the future will be female (agnes)
Anya d'ApcherATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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Warning : violences intra familliales, infanticide, assassinat, deuil, violences physiques et psychologiques et emprise, mentions de viols conjugaux, macabre (soft), méthodes éducatives punitives.
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Disponibilité RP : Oui, toujours.
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Multicomptes : Neith Shafiq
Rachel Fabre
Rachel Fabre
Âge perso : 62 ans (21.03.1865)
Nature du sang : Sang-pure.
Etat Civil : Veuve | célibataire | hétérosexuelle.
Occupation : consultante en magie noire | Présidente de la FESP | Conseillère de l'Aube Sorcière
Joueur
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Succès
(#) the future will be female (agnes)
missive rédigée par Anya d'Apcher leL’invitée du jour n’était pas au goût d’Anya mais ce n’était pas la première fois que la membre de la protégée insistait pour présenter cette jeune femme. Anya ne lui trouvait aucun charme, ni aucun discours censé. En réalité, elle la trouvait même relativement vulgaire et si peu de choses trouvaient grâce aux yeux de la bulgare, cette femme était dans le fond du panier. Définitivement, alors que la réunion s’étirait devant les débats, Anya se dit que s’il devait y avoir un vote pour intégrer cette invitée, elle irait pour un refus.
Le regard vacillant sur les membres de la soirée, Anya savait pourtant que ce refus n’était pas que motivé par un mépris envers la dite femme. La d’Apcher savait qu’elle avait la tête ailleurs. Ses autres préoccupations étaient multiples et concernaient principalement l’Aube Sorcière. Il fallait dire que les élections approchants, elle tentait d’aider Tarek au maximum. La FESP lui prenait également du temps en plus de la gestion du domaine d’Apcher. Anya commençait à comprendre qu’hormis avec l’aide d’un retourneur de temps, son temps n’était pas extensible et que certains choix devaient être faits. Pourtant, à regarder les femmes rassemblées, Anya ressent une envie de ne pas laisser échapper tout ceci.
La Société des Femmes d’Elite de Sang Pur avait joué un rôle capital dans sa vie. Sans ces femmes, sans ce cercle, elle n’aurait jamais pu arriver à certaines choses. Dans la vie maritale qui avait été la sienne, cet espace avait été très souvent un refuge quand bien même Anya se targuait de n’avoir pas besoin d’aide, surtout en ce qui concerne son mariage. Pour autant, les faits étaient là. Elle avait monté les échelons pour arriver à en devenir la présidente et n’avait jamais regretté. Elle savait bien sûr que quitter la présidence ne signifiait pas quitter l’association, mais elle avait tellement mis de temps et d’énergie dans la présidence qu’il lui semblait que passer le relai à quelqu’un d’autre était tellement exigeant qu’elle ne voyait personne ici reprendre le flambeau.
Sauf peut-être Agnes, sa vice-présidente depuis quelques temps déjà, qui devait mieux se tenir informée qu’elle de ce qui se passait au sein de l’association.
Mais Anya pouvait constater que quelque chose n’allait pas chez Agnes. Elle la connaissait suffisamment pour le savoir et elle comptait bien lui toucher deux mots à la fin de la séance. Cette dernière arriva plus vite qu’Anya ne l’imagina. Assurant son rôle de présidente comme toujours, elle mena la fin de la séance et resta à discuter à titre privée avec certaines des femmes présentes. Même si elle prit soin d’ignorer l’invitée de la soirée, elle n’en fit pas de même avec la membre de la FESP qu’elle remercia pour son implication.
Finalement, le temps passa et Anya vit du coin de l’œil qu’Agnes était sur le point de s’éclipser. S’excusant auprès des femmes présentes pour leur signifiait qu’elle s’en allait, la d’Apcher récupéra son manteau noir accordé à sa robe toute aussi noire. Les gants enfilés, elle arriva à auteur de la blonde.
« Agnes, l’ombre d’un sourire se dessina sur ses lèvres et son regard se montra moins dur à l’égard de l’italienne. Puis-je te raccompagner ? »
S’assurant qu’elles soient prêtes pour affronter le froid de l’hiver qui tombait, Anya salua une dernière fois la membre qui avait fait l’honneur de les accueillir chez elle pour cette séance. Puis, elle prit le délicatement le bras d’Agnes et l’invita à sortir. Indifférente au froid qu’elle trouvait bien plus sec que celui du Gévaudan, la bulgare ne parla pas tout de suite. Ne sachant pas spécialement si Agnes voulait rentrer chez elle ou disposer d’un autre endroit, Anya ne prit la parole que lorsqu’elle fut sûre qu’elles étaient éloignées de l’appartement.
« Qu’as-tu pensé de cette invitée ? Je crois que nous ne tarderons pas à ce qu’elle soit proposée pour intégrer l’association. »
Un air méprisant se glisse sur le visage d’Anya. Il lui semblait qu’à une époque, les invitées proposées étaient de bien meilleure qualité. Ou alors était-ce cette époque de la bulgare ne comprendrait jamais. Elle était après tout de l’ancien monde et ce monde-ci, le nouveau, évoluait bien sans elle, bien trop vite.
Agnes de MediciATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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(#) Re: the future will be female (agnes)
missive rédigée par Agnes de Medici leThe future will be female
No strings have pearls in a velvet glove The thing I long for is the gift of love No ring of gold but a dream to unfold When all the stars have flown and we′re alone - Theme
Sauver les apparences, toujours. Agnes avait imprimé cela dans son esprit comme un mantra. Avait-elle seulement un choix avec un mari comme le sien ? Elle se haïssait comme elle le haïssait car chaque fois qu’il brisait son cœur, il venait y apposer pommade et bandage le lendemain. Les fleurs, les bijoux, les robes. Il savait satisfaire les caprices d’Agnes pour à chaque fois la convaincre qu’elle devait l’aimer. Et qu’est-ce qu’elle l’aimait, au fond. Elle savait retomber toujours dans ce vieux travers qu’était son mariage.
Mais elle sauvait les apparences, et devenue fine actrice, il fallait bien la connaître pour percer le masque qui couvrait son visage. Oh, tous savaient pour les mille et une infidélités de Lorenzo. Agnes était bien connue comme la cocue de service. Mais elle ne verserait pas une larme en public. Ne s’apitoierait pas sur son sort.
Non, Agnes était fière, Agnes était digne, Agnes était forte.
Ce jour-ci, pour la réunion de la Société des Femmes d’Elite de Sang Pur, elle s’était armée de son plus beau sourire. Celui-ci fardé d’un rouge écarlate, touche de couleur sur son visage pâle, elle ne laissait rien transparaître du désordre qu’était sa vie et offrait sa concentration à la nouvelle venue. Elle lui offrait œillades complices et rictus charmants, mais pincés.
La prétendante ne lui plaisait guère. Ni à elle ni à Anya, apparemment, quand elle observait les réactions de celle-ci. Elles se connaissaient très bien toutes deux. Un regard suffisait. D’ailleurs, Anya était l’une des rares personnes dans cette maudite ville à ne pas prendre la défense de Lorenzo. C’était l’une, parmi tant d’autres, des raisons de leur grande amitié.
Agnes peinait tout de même à se concentrer ce jour-là. Dans son esprit roulaient les mots de son mari comme de hautes vagues menaçantes, des rouleaux si virulents qu’ils manquaient de renverser le navire de sa sérénité. Il l’avait piétinée une fois de plus, elle et sa dignité. Pire, il avait attaqué sa vie entière avec la menace de la répudier. Alors… Alors Agnes tentait de suivre ce qui se disait. Mais elle ne pouvait qu’à peiner duper les autres quand elle avait presque toujours un train de retard.
Elle pouvait tout tolérer. Les tromperies, les beuveries, l’alcool, la drogue, tout. Elle tolérait tant de choses de la part de Lorenzo. Mais la répudier ? Elle ? Elle, pourtant femme dévoue. Elle qui avait rêvé à cet homme-là précisément quand ils étaient encore des enfants. Et qui lui avait donné deux beaux petits. Si brillants, si beaux, si…
La réunion prit fin, presque brusquement devant ses yeux absents. La ramenant à la réalité avec brutalité. Rictus figé, cillement rapide, elle se leva machinalement. Elle fit le tour des femmes présentes, les remercia pour leur présence, adressa sa reconnaissance à celle qui les avait accueillies ce soir-ci. Elle se rhabilla pour affronter l’hiver dehors, puis drapée d’hypocrisie, prit même les mains de la prétendante avec douceur, lui adressa tout son miel, un large sourire aux lèvres.
Quand elle eut fini son petit tour d’au revoirs, prête à s’éclipser, Agnes fut surprise par l’arrivée soudaine d’Anya vers elle. Elle lui adressa, pour la première fois de la soirée, un sourire sincère.« Anya ! Avec plaisir. » Quand toutes deux furent prêtes, ayant salué tout le monde, elles plongèrent dans le froid de l’hiver. Celui-ci heurtait toujours Agnes malgré les années. Elle ne pouvait s’y faire. Son corps, dans chacun de ses frissons, réclamait les chaleurs de son Italie natale. Et toute la glace que lui jetait Lorenzo au visage, encore et encore, ne l’aidait nullement à se réchauffer.
La question d’Anya arracha à Agnes un sourire mutin. Du coin de l’œil, elle apprécia l’air méprisant de son amie, vérifia qu’elles étaient suffisamment loin de l’appartement qui les avait accueillies et répondit d’un ton innocent.« Hé bien… disons que je ne savais pas que les gobelins étaient autorisés à intégrer la FESP. » Elle eut un haussement d’épaules indolent, l’accompagnant d’une mine acérée. Elle avait trouvé la prétendante du jour vulgaire et sans intérêt. Alors quelle meilleure comparaison pour elle que ces sales petits êtres ingrats et sans discipline ? « Qu’elle se propose si cela lui chante… Je crois que nous connaissons toutes deux la réponse à sa candidature. » Ponctuant ces mots, elle adressa un sourire complice à son amie, toute certaine que son avis était partagé.
Mais elle sauvait les apparences, et devenue fine actrice, il fallait bien la connaître pour percer le masque qui couvrait son visage. Oh, tous savaient pour les mille et une infidélités de Lorenzo. Agnes était bien connue comme la cocue de service. Mais elle ne verserait pas une larme en public. Ne s’apitoierait pas sur son sort.
Non, Agnes était fière, Agnes était digne, Agnes était forte.
Ce jour-ci, pour la réunion de la Société des Femmes d’Elite de Sang Pur, elle s’était armée de son plus beau sourire. Celui-ci fardé d’un rouge écarlate, touche de couleur sur son visage pâle, elle ne laissait rien transparaître du désordre qu’était sa vie et offrait sa concentration à la nouvelle venue. Elle lui offrait œillades complices et rictus charmants, mais pincés.
La prétendante ne lui plaisait guère. Ni à elle ni à Anya, apparemment, quand elle observait les réactions de celle-ci. Elles se connaissaient très bien toutes deux. Un regard suffisait. D’ailleurs, Anya était l’une des rares personnes dans cette maudite ville à ne pas prendre la défense de Lorenzo. C’était l’une, parmi tant d’autres, des raisons de leur grande amitié.
Agnes peinait tout de même à se concentrer ce jour-là. Dans son esprit roulaient les mots de son mari comme de hautes vagues menaçantes, des rouleaux si virulents qu’ils manquaient de renverser le navire de sa sérénité. Il l’avait piétinée une fois de plus, elle et sa dignité. Pire, il avait attaqué sa vie entière avec la menace de la répudier. Alors… Alors Agnes tentait de suivre ce qui se disait. Mais elle ne pouvait qu’à peiner duper les autres quand elle avait presque toujours un train de retard.
Elle pouvait tout tolérer. Les tromperies, les beuveries, l’alcool, la drogue, tout. Elle tolérait tant de choses de la part de Lorenzo. Mais la répudier ? Elle ? Elle, pourtant femme dévoue. Elle qui avait rêvé à cet homme-là précisément quand ils étaient encore des enfants. Et qui lui avait donné deux beaux petits. Si brillants, si beaux, si…
La réunion prit fin, presque brusquement devant ses yeux absents. La ramenant à la réalité avec brutalité. Rictus figé, cillement rapide, elle se leva machinalement. Elle fit le tour des femmes présentes, les remercia pour leur présence, adressa sa reconnaissance à celle qui les avait accueillies ce soir-ci. Elle se rhabilla pour affronter l’hiver dehors, puis drapée d’hypocrisie, prit même les mains de la prétendante avec douceur, lui adressa tout son miel, un large sourire aux lèvres.
Quand elle eut fini son petit tour d’au revoirs, prête à s’éclipser, Agnes fut surprise par l’arrivée soudaine d’Anya vers elle. Elle lui adressa, pour la première fois de la soirée, un sourire sincère.
La question d’Anya arracha à Agnes un sourire mutin. Du coin de l’œil, elle apprécia l’air méprisant de son amie, vérifia qu’elles étaient suffisamment loin de l’appartement qui les avait accueillies et répondit d’un ton innocent.
Agnes de Medici ft. Anya d'Apcher, le 16 novembre 1927 à Paris
@acheris
Remember me when you do pray, that hope doth lead from day to day.