Elric d'Adhémar | Aîné de La Garde

Si ce n’est pas l’amour tel que le décrivent les livres qui a conduit Elric et Zinaïda à l’autel, ils ont néanmoins développé une affection l’un pour l’autre, de celle que partagent deux êtres si intimement liés. Ce ne fut pas toujours aisé, mais qu’est-ce qui est réellement aisé, en ce monde ? Petit à petit, ils ne furent plus des étrangers. Aujourd’hui, Elric se plaît à penser qu’ils sont complices, partenaires, amis même. Ce sont des paroles sacrées, qu’ils ont prononcés et chacun d’eux à travailler à les réaliser. Depuis la fausse couche de Zinaïda, cependant, il y a encore autre chose, entre eux, Elric ayant pris conscience qu’en dépit de leurs progrès, son épouse est toujours profondément tourmentée. Il aspire à la rendre heureuse et lui offrir un soutien pour qu’elle se réalise.

Cousine de la première branche, Gaëlle est, aux yeux d’Elric, une femme accomplie et une personne précieuse dont il apprécie la compagnie. Si leur relation ne fut que lointaine durant les jeunes années de Gaëlle, des rencontres aux nombreux évènements familiaux, elle prit en revanche un tout autre tournant lors de la grande guerre. Si apprendre son enrôlement dans les corps infirmiers fut une source d’immense fierté pour Elric, la découvrir à Verdun fut l’un des moments les plus glaçants de son existence. Il chercha de toutes ses forces à ne jamais la perdre dans cette tempête de violence sans pitié, et s’il n’affirmera jamais que ce fut une chance qu’elle se trouva là par erreur, il admet volontiers que sa présence l’aida à tenir bon pendant les dix mois de lutte constante. Et en fin de compte, elle fut celle qui resta à son chevet lorsqu’il fut blessé. Leur lutte commune, dans cette abîme humaine, restera à jamais gravée dans sa chair et son esprit, un lien indélébile, inébranlable. Et il resta fidèle, fut là pour elle, à la fin de la guerre lorsque Gaëlle fut mise à pied, la sortie d’affaire et la soutint autant qu’il le pouvait. Ils se comprennent comme personne, et désormais, travaillent ensemble.

Cousine au travers de la tante d’Elric, Agathe, mère de Zuhra. La demoiselle de Gascogne est une figure connue depuis longtemps, quoi qu’Elric fut distant lors de son enfance, de par les nombreuses attentes placées sur lui. Ils commencèrent réellement à entretenir d’autres formes de relations lorsque la jeune femme intégra à son tour l’Ordre du Temple et qu’il se rendit disponible pour la soutenir et l’épauler. Et puis il y eut la guerre, le danger permanent et les fragments de collaborations. Une collaboration qu’il entretient désormais, partant ponctuellement sur le terrain avec Zuhra pour éviter de rouiller. C’est elle qui lui a inspiré l’idée de faire renaître de ses cendres la branche martiale de leur organisation. Elric l’apprécie et la respecte énormément.

Jeune sœur de Zuhra et fille d’Agathe, la tante d’Elric, elle fut, comme Zuhra, une figure récurrente des réunions de familles puis de l’Ordre du Temple. Leur relation est un peu plus formelle que celle qu’il entretient avec Zuhra, mais tout comme pour elle, Elric apprécie énormément Soraya et lui voue beaucoup de compassion quant à la tragédie entourant sa famille, mais aussi les tensions avec les De Fronsac.

Binôme depuis qu’il a 15 ans, formé par les mêmes magister, partenaire de missions, Alekseï est rapidement devenu une évidence dans l’existence codifiée d’Elric. Un frère, lié à lui par un pouvoir plus sacré et plus véridique que même les liens de sang. Un homme à qui il peut confier sa vie et ses secrets car ils ne se trahiront jamais. Voilà ce qu’est Alekseï pour Elric. Une part de lui dont il ne peut s’amputer, même s’ils ont vécu à un contient de distance pendant des années. Aujourd’hui, il est en France et même si ses motivations sont sinistres, Elric ne peut s’empêcher d’éprouver de la joie à retrouver ce qui lui a manqué pendant si longtemps.