(f) Garance d'Apcher - la louve du Gévaudan

Nom

La louve du Gévaudan ne saurait être autre qu’une d’Apcher. Par sa mère, elle descend également des Karkaroff, mais c’est le patronyme qu’elle honore encore et toujours, refusant d’y renoncer même si elle s’est mariée récemment. Elle est fière de ses origines, fière de ce nom malgré la lourde réputation qu’il traîne, fière de beaucoup de choses, un peu trop peut-être.

Prénom

Garance, la fleur couleur carmin, la passion faite femme. Dafina : le second prénom, conféré par sa Bulgare de mère, évoque le laurier et des idées telles que la victoire, l’honneur et la beauté éternelle. Quoi de plus naturel ?

Naissance

Elle est née en 1895, dans le domaine familial des barons du Gévaudan. Elle a aujourd’hui 32 ans, bien plus que l’âge de raison. Et pourtant, de raison, elle ne s’est jamais faite : elle est de ces personnes que guide avant tout la passion.

Parents

Seconde fille et cinquième enfant de Ménandre d’Apcher et Anya d’Apcher, née Karkarova. Préférée du paternel, car elle est née fille mais aussi née louve. La grossesse fut difficile, et sa mère semble encore lui en tenir rancœur, préférant la présence de son aînée Athénaïs ou de sa cadette Apolline.
Garance est l’enfant du milieu, cadette d’Angelbert, Alcidor, Athénaïs, et Guilhem, aînée d’Apolline, Germinal et Adhémar. De toute cette fratrie, ne restent plus aujourd’hui que les filles : Angelbert est décédé deux ans avant sa naissance, et Alcidor s’est éteint en 1918, peu après avoir causé la mort des benjamins Germinal et Adhémar. Quant à Guilhem, il a fui le domaine familial en 1916, et Garance a rompu tout contact qu’il a pu tenter de rétablir depuis lors.

Nature du sang

Le sang qui coule dans ses veines est celui de la noblesse ancienne, un sang pur et même teinté du bleu de la royauté bulgare. Il est toutefois entaché de sa lycanthropie innée, bien qu’elle ne voie là aucun signe de honte. Au contraire, c’est pour elle une source de fierté.

Situation matrimoniale

Récemment mariée pour consolider une alliance, elle sait qu’il ne sera jamais question pour elle de porter descendance. Ellea toutefois  adopté les enfants du précédent mariage de son actuel époux, et pense même en faire des additions à la meute d’Apcher, lorsqu’ils auront atteint leur majorité.
Son mariage est assez libre : sous couvert des convenances, Garance peut coucher où bon lui semble et elle ne s’en prive pas. Elle flirte, flatte et s’attache parfois, mais lorsque vient le moment de présenter la façade du couple parfait, son époux peut compter sur elle pour ne jamais lui faire défaut.

Occupation

Au choix, mais elle reste proche du Gévaudan, car elle est membre de la meute d’Apcher. Elle vit avec son époux et les enfants de ce dernier, dont elle peut s’occuper s’ils ne sont pas encore scolarisés.

Dates clés

Chronologie familiale:

Chronologie propre à Garance:

Autres informations

Enfance La branche d’Anya et Ménandre est marquée par le drame d’un père violent, envers sa femme et ses enfants. Garance n’a toutefois jamais eu à souffrir de cette violence, étant la préférée de son père à cause de sa lycanthropie innée. Cela l’a rapprochée de ses cousins, mais éloignée de ses adelphes : à part Alcidor et Athénaïs, elle n’a jamais été particulièrement proche de ses frères et soeurs. Elle s’entend particulièrement mal avec Apolline, dont le caractère radicalement opposé et la prétention à avoir toujours raison (alors que c’est elle, en tant qu’aînée, qui a forcément raison) ont causé de nombreuses disputes.

Education Garance a fait une partie de sa scolarité à Beauxbâtons et une autre à Durmstrang. Elle y a aimé les deux écoles, et s’est avérée particulièrement douée en magie martiale, sa brutalité n’ayant d’égal que sa sensualité qui lui valut de nombreuses conquêtes adolescentes. Elle possède peu de notions en magie noire, privilégiant les sorts qu’elle peut employer en duel.

Mariage En 1923, Garance approche dramatiquement de la trentaine, et personne n’a encore pris la peine de tracer pour elle des projets de mariage. Étant infertile, elle ne saurait produire des héritiers, ce qui réduit encore l’intérêt potentiel qu’elle présente aux yeux des aristocrates célibataires… Elle décide de prendre les choses en main, et propose une alliance à un riche sorcier de sang-pur, dont la femme est décédée quelques années plus tôt en lui laissant plusieurs enfants. Les fiançailles sont rapides, mais pas forcément dénuées d’un certain romantisme, dans lequel elle parvient à trouver son bonheur.

Deuils familiaux Suite au décès de son père, Garance est dévastée… D’autant plus que personne ne semble compatir à sa perte, si ce n’est Alcidor (frère aîné) : elle refuse de sortir de sa chambre pendant près d’un mois, ne cédant qu’à l’appel de la pleine lune. Le décès d’Alcidor, d’une maladie étrangement similaire à celle de son père, rend Garance soupçonneuse. Incapable de prouver quoi que ce soit, Garance refuse désormais que sa mère soigne ses éventuelles blessures au retour de la meute.

Caractère Si Athénaïs est la plus douce, et Apolline la plus intellectuelle, c’est sans doute Garance qui est la plus forte du trio féminin. Elle est extrêmement romantique, et ne perd pas une occasion de jouer les marieuses ou d’imaginer une romance là où n’existe qu’une amitié… Mais elle n’est pas naïve pour autant, et peut faire preuve d’une brutalité surprenante : elle est d'ailleurs une chasseuse aguerrie, que ce soit sous forme lupine ou humaine. Sensuelle, elle place le plaisir avant beaucoup d’autres valeurs, ce qui lui vaut souvent d’être dénigrée au sein de sa famille rapprochée - par contraste, c’est ce même trait qui en fait l’une des dames les plus appréciées en dehors du cercle réduit de la baronnie du Gévaudan. Elle a de nombreux amis et amants : véritable papillon social, elle dissimule toutefois que les distances imposées par sa propre famille lui causent énormément de peine.