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Mère maquerelle de l'Empire des Sens, italienne au sang chaud et à l'accent méditeranéen prononcé, veuve noire, habile manipulatrice.
Veuve de l'ancien baron du Gévaudan, candidate à la chambre de la noblesse, magistrat supérieur à la cour de Justice Magique, lycanthrope non recensé.
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliquaTire la chevillette, la bobinette cherra | Ft Piotr Medvedev
Tatiana Du CirqueCLOTHO | THIS IS OUR WORLD NOW !
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15 Novembre 1927 - 17H30
Cela faisait cinq jours. Sûrement, le délai était tout ce qu'il y avait de respectable, non ? Personne n'allait lui faire les gros yeux pour visiter son galant sur son lieu de travail pour lui apporter à manger. L'endroit était semi-public, elle portait des vêtements de marque et sur-mesure grâce aux entrées que son mécène lui ouvrait chez plusieurs tailleurs de grand renom. Avec un maquillage discret et irréprochable, le claquement doux de ses talons sur le carrelage du grand hall, tête haute et regard porté droit devant elle, Tatiana ne jurait pas dans le paysage officiel et sérieux du Ministère.
A l'accueil, elle donna le nom de son galant : Januszew. On la dirigea vers le bon bureau après un passage par la sécurité où l'on s'assura que son panier magique ne contienne pas un quelconque élément illégal. Elle se soulagea de quelques pirojkis, qu'elle offrit de bon cœur aux agents et reprit son chemin d'un pas aussi léger qu'à son arrivée, laissant flotter derrière une délicieuse odeur de petits beignets et d'un délicat parfum à base de jasmin. Une fois à la réception du bureau que devrait occuper Alekseï, sa secrétaire lui annonça que ce dernier s'était absenté. Piquée de déception, l'oiselle se fendit toutefois d'un sourire.
"- Savez-vous quand il reviendra ?"
"-
Silence.
Tatiana pondéra la question ; devrait-elle laisser le panier ici ? Revenir demain ? Tenter de l'appeler, sans certitude qu'il soit équipé d'un téléphone... ou bien envoyer sa chouette avec un billet ?
"-
"- Bientôt." Elle se sentit sourire malgré elle. "Monsieur Januszew me courtise avec la bénédiction de ma famille, voyez vous."
"-
*
L'air froid de Paris aida Tatiana à calmer sa mauvaise humeur. Même si elle pouvait comprendre jusqu'à un certain point qu'Alekseï ne soit pas le plus "charmant" des hommes à cause de son austérité slave, il restait très bel homme ainsi qu'un parfait gentleman ! En quoi était-ce étonnant qu'une jeune femme veuille s'engager auprès de lui !? "C'est une gemme cachée, voilà tout." Ruminait-elle sur le chemin la menant à l'appartement du russe. Mais elle restait mitigée ; que préférerait-elle ? Que ces dames réalisent à quel point son galant était l'homme idéal ou qu'elles continuent de l'ignorer ?
"- Nope. Il est à moi. C'est décidé, je ne le partage pas."
Affirma-t-elle à voix basse, comme une confession à la sonnette de la porte d'entrée d'Alekseï, une fois qu'elle eut atteint l'immeuble et qu'elle se soit présentée à la conciergerie pour y donner son nom, prénom et la raison de sa visite dans le grand registre des invités. Son cœur battait la chamade alors qu'elle s'assurait une dernière fois que sa mise soit impeccable. Depuis ses souliers cirés avec le ruban de soie qui enserrait sagement sa cheville, ses collants sombres aux discrètes rayures satinées. De sa jupe couleur taupe qui tombait à mi-mollet, à son pull fin de couleur crème. De son cardigan de grosse laine beige à sa longue écharpe rouge spécialement choisie pour sa visite.
D'une main gantée, elle appuya sur la sonnette deux fois, moins d'une seconde à chaque fois. Une annonce aussi guillerette qu'elle l'était malgré son trac ! Elle allait voir pour la première fois l'appartement d'Alekseï, ce qui risquait de mener plus tard à l'opportunité de l'invité en retour chez elle... et d'un repas aux chandelles. Oh ! Il lui faudrait acheter des chandelles, d'ailleurs. L'oiselle entendit des bruits de pas et fronça un peu des sourcils. Elle ne reconnaissait pas le son, la rythmique. Son instinct d'animagi fut en alerte immédiate. D'un coup d'œil, elle vérifia le nom sur la petite plaque au dessus de la sonnette.
Januszew.
La porte s'ouvrit et Tatiana se figea comme un lapin pris dans les phares d'une automobile -ce qu'elle était indirectement- car l'homme qui lui faisait face n'était pas son galant. Il n'était personne qu'elle connaissait d'ailleurs. Mais à mesure qu'elle l'observait, le temps d'un battement de coeur et plus elle y retrouvait des familiarités ; une expression austère, voire froide. Une méfiance dans le fond d'un regard marqué par le froid et la vie rude de l'Est. Des vêtements qui n'avaient pas la découpe française et une peau relativement pâle. Alors quand Tatiana ouvrit la bouche, ce fut pour parler un russe irréprochable :
"- Привет, приятель. (Bonjour, camarade.)"
Elle s'empêcha de sourire, adoptant la coutume russe de ne garder la chaleur d'une telle expression qu'à ses proches.
"- Товарищ Янушев дома? Я пришел, чтобы принести ему... заказ. (Est-ce que le camarade Januszew est à domicile ? Je suis venue lui apporter... une commande.)"
Elle souleva son panier et son odeur alléchante. Et il y avait de quoi faire, vraiment ! Outre une montagne de pirojkis à la viande de bœuf haché -de quoi nourrir un régiment- elle avait préparé un délicieux potage borchtch d'un rouge vibrant avec une petite bouteille de crème fraîche liquide, riche et onctueuse, à verser au moment de servir. Une recette empruntée à sa mère adoptive et qui avait fais déjà ses preuves. La viande de porc y était généreusement dosée, fondante et parfumée, pour convenir au palais carnivore de son galant ; c'est qu'elle avait pris de précieuses notes à chacune de leur sortie ! Puis, cerise sur le gâteau, ou en l'occurrence "clémentine sur la chantilly", Tatiana avait concocté une... Pavlova.
Il s'agissait d'un dessert excessivement récent et tout aussi méconnu puisqu'il avait pour origine la Nouvelle-Zélande ! Une île lointaine, certes, mais dont la source d'inspiration n'était autre que la danseuse de ballet russe Anna Pavlova. Quoi de mieux pour exprimer son amour pour Alekseï lorsque l'on connaissait l'histoire de sa confection ?! L'oiselle s'y était donc essayée et après moultes échecs, elle avait réussi à concocter une meringue française qui, avec un colorant alimentaire, prenait la forme d'une certaine étoile rouge à cinq branches. Remplie d'une chantilly de chocolat noir amer, elle était agrémentée le tout d'une jolie couronne de fruits d'hiver.
Elle serait déçue de devoir faire marche arrière. Même si elle ne connaissait pas cet homme, il devait être un invité d'Alekseï, peut-être même un ami ou un membre de sa famille ? Aussi, elle osa la petite oiselle ;
"- На работе мне сказали, что после встречи он сразу же вернется в свою квартиру. Могу ли я зайти и подождать его? (L'on m'a dit à son travail qu'il reviendrait directement à son appartement après son rendez-vous. Puis-je entrer et l'y attendre ?)"
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✻ Memories ; they've escaped
To years she cannot feel ✻
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Piotr MedvedevATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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Succès
Avachi dans le sofa confortable de celui qui n’a de frère que le nom, le soviétique se prend à somnoler. Alekseï est au travail, ou en rendez-vous, peu importe ; Alekseï est absent et cela signifie qu’il n’a personne à satisfaire, aucune paire d’yeux suivant ses gestes, aucune question suspicieuse dévalant des lèvres pincées. Piotr est seul. Piotr est libre.
Il pourrait en profiter pour explorer l’appartement ou, à défaut, la capitale. Arpenter les rues commerçantes où les badauds se bousculent, aller visiter la Tour Eiffel ou traîner dans les quartiers privilégiés des sorciers, chercher à deviner où les relations se font et où les contrats se glissent… Mais il n’en sera rien. Pas ce soir. Ce soir, il dort, ou se plonge dans un état de léthargie suffisant pour ne plus se préoccuper de rien.
Paupières closes, esprit dans le vague, le Russe n’a aucune idée de l’heure qu’il est lorsqu’une sonnette brise le silence de l’appartement. Une fois. Deux fois. Moins d’une seconde, à peine le temps pour un doigt de fleurer le bouton. Soit la personne est impatiente, soit elle est hésitante. Peut-être les deux ? Dans tous les cas, sans doute ne s’attend-on pas à voir Piotr ouvrir la porte et, par pure bienséance, il devrait s’abstenir d’accueillir quiconque cherche à s’inviter chez Alekseï.
Un sourire amusé courbe ses lèvres alors que le lycan se redresse et, d’un pas enthousiaste, se rapproche de l’entrée, qu’il ouvre d’un geste souple. Face à lui se tient une femme. Jeune, brune, de grands yeux de biches pour sertir un visage poupin, constellé de tâches de rousseurs, les bras chargés d’un paquet dont l’odeur lui met l’eau à la bouche. Il la toise, elle l’observe. De toute évidence, ni l’un ni l’autre ne s’attendait à croiser ce vis-à-vis.
« Привет, товарищ.»
Du russe. Du russe impeccable, comme ne le parle que les natifs. Un sourcil se hausse sur le visage de Piotr. Il ne devrait pas être surpris ; quelle autre raison pour une demoiselle d’aller sonner chez Alekseï ? Une curiosité pétillante se love pourtant dans ses entrailles. Les questions fusent contre son crâne, se heurtant tout juste à la barrière de ses lippes, qu’il ouvre dans un sourire aimable.
« Camarade. », répond-il à son tour.
Son intonation est chaleureuse. Sa posture s’ouvre, son regard pétille… On lui a toujours dit qu’il était presque trop poli ; lui aime à penser qu’il est plus diplomate. La demoiselle qui lui fait face tâche pourtant de garder une expression neutre, presque froide, et l’interrogation qu’elle lui lance pourrait paraître détachée si elle n’apportait manifestement à son vieil ami un panier garni de nourriture. Et puis il y a le nom. Januszew. Elle ne connaît pas l’homme par sa véritable identité, vient pourtant chez lui toquer, les yeux gorgés d’une impatience qui lui paraît incongrue. Désire-t-elle la présence d’Alekseï ? Pourquoi?
Ne montrant rien de son désarroi, le soviétique se contente d’une grimace faussement contrariée. Il se donne un air désolé, passant une main dans ses boucles trop longues, avant de répondre :
« Hélas, il n’est pas encore rentré. J’ignore son emploi du temps pour la journée, mais je suis certain qu’il ne cherchait pas à vous faire patienter. »
Ses efforts pour la rassurer s’avèrent bien vite inutiles : loin de se démonter, la demoiselle propose poliment de faire l’impensable… Rentrer. Et qui serait Piotr pour lui refuser ?
« Oh, excusez-moi de ne pas vous l’avoir proposé plus tôt : bien sûr que vous pouvez rentrer, Mademoiselle… ? »
Un besoin avide de savoir anime sa voix. C'est que Piotr n'a jamais connu son camarade proche d'une dame - pas au point que celle-ci lui ramène à manger chez lui, pas au point de la voir insister pour rentrer dans son appartement comme s'y sentant chez elle. Audacieuse amourachée, ingénue manipulée, ou...?
« Je vous en prie, laissez-moi vous débarrasser. Je ne connais pas l'appartement par coeur mais je saurai où poser votre manteau, Camarade. Voulez-vous que j'aille déposer la nourriture dans la cuisine ? », s'enquit-il, en bon hôte, alors qu'il se décale pour la laisser passer.
Il la guide d'une démarche sûre vers le salon où il s'était préalablement installé, redressant le coussin contre lequel il s'était presque assoupi. Son visage dessine une moue embarrassée :
« Je suis navré, je n'étais pas vraiment préparé à recevoir quiconque au nom d'Alekseï. Ce ne sont pas les conditions idéales pour recevoir une invitée, je le crains. »
Tout est volontaire dans son discours : manifester qu'il était avachi dans le canapé, parler de son camarade par son prénom dans une familiarité manifeste... Il veut tisser une conversation. La rendre curieuse, elle aussi, pour qu'elle soit plus disposée à répondre à ses propres questions. Imaginer son ''frère'' se contorsionner d'embarras en les visualisant se rencontrer ne fait qu'ajouter de l'huile sur le feu de son amusement.
« Puis-je vous servir à boire, Camarade ? »
La poésie ne connaît pas les chiens.
Tatiana Du CirqueCLOTHO | THIS IS OUR WORLD NOW !
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15 Novembre 1927 - 17H30
Le sourire se voulait peut-être aimable, mais Tatiana fut prise d'un doute. Chez les slaves, une telle démonstration n'était réservée qu'aux proches et aux membres de la même famille. Pour les étrangers, il s'agissait d'un signe d'hostilité ; le désir de faire du mal à autrui. Alors l'oiselle se demanda, l'espace de quelques secondes; le temps d'un battement de cœur affolé, quelles étaient réellement les intentions de cet étranger.
Était-il fâché qu'elle se présente à l'appartement d'Alekseï sans y être annoncée ? Tatiana craignit d'être confrontée au même genre de brute épaisse qu'elle avait dû côtoyer au Cirque, mais elle balaya ses craintes de côtés. Elle se força à réfléchir de façon rationnelle : elle n'était pas une étrangère en ces lieux ! Elle avait tout autant le droit d'être ici que cet homme. Et qui irait lui faire le moindre mal quand on connaissait un minimum son galant ?! Personne avec deux sous de jugeotte.
Elle fut donc suffisamment confiante, clairement enhardie à cette pensée, pour oser entrer une fois qu'elle y fut conviée. Et puis l'inconnu semblait sincère dans ses efforts pour la mettre à l'aise. Peut-être la croyait-il française pour lui sourire comme ça ? Peut-être qu'il ne s'agissait que d'un quiproquos et qu'ils ne tarderaient pas à le dissiper une fois qu'ils prendraient le temps de faire connaissance.
Passant près de l'homme, elle remarqua qu'ils avaient une bonne quinzaine de centimètres de différence. Elle n'aurait donc pas à craindre un torticolis dans l'immédiat, de quoi la changer agréablement de la montagne qui lui servait usuellement de galant ! S'arrêtant à quelques pas, ses yeux bleus survolèrent la décoration du couloir d'entrée avec grand intérêt, incapable qu'elle était de refouler totalement sa curiosité.
"- Это очень мило с твоей стороны. (C'est aimable à vous.)" Lâcha-t-elle en lui confiant son cardigan de laine et son écharpe.
Dessous, elle portait une chemise blanche aux délicats boutons de bois de rose. La coupe haute de sa jupe mettait en valeur sa taille fine, silhouette délicate ciselée par ses longues années comme acrobate au Cirque avant d'y être harangueuse, puis chanteuse. Tatiana refusa cependant de lui céder son panier de victuailles, lui tendant à la place une main pour des salutations d'usage. Elle ne comptait pas agir comme une dame et recevoir un baisemain. Ils étaient deux camarades, égaux, et en cela c'était une poignée de main sincère que l'oiselle demandait à recevoir.
"- Tatiana du Cirque." Une pause, quand elle réalisa que son nom pourrait prêter à confusion considérant les idéologies de l'homme lui faisant face. "Здесь нет благородства крови, я сирота и взял этот апоним, потому что буквально вырос в цирке. (Aucune noblesse de sang, je suis orpheline et j'ai pris cet aptonyme car j'ai littéralement grandi dans un Cirque.)"
Elle retira délicatement sa main et s'avança un peu plus dans l'appartement, le suivant vers le salon tout en laissant dans son sillage un subtile parfum de jasmin et de savon. De nouveau, elle observa cette nouvelle pièce en se mordant l'intérieur de la joue pour ne pas sourire comme une idiote, ravie qu'elle était de découvrir l'environnement que son futur fiancé considérait comme un lieu de repos et d'intimité. Elle nota tous les indices que l'autre lui envoyait de façon peu subtile, mais décida de ne rien en montrer dans l'immédiat.
"- Там я познакомился с товарищем Янушевым. (C'est d'ailleurs là-bas que j'ai connu le camarade Januszew.)"
Reprit-elle comme si de rien était. Et sûrement, elle venait de lui donner suffisamment à se mettre sous la dent pour avoir le droit de poser à son tour quelques questions, non ? Alors Tatiana fit ce qu'elle faisait de mieux : elle babilla d'une voix aussi douce que mélodieuse, des sourires fugaces fleurissant à l'orée de ses lèvres pleines. Elle sembla se détendre alors qu'elle traversait le salons à petits pas lents, sans se presser.
"- Он искал еще одного коммуниста. Просто у нас в Цирке их немного. Не так много, учитывая нынешнюю ситуацию во Франции, но они есть. Прочные, как столбы наших палаток. Так что я провел его в Cirque, и оттуда мы продолжили общение. Я помогаю ему, а он в ответ помогает мне. А что насчет тебя ? Какова твоя история ? (Il cherchait un autre communiste. C'est que nous en avons quelques uns dans le Cirque. Oh pas beaucoup, vu la situation actuelle en France, mais ils sont là. Solides comme les mâts de nos chapiteaux. Je l'ai donc guidé dans le Cirque et de là nous avons continué à nous fréquenter. Je l'aide et il m'aide en retour. Et vous ? Quelle est votre histoire ?)"
Avisant enfin la cuisine, et tandis qu'il lui répondait (ou pas), Tatiana s'y dirigea d'un pas tout de suite plus vif et léger afin d'y déposer sur le comptoir son panier d'osier. C'est qu'il commençait à être lourd entre ses bras et même si la magie réduisait le poids tout en augmentant sa capacité, elle se le trimballait depuis l'autre bout de Paris ! La jeune femme tira sur le torchon brodé de motifs slaves, fleurs et géométries colorées, révélant une première pyramide de pirojkis dans une assiette de terre cuite qu'elle posa sur le côté.
"- Я думаю об этом, но ты уже поел ? Я могу предложить тебе пиройки и черный чай, пока мы ждем. Это я пришел объявить о себе, так что садись и позволь мне обслужить тебя, товарищ. (Avez-vous déjà mangé ? Je peux vous offrir quelques pirojkis et du thé noir pendant que nous attendons. C'est moi qui suis venue sans m'annoncer, alors installez-vous et laissez moi vous servir, camarade.)"
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