[FB] Les secrets de notre confession | feat Elric
Camille DelacourATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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(#) Re: [FB] Les secrets de notre confession | feat Elric
missive rédigée par Camille Delacour le
Automne de l’année 1912 - Vatican, Italie
Il l'observait depuis le frémissement de ses cils jusqu'au battement de cœur logé dans sa jugulaire, en passant par l'ourlet de ses lèvres expressives et la dilatation de ses pupilles quand leurs regards se croisèrent enfin. Les épaules d'Elric venaient de se détendre, son souffle se relâcha et son teint regagna quelques couleurs.
Et Camille, lui, sentit son propre regard sourdre de contentement à se savoir l'objet de toutes ces subtiles changements dans le corps et l'esprit de son ami. Ses doigts fourmillèrent du désir de caresser l'une de ses joues, de jouer avec les boucles blondes à la base de sa nuque ferme. Mais la porte de l'atelier n'était pas fermée à clés. Si un pain-béni avait eut l'idée de les interrompre, d'autres le pourraient à tout instant.
“- Elric.” Appela-t-il finalement, la voix légèrement rauque.
Son sourire s'accentua, totalement charmé et surtout beaucoup plus charmeur alors que ses mires se régalaient de la gêne qu'exprimait Elric. De la rougeur de ses pommettes, du papillonnage de ses cils jusqu'à la légère humidité de ses pulpes -réminiscence de leurs baisers-. Le parisien sentit ses reins s'échauffer et son sourire se fit, brièvement, plus prédateur, frustration refoulée à fleurs de peau après ces longues minutes à feindre un parfait éclat de politesse auprès du recteur.
Mais bien assez vite ses yeux bleus fondirent de tendresse, comme un iceberg ayant dérivé sur le sable d'une côté plus tempérée. Il était incapable de retenir dans ses veines la moindre once de désir déplacé quand, devant lui, se dessinait l'image même de la candeur et de la frayeur, réelle, qu'Elric avait dû ressentir. Alors Camille céda et s'approcha de lui, instinctivement, pour l’enlacer à la taille et le rapprocher. Là, au creux de ses bras, il posa le front contre le sien.
“- Malheureusement, c’est une capacité née de l’habitude… De très mauvaises habitudes.” Confessa-t-il avec une légère grimace penaude.
De ces moments indécents volés dans les salons et les salles de bals. Des rires et gloussements étouffés à l'affût des feuillages denses de quelques vergers et serres d'hiver. La mauvaise habitude de cueillir l'objet de son désir sans une arrière pensée, confiant à ne jamais se faire prendre ou à pouvoir, dans le rare cas d'une surprise, de pouvoir s'en sortir sans éclaboussure. Mais avec Elric, il n'avait pas envie de le reléguer à ce rôle. Il voulait l'aimer et le respecter.
La suite vint le surprendre d'autant plus et manqua de faire vaciller ses toutes récentes résolutions. Il sentit une légère rougeur lui monter aux joues, clairement pris de court. Lui qui venait de se dire qu'il ne traiterait pas son ami comme ses autres amants, à l'asseoir sur le coin d'un établi pour le posséder avec autant de révérence que de passion... Non, vraiment ! La proposition était osée, même selon ses normes ! Ils étaient devant une pièce religieuse, dans une pièce ouverte.
Mais d’un autre côté ? Camille se sentit légèrement émoustillé et ses mains, sur le corps de son ami, se firent plus aventureuses. Elles descendirent sur ses hanches, massèrent même ses reins par dessus la bure. C'était... nouveau. Le danger en devenait presque intriguant malgré les risques qu'ils encouraient tous deux. Alors il pencha la tête de côté et vint murmurer à son oreille en une confidence brûlante :
“- Terminer ici ? Et bien… je pensais plutôt te proposer ma chambre. Cela aurait été certainement plus confortable et intimiste. Mais je ne suis pas contre l'idée d'essayer ça dans l'atelier. Je n'aurais pas cru que tu proposerais...”
Il regarda vers la porte, cherchant un verrou qu’il ne trouva pas. Il n'y avait que le loquet qui, avec un peu de force, pouvait être poussé de l'extérieur.
“- Mais je ne crois pas pouvoir fermer la pièce autrement qu’en poussant une étagère en travers de l’encadrement et même là, nous risquons d’attirer l’attention… Le bruit, surtout, est un problème...”
Acheva-t-il en se redressant, tête tournée vers la porte, sourcils légèrement froncés alors qu’il calculait la faisabilité de ses plans. Outre le vacarme des pieds de l'étagère raclant le sol, il y avait ensuite les bruits qu'ils feraient... Mais pourquoi pas ? A cette heure, surement, il n'y aurait personne dans les environs, non ? Du moment qu'ils grappillaient un peu de tranquillité, juste le temps qu’ils réapprennent à se connaître. Sur de nouvelles bases.
Une façon totalement nouvelle de redécouvrir Elric et qu’il avait bien hâte de maîtriser sur le bout des doigts, mais aussi de sa langue et d’une autre partie -beaucoup plus vindicative- de son anatomie.
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(#) Re: [FB] Les secrets de notre confession | feat Elric
missive rédigée par Elric d'Adhémar le
Automne de l’année 1912 - Vatican, Italie
Il sut dès le premier instant qu’il aimait ce regard. La tendresse, dans les yeux de Camille, la chaleur de ses prunelles, l’intensité de ses traits. La façon dont il l’observe eut pu être le fruit défendu tant il remue quelque chose en lui, quelque chose plus profondément enfoui que ses besoins charnels. Quelque chose qui lui pince le cœur, gonfle au creux de son torse pour se répandre, vibrant et chaleureux, dans le reste de son corps, le laissant les jambes flageolantes, entre les bras de son… Comment doit-il l’appeler ? Un ami, encore ? Un amant, déjà ? D’autres mots lui venaient, des mots doux, des mots naïfs, aussi délicats et ingénus que cette étrange sensation qui palpite alors en lui, aussi fin qu’un fil de la vierge.
Non, il n’oserait pas l’appeler ainsi. Il ne voulait pas le gêner, le rebuter ou l’encombrer. Il veut que Camille continue de le regarder comme il le fait en l’instant, de cela, il est certain. De lui sourire comme il le fait, quand bien même il s’en sent gêné. Est-ce seulement possible que d’être simultanément l’image de la tendresse et de la tentation ? La liste lui échappa des mains, la proposition ne tarda pas et en voyant la soudaine rougeur monter aux pommettes de Camille ? Elric su qu’il y a méprise. Laquelle exactement, il ne le sait pas encore, mais il y en a une et il en est déjà atterré. Que vient-il de dire, qui pu faire rougir Camille ?
Avec délicatesse, comme l’effleurement d’une plume, son esprit se joignit au sien. Il n’est pas coutumier de l’exercice, préférant de loin se restreindre et ne pas violer l’intimité de ses proches. C’est pourtant si aisé, tant ils sont ouverts, confiants envers lui. Et Camille l’est tout autant, surtout en cet instant. S’introduire dans son monde intérieur est un jeu d’enfant, il lui suffit de se fondre dans sa propre image, omniprésente en l’instant. La source de la méprise lui apparut de façon aussi évidente qu’une gifle en pleine face, accompagnée en l’instant par l’imagination débridée de son ami. Une imagination qui le fait se rétracter immédiatement de ses pensées.
Immédiatement, Elric rougit, les joues, le front et le cou brûlant, la culpabilité et la gêne revenant avec violence de même que l’envie d’aller se cacher quelque part pour ne jamais reparaître. De préférence là où personne ne le connaît. Les Carpathes peut-être ? Il le laisse pourtant s’exprimer, ayant besoin de plusieurs instants pour rassembler son courage et avouer, tout bas : “Je… Je parlais de l’inventaire.” Il resta à nouveau silencieux, incapable de le regarder en face, sentant la pointe de ses oreilles chauffer. C’était sa faute, il aurait dû être plus clair, mieux formuler sa proposition.
Et maintenant, quoi ? Il est évident que Camille apprécie l'idée, et voir Camille satisfait est tout ce qu'il désire, quant bien même la ferme pression de ses mains contre lui nourrit des sentiments ambivalents chez lui. Elric est bien trop fasciné par son sourire, par les moindres détails de son expressivité, de son regard pétillant quand il est heureux, fasciné lorsqu'il est concentré, la façon dont ses traits vivent, leur lueur.... Elric déglutit, avec l’impression qu’il va se liquéfier sur place et ajouta simplement, la voix diminuant graduellement tandis que grandit sa gêne :
“M-Mais si tu veux hm… Faire ... ça... ici, je peux enchanter la salle, et euh…”
Nouveau silence, presque douloureux, avant qu'Elric ne recule de quelques pas, précipitamment en dissimulant son visage d'une main, écarlate.
"Seigneur qu'est-ce que je viens de dire, hm... Je..."
Est-ce qu'il vient véritablement d'envisager cela ? De se donner à lui et ici, qui plus est ? Il veut le voir heureux mais ce n'est pas un sujet trivial en réalité et il n'a absolument aucune idée de ce qu'il est entrain de faire si ce n'est trahir ses vœux. Et s'il cède simplement ainsi, s'il n'accorde pas plus de valeur à tout ça alors que Camille le fait - car il le fait n'est-ce pas - à quoi est-ce que ça le réduit ? Il n'ose plus rien ajouter cependant, pas plus qu'il n'ose le regarder en face.
Camille DelacourATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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(#) Re: [FB] Les secrets de notre confession | feat Elric
missive rédigée par Camille Delacour le
Automne de l’année 1912 - Vatican, Italie
Il était perdu dans ses pensées, mains baladeuses sur le corps de son futur amant. Ses doigts dessinaient distraitement la courbe de ses muscles, accrochaient les coutures de sa bure avec l'agacement et l'anticipation de pouvoir la lui ôter très bientôt. Il avait hâte de goûter sa peau burrinée par le soleil d'Italie et d'entendre sa voix chanter des louanges à leur fornication, plutôt qu'à un Dieu hypothétique. Or s'il leur était relativement facile de bloquer la porte, il resterait encore les fenêtres à obstruer, et puis la question de l’insonorisation restait encore sans solution. Enfin, il lui vint à l'esprit le sujet du confort.
Elric semblait absolument novice en la matière, il était donc hors de question de lui causer plus d’inconfort que de nécessaire. Déjà qu'il serait impossible de ne pas lui faire de mal aux premiers instants, le temps que ses muscles intimes ne s'adaptent à l'exercice, alors autant éliminer tout autre risque de blessures et de contusions. Où coucheraient-ils alors ?! Là-bas, entre deux étagères, ils pourraient renverser les tiroirs de torchons et former un lit improvisé. Il y avait aussi la table avec les larges toiles de jutes qu'ils pourraient y empiler temporairement...
Mais les pensées de Camille furent rapidement interrompues quand la petite voix de son ami s'éleva depuis le creux de son étreinte. Il se figea quelques secondes, fixant le vide et clignant des yeux à plusieurs reprises. L’inventaire ? Pourquoi parlait-il de l’inventaire tout d’un coup ? Ne comprenant pas, Camille pencha légèrement la tête sur le côté et baissa finalement les yeux sur le blond. Il le découvrit aussi rouge qu'une tomate, depuis la nuque jusqu'à la pointe de ses oreilles.
“- Pardon ?” S'entend-il croasser.
Il défit légèrement son étreinte d'Elric jusque là étroitement logé dans ses bras, mettant quelques secondes supplémentaires à comprendre la méprise. Camille se sentit d’abord pâlir de honte d'avoir sauté ainsi sur une conclusion qui l’arrangeait, avant de rougir de nouveau aux propositions plus osées les unes que les autres que son ami lui faisait avec un air absolument délicieux de candeur... Par Merlin qu'il avait furieusement envie de lui sur l'instant !!! Finalement, les nerfs en pelote avec un bas ventre étroitement noué, Camille posa la tête sur l'épaule du jeune prêtre avec un long soupir dépité.
“- Bon sang. Tu ne peux pas me faire ça, Elric.” Il eut un rire étouffé contre le creux de sa gorge. “Tu me rends complètement fou et tu ne le réalises même pas.”
Il lui coula un regard à la fois tendre et amusé avant de se redresser et de venir l’embrasser. Camille savoura ses lèvres sans se presser, la langue enroulée à la sienne en un tango passionné, puis se recula dans un soupir d’aise. Ses mains, logée à la courbe étroite de ses hanches, essayaient d'être le plus sages possible. Il devait reprendre ses esprits, mais surtout calmer le feu dans son aine.
“- Non. C'est décidé, nous ne ferons rien ici. Ce n’est pas prudent.” Une décision davantage tournée dans l'intérêt d'Elric que lui-même. “Allons plutôt dans mes appartements. Oh, pas forcément pour continuer ça, mais pour souffler et prendre le temps de discuter de... Et bien, de nous.”
Camille s’écarta définitivement, bien qu'à grand mal et l’aida à remettre un peu d’ordre dans ses vêtements. Ses doigts avaient réellement commencés à le déshabiller sans même qu'il ne s'en rende compte. Pauvre Elric en avait perdu jusqu'au carton blanc de son col de prêtre ! L'artiste se pencha pour le lui ramasser, l'épousseta et le lui tendit avec un petit sourire penaud.
“- Je ne veux pas dépasser des limites dont j'ignore encore tout de l’existence et risquer de te mettre dans l’embarras ou de te causer le moindre mal vis-à -vis de ton travail, voire de ta réputation ici.” Il lui fit un léger sourire qui se voulait rassurant et plein de confiance. “Allons nous poser au calme, veux-tu ?”
Et là dessus, il lui proposa de le guider une fois de plus dans les méandres du Vatican. Mains dans les poches de son pantalon pour dissimuler les dernières tensions de son érection, il lui emboita le pas en silence et l'esprit occupé à réciter tout le panel de pigmentations de couleurs froides qui existait.
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(#) Re: [FB] Les secrets de notre confession | feat Elric
missive rédigée par Elric d'Adhémar le
Automne de l’année 1912 - Vatican, Italie
Il l’entend questionner. Bien sûr, qu’il l’entend questionner ! Mais le regarder oh, c'est une autre histoire. Une toute autre histoire ! Il eut fallu qu’il soit aveugle pour ne pas comprendre qu’il vient de se prendre les pieds dans le tapis en beauté. Or Elric n’est pas aveugle, justement, et l'appréhension le ronge à l'idée de ce qu'il lira sur les traits de Camille s'il relève les yeux vers lui. La honte est un poids cuisant sur sa nuque. L'idée de le décevoir ou de perdre... Quoi d'ailleurs ? Il ne sait pas. Et pourtant il le craint. A croire que ses années d'éducation humble destinées à l'éloigner de l'envie furent une perte de temps. L'idée, pourtant, l'effraie. Il est sincèrement frustré de son manque d’expérience que de coordination dans cette histoire.
Au poids léger de Camille posant la tête contre son épaule, Elric soupir, se passe une main sur le visage et élève une main hésitante avant de finalement lui flatter la nuque en un geste que se veut - et qu'il espère ! - tendre et sans sous-entendus. Jésus, Marie, Joseph, devait-il à présent voir et craindre des sous-entendus partout ? Il n’était pas bien certain mais l'idée le chagrine confusément. Il s'est toujours montré ouvertement tactile avec Camille, confiant et à son aise et il a toujours conservé de tendres souvenirs de leurs rencontres d'enfants et du début de leur adolescence. Les voir remis en question sous le nouveau jour de son attraction pour Camille n'est pas aisé, quant bien même il ne souhaite pas le repousser.
Prenant son courage à deux mains, il consentit enfin à mettre ses craintes de côté, et le regarda enfin en face.
"Je suis navré, Camille, je... suis en terrain inconnu, à l'heure présente."
Il lui glissa un coup d'œil mais n'eut pas le temps d'ajouter quoi que ce soit quand les lèvres de Camille vinrent chercher les siennes et qu'il se trouva une fois de plus incapable de formuler la moindre pensée cohérente, pas même à sa piètre performance en la matière. Yeux fermés, ce furent quelques instants intemporels dédiés uniquement aux sensations que Camille semble si aisément faire naître chez lui et dans lesquelles Elric se perd sans même tenter de s'en défendre. Il n'y a alors plus que leurs souffles, la caresse de leurs lèvres et la pression de leurs deux corps qui ne cesse de le faire doucement trembler. Son cœur bat si fort qu'il le sent tambouriner contre ses côtes. Camille peut-il même le sentir, ainsi lové, massé contre lui ?
Lorsqu'ils reculent, il semble à Elric que cela ne fait qu'un instant, une seconde ou deux tout au plus, qu'ils sont ainsi enlacés. Il cille, observe les alentours avant de lui revenir presque immédiatement, l'écoutant attentivement, ouvertement partagé sans jamais dire pourquoi. Oh, il eut bien l'impulsion d'affirmer ne rien vouloir d'autre que de le rendre heureux, quoi que cela puisse lui coûter, mais est-ce réellement une bonne idée quant bien même serait-ce ce qui compte à ses yeux ? Camille a raison. Discuter et échanger est certainement bien plus approprié. Plus raisonnable. Alors il s'écarte, presque à regret et toujours un peu gauche, manquant se prendre les pieds dans ceux de la table et se raccrochant un instant à Camille avant d'ôter précautionneusement ses mains.
"Désolé," marmonna-t-il en baissant les yeux.
S'écartant, il lissa sa mise et entreprit de se rendre de nouveau présentable, replaçant son col et lissant ses boucles blondes, essayant par tous les moyens de retrouver un semblant de contenance mais bien incapable de ne pas sourire et le couver en le voyant aussi penaud. Un sourire qui fane néanmoins promptement, lorsqu'il s'exprime de nouveau, et se transforme en simple signe de tête, les mots ancrant davantage la conscience de ses propres actes et chassant l'euphorie de l'instant. Achevant de soigner son apparence pour que rien ne paraisse, Elric inspira profondément, puis invita Camille à le suivre hors de l'atelier. Ensemble, ils quittèrent le bâtiment pour rejoindre l'un de ceux destinés à la vie quotidienne, montant dans les étages jusqu’aux quartiers prêtés à Camille.
L’aile, paisible, est uniquement consacrée aux visiteurs extérieurs, un lieu légèrement isolé et privatif afin d'offrir le confort nécessaire à ceux venus en visite spéciale au Vatican. Ensemble, ils rejoignirent la porte de la suite, et Elric ouvrit avant de remettre un double des clefs à Camille, pour son usage quotidien. Ils entrèrent alors dans un ensemble agréable, comportant salle de bain, chambre et salon. Se raccrochant un peu à ses devoirs, Elric lui fit faire le tour et lui indiqua tout ce qu’il a besoin de savoir pour ne manquer de rien, avant de s’asseoir dans l’un des fauteuils présents dans le salon, se relevant presque immédiatement quand une pensée le traversa. Il se racla légèrement la gorge, puis indiqua l'une des dessertes.
“Veux-tu que je fasse venir quoi que ce soit ? Quelque chose à boire peut-être ?”
Il l’observa avec attention, mais attendit cette fois sans se rasseoir. Confusément, il sent encore son rire chaud contre sa gorge…
Camille DelacourATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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Camille l’observait à distance raisonnable, ne voulant pas céder -une fois de plus- à la tentation. Celle où il viendrait lui ôter ses vêtements plutôt que de les ajuster pour le rendre présentable. Le sorcier était d'ailleurs toujours aussi surpris que son ami d’enfance ait démontré un tel zèle dans la réciprocité de leur attirance. Il avait non seulement pris l’initiative d’approfondir leur contact, mais il y avait été particulièrement réceptif et il s’en était fallu de peu pour qu’ils ne consomment immédiatement leur passion !
Sur le chemin de ses futurs appartements, le parisien se mit à réfléchir et il du arriver à la conclusion qu'ils ne s'étaient bel et bien jamais accordés le moindre attrait de cette nature par le passé. Ils s’étaient adorés comme des frères, des confidents inséparables durant leurs plus jeunes années. Alors comment en étaient-ils arrivés là ? S’étaient-ils toujours appréciés de la sorte, bien que dans l’incapacité de mettre le bon mot sur leur relation faute d’une éducation ouverte à l’homosexualité ? Cédaient-ils enfin à la frustration de toutes ces années ?
De son côté, il était relativement en paix avec cette notion, car il avait eut la chance de pouvoir s'épanouir très jeune dans sa sexualité. Il y avait certes sa relation privilégiée avec Lidia, mais surtout sa vie dans les courants artistiques et leur liberté d'esprit. Mais en ce qui concernait Elric ? Cela l’inquiétait. C’était principalement pour cette raison qu’il voulait prendre le temps d'en discuter avec lui. Autrement, il aurait l’impression d’abuser de sa confiance, voire même de sa naïveté et il détesterait le souiller ainsi.
Plus que tout, il détesterait le voir blessé ou pire ; être exclu une nouvelle fois de sa vie.
“- C’est beaucoup plus spacieux que je ne l’aurais cru.” Annonça-t-il lorsqu'ils furent dans ses appartements. “Et la vue est magnifique.”
Il s’épaula à l’encadrement d’une fenêtre, dans le salon lumineux. Le vent frais lui piqua agréablement la peau, mais ce fut le soleil et l'odeur des pierres chauffées qui lui arrachèrent un sourire léger tandis qu'il gonflait ses poumons d'une profonde inspiration. Même s’ils étaient en automne, le froid prenait son temps pour s’installer à Rome. Ce qui lui changeait agréablement de Paris et de son humidité glaçante.
“- Et non merci, je n'ai besoin de rien. Mais surtout, je ne souhaite pas être dérangé au beau milieu de notre conversation. Enfin, sauf si tu as besoin de quoi que ce soit... ?” Rattrapa-t-il après un instant de réalisation.
Camille ferma la fenêtre pour que leur voix ne portent pas dans la cour en contrebas, léger sourire penaud aux lèvres de son empressement et autoritarisme. Retirant sa veste de costard, qu'il plia proprement sur une desserte, il alla ensuite prendre place sur le canapé. Installé confortablement avec un bras passé sur le dossier et les jambes croisées, il observa son ami et l'invita d'un geste du bras à s'asseoir près de lui. Il se sentit obligé de le rassurer, écho de sa propre culpabilité causée par ses actions récentes.
“- Elric… Je ne vais pas te sauter dessus. Je souhaite vraiment discuter… Et surtout m’excuser pour tout à l’heure. Avec du recule, mes actions semblent vraiment t’avoir troublé, pour ne pas dire te paniquer.” Il eut un léger rire embarrassé. “color=#6666cc]Viens là. Tu ressembles à une chouette réveillée en plein midi.[/color]” Ajouta-t-il avec affection.
Il prit un léger temps en silence, ordonnant ses pensées. Sur le dossier du canapé, ses doigts pianotaient le bois vernis, distraitement. Rythmique sans de réelle composition, juste l'expression de son appréhension et nervosité.
“- Pour tout te dire, je ne voulais pas créer de la confusion… Et sincèrement, je crois que j’ai simplement cédé aux sentiments que je refoulais depuis longtemps. Depuis bien trop longtemps vu la disproportion de mes actes à ton égard. Ça et ton apparence rendue très agréable avec le temps... Et bien, j'ai perdu le contrôle. J’ai totalement déraillé !" Il soupira et se massa l'arrête du nez avec une expression aussi confuse que contrariée. "Je n’aurais pas dû agir ainsi, encore moins sans ton accord. Mes actions sont inexcusables, je me suis comporté comme le dernier des goujats." Il tenta un léger sourire, mais sans réellement parvenir à éclairer ses yeux assombris de remords. "Tu dois être perturbé et agité. Ce qui est parfaitement normal après ce que tu viens de traverser. Tu... Tu as probablement besoin de temps pour réfléchir à tout cela, n’est-ce pas ?”
Camille sentit son cœur se serrer alors qu’il ajoutait d'une voix plus sourde :
“- Bien sûr, si après cet incident tu ne veux plus être mon gardien ou que tu désires que l’on agisse comme si rien ne s’était passé… Je me plierai totalement à ta décision.”
C’était le moins qu’il puisse faire après son dérapage monumental.
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(#) Re: [FB] Les secrets de notre confession | feat Elric
missive rédigée par Elric d'Adhémar le
Automne de l’année 1912 - Vatican, Italie
La conversation ? Ah, oui, la conversation. Ne peuvent-ils vraiment discuter des eusses et coutumes vaticanes à la place ? Non ? Doux rêve. Camille a raison, bien entendu qu’il a raison, et jouer les anguilles ne lui va pas. Ce n’est ni honnête, ni juste et cela manque cruellement de respect à son ami, et à l’affection qu’il cultive pour lui. Camille fait tout son possible pour le traiter dignement, honnêtement, ne pas lui rendre la pareille serait bien mal le remercier pour toute sa prévenance. Alors il s’assit près de lui sans plus tergiverser et l’écouta attentivement, en dépit de sa gêne, et ce jusqu’au bout, hochant parfois la tête, quand il se souvient de le faire. Son regard ne décroche pas de ses traits, observant, cherchant, ne perdant pas une miette de ses paroles.
Lorsque le silence revint, Elric mit quelques secondes à le noter, tant il s’est absorbé dans sa contemplation, et se redresse très légèrement lorsque s’est finalement le cas, cillant plusieurs fois avant de détourner le regard, inspirant profondément et essayant de discipliner ses mains qui n’ont eut de cesse de jouer nerveusement avec le rosaire accroché à sa ceinture. Il lui faut poser ses pensées, ses émotions au mieux de ses capacités. Et enfin, après une minute entière, il secoue la tête avec douceur et lui revient.
“Je ne vais pas prétendre que rien ne s’est passé, quoi qu’il en soit,” assure-t-il d’une voix tranquille.
Toujours peu à son aise, il remua dans son assise et recula légèrement, de sorte à presser son dos contre le canapé. Avec une courte inspiration, il vint finalement froisser le tissu sur ses cuisses, y enfonçant les doigts pour s’empêcher de bouger inutilement. Son regard se fit à nouveau pensif et lointain, alors qu’il joue inconsciemment de la mâchoire en lieu et place de tordre ses doigts. Il lui fallut quelques instants pour parvenir à réellement juguler toutes les émotions qui sourdent en lui après l’atelier.
“Je n’ai pas envie de t’éviter, encore moins de mentir ou te rejeter, Camille.” Il releva enfin le regard, le focalisant avec plus de détermination sur son ami. “Pas alors que je viens de te retrouver. Non, dans aucune circonstance quelle qu’elle soit. Ce n’est pas moi, ça. Je ne sais pas comment faire ça. Je me noierais dans ma culpabilité dès la première heure, sans compter que je te… Eh bien tu m’es trop cher pour ça.”
Parler devient plus aisé, une fois qu’il est lancé. Le poids qui lui presse les épaules s’allège d’autant, libérant son souffle et manque lui faire tourner la tête de soulagement. Se repassant une main sur le visage, pour essayer de chasser ce qui lui colle désagréablement à la peau, Elric essaye d’arranger le reste de ses pensées, de sorte à ne plus ressembler à une chouette réveillée à midi, comme Camille l’exprime si justement. Normalement, dans une situation telle que celle-ci, où il n’y a pas de bonne réponse, il n’y en a pas non plus de mauvaise. C’est pourtant tout l’inverse qui lui semble !
“J’ai juste besoin d’un peu de temps et de calme pour y voir plus clair.”
Ne se voyant pas donner d’explications aussi délicates sans lui faire pleinement face, Elric se tourne davantage vers Camille, quant bien même il en rougit de nouveau, mains toujours emmêlées dans le tissu de sa robe. Camille non plus ne doit pas réellement savoir sur quel pied danser avec lui, à cause de lui. S’il n’est pas capable de se comprendre lui-même, comment son ami le peut-il ? Et ce en dépit de toute sa bonne volonté et des efforts qu’il met à le faire justement ! Elric hoche la tête, plus pour lui-même que pour Camille, puis reprend.
“Il y a trop de choses.. d’idées, d’émotions simultanées, j’ai besoin de comprendre ce qui m’arrive avant tout.”
Penaud, persuadé de geindre inutilement, il ne poursuit pas moins, voulant au moins faire confiance au processus.
“Je sais comment est la France. Notre France. Elle est avant-gardiste. Mais ici ce n’est pas la même chose. J’ai eu mes moments, adolescent, comme tout le monde j’imagine, mais on m’a enseigné que les relations charnelles entre hommes sont une faute, un péché, que la tentation de la chair quelle qu’elle soit est un péché… et…”
Sa voix se délita, tandis qu’il sourit nerveusement, baissant légèrement la tête et bataillant pour ne pas se faire à nouveau fuyant. Il lui fallut un instant, beaucoup de courage et une bonne dose de critique interne pour reprendre.
“Et tu débarques inopinément, et en une après-midi je… Cela fait des années que je n’ai pas… Non que ce soit ta faute mais…” Il s’arrêta, inspira profondément, puis se força à terminer ses phrases. “Ce que j’ai ressentis quand tu m’as touché, ce que je me suis sentis désirer de toi, de toutes mes forces, je ne suis pas certain de ce que je dois en faire, ou de ce que ça signifie.”
Sa voix tremble et il s’en veut. Il s’en veut car il ne souhaite pas donner une fausse interprétation de ses pensées ou laisser Camille penser qu’il le tient pour responsable d’une quelconque manière. Ses traits se ferment un instant tandis qu’il se racle la gorge, se fustigeant silencieusement. Mais continuer et espérer qu’il ne se vexera pas semble la meilleure décision possible pour le moment. En ayant toutes ses explications, il comprendra, du moins est-ce ce qu’il espère et s’il doit se vexer, Elric n’aura guère de mal à s’excuser. Pas alors qu’il se retient déjà de le faire.
“Je ne suis pas certain de ce que je dois penser, que ce soit de mes propres réactions, des tiennes, ou simplement de ma situation. Et… c’est évident que tu as déjà ton expérience en la matière. En dépit de ce que tu peux m’affirmer, de ce que tu as pu me dire plus tôt, c’est gênant pour moi, extrêmement gênant. Je suis maladroit, je sais à peine ce que je fais et je me sens comme le pire des imbéciles. Même si j’acceptais, ne finira-tu pas par être frustré, lassé, ennuyé de me voir être aussi… gauche ?”
Ce quelque chose qui lui tord les tripes, est-ce de la jalousie ? Ou autre chose ?
“Je ne suis certainement pas un dixième des hommes que tu fréquentes usuellement.”
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(#) Re: [FB] Les secrets de notre confession | feat Elric
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Automne de l’année 1912 - Vatican, Italie
A son tour, Camille écouta son ami. Il lui laissa le temps d’organiser ses pensées, mais aussi de les exprimer dans un environnement qu’il espérait être sécurisé et sans jugement. Ses yeux bleus restaient rivés à la silhouette d’Elric tandis qu'il essayait de lire, depuis sa posture au moindre frémissement de ses traits, quel était la réelle profondeur de ses mots et de ses sentiments. A plus d'une reprise, Camille éprouva le désir de l’enlacer étroitement, de le garder au creux de ses bras pour lui faire mille promesses… Mais il étouffa chacune de ses pulsions. Par une sorte de timidité, mais surtout par respect pour son ami.
Alors il l'écouta en gardant ses mains sagement posées et s'il pouvait comprendre que chacun ait ses goûts et ses couleurs, que cela ne se discutait pas, les mots d'Elric l'étonnaient. Mais aussi le chagrinaient. Car s'il comprenait que l'on ne pouvait plaire à tout le monde, cette perspective avec le blond lui serrait forcément le cœur. Par contre, il était une chose qu'il ne comprenait pas : comment un ouvrage écrit il y a presque deux milles ans pouvait encore aujourd’hui avoir autant d’influence sur l’esprit des Hommes. Sans avoir jamais subi de mise à jour !? Ou presque.
Camille soupira et se massa la nuque avec résignation. Ce n’était pas sa place que de juger autrui sur ses croyances. Surtout lorsque la personne en face n'avait jamais émit le moindre jugement sur ses propres croyances et son train de vie. Alors à la place, il lui offrit un sourire et se contenta de prendre une de ses mains dans la sienne. Sagement. Camille lui serra les doigts, pour lui prouver son soutien, mais surtout sa présence indéfectible et après avoir cherché et accroché son regard du sien, il déclara paisiblement :
“- Je me rangerai à ton jugement concernant les préceptes de ton Dieu et ce que tu es prêt à interpréter de ses édits spirituels.”
La suite, cependant, entrait parfaitement dans son champ d’expertise et il ne se priva guère pour lui confier son avis sur la question.
“- Si tu es gêné parce que tu ne comprends pas ou ne sais pas… Alors je peux t’enseigner.” Il lui fit un léger sourire, sans moquerie mais chargé de beaucoup de tendresse et de patience. “On peut y aller étape par étape. Bien assez vite, tu ne seras plus autant maladroit et tu n’as aucune crainte à avoir quant au fait de ... Et bien, d'avoir le moindre risque que je puisse me lasser ou m’ennuyer de toi.”
Cette fois, Camille se pencha légèrement pour venir embrasser sa tempe, humer le parfum de sa peau et de ses cheveux avant de murmurer à son oreille, comme la plus douce et sucrée des confessions :
“- Il n’y a rien de plus beau et de satisfaisant pour un artiste que de voir un matériel brut se former et s’épanouir entre ses mains. Tu seras ma toile vierge que je peindrai de nos passions et de nos plaisirs. Le marbre que je façonnerai à l'image de nos orgasmes et le bois que je sculpterai sur les soupirs de nos nuits ensemble. Oh Elric, comment pourrais-je jamais me lasser de toi avec pareille perspective ?!”
Il dû s'écarter pour ne pas l’embrasser plus qu'il ne venait probablement déjà de le faire, tout aussi conscient qu'il risquait à tout mot supplémentaire de rompre sa précédente promesse. Malheureusement, la tentation avait été trop forte. L'air innocent et gêné d'Elric beaucoup trop délicieux pour simplement l'ignorer. Camille se fustigea intérieurement pour sa faiblesse d'âme. Il reprit toutefois comme si de rien était :
“- Jusqu’à ce que tu trouves réponse à tes dilemmes, agissons comme si rien ne s’était passé. D’accord ? Je sais que tu ne souhaites pas effacer nos actes, mais nous pouvons toujours les mettre en... pause. Elric, je souhaite seulement que tu puisses revenir à mes côtés avec calme et sérénité. Je ne ferais plus rien pour ajouter à ta confusion tant que tu ne m’auras pas donné une réponse clair.”
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(#) Re: [FB] Les secrets de notre confession | feat Elric
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Automne de l’année 1912 - Vatican, Italie
Il ne cherche nullement à esquiver son contact, sa main trouvant plutôt la sienne, la pressant doucement. Un instant, son regard tombe sur leurs dextres ainsi réunies et ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire. Quel mal peut-il réellement exister à un tel contact ? Quel mal existe-t-il réellement à l’enlacer quand il le salue ou se rapprocher de lui quand ils étudiaient la liste dans l’atelier ? Et pourtant, chacun de ses gestes a eu un autre sens, pour Camille, un sens qu’il ne pense pas pouvoir occulter lui-même à présent qu’on le lui a montré. C’est comme si, tout à coup, son monde se trouve bousculé, qu’on y jette une lumière neuve qui en dévoile une couche jusque-là ignorée et inconnue.
“Merci Camille.”
En dépit de cette découverte, il ne ressent aucune réserve à leur contact. Sentir ses phalanges contre les siennes ne lui évoque qu’un léger sentiment de chaleur et d’aise. Un sentiment qu’il ne veut voir s’étioler pour rien au monde. Il le relâche malgré tout, parce que son appréciation et son confort ne valent pas de souffler le froid et le chaud en même temps lorsque Camille fait tant d’efforts pour le respecter. Sa patience, sa compréhension, surtout pour un athé, sont autant de dons précieux qu’il chérit à sa juste valeur. D’autres se furent montrés bien moins conciliants, pense-t-il, non sans légitimité également d’ailleurs.
“Soit certain que je ne te juge pas le moins du monde pour tes choix et ta vie, vraiment. Je ne te juge pas, c’est… eh bien c’est uniquement de moi qu’il s’agit. De moi et de… comment dire… de concilier… enfin de réconcilier tout ce qui vient de se passer, tout bonnement.”
Hésitant un instant, le regard et le corps fixe, Elric inspira finalement lorsqu’il reprit vie. Sa mire oscillant entre Camille et la pièce avant de revenir sur son ami, et il eut un léger sourire.
“Pour répondre à ta question, bien que je ne doute pas qu’il s’agisse d’une rhétorique à tes yeux, de savoir comment tu pourrais te lasser… je crains qu’il ne te faille te voir par mes yeux.”
Incapable de dissimuler ses humeurs, dans un moment tel que celui-ci, le regard d’Elric se fit tendre.
“J’aimerais tant pouvoir te montrer,” souffle-t-il tout bas, “la façon dont je te vois, je veux dire. Malheureusement, je ne peux faire que l’inverse, voir par les tiens, et je crois… je crois que mon coup d’oeil un peu plus tôt m’a bien suffit !”
Il s’en souvient encore, et ce souvenir même lui embrase à nouveau les joues comme au premier instant. Jamais il n’eut imaginé que Camille pourrait entretenir de telles idées, et encore moins à son sujet. Ou au sujet de qui que ce soit, d’ailleurs. Il n’a jamais imaginé qu’il soit physiquement possible de… Mais la réalisation d’avoir évoqué sa légilimancie le ramena immédiatement les deux pieds sur terre. Il se redressa, perdant cette fois un peu de couleur, soudainement aussi gêné qu’il est inquiet. Au sein du Vatican, son don a toujours été considéré sous un bon jour, une bénédiction du Seigneur, mais au sein de la communauté sorcière… ce n’est pas toujours le cas;
“Oh, je contrôle mieux mes capacités, je te le promet !”
Plus d’une fois, lorsqu’ils étaient enfants, Elric glissa involontairement dans l’esprit de Camille.
“Je les contrôle, mais elles se déclenchent souvent lorsque je ne suis pas concentré, ou bien quand on me prend par surprise, ou encore… mais je t’assure que je ne cherche pas à le faire ! Je me retire immédiatement, en général, dès que j’en prend conscience. Je préfère te prévenir. J’ai souvenir que cela ne te gêna pas lorsque nous étions enfants mais… enfin, tout le monde peut changer.”
Camille DelacourATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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(#) Re: [FB] Les secrets de notre confession | feat Elric
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Les remerciements d’Elric, juste avant qu’il ne retire hâtivement sa main, l’aidèrent à ne pas prendre ce geste comme une réaction instinctive et viscérale vis à vis de lui. Une répulsion encore non assumée. Heureusement, le parisien se força à rester calme et immobile, écoutant la suite comme un assoifé dans un désert d'anticipation. Il pouvait voir que son ami peinait à coordonner ses pensées et ses émotions, ce qui rendait sa gestuelle raide et embrouillée. Un aspect de lui absolument adorable si ce n'était pas le fruit d'un furieuxn débat entre ses désirs et ses valeurs et son éducation. Camille s’estimait déjà heureux qu’ils prennent le temps d’en parler et de se promette d’y réfléchir. Cela voulait dire qu’il y accordait de l’importance. Qu'il y avait encore une chance.
“- Bien sûr. Nous ferons ainsi.”
Essaya-t-il de le rassurer, sans initier de contacts physiques, ce qui fut relativement difficile vu l’attirance qu’il éprouvait pour lui. Il se récita à la place plusieurs assommoirs de la littérature française, essayant de garder sa libido à un niveau raisonnable. Un défi lorsqu'il voyait cette délicieuse carnation sur les joues d'Elric et qu'il se demandait si d'autres parties de son anatomie pouvaient s'ornait de cette même couleur avec autant de facilité... Il s'ébroua mentalement, quelque peut refroidit par ses paroles et il l'observa avec une grande affection.
“- J’aimerai que tu te vois par mes yeux aussi… Si tu m’en donnes la chance, je te le montrerai par mes actions qui sont, toujours, plus fortes que tous les mots.” Il haussa un sourcil suggestif, mais n’en dit pas plus malgré l’envie de le voir rougir de plus belle.
La suite su le doucher carrément, ayant totalement oublié que le blond était legilimen. Enfant, c’était un moyen excessivement pratique pour s’échanger des secrets et faire les quatre cents coups, mais maintenant ? Camille éprouva un léger malaise. Il prit alors le temps de se poser la question : qu'avait-il à cacher à son meilleur ami ? Ils étaient tous deux de l'Ordre et il venait de lui dire qu'il avait de nombreuses relations avec des hommes et des femmes en dehors de son mariage. Quel autre secret pourrait-il garder loin de lui ? Aucun qui lui vint immédiatement à l'esprit, ce qui le décida :
“- Je vois.” Annonça-t-il avec une tiédeur qu’il regretta presque immédiatement. “Je te fais confiance, Elric. Je sais que tu ne le feras jamais avec de mauvaises intentions.”
Il haussa un peu des épaules et tenta d’égayer sa voix quand il poursuivit :
“- Je n’ai rien à cacher… Par contre, tu risques fort de te heurter à des pensées qui ne devraient très certainement pas avoir lieu en cette terre consacrée.” Taquina-t-il, à demi sérieux en se penchant légèrement vers lui pour souffler plus bas : “Te voilà prévenu. Je me demande quelle teinte de rouge tu t'orneras en lisant des scènes dignes du Marquis de Sade. Peut-être seras-tu tellement rouge, que l'on t’appelleras de loin, Monsieur le Cardinal ?”
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(#) Re: [FB] Les secrets de notre confession | feat Elric
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Automne de l’année 1912 - Vatican, Italie
Elric se prit à rire, soulagé de voir Camille aussi taquin, même après avoir semblé si tiède et prudent à se voir rappeler sa singularité. La légère sueur froide venue perler contre son échine se dissipe déjà, de même que la sensation d’être attiré vers le bas et la douleur pinçant son cœur. L’idée que Camille veuille s’éloigner de lui, par répugnance et méfiance eut égard à sa légilimencie, lui eut sans aucun doute brisé le cœur, sans qu’il ne puisse même le lui reprocher. Qu’un homme, quel qu’il soit, s’immisce dans ses pensées avec aisance, spectateur de fragments épars de souvenirs, et même des plus intimes privautés, n’a rien de plaisant pour le grand public, quand bien même les dévots y voit l’expression même de l’omniscience du Seigneur.
Mais Camille l’accepte et ne recule pas. Une preuve de son affection, de celles qu’il évoquât quelques instants auparavant. Une assurance qu’il ne lui ment pas, bien plus précieuse que tout ce qu’il eut pu glaner à même le ressac de ses pensées s’il s’y était aventuré. Secouant légèrement la tête, mais ne remettant absolument pas en question l’idée que les pensées de Camille puissent le choquer, il décida tout de même de le rassurer, juste pour être tout à fait certains qu’ils se comprennent tous deux.
“Je... Je n’essais pas réellement d’entrer, je te le jure, du moins pas avec toi ! J’ai juste... J’ai tendance à glisser vers les pensées de mes interlocuteurs, que je le veuille ou non. Il faut que je me concentre, du moins que je reste concentré, pour ne pas franchir la limite et respecter leur intimité. C’est plus difficile quand je suis émotionnellement proche de mon vis à vis, comme avec toi...” Il lui décoche un léger coup d’œil qui se veut affectueusement réprobateur. “Ou que mon interlocuteur ne cesse de me perturber !”
Sourire irrépressible aux lèvres, il s’adoucit pourtant bien vite. “C’est aussi intrusif pour moi que pour autrui, comme tu l’as aisément compris. Vraiment, je n’ai plus dix ans, connaître tous les sordides secrets des autres ne m’apporte absolument aucun plaisir.” Bien évidemment, ses mentors au sein de l’Ordre voient l’insidieux potentiel de cette aisance, ne cessent de lui assener qu’il s’agit d’un don de Dieu et qu’il en fera bon usage pour les objectifs de l’organisation. Elric y croit et s’y plie de bonne grâce, mais n’en éprouve aucune satisfaction.
Baissant un instant les yeux, il offre un ersatz de silence avant de s’exprimer à nouveau, choisissant de ne pas sombre dans un coi malvenu en tel instant, et que Camille ne lui inspire pas le moins du monde. Il lui revient volontiers, cette fois avec l’ombre d’une certaine timidité.
“Je ne t’ai jamais espionné sans ton accord, lorsque nous étions enfants. Et je ne le ferais pas plus aujourd’hui, sauf par pur accident, auquel cas je te le dirais tout de suite. J’ai confiance en toi, même si tu choisis de ne pas tout me dire, tu en as tout à fait le droit. Je préfère que tu me dises ce que tu désires me dire. C’est plus précieux, je trouve. Surtout avec... Eh bien, avec tes mots.” Il rosit à nouveau, légèrement. “Il y a d’autres façons dont je préfèrerais partager ton intimité, surtout, eh bien, surtout après tout... ça.”
Est-ce qu’il fautera à vouloir encore le toucher ? Il en a envie. Oui, sans doute. Sans doute est-ce une faute. Mieux vaut ravaler l’impulsion, chasser l’idée. Elric se racle la gorge, se redresse et observe un instant le salon avant de revenir, presque naturellement, à Camille, comme si celui-ci était un pôle magnétique à l’espace bien inférieur en qualité à celle de son meilleur ami. Mais peut-il même l’appeler encore ainsi, lorsque les pensées qu’il lui voue sont si pétries de luxure qu’il eut dû s’en confesser sur l’heure ?
“Tu... Comment fais-tu ? Usuellement, je veux dire. Pour... Pour trouver un compagnon, par exemple. Je... Je me doute que c’est une question étrange mais je... Je n’ai pas la moindre idée de comment les choses peuvent se passer.”
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