la regarde, on pense à de l'or qui a passé trop de temps dans les coffres du pays, à tel point que sa couleur n'a plus rien d'attirant. Elle fait certes partie de l'Histoire, mais il est important de passer à autre chose et aller de l'avant si nous voulons que les mœurs de notre société évolue, afin de devenir meilleur pour tous. Il est important de souligner l'importance qu'elle a eu dans la vie de nos ancêtres, et qu'il faut honorer leur mémoire en se rappelant de tout ce qu'ils ont pu faire de bien pour la nation.
L'Aube Sorcière prend de l'ampleur, et Tarek Shafiq fait très souvent la une des journaux. Que pensez vous de cet homme ? Il est intéressant de voir qu'un homme si charismatique ait réussi à prendre autant de place dans le cœur des français. Son ascension montre bien que c'est un homme cultivé, et qu'il mérite qu'on lui prête attention. Malgré tout, il est effrayant de voir que ses idées soient nées après les terribles attentats auxquels nous avons fait face. Je pense qu'il faut prendre ce qu'il dit avec des pincettes, et soupeser ses arguments pour faire le bon choix. En attendant, je ne suis pas pour l'abolition de la République, et ne peux pas me permettre de tolérer chacune de ses idées.
(#) Re: [Clotho | Sullivan Barnett] I will push it to the limits • Sullivan
missive rédigée par Sullivan Barnett leJe n'ai jamais écrit avant cela. Sur moi, j'entends.
Je ne saurais dire ce qui m'a motivé. La détresse ? La peur ? La paix ? L'amour ?
J'avais besoin de quelque chose de plus dans mon quotidien. De quelque chose de doux, de sensuel. Quelque chose qu'elle ne pouvait pas m'offrir. Je suis foutu jusqu'à la moelle. Quand je ferme les yeux, je revois sa bouche entrouverte, j'imagine le souffle qui s'en échappe et vient caresser mon oreille, qui vient faire s'envoler les quelques mèches de mes cheveux. Je ressens ses doigts sur ma joue, et ça me rend fou. Quand il les a posées avec délicatesse sur ma nuque en me murmurant quelques mots que je n'ai pas entendu parce que j'étais trop concentré pour admirer la magie de l'instant. J'ai vrillé. J'ai pris ses lèvres comme si j'avais été sevré de chocolat pendant des mois. Je me suis emparé de celles-ci comme si sa langue était la seule chose qui pouvait me délivrer de tous mes pêchés. Il n'était pas qu'un garçon un ce moment-là. Nous n'étions plus deux adolescents, mais deux âmes qui n'avaient pas besoin de se questionner sur le fait qu'on pourrait finir guillotiner
I was in love for the first time. Et je voulais être amoureux pour le reste de ma vie.
Dehors, pendant ce temps, il y avait les bombes magiques, mais je ne le savais pas. Il n'y avait qu'une chose qui m'obsédait : lui. Qu'est-ce qu'on en avait à foutre, sérieusement ? La guerre avait commencé alors qu'on comprenait à peine à quoi servaient nos
Cher journal, laisse moi revenir au début de l'histoire. Mon histoire.
D'abord, il y a ma famille. En arrière-plan de cette photo : mes parents. Devant, de gauche à droite : Marigold, Janet, moi, Prudence. 1915.
Sybil Barnett - mère, anglaise ; à la maison, elle ne parle qu'anglais depuis toujours. Elle nous vante les mérites du pays dans lequel elle a vécu toute son enfance, nous donne des cours d'Histoire de l'Angleterre. Elle nous sert des haricots au petit déjeuner et a installé un portrait de la royauté anglais dans le salon. Excessive dans sa façon d'être. Joyeuse, heureuse, et ce, malgré que ce pays lui donne envie de vomir. Elle aime danser le salon, et j'aime danser avec elle. On crie beaucoup, on crie de la joie à l'état pur.
Florent Popelin - père, français ; le plus calme, celui qui s'assoit devant la cheminée avec un verre de vin en lisant le journal. Je m'assois parfois avec lui et je regarde danser les flammes. Je l'observe, il a l'air serein sous ses lunettes. Quand je me lève pour rejoindre le brouhaha environnant, il sourit toujours mais ne bouge pas. Il s'allume parfois une cigarette, quand les dépenses familiales lui ont permis d'en acheter. Quand il faut revenir au sérieux, il se lève et va dans la cuisine. On le sait tous, et dès que ça arrive, on s'arrête, et on l'aide. Enfin, je suis mauvais cuisinier, alors je les regarde faire. Il ne sait toujours pas parler un mot d'anglais même après des années de vie commune avec ma mère.
Janet Barnett - grande sœur, Auror ; mariée à un type que je n'affectionne pas des masses. Parce que je sais qu'elle aurait été mieux avec quelqu'un d'autre, mais ça, je ne pourrais jamais lui dire en face. J'aime son sourire, la douceur qui émane de ses traits quand elle est heureuse. Je déteste son côté rigide d'Auror, mais je n'ai pas mon mot à dire, vu mon boulot. J'aime lui rendre visite et goûter les tartes qu'elle peut cuisiner. On se comprend, d'une certaine manière.
Sullivan Barnett - moi, tout ce qui me concerne est rédigé dans ce carnet
Marigold Barnett - petite sœur, étudiante ; la plus française de mes petites sœurs. La culture anglaise de ma famille l'agace. Elle veut s'éloigner, elle a le côté tête brûlée de maman. Capable de fuguer au milieu de la nuit après m'avoir réveillé pour me demander mon avis. C'est elle qui a su en premier que j'aimais un garçon. Elle était une enfant insupportable, toujours à me poser cinquante questions. Alors j'ai crié, j'ai crié qu'elle me gonflait et que oui, on peut aimer les garçons autant qu'on aime les filles, et que maintenant elle peut me foutre la paix parce que de toute façon demain je retourne à Beauxbâtons, et que je ne verrais plus sa sale tête pendant des jours. Elle a pleuré. J'ai pleuré aussi, et je m'en suis voulu. Je me suis excusé, mais je crois qu'elle m'en voudra toujours un peu d'avoir été brute et que je m'en voudrais toujours d'avoir été con.
Prudence Barnett - petite sœur, étudiante ; je suis parti trop vite de la maison. Elle était toute petite, et on a grandi dans des univers en décalé. Je revenais à la maison le weekend et les vacances d'été, et elle changeait tout le temps, elle grandissait plus vite que mes autres sœurs. Elle a eu la chance, d'être trop jeune pour comprendre la guerre. Moi, j'étais déjà un adolescent, pendant que papa était à la guerre, avant qu'il ne revienne avec une jambe en moins. Pour elle, ce n'était pas un drame, juste la vie. Je crois que c'est ce qui fait qu'elle a toujours un air si grave accroché au visage. Mais elle sait sourire à la vie, grâce à maman, alors je crois que ça va. Enfin, comment le pourrais-je ? Je ne lui pose pas la question. Je devrais. On devrait se voir plus souvent.
J'avais treize ans quand la guerre a commencé. Je ne savais pas ce qu'il se passait, mais je pleurais parce que maman pleurait. Avec le recul, elle avait l'air un peu hystérique. Chaque bruit la faisait sursauter. Papa était absent, et elle faisait de son mieux pour qu'on soit bien éduqués, moi et mes sœurs. Je devenais tout à coup pour quelques années le seul homme de la famille, et je n'aimais pas ça. J'aidais maman pour des tâches compliquées, je devais être sérieux dans mes études.
J'ai détesté mon adolescence. Au moins, quand j'étais à l'école, je n'y pensais plus.
Après ça, le quotidien a changé. Maman était tout le temps à fleur de peau, et danser au milieu du salon devenait de plus en plus rare. On devait se tenir à carreaux, aider à toutes les tâches de la maison. J'avais l'impression qu'elle n'aimait plus papa, tant elle détournait le regard quand il lui parlait. Elle mentait, aussi, beaucoup. Quand elle ment, elle tapote le pied sous la table et se gratte nerveusement la cuisse. Papa ne dit plus rien. Il est là, il nous regarde, mais il semble ailleurs. Il fixe le vide sous sa cuisse où il devait y avoir une jambe. On ne sait pas ce qu'il a vécu, mais il aurait préféré être mort que d'être dans cet état.
Et voilà, mes larmes ont encore ruiné l'encre sur les pages. Je devrais arrêter de penser à la guerre pour aujourd'hui. Un jour, peut-être, j'en serais guéri.
Je me suis regardé dans le miroir aujourd'hui. Pour la première fois, j'analysais mon corps. Nu comme un ver, j'avais froid, je devais enfiler mes vêtements. Mon uniforme pour ma première journée de travail. Mon menton rasé à blanc, mes cheveux blonds plaqués en arrière avec tant de gel que je crains de les perdre quand je me laverais. D'habitude, ils sont en vrac, et j'aime mieux ça. Mais pas le choix. J'ai les dents de papa. Le front de maman. Je suis fin, et pas très grand pour un homme. Durant mes études, on m'a souvent vanné : t'es trop petit pour être flic, pour faire la loi. J'ai réussi à prouver qu'il ne faut pas nécessairement être grand pour se battre et avoir ce qu'on veut dans la vie. Bon, en l'occurrence, je ne suis sûr de rien.
A quoi sert ce putain de grain de beauté ? L'endroit est mal choisi, sérieux.
Oh, cette cicatrice, je l'aime bien. Je m'étais coupé avec le rasoir que papa m'avait acheté. Juste dans la nuque, comme un rappel que la vie ne tient qu'à un fil.
A la limite, j'aime bien la couleur de mes yeux.
J'ai l'air sacrément anglais. Et pourtant, j'ai vécu toute ma vie en France, je n'ai jamais mis les pieds au-delà de la mer. Je suis une fraude.
Ce n'était pas le plus beau jour de ma vie. J'étais excité, parce qu'il y aurait toute la famille, même des cousins anglais venus célébrer la descendance de leur branche, mais nous ne nous connaissions pas. C'était la plus grosse erreur de notre vie, mais nous savions que nous ne pourrions pas faire autrement. Je ne pouvais pas la laisser tomber, pas après toutes ces années. Son sourire, sa gentillesse, l'abus mental que sa famille avait sur elle. Elle vivrait dans le secret perpétuel de son homosexualité, et serait rossée pour ça. Je ne peux laisser personne lui faire subir ça. Ni à elle, ni à mes autres ami.es, ni à mes sœurs, ni à personne en ce monde. Parfois, la vie craint. Alors on pleure, on se roule en boule, puis, quand on se relève, on l'accepte.
« Oui. » « Oui. » Le mot le plus hypocrite que l'humain n'ait jamais inventé.
C'est après que ça s'est envenimé. Je suis flic. Elle le sait, on a fait nos études ensemble et elle savait déjà que c'était ce que j'avais envie de faire. Il faut dire que ça le lui plaisait déjà pas, parce qu'elle avait déjà ce plan en tête. Elle tremblait à l'idée de m'en parler, à l'idée de me demander de la sauver. De la sauver de quoi ? Je n'ai jamais su, mais j'ai toujours supposé que c'était pour la sauver d'elle-même.
Je l'ai embrassée pour sceller cet accord stupide, et j'ai détesté ça.
On a jamais ▄▄▄▄▄▄. Je n'ai jamais pu, en vérité. Elle voulait qu'on scelle cet accord par un enfant. Je peux pas. Encore aujourd'hui, je peux pas. Elle n'est pas mienne, c'est mon amie, et je sais que ce n'est pas ce qu'elle veut réellement. Dès qu'elle s'est foutu à poil, j'ai vomi. Je suis reparti littéralement la queue entre les jambes. C'est honteux putain.
J'ai voulu fuir comme ma mère l'avait fait, aller en Angleterre avant de me rendre compte que je la condamnerais à une vie de merde. Comment peut-on vivre dans une maison familiale, seule, abandonnée par son mari ? Alors je suis resté. Je me suis fais violence, et je lui ai dis, droit dans les yeux, que je ne saurais jamais l'aimer.
Depuis ce jour, c'est plus facile quand nous ne sommes pas dans la même pièce, quand je suis loin de la Normandie. Je retourne parfois en Bretagne rendre visite à papa et maman. Je m'enfuis dès que j'en ai l'occasion, et je me trouve des gens à aimer, pour une nuit, quelques semaines, et je retourne à mon quotidien où elle a fait de même. On essaie de réparer les choses, sans être capables de faire durer cette paix. Chacun sa pièce, chacun sa vie. Deux époux qui ne sont qu'étrangers l'un pour l'autre.
Au moins, les choses étaient claires. D'amis, nous sommes devenus ennemis.
Je ne me suis jamais senti aussi
L'air marin me ride la peau, assèche mes cheveux, mais qu'est-ce qu'il fait du bien à mon âme. Je suis plus serein. Je ne sais pas si c'est ça, ce nouveau métier, ou le fait que je vieillis. Pourtant, ce sentiment est là et je ne peux pas l'ignorer. Parfois, je claque le reste de mon salaire pour m'offrir le plaisir de fumer un cigare, et je m'assois au bord de l'eau, les pieds dans ce vide qui m'effraie tant. Et je fais le point, je réfléchis à ma vie.
Souvent, c'est là que ça se gâte. Je peux trembler de me rappeler que ce soir, quand j'aurais passé la porte de la maison pour rentrer, elle sera là. Je l'entendrais peut-être rire, crier, en proie à cette terrible passion. Je me ferais silencieux, je resterais dans l'ombre, savourerais mon potage et m'installerais devant la cheminée. Ou peut-être que je remettrais mon manteau sur les épaules et que je sortirais dans l'air froid de la nuit. Je songerais à tout ce que j'ai raté pour en arriver là. J'irais au bar, je boirais un verre ou deux, et je repartirais en bonne compagnie. Ou je rentrerais seul, et saoul, ou je dormirais dans la rue après avoir pleuré dans ma manche. On ne sait jamais de quoi un soir peut être fait.
La seule certitude que j'ai, c'est qu'entre deux sanglots, je répéterais à qui veut l'entendre : je la hais. Je la hais de m'avoir embrigadé dans une vie aussi minable que celle-ci.
(#) Re: [Clotho | Sullivan Barnett] I will push it to the limits • Sullivan
missive rédigée par Sullivan Barnett le- Code:
<b>Louis Hofmann</b> <em>|</em> @"Sullivan Barnett"
Pour le bottin des années de naissance :
- Code:
<b>02.02.1901</b> @"Pseudo personnage" - Ecole fréquentée
Pour le bottin des romances :
- Code:
@"Sullivan Barnett" - marié avec Chanel Barnett / en relation libre
Pour le bottin des emplois :
- Code:
<b>Agent de sécurité</b> @"Sullivan Barnett"
(#) Re: [Clotho | Sullivan Barnett] I will push it to the limits • Sullivan
missive rédigée par Alekseï Dzerjinski leBienvenue parmi nous avec monsieur ! j'ai très hate de voir la suite de ta fichette (ton pseudo me dit grave quelque chose :o)
(#) Re: [Clotho | Sullivan Barnett] I will push it to the limits • Sullivan
missive rédigée par Piotr Medvedev leBonne chance pour la rédaction de ta fichette et bienvenue sur le forum !!!!!
(#) Re: [Clotho | Sullivan Barnett] I will push it to the limits • Sullivan
missive rédigée par Constantin Chaumet leANAPHORE
(#) Re: [Clotho | Sullivan Barnett] I will push it to the limits • Sullivan
missive rédigée par Camille Delacour leBienvenue sur Loom of Fate Aurions-nous une nouvelle famille importée ?! Et que cette fiche est encore trop vide, damn !
Pour le blabla du staff, tu as 10 jours pour finir ta fiche (soit jusqu'au 29/11), avec la possibilité de nous demander une rallonge si jamais l'IRL est méchant avec toi Notre section invité t'est ouverte au cas où tu aurais des questions sur le lore, ainsi que notre discord si tu souhaites davantage découvrir la commu et développer les liens de ton personnage.
D'ailleurs si ça peut t'aider sur la réflexion de ton FC ; sache que Dominic Harrison ne possède pas vraiment de ressources adaptées pour la période de jeu dans laquelle LoF évolue (à savoir 1920-1930). Si jamais tu as des difficultés à trouver quelqu'un d'autre, n'hésite surtout pas à nous rejoindre sur le Discord où notre communauté se fera un plaisir de te suggérer une pléthore de choix !
Maeve Le Noir (3)
Alessandro de Medici (4)
Luka Romanov (5)
Maeve Le Noir (3)
Alessandro de Medici (4)
Luka Romanov (5)
Maeve Le Noir (3)
Alessandro de Medici (4)
Luka Romanov (5)
(#) Re: [Clotho | Sullivan Barnett] I will push it to the limits • Sullivan
missive rédigée par Auguste Lestrange le(#) Re: [Clotho | Sullivan Barnett] I will push it to the limits • Sullivan
missive rédigée par Denise Loisel leHâte de lire les excentricités de ce français so english.
(#) Re: [Clotho | Sullivan Barnett] I will push it to the limits • Sullivan
missive rédigée par Arsène d'Apcher leLouis, quel bon choix pour ce personnage omg
Trop contente que tu ais choisi Aegis ça va être super cool, ça fait trop plaisir de pouvoir explorer ça en jeu
Bon courage pour la rédaction de ta fiche, n'hésite pas si tu as besoin de quoi que ce soit
Qui cause ma déraison, ma déroute, ma déveine
Doucement j'y plongerai sans qu'une main me retienne
Lentement je m'y noierai sans qu'un remord ne me vienne ❞
(#) Re: [Clotho | Sullivan Barnett] I will push it to the limits • Sullivan
missive rédigée par Sullivan Barnett leJ'espère que mon petit Sully te plaira ! (c'est pas impossible pour le pseudo, je suis un peu partout, je suis passée sur plein de forums, je suis sur un forum de grapshisme / entraide / codage connu, et j'ai déjà posté des milliers d'avatars en ligne )
@Piotr Medvedev Prometteur oh la la la pression ! Je vais faire de mon mieux pour qu'il le soit en tout cas, merci tout plein
@Constantin Chaumet Merci de me rassurer sur le prénom, j'ai eu tellement de doutes Merci fois mille pour ton petit mot, hâte de te recroiser
@Camille Delacour Exactement, semi importée mais très english sur les bords va-t-on dire Merci beaucoup pour ton petit mot, ton aide, tout ça tout ça ! Je n'hésiterais pas à demander si j'ai besoin oui Et pour Dom, la question est réglée du coup, je kiffe énormément Louis (auquel je n'avais pas pensé en premier lieu), du coup, on est tout bon eheh
@Auguste Lestrange Monsieur Cuir Merci beaucoup d'être passé par là, ça me fait très plaisir de voir ta bouille J'espère ne pas décevoir
@Denise Loisel Encore merci choupinette, j'espère que les aventures de mon cher frenglish man te raviront, au plaisir de te croiser pour celles-ci évidemment
@Arsène d'Apcher Merci officiellement
Anya d'Apcher
Anya d'Apcher
Anya d'Apcher
(#) Re: [Clotho | Sullivan Barnett] I will push it to the limits • Sullivan
missive rédigée par Neith Shafiq leBienvenue parmi nous
(#) Re: [Clotho | Sullivan Barnett] I will push it to the limits • Sullivan
missive rédigée par Zuhra de Fronsac le- Carte de visite (par Chibi):
(#) Re: [Clotho | Sullivan Barnett] I will push it to the limits • Sullivan
missive rédigée par Sullivan Barnett le@Zuhra de Fronsac Oh ça me va droit au cœur Merci beaucoup beaucoup à toi