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(#) Re: [Terminé] Sin as devils do
missive rédigée par Giacomo de Medici leJuin 1917 - ft @Elric d'Adhémar
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Ah, ils sont tous des menteurs ; les accusations n'en sont donc pas. Giacomo salue la pirouette d'un hochement de tête appréciateur, le même genre qu'on adresse à celui qui vient d'esquiver habilement un sortilège vicieux. « Non. Je pense que vous avez très bien saisi ma question. » Admettre le talent à éviter son reproche ne l'oblige pas à céder aux exigences du prêtre pour autant. Il commence à reconnaître les stratagèmes d'Elric d'Adhémar, sa manière de faire dévier les conversations sur des pentes qui l'arrangent. Voilà qui n'est pas au goût de Giacomo, qui préfère largement être l'instigateur que le sujet. Une bonne raison à sa colère, donc. Mais suffisante pour en expliquer la violence ? Certainement pas. Réagir de façon proportionnée n'avait jamais fait partie de ses talents, cela dit. Alors quand les réponses qu'il exige - pour pouvoir mieux s'en moquer - se refusent à lui, il tente d'évacuer son exaspération par le mouvement. Son pas claque sur le sol de pierres rousses de la villa, remplace le pianotement de ses doigts sur l'accoudoir. Ne s'interrompt que pour alpaguer le prêtre une nouvelle fois, et écouter sa réponse, mâchoires crispées.
« Je ne vous entends pourtant pas beaucoup conseiller. N'êtes vous pas censés remettre les pêcheurs sur le droit chemin, puisque votre dieu vous l'a indiqué ? » Le sarcasme est revenu, remède facile à la colère. Et avec lui la provocation, plus marquée que jamais. En insistant sur le mot pêcheur, auquel le prêtre tient tant, mais surtout en désignant le dieu comme n'étant que le sien. Voilà qui signe la mort des faux semblants - qui avaient, de toute manière, déjà un pied dans la tombe. Si Giacomo a été baptisé et élevé sous l'égide du catholicisme, il n'a jamais emprunté le chemin du Christ, préférant tracer sa propre route, plus déviante mais moins ennuyeuse. L'aurait-il voulu qu'il n'aurait pu rester dans les clous, pas en portant ce nom, pas avec l'héritage sanglant de ses deux familles. Les autres pouvaient toujours se bercer d'illusions, racheter leurs pêchés par l'argent ou la confession - lui ne pliera pas devant le courroux divin, ne fera même pas l'effort d'y croire. C'est pourquoi les derniers mots d'Elric mettent un certain temps à infuser. Victime de possession. Le prêtre vient-il réellement d'invoquer ce concept d'un autre âge ? Giacomo le pensait victime bien méritée de leur ère moderne, enterrée sans regret au côté de l'obscurantisme d'une époque désormais lointaine. Ses sourcils se haussent, sa tête se penche légèrement, jusqu'à ce que son incrédulité soit remplacée par un rire aussi brutal que sincère.
« N'ayez crainte, mon père, mes démons et moi sommes pleinement satisfaits de notre entente mutuelle » s'amuse-t-il quand son hilarité se calme enfin - et il accompagne sa tirade d'une courbette parfaitement irrévérencieuse. Cette entrevue n'aura été qu'une suite de surprise, mais il pense avoir atteindre le summum avec cette dernière supposition. Suggérer qu'il est sous l'influence du Malin ... Plus d'un Medici en aurait perdu toute contenance. « Vous êtes décidément friand d'accusations dangereuses » ajoute Giacomo, plus bas. Plus sérieusement, aussi. « Ma mère vous aurait tué pour bien moins. » Oui, Giulietta Savelli, toujours la première sur le front pour défendre son fils favori, pour lui trouver excuses et repentances même là où il n'en demandait pas. Mais il accompagne cette dernière phrase de son plus charmant sourire, ternissant la menace d'une nuance de plaisanterie. Toujours immobile, debout face à Elric d'Adhémar, il prend un air songeur, où se devine pourtant la provocation qu'il manifestait quelques instants plus tôt. « Mais que se passe-t-il, je me le demande, si vous jaugez que je ne suis pas en pleine possession de mes moyens - pour reprendre vos mots ? » Il ne s'abaissera pas à parler lui-même de possession, notion absurde s'il en est. Il caresse du regard la carrure du prêtre, son dos soigneusement placé contre un mur, ses épaules tendues. Oserait-il l'attaquer, dans sa propre demeure, dans le nid de vipères qu'est la villa Savelli ? Peu probable. Et pourtant, Giacomo se surprend à le souhaiter, à pouvoir être témoin du chaos qui s'ensuivrait. Avec la même curiosité malsaine qui l'avait amenée à Vaux-le-Vicomte, dix ans plus tôt. Voilà pourquoi il s'offre, gorge découverte et baguette sagement rangée, tel l'agneau sacrificiel - mais un agneau attendant seulement le couteau pour révéler sa véritable nature. Sauf qu'un prêtre ne saurait céder à la tentation. N'est-ce pas ?
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(#) Re: [Terminé] Sin as devils do
missive rédigée par Elric d'Adhémar le11 Juin 1927 • Corse • @Giacomo de Medici
TW • Thèmes religieux
Votre dieu. Intéressant. Elric a craint un instant que Giacomo de Medici, en cernant la silhouette de sa stratégie, n'en vienne à n'offrir aucun indice supplémentaire, pas même un reliquat épars. Mais s'il sait pertinemment que son ouaille ne possède aucun attachement réel à la religion chrétienne, il a jusque là fait preuve de paraître, stratégiquement. Mais pas cette fois, à moins que ce ne soit là un appât pour le ferrer, une invitation à la faute. Il n'en voit pas trace, dans son esprit, mais la prudence s'impose autant qu'il est encore possible de le faire lorsque l'on constate où ils en sont tous deux venus. Giacomo cessant de maintenir sa façade d'ouaille, même rétive, et lui, qui prononce des mots au poids conséquent. Des mots qu'il ne peut, et ne veut, nier, surtout pas lorsqu'il réserve encore son jugement et n'assène nulle affirmation puisqu'il n'a encore rien pu vérifier.
Et pourtant, cela ne cesse de le hanter, revenant encore et encore. Votre dieu. Cela s'attarde, bien davantage que ses traits d'humour irrévérencieux. Cela s'attarde même suffisamment pour qu'il penche la tête, l'observant avec une acuité renouvelée, cherchant quelque chose qui n'est pas là. Du moins pas pour l'heure. En lieu et place, il note l'information que le Medici offre malgré lui sur le caractère maternel. Cette détermination à couver son fils peut-elle aller jusqu'à nier une demande d'examen officiel pour confirmer que Giacomo est en pleine possession de ses moyens ? Voilà une question des plus pertinentes pour les affaires de l'Ordre. Il la conserve par devers lui, mais se retrouve promptement rappelé à ses autres préoccupations, à savoir l'homme qui se tient devant lui, railleur et provocateur, l'esprit en étendard, tant et tant qu'Elric doute un instant de sa propre discrétion.
"Si le Saint Siège juge que vous êtes possédé ?"
Là où Giacomo conserve la formulation qu'Elric a employé, celui-ci adopte le terme qui a retentit dans son esprit.
"Vous seriez soumis au rituel de l'exorcisme, afin d'extraire l'entité."
Son souffle se fige brièvement, avant qu'il ne le relâche et n'observe les sombres iris du Medici, qu'il ne peut plus guère nommer son ouaille désormais. Qu'est-il vraiment ? Un Medici ne jurant que par les Savelli ? Un homme élevé dans la foi mais qui s'en gausse ouvertement ? Un homme guidé par ses passions, ses pulsions, à la fois créateur et destructeur ? Un homme au charisme certain, magnétique, aussi magnétique que le vide d'un parapet qui vous happe... Qu'est-il sinon une sommes d'étranges paradoxe et une menace qui ronronne sous la peau, n'attendant que de frapper ? Savoir que ses élans l'ont poussé à un véritable massacre laisse songeur sur ce qu'il est capable d'accomplir lorsque la fantaisie lui prend. Peut-être aussi lorsque la fantaisie lui est soufflée ? Elric sait combien certains, au sein de l'Ordre, peuvent observer ces profils avec avidité....
"Savez-vous ce que représente un rituel d'exorcisme mon fils ?"
A ce stade, l'appellation en vient à être un défi inversé, comme une réponse à l'invitation muette du Medici. Un prêté pour un rendu.
"Ce n'est pas ce que l'imagerie populaire en peint. Il y a effectivement des prières mais par bien des aspects, le rituel de l'exorcisme est une partie de pêche. Avec un très gros, et très dangereux poisson carnassier. C'est extrêmement éprouvant pour celui qui le subit. L'esprit s'accroche de toute ses forces, épuise son réceptacle dont le corps est soumis à une pression aussi violente qu'une immersion dans plusieurs dizaines de mètre cube d'eau. Le contact de l'eau bénite est une brûlure d'acide. Dans les cas d'esprits de faibles envergures, le rituel peut durer quelques heures... Les esprits les plus puissants, eux, demandent parfois des interventions sur plusieurs semaines. Et dans les cas les plus extrêmes, la victime est accueillie au sein du Vatican afin que l'esprit y soit confiné, sans pouvoir l'extraire. Et ce ne sont pas toujours des démons, dont l'on parle... parfois ce sont des fantômes, ou des esprits chaotiques."
Qu'est-ce que cela peut lui évoquer ? De l'ennui, pour un esprit qui n'a que faire des croyances chrétiennes ? Ou bien de la vexation, ou du divertissement, si quoi que ce soit se terre sous ces traits bien faits ? Un silence, de sa part. Expectatif. Un silence qui dure, s'étire comme un crépuscule d'été, suffisamment long pour teinter le ciel du carmin d'un sang céleste. Désormais, il sent son esprit dépeindre sur le sien lorsqu'il se prend à cette même curieuse fascination, cet appel du vide, ce 'et si...'. Et s'il prend cette invitation, et s'il se plonge volontairement dans le chausse-trappe ? Et s'il l'oint immédiatement, au risque de voir la chose pointer le bout du museau et l'affronter ? Et si... Et si... Dangereux train de pensées. Il doit se barricader, et surtout, il doit cesser. Leur entrevue commence à durer et en se montrant aussi prompte à s'immerger dans sa psyché, Elric se rend vulnérable.
Alors il brise ce lien visuel, brise aussi le silence, et la conversation.
"Bien sûr, il s'agit-là de l'hypothèse d'une confirmation par le prêtre référent et le Saint Siège. Il faut avant cela écarter avec autant de certitudes que possible les options les plus humaines. Mais vous n'êtes pas croyant, je doute que cela ne soit digne d'intérêt, n'est-ce pas ? Et vous n'êtes pas non plus à la recherche de ma bénédiction pour vos péchés. Alors dites-moi, mon fils, à quoi est-ce que je suis entrain de participer ?"
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(#) Re: [Terminé] Sin as devils do
missive rédigée par Giacomo de Medici leJuin 1917 - ft @Elric d'Adhémar
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C'est qu'il insiste, avec ces histoires de possession. Le regard que Giacomo porte sur le prêtre brille d'un mépris peu dissimulé. Lui qui s'était figuré, au début de leur discussion, qu'il possédait peut-être un peu plus de sens critique que ses semblables, ou du moins un esprit plus ouvert, réalise s'être trompé. Qu'importe son interprétation novatrice faite des textes, Elric d'Adhémar n'en reste pas moins aveuglé par ses croyances, enfermé dans l'étroit carcan que réserve la religion à ceux qui suivent ses dogmes, poursuivi par cette éternelle culpabilité qu'on leur inculque dès la naissance. Et surtout, soumis à cette autorité qui n'a rien de divine, à ces hommes qui se prétendent être la voix de Dieu sur terre. On l'a déjà qualifié de vaniteux ; quel mot, alors, serait suffisant pour désigner ceux qui se prétendent un tel pouvoir ? Dans leur monde de sorcellerie, la frontière entre religion et magie - entre miracle et talent - peut se révéler des plus floues. Giacomo n'est pas à l'aise avec ces régions brumeuses où le spiritisme rejoint les plus ridicules des superstitions. Car fantômes et esprits sont des concepts bien réels, mais à qui il est facile de prêter des pouvoirs qu'ils n'ont pas. Qu'il est facile d'accuser de méfaits qui n'ont, finalement, besoin de rien d'autre que de la simple nature humaine pour s'accomplir. L'italien sait que s'il s'amusait à chercher tout au fond de lui-même, ce n'est pas un démon qu'il trouverait - seulement un vide infini, insondable. A l'appétit insatiable. Et que ni mort, ni destruction ne sauraient satisfaire complètement - même si elles parviennent parfois à en offrir l'illusion.
S'il songe un instant à retourner s'asseoir, c'est finalement debout et les bras croisés qu'il écoute le prêtre décrire avec précision ses rituels d'un autre âge. Un long silence s'en suit, presque aussi long que la tirade l'ayant précédé. Lorsqu'il finit par le briser, c'est d'une voix bien moins claironnante qu'auparavant. « Mi piacerebbe vederli provare J'aimerais bien les voir essayer » souffle-t-il ainsi, et la provocation a presque laissé la place à une mine plus pensive. Les promesses d'Elric concernant le rituel d'exorcisme sont violentes - il pourrait y lire de la menace, s'il s'y amusait. S'il voulait envenimer la situation. Mais elles titillent aussi sa curiosité, parviendraient quasiment à le fasciner. Irait-il pour autant se livrer au Vatican pour les voir se casser les dents sur son cas ? Non. Jamais. Car il sait pertinemment comment fonctionne l'esprit des servants de la croix - un mélange pervers d'infatuation et de biais de confirmation. Démon à exorciser ou non, l'échec ne serait interprété que comme un encouragement à persévérer. Il y perdrait vite patience. Et pas question d'échanger une prison contre une autre. « S'il s'agit de me confiner, n'ayez crainte - ma famille s'y est employée avec autant de soin que les servants les plus zélés de votre foi. » Pour un temps, du moins. Jusqu'à ce qu'il n'ait plus la moindre envie de se prêter au jeu. Un soupir lui échappe.
« Vous avez raison. Aussi passionnant que soit ce petit exposé sur les pratiques les plus douteuses de l'église, je n'ai aucune intention d'en jouer le cobaye. Gardez vos expériences pour les esprits faibles, prêts à souffrir le martyr dans l'espoir d'être rassurés » assène-t-il d'un ton plus hautain et glacial que jamais. Il a peut-être joué au Savelli pendant dix ans, mais en cet instant, personne ne pourrait se méprendre sur son réel patronyme. Il faut la dernière question du prêtre pour craqueler cet façade de dédain, pour qu'apparaisse un nouveau sourire, aussi narquois qu'à son habitude. « Ce n'est que maintenant que vous vous en souciez ? N'est-ce pas un peu tard ? Mais ne vous inquiétez pas, vous avez rempli votre fonction simplement en rentrant dans cette pièce. » Il tourne doucement sur lui-même, embrassant leur environnement du regard et d'un mouvement de bras. Avant de refaire face au prêtre. « Tout ceci est un spectacle, et nous en sommes les acteurs. Les Medici doivent savoir que je suis encore des leurs, si je dois me joindre à eux. Que je suis encore leurs règles, leurs traditions. » Il a un petit rire, à cette pensée. Il n'a jamais suivi leurs règles, et pourtant, il n'a jamais cessé d'être un des leurs. Pas une seule seconde, pendant ces dix années. On ne renie pas son droit de naissance. « Il se trouve que vous faites partie du lot. Bénissez-moi si tel est votre bon plaisir, si cela peut vous aider à mieux dormir ce soir. » Un haussement d'épaules vient ponctuer sa tirade, signe que la réponse lui importe peu. « Il se fait d'ailleurs tard. Comptez-vous profiter de notre hospitalité pour la nuit ? » Quelque chose lui souffle qu'Elric d'Adhémar ne serait pas très prudent d'accepter ce genre de proposition, mais il ne glisse pas la moindre trace de menace dans sa voix. Seul ses iris brillent d'un éclat avide, dans l'obscurité qui commence à tomber.
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(#) Re: [Terminé] Sin as devils do
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Ca peut sans doute s’arranger, au vu de votre générosité pense-t-il, en une pique qu’il confine à l’intimité de sa psychée, surpris de sa propre irritabilité. Mais il faut dire que Giacomo de Medici a plus d’une fois éprouvé sa patience au cours de l’heure qui vient de s’écouler. Elric n’est qu’un homme, avec ses limites. N’est-ce pas ? Un homme comme un autre. Comme celui dont il lorgne les pensées et l’imagerie. Une observation dangereuse, plus dangereuse encore que ce dont il est un témoin privilégié. Bien qu’il ne manque pas de sourire légèrement lorsque Giacomo a l’audace de le penser lui victime d’un biais de confirmation.
“Vous êtes pourtant bien prompt à me vanter les mérites de ce soi-disant confinement, jusque-là. A moins bien sûr que vous ne soyez de la majorité qui clame vouloir sa liberté mais préfère se voiler les yeux sur leur propre misère.”
Ce ne semble en rien corroborer le caractère de cet homme mais Giacomo ne connaît après tout nullement le socle de son assertion. Et même s’il le connaissait, en toute honnêteté, quelque chose d’instinctif ne le pousse pas à réellement y songer. L’opportunité est simplement trop évidente pour ne pas la saisir, bien qu’il soit encore incertain sur le besoin qu’il a de le faire. Ce ne serait pas son choix, en temps normal. Il n’eut pas rendu la passe. Mais il vient de le faire. Et Giacomo de Medici ne fait qu’alimenter ce changement d’humeur, lui arrachant un nouveau rictus amusé. Ah, il pense que ces pratiques sont douteuses. S’il savait seulement. Voilà un jeune homme très assuré de ses connaissances sur le monde.
“Oh il ne s’agit nullement de prédication, je peux vous en assurer. Cette œuvre est bien réelle et il faut une force d’âme rare pour la supporter. Et il faut la foi, bien entendu.” Dont vous manquez. La voix est douce mais possède cette indéniable assurance qui, pour une fois, frôle la condescendance, indifférent aux grands airs de son interlocuteur.
Il faut dire que sa façon de se croire maître de la situation commence réellement à user son intérêt et sa bienveillance. Le jaugeant lentement, des pieds à la tête, Elric plongea finalement son regard avec une franchise renouvelée dans celui de Giacomo, pondéra les options à sa disposition, prenant tout le temps qu’il jugea nécessaire. Après tout, il a jusque-là avancé au rythme de son ouaille. Plus maintenant. Et il y a à nouveau cet appel du vide. Et s’il le rosse immédiatement ? Ou peut-être devrait-il attendre encore un peu et simplement mander Lorenzo de Medici ? Mais cela manque quelque peu de subtilité, c’est trop évident et surtout ? Cela ne satisfera pas cette irritation qui ne cesse de l’étriller chaque fois que Giacomo ouvre des lèvres beaucoup trop insolentes.
“Après m’avoir fait perdre de mon temps pour venir jusqu’ici pour une farce que vous n’êtes pas même capable de mener jusqu’à son terme, mon fils votre hospitalité est la moindre des choses. J’ose espérer que vous vous montrerez un hôte exemplaire pour le restant de la soirée.” Dur, d’une autorité affirmée quoique encore calme, les mots assénés avec netteté. “Si c’est la validation de mon bon mot et de cette tradition que vous cherchez, sachez que je n’ai pas besoin de dévoiler le contenu de nos rencontres pour persuader Monsieur votre cousin que votre pantomime est creuse.”
Frappant légèrement le sol de sa canne, il se redressa de toute sa hauteur. “Le choix est le vôtre. En attendant je pense aller présenter mes respects à votre cousine.”
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Les accusations d'Elric font déferler une nouvelle vague de colère, peut-être plus violente que les précédentes. Car ses piques ne font que l'érafler lorsqu'elles pointent d'indéniables vérités - l'attentat, ses pulsions meurtrières, tous ces éléments sont amusants à réfuter car il les assume pleinement. Mais en suggérant qu'il se voile la face, qu'il se complaît dans sa propre misère, le prêtre vient égratigner le confortable carcan de mensonges dont il s'entoure pour mieux dormir la nuit. Il refuse de se laisser prendre à ce jeu dangereux, mais sa confusion se devine à sa manière d'arpenter de nouveau la pièce d'un pas agité. Encore une fois, Elric semble savoir exactement quelle incohérence pointer, quels mots employer pour provoquer son trouble. Comme s'il lisait ses pensées. Comme si ... Les enjambées se font plus lentes, le regard se tourne lentement vers le prêtre, éclairé d'un doute nouveau. « Je ne me souviens pas avoir vanté quelque mérite que ce soit » note-t-il dans un murmure bien plus rauque qu'à son habitude. Aurait-il percé le secret de son confesseur ? Il se demande si d'autres Medici sont au courant - mais non, peu probable, même Lorenzo ne pourrait être assez bête pour laisser son esprit se faire sonder de la sorte. Désormais immobile, Giacomo fait face au prêtre, tête légèrement penchée sur le côté. Il pourrait être vexé de s'être ainsi fait mener en bateau - il l'est - mais il est surtout soulagé, comme si cette découverte éclairait son agacement d'un jour nouveau. Voilà pourquoi Elric savait si bien sur quelle corde tirer, quel point de son discours relever. Nulle clairvoyance divine du prêtre, nulle faiblesse de sa part ; seulement un artifice sournois. L'attention de l'italien se tourne vers sa propre conscience, comme cherchant à y débusquer l'intrus. Mais il n'est pas assez versé dans les arts de l'esprit pour y détecter une présence étrangère.
Tandis que leur conversation glisse sur le sujet de l'exorcisme, la condescendance d'Elric d'Adhémar ne trouve en son interlocuteur qu'un parfait reflet, sous la forme d'un sourire de travers, moue sarcastique devenue familière au cours de leur entretien. Bien sûr qu'il faut la foi - rien n'est gratuit avec l'église, n'est-ce pas ? Et la manière de justifier un échec est ainsi toute trouvée : ce n'est pas la méthode qui est hasardeuse, seulement la foi qui fait défaut. Il ne fait pas part de ses pensées, toutefois ; mais si ses soupçons sont fondés, ce n'est même pas nécessaire. Le prêtre et le Medici se jaugent du regard, comme deux bêtes prêtes à se sauter à la gorge - et pourtant élégamment camouflées sous leurs atours de gentilshommes. Nul besoin d'être legilimens pour sentir la tension qui crépite entre eux, l'agressivité mal dissimulée, les envies de briser le calme soudain devenu intenable. Giacomo ne se défait pas de son sourire, pourtant. Ses découvertes n'ont pas éteint le feu de sa colère, pas tout à fait ; il brûle toujours d'envie de voir l'homme de foi céder à des instincts bien peu louables. Le danger que cela pourrait poser pour sa propre personne ne l'effleure même pas. Pas plus qu'il n'avait songé à ce qu'il mettait en jeu lorsqu'il s'était mêlé à l'attentat, dix ans plus tôt. Face aux promesses de sang, de feu et de chaos, les pensées rationnelles s'éteignent, ne laissent la place qu'aux pulsions les plus primaires. Les mots cinglants assenés par Elric lui tirent ainsi plusieurs foulées en avant, accompagnées d'un sifflement mauvais - un feulement, presque. Un avertissement, tout du moins. L'italien s'arrête à quelques pas à peine du prêtre, muscles tendus, plus animal qu'humain.
« Vous n'êtes pas la seule carte à mon jeu, même lorsqu'il s'agit de convaincre monsieur mon cousin. Je me demande d'ailleurs s'il est bien friand de vos incartades dans son esprit. » Un mensonge de plus - ou du moins, une demi-vérité. Bien sûr, il a mis en œuvre bien d'autres moyens de regagner la France. Réveillé d'anciennes alliances. Retrouvé des partenaires perdus de vue. Mais il connaît le respect des Medici pour l'opinion de l'église. Elric pourrait réellement mettre en danger ses chances de quitter la Corse, s'il le souhaitait. Et si son poing a terriblement envie de se refermer sur sa baguette, ou de venir s'écraser dans le visage complaisant du prêtre, il s'oblige à le garder immobile, le long de son flanc - peut-être un peu tremblant, c'est tout. Une longue inspiration lui permet de relâcher sa tension. « Quant à votre temps, je ne serais pas si certain qu'il a tant été perdu. N'avez-vous pas obtenu plus de réponses que vous n'étiez venu en chercher ? » A défaut d'une quelconque repentance de sa part - mais soyons honnête, Elric espérait-il vraiment observer le moindre regret en son ouaille, en posant le pied sur le sol corse ? En revanche, s'il a réellement exploré son esprit durant tout ce temps, alors il repart avec des informations précieuses - et dangereuses. Peut-être les Savelli devraient-ils en être informés. Il lui faudra y réfléchir plus tard. Au calme. Songer à sa cousine en compagnie du prêtre parvient à ramener un peu d'amusement sur les traits de Giacomo. « Mais faites donc. Je suis certain qu'elle sera enchantée de votre présence. » Livia n'a jamais été une grande partisane des Medici, ou de la religion. Il accompagnerait bien Elric pour être témoin de l'échange glacial qui se profile, mais rester plus longtemps en sa compagnie lui paraît insupportable. C'est donc vers la porte que l'italien se dirige. La tenant ouverte, il invite son confesseur à le quitter. « N'espérez pas me croiser de nouveau ce soir. Ou plutôt, priez que cela n'arrive pas. »
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(#) Re: [Terminé] Sin as devils do
missive rédigée par Elric d'Adhémar le11 Juin 1927 • Corse • @Giacomo de Medici
TW • Thèmes religieux
"L'aléa de votre mémoire n'est pas de mon ressort", rétorque-t-il sans indulgence aucune. En d'autres circonstances, Elric eut été prompte à lui rappeler ses mots, et certainement à s'inquiéter de sa propre fermeté, mais en l'instant, sous l'influence pernicieuse de l'esprit au sein duquel il est plongé, la répartie lui semble parfaitement sensée. Le temps des excuses et des platitudes est terminé, n'est-ce pas exactement ce que Monsieur de Medici a espéré ? Quant à ce qu'il pense avoir comprit, Elric ne lui donne pas le flanc, quant bien même éprouve-t-il un éclat de mépris sardonique à la dichotomie invétérée de son vis à vis qui se veut pourtant si nuancé et si subtile. Non, en lieu et place, il attend, n'en ayant pas terminé avec lui.
Tous deux se jaugent, et si l'envie ne manque pas, c'est la détermination d'Elric à ne pas offrir ce qu'il désire à Giacomo qui prime sur sa colère froide. L'assurance de la main haute et, oui pourquoi pas, la morgue de voir le Medici céder un pas de plus, lorsqu'il s'avance vers lui, à la fois physiquement et mentalement. Il abaisse sensiblement la tête, hausse un sourcil. "Mais je vous en prie, jouez donc vos cartes. Il ne faut jamais mettre tous ses œufs dans le même panier, n'est-ce pas l'adage ?" Le ton, cette fois, est aussi calme qu'il est retenu, pointu. Il faut dire que, jusqu'à présent, Elric n'a pas réellement usé de son statut auprès des Medici. Il a généreusement pourvu l'ordre en informations, mais jamais par jeu personnel, uniquement par devoir et loyauté.
Un fragment de maîtrise de soi le conjure à ne pas avancer trop vite vers de telles abysses, tandis que son irritation lui encourage de tout cœur. A moins que ce ne soit l'influence du Medici. "Je ne suis pas là pour répondre à une quelconque question, mon fils. Mes visites ne sont pas pour mon profit personnel. Encore moins jusqu'ici. Un concept qui vous est sans doute étranger." Peut-être est-ce une excellente idée, en fin de compte, que d'échanger avec Livia Savelli. Tous deux ne sont sans doute pas les plus arrangés des interlocuteurs mais cette femme a les deux pieds sur terre, c'est le moins qu'on puisse dire. En cela, Giacomo tient définitivement plus du Medici que du Savelli. Qu'elle n'apprécie pas sa belle famille ne le surprend même pas.
Au contraire, il est particulièrement curieux.
Un silence passe entre eux, une accalmie après les derniers mots du Medici, comme une pause au beau milieu d'un duel. Elric l'observe attentivement... Et se prend à sourire. "Au contraire," glisse-t-il d'une voix douce en s'avançant pour le rejoindre, mimant le geste que Giacomo lui même a eut un moment plus tôt, la précipitation en moins, "Je prierai pour que nous ayons l'occasion d'échanger. Et vous, Monsieur de Medici ?" Il l'observe un instant, le vide plus fort que jamais. "Quelle sera votre prière ce soir ?" La liberté, peut-être ? Il n'attend pas la réponse, en dépit d'un frisson de danger à lui offrir son dos aussi ouvertement.
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(#) Re: [Terminé] Sin as devils do
missive rédigée par Giacomo de Medici leJuin 1917 - ft @Elric d'Adhémar
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La provocation est parlante, mais Giacomo ne cédera pas le premier. Ce serait un aveu de défaite. C'est du moins ce dont il essaye de se persuader, quand chaque fibre de son être lui hurle de remettre à sa place ce prêtre devenu trop arrogant. Mais il sait exactement ce qu'il risque. Et retourner en France est plus important, pour l'instant. Il ne mourra pas sous-fifre des Savelli, pas question. « Précisément » acquiesce-t-il donc dans un souffle. Il aurait aimé que sa voix soit aussi calme que celle de son confesseur, aussi posée, mais un léger tremblement de fureur enfouie s'y devine, malgré ses efforts. La violence est ainsi muselée, tant bien que mal ; la rancœur, elle, s'ancre profondément. Par des racines moins puissantes que celle qu'il entretient à l'égard de Lorenzo, mais pas moins solides. Ils n'en resteront pas là. Ce n'est qu'un entracte, un bref répit pour lui permettre de mieux préparer leur prochaine entrevue. C'est ce dont il parvient à se convaincre, du moins - comme si la légilimencie du prêtre n'allait créer ce même déséquilibre entre eux à chacune de leurs rencontres. Giacomo n'a toutefois pas la patience ou l'application nécessaires à l'apprentissage de l'occlumencie - à ce sujet, il ne se fait pas d'illusions.
La dernière accusation manque de peu de lui arracher un cri de rage. Car elle tape juste, comme toujours : bien sûr qu'il ne réfléchit qu'en profit personnel. Serait-il moins furieux qu'il s'en amuserait, taclerait au passage sa famille et son éducation. Au lieu de quoi il serre les dents à en grincer, s'éloigne du prêtre d'un pas vif, comme si sa proximité était devenu une flamme trop vive. Il lui tarde déjà de retrouver la familiarité de son atelier - nul doute qu'il occupera sa nuit à évacuer sa frustration dans les éclats des pierres précieuses, dans le chuintement du métal se pliant à sa magie et à sa volonté. Ses pas l'emmènent jusqu'à la porte, mais Elric le poursuit sans relâche, vient à nouveau jouer de proximité pour lui agiter son audace au visage. La prudence semble disparaître plus vite que la lumière du soleil ; le confesseur si subtil et délicat au début de leur entretien le provoque maintenant ouvertement, telle une désagréable copie de lui-même. L'italien pourrait s'en étonner, s'il n'était si narcissiquement occupé à juguler ses propres émotions.
« Ma prière ? Che, vous devriez vous douter qu'il n'est pas dans mes habitudes de demander. Encore moins de supplier. Je me contente de prendre, et pour cela, nul besoin de prière. » L'arrogance, toujours, dernier rempart contre la colère qui menace de déborder. Mais dans lequel Elric parvient sans cesse à trouver des failles. Le Medici ne préfère donc pas le laisser formuler une réponse - au demeurant, l'homme se retire déjà. « Je vous souhaite une bonne soirée » parvient-il à grimacer dans le dos du prêtre. Et alors qu'il s'apprête à tourner lui aussi les talons, une envie surgit dans son esprit si vite qu'il n'a pas vraiment le temps de la considérer. Sa baguette se retrouve entre ses doigts, pointe légèrement orientée vers l'homme qui s'éloigne, et le sortilège de confusion n'a nul besoin d'être formulé. A dire vrai, il a à peine conscience de l'avoir lancé. C'est mesquin, même lui doit le reconnaître. Mais imaginer Elric d'Adhémar errant dans les couloirs de la villa Savelli atténue une toute petite part de sa frustration. C'est donc avec un discret sourire satisfait collé aux lèvres que Giacomo s'éloigne d'un pas ample.
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