[TERMINE] I have to be seen to be believed | Alekseï
Auguste LestrangeCLOTHO | THIS IS OUR WORLD NOW !
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(#) [TERMINE] I have to be seen to be believed | Alekseï
missive rédigée par Auguste Lestrange le04 Juillet 1927 • Île de la Cité
Les rumeurs galopantes forment un chœur persistant, contrepoint constant aux partitions filées jouées depuis le début de la soirée. Depuis l’alcôve extérieure qu’il s’est adjugé, Auguste observe la kyrielle de petits groupes s’amoncellant en marge de la piste de danse d’un œil réservé. Les attroupements épars vont et viennent sans ordre apparent, au gré des conversations, des stratégies mondaines et, sans nul doute, de l’avidité des invités. Impossible, cependant, de bannir l’appétence naturelle des plus favorisés d’un événement de cette nature, aussi est-ce avec une résignation rétive que l’instigateur de cette soirée a ployé face au consumérisme rampant. Bien à l’abri de ce balcon parfumé par sa végétation, le jardin qu’il domine et la Seine à quelques rues, Auguste se contente alors de se laisser bercer par les notes festives et ses lointaines pensées. Une fois de plus, le spectre de l’air marin semble le frôler, vestiges de ses amours océaniques, avant de l’abandonner.
Cette accalmie, prend cependant, et promptement fin lorsque des bruits de pas se font entendre dans son immédiate proximité, et qu’une voix enjouée vint le héler. Auguste se redresse, cligne des yeux, chassant les derniers lambeaux de ses souvenirs pour une plongée renouvelée dans la chaude liesse estivale. Devant lui se tient l’un de ces hommes de bonne lignée dont il se revendique la connaissance, avare dans ses offres d’amitié. Un homme intelligent, cependant, d’une compagnie tout à fait acceptable en pareille soirée. Il l’a par ailleurs quitté un peu plus tôt pour cette échappatoire libératrice et solitaire et ne s’étonne qu’à moitié de le voir le rejoindre ainsi. Ce dont Auguste s’étonne, c’est davantage l’individu qui accompagne Armand, et que celui-ci lui désigne, tout sourire. Un sourire absent des lippes du maître des lieux, qui ne retient pas pour autant l’expression de sa curiosité.
Une curiosité qui n’échappe nullement aux yeux rapaces d’Armand dont la babille enchaîne bien vite.
“Nous venons tout juste d’être présentés et je n’ai pas pu m’empêcher de vouloir faire de même pour toi, Auguste.”
La charmante tête blonde se tourne pour ne laisser aucun des deux hommes de côté.
“Voici Monsieur… euh…”
Le regard d’Armand se fait brièvement penaud, avant qu’il ne reprenne, tentant de faire bonne figure.
“Janus… Yanuseew… Oh je suis navré… Yanuzew ?”
Nul besoin d’être prophète pour comprendre les intentions d’Armand dans ces présentations, ni d’ailleurs pour saisir le profond embarras dans lequel il s’était par ailleurs lui-même embourbé. Pourtant défait de toute malveillance à l’encontre de son accointance, Auguste ne le laissa pas moins réessayer encore une fois et se répandre en excuses confuses lorsqu’il massacra sans surprise le patronyme de l’homme qu’il essayait d’introduire. La mire océane d’Auguste glissa brièvement d’Armand vers le slave, avant de retrouver sa cible initiale. Là encore, il patienta quelques instants choisis, laissant l’autre s’empourprer avant de prendre finalement la parole pour lui venir en aide.
“Januszew ?” suggère-t-il d’une voix interrogatrice, aisée, dépourvu du lourd accent français, mais sans rouler les ‘r’ et avec une diction quelque peu traînante. Une voix chaude d’un soupçon de taquinerie dosée.Face à lui, Armand s’illumine.
“Oui exactement !”
Toujours empourpré mais doté d’une grâce qu’Auguste lui reconnaît volontier, il se tourne vers le slave, se massant un instant la nuque d’embarras.
“Je vous présente mes excuses, j’espère ne pas vous avoir froissé, Monsieur… Yanus..
-Januszew.
-Tout à fait !”
Auguste hausse un sourcil, en observant Armand les examiner tour à tour, puis laisse son expression s’adoucir sensiblement, signe attendu semblait-il. Armand sourit, et s’avère sur le moment libre de tout chagrin quand il le remercie et le congédie sobrement. Sans doute ce court démérite linguistique explique-t-il un tel départ plein de bonhomie, là où la demande d’Auguste eût pu sembler grossière à tout autre. Salut renouvelée au maintien d’Armand qu’il prend note de retrouver, plus tard, pour lui adoucir encore davantage l’humeur. Mais pour l’heure, c’est cet homme, au regard aussi bleu que le sien, qui pique sa curiosité.
A un bref silence s’ensuit une parole aisée, paisible :
“Je vous serais grès de nous pardonner.” Une pause infime, avant qu’il ne reprenne sur un soupire. “En dépit de notre empire colonial et de nos relations internationales, nos résidents de France métropolitaine ne sont guère de studieux adeptes des langues étrangères… Armand ne pensait certainement qu’à me faire plaisir. Il est rare que je puisse m’exercer.”
Se redressant pleinement, bien que de moindre stature en comparaison de son vis à vis, Auguste déposa son verre sur le plat du rail du balcon.
“Comment puis-je vous appeler ?”
Car après tout, s’il est tout à fait courtois de ne point user du prénom d’un slave, la meilleure forme de respect s’avère encore le patronyme plutôt que le nom de famille, justement.
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Alekseï DzerjinskiLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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(#) Re: [TERMINE] I have to be seen to be believed | Alekseï
missive rédigée par Alekseï Dzerjinski lei have to be seen to be believed
ft Auguste Lestrange
Thème | Alekseï n'aurait jamais cru que la France s'arrêtait à tant de soirée mondaine. Lui l'homme d'action, lui le bras armée d'une Révolution dont les cendres fumaient encore, le voilà obligé de tronquer le rouge de l'armée pour des costumes. Le blanc et le noir ne lui seyait pas au teint et seule sa cravate d'un bordeaux si sombre qu'il en semblait noir lui offrait quelque souvenirs d'un autre fois, d'un autre temps et des froides étendues de son monde. Il but une nouvelle gorgée de champagne, enchanté d'avoir été biberonné à la vodka pour survivre à la descente des français - et quelles capacités - et sourit à son interlocuteur.
Armand souhaitait lui présenter quelqu'un. Une personnalité hors du commun dont il ne tarissait pas d'éloge. Un grand ami à lui. Alekseï s'attardait sur les émotions, sur le parlé du visage, sur la légère ridule qui battait le coeur du français à sa tempe droite. Autant d'indice que de faux mots. Le terme ami, ici, ne semblait pas réellement compter. Les connaissances valaient pour l'amitié. Le portefeuille de grand nom qu'on pouvait aligner aussi. Finalement, l'URSS et toutes ses merveilleuses idées devenaient lentement identique depuis que Staline avait pris la suite de son frère. Mais l'ironie n'étira ni les lèvres du slave ni ses iris. Il accepta, courtois et faussement heureux de la nouvelle. Les grands noms l'amèneraient à d'autre et sa mission ne demandait que des cadavres. L'alliance et la paix étaient une fable à laquelle il se prêtait, pour les convenances. Rien d'autre.
Et c'est au son de la voix de son nouvel ami que Alekseï remonta vers les étages. Le lieu était magnifique. Tout était plus coloré que son pays où le monde devenait aussi gris que le charbon. L'or et les fleurs se gorgeaient de soleil alors que, lentement, ce dernier déclinait. Les rayons s'arrêtaient sur une silhouette et enfin un visage. Auguste Lestrange pouvait se gausser d'être bel homme. Des cheveux sombres sans en être brun, un châtain aux mèches de miel, des yeux clairs striés de lumières et ce charisme tout français qu'arborait avec délectation les ressortissant de la vieille dame. L'air et les manières.
L'instant se fond de gène alors que Armand tente de les présenter. Le nom est écorché et massacré entre les lippes malhabiles, arrachant un léger rictus à celles d'Alekseï. Il ne veut pas se moquer mais l'instant se fonde entre les deux hommes, s'offre comme une minuscule parenthèse. A laquelle Auguste finit heureusement par mettre fin, prononçant à la perfection le patronyme au sonorité trop complexe. La langue ici se fait volatile, les intonations chantantes. Le français est semblable à leur pays : sans dureté. Ils sont enfants du printemps quand c'est dans le froid de l'hivers que se construisent les bolcheviks.
L'autre s'excuse. Alekseï ne lui viendrait en aide pour rien au monde mais, ce soir, il n'est pas dans ce rôle. Il arbore les belles manières et la courtoisie, pas la cruauté et la violence du loup. Alors les yeux se font doux quand il répond. Pas d'inquiétude Cam..Monsieur. Même s'il tique une seconde sur le monsieur, trop habitué à d'autre titre de politesse. Ici, le rouge n'a pas gagné tous les coeurs. Et pour la noblesse, le communisme s'offre comme une insulte.
C'est ainsi qu'ils se retrouvent seuls, discussion croisée, connaissance en devenir. D'aucun dirait amis maintenant qu'ils ont partagé trois mots ? Alekseï n'aime pas ce terme et ne l'embrasse jamais. Il y a le frère d'arme et les frères. Il y a les siens et les autres. L'amitié ne tient qu'à un vent froid qui finit par enfoncer couteau et violence dans les veines. Là n'est pas le mot. Auguste offre sympathie en première vision et, alors que les narines se dilatent à peine pour capter les parfums, l'odeur est bonne. Il ne sent pas le mensonge. Pas encore.
Vous semblez bien au fait de nos coutumes Monsieur Lestrange. Mais vous pouvez m'appelez... vous dites Monsieur là où nous offrons camarade alors Monsieur Edmoundovitch.
Un mince sourire effleure les lèvres d'Alekseï à sa réponse. Il s'interrompit une seconde, le temps de boire une gorgée de son champagne et de laisser Auguste répondre avant de continuer.
En tout cas, je vous remercie. Je sais que les noms bolcheviks sont parfois complexes mais vous n'en avez pas écorché la moindre syllabe. Cela est plaisant de voir que notre belle langue attire des étrangers.
La politesse, toujours. Et le ton, d'une courtoisie à toute épreuve. Car Alekseï ne se moquait pas, bien au contraire. Sincérité qui en a le goût et l'odeur. Pour le peu qu'elle existe.
Armand souhaitait lui présenter quelqu'un. Une personnalité hors du commun dont il ne tarissait pas d'éloge. Un grand ami à lui. Alekseï s'attardait sur les émotions, sur le parlé du visage, sur la légère ridule qui battait le coeur du français à sa tempe droite. Autant d'indice que de faux mots. Le terme ami, ici, ne semblait pas réellement compter. Les connaissances valaient pour l'amitié. Le portefeuille de grand nom qu'on pouvait aligner aussi. Finalement, l'URSS et toutes ses merveilleuses idées devenaient lentement identique depuis que Staline avait pris la suite de son frère. Mais l'ironie n'étira ni les lèvres du slave ni ses iris. Il accepta, courtois et faussement heureux de la nouvelle. Les grands noms l'amèneraient à d'autre et sa mission ne demandait que des cadavres. L'alliance et la paix étaient une fable à laquelle il se prêtait, pour les convenances. Rien d'autre.
Et c'est au son de la voix de son nouvel ami que Alekseï remonta vers les étages. Le lieu était magnifique. Tout était plus coloré que son pays où le monde devenait aussi gris que le charbon. L'or et les fleurs se gorgeaient de soleil alors que, lentement, ce dernier déclinait. Les rayons s'arrêtaient sur une silhouette et enfin un visage. Auguste Lestrange pouvait se gausser d'être bel homme. Des cheveux sombres sans en être brun, un châtain aux mèches de miel, des yeux clairs striés de lumières et ce charisme tout français qu'arborait avec délectation les ressortissant de la vieille dame. L'air et les manières.
L'instant se fond de gène alors que Armand tente de les présenter. Le nom est écorché et massacré entre les lippes malhabiles, arrachant un léger rictus à celles d'Alekseï. Il ne veut pas se moquer mais l'instant se fonde entre les deux hommes, s'offre comme une minuscule parenthèse. A laquelle Auguste finit heureusement par mettre fin, prononçant à la perfection le patronyme au sonorité trop complexe. La langue ici se fait volatile, les intonations chantantes. Le français est semblable à leur pays : sans dureté. Ils sont enfants du printemps quand c'est dans le froid de l'hivers que se construisent les bolcheviks.
L'autre s'excuse. Alekseï ne lui viendrait en aide pour rien au monde mais, ce soir, il n'est pas dans ce rôle. Il arbore les belles manières et la courtoisie, pas la cruauté et la violence du loup. Alors les yeux se font doux quand il répond. Pas d'inquiétude Cam..Monsieur. Même s'il tique une seconde sur le monsieur, trop habitué à d'autre titre de politesse. Ici, le rouge n'a pas gagné tous les coeurs. Et pour la noblesse, le communisme s'offre comme une insulte.
C'est ainsi qu'ils se retrouvent seuls, discussion croisée, connaissance en devenir. D'aucun dirait amis maintenant qu'ils ont partagé trois mots ? Alekseï n'aime pas ce terme et ne l'embrasse jamais. Il y a le frère d'arme et les frères. Il y a les siens et les autres. L'amitié ne tient qu'à un vent froid qui finit par enfoncer couteau et violence dans les veines. Là n'est pas le mot. Auguste offre sympathie en première vision et, alors que les narines se dilatent à peine pour capter les parfums, l'odeur est bonne. Il ne sent pas le mensonge. Pas encore.
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(#) Re: [TERMINE] I have to be seen to be believed | Alekseï
missive rédigée par Auguste Lestrange le04 Juillet 1927 • Île de la Cité
Seuls, si tant est qu’un tel concept puisse seulement s’appliquer au lieu de leur rencontre, Auguste lui voue toute son attention. La mire est constante, vive et claire d’un éveil neuf chassant la complaisance qu’il avait adoptée à leur arrivée et aux propos d’Armand. Son buste subtilement détourné de la galerie chamarrée, abandonnant toute prétention de trouver dans ces figures clinquantes une once d’attirance, cherchant à clôre l’espace exiguë qui leur est alloué, en hâvre isolé des vides palabres. Si quiconque chercha à le détourner, il se heurta à l’impavide de son exclusivité. Si quiconque chercha à concurrencer le slave, Auguste ne s’en aperçut nullement.
A l’écoute attentive succède un bref mouvement de la tête, un silence sans paresse, avant qu’Auguste ne cède à l’offrande qu’Armand lui a dédiée. < Camarade Edmoundovitch.>
Là encore, la diction se fait traînante, tandis qu’Auguste goûte le patronyme tombant de ses lèvres comme il le ferait d’un millésime Bordelais. La sonorité lui arrache l’ombre d’un agrément mutin, mais pas moins que le concept même d’une telle appellation dans la bouche d’un capitaliste convaincu. Il convient, sans honte aucune, n’avoir guère étudié la question de l’idéologie Bolchévique sous de tels aspects. Peut-être est-ce d’ailleurs là la raison de l’addendum qu’il fit à sa saillie, sans pour autant se précipiter.
< A moins que cela ne vous soit une offense, venant d’un homme qui ne souscrit pas à vos principes. Je n’ai pas pour habitude de froisser mes invités. >
Une gorgée de champagne vaut pour ponctuation, pour offrir gracieusement à son interlocuteur le loisir de l’éduquer sainement sur ses préférences. Il a laissé en suspens les compliments, brièvement, se défendant de tout empressement. Lorsqu’il revient aux bons mots du slave, c’est surtout pour en extraire la matière nécessaire à lui donner la réplique, appréciant l’exercice autant que l’approche de son vis à vis, en sus de la contrainte que lui impose sa réticence aux hypothèses fantasques.
Ce sourire que le slave a ébauché, Auguste n’en a rien manqué bien qu’il se gardât alors d’en tirer quelque conclusion. Là où l’austérité slave convenait comme un gant à sa nature introspective et gardée, méfiante de ce que ses émois peuvent provoquer, Auguste ne sait affirmer si la gaîté de cet homme est une tentative de se fondre dans l’humeur française ou s’il y a là sujet à la prudence. Grand Prince, il ne se voit pas pour autant se garder du pire, à moins qu’Armand n’ait décidé de le contraindre à politiser en cette journée.
< Apprendre une langue ouvre au monde, sous de multiples aspects, ne pensez-vous pas ? >
Interrogation dosée mais non moins sincère, en dépit de sa stratégie optimiste.
< Nous usons parfois d’un même mot, mais sans que celui-ci traduise exactement la même idée. N’ayant jamais pu visiter votre patrie, il ne me restait que peu de moyens pour espérer vous comprendre, outre la beauté du verbe slave. >
Son regard manque alors se troubler, à la délicate évocation de Nikolaï qui vient caresser l’onde de ses pensées. Oui, il souhaitait comprendre son amant, tentant désespérément de faire sens de son attitude timorée. Si les rôles avaient été inversés, si c’était lui qu’on poursuivait avec tant d’assiduité, il aurait cédé. Immédiatement. Quelle puissance mystique détient donc l’image glorifiée de la couronne, pour l’attirer à ce point ? Ce ne peut être que cela, après tout, Auguste refusant passionnément de croire Nikolaï lâche au point d’être incapable de faire front contre son géniteur. Que peut-il bien rechercher, dans cette image de gloriole trompeuse ?
Nonobstant l'écueil semblant se dessiner face à lui, les turpitudes de sa vie sentimentale en Scylla décourageante, Auguste ne peut s’empêcher de noter l’ironie des appartenances de son présent vis à vis. Et son désir d’échapper à la liesse n’en est qu’attisé.
< Armand cherchait à user de vous comme d’une consolation pour moi, ou comme objet de curiosité exotique, bien qu’il n’ait eu nulle malveillance envers vous. Néanmoins, si ma présence ne vous ait pas trop désagréable, et si vous n’êtes pas las de tels sujets, je serais très intéressé de recueillir et échanger sur l’évolution du mouvement Bolchévique. Il est parfois difficile pour un français de s’imaginer une vie sans monarchie ou impérialisme. >
Son regard glisse enfin sur la salle clinquante, balayant l’espace avec une nonchalance délibérée, voilant le mépris que l’impression suffocante de geôle lui insuffle. Ses lèvres se tordent en une expression peu amène, avant qu’il ne revienne au géant partageant son hâvre.
< Je ne peux quitter les lieux, cependant. > La neutralité du ton dément sa déception. < Je suis, après tout, l’instigateur de ces festivités. >
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Alekseï DzerjinskiLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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ft Auguste Lestrange
Thème | Nulles lèvres ne s'ourlent de remerciement alors que le camarade sort. L'espace d'un instant, le slave est de retour dans son froid pays, à regarder la neige danser par une fenêtre mal fermée. Les affiches de propagandes en fond et son frère à sa droite, offrant du camarade avec une facilité déconcertante. Il avait eu du mal au début Alekseï. S'affranchir des conventions et de l'éducation. Sa mère avait roulé des yeux la première fois que Feliks était revenu avec ces nouvelles idées. Elle ne s'était pas laissée prendre au jeu. Helena n'était pas aussi facile à convaincre. Elle ne le fût jamais. Feliks n'était pas l'enfant prodige, celui qui rejoindrait l'Ordre comme les enfants d'Helena devaient le faire. Il était le petit dieu rouge.
Mort sur l'hôtel de ses convictions.
Alors qu'un noble utilise camarade, voilà bien le dernier des soucis d'Alekseï. Les autres auraient hurlé, vendu que ce n'était que trahison. En France, il était tout seul. Et s'il avait été envoyé, c'était bien car il était au fait des dupes et capable de parfaitement se fondre dans l'argent et le capitalisme. Traitre qu'aurait grondé les siens. Intelligent, se contentait-il de répliquer.
Pour l'instant Monsieur. Qui sait, peut-être l'idéologie de Mark pourrait vous parler si vous en entendez les lettres.
Le ton n'est pas froid, l'invitation est claire. De toute manière, qu'aurait Alekseï a y perdre ? Le communisme n'était pas interdit dans les saintes terres de France. Il boit à son tour une gorgée de champagne, en appréciant toujours le goût. Au moins, ici, il ne peut se plaindre des plaisirs de la bouche. Certain, dans la mère patrie, meurent de faim. A peine leur rend-t-il hommage. Cela lui sera reproché, il le sait. Et il se garde bien d'en exprimer le moindre détail dans ses rapports.
Puis la discussion reprends. Il acquiesce, d'un simple signe de tête. C'est que milles vérités s'inscrivent derrière l'affirmation du Lestrange. Alekseï parle russe, le patois de son village, le français, l'italien, l'allemand et un soupçon d'anglais, très mauvais à l'accent trop poussé. Sa mère a tenu à le rendre polyglotte depuis la naissance. Aurait-il pu dire non qu'il ne l'aurait pas fait. Car les cours de langues s'offraient de cours de culture, d'explication sur les mentalités si différentes et l'histoire des pays. Il n'aurait pu rêver mieux dans son désormais courant rôle d'espion.
Alekseï tique, à peine, sur l'affirmation du français. Pourquoi aurait-il voulu les comprendre ? L'empire se pâmait d'admiration pour la France depuis toujours. Le moindre petit nobliaux de campagne apprenait à reconnaitre l'alphabet latin et à prononcer ses premiers mademoiselle des voix pataudes. Le français était la seule langue sur laquelle il n'avait presque pas d'accent. Quelque R roulaient encore leurs sonorité rauque et le oui peinait à s'échapper naturellement. Pour le reste... la question serait à creuser. Comme tout ce qui pouvait s'échapper des lippes d'une personne aussi bien placée dans l'échelle française.
Armand s'est comporté comme beaucoup depuis que je suis arrivé en France. Un objet d'étude ont même soupirer certain courtisant, certain que je ne les comprenais pas. Qu'y puis-je si je suis désormais l'attraction du mois. Un mince rire accompagne les paroles, teintant d'humour le verbe déjà amusé. Mais ce serait un plaisir que de partager mon savoir avec vous Monsieur.
Il boit une dernière gorgée de champagne. Qu'il aurait aimé se perdre un peu plus à la contemplation de l'architecture ou des lieux. Détourner les yeux, même un bref instant, de son vis à vis, serait mal poli. Droit comme un I, position militaire encore ancrée dans les veines, Alekseï se prête au jeu.
Le camarade Staline a depuis peu pris la tête du pays. Le peuple l'aime, les militaires aussi. Il va changer la face de l'Union Soviétique, j'en suis persuadé. Il a commencé la collectivisation des terres agricoles pour que s'achève l'avènement du grand capital et de ceux qui en profite. Désormais, tous nos citoyens seront égaux en droit. N'est-ce pas ce que la France moldue clame maintenant haut et fort ? Liberté et égalité ? Certain se sont d'ailleurs étrangement rapprochés des idéaux bolchévik. De notre côté, les sorciers ont suivi. Beaucoup, comme moi, ont été charmé par les promesses d'unicité.
Il s'interrompt une seconde, observant les réactions du Lestrange, avant de reprendre.
Voyez-vous notre propre famille impériale n'était pas très appréciée de son peuple. Chez les moldus, le tsar a multiplié les erreurs et les sorciers en ont eu assez de la rupture offerte par Raspoutine. Tous se sont alliés sans même le savoir. Mais ne vous inquiétez pas : tous les révolutions communistes ne ressemblent pas à la révolution d'Octobre. La France aime trop ces monarques pour envisager quoi que se soit, n'est-il pas ? Il n'y à nulle menace dans la voix. Juste des questions qui demandent affirmations. La royauté française a toujours été la plus puissante du monde. Et si Louis XVI fût décapité en bonne et du forme, la société sorcière ne se montra pas aussi cruelle. De toute manière, si j'en crois le Cri de la Gargouille, les sorciers ont actuellement une autre histoire avec lequel se débattre, plus bruyante encore que le communisme.
Un fin sourire termine son récits. Il ne pouvait offrir son avis sur Grindelwald. Le sang, dans les veines du Lestrange, était pur. Peut-être partageait-il les idées du mage noir, peut-être pas. Mais griller cette carte n'était pas, encore, une bonne idée. Il lui restait des questions à poser, des informations à apprendre. Auguste pouvait être une belle carte d'entrée dans le monde s'il le laissait faire. Et Alekseï n'avait pas encore assez de contact pour se permettre de le laisser filer.
Mort sur l'hôtel de ses convictions.
Alors qu'un noble utilise camarade, voilà bien le dernier des soucis d'Alekseï. Les autres auraient hurlé, vendu que ce n'était que trahison. En France, il était tout seul. Et s'il avait été envoyé, c'était bien car il était au fait des dupes et capable de parfaitement se fondre dans l'argent et le capitalisme. Traitre qu'aurait grondé les siens. Intelligent, se contentait-il de répliquer.
Pour l'instant Monsieur. Qui sait, peut-être l'idéologie de Mark pourrait vous parler si vous en entendez les lettres.
Le ton n'est pas froid, l'invitation est claire. De toute manière, qu'aurait Alekseï a y perdre ? Le communisme n'était pas interdit dans les saintes terres de France. Il boit à son tour une gorgée de champagne, en appréciant toujours le goût. Au moins, ici, il ne peut se plaindre des plaisirs de la bouche. Certain, dans la mère patrie, meurent de faim. A peine leur rend-t-il hommage. Cela lui sera reproché, il le sait. Et il se garde bien d'en exprimer le moindre détail dans ses rapports.
Puis la discussion reprends. Il acquiesce, d'un simple signe de tête. C'est que milles vérités s'inscrivent derrière l'affirmation du Lestrange. Alekseï parle russe, le patois de son village, le français, l'italien, l'allemand et un soupçon d'anglais, très mauvais à l'accent trop poussé. Sa mère a tenu à le rendre polyglotte depuis la naissance. Aurait-il pu dire non qu'il ne l'aurait pas fait. Car les cours de langues s'offraient de cours de culture, d'explication sur les mentalités si différentes et l'histoire des pays. Il n'aurait pu rêver mieux dans son désormais courant rôle d'espion.
Alekseï tique, à peine, sur l'affirmation du français. Pourquoi aurait-il voulu les comprendre ? L'empire se pâmait d'admiration pour la France depuis toujours. Le moindre petit nobliaux de campagne apprenait à reconnaitre l'alphabet latin et à prononcer ses premiers mademoiselle des voix pataudes. Le français était la seule langue sur laquelle il n'avait presque pas d'accent. Quelque R roulaient encore leurs sonorité rauque et le oui peinait à s'échapper naturellement. Pour le reste... la question serait à creuser. Comme tout ce qui pouvait s'échapper des lippes d'une personne aussi bien placée dans l'échelle française.
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Il boit une dernière gorgée de champagne. Qu'il aurait aimé se perdre un peu plus à la contemplation de l'architecture ou des lieux. Détourner les yeux, même un bref instant, de son vis à vis, serait mal poli. Droit comme un I, position militaire encore ancrée dans les veines, Alekseï se prête au jeu.
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Voyez-vous notre propre famille impériale n'était pas très appréciée de son peuple. Chez les moldus, le tsar a multiplié les erreurs et les sorciers en ont eu assez de la rupture offerte par Raspoutine. Tous se sont alliés sans même le savoir. Mais ne vous inquiétez pas : tous les révolutions communistes ne ressemblent pas à la révolution d'Octobre. La France aime trop ces monarques pour envisager quoi que se soit, n'est-il pas ? Il n'y à nulle menace dans la voix. Juste des questions qui demandent affirmations. La royauté française a toujours été la plus puissante du monde. Et si Louis XVI fût décapité en bonne et du forme, la société sorcière ne se montra pas aussi cruelle. De toute manière, si j'en crois le Cri de la Gargouille, les sorciers ont actuellement une autre histoire avec lequel se débattre, plus bruyante encore que le communisme.
Un fin sourire termine son récits. Il ne pouvait offrir son avis sur Grindelwald. Le sang, dans les veines du Lestrange, était pur. Peut-être partageait-il les idées du mage noir, peut-être pas. Mais griller cette carte n'était pas, encore, une bonne idée. Il lui restait des questions à poser, des informations à apprendre. Auguste pouvait être une belle carte d'entrée dans le monde s'il le laissait faire. Et Alekseï n'avait pas encore assez de contact pour se permettre de le laisser filer.
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(#) Re: [TERMINE] I have to be seen to be believed | Alekseï
missive rédigée par Auguste Lestrange le04 Juillet 1927 • Île de la Cité
Un éclat trancha dans la teinte océane de sa mire zélée. La résignation a beau être de mise devant l’inexorable, elle n’en est pas moins une piètre mante pour un homme comme Januzsew, et si saluer la grâce de cet abandon paraît une évidence, à laquelle il ploie dignement, d’un signe de tête, Auguste n’en éprouve pas moins une certaine insatisfaction. N’est-ce donc que sa propre virulence à l’égard de toute cage mondaine, qu’il transpose sur la toile encore vierge de ces hautes pommettes, de ce regard à l’égal du sien, et de ces solides épaules ? Incapable d’émettre la plus infime certitude au beau milieu de ces éparses hypothèses, Auguste n’en devise pas une réponse taquine.
< Vous n’y pouvez rien, en effet. Même affublé de guêtres et d’un béret, vous sortirez du lot. >
Enfant de la prose, héritier d’orateurs charismatiques, Auguste n’en éprouve nulle fierté, s’imaginant mal à la hauteur de ces Lestrange ayant marqué leur société. A ceux qui prétendent qu’ils héritent d’une telle aisance naturellement, Auguste ne voue que mépris bien qu’il soit impossible de nier la rigueur de leur éducation. En cet instant, comme en tout autre, un fragment de son être ne cesse de s’imaginer tel un gauche pélican condamné à marcher loin de son royaume azuré, la méfiance pour ligature. Et pourquoi offrirait-il moins de méfiance à cet étranger, quand ses propres pairs lui font bien trop souvent l’effet de vautours avides ?
Peut-être justement parce qu’il est un étranger.
< Peut-être devrais-je faire de vous mon objet d’étude exclusif, sieur Edmoundovitch. > s’entend-il ajouter, pince sans rire, se jouant de l'ambiguïté. Surtout s’il s’agissait d’un plaisir que de discourter en sa compagnie. Non ?
Et voilà Januzsew qui déclame, de nouveau le centre de son attention, s’il en fut jamais autrement. Esprit de contradiction muselé tout le temps que dura l’introduction et verre vide abandonné sur un plateau, d’une main permissive, Auguste en vient à laisser le silence gagner leur clos. Son expression impavide ne s’ébrèche qu’au terme, quelques instants, tandis qu’un profond et douloureux soupir lui fait trembler les épaules. Yeux clos, il profite du parfum de la végétation, laisse le mascaret de la musique rouler en lui, noyant des sens qui se confondent avant de refluer. Ses mains se lèvent, lueur ambrée jouant sur la chevalière des Lestranges une brève seconde tandis qu’il frappe des mains et se détourne.
Un homme en livrée l’approche, et ils échangent quelques mots, Auguste demandant aux musiciens de changer de registre. Le temps s’égrenant, d’une seconde en une minute, et un gloussement roule soudain parmi les noceurs quand les notes chaudes du jazz remplacent celles des musiques de chambre. La voix claire d’une soliste évoquant Mary Dale emplit promptement la salle et glisse jusqu’à eux.
< Le Cri de la Gargouille est gagné à la cause de Grindelwald parce que mon père s’imagine que régner sur les moldus permettra à notre famille de s’élever encore davantage et à moindre risque. Et je le dis en toute connaissance de cause, puisqu’on m’a offert de le diriger. >
Ses doigts frémissent de l’envie frustrée d’une cigarette à tenir, nicotine bienvenue chaque fois qu’on effleure l’écheveau des ambitions familiales. De ce qu’il énonçait là, il n’y a rien de secret pour un français mais sans doute n’est-ce pas la même rengaine pour un étranger mal installé au sein de l’élite sociale. Auguste ne chercha pas la réciproque, la Russie était un monde à part avec sa propre histoire et il doute y voir jamais Gellert Grindelwald.
< Ses tirages ne sont guère le reflet de la réalité. De nombreux monarchistes souhaitent voir les pleins pouvoirs restitués à la couronne et une France unie, sous son règne. La noblesse souhaite bénéficier de son ancienne prépondérance, avec ce que cela implique pour le peuple et plus encore pour les moldus, si ces individus obtiennent ce qu’ils souhaitent. Le reste de la population subie et imagine que prendre parti changera quoi que ce soit quand les actes d’un seul peuvent déterminer le destin de tous. >
Dans les faits, que la population désire la levée du Secret, ou aspire à conserver sa sécurité, n’aurait pas d’importance sur le long terme et c’était bien dommage, de même que la capacité de ses pairs à s’engorger de titres creux, ou peu s’en faut, en lieu et place de fournir les efforts pour bâtir l’élite de demain. A moindre risque, a-t-il affirmé, mais il peut sans aucun doute y ajouter : à moindre frais. La saillie est tue, cependant. Jugée inutile. Son entourage partage bien peu ses idées, Auguste prend ainsi grand soin de les taire, lorsqu’il siège en héritier, mais ici, au beau milieu des noceurs, c’est la conscience de sa propre ambivalence qui allège ses mots.
Des mots qui ont cependant le mérite de poursuivre.
< Le Tsar était un homme incapable et mal conseillé, ai-je compris. Un homme qui laissait son peuple mourir de faim pendant que la noblesse s’empiffrait et qui espérait regagner le cœur des siens par une victoire militaire. Et n’a récolté que des défaites, la mort et la pauvreté renouvelée. Est-ce réellement une image fidèle, Edmoundovitch ? Sans en arriver à ces extrêmes, je peux vous assurer qu’à la course de ce siècle, la place d’une couronne est dans un musée, pour le bien de tous et le sien le premier… >
Son regard est perdu, retraçant les nœuds de glycines sur la façade attenante, son visage assombrit et pourtant, il s’est rarement sentit aussi léger.
< Vous fumez ? >
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(#) Re: [TERMINE] I have to be seen to be believed | Alekseï
missive rédigée par Alekseï Dzerjinski lei have to be seen to be believed
ft Auguste Lestrange
Thème | L'image a le don de l'amuser. A la française, une baguette sous le bras. Les clichés ont la vie dure, mais Alekseï le sait : ses origines sont inscrites sur son visage sans même qu'il ne le veuille. La mâchoire dure, les yeux si clairs qu'ils en semblent gris et le blond polaire de ses cheveux. Il vient du Nord, du Nord si lointain que les sudistes sont persuadés qu'il n'existe pas. Il a été gravé dans la glace, forgé à la même la mer nourricière. La langue natale de son pays s'est depuis longtemps mélangée avec celle de l'empire.
Le reste des mots du français se perd et il n'y répond pas. Il relève les yeux jusqu'au son vis à vis, cherchant dans le visage une trace différente, un son unique aux mots qu'il vient d'énoncer. Il est un Lestrange. Il en aurait le pouvoir. Du moins c'est ce que présent le bolchevik alors que les regards ne s'échangent pas. Les yeux clos du français lui arrachent les informations et les réponses. Le visage est de marbre. Auguste n'est pas Armand. Il maitrise bien mieux ce jeu des dupes auquel ils se prêtent tous.
Leur conversation s'interrompt, dévorée par un homme en livrée. Un esclave auquel on donne le titre de domestique pour ne pas laisser les elfes de maison, nuls doutes possible. Mais Alekseï ne se presse d'aucune réflexion. Il les offrira à son journal quand viendra l'heure du rapport. La musique change en bas. Jazz. L'ambiance de la soirée change, imperceptiblement, glisse pourtant à l'intérieur du slave alors que le loup taquine la corde de l'instinct. Les sourires se font plus nombreux. Les odeurs plus sucrées. Les hormones s'échauffent.
Loin de la conversation policée qui s'installe à l'étage alors qu'enfin Auguste lui offre son attention et sa réponse. Lestrange. Politique. Ambition. Les rapports étaient bien trop succinct sur les enjeux de la France. Les familles régnantes se dessinent lentement sous la loupe d'Alekseï, sans même sans cacher. Leur jeu d'échec ne se jouent pas qu'à deux. Tant d'adversaire autour du même plateau.
Et le slave écoute, impassible, alors que se dessine devant lui les courbes de la royauté. Grindelwald arrivait au bon moment dans la monarchie en perdition. Il ne pensait pas la chose si complexe et le terrain offert si facilement. Le bulgare n'avait qu'à appuyer à peine pour que tout s'enflamme.
Oui, s'il vous plait. offre-t-il à la proposition, avant de répondre à une question qui n'était que rhétorique. L'image est bien plus facile que la réalité. Tout n'était pas noir dans l'empire. Comme tout n'est pas rouge chez les communistes. Tout est question de pincettes. et d'opportunités. Mais le reste de sa phrase ne s'exprime pas. Votre père n'est-il point Vicomte Monsieur Lestrange ? Je ne vous imaginai pas révolutionnaire. A moins que je ne maitrise pas encore parfaitement les us de votre langue et que je n'ai loupé une... comment dites-vous déjà ? oui, ironie.
Alekseï ne sourit pas, visage d'une neutralité judiciaire. Les propos du Lestrange pourraient être dangereux, pour sa personne. La monarchie semble toujours bien installée en France, qu'importait son statut de potiche de la république. Et s'il ne s'inquiétait pas une seconde pour son statut d'étranger affublé d'une croie rouge, la rapidité à laquelle son interlocuteur exprime ses avis le surprends. Donner le sien, en sa qualité de diplomate, serait une hérésie. Ecouter se faire bien plus facile.
Le reste des mots du français se perd et il n'y répond pas. Il relève les yeux jusqu'au son vis à vis, cherchant dans le visage une trace différente, un son unique aux mots qu'il vient d'énoncer. Il est un Lestrange. Il en aurait le pouvoir. Du moins c'est ce que présent le bolchevik alors que les regards ne s'échangent pas. Les yeux clos du français lui arrachent les informations et les réponses. Le visage est de marbre. Auguste n'est pas Armand. Il maitrise bien mieux ce jeu des dupes auquel ils se prêtent tous.
Leur conversation s'interrompt, dévorée par un homme en livrée. Un esclave auquel on donne le titre de domestique pour ne pas laisser les elfes de maison, nuls doutes possible. Mais Alekseï ne se presse d'aucune réflexion. Il les offrira à son journal quand viendra l'heure du rapport. La musique change en bas. Jazz. L'ambiance de la soirée change, imperceptiblement, glisse pourtant à l'intérieur du slave alors que le loup taquine la corde de l'instinct. Les sourires se font plus nombreux. Les odeurs plus sucrées. Les hormones s'échauffent.
Loin de la conversation policée qui s'installe à l'étage alors qu'enfin Auguste lui offre son attention et sa réponse. Lestrange. Politique. Ambition. Les rapports étaient bien trop succinct sur les enjeux de la France. Les familles régnantes se dessinent lentement sous la loupe d'Alekseï, sans même sans cacher. Leur jeu d'échec ne se jouent pas qu'à deux. Tant d'adversaire autour du même plateau.
Et le slave écoute, impassible, alors que se dessine devant lui les courbes de la royauté. Grindelwald arrivait au bon moment dans la monarchie en perdition. Il ne pensait pas la chose si complexe et le terrain offert si facilement. Le bulgare n'avait qu'à appuyer à peine pour que tout s'enflamme.
Oui, s'il vous plait. offre-t-il à la proposition, avant de répondre à une question qui n'était que rhétorique. L'image est bien plus facile que la réalité. Tout n'était pas noir dans l'empire. Comme tout n'est pas rouge chez les communistes. Tout est question de pincettes. et d'opportunités. Mais le reste de sa phrase ne s'exprime pas. Votre père n'est-il point Vicomte Monsieur Lestrange ? Je ne vous imaginai pas révolutionnaire. A moins que je ne maitrise pas encore parfaitement les us de votre langue et que je n'ai loupé une... comment dites-vous déjà ? oui, ironie.
Alekseï ne sourit pas, visage d'une neutralité judiciaire. Les propos du Lestrange pourraient être dangereux, pour sa personne. La monarchie semble toujours bien installée en France, qu'importait son statut de potiche de la république. Et s'il ne s'inquiétait pas une seconde pour son statut d'étranger affublé d'une croie rouge, la rapidité à laquelle son interlocuteur exprime ses avis le surprends. Donner le sien, en sa qualité de diplomate, serait une hérésie. Ecouter se faire bien plus facile.
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(#) Re: [TERMINE] I have to be seen to be believed | Alekseï
missive rédigée par Auguste Lestrange le04 Juillet 1927 • Île de la Cité
Le rythme ondoie en toile de fond, change, chaleur lacée dans les notes d’un jazz riche. La musique invite à plus de sensualité, suggère une humeur permissive et les rires changent avec elle. Mélodie du nouveau monde, gorgée de son rêve doré, de cette image étincelante que l’oncle Sam souhaite donner. Auguste se prend à l’écouter, ce chant de sirène lointain aux accents suaves qui évoque un lointain phare de modernité, s’imprégnant de ses notes rondes, de la voix délicieusement riche de la soliste. Sourde ferveur comme une caresse à-même la peau, l’enlaçant plus sûrement que l’air estival gorgé du parfum de glycine. Mais son attention ne quitte pas Januzsew un instant, l’attente des réactions qu’il lui évoque retenant ses prunelles océanes.
Et là encore, il atermoie face aux questions, laissant le doute éclore et s’égrener tandis qu’il tire adroitement de sa poche une petite boîte de métal usée. A l’intérieur, un simple paquet légèrement cartonné, frappé de l’estampe d’une enseigne à demi effacée. Des cigarettes, une marque sans lettres de noblesse, de celles que l’on trouve dans les ports et les échoppes des quartiers populaires, accessible pour les ouvriers. Un vieux briquet dont le corps sculpté représente une scène de chasse à la baleine. L’odeur, une fois allumée, confirme aisément l'aveu de leur humilité. Un tabac fort, séché au feu. Auguste s'octroie plusieurs bouffées, cigarette oscillant entre ses doigts gantés. En fond, des chapelets de rires clairs comme une eau de source s’élèvent aux bruissements des nouvelles danses.
Lorsqu’il se décide à exprimer de nouveau ses pensées, Auguste ne prévient pas, rompant simplement le faux silence d’une voix douce, qui se fond avec la musique.
“Qui peut réellement savoir, Monsieur Edmoundovitch ? L’alcool, le jazz, la soirée estivale… Peut-être était-ce une sottise de nanti abusant de ses privilèges, peut-être était-ce une plaisanterie, et peut-être avez-vous ri également, non sans garder par devers vous ce que vous pensiez de moi, qui me moquait ainsi ouvertement de vos valeurs.”
Quelque chose le pousse presque à se laisser porter par la musique, et pourtant il n’en fait rien, observe toujours l’homme qui lui fait face, slave stoïque, défait de toute gaîté.
“Savez-vous nager, Monsieur Edmoundovitch ?”
La pause ne dure qu’un instant, lui offrant l’opportunité de répondre s’il le désire. Auguste reprend, semblant rythmer sa voix au son de la trompette, lui offrant un profond contrepoint.
“Mes professeurs m’ont toujours mis en garde, alors que j’apprenais. Si je dois jamais aider une personne en pleine noyade, celle-ci ne doit pas s’accrocher à moi, ou elle risque de me noyer avant elle dans sa panique, sa peur instinctive. Il n’y a aucune raison de risquer un second cadavre, la sécurité du sauveteur est plus importante.”
Un geste bref de sa main, dessinant une arabesque de la fumée de cigarette. Un employé passe non loin du balcon, porteur d’un plateau et de nouvelles flûtes, et Auguste lui confie la sienne vide, en acquiert une pleine à la place, qu’il dépose sur le bord du balcon. Intouchée.
“Tout n’était donc pas noir dans l’Empire, avez-vous dit. Quelles pincettes devrais-je prendre…? Je vous en prie, comblez-moi…”
N’a-t-il pas affirmé être intéressé ? Il l’est. Les récits de la famille Romanov sont une chose, ceux retraçant la révolution au travers du prisme Français en est une autre mais qu’en est-il du prisme Bolchévique justement ? Il est fasciné de constater combien Januzsew se montre prudent, tempéré même, dans son discours. En serait-il de même si le slave se sent plus à l’aise ? Plus en confiance ? Quelles fausses notes peut-il déceler, s’il l’apaise ? Et quelles vérités ? Après tout, il n’est pas là pour juger, de quel droit se prendrait-il à juger ? Lui l’étranger, si loin de la Russie et de sa vie, il est un spectateur dévoué mais jamais un censeur.
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(#) Re: [TERMINE] I have to be seen to be believed | Alekseï
missive rédigée par Alekseï Dzerjinski lei have to be seen to be believed
ft Auguste Lestrange
Thème | Auguste ne répond pas tout de suite, laissant le temps à la musiue de faire son oeuvre. Alekseï ne porte pas dans son coeur le jazz. Les instruments ne sont pas ses amis, le gospel en fond l'agace et surtout il ne comprends pas le plaisir qu'on les invités à se dandiner de la sorte. Mais il n'en offre rien. Si Auguste a demandé cette musique, nulle doute que lui l'apprécie sincèrement. Ou qu'il veut faire plaisir à ses convives. Ils sont dans la haute société et de son passage dans l'Empire, Alekseï a très vite compris que s'ils sont rois, les nobles doivent jouer avec des paramètres qu'il ignore. Un jour il héritera du domaine des Dzerjinski, la mort de son grand frère ayant tout chamboulé. Il n'y a jamais été préparé, n'en veut pas une seule seconde. Que son père vive encore longtemps. Qu'il se remarie même. D'autre héritier pour la patrie.
Auguste l'arrache des pensées de son pays. La charley, en bas, vient d'être caressée en fois de plus. Le Français parle dans une rythmique qu'il impose, ballet que le russe prend sans sourciller. Qu'il mène la danse s'il le veut. Alekseï n'est là que pour comprendre, découvrir. Il aura tout le temps de dévoiler des cartes plus tard. Feliks lui avait toujours dit : leur faire croire qu'ils contrôlent. Qu'ils ont la main mise. Qu'on avance à leur rythme. Mais Feliks s'était brûlé les ailes en arrivant au sommet; Alekseï n'aime pas la lumière. Il préfère le faisceau juste à l'ombre du projecteur, là où on croise ses yeux sans réellement savoir si c'est son visage. La mission de l'Union demande de se mouiller, de s'exposer. Il sait très bien pourquoi c'est lui qu'on a envoyé. Au fond, tout n'est qu'un jeu de pouvoir. Et il n'en sera jamais le roi. Un cavalier qu'on déplace à sa guise.
Si la voix reste à la même octave, les mots sont pleins de sous entendus, de contre sens et, Alekseï en à l'impression, d'une menace sous jacente. Auguste est un Lestrange. Se méfier de lui aurait dû être un reflexe. A-t-il trop offert de vérité ? Est-il autre chose qu'un objet de curiosité pour le Lestrange ? Il ne réponds pas, porte la cigarette à ses lèvres pour en gouter le fumet. La fumée s'enroule, lentement, autour de ses doigts. Lui ne porte pas de gants. Caprice de prolétaire au milieu des requins. Mais le loup a des sens plus développé que les hommes. Et il refuse de les enfermer, de les oublier une seule seconde.
Alekseï acquiesce seulement à la question. Il sait nager. Dans les eaux glacés de son pays, en compagnie de son frère sur l'étang attenant à la maison. En hivers, ils faisaient du patin. Au printemps, il cassait la gelée matinale pour s'immerger et voir qui resterait le plus longtemps sous l'eau. Combien de fois auraient-ils pu mourir d'hypothermie ? Au moins Feliks lui avait-il appris quelque mouvement, pour qu'il ne meurt pas dans l'eau. Mais jamais son frère ne lui avait offert les mêmes propos que le Lestrange. Pourquoi ? Est-ce une menace, encore une fois ? Qu'il laisserait couler comme le venin sur sa peau, sans lui offrir la moindre faille pour s'y glisser ?
Vous sentiriez vous en danger ? Personne ne vous entrainera à ses côtés si cela peut vous rassurer. Côtoyer, l'espace d'une soirée, un bolchevik ne vous fera pas brutalement vous vêtir de rouge et agiter faucille et marteau.
Un fin sourire ourle les lèvres du slave alors qu'il termine son verre. L'arrivée du plateau lui en offre une nouvelle. Certain hommes, à l'armée, juraient qu'ils ne réfléchissaient que mieux une fois l'esprit saturé par Dionysos. L'oubli rendait la langue plus fluette.
Alekseï n'avait, pour l'heure, jamais été saoule en France.
La famille impériale a su mener sa barque pendant des siècles sans faille. La conjecture du monde entier leur fut fatale mais ils n'étaient seuls fautifs dans ce combat. Raspoutine ne les a pas aidé. Être ouvertement mage, dans un monde qui se détache lentement de l'obscurantisme, ne fût pas facilement pardonné par le peuple. Les russes restent superstitieux. Nicholas II a tenté des choses. La première révolution de 1905 aurait dû entrainer des changements. Mais le tsar n'était responsable de toute la misère. Il était là au mauvais endroit au mauvais moment comme on dit ici. Où comme vous l'avez si bien dit : la place de sa couronne était dans un musée et il a eu le malheur de vouloir la garder sur sa tête.
Nouvelles gorgées alors que les iris clairs se plongent dans ceux de son vis à vis. Alekseï ne détournera pas les yeux. Il l'observe, par dessus son verre. Et dans l'azur brille des convictions qu'il ne partage pourtant pas. Les mots, de ses lèvres, ne sont que mensonges. Nicholas méritait de mourir pour avoir refuser d'offrir au peuple ce qu'il méritait : l'égalité.
Auguste l'arrache des pensées de son pays. La charley, en bas, vient d'être caressée en fois de plus. Le Français parle dans une rythmique qu'il impose, ballet que le russe prend sans sourciller. Qu'il mène la danse s'il le veut. Alekseï n'est là que pour comprendre, découvrir. Il aura tout le temps de dévoiler des cartes plus tard. Feliks lui avait toujours dit : leur faire croire qu'ils contrôlent. Qu'ils ont la main mise. Qu'on avance à leur rythme. Mais Feliks s'était brûlé les ailes en arrivant au sommet; Alekseï n'aime pas la lumière. Il préfère le faisceau juste à l'ombre du projecteur, là où on croise ses yeux sans réellement savoir si c'est son visage. La mission de l'Union demande de se mouiller, de s'exposer. Il sait très bien pourquoi c'est lui qu'on a envoyé. Au fond, tout n'est qu'un jeu de pouvoir. Et il n'en sera jamais le roi. Un cavalier qu'on déplace à sa guise.
Si la voix reste à la même octave, les mots sont pleins de sous entendus, de contre sens et, Alekseï en à l'impression, d'une menace sous jacente. Auguste est un Lestrange. Se méfier de lui aurait dû être un reflexe. A-t-il trop offert de vérité ? Est-il autre chose qu'un objet de curiosité pour le Lestrange ? Il ne réponds pas, porte la cigarette à ses lèvres pour en gouter le fumet. La fumée s'enroule, lentement, autour de ses doigts. Lui ne porte pas de gants. Caprice de prolétaire au milieu des requins. Mais le loup a des sens plus développé que les hommes. Et il refuse de les enfermer, de les oublier une seule seconde.
Alekseï acquiesce seulement à la question. Il sait nager. Dans les eaux glacés de son pays, en compagnie de son frère sur l'étang attenant à la maison. En hivers, ils faisaient du patin. Au printemps, il cassait la gelée matinale pour s'immerger et voir qui resterait le plus longtemps sous l'eau. Combien de fois auraient-ils pu mourir d'hypothermie ? Au moins Feliks lui avait-il appris quelque mouvement, pour qu'il ne meurt pas dans l'eau. Mais jamais son frère ne lui avait offert les mêmes propos que le Lestrange. Pourquoi ? Est-ce une menace, encore une fois ? Qu'il laisserait couler comme le venin sur sa peau, sans lui offrir la moindre faille pour s'y glisser ?
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(#) Re: [TERMINE] I have to be seen to be believed | Alekseï
missive rédigée par Auguste Lestrange le04 Juillet 1927 • Île de la Cité
Prompte éclat passager animant sa mire, disparaissant l’instant d’après, ne laissant qu’une attention sévère. Il ne s’ouvre pourtant nullement, commentaires bâillonnés jusqu’à ce que le plateau reparte, leurs coupes à nouveau pleines et gorgées. Leurs regards s’appuient l’un dans l’autre et Auguste est d’une fausse franchise, prunelles de ciel qui ne se dérobent jamais mais n’offrent aucune prise, si ce n’est ce qu’il concède frileusement. Il aime quand on le regarde en face, quand on ne baisse pas les yeux, l’acte en est servile et bas, trop hâtivement associé au mensonge. Hors, Januszew n’a rien à se reprocher, vraiment.
“Sans failles, vraiment ?” Aucune agressivité dans sa voix mais la tranche n’en est pas moins tendue, aussi empressée que peut l’être le ton d’un conférencier trop habitué aux débats à bâtons rompus des symposiums. “J’eu pourtant l’impression qu’aucune monarchie au monde ne pouvait se réclamer d’un tel prestige. Et l’histoire ne semble pas plus le prouver. Pierre III pour ne citer que lui. L’histoire russe, vue de France, est fascinante mais quelque peu tronquée. Vous me surprenez certainement, on croirait que vous dédouanez Nicholas.”
Nouvelle bouffée de nicotine, merveilleux fourmillement. Geste de la main, permissif.
“Il n’est pas absout de ses choix. Comme tout un chacun, n’est-il pas ? Cependant, lorsqu’on dirige une nation, l’incompétence se paie plus chèrement que celle d’un artisan. A trop vouloir garder les vieilleries, on en devient une, invariablement. Mais j’imagine que je ne fais là qu'enfoncer le clou, vous semblez de mon avis. Pourtant, je reste réellement surpris. Je me serais attendu à plus de virulence.”
Non qu’il eut salué une telle violence, mais elle est, en tout état de cause, des plus compréhensibles. Percussion de leurs mires sous les haubans de la soirée, trémolos d’une voix gorgée de sensualité en contre-point, là en bas, si disparate de la conversation qui se joue-là. Auguste sait avoir raison. Persuadé de ce qu’il perçoit dans ces orbes impénitentes qui soutiennent cette mire dont il fait pourtant ployer la bonne société. Il y a des non-dits dans ces assertions, des silences révélant plus que tous les discours du monde.
“Mais peut-être ne suis-je pas le plus permissif des confidents ?”
Rondeurs des notes que la fièvre gagne, la liesse se pare de ce vernis unique, défiant les mœurs. Ici n’existe aucune prohibition, et cette nouvelle mélopée signe l’arrivée des alcools forts. Les oiseaux blancs se sont excusés, à présent, ne reste que cette cour qu’il amuse et abreuve de tant d’occasions de s’émanciper de leurs carcans. Auguste profite du champagne qui lui reste et l’ombre d’une pensée en gâche le bouquet. Que Nikolaï ne décide pas de le rejoindre, cette rencontre est une aubaine qu’il ne saurait refuser et il doute fortement que son amant apprécie pareil discours. Idée frôlant sa psychée, silhouette promptement relevée, nonchalance en un instant chassée.
“Allons donc, Monsieur Edmoundovitch, vous qui me rassurez si librement de vos intentions, vous avez tout à fait raison. Personne ne m’entraînera où que ce soit. Vous, en revanche….” Souffle retenu, regard entendu, la voix aux accents de certitude “Je vous entraîne. Dans le jardin privé, pour commencer. Là où un Armand saura nous trouver, mais certainement pas ceux qui pourraient gâter notre échange.”
Treille lourde de fleurs parfumées ombrant leurs silhouettes lorsqu’ils débouchent de concert dans l’espace secret. La bulle sonore enlaçant jusqu’à présent leur échange s’est délitée, distant appel aux excès. Pour ne pas perdre le slave au travers de la foule, Auguste l’a invité à lui céder un bras, toucher sans passion aucune, juste de quoi naviguer dans le flot de corps enlacés, se déhanchant.
“Je vous en prie” fait-il, geste d’invitation à prendre place, la fumée de la cigarette enlaçant toujours les alentours.
La bouteille qu’Auguste dépose sur la table n’a rien à voir avec un champagne. La robe est ambrée, saisie d’un délicat frimas, les nuances semblables à l’ambroisie de la voix suave et rythmée.
“Vous ne m’invitez pas à la crainte” annonce-t-il tout en s’asseyant “Ce n’est pas ce que vous voulez.”
Il le sent aussi sûrement que tout autre, cette tension soudaine à l’échine fébrile, proie attentive. Sensation familière, celle-là même qu’il ressent chaque fois qu’il recherche la présence d’Arsène. Empathie à fleur de peau, contrariée mais non moins divertit, sans doute fait-il un piètre gibier. Le doute ne demeure qu’un instant, égrené à la rythmique de son cœur lent, et du regard dont il caresse cette silhouette exotique, s’échouant à l'écueil de sa mire renouvelée, violence du gel contre l’immensité azurée.
“Auriez-vous l’humeur joueuse Monsieur Edmoundovitch ? Je pourrais me laisser convaincre. Un verre, ou une vérité…. ”
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(#) Re: [TERMINE] I have to be seen to be believed | Alekseï
missive rédigée par Alekseï Dzerjinski lei have to be seen to be believed
ft Auguste Lestrange
Thème | Il a apprit son cour l'étranger. Il connait son pays et pas seulement sa langue. Auguste semble bien français et si le nom Lestrange se part d'Angleterre, c'est sur le territoire francophone qu'ils ont vécu.
Six mois de règne me semblent bien fades pour définir un homme. se contente de répondre Alekseï. Le voilà défendant l'empire. La meute au complet aurait rit de lui. Peut-être le Cœur aurait-il compris mais il voyait d'ici le Pique, dents découvertes sur un rire puissant.
L'autre a compris pourtant. S'il continue son laïus, Alekseï commence à croire que c'est simplement par plaisir de s'entendre parler. Pourquoi, diable, Armand l'a emmené ici ? Il a l'impression de fréquenter un semblable de son frère, poisson en moins dans la main. Auguste est curieux mais semble déjà tout savoir, offrant question et réponse dans un même mouvement. Alekseï se contente de l'écouter, sourire policé. Le jeu des dupes n'a jamais été son préféré. Il savait, en venant en France, qu'il en serait le pourvoyeur. Mais cela l'ennui, l'agace même. Il n'est pas le meilleur des joueurs aux échecs. Il n'a pas le charisme de animaux sociaux. Il est une bête de combat dans de beaux habits, faisant croire à sa puissance et Auguste le lui montre bien.
Pourtant, au moins, a-t-il réussi à garder le mensonge fermement accroché à son sein. Il ne vomira ni sur l'empire ni sur le mouvement. Statu co impossible à maintenir dans l'Union. On le surveille, il le sait. Mais il sait aussi que ces rapports seront suffisant pour calmer les soupçons. On ne l'empoisonnera pas. Pas tout de suite.
Le loup a les poils qui se hérissent alors qu'en bas, l'ambiance change de nouveau. Le souffle de la luxure. Le soupir des gorgées staturées d'alcool. Ce n'est plus que du champagne dans les veines. Autre chose, de plus fort. Les rires se font feutrés. Le loup s'anime, le prédateur se rêve jouant et flirtant entre les corps courbés. Alekseï l'en empêche d'un grondement sourd, intérieur, supérieur. Il ne sourit pas alors qu'il retourne à Auguste. Alors que l'autre s'exprime, réponds. Le souffle, entre ses mots, pourrait être porteur de promesse dangereuse. C'est que l'homme reste un militaire, que le qui vive ne le quitte jamais vraiment. Il est dans un espace fermé dont il a déjà analysé les sorties. La menace s'anime, Alekseï est prêt à fuir. Mais non, c'est sourire et proposition qui s'échappent des lèvres.
Il ne veut pas le suivre. Il le fait pourtant, fermant son visage alors que l'autre agrippe son bras. Le contact le repousse. Alekseï n'en veut pas. Les Français sont trop tactiles. Il ne s'attendait pas à cela, lui qui n'offre son être qu'à ses proches. Il ne connait pas Auguste, pas encore, pas assez. Pas suffisamment pour qu'il prenne son bras. Ils sont deux hommes, hors de question de... Mais a-t-il le choix ? Au milieu de sa cour, Auguste est roi et lui le bouffon. Le petit animal savant qui doit suivre quand cela l'insupporte.
La fraicheur de la nuit lui fait du bien quand enfin il respire. Son corps se détends, imperceptiblement. La tension de ses épaules retombent quand l'extérieur s'impose. Les bruits se font plus ténus, bien plus naturels. Plus de cette musique. Plus des souffles parasites.
Alekseï s'assoit. Le prédateur se tapie. L'obscurité aguiche le loup. Assit, fièrement, museau pointé, prêt à la chasse. Il n'en recevra pas l'ordre et l'homme lui tient le collet sévèrement. Mais l'animal est là, appelé, attentif. Alekseï fume une nouvelle inspiration, le tabac roulant sur ses lèvres et sur sa peau trop pâle. Ses yeux brillent plus que ceux d'un homme dans les ténèbres. Il voit moins bien que les autres mais son nez devient regard.
Le sourire volète. Le prédateur ne se cache plus tout à fait loin de l'assemblée. C'est un coin de son visage qui se plisse, juste le temps de la question. Il remplit deux verres, en agrippe un qu'il lève devant lui. Vous connaissez la réputation des hommes de mon pays. Jouer avec de l'alcool n'est peut-être pas la meilleure idée pour votre tête à l'aube. Mais... je l'apprécie. Je vais même vous offrir de commencer, si vous n'y voyez pas d'inconvénient ? Je n'aurai de questions qui me viennent, immédiatement. A ce premier verre, qui, je l'espère, sera accompagné d'autre ? Il trique dans le vide puis, d'une seule gorgée, il avale le liquide. Brulant. Fort, en bouche comme en degré. Qu'a-t-il dit, à peine quelque minutes plus tôt ? Il n'avait jamais été saoule en France. La certitude risquait de changer. Au moins s'amuserait-il. L'ennui, alors qu'ils ne sont plus sous le feu des regards, se change, se pare d'autre atour. Il finirait presque par apprécier le moment. Après tout, boire jusqu'à tomber, reste un jeu qu'il a trop longuement pratiqué en bonne compagnie.
Six mois de règne me semblent bien fades pour définir un homme. se contente de répondre Alekseï. Le voilà défendant l'empire. La meute au complet aurait rit de lui. Peut-être le Cœur aurait-il compris mais il voyait d'ici le Pique, dents découvertes sur un rire puissant.
L'autre a compris pourtant. S'il continue son laïus, Alekseï commence à croire que c'est simplement par plaisir de s'entendre parler. Pourquoi, diable, Armand l'a emmené ici ? Il a l'impression de fréquenter un semblable de son frère, poisson en moins dans la main. Auguste est curieux mais semble déjà tout savoir, offrant question et réponse dans un même mouvement. Alekseï se contente de l'écouter, sourire policé. Le jeu des dupes n'a jamais été son préféré. Il savait, en venant en France, qu'il en serait le pourvoyeur. Mais cela l'ennui, l'agace même. Il n'est pas le meilleur des joueurs aux échecs. Il n'a pas le charisme de animaux sociaux. Il est une bête de combat dans de beaux habits, faisant croire à sa puissance et Auguste le lui montre bien.
Pourtant, au moins, a-t-il réussi à garder le mensonge fermement accroché à son sein. Il ne vomira ni sur l'empire ni sur le mouvement. Statu co impossible à maintenir dans l'Union. On le surveille, il le sait. Mais il sait aussi que ces rapports seront suffisant pour calmer les soupçons. On ne l'empoisonnera pas. Pas tout de suite.
Le loup a les poils qui se hérissent alors qu'en bas, l'ambiance change de nouveau. Le souffle de la luxure. Le soupir des gorgées staturées d'alcool. Ce n'est plus que du champagne dans les veines. Autre chose, de plus fort. Les rires se font feutrés. Le loup s'anime, le prédateur se rêve jouant et flirtant entre les corps courbés. Alekseï l'en empêche d'un grondement sourd, intérieur, supérieur. Il ne sourit pas alors qu'il retourne à Auguste. Alors que l'autre s'exprime, réponds. Le souffle, entre ses mots, pourrait être porteur de promesse dangereuse. C'est que l'homme reste un militaire, que le qui vive ne le quitte jamais vraiment. Il est dans un espace fermé dont il a déjà analysé les sorties. La menace s'anime, Alekseï est prêt à fuir. Mais non, c'est sourire et proposition qui s'échappent des lèvres.
Il ne veut pas le suivre. Il le fait pourtant, fermant son visage alors que l'autre agrippe son bras. Le contact le repousse. Alekseï n'en veut pas. Les Français sont trop tactiles. Il ne s'attendait pas à cela, lui qui n'offre son être qu'à ses proches. Il ne connait pas Auguste, pas encore, pas assez. Pas suffisamment pour qu'il prenne son bras. Ils sont deux hommes, hors de question de... Mais a-t-il le choix ? Au milieu de sa cour, Auguste est roi et lui le bouffon. Le petit animal savant qui doit suivre quand cela l'insupporte.
La fraicheur de la nuit lui fait du bien quand enfin il respire. Son corps se détends, imperceptiblement. La tension de ses épaules retombent quand l'extérieur s'impose. Les bruits se font plus ténus, bien plus naturels. Plus de cette musique. Plus des souffles parasites.
Alekseï s'assoit. Le prédateur se tapie. L'obscurité aguiche le loup. Assit, fièrement, museau pointé, prêt à la chasse. Il n'en recevra pas l'ordre et l'homme lui tient le collet sévèrement. Mais l'animal est là, appelé, attentif. Alekseï fume une nouvelle inspiration, le tabac roulant sur ses lèvres et sur sa peau trop pâle. Ses yeux brillent plus que ceux d'un homme dans les ténèbres. Il voit moins bien que les autres mais son nez devient regard.
Le sourire volète. Le prédateur ne se cache plus tout à fait loin de l'assemblée. C'est un coin de son visage qui se plisse, juste le temps de la question. Il remplit deux verres, en agrippe un qu'il lève devant lui. Vous connaissez la réputation des hommes de mon pays. Jouer avec de l'alcool n'est peut-être pas la meilleure idée pour votre tête à l'aube. Mais... je l'apprécie. Je vais même vous offrir de commencer, si vous n'y voyez pas d'inconvénient ? Je n'aurai de questions qui me viennent, immédiatement. A ce premier verre, qui, je l'espère, sera accompagné d'autre ? Il trique dans le vide puis, d'une seule gorgée, il avale le liquide. Brulant. Fort, en bouche comme en degré. Qu'a-t-il dit, à peine quelque minutes plus tôt ? Il n'avait jamais été saoule en France. La certitude risquait de changer. Au moins s'amuserait-il. L'ennui, alors qu'ils ne sont plus sous le feu des regards, se change, se pare d'autre atour. Il finirait presque par apprécier le moment. Après tout, boire jusqu'à tomber, reste un jeu qu'il a trop longuement pratiqué en bonne compagnie.
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(#) Re: [TERMINE] I have to be seen to be believed | Alekseï
missive rédigée par Auguste Lestrange le04 Juillet 1927 • Île de la Cité
Les volutes paresseuses s’étiolent autour de lui comme autant de drapés inconstants, et dans la douce obscurité contrariée rougit la pointe de sa cigarette lorsqu’il en absorbe les vénéneuses effluves. Pour toute son apparente assurance et les largesses que sa fortune lui octroie, Auguste n’en est pas moins soulagé de pouvoir s’esquiver loin de cette foule à laquelle il est enchaîné. Fils de Vicomte, tel que le slave l’a énoncé, créature sociale par naissance, par nature et par ambition, tout rebuté qu’il est de leurs excès, de l’ivresse excédée du désenchantement indue des puissants, il ne peut s’échapper, pas ici, pas à terre là où ses ailes lui semblent perpétuellement coupées. Alors il accueille ce répit comme un salut comblé aux parfums de nicotine et de rhum épicé.
Edmoundovitch ne semble pas en reste, s’il doit en croire la ligne de ses épaules bien faites, et quelque part, Auguste s’en satisfait. Au moins ont-ils cela en commun, si ce n’est quoique ce soit d’autre. La boîte contenant les cigarettes trouve sa place aux côtés de la bouteille, offerte à l’usage et leurs regards se croisent à nouveau. Est-ce un effet de son imagination, psychée fiévreuse des exhalaisons d’une foule en perpétuelle recherche de plaisirs dont il nourrit ce soir les avides besoins orgiaques, lorsqu’il méprend la lueur de ce regard glaciaire ? Les Bacchanales libations qui ne lui semblent jamais plus dangereuses qu’en de tels instants, où il se fait coryphée pour tant d’âmes damnées, préférant avec humiliation la place de spectateur désabusé lorsque d’autres se couronnent de la sorte.
Éclat passager trop vite évaporé. Auguste en est presque conforté par ce rictus que le slave lui offre. L’air frais lui éclaircira bien vite les idées, loin des outrances de noceurs emportés. En attendant, il offre à son invité plus de franchise qu’il n’eut osé, plus confiant en ce prédateur qu’en ceux ornés de temps de mirifiques drapés qui s’ébattent à ses frais entre les murs de cette maisonnée, comme autant de piranhas voraces n’attendant que de sentir la première goutte de sang tomber. Étrange notion, retenir ces monstres déguisés, les observer dansant au rythme qu’il impose, sur le suave tempo d’un jazz fruité qui ne cesse, en dépit de leur retrait, de battre dans ses veines déjà enflammées, assouplir la bride à leur cou et, en un sens, les craindre si profondément.
“Vous avez raison.” Il en convient aisément. “Ce n’est certainement pas le meilleur gage de mon maintien.” Mouvement de la tête, jambes croisées. “M’offrirez-vous néanmoins cette distraction ?” Bref éclat de braise d’une cigarette sur laquelle on tire, rougeoiement se noyant dans l’océan d’un regard clair et lisse. Les volutes paresseuses ondoient contre sa silhouette estompée par l’obscurité rampante. L’agrément vient promptement, fauchant l’aveux qui manque s’échouer de ses lèvres amères. Je suis aigrie. Me distraire adoucit ma désillusion, me donne l’occasion de mentir. Je suis mauvais lorsque je suis désenchanté. Quel triste personnage doit-il sembler, si l’autre s’avère capable d’espionner ses pensées. Si c’est le cas, Edmoundovitch le dissimule magistralement.
Ses traits se plissent sur l’ombre d’une gaieté surprise. “Quelle générosité !” Ses doigts s’élèvent, approchent le verre et le voilà à hésiter. L’image est fraîche, sincère, tant elle est prompte et inopinée. Auguste est lui-même pris par surprise, et en Zanni contrarié observe l’objet de son indécision quelques instants égrenés avant de nouer ses doigts sur le verre offert. Il lui porte un toast, miroir des gestes du slave. “A ce premier verre.” Lui aussi, vide le verre d’une seule traite, laisse le brasier le consumer brièvement, catalyseur de l’effort qu’il s’impose à se détendre. Que peut-il bien advenir, si loin des regards et auprès d’un étranger ? Cet homme qu’on lui a offert comme une sucrerie pour adoucir l’amertume de sa soirée, qu’est-ce qui peut bien l’intéresser.
“Autant ouvrir sagement.” en vient-il à affirmer, le goût des épices roulant toujours sur sa langue, emplissant son palais. Avec Armand, Auguste se fut amusé à le gêner, à le pousser à dévoiler ses petits secrets. Avec Arsène, sans doute eut-il préféré des questions plus franches et émotives, lui l’estropié et l'incendie qu’est son meilleur ami. Mais auprès d’un étranger, il se découvre agir avec impulsivité, abuser de cette aisance dans la cour qu’il a cultivé et si l’acte lui arrache un semblant de satisfaction frustrée ce n’est cependant pas ce qu’il recherche. Pas alors qu’on lui apporte une distraction d’intérêt sur un plateau d’argent. “Pourquoi pas… Me dire ce qui vous a poussé à venir ici aujourd’hui ?” Innocence éhontée mais leur regard entrecroisé promet qu’ils en viendront bien assez tôt à boire à foison.
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(#) Re: [TERMINE] I have to be seen to be believed | Alekseï
missive rédigée par Alekseï Dzerjinski lei have to be seen to be believed
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Thème | La chaleur lui fait du bien et rend l'esprit moins distrait. Il n'est pas homme de politique Alekseï. On l'a envoyé ici jouer avec quelques cartes. Une bonne main mais un mauvais joueur. Il a conscience de ses faiblesses, encore plus face à un animal politique comme celui qui lui fait face. Mais Auguste semble bien déterminé à le laisser s'amuser et les questions fourmillent dans l'esprit du sorcier, habilement masquée en d'autre. Les habilités d'Elric leur ont permis de s'entrainer en compagnie de maitre de la psyché. De tenter d'éloigner les esprits chercheurs et de les entrainer sur d'autre piste. Il vieillit Alekseï. Il n'a plus la fouge de la jeunesse mais l'âge le rend plus calme, plus réfléchit. Il n'arrivera jamais à la cheville de son mentor mais au moins pourra-t-il tenter de rivaliser avec son frère.
Les yeux se perdent dans le verre, en inspectent la robe musquée alors que la première question s'offre. Il pourrait demander tant de précision mais là n'est pas le jeu. C'est justement dans les sous entendus qu'il peut se prêter. Et, à cette première question il répondra par la vérité sans boire. Après tout, ce sont là les rêgles qu'ils ont fixé n'est-il pas ?
Ici, ce soir, je suis venu rencontrer la haute société de Paris. Lier des contacts, sans langue de bois. Il ne sourit plus Alekseï alors que ses yeux remontent jusqu'à leur vis à vis. A votre tour. Il remplit le verre du français, sans le lâcher du regard. On lui a apprit qu'il mettait, parfois, les gens mal à laisse à se plonger au plus profond de leurs iris. Auguste est-il de ces faibles personnes ? Comment avez vous appris à parler si bien russe ? Presque comme un natif. Liens franco russe important, présages possible et bien huilés. Auguste avait-il, dans la manche, des cartes qui le reliaient à la noblesse ? Alekseï n'en savait rien, demandait pour mieux les rapprocher. Le jeu lui plaisait plus, bien plus, que ce qu'ils échangeaient jusqu'à présent.
Les yeux se perdent dans le verre, en inspectent la robe musquée alors que la première question s'offre. Il pourrait demander tant de précision mais là n'est pas le jeu. C'est justement dans les sous entendus qu'il peut se prêter. Et, à cette première question il répondra par la vérité sans boire. Après tout, ce sont là les rêgles qu'ils ont fixé n'est-il pas ?
Ici, ce soir, je suis venu rencontrer la haute société de Paris. Lier des contacts, sans langue de bois. Il ne sourit plus Alekseï alors que ses yeux remontent jusqu'à leur vis à vis. A votre tour. Il remplit le verre du français, sans le lâcher du regard. On lui a apprit qu'il mettait, parfois, les gens mal à laisse à se plonger au plus profond de leurs iris. Auguste est-il de ces faibles personnes ? Comment avez vous appris à parler si bien russe ? Presque comme un natif. Liens franco russe important, présages possible et bien huilés. Auguste avait-il, dans la manche, des cartes qui le reliaient à la noblesse ? Alekseï n'en savait rien, demandait pour mieux les rapprocher. Le jeu lui plaisait plus, bien plus, que ce qu'ils échangeaient jusqu'à présent.
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(#) Re: [TERMINE] I have to be seen to be believed | Alekseï
missive rédigée par Auguste Lestrange le04 Juillet 1927 • Île de la Cité
C’est une réponse des plus sages qu’il reçoit, quoi qu’inspirante. Il est venu rencontrer la haute société Parisienne ? L’idée évoque alors à Auguste les fééries du domaine du crépuscule, qui se sont déroulées la veille. N’a-t-il pas entre-aperçu le slave discutant avec Neith et Antoinette de Valefor ? Il lui semble bien, après tout, monsieur Edmoundovitch a un physique des plus singuliers, au sein de la douce France. Alors il acquiesce, non sans que la lointaine musique suave et chaleureuse ne lui serve à chasser les frimas d’une fin de nuit mouvementée. Il baigne son regard dans celui de son invité, tandis qu’on remplit son verre une nouvelle fois.
Mire appuyée, longuement échangée, plus de mouvements, plus de frémissements. Ses doigts s’enroulent à nouveau sur la surface fraîche et étincelante qu’il ramène à lui d’un souple mouvement du poignet. On lui a dit à maintes reprises qu’il a les yeux froids, la mire gênante et pourtant l’instant lui offre son miroir parfait, et il se laisse porter, se laisse bercer. A trop observer l’abysse, ne dit-on pas qu’elle en vient à vous observer en retour ? Est-ce ainsi la même occurrence, qui vient à se dévoiler ? Auguste a beau ciller, il n’en reste pas moins stoïque, offrant l’aisance de leur attention partagée sans se détourner.
“Merci du compliment.” Le verre est intouché. “J’ai du mal avec certaines sonorités, cela dit.”
Phrasé subversif, délayant le choix à faire, mais Auguste ne se sent pas l’âme de lui refuser cette question quand c’est à cela qu’il doit leur rencontre au travers d’Armand.
“J’ai appris auprès de natifs, et je pratique aussi régulièrement que possible avec l’une de mes connaissances.”
Il n’alla pas plus loin, puisqu’on lui a demandé comment et qu’il s’y tient. Peut-être est-ce finalement une excellente chose qu’on lui présente une autre source d’échanges. Qu’il ne se cantonne pas à Nikolaï, surtout dans la situation présente. Il ne sait même pas s’ils se reverront de si tôt ! Mais cette fois, la pensée ne lui évoque rien, focalisé qu’il est sur le jeu proposé. Il a dit devoir commencer par des questions classiques, sages fut le terme, alors que déjà, des interrogations plus audacieuses lui brûlent les lèvres et ce n’est pas même le fait de l’alcool. Il fit tourner l’alcool dans son verre, pensif, doigts jouant sur la surface, puis se décida :
“Je ne reconnais pas votre accent. De quel oblast venez-vous ?”
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(#) Re: [TERMINE] I have to be seen to be believed | Alekseï
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Thème | Il aime ce qu'il voit. La vérité qui se dévoile, qui s'offre. Sans chichi ni suppléments inutiles. Alekseï aime la vérité, les pensées soufflées sans arrière mines. Ils ne sont plus deux hommes de la haute discourant en habit du Dimanche. Ils boivent, échangent. Les mensonges s'échouent aux rivages de leur possible. Alekseï en dénoue même à peine sa cravate. La corde ne va qu'aux pendus riait-il du cœur autrefois.
Des natifs donc. Ainsi Auguste fréquentait-il des Romanov. Il ne le voyait pas s'accointer à d'autre. A moins que le noble ne s'arrête aux rivages du Cirque, Alekseï n'avait croisé beaucoup de ressortissants de son pays. Son empire même. L'autre même la danse, s'arrête à faire tourner l'ambre dans le verre avant qu'enfin sa question ne s'offre.
Alekseï ne boira pas, cette fois encore. Pourquoi cacher cela ? Son nom de famille est secret. Pas son pays de naissance.
Je suis né dans la voblast de Minsk. J'y ai passé de nombreuses années. Nous ne sommes pas très nombreux... notre accent s'exporte mal.
Le trait d'humour s'arrête là. Il voudrait presque boire, ou du moins déguster l'alcool mais ils sont là pour jouer. Auguste l'a offert et il ne voudrait vexer son compagnon de nuitée.
Pardonnez ma curiosité mais vous avez su la troubler tout à l'heure. Vous avez parlé de notre histoire. De la royauté. Votre rébellion. Est-elle feinte ou fait-elle parti du personnage ?
La question est osée, intime presque. Lestrange boira, certainement. De toute manière, Alekseï peut se cacher derrière bien des excuses. Ne dit-on les Russes brutaux et rapides dans les démarches ? Il se jouera identique aux hommes de son pays d'adoption.
Des natifs donc. Ainsi Auguste fréquentait-il des Romanov. Il ne le voyait pas s'accointer à d'autre. A moins que le noble ne s'arrête aux rivages du Cirque, Alekseï n'avait croisé beaucoup de ressortissants de son pays. Son empire même. L'autre même la danse, s'arrête à faire tourner l'ambre dans le verre avant qu'enfin sa question ne s'offre.
Alekseï ne boira pas, cette fois encore. Pourquoi cacher cela ? Son nom de famille est secret. Pas son pays de naissance.
Je suis né dans la voblast de Minsk. J'y ai passé de nombreuses années. Nous ne sommes pas très nombreux... notre accent s'exporte mal.
Le trait d'humour s'arrête là. Il voudrait presque boire, ou du moins déguster l'alcool mais ils sont là pour jouer. Auguste l'a offert et il ne voudrait vexer son compagnon de nuitée.
Pardonnez ma curiosité mais vous avez su la troubler tout à l'heure. Vous avez parlé de notre histoire. De la royauté. Votre rébellion. Est-elle feinte ou fait-elle parti du personnage ?
La question est osée, intime presque. Lestrange boira, certainement. De toute manière, Alekseï peut se cacher derrière bien des excuses. Ne dit-on les Russes brutaux et rapides dans les démarches ? Il se jouera identique aux hommes de son pays d'adoption.
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Occupation : Armateur, avec une flotte de navires prêts à servir.
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Succès
(#) Re: [TERMINE] I have to be seen to be believed | Alekseï
missive rédigée par Auguste Lestrange le04 Juillet 1927 • Île de la Cité
Un ressortissant de la République populaire biélorusse donc ? Il fut donc très loin de la vérité lorsqu’il le plaça intérieurement vers Sverdlovsk. Voilà au moins un objectif qu’il pourra à l’avenir se fixer plutôt que de se congratuler de réussir à parler sans accents : parvenir à placer justement celui des autres. S’en est presque ridicule, tant il a faux et par fierté, Auguste refuse de lui avouer cet écueil. Il le gardera par devers lui jusqu’au moment où il saura porter cette courte infâmie sans honte aucune.
“Vous êtes mon premier.”
Il se fend décidément de bien des imprécisions de langage, ce soir. Volontaire écart de tenue, se jouant de l’absurdité lorsqu’on contemple son vis à vis. Bien vite, cependant, voilà qu’Edmoundovitch entame les choses sérieuses, ouvrant les ‘hostilités’ à sa place. Auguste pondère, la main lourde du poid du verre. Il a envie de cet alcool autrement que pour le jeu. Il a envie de s’enivrer et de laisser le feu du mélange chasser toutes ses pensées. A la place, c’est une nouvelle cigarette qu’il allume en affirmant, au milieu de gestes secs :
“Je suis sérieux quand j’affirme que la monarchie est une relique.”
Leurs regards se fracassent à nouveau. S’attendait-il à le voir boire ? Mais il n’en est rien.
“On a relégué ces individus au rang de potiches et ils essaient d’en sortir, se prétendent au-dessus des autres, font la roue comme autant de paons en cherchant à tourner les têtes pour faire oublier au monde qu’ils ne sont que des objets décoratifs…”
Bouffée de tabac, volutes troublées battant son visage pâle comme les fumerolles du huitième cercle de l’enfer de Dante Alighieri. Filtre gris sur ses prunelles, transformant l’océane en anthracite. La mire est de silex, dure et remplie d'arêtes tranchantes et sévères. Ses mots ont certainement un son désagréable, métallique dans leur brutale honnêteté, dans le manque flagrant de cet enrobage qu’il a maintenu au-delà des portes. Oh il eut pu mentir, et prétendre que ce fut pourtant la vérité, en bon français mais il prend leur jeu au sérieux, à ce sujet.
“On eut mieux fait d’achever la bête et de leur permettre de passer pleinement à autre chose… ou bien de faire le vide de la menace. En l’état, cela ne rime à rien si ce n’est à gaspiller les ressources de familles décentes qui ont su entrer dans le nouveau siècle en compétitions creuses, à courir après des faveurs inutiles et à épuiser le talent d’individus qui pourraient servir le France à la place.”
Sans même compter sur les rêves de glorioles indues de certains. Quel intérêt, vraiment, que cette famille royale qui ne faisait que pomper inutilement des ressources aux autres et enfermait ses membres derrière un mur rigide de codes étouffants et surannés ?
“Je ne sais pas qui est l’ingénu qui pensait que les Valefor ne chercheraient pas à retrouver leur pouvoir… Quoique, même déposée, j’imagine qu’ils tenteraient.”
Cette fois, il cède et boit simplement son verre en toute impénitence, faisant sèchement claquer le cul du contenant sur le bois de la table lorsqu’il le repose. Non, vraiment, même déposés, les royaux chercheront toujours à ronger les libertés du peuple. N’est-ce pas exactement ce que les Romanov tentent de faire ? Ils n’ont rien, plus rien, doivent tout à sa bonté, et pensent encore qu’ils sont supérieurs à tant de familles françaises qui gèrent leurs lignées intelligemment et avec pondération et doigté.
“Êtes-vous lycan ?”
Puisqu’ils en sont aux questions intimes… autant s’en assurer.
Codage par Libella sur Graphiorum
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