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[Sujet commun] Le retour du fils prodige

Lorenzo de MediciATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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(#) Re: [Sujet commun] Le retour du fils prodige

missive rédigée par Lorenzo de Medici le

  •  
    le retour du fils prodige
    Topic commun

     
    84423b7f19438accf5e168009b6d77038d7a4f12.gifThème | La jeune vierge est une fleur sans épine, du moins le croyait Lorenzo. Jusqu'à les mots, jusqu'à l'invitation non feinte à la danse. Il est surpris l'italien. Par ce qu'elle propose, devant son futur époux. Et s'il la regarde s'évader, il ne peut s'empêcher d'offrir à son confrère un regard interloqué. Attention à la femme que tu vas épouser mon cher. Les cornes ne vont bien qu'à Agnès et si je ne te ferai pas l'outrage de la sauter, j'ai l'impression qu'elle meurt d'envie de salir ses draps avant son mariage. Il a le sourire moqueur Lorenzo mais l'envie s'est évanouie à la proposition. Il cherche l'oie blanche ce soir. Pas la séductrice. Il a assez donné durant les soirées mondaines aux bras de précieuses. Serait-il en train de se calmer ? Un regard à Neith le rassure : certainement pas. Il embrasse d'un soupir le coiffe de la belle. Demain. Demain ils ne seront plus que tout deux.

    Il reprends sa discussion avec l'homme de main. Les travaux, sur les ports, sont son principal sujet d'interrogation actuellement. Car si Lorenzo aime la fête, le poids de la famille repose désormais sur ses épaules et il s'acquitte de la tache avec volonté. Le port, le secret. Tenir éloigner ces abrutis de Lestrange du projet. Un accès à la mer offrirait plus de pouvoir encore à la famille. L'Italie a beau être cotière, sa façade ne s'offre le nouveau monde. Il manque aux Medici une alliance avec l'Egypte, que Lorenzo compte bien négocier avec les Safiq. Il prendra rendez-vous avec le père où ils en parleront après une soirée de l'Aube. Les ambitions politiques se mêlent et s'entremêlent. Dire qu'elles sont les seules à offrir alliance mensongère entre Medici et Lestrange.

    les yeux se tournent pendant qu'il parle. Lorenzo surveille. Marie. Alessandro. Son fils collé à sa mère, lui faisant presque soupirer de depis. C'est vers Maeve que sa fille se dirige. Vers Maeve, Neith et.... Giacomo. Lorenzo ne l'accepte qu'à moitié. Quoi qu'envisage sa fille, il n'apprécie pas de la voir minauder, encore moins devant un cousin.

    Tu m'excuseras. offre-t-il avant de s'éclipser.

    C'est quelque seconde après la jeune fille qu'il arrive, alors que Marie colle déjà deux bises sonores sur les joues de sa marraine. Qu'elle allure Maeve ! Tu aurais du me prévenir, je t'aurais imité. C'est à ma mère que tu fais honneur ? questionne-t-elle en montrant les cornes, iris malicieux. Lui grince des dents. Que Marie se moque, très bien. Devant public, jamais. Marie... souffle-t-il, si rapidement présent, rappel à l'ordre qui n'en est plus vraiment un. Front uni que grogne ses iris. Que sa fille se fiche avec impertinence de ces mots. Je vois que décidemment, la famille se réunit plus vite que je ne l'aurai cru. lance-t-il, sourire immense si différent de l'air qu'il offrait à Marie une seconde plus tôt. C'est qu'il se veut de bonne humeur le de Medici. Et qu'il a un rôle à jouer ici.

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    (#) Re: [Sujet commun] Le retour du fils prodige

    missive rédigée par Auguste Lestrange le
  • 16 Octobre 1927 • Hôtel De Medici • Paris

    TW • Cambriolage

    S’éloigner lui permet de souffler et de reprendre pleinement contenance. Auguste, sous son apparence d’emprunt, s’avance vers les personnalités qu’il souhaite approcher, découvrir. L’exercice lui demande tant de l’attention que de la patience, car il s’agit d’approcher sans éveiller le moindre soupçon. Si certains sont là en ingénus, il doute cependant qu’il s’agisse de la majorité. Ce lieu est acquis aux Médici et le moindre faux-pas peut s’avérer d’une extrême dangerosité. Et pourtant, plus la soirée s’écoule et plus le jeu devient plus aisé, le rôle plus acquis.

    Mais s’il peut à présent mettre des noms sur les personnalités qui gravitent dans l’attraction de Lorenzo de Medici, ce n'est pas ainsi qu’il apprendra quoi que ce soit. Et il semble que sa tentative d’attirer l’animal en un tête à tête se soit soldée par un échec. Peut-être n’est-ce pas plus mal. Qu’en aurait-il réellement fait ? Il n’est femme que d’apparence et l’idée même de toucher un homme tel que lui lui répugne. Mais il faut bien dire que récemment, seul Arsène a grâce à ses yeux. Pas un mal donc, plutôt une opportunité. Entre Bellemain et le soudain attroupement aux alentours du Corse, c’est le moment où jamais.

    Alors comment s’y prendre ? Et bien si les femmes sont ici vu comme de délicates créatures dont il faut prendre soin, il tient l’excuse parfaite. Plût aux Moires qu’il fasse alors son plus beau jeu d’acteur pour feindre la liesse, la boisson, et quand son cavalier lui revient, perdre l’inconscience, directement dans les bras du matador le plus proche. Intérieurement, le petit tour lui cause des sueurs froides à l’idée de se fracasser le crâne sur le sol de marbre si l’homme n’a pas le réflexe de le rattraper. C’est pourtant le cas, de justesse et gauchement, une mesquine vengeance pour ses taquineries plus tôt.

    Et finalement, sans doute sa peur soudaine n’est-elle que pour le servir, l’adrénaline faisant tambouriner son cœur et drainer la couleur de ses joues. Yeux fermés, il remercie son compagnon de le maintenir dans ses bras plutôt que face à la foule. Il lui est ainsi beaucoup plus aisé de dissimuler un léger sourire lorsqu’il entend sa déconvenue dans chaque mot prononcé à l’égard du garde le plus proche pour demander que sa jeune fiancée est de constitution fragile voyez-vous, et c’est l’une de ses premières soirées, la douce enfant a certainement abusée pour essayer de n’éconduir personne. Elle aurait certainement besoin de se reposer..

    Oh oui. Un lieu paisible et aéré pour se reposer, de préférence loin des festivités et de toute forme de supervision. Parfait. Il n’est qu’une femme et censément la future épouse d’un dignitaire au service de Lorenzo de Médici, fille d’un autre. Pour une fois, être déconsidéré lui convient et il se laisse transporter aussi docilement qu’il le peut. Peu à peu, les bruits de la liesse s’éloignent et disparaissent tandis que le garde mène son compagnon - lui dans ses bras - jusqu’à un petit salon du premier étage où il est délicatement déposé sur une méridienne confortable.

    Ouvrant légèrement les yeux, le souffle volontairement altéré, il minaude - Merlin qu’il se sent ridicule tout de même - et demande un verre d’eau. On le lui apporte. Décidément, son compagnon est un bien meilleur acteur qu’il ne l’eut jamais pensé. Meilleur encore que lui. Si les rôles avaient été inversés, il parit ne pas s’en sortir aussi bien sans être prévenu à l’avance. Après quelques échanges, cependant, son compagnon se relève, remercie le garde et quitte la pièce en sa compagnie. Immédiatement, Auguste se redresse, observe les alentours et tend l’oreille.

    Les pas s’éloignent, s’étiolent. Il est bientôt seul. Seul et libre d’explorer, à condition d’être attentif et de faire extrêmement attention à ce qu’il fait. Expirant profondément, Auguste rassemble ses pensées, puis cherche à tâtons l’une des poches sans fond dissimulée dans les amples plis de sa robe. Lorsqu’il la trouve enfin, celle-ci se met à remuer. Hésitant un instant, il ne l’ouvre pas moins pour y plonger la main jusqu’au coude, bataillant un moment avant d’en sortir Jean-Eustache le niffleur, que Arsène lui a prêté. La créature se tortille encore quelques instants avant de se figer en prenant conscience de son environnement.

    Oui certes, je sais, c’est clinquant.

    Il soupire en relevant le niffleur soudainement catatonique à hauteur de son visage.

    Si tu m’aides à trouver ce que je veux, je te laisse emporter les bijoux de famille. D’accord ?

    Est-ce que la créature va même comprendre ce qu’il est entrain de lui dire ? Aucune idée. Mais de toute façon, une fois lâchée, ça n’aura sans doute pas beaucoup d’importance. Se relevant de la méridienne, il observe les environs tout en caressant Jean-Eustache qui se remet lentement du choc de l’opulence des lieux. C’est d’ailleurs lui qui, une fois ses moyens retrouvés, qui lui pointe la bonne direction, en manquant lui échapper des mains comme la savonnette proverbiale. Auguste le rattrape au dernier instant, non sans jurer entre ses dents avec la franchise d’un charretier.

    Bon sang mais attends un peu ! Arsène va m’en vouloir si je te perds ici…

    Le serrant d’un bras, comme un vulgaire sac de ramassage, Auguste s’approche de la porte, non sans manquer de marcher sur sa robe à au moins trois reprises. La porte est promptement ouverte, et le voilà dans ce qui semble être, par la taille, le faste et l'ameublement, le bureau de maître. Inspirant profondément, Auguste observe les alentours, ferme la porte menant au couloir d’un sort, puis celle derrière lui après un instant d’hésitation. Jean-Eustache est ensuite précautionneusement déposé à terre, et cette fois, la créature ne manque pas l’occasion de se mettre à l'œuvre.

    Aller, à mon tour.”

    Il approche du bureau, non sans prudence. On ne sait jamais, avec les Medici.

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    (#) Re: [Sujet commun] Le retour du fils prodige

    missive rédigée par Maeve Le Noir le
  • 16 Octobre 1927 • Hotel de Medici • Paris

    TW • Aucun

    Ah Giacomo, le sulfureux Giacomo, tout de corse, de bijoux et de violence à peine contenue. Maeve lui sourit comme on sourit à un chat dont les dagues acérées peuvent trancher autant qu’être tranchées, lui sourit comme un animal rosse sourit à un autre depuis les velours de leurs masques autant physique que de paraître. Sa main gantée vient lui flatter le biceps - bon garçon - avant que ses lèvres ne s’ourlent, l’intime devient éclat et elle se meut d’un rire clair et bon enfant.

    Que de compliments mon cher !

    Eclat fauve dans son regard, tandis qu’elle prend l’attroupement à témoin.

    Mon cousin me trouve d’habitude si débraillée qu’il en perd ses moyens quand je décide de me pomponner pour la bonne société !

    On rit de ses bons mots, et on oublie le reste. Voilà Giacomo durablement sorti d’affaire et libre de leur accorder toute l’attention qu’elles méritent. Il est question d’alcool et de musique et Maeve éclate d’un rire sincère, ne s’attendant pas à le voir reprendre de si bon cœur. Frimousse à la joie cruelle, son regard pétille. L’assemblée est conquise, Apollon en but à leur hilarité. C’est sans aucun doute gratuit envers Guilhem mais il s’en remettra. Sa peau de D’Apcher est plus épaisse que ça.

    En effet ! Voilà qui est bien triste pour nos papilles !

    Elle-même reprend une coupe, pour en siroter le contenu, aussi pétillante que son humeur de l’instant. Décidément, on dira que cette soirée ne manque pas d’intérêt ! Elle s’écarte, dégustant tout en couvent Neith d’un regard protecteur. Sa douce rose des sables aux tranchants vifs n’a certainement pas besoin de son aide pour transformer Giacomo en sashimis si son cousin comment l’erreure de la sous-estimée, mais en attendant, elle est ravie de la présenter à tous ici.
    Un plaisir attendu bien trop longtemps, coupé court par son fichu mariage avec les Lestranges.

    N’est-ce pas ?

    Le cuivre aux reflets carmins de ses lèvres s’ourle et danse.

    Deux déesses pour la maisonnée des Medici ce soir, nous sommes bien trop généreuses, n’est-ce pas Neith ?

    Elle glisse un regard connivent à son amie d’enfance, réellement transportée de l’avoir pour elle en cette soirée. Clin d'œil pour Neith, que Maeve laisse profiter, elle-même observant la foule, les alentours et cherchant les principaux acteurs de cette soirée. Ce soir, elle est peut-être une invitée, mais elle est aussi au flanc de Lorenzo, son alliée, représentante des Le Noir. Si ses serres doivent frapper, elle n’hésitera pas un seul instant, sous ses airs de diva germanique tout droit sortie d’un opéra de Wagner.

    Son attention ne se relâche pas suffisamment pour manquer la discussion, cependant, et avec cette même lippe lupine, Maeve se penche, souffle à l’oreille de Giacomo, une pression de sa main gantée délicatement appliquée sur une épaule, le temps de la confidence.

    Oh mon cousin, t’ai-je déjà présenté Saint Laz ? La belle Paris ne t’aura sans doute jamais tant manqué.

    Son attention s’arrache de nouveau à Giacomo, l’abandonnant à Neith tandis qu’elle trouve Lorenzo en pleine discussion avec l’un de ses hommes de main, celui qui gère les affaires dans le sud-ouest. Ah… Déjà ?! Il n’a même pas terminé les préliminaires. C’est bien Lorenzo, ça.

    Tsssstssstsss.

    Et pendant ce temps, Giacomo parle de se sentir à l’étroit. Pardon comment ? Cillant, elle lui jette un petit regard en coin, légèrement circonspecte, avant de comprendre qu’il ne s’agit certainement pas de ce qu’elle pense. Elle vide son verre de champagne d’un trait, et l’échange pour l’un de ceux encore pleins du plateau d’un serveur à proximité. Quelle idée aussi ! Dès qu’il s’agit de Lorenzo, les histoires de coucheries sont tant légion qu’elle en vient à les rendre synonymes.

    C’est pourtant Marie qui la tire de ses pensées, l’allure princière et le port assuré. Sa petite mante, qu’elle aime presque comme une fille, ou comme une soeur, une prêtresse de Morgane comme elle, femme de poigne, femme de force, mais femme sans rien envier aux garçonets qui pensent que leur engin et leurs muscles les couronnent. Marie est une petite merveille, et elle a des griffes de Medici, mais aussi des crocs de Le Noir, et elle sait s’en servir.

    Elle se penche et l’embrasse, rit des compliments et tourne même sur place pour faire jouer les enchantements de sa robe, déployant lumière et tonnerre avec elle, et attirant les regards. Attirant les regards au moment même où Marie porte un coup d’estoc des plus amusants.

    Oh merci Marie !

    Maeve lui prend la main, Maeve sourit, Maeve croque.

    Bien sûr que c’est pour Agnès ! C’est la maîtresse de maison après tout et tu sais comment elle est, si … douillettement timide ! Je ne peux que montrer mon soutien et l’encourager non ?

    Car si Maeve aime Lorenzo, elle n’a jamais été très sensible aux lois sociales et au contexte. Le carambolage est assuré et Marie le sait très certainement. Est-ce que l'enchanteresse y réfléchirait pour autant ? Absolument pas. Pourquoi, d’ailleurs ? Elle ne le fait pas davantage aux repas dominicaux. Alors elle gazouille et fait admirer ses cornes, jusqu’au moment où Lorenzo rejoint leur petit groupe. qui n’est d’ailleurs plus si petit que ça désormais. Depuis quand sont-ils tous amassés autour d’eux exactement ?

    Eh bien voilà que tu nous manquait Lorenzaccio !

    En un instant, elle saisit l’humeur et si elle ne se montrera jamais repentante, vile païenne qu’elle est, Maeve ne manque pas moins de donner un petit coup de main à son délicieux cousin.

    Et si nous offrions un toast commun ? Qu’en dis-tu ? Toute la famille réunie ? Il ne manque qu’Agnès et Alessandro ! Veux-tu que j’aille les chercher ? Neith tu m’accompagnes ?

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    (#) Re: [Sujet commun] Le retour du fils prodige

    missive rédigée par Neith Shafiq le
  • Le retour du fils prodige
    16 octobre 1927, hôtel particulier des de Medici, Paris la Belle
    TW aucun pour l'instant
    Giacomo est charmant, plaisant à regarder, il était vrai et sa conversation est intéressante. Neith est contente de découvrir un pan du monde sorcier à défaut d’être français. Cela la chance et Neith aime les découvertes. Le sourire de Maeve fait également sourire Neith. Elle sent son énergie et comme bien souvent quand elles sont ensemble, elle ne peut que s’amuser à se suivre mutuellement. Quelque part, Neith est contente d’accompagner sa meilleure amie. Elle passait toujours du bon temps avec elle, mais ce soir, elle était reconnaissante de ne pas être seule. Et visiblement, les rires de Maeve, douces chansons aux oreilles de l’égyptienne, sont légion. Pas de doute, Maeve est contente et Neith l’est aussi par ricochet.
    « Générosité est notre second prénom, tu te souviens ? » renchérit Neith d’une œillade tant sincère qu’amicale envers la bretonne de son cœur.
    N’oubliant donc pas Giacomo, Neith écoute ses réponses sur Paris avec un sourire en coin. Elle ne pouvait que tomber d’accord avec lui. Paris avait son charme et était une belle ville, à n’en pas douter. Elle s’amuse de voir Maeve jouer avec Giacomo mais revient rapidement à la discussion lorsque ce dernier parle des nouvelles qu’il aurait manqué. Son sourire s’accentue, un sourire sans doute un peu trop grand, un peu trop blanc, un peu trop requin.
    « Selon ce qui vous intéresse signor, je me ferai un plaisir d’actualiser vos connaissances bien que je vous assure, la société n’est pas si différente de ce que vous avez pu connaître. » Et Neith savait qu’elle en avait des choses à raconter. Il fallait dire que participer à certaines réunions politiques lui créait des liens et surtout lui faisaient entendre des choses qu’elle gardait avec autant de préciosité que de levier pour s’en servir au cas où, un jour, ou jamais. Cela dépendait de l’humeur. Mais selon ce que Giacomo était désireux de savoir, elle pouvait très bien le lui offrir.
    Finalement, Neith acquiesce lorsque Giacomo parle de l’endroit où il se trouvait et voit le regard de Maeve, se demande ce qui lui passe par la tête avant de la voir descendre une autre flûte. Elle-même a décidé qu’elle irait doucement ce soir. Revenant brièvement à Giacomo, elle lui répondit :
    « L’ïle de beauté, quel bel exil ! »
    Forcé ou choisi, la cage avait beau être d’or, elle n’en restait pas moins une cage.
    N’ayant pas l’occasion d’en apprendre d’avantage sur ce qu’il y avait fait, l’air de rien et en toute « innocence », Marie de Medici fut une distraction amusante. Neith connait l’affection de Maeve pour Marie même si Neith n’a jamais eu le plaisir de converser longuement avec cette dernière. La voir agir ainsi fit sourire l’égyptienne qui salua avec chaleur l’italienne. Un sourire amusé se dessine sur les lèvres de Neith, la pauvre Agnès devait avoir les oreilles qui sifflaient. D’ailleurs, Neith l’air de rien, terminant sa flûte après un temps et attrapant une autre, la cherche sans la trouver. Elle revient au groupe qui s’est doucement mais sûrement agrandit lorsque la voix de Lorenzo teinta à ses oreilles. Neith ne peut s’empêcher d’être en retrait et d’observer en buvant. Rien n’était plus plaisant parfois d’être à la place de l’observatrice. On apprenait tellement. Et visiblement la boutade de Marie ne passa pas auprès du père qui tenta de rattraper son humeur par une dernière phrase, de façade qui n’échappa pas à Neith.
    Au fond, Neith, même dans son rôle d’observatrice, s’amuse comme une folle. Elle aura tant de choses à raconter chez elle. Elle est presque déçue lorsque Maeve lui demande de l’accompagner pour porter un toast ou trouver les autres membres de la famille. Il y avait une énergie ici qu’elle ne voulait pas manquer, mais en se rappelant que Maeve et Agnès ne semblaient pas spécialement bien s’entendre, elle décida que dans aucun monde, elle ne pouvait rater cela.
    « Avec plaisir, divine. » Son sourire de requin est revenu alors qu’elle pose sa main sur le bras de la brune. Puis, elle se tourne brièvement vers Marie, Lorenzo et Giacomo. « Mademoiselle, messieurs… » Elle fit un élégante courbe de la tête pour les saluer puis attarda son regard sur Giacomo, un sourire en coin. « A plus tard peut-être. » Parce qu’elle n’avait pas oublié qu’il semblait intéressé par ce qu’il avait manqué. En attendant, elle suivit Maeve un sourire mutin aux lèvres. Elle s’amusait beaucoup trop.

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    (#) Re: [Sujet commun] Le retour du fils prodige

    missive rédigée par Agnes de Medici le
  • le retour du fils prodige

    @Guilhem d'Apcher

    Gobelins et nés moldus manquaient-ils à l’appel ? C’est qu’avec leurs invités, il y en avait pour tous les goûts ou presque ce soir. Presque car ceux d’Agnes n’étaient pas représentés. La de Medici s’était abstenue d’inviter les Colonna. Sa famille aurait vu d'un mauvais œil leur présence au milieu de cette assemblée douteuse. Ses parents étaient conscients des affaires en cours chez les de Medici mais préféraient feindre l'ignorance des détails qui auraient soulevé leur désapprobation.

    Heureusement, la présence des sorcières rehaussait la qualité de l'assemblée. L'entrée dans le monde d'Allegra Palladio était un événement à part entière. Même Maeve, Agnes n’aurait-elle jamais publiquement admis. Elle avait eu le bon goût de venir accompagnée de Neith Shafiq. Cette Égyptienne était le joyau parmi leurs invités, autant pour Agnes que pour Lorenzo, bien que pour des raisons quelque peu différentes.

    Lorenzo avait abandonné Agnes et Alessandro qui, seuls, avaient fini d'accueillir tout leur joli petit monde magique. Enfin, c'était chose faite ! Alors avant de ressembler aux deux grands vases de l’Extrême Orient, communément appelés potiches, entre lesquels ils trônaient, Agnes attrapa le bras de son fils Alessandro. Il était aisé de se mouvoir dans une pièce avec l'assurance de son propriétaire quand c'était effectivement le cas. Ils avancèrent ensemble vers le cœur de la fête. La rumeur disait – celle qu’on osait lui partager en tout cas – qu'ils étaient attendus auprès des autres de Medici pour prononcer le toast qui marquerait le début de la seconde partie de la soirée.

    Agnes aperçut son mari, entouré des siens comme les raisins d'une seule grappe, et lui offrit un sourire radieux avant de s'avancer seule avec leur fils au milieu de la salle de bal. Une rose des vents était gravée dans le marbre sous leurs pieds, et selon la légende, elle était enchantée pour indiquer les intérêts familiaux plutôt que la direction nord. Quant à savoir si cette nuit-là elle pointait vers l'Île de Beauté ou le Nil, les territoires étaient trop proches. En bonne hôtesse, plus que bonne épouse, la sorcière trancha seule le conflit.

    Elle tapota quelques coups de sa baguette sur sa coupe de vin des elfes (un simple accessoire dans lequel on ne la verrait pas tremper ses lèvres déjà pourpres) et capta l'attention des premiers convives avant que la musique ne s'atténue.

    Seule, au bras de son héritier, elle porta le fameux toast :

    « Au nom de notre famille, et de mon illustre lignée, je tiens tout d'abord à exprimer ma profonde gratitude à chacun et chacune d'entre vous pour votre présence ce soir. Votre élégance et votre charme ajoutent une touche supplémentaire de splendeur à cet événement.

    Je vous invite à vous imprégner de la beauté qui nous entoure, elle est vôtre, et à profiter pleinement de ce moment d'exception en dansant au rythme de la musique toute la nuit et jusqu’à l’aube ! »


    Il y eut bien entendu quelques sorciers et sorcières dans l'assistance pour répéter après elle et d'une seule voix : « Jusqu’à l’aube ! »

    Agnes leva haut sa baguette et lança un petit sortilège de sa propre création, fruit de plusieurs semaines de travail. Des gerbes bleues et or en jaillirent, offrant un tout nouveau décorum à la seconde partie de leur soirée.

    La salle de réception était méconnaissable, réduite à sa forme circulaire, on ne reconnaissait guère plus que ses hautes colonnes (tout était minutieusement calculé jusqu'au moindre détail). Des tentures de damas bleu roi et d'organza doré descendirent du plafond pour envelopper les murs de marbre, tandis que des tapis berbères se déployèrent au sol. Agnes n'avait cependant pas poussé l'exubérance jusqu'à proposer à ses invités de s'installer en tailleur. Les seuls coussins de la pièce furent soigneusement disposés sur les sièges des confortables fauteuils et ottomans pour offrir du répit aux pieds fatigués entre deux danses. Flottant au-dessus de leurs têtes tel un ballet céleste, plusieurs sphères émettaient une lumière d'ambre. Tout, absolument tout, conférait à la pièce l'atmosphère d'une luxueuse khaïma. La salle aurait pu rivaliser avec celle d'un mariage princier. Et c'était évidemment le Moyen-Orient et l'Égypte qui étaient ainsi célébrés.

    Peu importait à Agnes que Maeve cherche à lui rendre « les honneurs » avec ses cornes de cerf. Elle n'était pas plus dupe que les autres convives des infidélités de son époux. Qu'ils la voient à leur tour rendre « les honneurs » à sa maîtresse. La sorcière savait dissimuler ses émotions les plus violentes en société et célébrer une adultère n'était pas moins douloureux que de célébrer un sang-mêlé. La Corse, définitivement, ne l'avait pas inspirée pour cette soirée.

    Cette raison seule suffisait à Agnes pour éviter Lorenzo, et c'est dans la direction opposée qu'elle se dirigea, vers Apollon, le lyrique Apollon, dont elle prit doucement le bras pour l'éloigner un peu de sa harpe. « Soulagez vos doigts de musicien et joignez-vous à nous pour la soirée, je vous prie. Votre talent nous enchante et j’aimerais avoir à mon tour l'opportunité de tenter de charmer vos oreilles – tout en le guidant par le bras sur quelques pas, elle lui désigna un bel instrument – Lorenzo vous a-t-il déjà présenté notre oud ? Selon la légende, Musidora Barkwith l’aurait elle-même ensorcelé pour jouer sa suite enchantée. J’ai le fol espoir que, à force de l’écouter, cet instrument finisse par nous dévoiler le final de cette œuvre tristement inachevée … » Les cordes de l'oud se mirent à vibrer d'elles-mêmes, délivrant leur magie aux invités. « Vous pourrez mêler les notes de votre lyre à celles de notre oud plus tard, si vous le souhaitez, mais ce soir, vous méritez également votre titre d'invité de mon époux. »

    Les elfes de la Casa Serenità étaient à leur entière disposition, portant à bout de bras et au-dessus de leur tête enturbanné des plateaux chargés de mezzé  (houmous de mimbletonia fungus et caviar de serpencendre) et de boissons réchauffantes à base de menthe poivrée et de graines de feu. « N’hésitez pas, ce cocktail vous réchauffera plus rapidement que le meilleur des champibulles. » L'hôtesse charmante tendit une coupe au premier invité qui s'approchait d'eux.
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    (#) Re: [Sujet commun] Le retour du fils prodige

    missive rédigée par Giacomo de Medici le
  • Le retour du fils prodigue
    TW : blessures superficielles
    Mi-octobre 1927 - Sujet commun
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    Les murmures de Maeve ne manquent pas d'attiser son intérêt. Quelque chose lui souffle que la bretonne sera source infinie de distraction. L'ennui de la Corse est définitivement loin derrière lui. « Tu m'intrigues, cousine. Je prends ça comme une promesse pour plus tard, ne me déçois pas. » Distraction, mais aussi appui dans les affaires, il l'espère. Même s'il ne se fait pas d'illusion ; Maeve Le Noir est ce genre d'alliée qu'il faut garder proche par prudence plus que par commodité.  Et puisqu'on parle d'alliance, il prête une attention toute particulière aux paroles de Neith, à son assurance de lui faire rattraper le temps perdu. Giacomo incline la tête. « Le plaisir sera partagé » assure-t-il, charmant comme à son habitude. Quoique ses paupières se plissent un rien en entendant le mot exil dans sa bouche. Au moins n'est-elle pas dupe. Le beau minois cache donc un esprit affûté. « Une île ne saurait remplacer une compagnie aussi plaisante. » Aussi bien entouré, nul doute que sa réputation de coureur de jupons va s'attiser, sans même qu'il n'ait besoin de souffler sur ses braises. D'autant qu'une nouvelle venue les rejoint - la fille de Lorenzo, qui l'a salué avec un enthousiasme si marqué à son arrivée. Giacomo termine sa coupe d'une traite, en attrape une nouvelle, observe Marie avec plus d'attention, cette fois-ci.

    La voici donc, l'agnelle qui lui a valu l'ire paternelle. Il la fréquentait si peu, avant de partir en Corse - l'aurait-il croisé en ce jour fatidique qu'il aurait pu l'achever sans même la reconnaître. Toujours est-il que l'agnelle a bien grandi ; à l'entendre, elle s'est aussi vue pousser une langue de vipère. Giacomo ponctue son trait d'esprit d'un petit rire, accentué par la réponse de Maeve. « Je ne te savais pas si généreuse cousine, tu me subjugues. » Et tant pis pour Lorenzo qui vient d'arriver et fait les gros yeux. Ce n'est pas comme s'il prônait la discrétion dans sa manière de vivre ses infidélités. Si se le voir agiter au visage ne plaît pas au chef de famille, tant pis. Son cousin se rattrapera en ployant le genou plus tard. Le plus tôt serait d'ailleurs le mieux. Que ce moment désagréable soit classé, et qu'il puisse passer à son saboteur de fête numéro deux - un certain musicien, pour ne pas le nommer. La proposition d'un toast commun tombe donc à pic.  « Excellente idée. Joignons l'utile à l'agréable » se force-t-il à convenir, comme si la perspective l'enchantait.

    Mais la maîtresse de maison leur coupe l'herbe sous le pied, attirant l'attention, parvenant à distraire la foule de quelques coups de baguette sur son verre levé. Giacomo ne fait pas exception, porte son attention sur Agnès de Medici, la mille fois trompée, son héritier pour seul allié. A observer Alessandro, il a l'impression de voir une image distordue de lui-même, réfugié dans les jupes maternelles. Une illusion de ce qui fut, ou de ce qui aurait pu être. Mais déjà, le décor change, s'orne de bleu et de dorures, prend des allures de palais oriental. Giacomo est trop fin pour ne pas saisir l'offense - ou trop narcissique, peut-être. Il se demande un instant qui de Lorenzo ou de sa charmante épouse a décidé de changer le thème de la soirée. Son regard s'attarde d'ailleurs sur les formes de Neith, qui s'éloigne déjà au bras de Maeve - la divine, la pharaonique Neith, qui lui vole le feu des projecteurs. Mais pour ce soir, il se contentera de l'ombre. Si seulement elle pouvait lui éviter les hommages qu'il redoute tant ... Il ne se fait pas d'illusion, toutefois. Aucune âme - aussi égyptienne et ensorcelante soit-elle - ne lui permettra d'échapper à ses engagements, à l'appétit de Lorenzo pour sa soumission. Ce n'est qu'un jeu. Un jeu dont il se rappelle petit à petit les règles - celles qu'on peut tordre, et celles qu'il faut accepter.

    Le décor n'est pas le seul à avoir changé. L'ambiance musicale s'est aussi modifiée, les notes de la harpe remplacées par celles d'un oud ensorcelé. Une ébauche de sourire torve vient étirer les lèvres de Giacomo. Le connaissant, Apollon ne doit pas être ravi d'être remplacé par quelque chose d'aussi fruste qu'un banal enchantement. Le connaissant. L'a-t-il vraiment connu, ou n'était-il qu'un tissu de mensonge, un joli tableau peint avec conviction pour mieux le tromper ? Le regard du Medici se fait prédateur, au-dessus de sa coupe de champagne, tandis qu'il cherche le musicien parmi la foule. Pour l'apercevoir au bras d'Agnès - prisonnier de ses griffes, plutôt, mais protégé de son courroux pour l'instant. Il se contente de le suivre du coin de l’œil, son attention retournant sur Lorenzo et sa fille.  « Ton épouse a le goût du spectacle. Vous vous êtes bien trouvés. » Le sourire pourrait paraître sincère, si les mots n'étaient si hypocrites. Lui qui souhaitait, quelques minutes plus tôt, que ses vœux d'allégeance s'en terminent au plus vite, a déjà vu son avis changer. L'idée donne à son champagne un goût de cendre. Il tend donc à Marie une main enjôleuse. « M'accorderas-tu cette danse, cousine ? » N'est-ce pas Agnès qui leur souhaitait à tous de profiter ?
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    (#) Re: [Sujet commun] Le retour du fils prodige

    missive rédigée par Lorenzo de Medici le

  •  
    le retour du fils prodige
    Topic commun

     
    84423b7f19438accf5e168009b6d77038d7a4f12.gifThème | Difficile de savoir à quel moment tout a dérapé. Quand l'instant lui a échappé et tout est parti vers d'autre horizon. Oh, bien sur, les invités sont ravis. Bien sur, ils ne manqueront pas de le féliciter pour le décors et pour la mise en avant de la famille Shafiq. Evidement qu'il est à l'origine de tout ça et que c'est ensemble qu'ils ont tout préparé. Lorenzo est loin d'être aussi bon magicien que sa femme. Car si Agnes brille bien par quelque chose, si ce n'est sa beauté ou son intelligence, c'est bien dans la pratique des arts magiques. Il ne peut rien inverser. Pas faire changer les couleurs pour afficher la tête sombre de l'île de beauté. Il est condamné à subir et s'il y a bien un truc que Lorenzo déteste c'est bien subir. Perdre le contrôle à la goût de la cendre et il vide son verre d'un seul coup, sous les yeux de Marie. Jamais Lorenzo n'a offert tel regard noir à son épouse. Jamais sa rage n'a autant flamboyé. Marie essaye de s'approcher de son père mais déjà Guiacomo lui propose d'aller danser. Elle ne peut pas dire non. Lorenzo en oublierait les mots de Maeve, le soupçon de jalousie au regard de Neith pour son cousin, l'attention toute particulière qu'il voulait porter au corse. Tout se mélange dans une rage acide. Il a besoin d'une cigarette, de poudre récréative et d'alcool. D'un tonneau d'alcool. Et Marie connait parfaitement la mâchoire serrée, les iris ivres de colère. Il tente un sourire à la foule.

    Heureusement, par le plus grand heureusement, un garde s'approche. Offre à son oreille des mots qui font se dresser l'échine de l'italien.  Profitez de votre danse. lance-t-il à sa fille et son cousin. Déployez les services en hauteur. J'arrive. souffle-t-il à l'agent. Ce ne sont plus des elfes dont on parle maintenant mais bien des hommes de fer, arme à feu et arme magique en main. A aucun moment, alors qu'ils sont dans sa propre demeure, Lorenzo n'aurait baissé sa garde. Et à l'hameçon de la soirée, quelqu'un a mordu.

    Ta mère me le payera Marie. J'ose espérer que tu préviendras ton frère. La soirée est à l'honneur de Giacomo. N'en déplaise à cette troia. (pute)

    Il n'avait jamais insulté Agnès en public. Jamais de la sorte en tout cas. Mais Lorenzo bouillonne. Il sourit, faussement, tellement faussement que ça se voit. Avant de quitter les lieux. Marie expliquera mieux que lui son départ. Elle, étrangement, ne perd jamais le Nord.

    Pardonnez mon père. Il semblerait que nous ayons quelque visiteurs à l'étage imprévu. Qui sait, peut-être mon grand-père nous offre-t-il une visite surprise. offre-t-elle à la cantonade, son sourire à elle mielleux et adorable. Qui pourrait reprocher à Marie ses propos. Elle ne ment pas la belle. Jamais. Et ils sont si nombreux à espérer pouvoir recroiser Ernesto. La nouvelle ravie.

    C'est d'ailleurs en l'absence de son père qu'elle accepte la main du cousin, le sourire se faisant langoureux. Elle dansera avec lui, avec un plaisir non feint, héritière ultime de ce que représente l'Italie. Son regard s'arrête pourtant un instant vers son frère, lui offrant qu'ils doivent parler. Rapidement. Alessandro sera bien le seul à même de raisonner Agnès.

    Spoiler:

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    (#) Re: [Sujet commun] Le retour du fils prodige

    missive rédigée par Guilhem d'Apcher le
  • Le retour du fils prodige
    16 octobre 1927, hôtel particulier des De Medici, Paris
    TW peur, sang, alcool, drama queen, stupidité
    The show must go on, yeah
    Inside my heart is breaking
    My makeup may be flaking
    But my smile, still, stays on


    Ressentir est autant une bénédiction qu’une malédiction, autant la sève qui fait battre son cœur que le poison qui le rend malade. Il est doué dans ce qu’il fait, Apollon, alors il ne perd pas le sourire, encore moins le rythme, et après la regrettable corde brisée ses notes sont aussi justes qu’elles devraient l’être : mais le cœur est moins à rire qu’à tambouriner au rythme d’une peur trop réelle, d’un sixième sens aux abois. Intérieurement, il saigne, il crie et, fait exceptionnel, il voudrait pouvoir se terrer dans son terrier loin des regards et de la foule, tel un louveteau effrayé. Les passages secrets permettant une sortie facile du château d’Apcher lui manquent soudain aussi fort que l’ombre d’Arsène elle-même.
    Il ne doute pas que Lorenzo lui autoriserait une disparition prématurée s’il lui demandait, mais sa fierté l’en empêche, plus que le courage. S’il s’esquive trop vite, sa réputation d’artiste serait entachée, et l’humiliation lui fait plus peur qu’une baguette de sureau sur la tempe… Ahem. Prétendre est facile, affronter ses peurs beaucoup moins. Livia Savelli n’est nulle part, mais Giacomo est partout. Qui est Charybde, qui est Scylla ? Ulysse sans ruse, Ulysse sans cervelle, Ulysse rendu fou par le chant des sirènes, il n’est qu’un pâle héros dans cet océan tempétueux.  

    L’odeur ferreuse du carmin qui coule hors du corps, taquine ses narines et n’aide pas à sa situation. Giacomo est blessé, et il sait que c’est sa faute. Mais ce n’est pas comme s’il pouvait lui courir après (Merlin, il en a envie) alors il se contente de le suivre à la trace avec tous ses sens les moins évidents... Faire preuve de discrétion, nouveau défi impossible.
    Apollon se force à se perdre dans la musique, comme s’il était seul, puisque sa recherche de Savelli en colère est infructueuse. Si on ne compte pas le Giacomo vers qui ses yeux reviennent malgré lui, discrètement, fréquemment, et par défaut à la cour qui l’entoure. Des femmes de toute beauté et fort tactiles… la digne Artémis, la divine Cléopâtre aux atours bleu royaux -voir deux de ses anciens aimés, côtes à côtes est… troublant- et même la princesse-joyau de Medici rejoint la dance ! Il est de plus en plus difficile de rester derrière sa harpe, sans se jeter à la foule. Jalousie qui n’a pas lieu d’être, sombre contradiction qui rend cette soirée d’autant plus inconfortable, insupportable.

    La lyre qui aurait pu mille fois être réparée reste à ses côtés, et il adoucit sa mélodie lorsque Madame de Medici et son héritier appellent l’attention générale, volant -momentanément, il en est certain- l’attention qu’il attire lui-même. Parce qu’on ne peut se détourner du soleil trop longtemps, n’en déplaise la bonne société sorcière et la dame aux cornes effilées. Mais pour une fois, l’astre dégonflé s’éclipserait bien…

    …Le temps de quelques instants, tous ses soucis s’évaporent. La musique cesse de jouer, alors qu’il admire la beauté pure et extravagante de la magie d’Agnes, qui métamorphose les lieux, étreint les âmes dans un cocon enchanté, enchanteur. Il se lève, l’Apollon, doux soupir admiratif et glorieux oubli alors qu’il touche du bout des doigts un des orbes scintillants qui flottent non loin et fait jouer quelques lumières de feux-follet sur son visage. Velikolepno ! Magnifique !
    Il sait de source sûre (Lorenzo lui-même) que ceci n’était absolument pas prévu aux festivités. Autrement Apollon l’aurait su, et il aurait adapté son répertoire en circonstance, si l’Egypte avait été aux honneurs. Par la Lune, son cher Enzo allait être si furieux, si déçu ! Et comme Apollon n’a pas vraiment la tête à se soucier des malheurs d’un autre que de lui, il ne peut que comparer cette soirée à la première avortée des brides abattues.
    Décidément, octobre n’a de beau que le retour de la douce Tatiana.

    Mais l’oubli est aussi bref que doux-amer, car vient Agnes qui l’emporte loin, trop loin de sa harpe-abri, le fait plonger dans l’océan sans vaisseau ni branchiflore (mais pas dans la direction de la sortie !). Guilhem plaque un sourire factice sur ses lèvres, mais galant il donne (se fait voler) son bras à la dame en essayant de ne pas avoir l’air trop mal à l’aise ni effrayé. Facile, quand elle le complimente il s'enorgueillit de sitôt, fier comme un paon : pas besoin de faire semblant. Il tique pourtant presque lorsque l’oud enchanté commence à jouer seul pour le remplacer, quelle trahison, quelle disgrâce : « Madame, il n’y a rien à tenter, me voilà déjà charmé du regard par votre spectacle inattendu, qui s’accorde à merveille à mon propre talent ! Plus que charmé, émerveillé ! Entre partisans des arts, je crois qu’il est bon de se soutenir… Mais je crains qu’un instrument sans musicien, aussi légendaire soit-il, manque d’âme. » Répond-il de sa voix naturellement suave, sur le ton de la confidence (peut-être un peu trop rapide, trahissant sa nervosité) alors qu’ils font quelques pas dans la foule béante. Ou est Gianny ? « Et certains mystères ne sont-ils pas mieux à rester irrésolus ? Sans cela, qu’est-ce qui nourrirait notre inspiration et nos histoires les plus farfelues ? Si les contes des mille et une nuit avaient fini de révéler tous leurs secrets, comme cet oud, ils en seraient bien moins attrayants… qu’importe sa beauté ! » Il se détourne de la mélodie entêtante, qui partait pourtant d’une bonne intention, offrant à Agnes un signe de tête reconnaissant, malgré tout.  

    « En parlant de mystères… j’ignorais que la famiglia Savelli serait parmi les invités ce soir ? » Qu’il demande avec fausse innocence, son regard toujours balayant, quelques sourires superbement faux adressés à tous ceux qui les salue, il est difficile de ne pas briller au bras de Madame Agnes de Medici ! « J’ai cru apercevoir- » Une hésitation. Il déglutit alors que ses yeux suivent le couple qui illumine la piste de danse, il sait reconnaître la beauté, l’Apollon, même lorsqu’il ne s’agit pas de la sienne. « -un Savelli, danser avec votre douce Marie. Je suis surpris qu’Enzo- je veux dire, Lorenzo, ne surveille pas. » Petit rire forcé, et voilà qu’Agnès attire sur son attention sur bien plus attrayant que l’oud solitaire.  

    Il inspire une gorgée d’air en zyeutant avec un intérêt non feint la coupe d’alcool que sa compagne attrape. Oh oui, à boire. Il attrape sa propre coupe en vol, en espérant que le cocktail contienne quelque potion d’oubli et une pointe de felix felicis. Ou du moins, de quoi se remplumer suffisamment pour faire sa plus belle roue devant la foule éblouie. A commencer par l’invité qui les approche, à qui il sourit poliment avant d’avaler une grande gorgée brûlante. Wow.
    Loom of Fate | 2023

    @Giacomo de Medici, @Lorenzo de Medici, @Agnes de Medici, @Auguste Lestrange ,  @Neith Shafiq, @Maeve Le Noir & Libre


    résumé:



     
    song of moon and sun
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    anaphore
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    (#) Re: [Sujet commun] Le retour du fils prodige

    missive rédigée par Maeve Le Noir le
  • 16 Octobre 1927 • Hotel de Medici • Paris

    TW • Aucun

    La salle des festivités flaire décidément le sang, et les requins sont de sortie. Il ne reste donc qu’à s’assurer que le sang versé soit le bon. Et Maeve se fait miroir, échange avec Neith un sourire de conspiratrice, amusée de voir sa meilleure amie s’amuser autant. Elle ne va certainement pas le regretter ! Après tout, une fête est une large pièce de théâtre, un jeu de masques et d’interprétation. Si ce n’est pas une occasion de s’amuser alors qu’est-ce qui peut l’être ? Elle ne voit vraiment qu’un enterrement pour la divertir davantage. Mais justement, les fêtes De Medici ont tendance à précéder les enterrements, alors autant prendre son mal en patience, elle aura tout le temps de sortir l’accordéon funèbre plus tard.

    Ma pharaonne” ronronne-t-elle en sécurisant la main de Neith.

    Avec une dernière oeillade vers Lorenzo, Maeve s’apprête à prendre le chemin d’Agnès, quand celle-ci, justement, attire l’attention générale.

    Et bien, voilà qui peut être intéressant.

    S’arrêtant, elle observe Agnès faire, sans jamais rien perdre de son sourire. Et oh ! Il n’y a pas à attendre longtemps pour être spectatrice de tout l’intérêt qu’Agnès peut avoir. La transformation de la salle arrache à Maeve un rictus lupin se faisant velours lorsqu’à nouveau, elle se tourne vers sa meilleure amie. Oh, voilà un jeu des plus intéressant ! Ça change de ses idées habituelles. C’est peut-être la première fois qu’elle s’en prend à l’image officielle de la famille devant autant de ses soutiens. Comment convient-il d’en profiter le mieux ? Car Maeve n’est pas de ceux qui étrillent pour le simple plaisir d’étriller. Ce serait donner trop d’importance à la dinde catholique de son cousin.

    En notant que Giacomo et Marie dansent ensemble, Maeve décide de sortir sa baguette et de transformer légèrement sa parure, troquant les bois de cerfs pour des cornes de gazelle, un voile de lianes parfumées et de branches d’olivier en drapé. Sa robe prend des teintes plus en accord avec le sud de la France et le reste de la méditerranée.

    Et voilà, comme ça, je reste dans le thème ! Quelle bonne idée que de marier les deux, non ? On devrait rajouter nos touches personnelles à la décoration s’il s’agit du thème de la soirée.”

    Avec un clin d'œil, et un mouvement de la baguette, elle attire des lueurs autour de Giacomo et Marie, pour mettre le cousin et la protégée en valeur, lumière sur le ‘couple’ phare de cette première danse. La baguette en bois de cornouiller ne peut que s’enthousiasmer de la fantaisie, en ajoute même aux fabulations de sa maîtresse.

    Tandis que les tentures s’ornent désormais de lavande et d’oliviers, le chemin parcourut par Giacomo et Marie s’illuminent d’éclaboussures colorées. Maeve a même pensé enchanter certaines décorations pour les transformer en oiseaux qui pourraient porter les pans de la robe de Marie, mais il y a décidément une différence entre maximalisme et mauvais goût, et cette distinction est des plus fines. Mais en revanche, elle ceint le front de celle qu’elle considère comme sa fille d’un bandeau de plantes magiques traditionnelles alliant bretagne et corse, juste pour le plaisir et la folie avant de revenir à Neith, qu’elle ne compte pas non plus oublier pour autant.

    Je crois qu’il n’y a plus besoin d’aller voir Agnès, puisque cette bonne âme a décidé de faire son toast seule. Veux-tu danser ?

    Puis, se penchant légèrement.

    Je t’aurais bien proposé d’aller faire cette contre soirée aux cuisines mais partir maintenant serait du gachi non ?

    Et puis la voilà qui hausse le ton envers l’assemblée.

    Une ovation je vous en prie ! Pour Monsieur et Madame de Medici qui ont un sens du goût et du divertissement des plus exceptionnels ! Bravo vraiment ! Ne vous retenez pas, ce n’est pas tous les jours qu’on nous offre l’occasion de participer à un tableau vivant alliant égypte et corse ! Je suis certaine que Madame a pensé à un prix pour la meilleure réalisation !

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    (#) Re: [Sujet commun] Le retour du fils prodige

    missive rédigée par Yamanu Shafiq le
  • Le retour du fils prodige
    16 octobre 1927, hôtel particulier des de Medici, Paris la Belle
    TW aucun pour l'instant
    Ce genre de soirées étaient devenues une habitude pour Yamanu, les sourires de façades et les compliments voilés d'ironie. La chasse perpétuelle de la reconnaissance dans un océan de requins. Il était là ce soir sans être vraiment lui, comme toujours quand il s'agissait de paraître en société. Et contrairement à d'autres, ce soir il n'était pas uniquement pour Yamanu question de s'amuser et profiter des frivolités majestueuses que la famille De Medici pouvait inspirer, il était aussi le chemin le plus proche pour nombres de présent dans les papiers de son père. Tarek l'avait toujours préparé à ça d'une certaine manière, savoir que ces soirées étaient également des excuses pour forger des alliances, négocier argents et avantages et Yamanu s'était fait expert de cet art particulier.

    Aussi était-ce en ce sens qu'il s'était dès son arrivée présenté à l'hôte et l'hôtesse. Couvrant le couple, qui entre ces murs faisait office de royauté, de remerciements et de compliments sur la soirée, excusant l'absence paternelle justifiée par le peu de liberté qu'offrait le monde sans pitié de la politique. S'effaçant rapidement afin de les laisser saluer d'autres invités.

    Son premier réflexe avait été de croiser le regard de Neith, la voyant en compagnie de Maeve il se décidait finalement à se mêler à la foule. Serrer des mains et buvant des paroles, offrants quelques verbes savamment tournés aux oreilles intéressées. Une coupe à la main pour être abordable, sans pour autant y tremper ses lèvres. Il finissait par s'intéresser bien plus à la scène, Guilhem toujours aussi envoûtant avec son instrument entre les mains, les souvenirs d'heures passées à l'accompagner à la harpe revenaient briller dans les yeux de l'Egyptien. Moment rapidement brisé par la note ratée, l'oreille habituée ne fut pas tant gênée par le bruit agressif de la corde qui lâchait, pourtant il se tendait légèrement, suivant malgré lui le regard de Guilhem jusqu'à un visage qu'il n'avait pas prévu de revoir. Il détournait rapidement les yeux, ce soir n'était pas le moment de suivre les démons, cédant plutôt à une gorgée pétillante comme pour s'y accrocher, vite happé par une nouvelle conversation avec quelque hommes dont les noms lui échappaient.

    Les conversation ne mourraient que quand l'hôtesse prenait la parole. Le sourire sur les lèvres de l'egyptien était bien sincère, admiratif de la magie qui prenait vie sous ses yeux, avant d'en voir les effets. Le goût amer d'une décoration qui ne pouvait lui échapper tant elle était familière dans un lieu qui lui n'avait rien de familier. Impossible également d'ignorer les quelques regards tournés sur lui. Yamanu était pris par surprise, et c'était bien là quelque chose qu'il détestait, profondément confus par l'honneur qui était fait aux siens.

    Il croisait le regard de sa soeur, y voyait autre chose que ce qu'il se passait dans sa propre tête, intérieurement remerciant Maeve d'avoir enlevé le projecteur qui avait soudain semblé braqué sur eux, Yamanu n'eut pourtant d'autre choix que de se diriger vers la responsable de cette décoration, abandonnant en chemin une coupe encore pleine. Au moins croisait-il le regard de Guilhem alors qu'il se saisissait avec un sourire du verre offert par la De Medici. " Signora, la beauté de votre magie vaut de loin celle des merveilles d'Egypte " Sourire de givre sur les lèvres de celui qui en réalité se demandait quel genre de rumeurs découleraient de ce coup de baguette. " Vous comblez ma famille d'honneur, j'espère que vous m'offrirez une danse afin que je puisse vous montrer ma gratitude " Il lui levait son verre, le glissant à ses lèvres, sans vraiment boire. " Apollon, je suis content de vous revoir, votre talent est toujours indiscutable. J'ai beau adorer le son de l'oud, votre harpe est bien plus envoûtante " un peu joueur, pique enrobée de miel.

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    (#) Re: [Sujet commun] Le retour du fils prodige

    missive rédigée par Neith Shafiq le
  • Le retour du fils prodige
    16 octobre 1927, hôtel particulier des de Medici, Paris la Belle
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    Alors que la bretonne et l’égyptienne allaient en direction de l’italienne-reine-mère, cette dernière intervint. D’abord, Neith s’extasia devant la magie évidente dont faisait preuve Agnes. Elle était sensible à la belle magie et elle devait reconnaître qu’elle s’inclinait envers Agnes sans aucune honte et parfaite humilité. Mais lorsque son regard commença ça à être attiré par les couleurs et le thème de la décoration, elle dut faire preuve de trésor de stoïcisme. En fait, dans un premier temps, elle ne savait quoi penser de ce qu’elle voyait à son propos. Se retenant de voir ce que faisait Lorenzo parce que ses pensées allèrent directement vers lui et le rendez-vous qu’ils étaient censé avoir deux jours plus tard, ce fut le regard de Yamanu qu’elle croisa et l’espace d’un instant, un autre sentiment la traversa. La colère et le mépris. Une partie d’elle se demande sincèrement si malgré les beaux mots d’Agnes il n’y a pas un message caché. L’autre sait que c’est le cas. Mais mettre en avant ainsi sa famille en s’appropriant des éléments de leurs cultures… Ce ne serait ni la première ni la dernière fois, mais ça la blessait toujours autant.
    Agnes avait définitivement réussi son coup. Elle lui tirait le chapeau bas et lui accordait un respect qu’elle avait déjà depuis le temps qu’elles se côtoyaient à la FESP.
    Parce qu’ils avaient l’habitude de communiquer silencieusement lors de ce genre de soirée, Neith vit son frère déjà se diriger vers la maitresse de la maison. Neith, elle, se rendit compte que ses doigts s’étaient très légèrement crispée sur le bras de Maeve. Sentant quelques regards sur elle, elle leva son verre et répéta « jusqu’à l’aube » pour paraitre polie, pour montrer que cela ne la touchait pas alors qu’en réalité, c’était exactement le cas. Mais Neith se doutait que son frère allait déjà prendre les devants pour remercier Agnes au nom de leur père et de l’intérêt qu’elle semblait mettre dans cette alliance politique certaine. Évidemment qu’il fallait la remercier pour sa générosité, même si cela éclipsait trop l’invité principal, Giacomo en train de danser avec sa cousine. Mais sachant très bien qu’elle a fait le meilleur choix possible (comment pouvait-il en être autrement avec okhti ?) en venant accompagnée de Maeve, Neith la vit alors se mettre à l’œuvre. Si elle doute que c’est pour remettre la lumière, littéralement, sur Giacomo, elle ne peut que se sentir intérieurement émue. Il allait sans dire que sans doute Maeve ne sert principalement que les intérêts de sa famille qu’Agnes semblait bafouer, mais Neith ne peut s’empêcher de se sentir protégée avec elle. Si l’inverse avait été le cas, elle aurait fait la même chose, cela allait sans dire. Maeve n’était peut être pas sa sœur de sang mais elle restait sa sœur de cœur et son âme sœur sur bien des aspects.
    « Oui, cela donnerait définitivement des idées. » rit chaleureusement Neith. « Tu es incroyable, okhti. » Pas belle, le compliment lui semblait rendre peu justice à la bretonne.
    Un sourire amusé et heureux se posa sur les lèvres de Neith lorsque Maeve lui proposa de danser.
    « Avec toi, toujours, divine. Mais oui, je suis d’accord. Mon frère est déjà en train de remercier Signora Medici. Quant aux cuisines, je suis plus enjouée par une danse. »
    Et lorsque Maeve fait aussi son show, Neith s’écarte très légèrement pour lui laisser la place sans jalousie aucune, avant d’applaudir et d’ovationner avec plusieurs personnes autour d’elles.
    Finalement, Neith prit délicatement le bras de Maeve et fit une légère révérence.
    « Divine, laisse-moi te guider. » Et délicatement, elle lui tendit son bras pour arriver sur la piste de danse. Avec tendresse dans ses gestes autant que grâce, Neith entraîne Maeve dans la danse, guidant cette dernière avec douceur. Si restes de colère il y avait, celles-ci fondent comme neige au soleil à mesure qu’elles dansent. Neith reste sage malgré les accords d’oud qui lui donnent envie de mêler quelques autres pas des danses qu’elle connait. Cela la fit sourire. Combien de fois se sont-elles amusées plus jeune et moins jeunes à ce genre de choses ?
    « Merci. » lui souffla-t-elle, regard dans le sien alors qu’elle venait de faire tourner Maeve pour la reprendre dans ses bras. Si elle ne dit pas pourquoi, elle espérait que Maeve comprenne que c’était pour son intervention. « Il va tout de même falloir que j’aille remercier Agnes, mais je ne t’impose pas cela si tu ne veux pas. » Elle marque une pause, un peu amusée. « Sans doute ton cousin également. Je détesterai qu’il prenne ombrage de cette surprise. »

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    Occupation : Joaillier magique, trafiquant d'objets précieux

    (#) Re: [Sujet commun] Le retour du fils prodige

    missive rédigée par Giacomo de Medici le
  • Le retour du fils prodigue
    TW : nope
    Mi-octobre 1927 - Sujet commun
    Say I'm cold-hearted
    But I'm just getting started

    La colère flambe dans les yeux de son cousin, une colère toute Medici. Bouillonnante, mordante, dangereuse. Et si Giacomo se demandait qui du couple était responsable du changement de décor, sa question est très vite répondue. Agnès, la vipère, la troia pour reprendre les mots de son mari. Il ne cille pas, le corse, paraît ignorer l'insulte, comme si elle ne défiait pas toutes les règles de la famiglia. Les disputes se règlent derrière porte close, jamais en public. Mais intérieurement, il prend note. Chaque différend est une faille dans laquelle il peut s'infiltrer, une faiblesse à exploiter. Car le jeu de la soumission n'a aucune chance de l'amuser, et il ne le jouera pas bien longtemps. Mais pour l'heure, il se contente d'incliner la tête, manière d'accepter les honneurs dont Lorenzo veut le couvrir. Pour mieux les récolter par la suite. Et tandis qu'il s'éloigne avec sa cousine sur la piste de danse, son regard glisse sur la silhouette affairée du parrain s'éloignant vers les étages. Il écoute d'une oreille distraite les excuses cuisinées par Marie, auxquelles il ne croit pas une seconde. Tant mieux, d'ailleurs. Ernesto est bien la dernière personne qu'il aurait souhaité voir ce soir. Le seul qui ait jamais fait naître de la crainte dans les yeux de sa mère - à sa connaissance. Oui, il est bien mieux au loin, laissant son empire à un fils plus faillible.

    La musique guide leurs pas, quand ils s'élancent sur la piste de danse, étroitement enlacés. L'attention se tourne aussitôt vers eux, et s'il n'en saisit pas tout de suite la raison, il finit par remarquer le sol s'illuminant sous leurs pas, les sphères lumineuses qui se dirigent vers eux. L’œuvre d'Agnès ? Peu probable. Sans perdre le rythme, Giacomo parcourt l'assemblée des yeux, capte les mots et l'expression mutine de Maeve. Bien sûr. Lui qui comptait se complaire dans un peu d'ombre ... Qu'importe. Dans le cocon de lumières qu'elle leur a concocté, il en oublierait presque leur public. Il peut ainsi accorder toute son attention à sa charmante cousine, ainsi qu'à la couronne de fleurs apparue dans ses cheveux. De la main qui n'est pas glissée au creux de son dos, il se saisit délicatement d'une armérie, la porte à ses lèvres pour la souffler dans leur sillage. « Je n'ai jamais eu la chance de découvrir la Bretagne, mais j'ai cru comprendre que tu t'en faisais maîtresse. Seras-tu mon guide ? » lui demande-t-il à voix basse, entre deux voltes. Il s'amuse, Giacomo, aime sentir les regards dans son dos, regrette seulement que Lorenzo ne soit pas là pour profiter du spectacle. Pour observer sa précieuse fille au bras de celui qui a failli l'emporter.

    Mais l'attention du Medici est vacillante. Malgré les lumières qui les entourent, qui rendent floues une grande partie de l'assemblée, son regard n'a de cesse de s'égarer, de voler du côté d'Agnès. Ou plutôt, du musicien qui l'accompagne. Comme il rêve d'un tête-à-tête, de pouvoir lui cracher au visage tout le venin, toute la rage accumulée durant ces derniers mois de solitude en Corse ... Le moment viendra. D'autant qu'au détour d'une nouvelle pirouette, un coup d’œil par-dessus l'épaule de Marie lui dévoile un autre visage familier. Voilà un Shafiq dont le prénom ne lui a pas échappé. Yamanu. Prétendant transi, prétendant déçu. Bien des années se sont écoulées. Et le voir, surtout aussi proche d'Apollon, fait naître dans sa poitrine une étincelle d'intérêt. Une étincelle qui pourrait devenir une flamme. La danse se prolonge, et s'il est loin d'être essoufflé, il se demande si sa présence ne serait pas requise ailleurs. « Nous avons volé le feu des projecteurs, cousine. Crois-tu que nous devrions le rendre ? » Leur chemin sur la piste croise celui de Neith et Maeve, et il envoie à cette dernière un regard entendu. Un regard de reconnaissance pour l'hommage. Un regard d'attente pour savoir s'il peut encore compter sur son soutien auprès de la mégère Medici.
    Loom of Fate | 2023




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    (#) Re: [Sujet commun] Le retour du fils prodige

    missive rédigée par Agnes de Medici le

  • En pleine discussion avec Apollon, tandis que son regard oscillait entre son partenaire et l'ensemble des invités, la pudeur d'Agnes la retenait de chercher Neith. Le sortilège avait frappé et ses conséquences lui importaient peu. Sa prudence, par contre, aurait dû l’inciter à chercher Lorenzo pour emprunter la direction opposée. Une épingle tirait son cuir chevelu en le pinçant de manière désagréable, mais elle ne laissa rien paraître de son inconfort. Hormis la réponse qu'elle adressa, pour une fois un peu à côté, à l’ami de son mari  : « Il est sans doute vaniteux de chercher l'immortalité en ensorcelant un instrument, oui. » Puis, plus à propos : « Vous avez raison, mais ne pensez-vous pas que, quoi que nous imaginions, la réalité persiste à se révéler toujours plus étonnante ? »

    Quand Apollon fit remarquer la présence des Savelli parmi les invités, Agnes ne lui fit pas part de sa pensée, à savoir qu’ils étaient malheureusement aussi bien enracinés que la colonie de gnomes au fond du jardin de leur maison provençale. Dire que la vision de Giacomo et Marie en train de danser ne plaisait pas à Agnes était un euphémisme. Cette association contre-nature, que Maeve s’égayait à mettre en lumière, Agnes la vomissait tout à fait, son estomac tentant de se retourner comme un gant. Pourtant, elle sourit avec éclat en posant ses doigts sur ceux du musicien : « Allons, cher Apollon, nous restons en famille. »

    Yamanu Shafiq se joignit à eux, saisissant la coupe avec la grâce d’un danseur prometteur nota-t-elle. « Quelle que soit la définition que nous donnions à notre famille – conclut-elle bien à propos – Monsieur Shafiq, c’est votre présence, et celle de votre sœur, qui nous honorent. » Le trio continua à avancer ensemble en bavardant. « Le choix entre votre musique et votre compagnie fut difficile. » Elle admit complice, à celui dont elle pouvait tenir le bras sans offenser son époux. « Mais je vous considère avant tout comme deux amis de notre famille, et ensuite seulement comme des virtuoses dans l'art de rassembler notre communauté. » Agnes ne s’imposa pas dans leur conversation, gardant un œil sur le couple qui avait ouvert le bal, au milieu de ceux qui l’avaient rejoint. Le petit groupe se retrouva ainsi derrière Giacomo quand, enfin, ses sales pattes libérèrent sa jeune fille. Et son sourire de lionne les cueillit au sortir de leur danse.

    « Vous ne sauriez voler ce que nous vous offrons de bon cœur, cher cousin de mon mari. » Il était évident que Marie, tenant déjà le bras de son frère Alessandro, n'était pas incluse dans cette invitation. Le geste d'Agnes ne s'étendit pas à ses enfants lorsqu'il embrassa la salle de réception. Les sphères de lumière s’étant de nouveau dispersées, elle réalisa que les couleurs avaient changé. La Méditerranée avait percé son Canal de Suez – qu’on aurait dû renommer Le Noir – en Égypte. Et le discours de l’autre cousine prit alors tout son sens. Agnes, finalement, ne put empêcher ses yeux de s’écarquiller quand elle avisa un elfe qui, égaré par tous ses changements, avait enfilé un chapeau de feutre noir à large bord par-dessus son turban, ma che orrore !

    Ce fut le moment qu'un tuba explosif à la sonorité grave et puissante choisit pour détourner l'attention de la foule, qui se réjouit, encouragée par le champagne. Les cuivres annonçaient des danses animées, et la Suite Enchantée de Musidora Barkwith n'aurait pas été complète sans le fameux tuba. Néanmoins, ce son explosif que Agnes prit pour un nouvel hommage à la Corse – si elle avait su à quel point – ne ressortait pas plus de son initiative d’hôtesse officielle que de celui de l’officieuse en train de se déhancher.

    Alessandro fut finalement le centre de toutes les attentions lorsqu'il s'en attribua le mérite, et même si sa mère n'avait pas encore percé le mystère qui l'entourait, elle retrouva un certain soulagement. Agnes ignorait que Lorenzo, à l’ombre de l’étage, livrait lui aussi une confrontation dont il avait posé les fondations. Les enfants étaient seuls dans la confidence et préféraient éviter que les invités ne remarquent "tout éventuel barouf de sortilèges".

    L’air se transforma en fox-trot gracieux et raffiné, propice aux échanges de partenaires en plein cœur de la piste. Alessandro et Marie furent les premiers de leur groupe à s’élancer avec une aisance enviable, glissant sur le parquet telles des feuilles caressées par le vent. Maeve et Neith virevoltèrent à proximité, alors que Agnes se remémorait l'absence de Lorenzo. Aurait-elle pu, sous l'emprise de la jalousie, soupçonner la mauvaise maîtresse ? Apollon devait en être informé. Elle écarta doucement son bras du sien, ne laissant qu'un léger effleurement de leurs doigts. « Je vous rends ainsi votre liberté, Apollon, sur cette mélodie qui nous promet de nous retrouver pour danser au rythme des mystères irrésolus. Mais seulement si cela vous convient, bien entendu, de tenir compagnie à notre deuxième étoile de la soirée ? » Son ton léger accentua le mot "deuxième" en balayant du regard Giacomo dont elle ne goûtait guère ce retour à l’honneur.  Puis, se tournant vers l'aîné de la famille qui avait brillé en premier ce soir-là, elle inclina respectueusement la tête : « Si votre invitation tient toujours, Monsieur Shafiq, je serais honorée de l'accepter. »
    AMIANTE




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    (#) Re: [Sujet commun] Le retour du fils prodige

    missive rédigée par Maeve Le Noir le
  • 16 Octobre 1927 • Hotel de Medici • Paris

    TW • Insultes

    Parce qu'un compliment de Neith vaut tout l'or du monde, et que son sourire en l'instant est plus précieux que tout artefact, Maeve ne peut décidément que rayonner, et sa baguette de cornouiller, plus taquine encore qu'à l'accoutumée, ébauche autours d'elle le halo éphémère d'un soleil. Mimant pourtant l'humilité, quant bien même son hilarité ne laisse aucun doute sur ses pensées, elle presse une main contre son cœur et s'incline révérencieusement devant sa meilleure amie, geste qui n'eut certainement pas dépareillé dans une quelconque pièce de Molière ou de Shakespeare.

    "C'est que j'ai une excellente source d'inspiration à mes côtés !" Elle est toute sourire lorsqu'elle répond, plaisante de sa propre fantaisie "Un artiste n'est rien sans sa muse n'est-ce pas ?"

    Yamanu saurait fort bien remercier signora de Medici, elle n'en doute pas un instant. Et une fois les ajustements de décoration et d'ambiance effectués, Maeve n'hésite pas un seul instant à offrir son bras à Neith, avec cette fois une révérence de danse, radieux sourire aux lèvres. Il lui faut ravaler son enthousiasme et se mettre au rythme de sa meilleure amie tandis qu'elles s'avancent ensemble sur la vaste piste. Neith est sans aucun doute meilleure danseuse qu'elle ne le sera jamais, et son attention et sa maîtrise rendent l'expérience des plus plaisantes, chassant volontiers toute autre pensée sur le moment.

    Elles virevoltent ensemble, à la mesure de la mélodie chaude et vibrante, les corolles de leurs atours florissant autours d'elles. Maeve ne prête guère attention au monde alentours, si ce n'est peut-être cet échange furtif de regards avec Giacomo qu'elle gâte d'un clin d'œil avant de se replonger dans ce moment ravissant qu'elle partage avec sa tendre amie. Et par Morgane, qu'il hors de question de faire les choses à moitié ! Elle s'abandonne volontiers, au rythme, à la direction de Neith et à sa bonne humeur qu'aucune épouse bafouée ne pourra entamer quelle que soit l'évidence de son outrage !

    Sur un tour complet, elle se laisse même reposer sur le bras de sa compagne et lui offre une moue de chat rassasié aux remerciements, friponne invétérée.

    "Mais avec plaisir ! J'adore danser avec toi."

    Se redressant, elle glisse sa main dans la sienne, caresse ses doigts des siens.

    "Je t'accompagne. Ne t'en fait donc pas pour moi, Madame de Medici n'a pas le monopole de la dignité face aux petites insatisfactions de la vie !"

    Mais avant qu'elles n'aient pu s'avancer, voilà que retentit un son grave, vibrant jusque dans les os, qui arrondit ses yeux d'une surprise tout à fait innocente, cette fois. Et sous ce son, Guilhem est de toute évidence abandonné entre les griffes de Giacomo, tandis que Agnès semble vouloir poser sa griffe sur Yamanu. Crénom ! Elle va lui faire tourner les fluides, à ce pauvre garçon, avec ses harangues de mégère mal embouchée - ou sans doute pas embouchée du tout si Lorenzo est à croire. Haussant un sourcil tandis que toutes deux s'éloignent du centre de la piste, Maeve décoche un petit coup d'oeil à Neith.

    "Tu veux lui sauver la vie ?"

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    (#) Re: [Sujet commun] Le retour du fils prodige

    missive rédigée par Guilhem d'Apcher le
  • Le retour du fils prodige
    16 octobre 1927, hôtel particulier des De Medici, Paris
    TW peur, sang, alcool, drama queen, stupidité
    The show must go on, yeah
    Inside my heart is breaking
    My makeup may be flaking
    But my smile, still, stays on

    La discussion avec Agnès à le mérite de le raccrocher à quelque chose d’autre que de la boule au fond de son ventre, trou noir qui se nourrie de sa peur et menace sa splendeur naturelle (un crime !).
    Parler de musique et de vanité l’aurait, en temps normal, d’autant plus happé dans des monologues passionnés, mais il est distrait, l’Apollon, sortit de son état normal de magnificence intouchée par la négativité. C’est son talon d’Achille, après tout, l’Amour le fait vivre et mourir qu’importe la foule. L’amour est le fondement du Monde, de son monde.

    « Je suppose, oui… La réalité peut se faire plus surprenante. Mais aussi… plus décevante. » ajoute-t-il simplement avec un air songeur et ses sens aux abois. D’autant plus perdu par sa nébuleuse réponse sur le fait de "rester en famille", mais depuis quand son Gianny était-il un de Medici, ça n’a pas de sens… Le premier invité qui les rejoint n’est autre qu’un ami de longue date, enfin une bouffée d’oxygène qui perce l’épais brouillard dans lequel il est perdu depuis un moment. Et qui le fait s’éloigner de ce problème insolvable… et de l’observation intense du couple phare sur la piste. Son sourire se fait plus sincère face à Yamanu.  

    Il ne peut pas comparer, l’Egypte et la Matrone, mais Guilhem a connu la plus belle femme du monde (et elle est là, si proche, sur la piste de danse, deux déesses entrelacées) et malgré les charmes certains d’Agnès, il n’en démordra pas : nul n’a d’égale à la beauté de Neith. Pas qu’il soit suffisamment sot pour le dire, même s’il le clamait haut et fort à l’époque de Beauxbâtons. « Yamanu, mon cher, la joie est partagée ! Et ton compliment me plaît presque plus que ta présence. » Sa présence qui pourrait le sauver, un nouvel ami, allié, une porte de sortie qui s’entrebâille un peu plus. Il eut posé une main affectueuse sur l’épaule de l’arrivant si son bras n’avait pas été encore pris par la mielleuse domina. « Vous voilà donc en bonne compagnie, Madame de Medici, parmi les deux plus grands artistes et amis, exclusivement à vos côtés... Mais je suis jaloux, à moi on ne me propose pas de danse. Ne vous laissez pas impressionner par mon renom, je saurais bien partager le feu des projecteurs avec d’aussi élégants compagnons… » Lueur taquine qui se rallume, bien qu’il n’ait pas plus envie de danser que de rester ici.

    Son débit, finalement pas tant impacté que cela par son mal être, l’empêche de réaliser avant qu’il ne soit (encore !) trop tard qu’il se retrouve face au… cousin de son mari ?!! Le sixième sens s’affole à nouveau et le sourire d’Apollon se fige définitivement, comme un pauvre homme devenu statue de marbre, pétrifié à jamais à l’instant ou il croise le regard sans fond de la Gorgone. Si les cheveux de Giacomo sont bien trop soyeux pour être faits de reptiles sifflants, c’est là la seule différence entre les deux êtres. Car Apollon n’entend ni ne comprend plus rien, tendu comme la corde d’une harpe au point de sursauter intensément lorsque le tuba explosif retentit.

    Il sent des doigts doux effleurer les siens avant de s’échapper (qu’ils ont de la chance, eux), il tourne le menton, perdu, dans la direction. Les mots qu’Agnès prononce n’ont pas de sens à ses oreilles qui sifflent encore, du moins il n’a pas envie de l’entendre. Apollon coule à Yamanu un regard signifiant un bruyant « sauve-moi ! ». Lorenzo étant toujours porté disparu (et il espère, pas en train de frapper dans un mur pour se calmer, au risque de froisser ses vêtements) et… Yamanu l’abandonne autant que celle qui prétend lui rendre sa liberté après lui avoir arraché les plumes rémiges.

    Par la Lune !
    Face à face.

    « Le cousin… Alors c‘est toi ? » La voix est blanche, la réalisation soudaine, la confusion telle qu’il n’a pas l’instinct, tout de suite, de fuir cette confrontation qui n’aurait jamais dû avoir lieu. Il avale d’une traite ce qui reste au fond de sa coupe alcoolisée, sans réussir à détourner ce faisant le regard du bleu harponnant de celui de Giacomo.

    « Je- Pardon. Adieu. » Son ton va de rempli d’émotions à final, et il tourne les talons, sa capeline virevoltant dramatiquement, son verre abandonné sur le premier plateau qui passe alors qu’il s’enfui comme un voleur dans la nuit (comme la première fois, sauf que là, les lumières sont allumées, faisant scintiller de mille feux le bijou à son oreille et le brasier éteint de ses pupilles). Il s’engouffre sur la piste de danse, le cœur battant, certain d’être sain et sauf une fois qu’il aura atteint-

    -une main s’agrippe à sa main droite, le faisant virevolter. Une autre se glisse dans le bas de son dos, aussi douloureusement familière que l’entêtante fragrance de la lavande et des oliviers qui sentent comme la Corse, les regrets et la nostalgie. Avant même qu’il ait pu réagir, le voilà entraîné au rythme d’un fox-trot endiablé par l’homme de la soirée. L’enlèvement est si fluide qu’Apollon lui-même peine à réaliser avant qu’ils ne se mettent à croiser d’autres couples, sans pour autant procéder à un échange de partenaire. La patte libre de l’Apollon glisse sur l’épaule de l’amant trahi, se crispe sur le tissu soyeux alors que l’air se rempli d’électricité et d’une tension brûlante.

    « Gianny… »

    Loom of Fate | 2023

    @Giacomo de Medici, @Lorenzo de Medici, @Agnes de Medici, @Auguste Lestrange ,  @Neith Shafiq, @Maeve Le Noir, @Yamanu Shafiq  & Libre


    résumé parce que j’écris trop pardon vous m'inspirez:



     
    song of moon and sun
    song of loss and freedom

    anaphore
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    (#) Re: [Sujet commun] Le retour du fils prodige

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