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Just like home ft Armance D.

Constantin ChaumetLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
Constantin Chaumet
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(#) Just like home ft Armance D.

missive rédigée par Constantin Chaumet le
  • Just like Home Décembre 2027 - @Armance der Decken - TW aucun



    Tout commence par un bout de parchemin griffonné. Il se dit que beaucoup de choses débutent ainsi, de façon terriblement simple.

    La hachette lourde comme un voile assassin, les poignets souples dans leurs torsions, la respiration qui se calque sous les détours violents ; il en est de l’utilisation des armes comme d’une longue danse faite de cendres et de discipline. On en sort asséché, les muscles endoloris mais l’impression d’avoir survécu encore une fois, malgré tout. Le tambour du cœur frappe à l’unisson entre les tympans, le rythme se fait languide et l’on n’en apprécie que plus encore l’eau fraîche qui lave et nettoie, le repos bienheureux qui nimbe le corps poussé à bout.

    C’est exactement ça, la guerre est un bal et il vaut mieux en connaitre la musique.

    (elle la connait)

    ***

    « C’est une tiare incrustée de saphir. Ils se marieront parfaitement avec la couleur de ses yeux. » Constantin croise les bras, immobile, un regard dubitatif pour sa sœur qui trottine dans l’établi. « Et je dois aller moi la livrer à cet inconnu parce que… ? » La question reste en suspens, un peu de moquerie crasse en ses bords. On ne l’envoie jamais remettre ce type de bijoux onéreux directement chez la clientèle. Des histoires de manières et de dédain qui sont trop visible apparemment. Il est d’accord avec cette décision et moins il a à côtoyer des gens de ce genre mieux il s'en porte. Il n’a rien d’un prince, l’orgueil inébranlable au fond de l'âme. Il y a de la révolution au bord des lèvres chez Constantin, de la volonté immuable en armure de fortune. Or inutile de tergiverser bien longtemps devant des faits : ce sont les nobles surtout qui passent ce genre de commande. Une couronne, pensez-donc se dit-il amusé.

    « Tu ne peux pas envoyer l’ancien ? Ça fera du bien à ses vieux os de sortir un peu et il vendrait du sable au Sahara. Je parie même que les acheteurs lui diraient merci. » L’ancien c’est l’ainé dont Constantin aime rappeler l’âge avancé dans un humour complice. Ce dernier le lui rend bien même s’il le traite rarement de bébé en retour. Le véritable enfant des Chaumet était Aloïs et Aloïs n’est plus. « Kost’… » « Bon… bon, d’accord…. Je dois mettre un habit de saltimbanque et faire des pirouettes quand j’apporte le paquet ou ça ira ? » La sœur se fend d’un rire railleur, une moue se dessinant sur son joli visage, la victoire au bout des doigts quand elle referme la boite et la remet au jeune homme. « J’ai déjà placé les sortilèges de protection anti-vol et je ferai apparaitre l'adresse dans ta poche quand tu seras en route afin de minimiser toute interception. Ne t’étonne pas non plus quand la tiare sera portée, j’ai travaillé dur sur ses saphirs. » Un sourire spectral affleure ses lèvres - sage. « J’attends un merci pour le fait que je te mâche le travail. » Constantin arque un sourcil, le sourire plein d’ironie. « Et moi j’attends un merci pour te permettre d’aller batifoler avec le nouveau patron de l’imprimerie locale. T’as cru que je n’avais pas remarqué ? » Elle place un doigt sur sa bouche amusée, du mystère sur la frimousse et une impression de triomphe absolue dans sa mise.

    Sa sœur a toujours été douée pour les secrets.

    Quelques minutes plus tard et Constantin, revêtu d’une veste d’un gris rappelant la cendre, sillonne Reims, l’adresse énigmatique apparaissant enfin sur le parchemin enchanté dans la poche. Les pas se figent à mesure qu’il déchiffre, un doute glisse sur son expression et il étouffe un rire incrédule.

    Il a reconnu l’adresse et par là-même, la commanditaire.

    ***

    « Tu te rappelles de ce que nous disait ton arrière-grand-mère à Noël, quand tout le monde était réunis autour de ce qu’ils appelaient les coffres des rois mages ? Mes préférés. Remplies de chocolats déguisés en galions d’or, en pierres précieuses, en armes… on jouait tous aux pirates pas loin du sapin ces matins là. Je l’entends encore avec sa voix chevrotante nous répéter que tout ce qui brille est dangereux. » Il imite le tremblement et les trémolos si reconnaissable. « Tout ce qui brille est dangereux et gentil n'a qu'un oeil. Ouvrez toujours les vôtres. » La voix se transforme en rire discret qui se fait écho agréable entre les marbres chaleureux de la demeure des der Decken. Ici, le luxe est dans les détails. Dans ces œuvres d’art ornant les murs, dans ces escaliers au bois importé directement de Brocéliande et dans ces meubles au tracé parfait. Tout y est parfaite harmonie et volupté irrésistible – à l’image de leurs navires et de leurs trains élégants parcourant les pays.

    A l’image d’Armance aussi.

    Constantin se retourne vers la jolie blonde, le cœur en émoi durant quelques secondes. Un souvenir qui se rappelle toujours à lui. Il lui semble que le temps n’aura jamais véritablement d’emprise sur elle. C’est comme fixer le soleil trop longtemps. Ensuite, les iris sont saturés de lumière et déposent un halo d’or sur tout ce qu’ils fixent. Il en a toujours été un peu amoureux, de ces sentiments sages qui ne se vivent que de loin et qui rendent la vie plus agréable.
    Par réflexe, ses doigts effleurent fugitivement la ligne de sa cravate, caressent la soie avec douceur comme pour la remettre à sa place. « Ta commande est une déclaration de guerre, Armie. Tu t’en rends compte j’espère ? J'imagine que tu es trop fortunée pour que qui que ce soit t'en veuilles véritablement mais ça n'en reste pas moins un jeu dangereux. » Il la sait intelligente, la réputation soigneusement inconséquente. Armance a le goût des fêtes sur la langue, le parfum pétillant de champagne et de rires nocturnes au creux du cou. Armance est un rêve insaisissable pour la plupart du commun des mortels mais il la connait mieux que les autres, les liens familiaux en attaches aériennes. Le chuchotement de Constantin est parfaitement audible et se réfugie dans le pli des éclats de voix et des murmures tantôt intrigués, tantôt scandalisés qu'il anticipe sous le prisme d'un avenir qui n'est pas encore écrit. « Une tiare ? Tu veux rappeler à ce pays à qui il doit réellement payer ses hommages ? » Il l’observe d’un œil opaque, le sourire découvrant l’ivoire à la manière d’une énigme savamment énoncée.

    Il fait mine de la gronder quand bien même il est assez fier de la chose. Un soupir exagéré le zèbre et il passe le revers de ses doigts sur sa bouche, comme pour en cacher le rire dubitatif. « Je suppose que je ne suis que celui qui délivre la marchandise. Voudrais-tu l’essayer avant de l’accepter ? » Il revient à la boite, la paume se refermant sur sa baguette dont il tapote avec maitrise les recoins les uns après les autres. La boite grésille puis des cliquetis se font entendre. Un, deux, six. Le velours bleu nuit se fait apparent et en son centre, comme une reine le ferait sur son trône, la tiare se dévoile tout en or blanc et en saphir ovale. Les trois pierres enrichissent l’éclat de la pièce. « L’inspiration vient des cénotes et des fresques souterraines des palais de légendes, si bleus qu’on pourrait les croire colorés par des feuilles d’indigotier. » Il ne touche à rien pour l’instant, entend tout juste le froissement délicat du tissu onéreux que porte Armance. Constantin esquisse un sourire à son égard. « Je ne vais pas te faire l’affront de te dire qu’ils sont de la même couleur que tes yeux, ce serait de mauvais goût. » Il ramène une mèche brune sur son front avant de ramener son attention sur la création. « Une lubie ? » Il demande parce que le scandale est un moyen de pression comme un autre dans les milieux assassins qu’arpente Armance mais que les désirs fulgurants, les envies capricieuses le sont tout autant.



    Loom of Fate | 2023 | Loom of Fate



    LA NUIT DU CHASSEUR

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    (#) Re: Just like home ft Armance D.

    missive rédigée par Armance Der Decken le
  • Just like Home Décembre 1927 - @Constantin Chaumet - TW aucun


    « Constantin, liefe ! Je t'attendais ! »

    C'est tout à fait faux. Armance s'est éveillée il y a dix minutes de cela, une nausée mordante charcutant ses entrailles et le crâne scié par la gueule de bois. Ses gestes sont pourtant emprunts d'une tendresse sincère lorsqu'elle s'empare des joues du garçon afin de claquer une bise sur chacune. Elle laisse ses mains là, sur les traits coupés au couteau, l'observe sous un sourire ravi.

    « Comment vas-tu ? Pour ma part, je suis encore bourrée de la veille mon cher. J'espère que tu me pardonnes ? »

    Il lui pardonnera. Toutes ces années à se côtoyer et il n'est pas une chose qu'Armance ait pu faire ou dire dont il lui ait tenu rigueur.

    « Je t'en prie, je t'en prie, suis-moi. Clothilde est en train de préparer ma potion préférée en ce moment-même, une fois dégustée je serai toute prête à t'écouter et à te dorloter.  »

    Le gigantesque porte du manoir familiale s'ouvre sur leur passage et leurs pas claquent sur le sol marbré, les portraits familiaux suivant leurs silhouettes d'un œil vif. Les allées de la maison sont immenses. Pas assez pour s'y perdre, sans doute, mais bien suffisantes pour impressionner les moins aisés de leurs invités et certainement convenables pour accueillir les grandes soirées dont Eulimène a le secret. Le style de la décoration est un peu désuet aux goûts d'Armance, qui préfère l'Art Deco aux fioritures anciennes, mais jusqu'ici personne n'a eu la mauvaise idée de critiquer les Der Decken sur l'entretien de leur chaumière. Selon les légendes racontées par Grand-Mamie, les meubles ont été confectionné avec le bois du Hollandais Volant. Une fable, bien sûr, mais une fable plaisante.

    La jeune femme s'accroche spontanément au bras de son compagnon pour faire le trajet. C'est que l'alcool de la veille marine encore dans ses veines et qu'il y a dans sa démarche autant d'aplomb que dans les voix tremblantes des stagiaires qu'on lui attribue. Ce n'est pas pour rien qu'elle a accueillit son invité en pyjama de soie. Elle a bien besoin du soutien et, plus honnêtement, bien envie du contact de Constantin. Cela fait longtemps qu'ils ne se sont vus.

    Arrivés dans le petit salon, Armance a le bonheur immense de découvrir un verre à pied rempli d'un liquide bleu trônant sur la table basse. Une exclamation lui échappe aussitôt et, faisant signe à Kostia de s'installer sur un sofa, elle s'empare du récipient avec un enthousiasme non feint.

    « Oh, grogne-t-elle, par Merlin, si je payais Clothilde je l'augmenterais. 

    Elle se laisse choir dans un siège à son tour, sirotant son verre avec une nonchalance retrouvée. La douleur derrière ses paupières s'estompe, le flou de sa vision aussi. Quelques secondes plus tard, les vagues de nausées s'adoucissent. Elle se sent presque vivante.

    « Tu te rappelles de ce que nous disait ton arrière-grand-mère à Noël, quand tout le monde était réunis autour de ce qu’ils appelaient les coffres des rois mages ? »

    Un éclat de rire lui échappe, fort, singulier. Elle hoche la tête. Oh, évidemment qu'elle se rappelle. La seule mention de la vieille dame évoque l'image d'une femme rabougrie par le poids des années, les yeux brillants de malice, les doigts crochus couverts de bagues qui valaient sans doute plus cher que l'appartement d'Armance.

    « Tout ce qui brille est dangereux et gentil n'a qu'un oeil. Ouvrez toujours les vôtres.
    - ... est dangereux et gentil n'a qu'un oeil. Ouvrez toujours les vôtres ! », qu'elle répète en même temps, la voix chantante.

    Elle s'esclaffe. Son hilarité ricoche entre les bibliothèques et les lustres, toujours trop bruyante.

    « Elle me manque, cette vieille peau ! Je crois bien qu'elle avait un précepte pour chaque situation. Une part de moi est convaincue qu'elle les inventait au hasard. »

    Un nouveau rire lui échappe alors qu'elle secoue la tête. De vieux souvenirs habitent ses pensées, ravivés par la présence de ce garçon qu'elle connaît depuis trop d'années. Elle se souvient de ses traits lorsqu'il n'était qu'un poupon, à peine capable de marcher. Elle se souvient de son regard adolescent porté sur elle.

    « Je te sers quelque chose, mon cœur ? »

    Clothilde attend dans un coin la commande, prête à répondre aux envies les plus saugrenues de la famille la plus fortunée du Nord. Elle en fera de même pour cet invité de marque, qui vient pour livrer un colis mais surtout pour papoter avec une amie. Du moins l'espère-t-elle. Mais c'est de Kostia dont on parle, et bien sûr que le sujet de prédilection est le produit qu'il lui amène.

    A sa mise en garde, Armance laisse échapper un rire léger. Sa main bat l'air comme pour chasser l'inquiétude de son interlocuteur.

    « Je suis flattée que tu t'inquiètes. M'enfin, un costume est un costume, pas vrai ? », demande-t-elle d'un ton léger.

    C'est faux, bien entendu. Dans un monde régi par des codes plus fermés que les portes du Fort Invisible, un vêtement est autant une arme que la baguette qu'ils dissimulent dans leurs poches. Porter une couronne, aussi grandiloquente et créée pour la fête soit-elle, est une provocation que la bourgeoisie ne sera pas prête d'oublier. C'est le but, d'ailleurs. Les élections approchent et il est plus important que jamais de rappeler de quel bord seront les Der Decken.

    « Une tiare ? Tu veux rappeler à ce pays à qui il doit réellement payer ses hommages ?
    - Pourquoi pas, liefe ? Je pense que je le mérite. Il y a quelques années tu aurais été le premier à le souhaiter d'ailleurs ! »

    Clin d'oeil complice. Armance ne cherche pas à se moquer ouvertement, mais il est difficile de résister à la tentation d'embarrasser son interlocuteur. Elle passe néanmoins vite à autre chose, les yeux rivés sur le bijou qui lentement se dévoile. Clic. Clic. Clic. Le déverrouillage de la boîte est une agonie dont elle se passerait bien, impatiente comme une gamine au matin de Yule. Lorsqu'enfin le velours bleu s'entrouvre et que les premiers éclats d'or blanc brillent contre sa rétine, la jeune femme laisse échapper une exclamation d'enthousiasme.

    « Han ! Kostia, je vais avoir l'air d'une princesse. Une reine ? Une reine ou une princesse ? Est-ce important ? »

    Ca ne l'est pas vraiment à ses yeux. Incapable de résister à la tentation, elle s'empare de la tiare et la pose précautionneusement sur ses cheveux. L'image est ridicule, pour sûr. La voici, peignoir en soie et coiffure de la veille, couronnée pourtant d'un bijou que peu se vanteraient d'avoir. Un rire lui échappe:

    « C'est absolument une lubie, mon cher. Une lubie un peu politique, mais une lubie tout de même. Les Der Decken doivent montrer que la royauté n'a pas vraiment d'importance, hm ? »

    Elle écarte les bras, tourne sur elle-même.

    « Qu'en penses-tu ? »


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    (#) Re: Just like home ft Armance D.

    missive rédigée par Constantin Chaumet le
  • Just like Home Décembre 2027 - @Armance der Decken - TW aucun



    Il y a dans son phrasé la douceur enjouée de celles accoutumées à séduire comme à contraindre sans même avoir à suer une goutte, une éloquence certaine qui se fait une arme d’un badinage faussement innocent. La chaleur expressive de sa voix, par laquelle Armance déguise son esprit acéré, lui vaut un léger pincement de lèvres amusé chez Constantin, un rire qui ne s’autorise pas encore complétement. Par bravade, par habitude aussi. Il n’a jamais été le type le plus souriant qui soit mais il perd toujours un peu ses moyens avec elle, l’affection irradiant bien malgré lui de sa personne.

    « Soirée agitée ? » C’est moins une question qu’une affirmation. Le bleu délavé scintille sous les longs cils charbonneux. Il ne prend pas la peine de faire de remarques sur la tenue de la blonde, s’en contrefout un peu à vrai dire même si l’œil vogue par-dessus dans un éclat particulier. Tout lui va et tout est étincelle sur elle. Elle pourrait lui ouvrir habillée en bleu de travail qu’il sait déjà que la chose lui irait à ravir.
    A la manière d'un jeu d'antan, elle termine les injonctions de l’arrière-grand-mère à l’unisson, leurs voix dansant l’une dans l’autre, la complicité fleurissante en fin de route. Il esquisse un sourire, le regard s’affinant en courbes et tourbillons. « Je me demande qui tient d’elle dans la famille. » L’ironie perle tandis qu’il secoue la tête à sa proposition. Il n’a pas soif, le miel qu’elle déverse bien suffisant à le sustenter en cet instant. « Ah, je n’ai pas dit que c’était une mauvaise idée tu sais… j’ai juste suggéré la fragilité nerveuse des bonnes vieilles familles au sang bleu dans ce pays. » L’intonation traine dans la remarque sinueuse, les mots s’enroulent, comme autant de doigts, autour de l’instant joyeux. Le sourire se creuse un peu plus au surnom charmant dont elle le pare. Ça, c’est une vrai couronne a-t-il envie de lui dire – mais il se tait sur le sujet, l’âme sempiternellement pudique quand il s’agit de tendresse et d’inclinaisons tangibles. « Ah, ah. » Le rire a quelque chose d’enfantin et de foncièrement frondeur qu’il ponctue d’une expression malicieuse. « Ne le dis à personne s’il te plait, ça écorcherait mon statut de républicain mais tu es en effet la seule tête couronnée pour qui j’envisagerai de faire une exception. » Il glisse un long doigt sur sa bouche comme ultime injonction au silence, la conspiration intime, le secret léger et inconséquent. « Si tu veux commencer un coup d’état, c’est maintenant ou jamais. » Il plaisante, irradiant d’un hypothétique complot onctueux.

    Les mains avides d’Armance se faufilent sur la pièce maitresse, n'y tenant plus et il s'écarte pour la laisser s'emparer de son nouveau trésor. Le cercle d’argent racle l’or nacré des cheveux tandis que le bijou s’immobilise sur sa tête le temps d’un glissement rapide. Il la fixe avec un intérêt accru. L’ondulation des pierres qui ornent dorénavant le front de sa lointaine cousine qu’il devine d’une volonté obstinée émette une lueur cristalline, tel qu'il en oublie presque le discernement peu commun dont elle fait preuve ici. Elle est probablement plus intelligente que tout le conseil de Merlin réuni parvient-il à se dire distraitement. Après tout, c’est en effet le signe qu’elle enverra en portant cette couronne lors de soirées particulières où la mondanité n’est que prétexte aux requins du pouvoir – et elle se payera le luxe qui plus est de le faire à sa manière ; comprendre ici tumultueuse, chaotique et incandescente. « Tu sais très bien ce que j’en pense. » Les paupières se font lourde de reproches amusés, l’arc des lèvres se gonflant d’intrépidité sous-jacente alors qu'Armance tourne sur elle même. Constantin cille avec lenteur, à la manière d’un chasseur devant les aurores salvatrices. Les mains se referment sur le bois vernis du bureau derrière lui. Les bords raclent l’intérieur des paumes. « Avoue que c’est juste une manigance pour que je vienne à une de tes satanées fêtes. » C’est bien masculin ça que de se penser le centre du monde et de s’imaginer que toute action est motivée par leurs bien-être. Il en a conscience, l'utilise comme un bouclier et se fend d’un rire provocateur, l’expression délibérément exagérée. « Hors de question de louper ce moment historique donc oui, d’accord Armie, je viendrais. » Genre. Trop dur. Il observe les pierres, un froncement de sourcils imperceptible. « Tu sens le poids ? J’ai utilisé un nouvel alliage pour l’argent, normalement ça te permet de la porter comme si de rien n’était. » Et c’est le cas d’ailleurs. Il admire avec satisfaction les épaules dégagées et l’allure de sylphide de sa cliente favorite. « Elle m’a parlé des pierres… mais là, comme ça, je ne vois pas. » Il se retrouve insensiblement incliné vers Armance, une main contre l'un des motifs qui encadre, l'autre plus intrusive, les doigts arachnéens et souples par-dessus les saphirs. « Tu lui as demandé un effet quelconque ? J’ai dans l’idée qu’elle en a mis un mais… » Il frousse la bouche sur le côté, l’esprit occupé par les possibilités. Si c’est un sort d’embellissement et de charme, c’est sûr que ça ne va pas fonctionner des masses sur lui vu qu’il trouve déjà Armance merveilleuse. « Ah ! Essaie de me mentir et de me dire les pires trucs qui soient. Je me demande si elle n’a pas incrusté un sortilège petit pois. » Ce n’est pas le bon nom du sortilège mais c’est le même résultat, comme une impression de brume nacrée et épaisse qui persiste autour de l'individu. Tout est plus lumineux parce que tout est un peu hors focus lorsque l'on porte la couronne. Effectif que si la personne est déjà naturellement apte à la déception évidemment.

    Constantin abaisse son regard de corbeau sur la jeune femme. S’il y a bien quelqu’un qui sait jouer de ses sourires parmi ses connaissances, c’est bien elle après tout. « En tout cas elle a choisi la couleur à la perfection. » Un compliment qui ne se dit qu’à demi-mots. Armance n'est pas juste jolie - elle est pire - elle est belle. « Ni princesse, ni reine au fait. Impératrice. On tape direct dans l’échelon supérieur. Quitte à enquiquiner les nobles, faut leur passer par-dessus. Il n’y a que ça qu’ils comprennent. » Les racines sauvages se font sentir sous la terrible remarque qu’il ponctue d’une moue assassine. Toute l’incorruptibilité rancunière des Chaumet siège à même sa peau et il ne fait rien pour la camoufler. C’est bien pour ça qu’on ne l’envoie jamais nulle part mais Armance c’est différent et il passe le bout de sa langue sur l’arrondi de son ivoire, comme pour se rappeler à un peu plus de douceur. « Alors comme ça, Armance der Decken veut des gens à genoux devant elle ? » Les sourcils se hissent, volontiers railleurs.



    LA NUIT DU CHASSEUR

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    (#) Re: Just like home ft Armance D.

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