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[Lachesis | Soraya Saint-Cyr] Il faudra respirer encore

Soraya Saint-CyrLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
Soraya Saint-Cyr
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(#) [Lachesis | Soraya Saint-Cyr] Il faudra respirer encore

missive rédigée par Soraya Saint-Cyr le
  • Soraya Saint-Cyr
    TW : mariage forcé, addiction, noyade, coma
    Nom
    Saint-Cyr, un nom aussi ancien que les falaises normandes où il ancre ses racines. Tu te souviens encore du jour où il t’échut pour la première fois, symbole de l’union qui unissait vos deux familles. Tu te souviens de l’anneau, du visage grave de ton nouvel époux et de la délicatesse de sa main calleuse venue saisir les tiennes. Tu te souviens avoir pensé que jamais, au grand jamais, tu ne t’habituerais à ce patronyme étranger. Tu te souviens de ces instants de surprise – de recul, même – à t’entendre nommer Madame Saint-Cyr, sans bien savoir de qui il s’agissait. De Fronsac tu es née et de Fronsac tu resterais.
    Les années, la force de l’habitude et trois têtes blondes sont venues adoucir la singularité d’être ainsi nommée. Aujourd’hui, ce nom est devenu aussi indissociable de ton identité que ne l’était ton nom de naissance. De Fronsac par  le sang, la terre et l’histoire. Saint-Cyr par le cœur, la mer et l’avenir.

    Prénom
    Soraya, « la beauté des étoiles ». Un prénom qui te vient de ton père, féru d’astronomie à ses heures perdues. Les astres ont influencé le nom de ses trois filles, au grand damn de ta mère qui trouvait l’idée quelque peu vieillotte. Pour ne pas dire franchement désuète ! Elle plia toutefois, non sans laisser son empreinte sur ton second prénom : Flore, en hommage à son frère cadet Florentin. Toutefois, nul ne te connaît sous ce nom.

    Il est d’ailleurs assez rare que l’on te nomme autrement que par ton premier prénom. Seuls quelques proches s’en détachent. « Ma fille », dirait ton père de sa voix grave – une manie bien peu précise, qu’il applique à vous trois sans distinction et qui ne manque pas de vous faire rire sous cape. « Sora », pour tes soeurs, seules à se permettre un diminutif. « Ma douce », souvenir d’un temps révolu. Et le plus beau, qui n’a de cesse de t’émouvoir, « Maman ».

    Naissance
    29 juin 1896. Le soleil avait chauffé les murs du château toute la journée durant, mais tu as attendu la fraîcheur de la nuit pour faire ton entrée en ce monde, à l’abri des murs de la demeure familiale.

    Parents
    Tu es la fille cadette d’Ishaq de Fronsac, duc de Gascogne, descendant direct de Thomas de Fronsac, et d’Agathe, demoiselle d’Adhémar. L’union de tes parents réaffirmait l’alliance ancestrale qui unit vos deux familles. Loin d’être un mariage d’amour, il vous a cependant montré que la vie maritale pouvait être douce et paisible.
    La demeure familiale n’a pas tardé à résonner sous les échos de vos cris d’enfants : d’abord ceux de Zuhra, ton aînée. Les tiens, ensuite. Et finalement ceux de Namija, votre benjamine au rire si contagieux.

    Mariée à ton tour au jeune duc de Normandie, Étienne Saint-Cyr, tu as donné naissance à trois merveilleux enfants, la chair de ta chair, la lumière (et la fatigue) de tes jours : Arsène, héritier du duché de Normandie,  Eugénie et Octave, héritier du duché de Gascogne. Du moins l’était-il avant que la loi ne change…

    Nature du sang
    Sang-mêlé, sur des générations. Bien que traditionnalistes, les de Fronsac n’ont jamais fait montre d’un mépris particulier à l’égard des moldus et nés moldus. Au contraire, les nombreux métissages qui caractérisent votre lignée sont la preuve, s’il en fallait, que sorciers et moldus peuvent vivre paisiblement dans leur monde respectif sans qu’il soit nécessaire d’abolir le Secret magique.  
    À vos yeux, ce n’est pas même un sujet. Pourtant, il faut bien avouer que votre sang diffère, au milieu de toutes ces grandes familles qui se targuent de leur pureté.
    Il fut un temps où les remarques fusaient… Mais on insulte pas le sang de Gascogne impunément ! Tes ancêtres l’ont prouvé, baguette haute, renvoyant leurs détracteurs aux bons soins des médicomages. Assez pour que nul ne s’aventure plus à attaquer le sang de Fronsac.

    Situation matrimoniale
    Mariée, d’après l'État civil. Ton nom, l’alliance à ton annulaire gauche et la blondeur de tes enfants en témoignent. Depuis dix ans, pourrais-tu ajouter. Pourtant, vous n’avez jamais fêté vos noces d’étain.
    L’accident qui cloua Étienne sur un lit de l’Hôtel-Dieu ne vous en a pas laissé le loisir. Depuis trois ans, tous les mardi après-midi, tu te rends au chevet de celui qui fut ton époux. Tu t’assieds près de son lit, pour lui conter les progrès de vos enfants, les méandres de la vie politique et les difficultés quant à la gestion du domaine.

    Mais devant ce corps inanimé, inconscient de ce qui l’entoure, tu ne sais plus vraiment. Sans époux à tes côtés, tu n’es ni tout à fait mariée. Ni tout à fait veuve.

    Occupation
    Dans une période compliquée, tu as rejoint les équipes du musée de Rouen, davantage pour t’occuper l’esprit que par réelle envie de travailler. Passionnée par l’histoire et l’art sous toutes ses formes, tu t’épanouis dans la gestion et l’entretien des collections. Ce poste de conservatrice répondait autant à ta curiosité qu’à ton besoin de t’accomplir hors du cadre familial.
    L’accident d’Étienne et votre installation à Paris ont bouleversé ce nouveau quotidien. Face à ce nouveau statut de mère célibataire, auquel s’ajoute la charge de gérer le duché jusqu’à la majorité d’Arsène, tu as longuement hésité à reprendre un emploi… Mais le besoin de sortir de tes quatre murs l’a emporté. Les journées sont trop courtes pour cumuler tant de rôles mais tu ne le regrettes pas le moins du monde.
    Tu t’es présentée au musée du Louvre, pour y obtenir un poste à mi-temps. Depuis janvier 1925, tu es donc conservatrice en charge des collections antiques. Une situation idéale pour glaner des informations sur d’anciens artefacts qui pourraient intéresser l’Ordre…

    Et sur ce sujet, tu portes fièrement le titre de Chevalière de l'Ordre. L'intégrer coulait de source, nourrissait des rêves de petite fille depuis toujours. Pouvait-il en être autrement ? Tu as tant arpenté les couloirs du Château de Belroy, admiré les tentures chargées de héros aux armures et baguettes étincelantes. Bien sûr, l'apparat a changé au cours des siècles, les objectifs ont mué. Mais le coeur même de l'Ordre reste inchangé : préserver la paix et l'harmonie par le Secret Magique.
    Tu n'avais que 16 ans quand tu as demandé à rejoindre les rangs des aspirants, sous le rire amusé des Chevaliers présents. Trop frêle, t'a-t-on répondu alors. Trop jeune, surtout. Mais la détermination et l'éloquence de ta prise de parole ont attiré l'attention de Coriolan Montaigu, de passage chez vous. Il t'a fait patienter un an. Une longue année, jusqu'à ta majorité, avant d'enfin t'accepter sous son aile.
    La guerre, ton mariage, ton départ pour la Normandie et tes premières grossesses ont étiré cet apprentissage dans le temps. Il fallut six ans, pour qu'enfin il accepte de te présenter à l'épreuve d'ordination. Depuis, tu n'as eu de cesse de chercher à te montrer digne de ce rang. L'un de tes succès – et pas des moindres – reste d'avoir converti ton époux à votre cause.

    Malheureusement, son accident t'a également propulsée au rang de Duchesse régente de Normandie. Si cette charge te pèse, tu es heureuse de pouvoir œuvrer pour ton duché d'adoption. Tu t'acquittes donc tant bien que mal de ce nouveau rôle, avec d'autant plus de difficultés que ton beau-frère voit ta régence d'un très mauvais œil. Il s'est fait élire suppléant au siège de son frère à la Chambre de la noblesse et ne manque pas de contester tes décisions aussi souvent que faire se peut.

    Scolarité
    Comme nombre de jeunes sorciers français, tu as fait tes études à Beauxbâtons. C’était la première fois que tu quittais les terres familiales et tout t’émerveillais. Les hautes tours élancées, les jardins à la française parfaitement dessinés… Jusqu’aux uniformes élégants dont tu rêvais depuis la première année de Zuhra – tu t’étais même glissée dans sa chambre une fois pour en dérober un exemplaire dans sa malle, que tu portais en virevoltant dans ta chambre les soirs où son absence te pesait trop.
    Quelle broche accrocherais-tu au revers de ton col ? Déjà consciente de la flamme immense qui brûlait en toi, de cette envie dévorante de mordre la vie à pleines dents, tu espérais voir Mélusine s’effacer au profit d’un champ de blé sous le zénith. Mais tu as très tôt privilégié la réflexion à l’instinct, l’analyse critique à l’éclat. Ce carcan de calme et de politesse t’a valu de voir apparaître une forêt plongée dans les ténèbres. C’est donc au sein de la Faction de la Nuit que tu as effectué ta scolarité et avec le recul, tu dois bien reconnaître qu’elle correspondait à merveille à l’adulte que tu es devenue. Ou l’a-t-elle façonnée… ? Difficile de le savoir.

    Composition baguette
    Il n’est pas vain de parler d’harmonie entre un sorcier et sa baguette. La tienne se compose d’une tige de châtaignier, arbre réputé pour ses changements. Elle renferme en son cœur une puissante épine de monstre du Fleuve Blanc. Longue de 29,6 cm, elle est particulièrement souple, à ton image. Trop souple, peut-être. Après t’avoir fidèlement servi des années durant, elle se fait capricieuse. Parfait reflet de tes tourments, ta baguette se fait instable. Plus tu vacilles, moins elle te répond, te laissant parfois désemparée face à des sortilèges à la portée de n’importe quel élève de quatrième année.

    Patronus
    Quel beau défi, produire un Patronus ! Tu t’y es employée des mois durant, butant sur la difficulté du sortilège pendant des mois. Mais tu n’es pas femme à abandonner face à l’adversité et après des mois de travail acharné, tu as enfin réussi. Au sommet de ta puissance, comblée par la naissance de ton petit Arsène, tu as vu s’échapper de ta baguette une ourse redoutable dont le caractère placide et la fureur te représentent bien.
    Fort heureusement, tu n’as jamais eu à utiliser ce sortilège pour te défendre… et il serait plus sage qu’il en reste ainsi. Fragilisée par les épreuves récentes, tu es certaine qu’il te serait aujourd’hui impossible de produire la plus petite volute de fumée.

    Epouvantard
    Mélusine te préserve de croiser la route d’un épouvantard ! Tu ne tiens pas à te retrouver à la merci de ses visions d’horreur. Les tiennes prennent la forme de trois petites silhouettes prostrées, grelottant sur le coin d’un trottoir, en proie au froid et à la faim. La seule idée de voir tes enfants souffrir de la misère et des affres de la guerre te broie le cœur de terreur.  

    Amortentia
    Enfant, tu adorais sentir l’odeur d’un feu de bois monter à travers le château. C’était l’occasion de venir se blottir au pied de la cheminée pour lire l’un des nombreux volumes de votre bibliothèque centenaire ou discuter des heures durant avec ta mère et tes sœurs.
    À l’adolescence, dans les jardins de Beauxbâtons, tu as découvert la senteur enivrante du jasmin, dont les fleurs blanches resplendissaient sous le soleil des Pyrénées.
    Les heures passées à prendre soin d’artefacts anciens t’ont permis de trouver mille nuances dans la poussière, dont tu aimes l’odeur toute particulière, chargée d’histoire.
    Enfin, tu as une tendresse toute particulière pour ces effluves d’abricot qui émanent souvent de la chevelure de tes enfants.

    Particularité Magique
    En dehors d’une excellente mémoire et d’une capacité à jongler avec plusieurs vies parallèles, rien à signaler.


    Lachesis


    « Je vois que vous avez parlé à mon époux. Qu’a-t-il dit, ce grand benêt ? Qu’elle est bien douce et bien docile, notre Soraya ? Oh certes, c’est la plus calme de nos trois filles, sans l’ombre d’un doute. Ou celle qui sait le mieux donner le change. Derrière ce sourire, elle dissimule une volonté implacable et tout l’orgueil des de Fronsac. » Agathe de Fronsac, sa mère « La duchesse ? Oh, elle est bien polie, bien gentille, mais enfin... Je la trouve un peu fade, voyez ? Toujours souriante, jamais un mot plus haut que l'autre. Je dois admettre que pour une femme du sud, je m'attendais à plus de piquant. » Louise Sainclair, une vassale de Harcourt « Oh, je ne sais que vous dire. C’était très agréable de travailler avec elle, elle était très cultivée et toujours très curieuse d’en apprendre davantage sur tous sujets. Elle sollicitait souvent mes conseils, vous savez ? Sans forcément en tenir compte, mais tout de même. C’est qu’elle avait des idées bien arrêtées. Oh, je n’irais pas jusqu’à dire qu’elle était obstinée mais elle savait y faire pour vous convaincre, disons. Oui c’est ça, elle savait y faire. » Jean Lepage, un ancien collègue « La pauvre, c'est terrible ce qu'elle vit... Je ne sais pas si elle croit vraiment qu'il se réveillera. En tout cas, elle ne manque jamais sa visite hebdomadaire. Elle reste là deux heures, à lui parler de tout. Puis elle fait un détour par l'aile pédiatrique, pour passer un moment avec nos petits patients. Ils l'adorent. Elle est si patiente avec eux. » Colette Langlois, médicomage à l’Hôtel-Dieu « Oui, elle est dévouée, généreuse et tout ce que vous voudrez. N’importe qui vous le dira. Elle a toujours tout fait pour plaire. À nos parents, à Zuhra et moi. À son mari, ses enfants… Mais ce n’est pas forcément une qualité. Tout ça… C’est une fuite en avant. Alors attention, je ne dis pas que c’est mal de s’inquiéter des autres. Mais la vérité, c’est surtout qu’elle est incapable de prendre soin d’elle-même. » Namija, sa petite sœur « La petite de Fronsac, hin ? Une apprentie prometteuse. Pas la plus courageuse que j’ai formée. Ni la plus puissante. Mais loyale. Avec une forme d’ingéniosité. De débrouillardise. De diplomatie, aussi. Ce qui peut toujours être utile. On a besoin de gens pour porter notre parole. » Coriolan Montaigu, son ancien Magister « Pour tout vous dire… je suis inquiète. Elle travaille jour et nuit, s’occupe de ses enfants, s’enferme parfois des heures dans son bureau sans en sortir. Pas même pour manger ! J’ignore combien de temps elle tiendra à ce rythme. C’est presque comme si elle avait besoin d’être occupée pour ne pas avoir le temps de penser. Mais c’est pas très sain, tout ça. Suffit de voir le nombre de flacons de potions apaisantes sur sa table de nuit… Oh, ça fait longtemps qu’elle en prend, avant même la naissance de Monsieur Octave. Mais ces derniers temps… ils se multiplient sérieusement ! » Madeleine Duhamel, sa femme de chambre « Oh par pitié, évitez-moi le couplet sur ma belle-sœur, cette sainte. Sainte-nitouche, oui. Jamais rencontré quelqu’un de plus faux. Ah, elle cache bien son jeu. Elle sourit, elle minaude, mais elle ne dit jamais ce qu’elle pense. Je ne comprends toujours pas ce qui a poussé mon frère à l’épouser. Son joli minois sans doute. Ou l’attrait de ses hanches. Quelle plaisanterie. Elle lui a retourné le cerveau à grands coups d’idées rétrogrades et où est-il maintenant ? Sur un lit d’hôpital. J’irais pas jusqu’à dire qu’elle l’y a envoyé… mais après tout, on ne sait pas ce qu’il s’est vraiment passé, ce jour-là ! » Edmond Saint-Cyr, son beau-frère « Oh Soraya… Il y a sur notre domaine un ruisseau qui serpente, arrivé directement des montagnes. Il semble frêle, lent, tranquille - mais en le remontant et en collant l’oreille contre la pierre dont il jaillit on peut entendre cascades et torrents sous la montagne. Soraya a quelque chose de ce ruisseau, toujours si douce, si tranquille, si gentille ; et pourtant quelque chose bouillonne en elle, et il faut la connaître pour le voir. Cette tempête, cet incendie, cette rage de vivre et d’exister, ses joies brûlantes, ses peines torrentielles, ses peurs glaçantes… Des nuances si souvent ignorées et pourtant merveilleuses. » Zuhra, sa sœur aînée

    Que pensez vous des moldus, et du fait que vous soyez obligés de vous cacher d'eux au quotidien ?
    Tu n’as jamais rien eu contre les moldus. Leur sang et la magie cohabitent bien trop dans tes veines pour que tu t’autorises le moindre mépris à leur encontre. Pour autant… Tu ne penses pas souhaitable de vouloir réunir deux mondes aussi différents.
    Il va de soi qu’en bonne de Fronsac, tu as entendu de tels discours toute ton enfance durant. Tu ne saurais nier leur impact sur tes opinions. Mais ce serait mal te connaître que de penser que tu agis et parles par seul mimétisme. Tu as vu, de tes yeux, les ravages dont les hommes sont capables. La violence des moldus, jetés les uns contre les autres dans une guerre dévastatrice. Parfois, dans tes cauchemars, il te semble entendre les échos de combat que tu n’as pourtant pas vécu de plein fouet. Quant au monde sorcier, il n’est pas exempt de menaces, il suffit de voir les remous de ce Grindelwald dont l’Est a tant entendu parler. Voudrait-on vraiment donner la possibilité aux uns et aux autres de s’allier pour déchaîner le chaos ? Ce serait d’une bêtise redoutable.
    Non, le Secret Magique s’impose, pour le bien de tous. Tant pour garder les sorciers de la fureur des moldus, que les moldus de la xénophobie des sorciers. Diviser pour protéger, en quelque sorte.

    Quelle est votre opinion sur la famille royale magique de France ?
    Les musées sont remplis de reliques aussi précieuses qu’anciennes. Elles eurent leur utilité, fut un temps, mais sont désormais reléguées à un rôle de mémoire. Un rappel précieux de ce que fut l’Histoire.
    À tes yeux, il en va de même pour la famille royale. Par sa seule existence, elle témoigne d’un passé désormais révolu. Tu ne leur souhaites aucun mal, bien qu’une once de ton cœur de Fronsac goûte l’humour de voir dépossédés les souverains qui jadis confièrent le Château de Belroy à d’autres ! Au contraire même, par certains égards, n’est-ce pas une bénédiction que d’être libérés du poids de la souveraineté ? En tout cas, sous aucun prétexte tu ne trouverais souhaitable qu’ils reviennent à l’exercice du pouvoir.

    L'Aube Sorcière prend de l'ampleur, et Tarek Shafiq fait très souvent la une des journaux. Que pensez vous de cet homme ?
    Dangereux. Depuis qu’il a commencé à faire parler de lui dans la presse, tu n’as manqué aucune de ses prises de parole. Et ta conclusion est sans appel : cet homme est dangereux. Dangereux par ses idées, bien sûr. Mais surtout par son charisme. Un Sroutt à pétard peut bien avoir des opinions, il ne saura pas rallier les foules. Mais un beau-parleur habile à convaincre et nouer des alliances… Voilà qui est autrement plus inquiétant.
    L’Ordre aura besoin de toute l’aide possible pour contrer ses desseins. Et tu n’as pas l’intention d’être en reste.
    Pseudo & pronom Delrya (elle) Faceclaim Oona Chaplin Crédit p0is0n-ivy Comment as tu trouvé le forum en flânant sur PRD Souhait en cas de départ Soraya retourne sur les terres normandes de son époux pour s’y consacrer à ses enfants
    Loom of Fate | 2023
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    (#) Re: [Lachesis | Soraya Saint-Cyr] Il faudra respirer encore

    missive rédigée par Soraya Saint-Cyr le

  • 1er juillet 1903
    Ma petite est comme l’eau, elle est comme l’eau vive
    Elle court comme un ruisseau que les enfants poursuivent


    Tu aimes ce ruisseau. Ses abords ont tant abrité de vos journées estivales que tu en connais chaque pierre, chaque buisson, chaque méandre. La main plongée dans l'eau fraîche, fascinée, tu observes la fluidité de l'onde. Elle épouse ta paume, se rit de tes doigts. À peine freinée par ta présence, elle t'esquive sans rien perdre de sa fluidité. Tranquille et inexorable. Rien ne saurait l'arrêter. Pas même les obstinés barrages que Zuhra place sur son chemin, au détour d'une boucle en contrebas. Oh, parfois, elle parvient à la contenir… Juste assez pour que le niveau monte. Mais l'eau gagne toujours. En quelques minutes, quelques heures ou quelques jours. Vient toujours un moment où vous accourez pour découvrir les pierres éparpillés, les bâtons emportés par ce courant aussi implacable qu'il semble doux.
    Combien de temps lui faudra-t-il pour s'affranchir de celui qu'elle place aujourd'hui sur son chemin ? Il semble solide… Elle a ajouté de larges feuilles de violette pour l'étanchéité. L'astuce pourrait fonctionner… mais elle n'aura pas le temps de finir son ouvrage.

    - Mesdemoiselles !
    La voix de votre nourrice vous fait relever la tête. Ses jupes relevées pour ne pas risquer de trébucher sur la berge glissante, elle se presse de vous rejoindre.
    - Mesdemoiselles, votre mère vous demande dans le petit salon.

    Docilement, vous vous relevez, essuyant vos mains mouillées et maculées de terre. Tes yeux noirs croisent ceux de ton aînée. Un sourire éclot sur ses lèvres… et sans avoir besoin de plus vous concerter, vous partez à toutes jambes, abandonnant derrière vous la pauvre domestique. L'air chaud de ce début d'été chauffe ta peau brune, s'emmêle dans tes longues mèches sombres, emplit tes poumons de tant d'odeurs délicieuses. Malgré tes efforts, tu ne parviens pas à rattraper ta sœur. Elle gagne toujours vos courses effrénées. Mais bien qu'essoufflées, c'est le pas délicat et le maintien impeccable que vous pénétrez dans le petit boudoir où vous attend Agathe de Fronsac. À ses côtés, roulée en boule sur le canapé comme un petit chat sauvage, Naji hoquète à gros sanglots. Et ces larmes, sur le visage toujours rieur de ta petite sœur, te serre la poitrine.
    Tu n'as pas le temps d'imaginer mille possibles, déjà votre mère explique.
    Le hibou. Beauxbâtons.
    C'est pour ça que Naji pleure.

    Zuhra va partir.
    Zuhra va partir.
    Zuhra va t'abandonner. Te laisser là. Partir sans toi. Sans vous.

    Tu ne pleureras pas.
    Najima a le droit de pleurer. Elle est petite. Mais toi, tu es grande, du haut de tes sept ans. Presque une dame. Et une dame, ça ne pleure pas. Alors tu te mords l'intérieur de la joue de toutes tes forces. Tu ne pleureras pas. Et puis, elle ne part pas pour toujours. Elle reviendra. De temps en temps. Et toi aussi, tu iras un jour. Alors tout va bien.

    Mais quand même. Ta grande sœur s'en va. Et tu as très envie de pleurer.


    03 décembre 1907
    Quelque chose dans mon cœur me parle de ma vie,
    entre un grand mystère qui commence et l'enfance qui finit


    La silhouette s'éloigne le long du chemin. L'éclat de la lune transperce les branchages les plus fournis. Elle nimbe les alentours d'une irréelle lumière d'argent. La silhouette s'éloigne toujours. Ses longs cheveux sombres se balancent contre ses reins. Comme t'invitant à la suivre. À t'enfoncer plus profondément dans cette forêt, sous l'œil curieux de la nuit. Elle s'éloigne. Encore. Et les ombres qui l'entourent s'étirent. Masquent la lune. Se font menaçantes. Jusqu'à fondre sur toi. T'arrachant les entrailles de leurs dents aiguisées.
    Leurs dents...


    La douleur.
    La douleur te bouscule hors du sommeil. Tes paupières papillonnent sous le soleil qui inonde le dortoir. Tu as allongée sur ton lit, glissée sous ta couverture. Il te faut quelques instants pour revenir à la réalité. Le cours d'Histoire de la magie… Tu te sentais faible, au point de venir t'allonger quelques instants avant le dîner. Tu as dû t'assoupir. Mais cette douleur…
    Comme invoquée, elle déferle. Une crampe violente qui te plie en deux, te fait serrer les dents. Une longue minute durant, tu restes ainsi prostrée, tremblante. Jusqu'à ce que la douleur reflue. Quelque chose ne va pas. Pas du tout, même. Un liquide chaud te coule sur les jambes. Prudemment, tu aventures une main entre tes jambes pour la ressortir couverte d'un sang chaud et poisseux. Qu'est-ce que… ?
    La porte du dortoir s'ouvre sur le visage de quelques unes de tes camarades et tu t'empresses d'enfuir ta main sous les couvertures.

    - Soraya, nous allons au réfectoire. Veux-tu te joindre à nous ?

    Prise de court, tu peines à réaliser qu'elle s'adresse vraiment à toi.
    Oh.
    Comme tu voudrais dire oui. Dépasser ta timidité naturelle, les accompagner. Parler avec elles, rire et peut-être, enfin, te faire des amies ? Mais il y a cette douleur qui te dévore de l'intérieur. Ce sang qui macule tes jambes, poisse tes draps et ta robe. Quelle honte… Jamais tu n'oserais te montrer ainsi. D'instinct, tu te cramponnes à ta couverture, la remontant davantage sous ton menton, avant d'esquisser un pauvre sourire.

    - Je... Une autre fois peut-être ?
    L'espace d'une seconde, un flottement s'attarde dans les airs… Et à l'idée de te retrouver seule ici, tu paniques. Impossible. Tu as besoin d'aide. Tu as besoin de... À brûle-pourpoint, tu ajoutes :
    - Pourrais-tu... pourrais-tu trouver ma sœur ? Zuhra de Fronsac. Lui demander de me rejoindre ? S'il te plaît.
    Ta camarade esquisse un mouvement, entre un signe de tête et un haussement d'épaules, avant de tourner les talons. Juste avant que la porte ne se referme sur elle, tu entends l'une de ses amies s'exclamer.
    - Je te l'avais bien dit ! Elle s'estime trop bien pour nous. Seule sa sœur l'intéresse.

    La remarque te touche en plein cœur. Sans doute pour la part de vérité qu'elle contient… Onze années durant, tes professeurs t'ont appris le français, l'Histoire, la géographie, les mathématiques, les langues, l'étiquette. Quelques notions de danse et de musique. Mais à sociabiliser, jamais. Alors depuis ton arrivée, tu as cédé à la facilité. Passé le plus clair de ton temps avec Zuhra et ses amis, sans chercher à te lier avec tes compagnes de dortoir.
    Blottie sous ta couverture, des larmes amères dévalent de tes joues. Tu dois faire des efforts. Essayer davantage. Oui, c'est ça. La prochaine fois, c'est toi qui demandera à les rejoindre. Demain, même.
    Mais pas ce soir. Tu as trop mal.
    Zuhra, dépêche-toi...


    18 septembre 1910
    On m'dit que quand on est une femme, il faut tout accepter
    Obéir a plus fort que soi, et puis tout encaisser


    Depuis une heure, Najima et toi n’avez pas quitté ces sièges. Assise l’une à côté de l’autre, vous observez la piste de danse d’un œil mauvais. Zuhra valse au bras de son nouvel époux. Beau-frère que vous parez de toutes les qualités de la faune magique. Séduisant comme une acromentule. L’air niais d’un veaudelune. Gras comme un troll. Aussi intéressant qu’un veracrasse. La victoire revenant à Naji pour avoir comparé sa chevelure aux tentacules d’un Morlap.
    Puis, lassées de ce petit jeu, vous avez plongé dans un silence où se bousculent mille pensées. Comme vous détestez voir votre aînée dans les bras de ce bellâtre. Quelles qualités votre père a-t-il bien pu lui trouver ! Il n’est pas même duc ! Et bientôt, sitôt cette noce terminée, il vous l’enlèvera. L’imaginer vivre avec lui, loin de vous. Et tout ça pour quoi ? Pour enfanter l’héritier de Fronsac ? Comme si elle n’était qu’un Occamy d’élevage, destinée à pondre, encore, encore et encore.
    Cette pensée te rend nauséeuse. Tu ne comprends pas qu’elle ait cédé aux instances pressantes de Père. Naji non plus, d’ailleurs. Du haut de ses douze ans, elle clame depuis les fiançailles qu’elle préférerait quitter le pays plutôt que se soumettre à pareille comédie. Et connaissant le caractère entier de ta benjamine, tu la crois volontiers. Sans songer à de telles extrémités, tu es déterminée. Jamais tu n’accepteras pareille chose. À Merlin les convenances et la bienséance. Tu ne seras pas de celles qui plient, tu…

    - Pardonnez-moi mademoiselle de Fronsac… Puis-je me permettre de vous demander cette danse ?

    Tu lèves les yeux vers l’importun venu interrompre le torrent furieux de tes résolutions. L’envie te chatouille de le chasser sans ménagement. Mais malgré toutes tes certitudes, tu n’oses pas te montrer impolie. Sans bien comprendre comment, tu te surprends à déposer délicatement ta main gantée dans la sienne, glissant inexorablement vers cette piste de danse.


    20 septembre 1914
    À l'heure ou la guerre chasse des garçons par milliers
    Si loin de la maison et la fleur au canon, ces autres que l'on tue sont les mêmes que moi


    Assise devant ta coiffeuse, tu t’acharnes à démêler ta chevelure à grands coups de peigne rageurs. La soirée avait pourtant bien commencé… jusqu’à ce que tu n’oses prendre la parole. Pourtant, sur l’instant, cela t’avait semblé être le moment idéal ! Plusieurs Sénéchaux et Chevaliers rassemblés au Château de Belroy, des plats en abondance, de la boisson pour chacun. Et surtout, au-dessus de vos têtes, la menace de cette guerre insensée. Plus qu’une menace, d’ailleurs. L’escalade de violence ayant succédé à un lointain assassinat s’est soldée par votre entrée en guerre. De partout, moldus et sorciers se mobilisent pour défendre la France. Même Zuhra, ta Zuhra, s’est retrouvée propulsée sur le front ! Et toi… tu restes là, à sourire et faire des courbettes, tout juste diplômée et sans la moindre idée de ce que sera ta vie. Aucune évidence ne s’est imposée à toi. Aucune passion brûlante, toi qui es juste curieuse de tout. Il en allait de même pour tes notes : bonnes partout, mais jamais excellentes. Rien qui puisse guider un avenir. Alors l’avènement de ce conflit t’a fait penser que toi aussi, tu pouvais agir. Tu voulais agir. Mais si volontaire que tu sois, tu n’étais pas prête à te heurter à ces éclats de rires qui ont ponctué ta déclaration enflammée.
    Le souvenir de cette humiliation ravive ta colère et tu t’obstines de plus belle sur ce démêlage vain. Ton énervement se heurte à un nœud plus ancré que les autres, te tirant une grimace. Dans un geste de dépit, tu lâches le peigne. Il tombe sur ta coiffeuse dans un cliquetis léger, à peine audible dans le grincement de ta porte qui s’ouvre. Ta mère se glisse par l’encadrement, déjà vêtue de sa robe de nuit.

    - Tu ne dors pas encore ? Apercevant l’état de tes cheveux, elle fronce les sourcils. Où est Arlette ?
    - Je l'ai congédiée.
    - Tu ne devrais pas la renvoyer ainsi. Arlette est une bonne femme de chambre. Elle nous sert loyalement.
    - Je sais ! Je ne... Je ne pense pas avoir été mal aimable. Je voulais juste être seule
    - Pour ressasser des idées sombres ?
    - Non ! Non pas vraiment
    - Allons ma fille, pas à moi. Je te connais trop. Il me semblait pourtant que ta prise de parole avait produit son petit effet. Tu devrais être satisfaite.
    - Je ne sais pas…
    - Monsieur Montaigu n'est-il pas venu s'entretenir avec toi, au cours de la soirée ?
    - Si…
    - Que t’a-t'il dit ?
    - Peu de choses en vérité.
    Son regard se fait dubitatif. Saisissant le peigne entre tes doigts, elle entreprend de le faire glisser le long de tes mèches sombres. Tu la connais trop pour savoir qu’elle n’abandonnera pas si facilement. Vous n’avez pas hérité votre entêtement uniquement du bord paternel ! Ta réponse vient dans un soupir, les yeux baissés vers tes mains.
    - Qu'il avait apprécié mon audace. Et qu'il réfléchirait à me prendre comme aspirante. Pourvu que je rassemble les cooptations nécessaires.
    - Voilà qui me semble encourageant. Alors pourquoi cette mine de six pieds de long ?
    Sa question fait résonner encore leurs mines gouailleuses et tu bondis sur ta chaise.
    - Ils se sont rit de moi !
    - Ils n'ont pas rit de toi, mais de ta jeunesse. De ton impatience et de ton audace.
    - Monsieur de Fronsac m'a qualifiée d'enfant !
    - Tu connais ton grand-père. Il n'est pas homme à épargner les siens.
    - Mais…
    - Que se serait-il passé s'il t'avait encouragée, au vu et su de tout l'Ordre ?
    - Ils... Tu t’interromps en plein vol, t’accordant quelques secondes de réflexion avant d’achever. Ils auraient pensé qu'il me favorisait en vertu de nos liens.
    - Exactement. Et donc… ?
    - Et donc tous auraient su qu'il me soutenait !
    - Ce qui aurait considérablement amoindri ta prise de parole.
    - Mais pourquoi ? Ma valeur ne dépend pas de l'approbation de quiconque
    - C'est vrai. Il te faudra néanmoins le prouver.

    Un long silence succède à cette affirmation. Savourant l’habileté de ta mère, tu t’échappes vers quelques pensées vagabondes. Faire ses preuves, toujours. Ce n’est pas une révélation. Tu sais depuis longtemps les efforts qu’il vous faut déployer, tes sœurs et toi, au nom de ce frère jamais venu.

    - Auraient-ils tant rit, si j'étais un mâle ?
    - Peut-être. Peut-être pas. Les hommes ne sont pas non plus tendres entre eux. Mais tu effleures un élément essentiel... Tu es une femme. Parce que tu es née femme, il te faudra faire tes preuves au centuple.
    - C'est injuste !
    - Oui. Ainsi va le monde. Mais le comprendre permet de l’utiliser à notre avantage. Tu le découvriras avec le temps. Dors maintenant, il est tard.

    Tu hoches la tête, l’étreignant brièvement avant qu’elle ne tourne les talons. Toutefois, avant qu’elle atteigne la porte, celle-ci s’ouvre de nouveau sur votre gouvernante hors d’haleine, une petite chouette hulotte juchée sur son poignet.

    - Madame ! Vous êtes là. Je vous cherchais. Un hibou urgent de mademoiselle Zuh… De Madame d’Alefsen.


    02 septembre 1917
    Tu n’es pas seule qu’est-ce que tu crois ?
    Tu peux te reposer sur moi


    Voilà des heures qu’ils hurlent. Les arguments fusent, éclatent et se heurtent avec tant de violence que tu t’étonnes presque qu’aucune insulte n’ait volé. Leurs voix portent tant et si bien que ta mère a renvoyé tous les domestiques et tu la soupçonnes de se tenir prête à faire intervenir des Oubliators si l’aile nord venait malencontreusement à exploser sous le poids de leur colère. Pour autant, elle a refusé de s’en mêler. « Il est des combats que nous ne pouvons mener pour d’autres », t’a-t-elle affirmé d’un ton sentencieux avant de t’entraîner loin du champ de bataille.
    Mais quelque soit la distance, vos efforts pour rester impassibles sont demeurés vains. Toute l’après-midi durant, ils sont restés enfermés. Merlin merci, Najima n’assiste pas à la scène, retournée à Beauxbâtons la veille. Vous êtes assez de deux à guetter chaque écho porté par les corridors. Un temps, une trêve a semblé se dessiner… avant que les cris ne reprennent de plus belle. Un bris de verre se fait entendre et vous dressez l’oreille. Qu’ont-ils bien pu casser ?

    - Oh Mélusine, ils vont finir par s’entretuer !

    Reposant sa tasse de thé dans un geste plus brusque qu’à l’accoutumée, Agathe se dirige à grands pas vers l’épicentre du vacarme. Et toi, comme de bien entendu, tu te faufiles à sa suite. La porte du bureau paternel s’ouvre sous son impulsion. Un ouragan semble avoir traversé la pièce, éparpillant les précieux dossiers. Au sol, les éclats d’un vase brisé répondent à votre question muette. Devant la cheminée, Zuhra se dresse, rouge de colère, les joues maculées de larmes. Assis derrière son lourd bureau d’acajou, ton père n’est guère en meilleur état. Sur sa tempe éclaircie par les années, une veine palpite furieusement.
    Votre arrivée crée un effet de surprise suffisant pour interrompre une seconde les belligérants. Une seconde aussitôt mise à profit par ta mère qui vient poser une main apaisante sur l’épaule de son époux.

    - Je ne crois pas que vous trouverez de solution ce jour, mon ami. Mieux vaudrait en rester là pour la soirée.

    Tu n’as certes pas attendu d’autorisation pour te précipiter vers ta sœur. Lui offrant tes bras pour refuge, ton cou pour recueillir ses larmes. Sa douleur est contagieuse. Tu sens tes yeux s’embuer. Comme tu hais la voir ainsi… Le trépas de Guilhem t’a peinée sincèrement. Avec les années, tu avais appris à estimer et apprécier ton beau-frère. Mais plus que tout, c’est le chagrin de Zuhra qui te broie le cœur. Après toutes les épreuves traversées, ils voudraient la déchirer encore ? Et au nom de quoi ? De cet enfant, ce fils tant espéré ? Parce que vous avez beau être trois, vous ne suffirez jamais.
    Et comme une évidence, l’idée s’impose.
    Habillée de réticences, d’abord. Mais il y a le regard perdu de ta sœur, son corps qui tremble entre tes bras, ses sanglots qui résonnent et chassent une à une tes résolutions.
    Non. Tu ne peux pas accepter qu’elle souffre encore.

    Tu resserres encore ton étreinte. Pour lui transmettre tout ton amour. Puiser dans sa douleur la force de parler. Avant de tourner vers vos parents un regard embué mais résolu.

    - Père, Zuhra n'est pas la seule à pouvoir vous donner un héritier. Mariez-moi. À quelque parti que vous jugerez bon. Mais je vous en prie, laissez-la porter le deuil.


    07 décembre 1917
    Mais pourquoi pleures-tu, au moins sais-tu qu'est venue l'heure de ton bonheur ?
    Demain, demain, demain, il aura ta main


    Du bout de ta fourchette, tu traces des lignes abstraites dans ton assiette. Tu n’as quasiment rien mangé, l’estomac trop noué pour accepter une seule bouchée, malgré l’abondance de spécialités gascognes qui constituent votre repas de noces. Confit de canard, tourtes à l’ossau-iraty, foie gras au piment d’Espelette, salmis de palombe, piperade et txilindron d'agneau mais aussi cannelés, coucougnettes de Pau et gâteau basque à la cerise noire. Ta mère s’est assurée que tous les plats de ton enfance soient représentés avant ton départ pour cette Normandie lointaine.
    Par moments, tu observes à la dérobée l’homme assis à ta gauche. Étienne Perceval Saint-Cyr. Ton époux. Dont tu ne sais rien. Ou si peu. Vous ne vous êtes rencontrés qu'une fois, avant ce jour, lors des fêtes de Samhain. Tes parents et toi avez fait le déplacement en son château de Fécamp. L’occasion de fêter vos fiançailles et de découvrir cet homme à qui l’on promettait ta main. Malheureusement, de rencontre officielle en banquet, vous n’avez guère eu le temps de parler. Tout ce que tu sais de lui reste bien impersonnel. Son arbre généalogique, ses armoiries familiales, quelques bribes sur ses études à Beauxbâtons. Tant d’informations qui ne disent rien de l’homme derrière son titre. Qui est-il ? Qu’aime-t-il ? S’intéresse-t-il à l’art ? Au Quidditch ? Aux créatures magiques ? Il t’a semblé entendre parler de navires. Un sujet qui t’a semblé bien fantasque – il existe tant de modes de transports tellement plus rapides et confortables ! Néanmoins, tu es prête à t’y intéresser. Ainsi qu’à tout autre sujet qui pourrait assurer votre entente. Car plus que tout, tu es résolue à faire ton possible pour rendre ce mariage harmonieux et paisible.

    L’agitation du repas semble s’atténuer, le cliquetis des couverts d’argent laissant place aux rires et conversations des invités que l’alcool a rendus plus volubiles d’heure en heure. Dans cette atmosphère festive, un sentiment d’attente s'accroît doucement jusqu’à s’imposer à tous. Suffisamment pour que tu relèves la tête de tes arabesques. L’espace d’une seconde, tu te demandes ce qu’ils attendent tous… avant que ton époux ne se lève de sa chaise, pour te tendre une main dont la peau pâle contraste tant avec la tienne.

    - Il semble qu’il nous incombe d’ouvrir le bal. Me permettez-vous ?

    Tu lèves tes yeux noirs vers les siens, si bleus. Vers ce sourire aimable, qui se veut rassurant. Et sans bien comprendre comment, tu te surprends à déposer délicatement ta main gantée dans la sienne, glissant inexorablement vers cette piste de danse.


    27 juin 1920
    À l'infini, tu t'éveilles aux merveilles
    De la Terre qui t'attend et t'appelle


    - Elle est magnifique.

    Perdue dans la contemplation de cette minuscule frimousse blottie tout contre ton sein, tu hoches la tête pour toute réponse, la gorge encore nouée par l’émotion.
    Magnifique. C’est le mot. L’évidence.
    Pourtant, entre les lèvres d’Étienne, il prend une telle dimension qu’une larme discrète s’invite au coin de tes yeux. La joie sincère qui pétille dans son regard, l’émotion dans sa voix et cette caresse du bout du doigt qu’il dépose sur sa joue. Tu n’as pas souvenir d’avoir un jour vu ton père ainsi. Oh, il vous aime à sa manière, tu n’en doutes pas. Mais l’absence d’un fils, d’un frère a toujours dressé un mur infranchissable entre vous et lui.

    - Pour son prénom, je pensais à Eugénie, en hommage à votre mère.
    - Eugénie Agathe Saint-Cyr. L’idée me plaît.

    Vous échangez un sourire, emprunt de fatigue. Le travail a duré toute la nuit durant et déjà les premiers rayons matinaux filtrent à travers les rideaux tirés. S’il n’était pas dans la pièce, tu sais qu’il a catégoriquement refusé de quitter le couloir avant la fin. Au souvenir de cette longue nuit, tu laisses échapper un profond bâillement.

    - Peut-être devrais-je vous laisser vous reposer ? Je vous amènerai Arsène un peu plus tard dans la matinée pour qu’il rencontre sa petite sœur.

    Tu hoches la tête et il s’éclipse sur un sourire, te laissant en tête à tête avec ta fille.
    Ta fille.
    Jamais elle ne portera le nom de Fronsac, n’héritera du Duché de Gascogne, ni ne satisfera jamais les espoirs de son grand-père. Elle ne sera pas l’héritier tant attendu. Cette pensée te laisse un brin d’amertume, comme un arrière-goût d’échec qui vient se mêler à ton bonheur, à la culpabilité d’être mère pour la deuxième fois quand Zuhra n’a pas eu cette chance, à l’envie de défendre ce petit être contre vents et marées. Contre tous ceux qui pourraient tenter de lui dicter sa vie.
    Oh, tu vas l’aimer, cette petite fille.
    Et tu lui diras toutes ces choses que ta mère t’a transmises sans pouvoir les appliquer. Que sa vie n’appartient qu’à elle. Que nul n’a le droit de décider pour elle, que tu seras là pour guider ses pas, qu’elle a autant de valeur que n’importe quel homme.
    Oui, tu vas l’aimer.


    22 novembre 1922
    Faut pas la laisser passer la chance de se dépasser
    Changer le monde, avancer ensemble


    Ta plume en suspens, tu relis ta lettre, laissant ainsi le temps à l’encre de sécher. Tu as noirci plusieurs dizaines de centimètres de parchemin de ton écriture soignée, prenant soin d'en coder le contenu. C’est que tu as tenu à raconter les événements par le détail. Tu sais que Zuhra sera heureuse de recevoir le compte rendu détaillé de ton ordination. Le courrier à destination de Najima sera plus concis, comme de bien entendu.
    Enfin. Après tant d’années. Malgré tes rencontres fréquentes avec Coriolan et votre correspondance assidue, il te semblait parfois que ce jour ne viendrait jamais. « Un jour. » répondrait-il de sa voix rauque, « Quand tu seras prête. ». À te concentrer sur ta vie d’épouse et de mère, tu n’aurais jamais imaginé que ce soient justement elles qui t’ouvriraient les portes de l’Ordre. Car tu pressens, sans en avoir confirmation, que la conversion d’Étienne pèse lourdement dans la balance. Gagner la Normandie à vos idéaux, s’assurer le vote et le soutien d’un pair de la Chambre de la noblesse, l’enjeu est de taille.

    Ce même pair qui t’appelle depuis votre lit conjugal, s’interrogeant sur ce qui te retient si tardivement. Tu te hâtes de rouler tes lettres et de les fixer à la patte d’Isana. La petite chouette hulotte semble bien frêle au regard de son courrier, mais dans un claquement de bec enthousiaste, elle s’envole à travers la fenêtre ouverte. Accoudée au chambranle de la fenêtre, tu la regardes s’éloigner à tire d’ailes en direction de ces pays lointains et inconnus où vagabonde ta petite sœur. Le froid nocturne te rattrape et tu t’écartes, refermant la fenêtre d’un mouvement de baguette.
    Pour la première fois, un sentiment de fierté tout personnel t’envahit. Ce que tu as fait, tu l’as fait par toi-même.
    Tu es Soraya Saint-Cyr de Fronsac, Chevalière de l’Ordre du temple.


    13 janvier 1924
    Encore un matin qui cherche et qui doute
    Matin perdu cherche une route


    Tu as senti dès le réveil  que quelque chose n’allait pas. Ces crampes… tu les connais par cœur. Réprimant un grognement de douleur dans l’intimité de ton oreiller, tu t’es levée sans faire de bruit pour rejoindre la salle de bain. La pâle lueur d’un lumos à peine chuchoté a révélé le sang. Partout, sur tes jambes, tes sous-vêtements, jusqu’à ta chemise de nuit en dentelle.
    Du sang. Encore.
    Celui-là même qui détruit tes espoirs, mois après mois, avec la régularité d’un implacable métronome. Un mois de plus. Un échec de plus. Tu as cessé de compter plus précisément depuis longtemps. Voilà plus de trois ans que tu t’acharnes sans succès. Trois ans que ton ventre reste stérile, aride, te refusant ce bébé que tu espères pourtant si fort.

    À cette pensée, tes larmes jaillissent. Leur source intarissable trempe tes joues, se mêle à tes cheveux défaits. Dans un sanglot, tu te laisses tomber au sol. Le sang s’écoule sur le carrelage immaculé. Peu importe. Les bras enroulés autour de tes genoux, tu laisses libre cours à ton chagrin, le corps secoué de spasmes.

    Pourquoi refuse-t-il de venir, cet enfant ? Parce que tu t’es montré trop sûre de toi ? Tes deux premières grossesses sont arrivées si vite et sans encombre…Trop présomptueuse d’avoir pensé que tu réussirais là où Zuhra avait échoué ? Mélusine t’en est témoin, tu aurais tant aimé qu’elle réussisse. Tu ne supportes plus les regards désabusés de ton père, qui hausse désormais les épaules pour qui aborde le sujet.

    De ruisseau, tes larmes se font torrent. Une plainte sourde s’échappe de ta gorge, cri de détresse d’une mère désespérément vide. De tes ongles, tu griffes ce ventre inutile, infertile, insignifiant qui te rappelle sa vacuité par autant de crampes douloureuses qui te plient en deux.

    De longues, si longues minutes assistent à la scène. Jusqu’à ce que les larmes se tarissent, jusqu’à ce que la douleur t’accorde un répit. À tâtons, les doigts tremblants, tu entrouves la porte de ton cabinet de toilettes, cherchant les précieux flacons entreposés là. Le goulot saute maladroitement, trouve tes lèvres et t’offre son contenu que tu bois avidement.
    Quelques secondes suffisent à la potion d’apaisement pour faire son office. Il faut dire que tu ne lésines pas sur la qualité et encore moins sur la dépense. Tu n’as trouvé aucun autre soulagement à la peine qui te submerge chaque mois. Plus ils avancent, plus tu en consommes, incapale d’enrayer ce besoin profond de consoler ta peine.
    Déjà vidé, le flacon tombe sur le sol, se brisant dans sa chute. Et tu te relèves, mécaniquement. À gestes lents, pareille à une automate, tu entreprends de nettoyer le sol, d’ôter ta chemise souillée pour te débarbouiller. Le miroir te renvoie l’image d’une inconnue. Les traits tirés, le teint cireux, les yeux cernés et humides. Est-ce vraiment toi ? Cette silhouette lamentable, rongée par l’infortune. Est-ce vraiment celle que tu voulais devenir ? Toi qui t’espérais libre et moderne, tu te découvres enfermée dans l’expectative, ne quittant jamais le carcan de votre demeure fécampoise.

    Ça ne peut plus durer. Il faut que tu enrayes ce cycle infernal, calqué sur celui de ton corps. Que tu t’occupes, pour ne plus attendre en vain. Mais par quel biais ?
    Trouver un emploi, peut-être. N’importe quoi, pourvu que ton esprit se détache de toutes ces considérations. Madeleine, ta femme de chambre, a évoqué hier son cousin, conservateur au musée de Rouen. Il pourrait être opportun de lui rendre visite.


    10 octobre 1925
    Je me force à espérer mais je me mens
    Alors je te regarde t'éloigner tout doucement


    L'eau
    Le vent
    Le froid
    Le sel
    La vague.
    Qui t’emporte.
    Vers le fond.


    Tes poumons se gonflent brusquement, cherchant cet air dont tu pensais manquer. Tu halètes, aspirant de profondes goulées. Autour, tu entends qu’on s’agite. Des bruits de pas, des voix imprécises et cet appel qui s’impose.

    - Faites venir un médicomage ! Elle se réveille !


    - Doucement Madame, prenez votre temps. Vous êtes à l’Hôtel-Dieu. Est-ce que vous pourriez me dire votre nom ?
    - So… Soraya de Fron… Saint-Cyr.
    - Vous souvenez-vous de ce qui s’est passé ?
    Tout en parlant, la silhouette s’active près de toi. Tu entends l’écho de plusieurs sortilèges dont la douce chaleur t’enveloppe toute entière, contrastant avec le froid glacial ancré dans tes os. Peu à peu, tu parviens à ouvrir les yeux.
    - Je… L’eau…
    - C’est exact. Vous avez fait naufrage au large du cap de la Hague. Vous êtes restée plusieurs heures dans l’eau froide. Par chance, un pêcheur moldu vous a trouvée et ramenée sur la côte. Vous avez fait une belle hypothermie mais vos constantes sont bonnes, vous devriez être sur pied très rapidement.
    - Que s’est-il… Comment ?
    - La Brigade Magique travaille sur le dossier. Ils viendront sans doute vous interroger un peu plus tard, pour comprendre comment votre navire a fait naufrage.

    Navire. L’Isabella. Le voilier de plaisance d’Étienne.
    Étienne.
    Tu te redresses d’un bond, dans une quinte de toux affolée.
    - Mon mari. Où est mon mari ?
    Les regards se font graves. Fuyants. Leur silence éloquent accroît ton sentiment de panique.
    - Je veux voir mon mari. Où est-il ?
    - Monsieur le Duc n’est pas encore revenu à lui. Il est demeuré dans l’eau bien plus longtemps et n’a pas encore repris connaissance. Nous pensons…
    - Je veux le voir. S’il vous plaît.

    Aucune protestation n’aurait su te garder couchée. Enveloppée dans une épaisse robe de chambre, avec le soutien du médicomage, tu as parcouru pas à pas les couloirs de l’hôpital magique jusqu’à cette chambre froide, impersonnelle, seulement meublée d’un unique lit. Et dans ce lit…
    Étienne.
    Sous le drap, sa poitrine se soulève avec une régularité rassurante. Pour un peu, il te semblerait même deviner un sourire discret au coin de ses lèvres. Il semble serein. Paisible. Comme s’il se reposait après une longue journée, simplement endormi. L’image a quelque chose d’irréel. Jamais encore tu n’avais eu la possibilité de l’observer ainsi à loisir, ton époux hyperactif, d’ordinaire couché fort tard et levé aux aurores. Étrange parenthèse dans une vie si remplie. Une parenthèse qui ne saurait durer, n’est-ce pas ?

    - Quand se réveillera-t-il ?
    - Nous ne saurions le dire. Ce pourrait être quelques heures… ou bien plus.
    Dans ces mots prudents, tu entends le sous-entendu funeste. Il pourrait ne pas se réveiller. Cet époux que tu n’as pas choisi, pas voulu mais qui s’est révélé être un partenaire de vie, un compagnon attentif, un père aimant. Imaginer tes aînés privés de leur papa… Et ton petit Octave, ton bébé miracle de tout juste quatre mois, qui pourrait ne jamais connaître son rire.
    Non. Tu refuses de croire qu’il puisse rester là, immobile et froid. Des larmes silencieuses viennent dévaler sur tes joues et tu sens qu’on t’éloigne, doucement.

    - Je vous en prie, Madame… Vous avez besoin de repos.


    22 août 1926
    Les lois ne font plus les hommes
    Mais quelques hommes font la loi


    Un rayon de soleil te cueille à ta sortie du Louvre, caressant ta peau brune. Les belles journées parisiennes se parent toujours de cette douceur de vivre qui invite à profiter du moment présent. Malheureusement, tu n’as guère le temps de flâner. La gestion du duché ne t’en laisse pas le loisir et tu mets à point d’honneur à honorer cette charge. Tu t’autorises néanmoins à parcourir le jardin des Tuileries, avant de bifurquer en direction de la place Vendôme où se situe l’Hôtel d’Évreux, résidence parisienne privilégiée de la famille Saint-Cyr. Ton foyer, et celui de tes enfants, depuis l’hospitalisation d’Étienne.
    Tes talons claquent sur les pavés, au rythme de tes pas. Tu ralentis pourtant, ton attention distraite par les éclats de voix d’un jeune crieur de journaux.

    - Nouvelle loi de succession ! Une nouvelle ère s’ouvre pour l’héritage féminin. Demandez le Cri de la Gargouille !

    Héritage. Le mot a trop marqué ta vie entière pour que tu ne tournes pas la tête. Fouillant dans ta pochette, tu sors quelques Bézants que tu tends au gamin en échange d’un exemplaire. Tu parcours fiévreusement la une des yeux, jusqu’à cette phrase qui te saute au visage. Les femmes peuvent désormais être héritières à condition qu'il n'y ait pas d'héritier masculin prospectif. Qu’est-ce que ça signifie ? Oh Mélusine, la tête te tourne.

    - Ça va, M’dame ?
    - Oui, oui…

    Tu t’empresses de rejoindre tes pénates, sans cesser ta lecture. Chaque phrase enfonce davantage le clou de cette nouvelle aussi extraordinaire que vertigineuse de conséquences. En hâte, tu rejoins ton bureau, déroule un parchemin, saisis ta plume.

    Ma chère Zuhra,
    Zuhra,
    Bonjour Zuh,


    Ta plume suspendue laisse échapper quelques gouttes d’encre, aussitôt bues par le parchemin. Tu le froisses, reposant la plume dans l’encrier. Que pourrais-tu lui écrire ? Ma chère sœur, tu sais combien je t’aime mais j’espère que tu n’as pas l’intention de déshériter mon fils. C’est absurde. Ridicule. Jamais ta soeur ne ferait une chose pareille. Vous avez tant souffert par la faute de cet héritage… elle ne viendrait pas balayer tous tes efforts maintenant, n’est-ce pas ? Non, bien sûr que non.
    Ensemble, vous avez enduré les deuils, les épreuves, les espoirs. Supporté le poids de la pression familiale. Vous avez tout traversé, côte à côte. Pourtant, en cette jolie fin d’après-midi, alors que tu aurais tant besoin de lui parler, tu ne sais plus quoi dire. Cette loi insidieuse élève un mur entre vous.


    02 novembre 1927
    Mais mon avenir reste gris
    Et mon cœur aussi


    - C’était Tarek Shafiq pour RLM, la Radio Libre Magique ! Et tout de suite, la météo magique. Il fera…

    Le poste de radio s’éteint dans un grésillement, sous ton coup de baguette agacé. C’est à se demander pourquoi tu t’obstines à écouter les interventions de Shafiq, tant elles t’irritent et te fatiguent tout à la fois. Les leçons paternelles ont la vie dure. Tu l’entends d’ici… « Dans tout duel, il convient de connaître son adversaire, ma fille ». Alors tu écoutes chaque prise de parole, tu analyses chaque mot, chaque intonation. Et chaque fois, tu en arrives à une même conclusion : il n’est pas homme à sous-estimer. À forte raison aux portes des prochaines élections…
    Dans un soupir, tu rallumes le poste, tournant ta baguette jusqu’à trouver une station musicale. Malgré l’heure avancée, il te reste fort à faire. Classer les bordereaux pour la réception de nouvelles pièces en provenance d’Indochine. Préparer le plan d’exposition de votre nouvelle collection. Répondre à la pile de doléances entassées sur ton bureau. Planifier ton prochain déplacement dans le Cotentin. Rédiger un compte-rendu sur l’intervention de Shafiq, à destination de l’Ordre. Payer le précepteur d’Arsène et Eugénie. Éplucher les candidatures pour la nouvelle nourrice d’Octave.

    D’un regard, tu embrasses ton bureau dont le bois verni a disparu depuis longtemps sous les dossiers. Seule rescapée, la tasse apportée par Madeleine une bonne heure auparavant. Froide, évidemment. Machinalement, tu y vides un flacon de potion apaisante, avant de réchauffer le tout d’un coup de baguette.
    La nuit sera longue.


    Loom of Fate | 2023
    Soraya Saint-CyrLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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    (#) Re: [Lachesis | Soraya Saint-Cyr] Il faudra respirer encore

    missive rédigée par Soraya Saint-Cyr le
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    (#) Re: [Lachesis | Soraya Saint-Cyr] Il faudra respirer encore

    missive rédigée par Neith Shafiq le
  • La douceur de ta plume, ce fc et la tristesse pour l'époux de Soraya olala ♥ J'ai vraiment hâte d'en savoir plus sur Soraya et je te souhaite la bienvenue parmi nous pinkeyes
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    (#) Re: [Lachesis | Soraya Saint-Cyr] Il faudra respirer encore

    missive rédigée par Lorenzo de Medici le
  • AAAAAAAAAAh la normandie ! Cache les Bretons du forum et surtout un côté du cerveau de Lolo héhéhéh

    Bienvenue parmi nous, j'ai très hâte de voir ce que vous nous prévoyez 1862974136 Ta situation martiale est si triste mon dieu ! RIP Etienne, on t'aimait !

    Hate de pouvoir te proposer un petit truc avec Alekseï, ça va dépoter 3797136160 et hate de lire vos rps !



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    (#) Re: [Lachesis | Soraya Saint-Cyr] Il faudra respirer encore

    missive rédigée par Elric d'Adhémar le
  • Elle a l'air d'en avoir bien bavé, la pauvre ! J'ai aimé découvrir cette nouvelle cousine, et je crois que j'ai déjà compris où va l'histoire mais je laisserais ta plume nous la conter bien davantage hearts Ta personnage a l'air d'être des plus douces mais d'avoir quand même bien gardé son coté gascon en tout cas, un sacré mélange !
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    (#) Re: [Lachesis | Soraya Saint-Cyr] Il faudra respirer encore

    missive rédigée par Kim Jeong le
  • Oh, une conservatrice du Louvres magique 1124524258 Trop bien hearts
    Bienvenue à toi ♥



    [Lachesis | Soraya Saint-Cyr] Il faudra respirer encore 5b49322203ac4c39bea2bf3a358d10b4f4e793b9 [Lachesis | Soraya Saint-Cyr] Il faudra respirer encore B61a83a07e4ae63fcd0ea4437ae897e826a1b9b2
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    (#) Re: [Lachesis | Soraya Saint-Cyr] Il faudra respirer encore

    missive rédigée par Camille Delacour le
  • Et coucou, ma chère conservatrice ! perv

    Pour le blabla staff, tu as 10 jours pour faire ta fiche, si besoin d'un délais ou si tu as des questions, nous sommes tout à fait disponibles et même à ton service fire

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    (#) Re: [Lachesis | Soraya Saint-Cyr] Il faudra respirer encore

    missive rédigée par Arsène d'Apcher le
  • Bienvenue sur LoF @Soraya Saint-Cyr ! hearts
    Je suis tellement heureuse de tes choix pour ta pépette pinkeyes pinkeyes pinkeyes
    Je suis déjà tombée amoureuse de ta plume, réussis à faire l'exploit de ne pas être dérangée par l'écriture à la seconde personne qui n'est normalement pas ma tasse de thé, mais ta manière d'écrire renvoie tellement d'émotions et tellement de choses, je suis fan hearts fire fire

    Comme l'a dit Camille, n'hésite pas si tu as besoin de quoi que ce soit perv
    Et bon courage pour la rédaction de la suite de ta fichette 3053013358
    kittycat



    ❝ Cet océan de passion qui déferle dans mes veines
    Qui cause ma déraison, ma déroute, ma déveine
    Doucement j'y plongerai sans qu'une main me retienne
    Lentement je m'y noierai sans qu'un remord ne me vienne ❞

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    (#) Re: [Lachesis | Soraya Saint-Cyr] Il faudra respirer encore

    missive rédigée par Gaëlle d'Adhémar le
  • Soraya en jette déjà, ça donne envie d'en savoir plus ! OMG Bon courage pour la suite de ta rédaction et au plaisir de suivre tes aventures par la suite, cousine. nihihihi
    Soraya Saint-CyrLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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    (#) Re: [Lachesis | Soraya Saint-Cyr] Il faudra respirer encore

    missive rédigée par Soraya Saint-Cyr le
  • Merci pour tous vos petits mots, c'est un plaisir d'être accueillie comme ça hearts

    @Neith Shafiq Oui, je me brise le cœur moi-même crying Il faudra que j'aille en lire plus sur Neith !

    @Lorenzo de Medici NORMANDIE FOREVEEEER 3053013358
    Avec plaisir pour un lien avec Alekseï !

    @Elric d'Adhémar Merci cousin ♥ Effectivement, tu l'as très bien cernée :D Je ne tarderai pas à pop dans tes MP !

    @Kim Jeong Merci ! J'ai peut-être déjà une idée de lien à te proposer tiens 1140219327

    @Camille Delacour Merci patron ! Hâte de travailler avec toi 2891060342

    @Arsène d'Apcher Merci Arsène premier du nom oooh Je suis ravie que mon écriture te plaise malgré la 2e personne !

    @Gaëlle d'Adhémar Encore une cousine hearts Merci pour ton petit mot, j'ai hâte d'arriver dans tes liens !

    Je continue d'avancer aussi vite que possible !
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    (#) Re: [Lachesis | Soraya Saint-Cyr] Il faudra respirer encore

    missive rédigée par Kim Jeong le
  • Soraya Saint-Cyr a écrit:@Kim Jeong Merci ! J'ai peut-être déjà une idée de lien à te proposer tiens  1140219327
    Oooooh ? 1124524258
    N'hésite pas à venir me voir en MP si tu veux qu'on commence à en discuter 1164297780



    [Lachesis | Soraya Saint-Cyr] Il faudra respirer encore 5b49322203ac4c39bea2bf3a358d10b4f4e793b9 [Lachesis | Soraya Saint-Cyr] Il faudra respirer encore B61a83a07e4ae63fcd0ea4437ae897e826a1b9b2
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    (#) Re: [Lachesis | Soraya Saint-Cyr] Il faudra respirer encore

    missive rédigée par Giacomo de Medici le
  • Olala j'adore ce début de fiche ! Ça se lit de manière si fluide et c'est si beau, si doux **
    Hâte d'avoir la suite, et de voir ce que donnera Soraya sur le forum ! fire




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    (#) Re: [Lachesis | Soraya Saint-Cyr] Il faudra respirer encore

    missive rédigée par Aureus De Wendel le
  • Oona Chaplin !!! Très bon choix de FC !!! Hâte de voir ce que vous nous réserver avec Zuhra !! oof
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    Occupation : Mécène. Elle occupe notamment les offices de secrétaire pour L’Aube Sorcière, vice-présidente des FESP, ambassadrice de l’Hôtel Dieu.
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    (#) Re: [Lachesis | Soraya Saint-Cyr] Il faudra respirer encore

    missive rédigée par Agnes de Medici le
  • Bienvenuuuue ! Dis donc, c'est qu'on s'y attache vite à ta Soraya.
    Je reste suspendue à ta plume en attendant la suite de l'histoire. Bon courage pour la suite !
    2763818017



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    (#) Re: [Lachesis | Soraya Saint-Cyr] Il faudra respirer encore

    missive rédigée par Contenu sponsorisé le