No more humdrum
Auguste LestrangeCLOTHO | THIS IS OUR WORLD NOW !
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Nature du sang : Sang-Pur.
Etat Civil : Fiancé à Rozenn de Valoys
Occupation : Armateur, avec une flotte de navires prêts à servir.
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Succès
(#) No more humdrum
missive rédigée par Auguste Lestrange leLes fins d’années ne sont traditionnellement pas les périodes qu’Auguste chérit le plus. Enfant, il n’a jamais apprécié célébrer son anniversaire, tandis qu’une fois adulte, la période est devenue par bien des aspects, synonyme de tragédie et de regrets. Mais pas cette fois. Cette fois, il est bien décidé à vaincre l’apathie qu’apporte le blanc manteau de l’hiver et à redorer l’image de la saison, par tous les moyens à sa disposition. Se laisser fatidiquement dévorer par la morosité chaque fois que sonne le premier Décembre est proprement stupide et dix-neuf-cent vingt-sept est déjà bien assez criblée d’insatisfaction ainsi.
C’est donc ainsi, la détermination chevillée au corps et le coeur décidé, qu’il apparût dans un nuage de cendre au beau milieu du domaine D’Apcher. Celui-ci est relié depuis maintenant quelques mois par réseau de cheminette au siège de la famille Lestrange, en Lautrec, et Auguste a pu bénéficier en plus d’une occasion de ce moyen de locomotion fort commode, quoique quelque peu salissant. Immobile dans l’âtre le temps de laisser la cendre et la poussière retomber, une main plaquant un mouchoir brodé sur sa bouche et son nez pour éviter d’inhaler les débris, l’héritier du vicomte de Lautrec ne peut s’empêcher de sourire largement.
C’est que, l’adrénaline faisant, il nourrit une idée tout à fait spécifique, et qu’il a grande hâte de pouvoir observer l’expression d’Arsène lorsqu’il lui en parlera. Car s’il apprécie tout particulièrement les vastes espaces verts du Gévaudan, l’essence sauvage et antique de ses forêts, la tranquillité profonde de ses campagnes, il vient avant tout ici pour voir le Baron lui-même. Son ami et, depuis l’été, son amant. Aussi, dès que la nuée retomba, il franchit la barrière protectrice de l’âtre, épousseta son manteau de feutre et retira son chapeau pour en ôter une esquille de charbon, puis observa les alentours à la recherche d’un serviteur.
Une fois celui-ci trouvé, Auguste demanda immédiatement à se faire annoncer auprès du Baron D’Apcher, et s’installa dans le salon aux dimensions plus modestes mais directement attenant au bureau de maître, ne doutant guère qu’à cette heure-ci et avec la neige qui tombe drue au dehors, Arsène soit davantage occupé par des questions de gestion que de terrain. Débarrassé de ses effets extérieurs, il put ainsi apprécier combien les vieilles pierres du domaine peuvent conserver la chaleur diffusée par les grands feux des salons et des salles privées. En dépit de la neige, la fraîcheur n’est guère plus qu’un souffle agréable, ici.
Un avantage indéniable des vieilles demeures comme celle-ci, en plus de leur patrimoine irréprochable. Conscient de sa chance, il s’installa dans un large fauteuil, et s’intéressa à ses alentours immédiats, non sans devoir parfois ravaler le large sourire qui ne cesse de monter à ses lèvres dès que ses pensées bruissent à nouveau contre l’objet de sa visite. Usuellement, il eut sans aucun doute passé quelques jours ici, comme il le fait depuis Août, profitant et de la présence d’Arsène, et du domaine, loin de l’oppressante vie Parisienne et du travail constant du Hâvre ou d’Anvers, où il se rend de plus en plus souvent en prospection. Non, cette fois est un peu différente.
Bien sûr, un coup d’oeil sur la poudreuse qui tombe avec constance et transforme le monde extérieur en un paysage étrange aux contours doux et estompés n’est pas sans lui faire apprécier l’idée de revenir plus tard mais ce sera bel et bien ainsi. Plus tard. Fort heureusement, le serviteur qu’il a envoyé l’annoncer décide de revenir sur ces entrefaits, et le conduit auprès de son maître. Et comme toujours, Auguste oublie rapidement le cadre dans lequel on l’accueil, si ce n’est pour l’assurance qu’ils sont seuls en l’instant, dès que son regard croise la mire sombre du Baron du Gévaudan. Irrépressiblement, la vision lui arrache un nouveau sourire.
“
Après tout, Arsène est d’un statut supérieur au sien, à l’heure présente, et il existe des formules à respecter. Dès que les portes se referment, cependant, Auguste se redresse, avale la distance entre eux pour l’enlacer sans une seule hésitation, trop heureux de le revoir. Il faut cependant avouer que les circonstances de leur dernière entrevue ne furent pas des plus joueuses. L’étreinte dure une poignée d’instants seulement, avant qu’il ne lui adresse un regard connivent mais aussi intéressé, toujours soucieux du bien-être de son amant. La gestion d’un domaine entier n’est pas une tâche banale, après tout, et très loin de l’image brillante que peut en avoir le peuple français.
“