This is what heartbreak feels like | ft Guilhem
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(#) This is what heartbreak feels like | ft Guilhem
missive rédigée par Giacomo de Medici leMi-octobre 1927 - Suite du sujet commun - ft @Guilhem d'Apcher
guess my lover was a snake
Le son des cuivres paraît lointain à ses oreilles, bourdonnement régulier sur lequel il cale son rythme, sans parvenir à en apprécier les notes. Un comble, quand son partenaire de danse est un musicien confirmé. Mais ce n'est pas vers l'orchestre que Giacomo le mène, bien au contraire. Alors qu'autour d'eux les couples se croisent, s'échangent, lui garde sa main fermement figée dans le dos d'Apollon, menant leur ballet avec une assurance qu'il est loin de ressentir. Enfin, si. Il sait exactement où il veut aller. Pas après pas, ils quittent le centre de l'attention, rejoignent le bord de la piste, où les convives ne font que passer, où les épaisses tentures ploient sous les fleurs de lavande et les rameaux d'olivier. Derrière les rideaux de tissus se cachent plusieurs portes, il le sait - accès vers les coulisses, vers l'envers du décor, où nul n'oserait s'aventurer sans invitation. Et lorsque les silhouettes des danseurs se font plus éparses, la poigne de Giacomo se fait d'acier sur les doigts d'Apollon. Sans un regard de plus, il l'entraîne derrière lui, repousse d'un geste vif une tenture reculée, révélant une porte qu'il pousse avec une violence mal contenue. La pièce qui se découvre est une salle à manger de dimensions bien plus modestes que l'immense salle de réception qu'ils viennent de quitter. Plusieurs elfes de maison y préparent des plateaux, qu'ils emmèneront ensuite auprès des convives. « Fuori ! Esci ! » « Dehors ! Dégagez ! » leur ordonne Giacomo, et la voix qui résonne dans la pièce ne paraît même pas être sienne, trop rauque, trop chargée de tremblements retenus.
Sans se permettre le moindre commentaire, les elfes disparaissent les uns après les autres, émettant des petits pop! parfaitement incongrus. Se voir ainsi obéi n'a en rien calmé la colère du Medici, toutefois. Il lâche brutalement la main d'Apollon, comme si le contact de sa peau était soudain devenu insupportable, brûlant. Ne serait-ce que poser ses yeux sur lui paraît désormais intolérable. « Dovresti implorarmi di perdonarti » « Tu devrais me supplier de te pardonner » siffle-t-il, oubliant dans son émotion que le musicien ne parle que trois mots d'italien et qu'il ne risque pas de le comprendre. Mais il est à peine conscient de s'être exprimé dans sa langue maternelle, trop occupé à ruminer sa fureur - son incrédulité aussi. Que Guilhem soit présent à cette soirée relevait déjà du mirage, mais que ce ne soit que pour mieux le fuir ? Inadmissible. D'ailleurs, pas question de lui en laisser encore le loisir. D'un geste vif, Giacomo pointe sa baguette sur la porte, la verrouille d'un sortilège informulé, à peine exprimé dans son esprit, comme si sa magie se faisait soudain prolongement de sa volonté, de ses sentiments. Et, finalement, il tourne son regard bouillonnant sur le responsable de tout ces bouleversements. Il veut hurler, le frapper, lui faire aussi mal que lui a souffert. Il veut arracher de cette oreille le pendentif jumeau du sien. Il veut savourer à nouveau ses lèvres, sa peau.
Ses désirs enflent et refluent, encore et encore, aussi violents que les vagues contre les falaises corses. En témoignent ses mâchoires serrées à s'en faire grincer les dents, les reflets houleux qui traversent ses iris, la respiration irrégulière qui soulève sa poitrine - comme s'il était sur le point de se noyer. Ou du moins, de céder. La pointe de sa baguette tremble légèrement, au bout de son bras ballant ; le Doloris lui chatouille la langue, mais se perd dans le tourbillon de ses envies, plus contradictoires les unes que les autres. Et quand il se met finalement en mouvement, c'est pour arpenter la pièce d'un pas agité, le regard volant d'un mur à l'autre, évitant soigneusement de revenir sur le visage d'Apollon - car qui sait, alors, ce qu'il serait capable de faire ? Presque à regret, sa baguette retrouve sa cache, dans son veston ; de sa main ainsi libérée, Giacomo attrape un verre sur un des plateaux abandonnés par les elfes. Le descend d'un trait. « Livia avait raison. Les artistes sont des escrocs. Ils se servent - ils se gavent - jusqu'à ce qu'ils aient obtenu ce qu'ils désiraient, puis ils disparaissent sans demander leur reste » crache-t-il. Bordel, c'est bien dommage qu'il n'ait pas encore croisé les jumeaux - une ou deux pilules de leur invention n'auraient pas été de refus pour canaliser un peu toute cette rage qui déborde, qui flambe et irradie, brûlante, douloureuse.
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(#) Re: This is what heartbreak feels like | ft Guilhem
missive rédigée par Guilhem d'Apcher leMi-octobre 1927 - Suite du sujet commun - ft @Giacomo de Medici
I've learned to lose you, can't afford to
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La danse n’éclipse pas le tambourinement affolé de son cœur, au contraire il les accélère jusqu’à ce qu’ils s’harmonisent avec le rythme festif et joyeux ; mauvais accord si on prend en compte l’état de son esprit. Ce n’est pas que l’affolement, pourtant, qui donne le tempo : Apollon est ému, Apollon est trop proche de celui qui fut, jadis, si important pour lui. Et ses mots le rendent confus, encore plus, car il n’a rien volé cette fois, rien de matériel du mois, il ne peut se rendre coupable du temps perdu à aimer sans compter. S’il y a une voleuse, c’est Livia, pas lui. Mais il ne trouve pas les mots pour répondre, la gorge serrée par les émotions trop fortes.
La danse passe trop vite, trop doucement. La danse était une meilleure option que… d’être seuls. Il grogne légèrement lorsque la poigne se fait violence sur ses doigts délicats (c’est un artiste bon sang ! ses mains sont des œuvres d’art, des instruments précieux !). «
Alors Guilhem se contente de regarder avec affliction les serviteurs fripés disparaître les uns après les autres, regrettant de ne pas pouvoir transplaner comme eux loin de ses brûlants problèmes. Il aurait adoré avoir cette capacité de fuir sur claquement de doigt qu’importe le lieu, sauf si le prix était la laideur et la vieillesse précoce. Il ne fallait pas exagérer.
Trop vite, ils sont laissés seuls, encore.
Ses pensées vont dans tous les sens. Sûrement parce que mieux valait s’enfuir ailleurs que penser aux circonstances de leur séparation, de leurs retrouvailles, ou pire de la manière dont la gorgone dont il est transi relâche sa main comme si elle le dégoûtait. Et c’est plus blessant que toutes les insultes, parce qu’il suppose que c’est ce que signifie cet italien qu’il ne peut s’empêcher de trouver magnifique malgré le ton rageux. Parce que cette langue est une mélodie ensorcelante, aux oreilles du musicien, encore plus quand les mots sortent des parfaites lèvres de Giacomo… Mais les seuls mots qu’il a appris sont ceux d’amour, par de rancœur.
Il s’éloigne, de lui, à reculons, de la porte qui vient d’être verrouillée dans un sinistre cliquetis. Se rapproche plutôt de la fenêtre comme si apercevoir le ciel nocturne pollué, la lune cachée à son regard, pourrait l’apaiser… Rien ne peut l’apaiser, rien ne peut le détourner du feu qui brûle quand Giacomo, qui semble plus fauve qu’homme, est face à lui.
Apollon appui ses mains tremblantes derrière lui, contre le verre glacé de la fenêtre. Ce n’est pas dans ses habitudes d’être aussi… passif. Mais il peine encore à réaliser, comment une soirée parfaite a pu se transformer en fin du monde. Et il n’est qu’un homme, sous l’artiste, un homme faible devant les beaux yeux bleus de Giacomo (ce n’est pas pour rien qu’il s’est enfui pendant qu’il dormait), un homme faible sous cet instinct lupin affolé comme si le danger était partout alors qu’elle n’est pas là.
Il est faible, mais pas soumis. Les mots de son second plus grand regret piquent bien plus que les crochets d’une vipère. Apollon se hérisse, se redresse de toute sa hauteur, dos droit et mains se transformant en poings derrière son dos. Nulle promesse de violence dans ses yeux affolés, simple sursaut de fierté, simple rejet de cette Livia qui avait tout gâché.
«
…Il entre ses ongles dans la paume de ses mains. Inspire. Expire.
Ses instincts sont toujours bouillonnants, il y a même un pic qu’il met sur le dos du prénom de la terrible cousine prononcer à haute voix. Il ne se sent jamais comme ça. Pas autant du moins. L’envie de fuir ou d’attaquer -ou les deux- est dure à contenir.
Mais c’est Gianny.
«
Il ajoute avec beaucoup trop de tristesse, et pas assez de mordant, faisant référence à sa dernière lettre laissée sur l’établi du bijoutier comme dernier au revoir. Il est difficile de dire adieu lorsqu’on est pas prêt, surtout lorsque autrui n’est pas prêt à l’entenndre. «
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(#) Re: This is what heartbreak feels like | ft Guilhem
missive rédigée par Giacomo de Medici leMi-octobre 1927 - Suite du sujet commun - ft @Guilhem d'Apcher
the apple of your eye
or just a step to climb ?
Il s'éloigne, s'éloigne encore l'insaisissable Apollon. Dos collé à la fenêtre, comme prêt à l'ouvrir pour disparaître dans la nuit, comme il l'a fait un an plus tôt. Mais cette fois, Giacomo ne le laissera pas faire. Cette fois, il est bien éveillé, et il est furieux. Il ne lui accordera pas la lâcheté de la fuite. Ce serait trop facile. Chaque pas venant claquer sur le parquet de bois précieux le conforte dans cette conviction. Voir son ancien amant ainsi dos au mur éveille ses instincts de prédateur, l'invite à le pousser dans ses derniers retranchements. Un frisson brûlant court d'ailleurs le long de son dos quand son attention s'égare vers le musicien, quand il le voit se tendre et se redresser, comme prêt à contre-attaquer. Oh. Mais qu'il fasse. Il l'attend. Sauf que ce ne sont que des mots qui répondent à son souhait silencieux. La tirade d'Apollon attise le feu de sa colère aussi sûrement qu'une lampée de fioul, mais c'est la dernière accusation qui finit par noyer les flammes, les remplaçant par une vague glaciale de mauvais augure. Le Medici interrompt sa marche, penche légèrement la tête de côté, envoyant au musicien un regard en biais. Un petit rire sans joie - cruel, même - s'échappe de ses lèvres, courbées en un sourire mauvais. « Oh, vraiment ? Apollon Bellemain ne s'est pas inventé une vie ? Per favore. Ne te fais pas plus pathétique que tu ne l'es. »
La langue s'est faite acide. Si ce n'est pas par les poings ou par la lame qu'il peut le blesser, alors ce sera par les mots. Pour commencer. Car c'est tout ce qu'il mérite, pour l'instant. Car chacun de ses mots confirme ce qu'il soupçonnait. Donne du poids aux mots que Livia avait susurré à son oreille. Cette année de passion n'avait été qu'une mascarade. Guilhem et lui ne s'étaient-ils pas côtoyés sur les bancs de Beauxbatons ? Il portait haut et fort son nom de Medici à l'époque. Eut-il eu la moindre importance aux yeux de l'artiste, nul doute qu'il s'en serait souvenu. Qu'il n'aurait pas été si surpris de le trouver au milieu de sa propre famille, ce soir. « Je suis aussi Savelli que Medici. Tu le saurais si tu avais posé plus de questions, si tu t'intéressais à autre chose qu'à ta petite personne. Mais ce n'est pas vraiment pour moi que tu es resté en Corse, pas vrai ? » Non, c'était simplement pour profiter de la poule aux œufs d'or, pour se complaire dans ses largesses. Jusqu'à en avoir assez, et reprendre le cours de sa futile existence en l'abandonnant derrière lui. Comment avait-il pu être aussi aveugle ? « Et laisse Livia en dehors de tout ça. Elle est loyale, au moins. Elle ne s'enfuit pas sous le couvert de la nuit, sans la moindre explication. Croyais-tu vraiment qu'il serait si simple de me rayer de ta vie ? Tu as raison, au fond : tu me connaissais bien mal, si c'est ce que tu pensais. »
Car l'homme de la soirée n'en a pas fini avec son Apollon. Les vaines tentatives de ce dernier pour le chasser pourraient presque être distrayantes, s'il n'était pas aussi prisonnier de sa colère. Mais comment pourrait-elle être maîtrisable, après avoir couvé aussi longtemps ? Après qu'il ait échoué à la rediriger sur un être sans importance, mais aux traits si similaires ? Rien ne parvenait à remplacer Guilhem. Il ne risquait donc pas de relâcher tout de suite sa prise sur lui. Giacomo tente d'émettre un rire moqueur, mais ce dernier reste bloqué dans sa gorge. Ce n'est finalement qu'un murmure mauvais qui parvient à franchir ses lèvres, tandis que ses pas le rapprochent du musicien sans même qu'il ne le réalise. « Tu ne veux pas te disputer avec moi ? Mais ce n'est pas si simple, amore mio. » L'ébauche de contrôle à laquelle il avait réussi à s'astreindre fond au même rythme que la distance entre eux s'amenuise. Ses doigts se serrent sur le manche de sa baguette - quand a-t-elle rejoint sa main ? Il n'avait même pas conscience de l'avoir sortie de son veston ... « Je compte bien obtenir des excuses. Et récupérer ce qui est mien. » Et ce n'est pas Apollon qu'il désigne de la sorte - même si l'idée de le considérer encore comme sien, de pouvoir le posséder à nouveau, fait enfler son cœur de désir. Non, ce dont il veut parler, et qu'il désigne du bout de la baguette, c'est le pendentif de rubis brillant à l'oreille du musicien, oscillant à chacun de ses souffles, comme déterminé à le narguer. Regarde comme tu as été naïf. Regarde comme tu t'es fait rouler.
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L’Apollon a tellement pris l’habitude de répondre à son brillant pseudonyme qu’il en oublie parfois même que ce n’est que ça : qu’un alias aussi joliment façonné qu’une sculpture d’argile, couverture de peinture et de vernis glacé. Que le nom auquel il répond est aussi faux que le résumé édulcoré de sa vie dans les journaux français, lorsqu’un journaliste l’interroge sur « ce qui a façonné l’artiste ». Il s’est confié sur ses amours perdus, jamais sur ceux familiaux, ceux honnis de Guilhem d’Apcher l’imparfait.
Eh oui, il s’est même confié sur Giacomo, l’amoureux trahis, l’amoureux fou. Il s’est confié à Giacomo, tant de fois, et aujourd’hui c’est par du poison qu’il lui répond. Guilhem est quasi tremblant, trop d’émotions ressenties, de colère face à l’attaque sournoise, de peine et de regrets qui s’entremêlent au point de dominer la peur qui ne le quitte jamais vraiment.
La question qui s’ensuit, pourtant, le laisse dans une profonde perplexité. Pourquoi serait-il resté, si ce n’est pour Giacomo ? Pourquoi Apollon, l’artiste à la bougeotte légendaire, dépendant des foules pour respirer, se serait-il enterré sur l’île de beauté, coupé de l’hexagone et de la popularité de l’autre côté de l’océan ? Pourquoi, si ce n’est par amour ?!
Evidemment, son incompréhension se voit sur son visage, mais aussi par les mots perplexes qui sortent de sa bouche. «
(déjà qu’il n’était pas le plus fin en général, dans un état pareil l’artiste s’émoussait d’autant plus).
«
L’instinct se mélange, le cœur tambourine plus comme celui d’une proie que d’un prédateur, et Guilhem songe sincèrement à tenter la fenêtre. L’air frais lui ferait du bien. Un tapis volant aussi… Ou que Charybde et Scylla soient des chevaux aiés. Par la lune. Il a chaud, et froid en même temps, et il a comme l’impression que son cœur veut sortir de sa cage thoracique pour rejoindre celui de Gianny, l’enlacer de la seule manière qu’il peut maintenant qu’ils ne sont plus ensemble.
L’animal est aussi blessé que vexé, et contre toute prudence… «
Mais visiblement, les Giacomo en colère ne retenaient que ce qu’ils voulaient…
…Ses yeux sont attirés par la baguette entre les doigts du sorcier qui s’approche inexorablement. Quand était-elle arrivée là ? Il relève les yeux vers Giacomo, penche légèrement la tête, interrogateur plus qu’inquiet, le mouvement faisant danser la gemme rubis aux reflets de flammes sanguines. Guilhem n’était pas souvent confronté à des baguettes, dans son corps de métier. Ni dans sa vie.
«
Il y a de ces choix qui entraînent des conséquences plus inattendues, plus cruelles que tout. De ces mots qui sont regrettés, mais impossible à effacer.
«
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No memory is worth the pain you caused
Les traits de son Apollon sont si familiers, détaillés des heures durant jusqu'à les connaître par cœur. Jusqu'à pouvoir interpréter la moindre expression, jusqu'à pouvoir le lire comme un livre. Pourtant, quand c'est l'incompréhension qui s'y dessine, Giacomo refuse de s'y laisser prendre, de la croire sincère. Car sa colère est sacrée, et que nul malentendu ne peut venir se dresser sur sa route. Un chuintement agacé répond à la confondante candeur de Guilhem. Ne te fais pas plus bête que tu ne l'es. « Pas qui, plutôt quoi - j'espère encore que tu n'as pas été en voir un autre et que ma générosité te suffisait » siffle-t-il entre ses dents. Quant aux accusations lancées contre Livia, elles ne font briller qu'un peu plus de fureur dans les prunelles de Giacomo. Celui qui clame haut et fort ne pas être un Savelli, n'en avoir jamais vraiment été un, fait preuve d'une loyauté surprenante envers sa cousine abandonnée en Corse. « Surveille ta langue. » Surveille ta langue, ou elle pourrait venir te l'arracher. Mais ce n'est pas de Livia que Guilhem devrait avoir peur, pour l'instant. Plutôt de celui qui s'approche de lui, démarche prédatrice, avec la lenteur victorieuse du chasseur qui a enfin coincé sa proie.
A la paume venue se dresser sur sa route, rempart dérisoire s'il en est, Giacomo vient apposer sa propre main. Entremêle ses doigts à ceux de son ancien amant, comme ils l'ont fait mille fois. Mais la poigne se fait cruelle, jusqu'à ce que les ongles viennent crocheter dans la peau. Cruelle et impérieuse, l'empêchant de fuir, le contraignant à cette proximité qu'ils n'ont pas connue depuis si longtemps. Depuis trop longtemps. Car leurs visages ne sont plus qu'à un souffle désormais, et la tentation est grande, bien sûr. De rompre le conflit en faisant disparaître les derniers centimètres les séparant encore. De résoudre cette dispute comme ils en ont résolu tant d'autres, en oubliant les mots au profit de la chair. Une part de lui parvient tout de même à remarquer qu'Apollon se répète, dans ses tentatives pour lui échapper. Que l'oiseau chanteur paraît avoir perdu son inspiration si divine - sous l'effet de quoi, de la peur ? Il l'espère, au fond. C'est une délicate vengeance, que de le terrifier assez pour couper court à son verbe habituellement si exubérant. Ses mensonges méritent toutefois plus qu'un simple mutisme.
« Jamais tu ne prends ? » s'étrangle-t-il. « Des mois durant, tu profites de notre hospitalité, tu me promets liberté et voyages. Pour disparaître sans un mot, sans même une lettre. En plein milieu de la nuit ! » La voix tonne sur cette dernière phrase, plus fort qu'il ne l'aurait pensé. Et puis quoi, une lettre ? Comme si une lettre aurait pu excuser l'outrage - même Apollon n'est pas assez habile de ses mots pour apaiser les torrents de rage qui l'avaient submergé quand Livia lui avait confirmé sa disparition. Et quand ils avaient fini par se tarir, quand la lucidité avait enfin osé pointer le bout de son nez, il s'était demandé si son amant avait réellement fui pour la France, ou s'il avait rencontré le même destin funeste que tous ceux qui contrariaient les Savelli. Affection pour sa famille ou non, il avait assez de présence d'esprit pour savoir que les scrupules ne faisaient pas partie de leur vocabulaire. Alors une part de lui s'était convaincue qu'il était mort. Il valait mieux ça que se faire abandonner, que de se faire rouler.
Longue inspiration, et quand il reprend la parole, son timbre a retrouvé un volume normal - et un froid à vous en brûler les lèvres. « Dis-moi, n'est-ce pas ce que font les voleurs, Guilhem ? » Ah, ce prénom sonne si étrange, si contre-nature. Le soleil de la Corse, sa légèreté et ses espoirs sont désormais loin derrière eux. Giacomo relâche enfin sa prise sur la main qu'il avait faite prisonnière - non sans y avoir laissé son empreinte - recule d'un pas en écartant légèrement les bras. Comme s'il renonçait, comme s'il avouait une défaite. Une façade, bien sûr. « Puisque tu t'enfermes dans tes mensonges, laisse-moi te libérer. Laisse-moi te montrer ce que tu as pris. Accio. » La sortilège est prononcé d'un ton glacial, mais nul besoin de préciser l'objet de son désir - sa volonté est une flèche brûlante, une flèche qui file jusqu'à la boucle offerte en gage de son amour et l'arrache à son propriétaire. En un arc carmin, l’œuvre rejoint la main de son créateur. Quelques gouttelettes de sang s'y devinent, aussi vives et brillantes que le rubis qu'elle abrite. Il pourrait s'arrêter là. Considérer l'affront lavé, juger que le bijou récupéré suffit à laver son honneur. Il en est incapable. Il a soif de plus, de toujours plus, une soif attisée par la peur qu'il devine dans les yeux de son ancien amant, une soif qu'il connaît et qu'il sait insatiable. « J'attends toujours mes excuses. » En outre, le bijou n'est pas la seule chose qu'il ait prise. Seulement la plus tangible.
fragile & unholy
my love will bite you until you bleed ☽ will you forgive me ? please forgive me, for it is the only way i know how to love. quench my hunger and i'll feed your pain.
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