Toutes les vagues de l'océan
Auguste LestrangeCLOTHO | THIS IS OUR WORLD NOW !
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(#) Toutes les vagues de l'océan
missive rédigée par Auguste Lestrange le08 Août 1927 • Château de Vaux le Vicomte • @Séléné de Valoys
TW : Aucun
Elle a dit vouloir rêver, lors de leur dernière rencontre. Elle a dit vouloir de la féérie, de la romance, et surtout, elle a dit qu’elle n’a jamais vu la mer. Décider de sa première invitation a donc été aisé, l’exécuter en revanche laisse à désirer en raison des nouvelles que les dernières semaines lui ont apportées et de l’impact qu’elles ont eu. Lui, sortit si guilleret de ses retrouvailles avec Séléné ne l’est pas resté longtemps. Fidèle à sa promesse, il ne lui a pas moins fait parvenir une missive l’informant qu’il ne pourra être disponible avant début Août, la priant de bien vouloir excuser son absence et de ne pas s’inquiéter pour elle. Il espère, sans y croire, qu’elle lui accordera cette dernière faveur plus que toute autre. Après tout, Séléné lui a déjà montré combien elle peut être désintéressée.
Août le voit de nouveau capable, aussi capable qu’il le peut, et il s’est donc fait devoir d’envoyer à Séléné une invitation, offrant de venir l’escorter depuis Vaux-le-Vicomte jusqu’à une destination surprise - qu’il fut cependant parfaitement satisfait de transmettre à la sécurité princière pour validation par leurs soins. Le voilà donc, en ce lundi huit août, se présentant au château royal et introduit dans l’un des salons pour visiteurs de la noblesse par le secrétariat royal. On l’enjoint de patienter, pendant que Sa Grâce se prépare et il n’est que trop satisfait d’obtempérer, en dépit de son désamour pour les jardins à la française qui déroulent leur sage beauté bien ordonnée. L’image même de la noblesse à la française, en un sens. Fort heureusement, il a Kafka pour allié.
Le temps n’est qu’un concept, jusqu’à l’entente d’une porte proche s’ouvrant vers la salle où il a été abandonné. Auguste relève le nez de ses pages, observe, puis se pare d’une expression adoucie en contemplant Séléné. Gestes prompts, livre rangé, le voilà debout, qui s’approche, sans jamais cesser de la mirer. Son premier réflexe est certainement de se pencher, la bise, en bon ami mais il se retient à peine l’a-t-il ébauché. Par Merlin. Autant mettre cela sur le compte de son enthousiasme à la retrouver. Une pensée réconfortante, alors qu’il effectue en lieu et place un baise-main à la galanterie sans prétention, avant de se redresser pour lui dédier un sourire. “Comment vas-tu ?” offre-t-il en même temps que son bras, pour quitter le salon.
“Encore navré de ne pas avoir pu venir plus tôt.” Sa voix porte facilement, contre les hauts murs de pierre, aussi prend-il garde à la garder douce, modulée. “J’espère néanmoins que notre escapade rattrapera mon absence.” Il n’en doute pas réellement, bien sûr, non par orgueil, mais bien parce qu’il a été attentif à ses demandes. Tandis qu’ils descendent un haut escalier, Auguste ajoute, cette fois avec une pointe amusée : “La garde royale m’a prévenue qu’elle souhaite voir deux de ses membres t’accompagner. J’ai accepté, bien sûr, mais n'ai pas eu plus de détails sur l’identité des deux hommes choisis. Mais toi, tu dois bien connaître ces sorciers j’imagine ?” La garde accompagne après tout les royaux au quotidien, presque pas à pas. Comme ses propres gardes évidemment.
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(#) Re: Toutes les vagues de l'océan
missive rédigée par Invité leOn pouvait croire que la princesse pouvait se montrer impatiente, irascible, rien que pour son statut. On pouvait s'imaginer qu'elle obtenait ce qu'elle voulait, quand elle voulait, toujours pour la même raison. Mais Séléné n'avait rien de cela, bien au contraire. Force d'expérience de vie (bien que beaucoup s'imaginait que cette femme n'avait rien vivre et raconter), elle avait apprit d'elle-même que la patience n'était pas seulement une vertu, mais un atout. Sans doute était-ce là aussi son lien avec les sang-froid dont elle prenait l'apparence à sa guise depuis des années déjà. Un mois seulement, où elle fût occupé de bien des manières. Loin d'être une femme oisive, Séléné avait occupé son temps en se préparant à son futur rôle de reine. Sans cesse mise à l'épreuve, que ce soit par ordre de son père ou bien la fourberie dont il était capable, son quotidien était devenu un parcours du combattant. Et là, la patience était devenue sa meilleur alliée.
Alors quand la lettre arriva, délicat manuscrit signé d'Auguste pour une invitation, elle sût de suite que les choses sérieuse allaient commencé. La princesse de verre n'avait aucunement douté quand au bien fondé du pacte qu'elle avait établi avec son ami. Elle savait qu'Auguste n'avait pas renoncé, elle avait une confiance totale en lui. Et de ce fait, elle avait attendu ce jour avec impatience parce qu'il était réellement le premier à se donner du mal pour elle. La lettre avait été relu de bien nombreuses fois avant d'être pliée et rangé dans un petit coffre de bois sculpté, parmi d'autres objets à la valeur sentimentale puissante aux yeux de Séléné.
Et le grand jour venait d'arrivée. Lorsqu'elle entre dans le salon, la princesse se présente avec une tenue simple fait d'une longue jupe bleu marine qui couvre ses jambes jusqu'aux chevilles (là où d'ordinaire les femmes portaient des robes courtes) et d'un chemisier en satin à manche courte, blanche et dont le col était décoré d'un ruban noué en nœud papillon lui aussi, d'une couleur bleu marine. Une tenue simple mais élégante sans aucune forte de fioriture, pas de bijoux, pas de maquillage, sa crinière blanche relâchée et libre de toute entrave.
« Bonjour Auguste. »
Le salut-elle avait un sourire sincère alors qu'il s'apprête à lui faire une bise avant de se raviser. Ah ? Une pointe de déception lui pique le cœur mais elle comprend, ici au palais, ce ne serait sans doute pas convenable. Trop tôt, sans doute...
« Ne t'excuses pas, au moins maintenant je sais le dur labeur qui occupe tout ton temps et je ne t'en tiens pas rigueur, bien au contraire ! Je trouve toujours que la voie que tu as choisis à merveilleuse et je te soutien pleinement à ce sujet ! Et puis, cela va te donner l'occasion de me raconter tes aventures en mer. »
Le baise-main lui arrache un sourire en biais avec un regard malicieux. Il était si prude, parfois... Les convenances étaient un véritable poison, surtout quand l'on était un membre de la famille royale. Mais quand Auguste vient à parler de la garde, la princesse lâche un rire bref tout en glissant son bras autour de celui de son ami, lui emboîtant le pas.
« Tu es sûr de toi... ? » minaude t-elle sans se défaire de son rictus malicieux. « Je n'ai pas besoin de toutes ces fioritures. Je n'ai qu'un seul protecteur et tu ne le verra jamais au sein de la garde. Tu ne verra sans doute même jamais, du moins... pour le moment. » Trop de mystère ? « Je n'ai besoin que d'une personne Auguste, et celui qui protège mes arrières est un être particulier en qui j'ai une totale confiance, ce rôle lui a été confié par un ami commun d'ailleurs... Un peu poilu, bel homme et qui a bon cœur. »
Elle rit, inutile d'en dire plus, il était évident qu'elle parfait d'Arsène. Pendant un temps il avait lui-même fait office de protecteur à la Séléné après l'attentat puis avait donné ce rôle à son meilleur ami Arthur qui depuis, n'avait jamais quitté la femme tout en se faisant le plus discret possible. Car contrairement à ce que beaucoup imaginait, Séléné était aussi en mesure de se défendre, de bien des façons mais très peu le savait. Arthur, Arsène, Maeve... Et c'était probablement tout, d'ailleurs.
« Alors, où m'emmènes-tu ? J'ai hâte depuis que j'ai reçu ton invitation. Notre dernier échange ont été... assez révélateur et je dois admettre que depuis, je me sent bien plus légère. Alors, Auguste... Comment comptes-tu te démarqué de tes rivaux, hm ? »
Nouveau sourire chafouin. Il ne le sait pas encore, mais elle aussi à une surprise pour lui. Sa main libre se glisse discrètement dans la poche de sa jupe longue, serrant un petit pochon en velours. Hors de question qu'il soit le seul à faire plaisir aujourd'hui ! Après tout, personne n'avait officiellement fixé de règle et de limite pour cette journée...
Alors quand la lettre arriva, délicat manuscrit signé d'Auguste pour une invitation, elle sût de suite que les choses sérieuse allaient commencé. La princesse de verre n'avait aucunement douté quand au bien fondé du pacte qu'elle avait établi avec son ami. Elle savait qu'Auguste n'avait pas renoncé, elle avait une confiance totale en lui. Et de ce fait, elle avait attendu ce jour avec impatience parce qu'il était réellement le premier à se donner du mal pour elle. La lettre avait été relu de bien nombreuses fois avant d'être pliée et rangé dans un petit coffre de bois sculpté, parmi d'autres objets à la valeur sentimentale puissante aux yeux de Séléné.
Et le grand jour venait d'arrivée. Lorsqu'elle entre dans le salon, la princesse se présente avec une tenue simple fait d'une longue jupe bleu marine qui couvre ses jambes jusqu'aux chevilles (là où d'ordinaire les femmes portaient des robes courtes) et d'un chemisier en satin à manche courte, blanche et dont le col était décoré d'un ruban noué en nœud papillon lui aussi, d'une couleur bleu marine. Une tenue simple mais élégante sans aucune forte de fioriture, pas de bijoux, pas de maquillage, sa crinière blanche relâchée et libre de toute entrave.
« Bonjour Auguste. »
Le salut-elle avait un sourire sincère alors qu'il s'apprête à lui faire une bise avant de se raviser. Ah ? Une pointe de déception lui pique le cœur mais elle comprend, ici au palais, ce ne serait sans doute pas convenable. Trop tôt, sans doute...
« Ne t'excuses pas, au moins maintenant je sais le dur labeur qui occupe tout ton temps et je ne t'en tiens pas rigueur, bien au contraire ! Je trouve toujours que la voie que tu as choisis à merveilleuse et je te soutien pleinement à ce sujet ! Et puis, cela va te donner l'occasion de me raconter tes aventures en mer. »
Le baise-main lui arrache un sourire en biais avec un regard malicieux. Il était si prude, parfois... Les convenances étaient un véritable poison, surtout quand l'on était un membre de la famille royale. Mais quand Auguste vient à parler de la garde, la princesse lâche un rire bref tout en glissant son bras autour de celui de son ami, lui emboîtant le pas.
« Tu es sûr de toi... ? » minaude t-elle sans se défaire de son rictus malicieux. « Je n'ai pas besoin de toutes ces fioritures. Je n'ai qu'un seul protecteur et tu ne le verra jamais au sein de la garde. Tu ne verra sans doute même jamais, du moins... pour le moment. » Trop de mystère ? « Je n'ai besoin que d'une personne Auguste, et celui qui protège mes arrières est un être particulier en qui j'ai une totale confiance, ce rôle lui a été confié par un ami commun d'ailleurs... Un peu poilu, bel homme et qui a bon cœur. »
Elle rit, inutile d'en dire plus, il était évident qu'elle parfait d'Arsène. Pendant un temps il avait lui-même fait office de protecteur à la Séléné après l'attentat puis avait donné ce rôle à son meilleur ami Arthur qui depuis, n'avait jamais quitté la femme tout en se faisant le plus discret possible. Car contrairement à ce que beaucoup imaginait, Séléné était aussi en mesure de se défendre, de bien des façons mais très peu le savait. Arthur, Arsène, Maeve... Et c'était probablement tout, d'ailleurs.
« Alors, où m'emmènes-tu ? J'ai hâte depuis que j'ai reçu ton invitation. Notre dernier échange ont été... assez révélateur et je dois admettre que depuis, je me sent bien plus légère. Alors, Auguste... Comment comptes-tu te démarqué de tes rivaux, hm ? »
Nouveau sourire chafouin. Il ne le sait pas encore, mais elle aussi à une surprise pour lui. Sa main libre se glisse discrètement dans la poche de sa jupe longue, serrant un petit pochon en velours. Hors de question qu'il soit le seul à faire plaisir aujourd'hui ! Après tout, personne n'avait officiellement fixé de règle et de limite pour cette journée...
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(#) Re: Toutes les vagues de l'océan
missive rédigée par Auguste Lestrange le08 Août 1927 • Château de Vaux le Vicomte • @Séléné de Valoys
TW : Aucun
Tu es sûr de toi ? Auguste décoche à Séléné un regard où surprise et bonne humeur se mêlent, ébauche d’un haussement de sourcil tandis qu’elle lui décrit ce mystérieux garde du corps qui dépasse tout autre. Il la laisse dire, non sans que les mots accentuent toujours davantage sa perplexité. Et quand le rire ponctue son ultime assertion, Auguste se fend d’un son son pensif, lacé d’un rire contenu. “Est-ce que l’on parle d’un homme ou d’un chien ? Me voilà confus. J’espère que ce n’est pas d’un compagnon à quatre pattes dont tu parles, là où nous allons, cela risque de ne pas lui plaire !” Pour avoir dressé Macha à le suivre à bord, il sait que les navires à voiles ne sont pas l’apanage des chiens, qu’ils soient magiques ou non.
“Néanmoins, si c’est d’un homme dont il est question, je crains fort qu’il ne doive être présent et visible, ou il ne sera d’aucune utilité.” Inclinaison du chef en sa direction, accompagnée d’un haussement d’épaules résigné. “On m’a bien fait comprendre que Sa Grâce la Princesse Héritière n’irait nulle part sans sa garde et qui suis-je pour discuter ? Tout au plus un hobereau de campagne avec des vues bien au-dessus de son statut.” Il faut dire qu’en dépit de l’immense fortune familiale et de la mainmise de la famille Lestrange sur l’information, il n’est, effectivement, que le fils d’un vicomte du sud de la France. Pas un marquis, ni un duc, pas un prince étranger. Sans doute n’eut-il pas même été considéré comme un prétendant, n’eut été les efforts familiaux.
Pas le moins du monde échaudé par cet état de fait, Auguste se permit au contraire d’en faire un trait d’esprit. “En revanche, je puis tout à fait tenir votre sac à main pendant que vous vous expliquez avec Sir Le Noir. Et aller vous chercher de quoi vous désaltérer ensuite après ces longues palabres. Ca c’est dans mes cordes.” S’il eut certainement pu s’offenser d’une telle perception de sa personne, Auguste n’en conçoit réellement qu’un vague divertissement lassé. Se récrier contre le système en place eut été inutile, en l’état des choses. Il ne dispose pas du poids nécessaire à réformer pareil classisme, quant bien même se heurte-il là à un plafond de verre que la populace ne verra jamais. Chacun le sien, et les serpents seront bien gardés, n’est-ce pas l’adage ?
Mais Séléné enchaîne déjà et Auguste ravale un gloussement. “N’ai-je pas dit qu’il s’agit d’une surprise ?” Ses traits stoïques se parent d’une ombre taquine. “Si je te révèle mon plan de bataille, je perds un avantage, non ? Que dit-on déjà ? A l’amour comme à la guerre ?” Il s’égrène alors un silence, tandis qu’Auguste contemple ses propres mots. Amour, un mot si étrange, plein de contradictions, d’autant de beauté que de fausseté. Lui n’a jamais affirmé un autre que Nikolaï, et il a entendu son amant le lui déclamer si souvent, comme une barrière face aux troubles de leur affection contrariée. Cela le surprend, l’aisance avec laquelle il invoque alors ce sentiment auprès de Séléné, sans pour autant en être gêné. Pragma lui vient naturellement, tout comme Philia mais il ne prononce aucun des deux.
À la place ? Il lui décoche un regard d’effronté. “A moins que tu ne souhaites essayer de me corrompre pour que je te révèle des indices ?”
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(#) Re: Toutes les vagues de l'océan
missive rédigée par Invité leLa question soulevée par Auguste sur la nature de leur connaissance commune, arrache un rire. Pauvre Arsène, sans doute aurait-il fait savoir son mécontentement face à cet touche d'humour douteuse mais qui se veut taquine et non malveillance.
« Oh Arsène... loin de moi l'idée de le comparer à un canidé, il est tellement plus que cela ! » La femme sourit plus encore, elle avait un certain passif avec le garou, des choses inavouable pour des oreilles chastes et c'est bien cela d'ailleurs, qu'elle préférait attendre avant de se confier à Auguste sur le sujet. « En vérité, moi j'ai insisté pour que personne ne m'accompagne aujourd'hui. Je sais que c'est risqué mais... Puisque tu semble bien décidé à me prendre pour femme, j'aimerais savoir si tu serais en mesure de me défendre, de me protéger, si quelque chose venait à mal se passer. »
Séléné avait longuement batailler avec son père pour cela ; d'autant plus que le souvenir douloureux de l'attentat n'avait fait qu'envenimer la chose. Elle avait encore le souvenir de son père introuvable qui fut incapable de lui venir en aide. Et dire que si Maeve et Arsène n'était pas intervenu, le roi lui-même n'aurait même pas sût protéger sa fille. C'était une honte. La princesse ne voulait plus jamais sentir ce sentiment là, elle voulait se sentir en sécurité, au moins avec l'homme qu'elle allait épouser. Des défis de ce genre, elle en prévoyait plusieurs. Auguste serait mit à l'épreuve mais cela, il devait déjà le savoir.
« C'est toi mon protecteur aujourd'hui, Auguste, je compte sur toi. Et cesse de parler de toi de cette manière, sinon je pourrais bouder. N'avions nous pas convenu que nous ferions ce qui est bon pour nous ? Allons cesse de ta rabaisser ainsi. »
Pour autant, la femme ne perd en rien sa bonne humeur et offre même un sourire chaleureux à son compagnon alors que leurs pas les mènent tranquillement vers la sortie du bâtiment. S'arrêtant en haut des marches qui donne sur l'extérieur, la pâle créature en serre un peu plus le bras du futur Vicomte qui attise un peu plus sa curiosité jusqu'à la taquiner. Visiblement, elle aussi est mise à l'épreuve, alors comment ça elle est en droit de tenter de le corrompre... ? Bien.
« Je tente pas le diable, Auguste... »
Elle se hisse doucement sur la pointe des pieds pour tenter de se trouver à la hauteur de son compagnon, approchant son visage de son cou, soufflant à son oreille.
« Entre nous, l'amour est une guerre qu'il faut mener pour le gagner... Alors, si je dois me battre pour l'obtenir, j'userais de toutes les armes à ma disposition et je le ferais sans scrupule. »
Sa main se glisse jusqu'à celle du sorcier, entrelaçant leurs doigts tendrement tendit qu'elle attire cette même main à son visage pour venir doucement poser ses lèvres charnues sur ses jointures dans un baiser doux et chaud. Ses yeux rosâtre le fixe avec insistance, une ardeur qu'elle ne lui avait encore jamais montrer alors que sa voix susurre de plus belle.
« Ne crois pas que je n'ai pas remarqué le nombre de fois où je t'ai fais rougir aux Féeries... Alors dis-moi, tu es vraiment sûr de vouloir aller sur ce terrain là ? Parce que dans ce cas, nous pouvons continuer notre discussion concernant le réconfort fait sous les draps. » Sourire taquin, elle effleure le dos de la main d'Auguste du bout de son nez dans un petit frottement. « Je me demande comment c'est, l'amour dans la cabine d'un navire. Tu pourras sans doute m'éclairer.. ? »
Finalement, la sorcière aux cheveux blancs décide de cesser sa petite torture. Ce n'était pas très sage de sa part mais malgré tout, elle garde le sourire, libérant un rire amusé tout en reprenant une position plus adéquate sans pour autant lâcher la main d'Auguste.
« Alors, cette surprise ? Nous n'allons pas rester ici toute la journée, monsieur Lestrange. »
« Oh Arsène... loin de moi l'idée de le comparer à un canidé, il est tellement plus que cela ! » La femme sourit plus encore, elle avait un certain passif avec le garou, des choses inavouable pour des oreilles chastes et c'est bien cela d'ailleurs, qu'elle préférait attendre avant de se confier à Auguste sur le sujet. « En vérité, moi j'ai insisté pour que personne ne m'accompagne aujourd'hui. Je sais que c'est risqué mais... Puisque tu semble bien décidé à me prendre pour femme, j'aimerais savoir si tu serais en mesure de me défendre, de me protéger, si quelque chose venait à mal se passer. »
Séléné avait longuement batailler avec son père pour cela ; d'autant plus que le souvenir douloureux de l'attentat n'avait fait qu'envenimer la chose. Elle avait encore le souvenir de son père introuvable qui fut incapable de lui venir en aide. Et dire que si Maeve et Arsène n'était pas intervenu, le roi lui-même n'aurait même pas sût protéger sa fille. C'était une honte. La princesse ne voulait plus jamais sentir ce sentiment là, elle voulait se sentir en sécurité, au moins avec l'homme qu'elle allait épouser. Des défis de ce genre, elle en prévoyait plusieurs. Auguste serait mit à l'épreuve mais cela, il devait déjà le savoir.
« C'est toi mon protecteur aujourd'hui, Auguste, je compte sur toi. Et cesse de parler de toi de cette manière, sinon je pourrais bouder. N'avions nous pas convenu que nous ferions ce qui est bon pour nous ? Allons cesse de ta rabaisser ainsi. »
Pour autant, la femme ne perd en rien sa bonne humeur et offre même un sourire chaleureux à son compagnon alors que leurs pas les mènent tranquillement vers la sortie du bâtiment. S'arrêtant en haut des marches qui donne sur l'extérieur, la pâle créature en serre un peu plus le bras du futur Vicomte qui attise un peu plus sa curiosité jusqu'à la taquiner. Visiblement, elle aussi est mise à l'épreuve, alors comment ça elle est en droit de tenter de le corrompre... ? Bien.
« Je tente pas le diable, Auguste... »
Elle se hisse doucement sur la pointe des pieds pour tenter de se trouver à la hauteur de son compagnon, approchant son visage de son cou, soufflant à son oreille.
« Entre nous, l'amour est une guerre qu'il faut mener pour le gagner... Alors, si je dois me battre pour l'obtenir, j'userais de toutes les armes à ma disposition et je le ferais sans scrupule. »
Sa main se glisse jusqu'à celle du sorcier, entrelaçant leurs doigts tendrement tendit qu'elle attire cette même main à son visage pour venir doucement poser ses lèvres charnues sur ses jointures dans un baiser doux et chaud. Ses yeux rosâtre le fixe avec insistance, une ardeur qu'elle ne lui avait encore jamais montrer alors que sa voix susurre de plus belle.
« Ne crois pas que je n'ai pas remarqué le nombre de fois où je t'ai fais rougir aux Féeries... Alors dis-moi, tu es vraiment sûr de vouloir aller sur ce terrain là ? Parce que dans ce cas, nous pouvons continuer notre discussion concernant le réconfort fait sous les draps. » Sourire taquin, elle effleure le dos de la main d'Auguste du bout de son nez dans un petit frottement. « Je me demande comment c'est, l'amour dans la cabine d'un navire. Tu pourras sans doute m'éclairer.. ? »
Finalement, la sorcière aux cheveux blancs décide de cesser sa petite torture. Ce n'était pas très sage de sa part mais malgré tout, elle garde le sourire, libérant un rire amusé tout en reprenant une position plus adéquate sans pour autant lâcher la main d'Auguste.
« Alors, cette surprise ? Nous n'allons pas rester ici toute la journée, monsieur Lestrange. »
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missive rédigée par Auguste Lestrange le08 Août 1927 • Château de Vaux le Vicomte • @Séléné de Valoys
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Ainsi, c’est d’Arsène dont il s’agit ? Un léger sourire involontaire fleurit à ses lèvres. “Pourquoi est-ce que ça ne me surprend pas.” soupire-t-il sans réellement se toquer d’en faire une question en bonne et dûe forme. Et en effet, le choix des mots de Séléné fait tout de suite beaucoup plus de sens. Eut-il su cela plus tôt qu’il eut tout simplement demandé à Arsène d’officier exceptionnellement à leurs flancs. C’eut été idéal, une façon de ménager les préférences de tous. Les choses étant ce qu’elles sont, cependant, il tient là une occasion en or de s’essayer au rôle que sa cour vise à lui gagner : celui d’un compagnon de confiance pour la future reine de France, à ses yeux à elle mais également aux yeux de tous les officiants de la résidence royale.
“Si je dois être ton protecteur, je vais donc accepter que nous ayons des gardes pour veiller sur nous.” Il vint lui prendre la main de celle qu’il a libre, pressant doucement tandis qu’il cherche son regard. “Personne ne peut tout faire seul, c’est une leçon que j’apprends encore, mais tu m’es trop précieuse pour que je ne me fie qu’à mes capacités simplement pour parader devant toi. Un bon dirigeant sait quand il doit déléguer et se fier à autrui, tu ne penses pas ? Ces hommes s’entraînent chaque jour pour être à la hauteur, et sont prêts à sacrifier leurs vies pour la vôtre. Je suis certain qu’ils sauront faire leur office sans nous gêner.” Et alors que la sortie de la résidence se présente à eux, effectivement, la garde de Séléné est déjà là, discutant avec ses propres gardes.
Il leur fit un signe de tête avant d’ajuster sa façon d’accompagner Séléné, subtilement, tandis qu’ils descendent les marches. Le ciel clair et le soleil éclatant qui les accueille sont autant de raisons pour Auguste d’être de bonne humeur, lui qui a une sainte horreure de rester enfermé. Il inspire à pleins poumons, l’attention un instant détournée de sa compagne, avant que celle-ci ne se rappelle à lui. “Hm ? Plaît-il ?” A son geste, il lui fait face, haussant un sourcil interrogateur, une expression qui se lustre d’amusement à ses chuchotis. “Voilà qui semble de bonne guerre Votre grâce” glisse-t-il contre sa gorge à elle, la voix volontairement basse et chaude, laissant son souffle lui caresser l’oreille. Car cette fois, il a la ferme intention de ne pas se laisser troubler si aisément. Une fois suffit !
Un rire léger le prend, pas seulement divertit mais réellement amusé. Depuis quand n’a-t-il pas vécu une situation telle que celle-ci ? Une situation réelle de jeu, de séduction sans doute aussi ? Peut-il vraiment prétendre qu’il ne s’agit que d’une affaire comme une autre ? “Consommer avant l’union, n’est-ce pas un outrage ?” Il penche légèrement la tête, joueur. “Bien sûr, que tu me fais rougir, une belle femme comme toi, envisager si aisément une intimité avec moi. Je ne suis après tout qu’un sage bachelor…” Sa main libérée vient lui effleurer la joue, avant qu’il ne surjoue, non sans grâce et habileté, une longue courbette cérémonielle. “Madame, si vous voulez bien.” Il tire de sa poche le portoloin, vérifie l’heure, et, satisfait, informe son invitée qu’ils n’ont que quelques instants à attendre.
Lorsque l’objet s’éveille enfin, Auguste le touche et un instant plus tard, tous deux apparaissent dans un petit jardin citadin. Les barrières sont hautes, et couvertes de massifs de roses au parfum puissant emplissant l’air chaud et doux. Un petit arbuste tout en feuilles, au tronc fin et vigoureux, tient compagnie à une petite table de jardin en fer forgé et deux chaises semblables, devant la façade d’une maison aux briques blanches apparentes, toute en hauteur. De loin parvient le chant des mouettes et la rumeur de la ville. “Ça va ? Tu n’as pas trop la tête qui tourne ?” Le portoloin apparaît de nouveau, cette fois avec leurs gardes, qui reculent tout de suite pour ne pas donner l’impression d’une masse compacte et étouffante. Auguste, reconnaissant, leur propose d’entrer un instant.
Se tournant vers Séléné, il ajoute : “Nous ne sommes pas pressés, prends tout ton temps.”
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(#) Re: Toutes les vagues de l'océan
missive rédigée par Invité leComment avait-elle pu douté du fait que Auguste ne serait pas suffisamment protecteur ? Séléné éprouvait soudainement de la gène car les mots de son ami résonnait en elle comme un tambour de guerre. Les palpitations de son petit cœur allaient bon train alors qu'elle soutient sous regard et lui offre un sourire timide.
« Tu as raison... Mais j'aimerais tout de même que personne n'ai à mourir pour moi. Je donne trop d'importance à la vie... la leur, en priorité. » Murmure t-elle sérieusement en désignant discrètement les gardes et le loup-garou qui patientent tranquillement. « Certains pourraient dire que je fais preuve de faiblesse, mais ces hommes font parti de mon peuple. Mon peuple, c'est ma famille, bien plus que celle faite par mon propre sang. »
Inutile d'en dire plus, Auguste comprendrait très vite (si ce n'était pas déjà le cas) que Séléné avait une vision radicalement opposé à celle de ses parents et de ses prédécesseurs. Et il lui en avait fallu du temps et de la patience pour obtenir suffisamment de pouvoir et de ressources pour lui permettre de se défendre seule si les choses venaient à régénérées encore. Plus jamais la princesse ne voulait se sentir démuni comme le soir de l'attentat. Plus jamais.
Mais la conversation garde malgré tout une façade taquinerie quand le jeune homme la complimente tout jouant les séducteurs.
« Allons très cher, inutile de me lustrer l'ego ainsi, il brille déjà bien assez comme cela. »
Un rire lui échappe alors qu'elle se cache derrière une mimique exagérée de fille prude et innocente.
« Moi... ? OH mais je suis la chasteté incarnée , monsieur ! »
Non, ce n'était évidemment pas la vérité. Pour autant elle ne s'offrait pas au premier venu. Ses amants étaient choisis avec précaution et très souvent cela se passait sous la coupe protectrice du club de Maeve. Là-bas elle y trouvait des gens qui lui ressemblaient, c'était plus simple ainsi, d'autant plus que par leur pratiques occultes, le secrets les unissaient déjà les uns aux autres. Elle évitait ainsi les bavures et au besoin, c'était Maeve qui était là pour veiller au grain.
« Non... j'ai consommé tardivement mais... Je n'allais pas attendre toute ma vie au vu des piètres prétendants qui s'offraient à moi. Et puis j'ai... précipité les choses, à l’époque, pour des raisons particulières. Je t'en parlerais à un autre moment, si tu veux. Je ne compte pas te cacher cette histoire de toute façon, mais là, dans l'immédiat, je crois que nous avons quelque chose de plus joyeux à faire ! »
Finalement elle l'observe l'objet sorti de la poche d'Auguste. Un porte au loin ? Mais où comptait-il l’emmener ? Cela devait faire une sacrée distance pour faire usage d'un tel objet ! L'excitation arrache un sourire à la princesse, Auguste était pleins de surprise, avec lui elle s'attendait à tout. Et soudain, il disparurent pour apparaître dans un petit jardin. Le vertige s'empare de la sorcière qui vacille avant de se retenir à la chaise toute proche.
« Par Hécate.... »
Déjà pâle de nature, ce voyage, rapide certes mais brutale, n'était pas évident à supporté. Difficile de garder sa dignité mais Séléné y parvint, inspirant profondément tout en basculant la tête en arrière, sa main libre sur sa hanche.
« Ne t'en fais pas, ça va... je n'ai juste pas l'habitude d'user de ce moyen de transport. Cela fait une éternité que je ne l'avait pas fait. J'avais oublié à quel point c'est désagréable. »
Le temps de se remettre, la jeune femme garde la tête penché en arrière, réalisant seulement à quoi ressemblait la bâtisse devant eux. Tout était blanc, un e architecture très belle et la petite terrasse où ils se trouaient, parfaitement délicate.
« Auguste, où sommes nous... ? C'est magnifique ici ! »
Elle l'observe, ajustant sa chevelure puis contourne table et chaises, observant le muret, les fleurs. Puis lui vient alors le chant des mouettes.
« C'est ici que tu vis ? » Elle sourit. « Si c'est cas, sache que je vais être très jalouse. J'adorais vivre dans une maison comme cella là... on ne dirait pas mais la vie de palais n'est au goût de tous. J'aime trop la simplicité et j'aimerais avoir ma maison à moi... Un rêve qui à mon avis, ne se réalisera jamais. »
Elle revient vers son ami, agrippant de nouveau son bras avec doucement, frottant le tissus de sa manche de son pouce dans une pression pleine de tendresse.
« J'en déduis aux mouettes que l'on entend au loin, que nous sommes proche du bord de mer... ? » Nouveau sourire. « Alors quand je t'ai dis d'emmener ton océan à moi... Tu l'as vraiment prit en compte ? » Pleine d'espoir, elle le fixe avec un regard pétillant, plus fort que jamais et une douceur sans égale. Son cœur bat la chamade au point que respirer devient difficile. « N'est-ce pas...? Dis-moi que tu m'emmène voir ton bateau, Auguste.... »
« Tu as raison... Mais j'aimerais tout de même que personne n'ai à mourir pour moi. Je donne trop d'importance à la vie... la leur, en priorité. » Murmure t-elle sérieusement en désignant discrètement les gardes et le loup-garou qui patientent tranquillement. « Certains pourraient dire que je fais preuve de faiblesse, mais ces hommes font parti de mon peuple. Mon peuple, c'est ma famille, bien plus que celle faite par mon propre sang. »
Inutile d'en dire plus, Auguste comprendrait très vite (si ce n'était pas déjà le cas) que Séléné avait une vision radicalement opposé à celle de ses parents et de ses prédécesseurs. Et il lui en avait fallu du temps et de la patience pour obtenir suffisamment de pouvoir et de ressources pour lui permettre de se défendre seule si les choses venaient à régénérées encore. Plus jamais la princesse ne voulait se sentir démuni comme le soir de l'attentat. Plus jamais.
Mais la conversation garde malgré tout une façade taquinerie quand le jeune homme la complimente tout jouant les séducteurs.
« Allons très cher, inutile de me lustrer l'ego ainsi, il brille déjà bien assez comme cela. »
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« Non... j'ai consommé tardivement mais... Je n'allais pas attendre toute ma vie au vu des piètres prétendants qui s'offraient à moi. Et puis j'ai... précipité les choses, à l’époque, pour des raisons particulières. Je t'en parlerais à un autre moment, si tu veux. Je ne compte pas te cacher cette histoire de toute façon, mais là, dans l'immédiat, je crois que nous avons quelque chose de plus joyeux à faire ! »
Finalement elle l'observe l'objet sorti de la poche d'Auguste. Un porte au loin ? Mais où comptait-il l’emmener ? Cela devait faire une sacrée distance pour faire usage d'un tel objet ! L'excitation arrache un sourire à la princesse, Auguste était pleins de surprise, avec lui elle s'attendait à tout. Et soudain, il disparurent pour apparaître dans un petit jardin. Le vertige s'empare de la sorcière qui vacille avant de se retenir à la chaise toute proche.
« Par Hécate.... »
Déjà pâle de nature, ce voyage, rapide certes mais brutale, n'était pas évident à supporté. Difficile de garder sa dignité mais Séléné y parvint, inspirant profondément tout en basculant la tête en arrière, sa main libre sur sa hanche.
« Ne t'en fais pas, ça va... je n'ai juste pas l'habitude d'user de ce moyen de transport. Cela fait une éternité que je ne l'avait pas fait. J'avais oublié à quel point c'est désagréable. »
Le temps de se remettre, la jeune femme garde la tête penché en arrière, réalisant seulement à quoi ressemblait la bâtisse devant eux. Tout était blanc, un e architecture très belle et la petite terrasse où ils se trouaient, parfaitement délicate.
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(#) Re: Toutes les vagues de l'océan
missive rédigée par Auguste Lestrange le08 Août 1927 • La Rochelle • @Séléné de Valoys
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Aucunement pressé, Auguste laisse à Séléné tout loisir de reprendre ses esprits. Lui-même n’apprécie guère les portoloins, simplement très coutumier de leur usage et contraint d’apprendre à se remettre aussi promptement que possible après un de ces voyages. Il inspira lentement l’air parfumé, expira de même, en ancrant ses pieds dans le sol et en observant les environs. Petit à petit, les palpitations désagréables de ses tempes se calmèrent, jusqu’à disparaître. Il déglutit légèrement, puis revint enfin à Séléné, l’observant s’approprier les lieux avec un fond de satisfaction. Toujours coi, cependant, mais un large sourire venant lentement prendre ses droits, Auguste lui refuse ses réponses, jouant de son petit effet jusqu’à ce que la lueur de la compréhension s’illumine dans les yeux de Séléné.
Ce ne fut qu’à ce moment-là qu’il consentit à s’exprimer.
“Un de mes navires. Je n’ai pas de bateaux, même si c’est une possibilité que je soupèse depuis quelques mois afin de consolider l’activité et offrir davantage de services sur-mesures.”
Il vint prendre le dossier de l’une des chaises et l’écarta de la table pour pouvoir s’y asseoir, n’ayant pas spécialement envie de retourner en intérieur immédiatement. Que leur garde y attende est sans doute un mauvais usage de l’espace, mais sur l’instant, Auguste ne voit pas ce qui eut pu sincèrement les mettre en danger. Ici ? Ils ne sont pas dans l’une des grandes régions sorcières, et il n’y a pas l’ombre d’un Medici à l’horizon. Ont-ils même une présence au port ? Leurs affaires se font surtout dans le sud, si les sources de Crepus sont à croire. La configuration, d’ailleurs, ne durera guère, puisqu’ils doivent poursuivre leur route d’ici peu de temps. Les pensées vagabondes, Auguste laissa son regard les imiter quelques instants, avant de reprendre, enfin, la parole.
“Tu sais… Je ne pense pas qu’être propriétaire de sa propre maison soit réellement qualifiable de ‘simple’ si on considère notre statut à l’aune de celui de la population entière.”
Avec certaines des femmes de son entourage, avec la majorité des femmes de son entourage, il ne s’eut pas permis la fantaisie de le mentionner, mais s’il doit demander la main de Séléné, Auguste ne s’imagine pas devoir en permanence se couvrir le visage d’un masque.
“Beaucoup de personnes, sorciers comme moldus, ne peuvent pas se permettre ce rêve. Pas que nos problèmes à nous soient moins importants, simplement…”
Il hésita, puis haussa un peu des épaules.
“Je me sens parfois illégitime à affirmer avoir des goûts simples, personnellement. Sauf peut-être pour mes cigarettes.”
Tout, de ses goûts musicaux à ses préférences en matière de mode, de nourriture, de compagnie, absolument tout confesse son statut quant bien même eut-il passé dix ans comme simple marin à bord d’un navire ou d’un autre. Ses voyages lui ont appris combien sa naissance est privilégiée et sa vision du monde biaisée. Il sait vivre en homme simple, en homme du peuple, mais est-ce qu’il apprécierait n’avoir que cela ? Non. En dépit de sa capacité à appréhender la différence sociale, être un homme simple reste pour lui un passe-temps, pas une obligation. Et en cela, il restera toujours radicalement différent de toute personne dite ‘du peuple’. Et parfois, juste parfois, dans ses instants d’égoïsme coupable, regrette-t-il quelque peu d’en avoir autant vu.
Un soupir accompagne son geste de la main, son léger sourire, qui se veut rassurant.
“Excuse-moi, je ne cherche pas à te culpabiliser. Tu l'aimes autant, cet endroit ? Je peux t’en faire cadeau si tu le veux. Ce n’est pas là où je vis, c’est une acquisition que j’ai faite l’an dernier, sur un coup de tête. Nous sommes à La Rochelle. Ma demeure principale est située au Hâvre.”
Son sourire se fit plus doux.
“La Rochelle n’est pas un port de commerce très dynamique, il y a cependant beaucoup de pêche, et de la navigation de plaisance. Les paysages sont magnifiques, surtout depuis le large, et il y a plusieurs îles proches que l’on peut visiter. Je me suis dis que tu aimerais, surtout si tu n’as jamais vu la mer. Et puisque je ne peux pas déplacer l’océan, je me suis dis que je t’y emmènerais.”
Se relevant enfin, il prit le temps de lisser les pans de sa veste, puis lui offrit sa main.
“Et ce soir, si tu n’es pas épuisée, j’ai réservé dans un restaurant peu connu mais absolument divin près du vieux port.”
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(#) Re: Toutes les vagues de l'océan
missive rédigée par Invité leUne fois encore (et sans étonnement de la part de Séléné), Auguste avait raison et se montrait sage dans ses paroles. C'était en effet un luxe que très peu pouvait s'accorder que d'avoir un logis, encore plus quand il s'agit de ce genre là... Pourtant, la princesse éprouve un lourd poids dans son estomac tout en fixant la demeure qui s'élève devant elle. Si beaucoup en rêvait, elle, se retrouvait bloqué à une vie de palais. Un long soupir lui échappe et même si Auguste ne comprenait pas forcément le besoin qu'elle avait d'avoir quelque chose qui lui appartenait et où vivre avec une petite famille, elle ne relança pas le débat.
« Personnellement, c'est la pipe que je fume. Occasionnellement, bien être... »
Voilà un aveu auquel il ne s'attendrait sans doute pas et c'était pourtant le vérité. Séléné fumait la pipe, pas pour le tabac mais pour certaines drogues comme l'opium qui engourdissait son esprit quand les choses devenaient incontrôlables. Un moyen de fuir la réalité quand d'autres préféraient l'alcool, le sexe et bien autres formes de débauche ou de violence.
« Oui, j'aime cet endroit. »
La princesse ne s'était pas assise, restant debout près de la table, mains croisées dans le dos. Elle ne regardait plus son ami et son visage s'était fermé. Elle avait l'air songeuse. Il ne réalisait pas comme elle l'enviait de pouvoir avoir un lieu comme celui-ci, rien qu'à lui. Et dire que ce n'était même pas son lieu de vie principale...
« Voyons Auguste, tu ne peux pas m'offrir une demeure comme ça... c'est ridicule. Qui offre des maisons aux gens sur un coup de tête ? Hmm ? »
Elle hausse les épaules avant de décroiser les mains, en glissant une discrètement dans sa poche pour serrer le petit pochon de velours qui contenait le cadeau qu'elle avait prit le temps de faire pour lui. Et aussi rare était ce cadeau, il lui semblait soudainement dérisoire par rapport à ce que voulait lui donner son ami et tout ce qu'il prévoyait pour la journée.
De sa main libre, la jeune femme vient saisir la main de son ami, retrouvant un peu le sourire alors qu'il mentionne un dîner, un peu de romantisme au vieux port après un peu de temps sur la mer.
« Tu es un amour... Je n'aurais pas pu rêver d'une plus belle journée. »
Et maintenant ? La princesse baisse le visage, triturant toujours l'objet dans sa poche. Peut-être était-il temps qu'elle lui offre son cadeau aussi ? Qu'il sache qu'il n'était pas le seul à penser à l'autre.
« Auguste ? Je...euh... » Elle bafouille tout en sortant le petit pochon de sa poche, couleur bleu nuit et dont la cordelette était fait de corde et de fil d'or. Elle joue nerveusement avec, le rose aux joues. « Moi aussi j'ai un cadeau pour toi... Je ne sais pas s'il te plairas mais j'espère tout du moins qu'il te sera utile. »
D'un geste nerveux mais délicat, Séléné ouvre le pochon et en sort une petite fiole ovale remplit d'un liquide pure comme de l'eau et légèrement brillant. Il était facilement de prendre cela pour de l'eau mais tout bon maître des potions ou bien une personne avait un minimum de connaissance savait qu'une fiole de Felix Felicis était un bien précieux. Elle vient retourner la main de son ami et dépose avec douceur la fiole dans le creux de sa paume. L'objet était si petit à côté de sa main...
« Je l'ai fait moi-même, c'était il y a un moment déjà. Après la soirée des fééries, quand nous avons conclu d'un rendez-vous... Je me suis dit que ce serait un cadeau que tu pourrais apprécié.»
Relevant la tête, la pâle sorcière observe Auguste avec toute la tendresse du monde, oubliant tout ce qui se trouvait autour d'eux, comme s'ils étaient les seuls à exister.
« Je voulais juste te remercier... Je ne sais pas si tout cela a du sens, si cela aboutira à quelque chose... Mais je voulais faire ça pour toi. C'est très rare, difficile et long à faire, le Felix Felicis... mais je sais que tu pourrais en avoir l'usage un jour. L'océan est imprévisible et la politique est un désert de mesquinerie... Qu'importe dans quoi tu t'embarques, si les choses devenaient trop difficiles, n'ai aucun scrupule à en faire usage. »
Séléné se rapproche de lui, refermant la main la main du sorcier avec douceur sur la fiole tout en l'enveloppant de ses petites mains frêles puis elle se hisse sur la pointe des pieds pour venir déposer tendrement et longuement sa bouche sur sa joue. Un baiser d'une tendresse infini et sincère avant qu'elle ne souffle tout proche de la commissure de ses lèvres.
« Promets moi de l'avoir toujours avec toi, Auguste... J'ai mit le meilleur de moi-même et tout mon savoir dans cette fiole. Cette chance liquide représente mon envie de te protéger et de t'offrir toute mon affection. »
Si proche, il aurait été si facile de l'embrasser. Ses yeux corail se lève pour fixer ceux si bleus du sorcier. Non, ce ne serait pas correcte. Séléné déglutit et détourne le visage, reculant légèrement. Ce n'était pourtant pas l'envie qui manque et la princesse se demandait à quel moment son amitié avait laissé place au désir.
« Nous devrions peut-être y aller... ? » Sourire timide. « Nous avons tellement de chose à faire aujourd'hui, et tellement à nous dire ! »
« Personnellement, c'est la pipe que je fume. Occasionnellement, bien être... »
Voilà un aveu auquel il ne s'attendrait sans doute pas et c'était pourtant le vérité. Séléné fumait la pipe, pas pour le tabac mais pour certaines drogues comme l'opium qui engourdissait son esprit quand les choses devenaient incontrôlables. Un moyen de fuir la réalité quand d'autres préféraient l'alcool, le sexe et bien autres formes de débauche ou de violence.
« Oui, j'aime cet endroit. »
La princesse ne s'était pas assise, restant debout près de la table, mains croisées dans le dos. Elle ne regardait plus son ami et son visage s'était fermé. Elle avait l'air songeuse. Il ne réalisait pas comme elle l'enviait de pouvoir avoir un lieu comme celui-ci, rien qu'à lui. Et dire que ce n'était même pas son lieu de vie principale...
« Voyons Auguste, tu ne peux pas m'offrir une demeure comme ça... c'est ridicule. Qui offre des maisons aux gens sur un coup de tête ? Hmm ? »
Elle hausse les épaules avant de décroiser les mains, en glissant une discrètement dans sa poche pour serrer le petit pochon de velours qui contenait le cadeau qu'elle avait prit le temps de faire pour lui. Et aussi rare était ce cadeau, il lui semblait soudainement dérisoire par rapport à ce que voulait lui donner son ami et tout ce qu'il prévoyait pour la journée.
De sa main libre, la jeune femme vient saisir la main de son ami, retrouvant un peu le sourire alors qu'il mentionne un dîner, un peu de romantisme au vieux port après un peu de temps sur la mer.
« Tu es un amour... Je n'aurais pas pu rêver d'une plus belle journée. »
Et maintenant ? La princesse baisse le visage, triturant toujours l'objet dans sa poche. Peut-être était-il temps qu'elle lui offre son cadeau aussi ? Qu'il sache qu'il n'était pas le seul à penser à l'autre.
« Auguste ? Je...euh... » Elle bafouille tout en sortant le petit pochon de sa poche, couleur bleu nuit et dont la cordelette était fait de corde et de fil d'or. Elle joue nerveusement avec, le rose aux joues. « Moi aussi j'ai un cadeau pour toi... Je ne sais pas s'il te plairas mais j'espère tout du moins qu'il te sera utile. »
D'un geste nerveux mais délicat, Séléné ouvre le pochon et en sort une petite fiole ovale remplit d'un liquide pure comme de l'eau et légèrement brillant. Il était facilement de prendre cela pour de l'eau mais tout bon maître des potions ou bien une personne avait un minimum de connaissance savait qu'une fiole de Felix Felicis était un bien précieux. Elle vient retourner la main de son ami et dépose avec douceur la fiole dans le creux de sa paume. L'objet était si petit à côté de sa main...
« Je l'ai fait moi-même, c'était il y a un moment déjà. Après la soirée des fééries, quand nous avons conclu d'un rendez-vous... Je me suis dit que ce serait un cadeau que tu pourrais apprécié.»
Relevant la tête, la pâle sorcière observe Auguste avec toute la tendresse du monde, oubliant tout ce qui se trouvait autour d'eux, comme s'ils étaient les seuls à exister.
« Je voulais juste te remercier... Je ne sais pas si tout cela a du sens, si cela aboutira à quelque chose... Mais je voulais faire ça pour toi. C'est très rare, difficile et long à faire, le Felix Felicis... mais je sais que tu pourrais en avoir l'usage un jour. L'océan est imprévisible et la politique est un désert de mesquinerie... Qu'importe dans quoi tu t'embarques, si les choses devenaient trop difficiles, n'ai aucun scrupule à en faire usage. »
Séléné se rapproche de lui, refermant la main la main du sorcier avec douceur sur la fiole tout en l'enveloppant de ses petites mains frêles puis elle se hisse sur la pointe des pieds pour venir déposer tendrement et longuement sa bouche sur sa joue. Un baiser d'une tendresse infini et sincère avant qu'elle ne souffle tout proche de la commissure de ses lèvres.
« Promets moi de l'avoir toujours avec toi, Auguste... J'ai mit le meilleur de moi-même et tout mon savoir dans cette fiole. Cette chance liquide représente mon envie de te protéger et de t'offrir toute mon affection. »
Si proche, il aurait été si facile de l'embrasser. Ses yeux corail se lève pour fixer ceux si bleus du sorcier. Non, ce ne serait pas correcte. Séléné déglutit et détourne le visage, reculant légèrement. Ce n'était pourtant pas l'envie qui manque et la princesse se demandait à quel moment son amitié avait laissé place au désir.
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Occupation : Armateur, avec une flotte de navires prêts à servir.
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(#) Re: Toutes les vagues de l'océan
missive rédigée par Auguste Lestrange le08 Août 1927 • La Rochelle • @Séléné de Valoys
TW : Aucun
Elle fume la pipe. Bien sûr qu’elle fume la pipe. Voyons.
…
On aura vraiment tout vu.
Auguste se fend d’une expression composée quoique ne cachant pas être déconcerté. Il s’est attendu à beaucoup venant de Séléné et de son caractère original, mais certainement pas ça. L’idée l’amuse cependant quelque peu. Quelle image ils vont donner, si cette union se concrétise ! Il aura l’air presque précieux à côté d’elle. Est-ce que cela le gêne ? Pas le moins du monde. Ce serait l’occasion de pouvoir lui offrir certains tabacs qu’elle saura sans doute apprécier. Si cela lui plaît, qui est-il pour juger ?
En revanche, il ne peut retenir un rire lorsque Séléné semble ne pas prendre son offre au sérieux. Ce n’est certainement pas une plaisanterie de sa part, mais son offre non plus.
“Moi, apparemment. Je suis très sérieux. Tu sauras l’apprécier bien plus que moi.”
Il se penche légèrement en avant, l’observant attentivement, mire océane à la douceur appuyée.
“A mes yeux, ce n’est qu’une maison de province comme une autre. Un lieu de transit pour me permettre de ne pas avoir à louer une chambre d’hôtel quelconque. Si pour toi elle peut être l’occasion de réaliser un de tes rêves, si elle peut être ton hâvre, pourquoi est-ce que j’hésiterais ? Toi, tu lui donneras une âme, alors qu’elle restera froide avec moi. Le choix est vite fait. Mais je ne veux pas non plus te forcer la main.”
Ni la mettre mal à l’aise. Cela transformerait le cadeau en un poids, lui ôtant tout son intérêt. Il referme sa main sur la sienne, la portant à ses lèvres pour y déposer un baiser, avant de jouer de ses doigts contre les siens. Un bref éclair d’espièglerie flamboie dans ses iris, rayonne sur ses traits, aux compliments de son amie et il esquisse une expression de doute surjouée, en glissant d’une voix chaude de son amusement :
“Attends-donc d’y avoir survécu, tant de choses peuvent mal se passer. Imagine si nous nous trouvons bloqués sur un banc de sable ? Ou si tu attrapes un coup de soleil ? Ou bien si les coquillages ne sont pas frais ? Imagine si nous sommes attaqués par des mouettes ?”
Est-ce qu’il s’amuse ? Oui. Beaucoup. Mais une attaque de mouette est un sujet très sérieux, n’en déplaise. Peut-être qu’il grossit le trait, pour chasser ce léger trouble du visage délicat de Séléné ? Ou peut-être est-ce qu’il se plaît simplement à pouvoir redécouvrir un aspect plus ingénu de sa propre personnalité. Pouvoir explorer un autre aspect de ce qu’il peut être, même brièvement, et un exercice qu’il ne s’est pas permis depuis longtemps. Et en vérité, il commence, au plus profond de lui-même, à en avoir assez d’être perpétuellement misérable.
“Oui ?”
Son regard accroche ses traits, puis tombe sur le pochon entre ses mains avant de lui revenir, curiosité retenue derrière une attente patiente. Apprendre qu’elle souhaite également lui faire un présent le déconcerte un bref instant. Cela n’a, après tout, rien d’usuel.
“Dis-moi.”
Il ne cherche pas à la rassurer tout de go, estimant qu’elle constatera bien assez vite son appréciation du geste, duquel il est si peu coutumier. Coi et attentif, Auguste l’observe tirer du pochon une petite fiole ovale dont le contenu ne lui évoque rien de prime abord. A la couleur, il peut s’agir de plusieurs potions différentes, comme de toute autre chose. Connaissant Séléné, Auguste ne fait aucune hypothèse. Elle sait trop bien le surprendre. Il la laisse déposer la fiole dans sa main, et l’élève pour en observer le contenu plus attentivement.
Apprendre en premier lieu qu’il s’agit d’une création personnelle lui inspire immédiatement une sincère reconnaissance et beaucoup d’admiration. Savoir qu’en plus de cela, la décoction s’avère être du Felix Felicis.. Son regard s’élève de nouveau vers elle, et il lui offre un léger signe de tête, réellement impressionné. Retournant bien vite mirer la fiole, cependant, il rata l’avancée de la jeune femme vers lui et cilla lorsqu’elle déposa un baiser sur sa joue.
“Je vais essayer. C’est un superbe présent, Séléné, merci beaucoup.”
Il eut un léger sourire, menaçant de fleurir en une expression ravie qu’il retient par pure sobriété, quand bien même ses yeux bleus brillent de joie.
“Je suis admiratif, de savoir que tu es capable de préparer des potions aussi complexes. C’est… Vraiment, merci.”
Les instants suivants sont faits de petits coups d'œil sur la fiole, fascination exacerbée, avant qu’il ne la range, essayant de rester sobre malgré son sourire. Une impulsion le voit de nouveau sur pieds. Quitter la maison semble effectivement une bonne idée, même s’il ne se sent pas spécifiquement pressé.
“Attends-moi un instant, d’accord ?”
Commençant par rentrer pour coordonner la suite avec leurs gardes, il est convenu que deux d'entre eux, détachés à la princesse, les accompagneront directement, tandis qu’il donne l’adresse aux autres afin de les retrouver sur place. Une fois cette question épineuse réglée, Auguste repasse la tête par la porte d’entrée et invite Séléné à le rejoindre. Ils traversent tous deux le hall d’entrée, pour une porte dérobée dans le lambris du mur opposé, leur permettant d’accéder à la place de parking sur laquelle repose l’automobile qu’il utilise pour se déplacer en ville. Il approche de la portière passager, et invite Séléné d’une révérence.
“Si Vôtre Grâce veut bien monter.”
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(#) Re: Toutes les vagues de l'océan
missive rédigée par Invité leLa proposition était sérieuse et quand Auguste la justifie, Séléné comprend mieux pourquoi il cherche à lui offrir la maison. C'était toujours aussi insensé mais l'idée d'avoir cette demeure pour elle, d'y mettre de la vie, de pouvoir profiter de chaque pièce qu'elle renferme, de cette jolie terrasse et de l'air marin... La seule envie qu'elle avait était de dire oui.
Le baisemain lui arrache un nouveau sourire de tendresse et un regard pétillant. La sorcière adorait quand il faisait cela, ce n'était pas juste élégant, c'était un geste affectueux qui, dans ces conditions, remplaçait le baiser qu'elle désirait depuis quelques temps déjà. Séléné s'en satisfaisait aisément, à défaut de pouvoir goûter les lèvres du futur vicomte et d'en savourer la chaleur de manière plus suave.
Mais pour l'heure, ce qu'elle redoutait c'était l'effet de son cadeau. Le felix felicis n'était pas n'importe quelle potion et sa rareté était à la hauteur de la difficulté de préparation. Pas moins de six mois pour réaliser une telle potion, la moindre erreur et c'était tout un travail de patience, et une perte de ressource considérable. Mais en revanche, sa réussite apportait une grande fierté, sans compté les effets de la potion en soi, qui était une récompense au delà de toute mesure.
« Admiratif, vraiment ? »
Personne ne l'avait jamais complimenté pour sa maitrise des potions, mais il faut dire aussi que malgré son adoration pour cette matière, Séléné n'en faisait pas étalage, cela restait une pratique discrète qu'elle faisait par amour et passe-temps, sans oublier que cela lui permettait de se faire un pécule bien à elle. Moins elle dépendait de l'argent de sa famille, mieux c'était. Son indépendance était devenu capitale.
« Je suis très heureuse que cela te plaise, Auguste. J'aime la fabrication des potions, d'autant plus qu'elle demande certaines connaissances dans d'autres domaine... Faune, flore, biologie humaine... sans cela, impossible de savoir avec quels éléments travailler ni quels effets cela a sur le corps. Bref, tout un savoir qui je pense, ne peut-être que bénéfique qu'à ceux qui cherche à l'obtenir. »
Seul les ignares et les fainéants perdaient au change. La princesse méprisait ce genre de personne mais elle savait qu'Auguste n'en faisait pas parti pour avoir passer tant d'heure avec lui à chouiner dans les livres de la bibliothèque de beauxbâton. Bien, ce chapitre à,présent terminé (et la princesse absolument comblée de voir son cadeau si chaleureusement accueillit) obéis à son prétendant d'un signe de tête. Près le porte au loin, qu'est-ce que pouvait bien faire Auguste pour les emmener à destination ? Alors quand il passe sa tête par la porte, la femme lui offre de nouveau ce sourire pétillant avant de courir vers lui.
« Euh... »
Perplexe, la femme se fige, observant le véhicule sur le parking. Son sourire se fait mi-figue mi-raisin alors qu'elle penche la tête sur le côté avec un regard méfiant.
« Auguste... est-ce que c'est un engin moldu... ? »
Pour être honnête, Séléné avait rarement eu le loisir de voyage sur de longue distance et lorsque ce fut vraiment nécessaire, c'était avec une calèche tiré par des chevaux ailés. Mais ça, cette...chose ? La réticence se lit dans son regard alors qu'elle s'approche doucement.
« Je n'aime pas l'odeur de cette chose... et puis... je crois que ça me fait peur. »
Séléné prend une moue ouvertement dégoutté puis se mord la lèvre de gêne en fixant son ami.
« Sommes-nous vraiment obligé de faire ça... ? »
Un regard vers Auguste puis vers l'automobile. Bon, c'était leur journée après tout et Auguste semblait se donner du mal pour que cette journée soit bonne et Séléné avait confiance en lui. Un long soupir est lâché et la femme accepte à contrecœur. Elle s'assoit doucement dans le siège passager, essayant d'ajuster son assise.
« C'est... euh... différent. » Elle pince les lèvres, observant le tableau de bord,ignorant qu'il fallait aussi s'attacher dans ce genre de véhicule. « Et maintenant ? Je dois t'avouer que je ne suis vraiment pas très à l'aise là-dedans... je crois que j'ai peur... »
Le baisemain lui arrache un nouveau sourire de tendresse et un regard pétillant. La sorcière adorait quand il faisait cela, ce n'était pas juste élégant, c'était un geste affectueux qui, dans ces conditions, remplaçait le baiser qu'elle désirait depuis quelques temps déjà. Séléné s'en satisfaisait aisément, à défaut de pouvoir goûter les lèvres du futur vicomte et d'en savourer la chaleur de manière plus suave.
Mais pour l'heure, ce qu'elle redoutait c'était l'effet de son cadeau. Le felix felicis n'était pas n'importe quelle potion et sa rareté était à la hauteur de la difficulté de préparation. Pas moins de six mois pour réaliser une telle potion, la moindre erreur et c'était tout un travail de patience, et une perte de ressource considérable. Mais en revanche, sa réussite apportait une grande fierté, sans compté les effets de la potion en soi, qui était une récompense au delà de toute mesure.
« Admiratif, vraiment ? »
Personne ne l'avait jamais complimenté pour sa maitrise des potions, mais il faut dire aussi que malgré son adoration pour cette matière, Séléné n'en faisait pas étalage, cela restait une pratique discrète qu'elle faisait par amour et passe-temps, sans oublier que cela lui permettait de se faire un pécule bien à elle. Moins elle dépendait de l'argent de sa famille, mieux c'était. Son indépendance était devenu capitale.
« Je suis très heureuse que cela te plaise, Auguste. J'aime la fabrication des potions, d'autant plus qu'elle demande certaines connaissances dans d'autres domaine... Faune, flore, biologie humaine... sans cela, impossible de savoir avec quels éléments travailler ni quels effets cela a sur le corps. Bref, tout un savoir qui je pense, ne peut-être que bénéfique qu'à ceux qui cherche à l'obtenir. »
Seul les ignares et les fainéants perdaient au change. La princesse méprisait ce genre de personne mais elle savait qu'Auguste n'en faisait pas parti pour avoir passer tant d'heure avec lui à chouiner dans les livres de la bibliothèque de beauxbâton. Bien, ce chapitre à,présent terminé (et la princesse absolument comblée de voir son cadeau si chaleureusement accueillit) obéis à son prétendant d'un signe de tête. Près le porte au loin, qu'est-ce que pouvait bien faire Auguste pour les emmener à destination ? Alors quand il passe sa tête par la porte, la femme lui offre de nouveau ce sourire pétillant avant de courir vers lui.
« Euh... »
Perplexe, la femme se fige, observant le véhicule sur le parking. Son sourire se fait mi-figue mi-raisin alors qu'elle penche la tête sur le côté avec un regard méfiant.
« Auguste... est-ce que c'est un engin moldu... ? »
Pour être honnête, Séléné avait rarement eu le loisir de voyage sur de longue distance et lorsque ce fut vraiment nécessaire, c'était avec une calèche tiré par des chevaux ailés. Mais ça, cette...chose ? La réticence se lit dans son regard alors qu'elle s'approche doucement.
« Je n'aime pas l'odeur de cette chose... et puis... je crois que ça me fait peur. »
Séléné prend une moue ouvertement dégoutté puis se mord la lèvre de gêne en fixant son ami.
« Sommes-nous vraiment obligé de faire ça... ? »
Un regard vers Auguste puis vers l'automobile. Bon, c'était leur journée après tout et Auguste semblait se donner du mal pour que cette journée soit bonne et Séléné avait confiance en lui. Un long soupir est lâché et la femme accepte à contrecœur. Elle s'assoit doucement dans le siège passager, essayant d'ajuster son assise.
« C'est... euh... différent. » Elle pince les lèvres, observant le tableau de bord,ignorant qu'il fallait aussi s'attacher dans ce genre de véhicule. « Et maintenant ? Je dois t'avouer que je ne suis vraiment pas très à l'aise là-dedans... je crois que j'ai peur... »
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(#) Re: Toutes les vagues de l'océan
missive rédigée par Auguste Lestrange le08 Août 1927 • La Rochelle • @Séléné de Valoys
TW : Aucun
Pour la première fois depuis qu’il s’est présenté à Vaux-Le-Vicomte, la réaction de Séléné le surprend et Auguste s’arrête pour l’observer avec attention. C’est de la perplexité, qu’il lit sur elle ? Pas uniquement, semble-t-il. Sans en être certain, elle semble pourtant craintive. Ou bien est-ce son imagination qui lui joue des tours ? La question vient lui faire examiner, lui aussi, la voiture, comme s’il eut besoin de se remémorer ce qu’il tient d’une main. L’absurdité du geste ne lui apparaît qu’après un instant et Auguste tourne de nouveau son regard vers Séléné.
“Oui. C’est une automobile.”
S’il eut le moindre doute quant à la familiarité de la princesse avec ces engins, Auguste est à présent convaincu qu’elle n’en a jamais approché un. Dès cet instant, son appréhension semble beaucoup plus logique. Beaucoup de sorciers n’entrent pas suffisamment en contact avec les moldus pour se garder pleinement au courant de leurs découvertes technologiques. Beaucoup de sorciers n’entrent d’ailleurs pas du tout en contact avec des moldus, grâce aux espaces aménagés par le Ministère.
Auguste n’est pas de ceux-là. Des moldus, il en a vu plein, et il en voit toujours davantage. Les automobiles sont un véritable bijou de technologie, très utile et exceptionnellement divertissantes. Et puisqu’il a les moyens de s’en offrir, pourquoi les bouder ? Mais force est de constater que tout le monde n’est pas du même avis.
“Non, nous ne sommes obligés de rien bien sûr. Je peux aussi faire venir un fiacre si tu préfères.”
Toute cette journée est censée être une occasion de lui faire la coure, pas la terroriser ! Même sans les enjeux liés à leurs conditions respectives, Séléné est son amie, Auguste ne désire nullement lui causer des angoisses. Après tout, il ne fait aucun doute qu’elle en subit déjà bien assez.
Il s’écarta de la portière et fit un pas dans sa direction, prêt à changer son fusil d’épaule. Des fiacres, il y en a encore énormément, et la maison se trouve proche d’un axe très demandé, il n’aura aucun mal à leur trouver un équipage tout à fait acceptable et s’apprête justement à le lui dire quand Séléné lui coupe l’herbe sous le pied en s’avançant finalement pour s’installer dans l’habitacle. Auguste l’observe un bref instant, mal à l’aise et admettant volontairement sa peur et il secoue la tête.
Retournant à côté de la portière, il lui tend une main.
“Descend.”
L’ordre est calme, ferme et sans excès, tandis que son regard océan retrouve celui de Séléné. Il l’admettra aucun refus, non par volonté de la contraindre mais parce qu’il semble qu’il s’agisse une fois de plus d’un instant ou il se doit de remplir son rôle. Figure masculine c’est à lui d’assumer la décision qu’il juge la meilleure pour le confort de sa compagne.
“Je vais envoyer un de nos gardes pour réserver un fiacre, d’accord ? Ce n’est vraiment rien.”
Avec un léger sourire, il attendit qu’elle glisse sa main dans la sienne.
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(#) Re: Toutes les vagues de l'océan
missive rédigée par Invité lePourtant quand son comparse lui propose un fiacre pour son confort, la femme doit admettre qu'un sentiment de soulagement la submerge. Elle glisse sa main dans celle de son prétendant, s'apprêtant à sortir du véhicule quand l'ordre lui est donné mais elle se stop. Séléné lève le visage, plongeant son regard irréel dans celui de son ami et claque soudainement, sur la même intonation que lui.
« Non. »
Simple, sans méchanceté, sans autorité. Ce n'est pas là un désir de lui faire savoir que l'ordre lui déplaît, non en réalité c'était pour une tout autre raison qu'elle refusait. Séléné se réinstalle dans le siège, frottant doucement ses paumes sur sa jupe et inspire longuement.
« Auguste Lestrange, écoute-moi attentivement. » Claque t-elle d'un ton plus sec. « Tu t'es donné du mal pour que cette journée soit une réussite. Alors nous allons la vivre comme tu l'a imaginé, dans les moindres détails. Alors pour cela, si je dois voyager dans cette... chose. Alors je voyagerais dans cette chose. » Longue inspiration, port altier du visage, elle le détourne. « Et quel genre de Reine ferais-je si je n'apprends rien du monde extérieur à celui des sorciers ? C'est en vivant dans la peur et l'ignorance que l'on commet des erreurs. Je ne serait pas ce genre de femme. »
La princesse fini par esquisser un sourire amusé et complice tout en glissant un regard en biais vers son ami. Elle tend la main gauche et tapote le siège conducteur pour lui intimé de la rejoindre. Cette fois, elle ne lui laissait aucun choix.
« Et puis comment pourrais-je envisager un mariage avec toi si je ne connais rien de tes habitudes et de ta façon de vivre, ce que tu aimes faire et ce qui motive tes choix et tes actions ? Oublions ce fiacre Auguste, j'ai confiance en toi... Et puis le port ne dois pas être bien loin, j'imagine que le trajet ne sera pas bien long alors je peux supporter cette petite peur quelques instants, non ? »
Séléné espérait qu'il allait coopéré après cette tirade. Elle ne cherchait pas à faire pression sur lui, à avoir le dessus, la domination n'était pas du tout dans ses projets. La sorcière voulait juste partagé son ressentit, la façon dont elle concevait leur échange, leur lien et sans doute celui à venir si quoi que ce soit venait à se concrétiser. Et par chance (et si l'on oubliait le père Lestrange en arrière plan), Auguste était ce qui lui avait été présenté de mieux, il fallait même avouer qu'il allait être difficile de faire mieux que ce gentleman. Est-ce que leur amitié d'enfance était un facteur important dans cette relation ? Séléné se demandait toujours si elle ne le favorisait pas un peu plus à cause de cela. Mais à bien y réfléchir, non. Parce que Auguste était un homme à présent et que tout dans son comportement prouvait sa dévotion, il était doux et respectueux envers elle. Séléné trépignait d'envie de recevoir un nouveau baise main, ou bien de le serrer encore contre elle, d'échange quelques joutes verbales acerbes mais amicales. Tout ces petits détails qui lui donnait la sensation particulièrement agréable de se rapprocher de lui à chaque minutes qui défilait.
« Auguste, sache que je passe un merveilleux moment, d'accord ? » Elle se veut rassurante avec un doux sourire. « N'en fait pas de trop, ne cherche pas à céder à mes caprices, je ne suis pas là pour ça. Aujourd'hui je suis là pour toi, pour connaître ta vie, pour partager un moment de douceur rien qu'à nous. Alors ne t'arrête pas à une petite frayeur de ma part. Force moi à faire preuve de courage. Si je dois t'épouser, alors commence par me rendre plus force à m'encourager dans un moment d'hésitation. Je ne suis pas en sucre tu sais et je n'attends pas de toi que tu me bichonne comme une petite chose précieuse. »
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(#) Re: Toutes les vagues de l'océan
missive rédigée par Auguste Lestrange le08 Août 1927 • La Rochelle • @Séléné de Valoys
TW : Aucun
Non ? Auguste s'arrête, hausse un sourcil, non sans décocher à Séléné un coup d'œil mêlant dépit et divertissement. Et il l'écoute sans bouger, si ce n'est pour sa main qui retombe, et ce jusqu'à ce qu'elle en ait terminé, l'invitant à son tour, à l'intérieur de l'habitacle. Loin de s'exécuter sur l'instant, cependant, il élève de nouveau une main, pour venir redresser l'un des boucles. Le regard bas, Auguste ponctue le geste d'une ébauche de sourire emprunt d'un fond de retenue. Séléné a bon cœur. Trop bon cœur. Si on dit des Valoys qu'un prend chaque fois un pari, Séléné est très clairement une victoire.
"Mais tu es précieuse, Séléné."
Il laisse son bras retomber, et relève de nouveau le nez vers elle, l'air expectatif.
"Tu es précieuse, et même si je salue ta détermination et ton dévouement, et que je n'ai pas l'intention de me battre avec toi sur ces questions, je me dois quand même de te rappeler que tu as parfois le droit de t'écouter. Il y a un moment pour tout. Pour se secouer et faire preuve de courage, et aussi un moment pour céder à son confort."
Installé de côté, flanc contre la portière, laissant son poids reposer à même l'auto, Auguste s'offre le luxe d'un instant avant de reprendre, ne voulant pas agir comme un censeur. Il n'est aucunement là pour la policée, uniquement pour lui permettre de passer un bon moment, et évidement, si le sentiment est là, approfondir leur relation. Sur un instant d'inspiration, mais aussi d'instinct, il se donna une impulsion pour se redresser et vint se rapprocher, s'appuyer des deux mains de chaque côté d'elle, tout en venant plonger son regard dans le sien. D'une voix plus basse, confidence offerte.
"Tu sais... Si je deviens ton époux, c'est aussi mon devoir de céder à certains de tes caprices. C'est un équilibre délicat, entre t'encourager et te rappeler que tu es un être humain qui a le droit d'être dorloté et de recevoir de l'attention, même indue. Et tu es déjà courageuse, Séléné... Alors j'aimerais que tu puisses réellement te laisser aller, surtout pour des questions aussi secondaires que celle-ci. Tu n'as pas à me prouver que tu es forte, je le sais déjà. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles je t'admire."
Avec un petit haussement de sourcil, il se redressa sur une secousse des bras, contourna le nez de l'auto et attrapa sur le portant sa casquette pour l'enfiler, puis les clefs, et s'installa à la place du conducteur.
"Si tu veux qu'on en discute davantage dis-le moi maintenant, je ne parle pas en conduisant. La seule fois où je m'y suis essayé je l'ai regretté..."
Ce n'est pas pour lui faire peur, même si à postériori, c'est sans doute ce qui va se passer. Il n'aurait sans doute pas dû l'évoquer. Mais en rajouter risque de ne faire qu'empirer les choses alors à la place ? Il se contente de faire comme de rien n'était et attend sa confirmation.
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(#) Re: Toutes les vagues de l'océan
missive rédigée par Invité leSi elle avait voulu sortir du véhicule ou s'enfuir d'une quelconque façon, il en aurait été impossible pour Séléné tant la posture et le rapprochement d'Auguste fut soudain. Mais, très loin d'être désagréable. La femme soutient son regard, se laisse bercer autant par sa voix que par ses paroles réconfortante. Le compliment est réel, il est sincère et de ce fait, le touche bien plus qu'elle ne l'aurait imaginé. Séléné se demandait s'ils étaient encore dans un jeu de séduction ou bien si l'un et l'autre avaient seulement à cœur de dire ce qu'ils éprouvaient mutuellement. Sans doute les deux.
« Et toi, tu n'as pas idée à quel point je t'admire tout autant et pour des raisons similaires... »
Lui chuchote t-elle sans défaire son regard du sien. Par Hécate, son cœur battait si fort que cela en devenait douloureux. Séléné s'en voulait de ressentir cela, ce désir naissant envers Auguste. Pourquoi ne se sentait-elle pas légitime de cela ? Quelque chose l'empêchait de se laisser pleinement, comme si elle avait peur que le désir ne devienne quelque chose de plus fort, plus profond. Plus viscérale. Avoir le cœur brisé, ce serait une catastrophe pour elle. Tomber amoureuse de lui, ce ne serait clairement pas raisonnable. N'est-ce pas ? Et même s'il devenait son époux ?
Toutes ces pensées envahissantes devenaient douloureuses d'un point de vu émotionnellement et la seule chose que la princesse désirait, c'était gardé la tête froide. Alors quand il s'éloigne enfin, la femme relâche un long soupir. Elle prenait conscience seulement maintenant qu'elle avait simplement cessé de respiré, sans doute pour retrouver son calme mais aussi calmer les battement s de son petit cœur effréné. Quelle torture... La sorcière été prête à parié que Auguste était parfaitement conscient de tout cela et qu'il agissait de la sorte volontairement pour éveiller chez elle quelque chose qui pouvait la trahir. Après tout, la faire craquer sous son charme, c'était obtenir ce pour quoi ils étaient là tous les deux aujourd'hui : un mariage.
« Alors si je veux éviter un accident de ce carrosse de métal... Je vais tenir ma langue. Nous verrons pour un de mes.. caprices, une fois à destination. »
Allait-il vraiment lui en accordé un ? Allait-il réellement céder à une de ces demandes ? Séléné esquisse un sourire en coin tout en détournant le visage, observant l'extérieur par la vitre de l'automobile. Bien, les fourmillements dans son ventre n'était plus dû au désir cette fois mais bien à l'anxiété quand le moteur ce mit en route. Et en plus cette chose faisait un vacarme infernal...
« Ne perds pas de temps Auguste, nous avons toute la journée pour discuter... j'aurais des choses à t'avouer, de toutes façons... J'estime que nous sommes à un point relationnel où les mensonges et cachotteries ne nous aiderons pas à prendre une décision. »
Reste à savoir quelle sera sa réaction en découvrant ses secrets honteux où ceux plus fascinant. Ce serait aussi l'occasion de voir si Auguste était prêt à la prendre pour femme avec ses travers, lui qui voyait en elle un être si précieux. Voudrait-il toujours elle même après ses révélations à venir ? Ou bien finirait-il par passé la porte le dos voûté comme les autres prétendants qui eux, n'avaient même pas été jusqu'à ce point là avant de craquer et de se faire jeter dehors comme des malpropres...
« Et toi, tu n'as pas idée à quel point je t'admire tout autant et pour des raisons similaires... »
Lui chuchote t-elle sans défaire son regard du sien. Par Hécate, son cœur battait si fort que cela en devenait douloureux. Séléné s'en voulait de ressentir cela, ce désir naissant envers Auguste. Pourquoi ne se sentait-elle pas légitime de cela ? Quelque chose l'empêchait de se laisser pleinement, comme si elle avait peur que le désir ne devienne quelque chose de plus fort, plus profond. Plus viscérale. Avoir le cœur brisé, ce serait une catastrophe pour elle. Tomber amoureuse de lui, ce ne serait clairement pas raisonnable. N'est-ce pas ? Et même s'il devenait son époux ?
Toutes ces pensées envahissantes devenaient douloureuses d'un point de vu émotionnellement et la seule chose que la princesse désirait, c'était gardé la tête froide. Alors quand il s'éloigne enfin, la femme relâche un long soupir. Elle prenait conscience seulement maintenant qu'elle avait simplement cessé de respiré, sans doute pour retrouver son calme mais aussi calmer les battement s de son petit cœur effréné. Quelle torture... La sorcière été prête à parié que Auguste était parfaitement conscient de tout cela et qu'il agissait de la sorte volontairement pour éveiller chez elle quelque chose qui pouvait la trahir. Après tout, la faire craquer sous son charme, c'était obtenir ce pour quoi ils étaient là tous les deux aujourd'hui : un mariage.
« Alors si je veux éviter un accident de ce carrosse de métal... Je vais tenir ma langue. Nous verrons pour un de mes.. caprices, une fois à destination. »
Allait-il vraiment lui en accordé un ? Allait-il réellement céder à une de ces demandes ? Séléné esquisse un sourire en coin tout en détournant le visage, observant l'extérieur par la vitre de l'automobile. Bien, les fourmillements dans son ventre n'était plus dû au désir cette fois mais bien à l'anxiété quand le moteur ce mit en route. Et en plus cette chose faisait un vacarme infernal...
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Auguste LestrangeCLOTHO | THIS IS OUR WORLD NOW !
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Succès
(#) Re: Toutes les vagues de l'océan
missive rédigée par Auguste Lestrange le08 Août 1927 • La Rochelle • @Séléné de Valoys
TW : Aucun
Inconscient des émois intérieurs de Séléné, Auguste lui adresse un sourire amusé, pas le moins du monde convaincu qu'elle se laisse aller si aisément à lui réclamer quoi que ce soit. Mais peut-être sera-t-il surpris ? L'idée lui fait jour qu'il apprécierait être surpris. Cela fait partie du charme de Séléné que de parvenir à réagir d'une façon qu'il n'aura pas calculé. En attendant, cependant, Auguste démarre l'automobile, puis va ouvrir la porte le temps que le moteur chauffe et que leurs gardes s'installent à l'arrière. Lorsqu'il revient s'asseoir à la place du chauffeur, il passe la casquette pour retenir ses cheveux et ferme la portière avant de faire avancer l'engin le long de l'allée dallée et vers la route menant à la rue. Il lui fallut ravaler sa curiosité face aux affirmations sibyllines de Séléné, mais rapidement, le plaisir de la conduite prit le dessus. Cela ne sert de toute façon en rien que de se précipiter.
Pour elle, Auguste se fut prudent, évitant d'accélérer autant qu'il l'eut fait seul et prenant les routes les plus vides jusqu'à la façade côtière afin que Séléné puisse profiter de la vision du large pendant le trajet. Un trajet sans encombre, Merlin en soit loué, et même plaisant grâce à la forte brise marine venue chasser les effluves du pot d'échappement. Leur arrivée sur le vieux port fut également l'occasion de constater l'activité joyeuse du centre-ville, avec sa place du marché, ses quais actifs et ses badauds. De nombreuses affiches colorées attirèrent son attention, tandis qu'Auguste cherchait des yeux une place où déposer l'automobile. Les grandes images annoncent la tenue d'une exposition coloniale au cours de l'été dans l'un des centres culturels de la ville, un évènement qui lui a échapper. Gardant l'idée de côté, il revint à ses questions immédiates et trouva un petit parking privé où il put arrêter leur véhicule.
Descendant le premier, il ouvrit à Séléné et lui proposa sa main pour l'aider à descendre avant de lui offrir à nouveau son bras, l'observant attentivement.
"Comment te sens-tu ?"
Monter dans une automobile pour la première fois peut secouer un peu. Par prudence, il la guida hors du parking pavé et vers une promenade dans le port, juste pour lui permettre de se défaire du cahot et de profiter du puissant air marin si bénéfique pour chasser les nausées. De petites étales portatives offrent aux promeneurs l'occasion de grignoter quelque chose de frais pendant leur marche, tandis que, plus loin, sur les quais travailleurs, le ballet bien huilé des dockers va et vient pour préparer les navires avant les départs en pêche de l'après-midi, ou pour décharger les navires et barges approvisionnant en produits de luxe les ventes des plus nantis. D'un geste, il montra une barge allongée, peinte de bleu et de liserés rouges et blancs, solidement arrimée à un quai flottant proche du niveau de l'eau, où les dockers vont et viennent en transportant à la main de grandes caisses précautionneusement installées sur une charrette.
"Cette barge-ci vient des vignobles bordelais. Il transporte certainement des cuvées pour les cavistes des restaurants du quartier de la forteresse. Les automobiles et camions n'y passent pas."
Puis, ce fut le tour d'un petit bateau à voile, portant le drapeau breton, et possédant des cordes peintes en rouges et jaunes.
"Celui-ci doit faire le lien avec Brest et la pointe Bretonne, peut-être même avec Is."
Et puis ils arrivèrent, petit à petit, sur les quais les plus larges, où sont amarrés nombre de navires à voiles, mais également certains plus modernes. Auguste dirige le regard de Séléné vers l'un des voiliers, à la coque blanche et bleue auprès duquel attendent le reste de leurs gardes du corps. A son bord, l'équipage s'active à l'entretient du pont principal et des cordages. Il s'agit d'un navire d'importance historique entretenu en accord et avec l'aide de la ville de La Rochelle et de la famille Delacour en raison de sa rareté. Pour cette fois, cependant, il est sollicité sur ses deniers bien qu'Auguste se garde de s'ouvrir de quoi que ce soit. Non, à la place, il s'avance jusqu'à la passerelle d'embarquement, s'y arrêtant afin que Séléné puisse aller à son rythme et profiter de l'occasion. Quelle que soit l'image qu'il offre, son but est avant tout de lui faire plaisir, même si leur donner l'occasion d'approfondir leur complicité ne gâte rien.
"Je te présente l'Atalante. Notre coursier pour aujourd'hui."
Il lui glisse un coup d'œil pétillant, avant de retourner à l'observation appréciatrice du deux mâts fringuant dans ses couleurs éclatantes et sa superbe ligne de flottaison.
"Que dirais-tu de faire le tour de la baie et de visiter certaines des petites îles alentours ?"
Codage par Libella sur Graphiorum
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