daddy issues | luka
Sybille AbeausiCLOTHO | THIS IS OUR WORLD NOW !
FC + disclaimer : Nina Dobrev par JoTagg
Rythme de jeu : Hirondelle
Warning : underco' - magie noire, rituel
Trigger : Aucun
Disponibilité RP : 0/5
Couleur Dialogue : #couleur
Messages : 89
Bézants : 1619
Multicomptes : Alekseï Dzerjinski, Alice Beauregard, Lorenzo de Medici
Âge perso : vingt huit années, jeunes croc
Nature du sang : sang mêlé, tâché d'ébène. Ignorance quand on se fiche du carmin
Etat Civil : célibataire - liberté, ô liberté chérie
Occupation : Rédactrice du De vous à moi, rubrique mondaine
Joueur
FC + disclaimer : Nina Dobrev par JoTagg
Rythme de jeu : Hirondelle
Warning : underco' - magie noire, rituel
Trigger : Aucun
Disponibilité RP : 0/5
Couleur Dialogue : #couleur
Messages : 89
Bézants : 1619
Multicomptes : Alekseï Dzerjinski, Alice Beauregard, Lorenzo de Medici
Âge perso : vingt huit années, jeunes croc
Nature du sang : sang mêlé, tâché d'ébène. Ignorance quand on se fiche du carmin
Etat Civil : célibataire - liberté, ô liberté chérie
Occupation : Rédactrice du De vous à moi, rubrique mondaine
Personnage
FC + disclaimer : Nina Dobrev par JoTagg
Rythme de jeu : Hirondelle
Warning : underco' - magie noire, rituel
Trigger : Aucun
Disponibilité RP : 0/5
Couleur Dialogue : #couleur
Messages : 89
Bézants : 1619
Multicomptes : Alekseï Dzerjinski, Alice Beauregard, Lorenzo de Medici
Âge perso : vingt huit années, jeunes croc
Nature du sang : sang mêlé, tâché d'ébène. Ignorance quand on se fiche du carmin
Etat Civil : célibataire - liberté, ô liberté chérie
Occupation : Rédactrice du De vous à moi, rubrique mondaine
Succès
(#) daddy issues | luka
missive rédigée par Sybille Abeausi ledaddy issues
ft luka romanov
janvier 1928 - Thème | La Provence. Sa chaleur, ses paysages. Ses belles paroles, ses gentilles pensées. Sybille, dans un épais manteau de fourrure, un chapeau sur ses cheveux bruns qu'elle hésitait encore à couper aussi court que le mode française le demandait, écoutait d'une oreille distraite son amant. L'homme était plutôt beau de sa personne, fier de son physique slave. Il lui parlait en Russe et elle l'écoutait sans réellement le faire. Elle n'avait pas réellement d'affect pour lui. Il était beau, c'était vrai. Mais il y avait des dizaines d'autre créatures plus charmantes encore qui, elles au moins, offraient un esprit critique en réponse. Il l'avait amusé, le temps d'une nuit. C'était surtout ce qui sortait de ces lèvres, entre les lignes de sa stupidité, qui l'avait attiré ici. Tombé fou amoureux, voilà que l'homme voulait lui faire visiter le camps où se trouvait sa famille, en compagnie d'autre réfugié de ces fous de rouges.
Sybille ne l'avait pas suivi par mal du pays. Les terres de ces ancêtres n'avaient que peu d'importance à ses yeux. Elle était fille du voyage, ne posant ses bagages que temporairement. Le monde était son pays. C'est un sourire qui fleurait toujours à l'aune de ces lippes quand on lui parlait de patriotisme.
On lui avait parlé de Luka. Ce gars qui les aidait, ce type un peu bizarre qui avait débarqué de nulle part voilà seulement quelque semaines. Mais surtout, ce type qui portait le nom de leur seul véritable dirigeant. Romanov. On ne savait vraiment si c'était vrai, mais, dans le doute, on l'acceptait comme tel. Parce que le vieil empire n'avait pas le droit de mourir et que s'il se disait Romanov, il l'était sans l'ombre d'un refus.
Sybille n'avait rien laissé paraître. Rien du tout. Pas le plus petit sourcil froncé. Mais, le soir même, alors que son coeur s'emballait, elle avait fait ses bagages et offert son plus beau message jurant qu'elle venait avec lui, qu'elle le suivrait jusqu'au bout du monde s'il le fallait. Mensonge. Mais Sergueï n'était pas obligé de le savoir. Il voulait lui présenter sa famille. Lui faire la cour. Il s'emballait, comme tout homme de son pays. On n'embrassait une femme qu'on n'épouserait pas. Et ils étaient allés plus loin encore.
La sorcière lui avait pourtant faussé compagnie à peine les premières tentes du camps visibles. Il la cherchait certainement. Elle arguerait que ce n'était pas sa faute, qu'elle s'était perdue. De toute manière, il pardonnerait à son visage angélique, fou qu'il était. La peinture de son géniteur était ancrée dans son esprit. Elle observait tous les visages. Analysait les faits et les actes, les gestes et les pensées. Elle triait, avec une application méticuleuse, ce qui lui allait et ce qui ne le faisait pas.
Jusqu'à le voir. Dans le silence, alors que son coeur s'embrasait, Sybille ne le lâcha pas des yeux. Elle l'avait cherché si longtemps qu'elle ne savait même comment réagir. Elle avait prévu pourtant de le rencontrer aujourd'hui. De croiser ses pas. Elle avait tant de choses à lui dire et... le courage, subitement, lui manquait. Sybille ne se reconnaissait plus. Fière et sauvage, tétanisée devant ce qui n'était même un ennemi ? Ce n'était pas elle. Ce n'était pas son genre. Et... et pourtant... Son souffle lui manqua. Sa peau blanchie.
Inspire. Calme toi.
Elle avait cherché ce moment. De toute son âme. De tout son être. Depuis trop d'années.
Alors la voilà qui se remet en marche. Qui cache, à peine, son nez dans la fourrure de renard qui borde sa gorge. L'animal est aussi blanc que l'hiver, cadeau d'elle ne savait quel noble dans les froides contrées de Norvège. Un pas. Un autre. Faire mine de ne pas faire attention. De chercher. N'avait-elle perdu son galant, celui qui la guidait ici bas ? N'était-elle pauvre jeune femme esseulée dans ce reperd d'homme plus puissants qu'elle. Preuve était : elle n'avait même une baguette pour se défendre. Marcher. Encore un peu.
Jusqu'à ce que le contact se fasse. Que les épaules se rentrent dedans. Qu'ils se percutent, sans réellement de douleur. Que Sybille recule d'un pas, talon s'enfonçant dans la boue, cheville chancelante sur des appuis trop mauvais, fin dans ce sol qui ne l'accrochait pas.
Et que ses yeux s'étirent, comme ceux d'un faon, comme une pauvre biche terrifiée. Elle mimait parfaitement les émotions de la jeune femme apeurée, de celle qui ne peut se défendre seule et vient de se heurter à un homme, qu'elle ne connait pas.
Ой, извини. Oh excusez moi.
La reconnaitrait-il ? Elle en doutait. Peut-être. Dans un autre monde, où il serait resté. Où il lui aurait apprit. Où elle aurait pu comprendre. Mais la femme est confuse, du moins celle qu'elle offre en figure qu'elle n'est pas, comme un des nombreux personnages dont elle prends le visage, derrière lesquels elle se cache. Elle a tant d'identité mensongère quand elle cherche son père.
Et voilà que Luka, enfin, est là, devant elle. Cette fois, elle ne tremble pas. Cette fois, elle ne pleure pas. N'est-il les dernières larmes qu'elle a offerte au monde ? Elle ne saurait le dire, réellement. Et elle n'ajoute rien, offrant cet instant qui lui permettrait de la reconnaitre. Elle est perdue, cela se voit comme le nez au milieu de la figurine. Qui, parmi tous, iraient soupçonner une femme à l'accent russe, perdue dans un camps de leur propre famille ? Une parmi tant d'autre, qui partira quand naitrait le prochain jour. Parce que personne ne restait finalement vraiment. Ils étaient une armée de fantome, dans un pays qui n'était pas le leur.
Sybille ne l'avait pas suivi par mal du pays. Les terres de ces ancêtres n'avaient que peu d'importance à ses yeux. Elle était fille du voyage, ne posant ses bagages que temporairement. Le monde était son pays. C'est un sourire qui fleurait toujours à l'aune de ces lippes quand on lui parlait de patriotisme.
On lui avait parlé de Luka. Ce gars qui les aidait, ce type un peu bizarre qui avait débarqué de nulle part voilà seulement quelque semaines. Mais surtout, ce type qui portait le nom de leur seul véritable dirigeant. Romanov. On ne savait vraiment si c'était vrai, mais, dans le doute, on l'acceptait comme tel. Parce que le vieil empire n'avait pas le droit de mourir et que s'il se disait Romanov, il l'était sans l'ombre d'un refus.
Sybille n'avait rien laissé paraître. Rien du tout. Pas le plus petit sourcil froncé. Mais, le soir même, alors que son coeur s'emballait, elle avait fait ses bagages et offert son plus beau message jurant qu'elle venait avec lui, qu'elle le suivrait jusqu'au bout du monde s'il le fallait. Mensonge. Mais Sergueï n'était pas obligé de le savoir. Il voulait lui présenter sa famille. Lui faire la cour. Il s'emballait, comme tout homme de son pays. On n'embrassait une femme qu'on n'épouserait pas. Et ils étaient allés plus loin encore.
La sorcière lui avait pourtant faussé compagnie à peine les premières tentes du camps visibles. Il la cherchait certainement. Elle arguerait que ce n'était pas sa faute, qu'elle s'était perdue. De toute manière, il pardonnerait à son visage angélique, fou qu'il était. La peinture de son géniteur était ancrée dans son esprit. Elle observait tous les visages. Analysait les faits et les actes, les gestes et les pensées. Elle triait, avec une application méticuleuse, ce qui lui allait et ce qui ne le faisait pas.
Jusqu'à le voir. Dans le silence, alors que son coeur s'embrasait, Sybille ne le lâcha pas des yeux. Elle l'avait cherché si longtemps qu'elle ne savait même comment réagir. Elle avait prévu pourtant de le rencontrer aujourd'hui. De croiser ses pas. Elle avait tant de choses à lui dire et... le courage, subitement, lui manquait. Sybille ne se reconnaissait plus. Fière et sauvage, tétanisée devant ce qui n'était même un ennemi ? Ce n'était pas elle. Ce n'était pas son genre. Et... et pourtant... Son souffle lui manqua. Sa peau blanchie.
Inspire. Calme toi.
Elle avait cherché ce moment. De toute son âme. De tout son être. Depuis trop d'années.
Alors la voilà qui se remet en marche. Qui cache, à peine, son nez dans la fourrure de renard qui borde sa gorge. L'animal est aussi blanc que l'hiver, cadeau d'elle ne savait quel noble dans les froides contrées de Norvège. Un pas. Un autre. Faire mine de ne pas faire attention. De chercher. N'avait-elle perdu son galant, celui qui la guidait ici bas ? N'était-elle pauvre jeune femme esseulée dans ce reperd d'homme plus puissants qu'elle. Preuve était : elle n'avait même une baguette pour se défendre. Marcher. Encore un peu.
Jusqu'à ce que le contact se fasse. Que les épaules se rentrent dedans. Qu'ils se percutent, sans réellement de douleur. Que Sybille recule d'un pas, talon s'enfonçant dans la boue, cheville chancelante sur des appuis trop mauvais, fin dans ce sol qui ne l'accrochait pas.
Et que ses yeux s'étirent, comme ceux d'un faon, comme une pauvre biche terrifiée. Elle mimait parfaitement les émotions de la jeune femme apeurée, de celle qui ne peut se défendre seule et vient de se heurter à un homme, qu'elle ne connait pas.
Ой, извини. Oh excusez moi.
La reconnaitrait-il ? Elle en doutait. Peut-être. Dans un autre monde, où il serait resté. Où il lui aurait apprit. Où elle aurait pu comprendre. Mais la femme est confuse, du moins celle qu'elle offre en figure qu'elle n'est pas, comme un des nombreux personnages dont elle prends le visage, derrière lesquels elle se cache. Elle a tant d'identité mensongère quand elle cherche son père.
Et voilà que Luka, enfin, est là, devant elle. Cette fois, elle ne tremble pas. Cette fois, elle ne pleure pas. N'est-il les dernières larmes qu'elle a offerte au monde ? Elle ne saurait le dire, réellement. Et elle n'ajoute rien, offrant cet instant qui lui permettrait de la reconnaitre. Elle est perdue, cela se voit comme le nez au milieu de la figurine. Qui, parmi tous, iraient soupçonner une femme à l'accent russe, perdue dans un camps de leur propre famille ? Une parmi tant d'autre, qui partira quand naitrait le prochain jour. Parce que personne ne restait finalement vraiment. Ils étaient une armée de fantome, dans un pays qui n'était pas le leur.
@Luka Romanov
It's Dark in New Orleans - Port Sulfura Bands
It's Dark in New Orleans - Port Sulfura Bands
(c) DΛNDELION
Et je sais à présent, que le Mal est au cœur de l'Amour