Constantin Chaumet - Take another drag, turn us to ashes

Famille Chaumet, bourgeoisie tranquille de Reims, orfèvre-enchanteurs spécialisés dans les pierres et la confection d’artefact au sein de l’entreprise Mirador. Anciens chasseurs œuvrant dans le Gévaudan sous le sceau royal.

Proche des de Runes, des Le Floch, des de Wendel et des der Decken. Inimitié notable et antique envers les d’Apcher, Vallet et par extension les Valoys et les Shafiq.

Abolutionniste (dissolution complète de la noblesse et cessation immédiate de toutes revendications royalistes sur le territoire). Républicain acharné. Sang pur. Statut financier aisé. Partisan du secret mais a conscience que si celui-ci s’échappe, il pourra peut-être se servir des peurs ancestrales des moldus contre les créatures (le pari est trop risqué néanmoins et il se cantonne pour l’instant au secret).
   

adroit - sportif - peu enclin à se confier - effrayant - sincère - patient - sauvage - débrouillard - fume depuis qu'il a 16 ans il est donc inutile d'essayer de le faire arrêter - syndrome du messie - irritable - résilient - abrupte - borné - compétent - fataliste - rancunier – loyal aux siens et aux convictions véhiculés

Il a une hygiène irréprochable, aux limites de la maniaquerie. On connait les ravages des fièvres chopées à même les aciers vérolés et il ne s’y risque certainement pas. On sait aussi que les nobles sont moins pénibles quand on porte un beau manteau. A vrai dire, ce n’est que très rarement lui qu’on envoie présenter les marchandises. Il est de notoriété chez les Chaumet que Constantin préfère les établis de Mirador aux salons feutrés de Reims, Paris ou ailleurs.

Il erre dans les méandres d’une morale mâtinée des préceptes familiaux. Ici, les traditions sont toutes puissantes, elles suintent le souffre et les crimes impunis. Constantin ne s’embarrasse guère de scrupules, la couleur du sang des créatures comme autant de chemises dont il aime se vêtir. Et pourtant, il est habité de façon timide par une vertu cardinale : le désir d’aider la veuve et l’orphelin. Car protéger est un sacerdoce pour le fils Chaumet, un de ceux qui lui étirent les lèvres jusqu’à en découvrir les canines. Contre toute attente, Constantin a cette lumière particulière et tamisée dans le regard qui couve et qui - oui, parfaitement - veut les âmes esseulées heureuses et comblées sous le drapeau de sa famille.

Schizophrène du vocabulaire, peut parler bien, peut parler mal selon l’alignement de ses chakras.

Il est gaucher.

Tient mal le vin qu’il boit avec beaucoup de parcimonie mais adore le bourbon.

26 ans et autant de cicatrices. Les Chaumet finissent rarement avec leurs points de retraite mais il a encore bon espoir de se voir un de ces jours avec des cheveux blancs.

La réputation est sulfureuse et colle aux semelles de chacun des Chaumet malgré la couche de bourgeoisie dont ils se sont revêtus. On les suppose terrible, sauvage, les désirs carmin aux coins des sourires rancuniers. Ils ont été tour à tour chasseurs, royalistes, héros, exilés, disgraciés, républicains, orfèvres, enchanteurs et tutti quanti. Les titres et le droit d’être sur les terres qui les ont vu naitre ont été perdus au fur et à mesure. Les revers ont été vécus comme des injustices tonitruantes. Reste le prestige de traditions jamais oubliées. Reste un art de la chasse et une connaissance des créatures qu'ils maitrisent à la perfection, quitte à s'y perdre.  Omnia mutantur, nihil interit...

L'onde de choc. Grande gueule et le corps qui va avec. Il a une trogne impossible en vérité. Tout droit sorti d’un Tim Burton, longiligne, nez d’aigle et regard délavé. Les cernes sont constante, teintées d’un violacé inquiétant. Très grand, trop mince, il reste curieusement musclé mais ça ne se voit pas toujours sous ses vêtements amples et gris.

Constantin parle allemand avec un accent à couper au couteau. Un peu d’anglais et d’italien aussi. Il maitrise beaucoup mieux le russe dû à son séjour en Ouzbekistan (urss).

Il a l’humeur massacrante le matin, au moins jusqu'à la fin du petit déjeuner, qu'il prend fort copieux et très tôt. Passé ce délicat moment, il s’avère bien plus charmant et a le rire facile.

Il aime faire du sport et les entrainements en compagnie du reste de sa fratrie les nuits de pleine lune sont salvatrices à plus d’un égard.

Spécialisé dans l’orfèvrerie (contrairement à ses frangins qui sont plus versés que lui dans la joaillerie). Ce sont les métaux qu’il maitrise et qu’il sait plier. Il est du coup plus apte à vous créer une épée qu’à vous constituer une couronne – cela dit c’est un travail d’équipe et tout se fait.

Malchance chronique sur les petites choses du quotidien, suffisamment pour avoir été remarquée en tout cas. Il vit avec – plus ou moins bien. Elle le place quoi qu'il en soit dans des situations sacrément cocasses dont il peine parfois à se débarrasser. Par exemple si quelque chose doit tomber, un pot de fleurs, un pigeon, la tempête de 16h, il est fort probable que ça lui tombera allègrement sur le coin de la binette s'il est dans le secteur. C’est pourquoi il est assez superstitieux. On ne va pas tenter le destin n’est-ce pas ? Il aime les pentagrammes sur les médailles, les trèfles à quatre feuilles, les bisous de bonne chance, ce genre de protection basique qui en vérité ne servent à rien.

Il n'est pas très sentimental face à la mort : mourir, c'est pratiquement ce que les gens font de mieux selon lui. Il n’est toujours pas allé sur la tombe d’Aloïs mais c’est un déni qu’il va falloir qu’il surmonte, il le sait.

Il est curieusement fiable lorsqu'il donne sa parole. Autant dire qu'il la donne rarement.

Excellent en duel magique.