Si j'étais la lune, je ferais de lui mon soleil (guilhem)
Anya d'ApcherATROPOS | THEN, LET IT BURN.
FC + disclaimer : Jennifer Connelly | akithespacecorgi
Rythme de jeu : Demandez moi
Warning : violences intra familliales, infanticide, assassinat, deuil, violences physiques et psychologiques et emprise, mentions de viols conjugaux, macabre (soft), méthodes éducatives punitives.
Trigger : Aucun en particulier, mais nous pouvons toujours en discuter.
Disponibilité RP : Oui, toujours.
Couleur Dialogue : teal
Messages : 65
Bézants : 1159
Multicomptes : Neith Shafiq
Rachel Fabre
Rachel Fabre
Âge perso : 62 ans (21.03.1865)
Nature du sang : Sang-pure.
Etat Civil : Veuve | célibataire | hétérosexuelle.
Occupation : consultante en magie noire | Présidente de la FESP | Conseillère de l'Aube Sorcière
Joueur
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Personnage
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Succès
(#) Si j'étais la lune, je ferais de lui mon soleil (guilhem)
missive rédigée par Anya d'Apcher leCe n’était pas la première fois qu’Anya faisait ce genre de choses. Voilà des années qu’il avait définitivement quitté la maison et qu’elle n’avait de cesse que de savoir où il se trouvait. Ginka l’aidait, partant parfois pour le suivre. L’aspect du corbeau avait l’avantage d’être discret. Aussitôt de retour, Ginka lui montrait sur une carte où il se trouvait et Anya lui posait des questions fermées pour en apprendre plus. Le corbeau ayant été élevé pour répondre des « oui » et « non », elle avait les informations qu’il lui fallait.
Mais parfois, comme aujourd’hui, cela n’était pas suffisant.
Il lui fallait plus. Elle avait cet irrémédiable besoin d’avoir un certain contrôle même sur ce fils qu’elle avait laissé partir. Elle savait comment l’avoir sans se faire voir parce que si Guilhem avait été présent à la fête du Gévaudan pour le rituel cette année, il n’était pas resté, pas revenu à la maison. Avec la disparition de Ménandre, elle s’était parfois prise à espérer que Guilhem revienne. Cette idée qu’il soit si détaché lui posait un problème d’image. Les d’Apcher avaient besoin d’unité plus que jamais et elle avait beau avoir laissé partir son dernier fils, elle considérait que l’aspect de l’unité était important malgré tout.
Ne souhaitant malgré tout pas interférer pour l’instant auprès d’Arsène pour sonder le terrain, Anya avait décidé de continuer à faire ce qu’elle faisait. La potion de polynectar qu’elle avait faite elle-même n’était pas censée durer longtemps. Là n’était pas son objectif du tout. Elle avait simplement besoin de le voir, de lui parler, même cinq minutes, voilà tout. Rien de plus.
C’était sous les traits d’une femme plus jeune qu’elle se trouvait à présent. Toujours la même. La moldue n’aurait de toute façon à personne à qui se plaindre d’ici quelques heures. Anya s’était assurée qu’elle reste vivante le temps qu’elle est à faire ce qu’elle doit faire. Sans se regarder dans un miroir néanmoins, elle avait tenté de se coiffer rapidement d’une tresse qui ornait sa tête et ce visage délicat. Pas de maquillage, Anya n’avait pas la patience pour ces menus détails et de toute façon, Guilhem n’y verrait que du feu. La robe noire qu’elle avait choisie dans sa garde-robe était suffisamment récente pour que Guilhem ne l’ait pas vue et elle ne mit pas de bijoux non plus. Ni les siens et encore moins ceux de sa sœur Sofia. Pas sous cette apparence de moldue.
Savoir où Guilhem se produisait n’était pas réellement un détail difficile à trouver. Apollon Bellemain avait encore une belle notoriété derrière lui et elle avait choisi spécifiquement un endroit de rencontre où elle savait qu’elle ne risquait pas de tomber sur des gens qu’elle connaissait. L’Auberge l’Agapé était donc l’endroit parfait où elle pouvait se faire passer pour n’importe qui ce soir. Un fan de ce cher Apollon Bellemain.
Alors qu’elle se dirigeait vers l’auberge illuminée et déjà animée, Anya vit du coin de l’œil une paire d’aile et, tournant la tête, observa Ginka se poser sur la branche d’un arbre. Sans rien dire, elle rentra.
Trouver une table dans un coin ne fut pas difficile et Anya ne commanda rien d’alcooliser. Elle voulait avoir l’esprit clair. Il y avait déjà du monde et attendit simplement, silencieuse.
La première fois qu’elle l’avait vu se produire ainsi, Guilhem avait quitté la maison depuis plusieurs mois déjà. Elle devait admettre qu’elle était fière de lui. Fière que tous les cours qu’elle lui avait donnés payait et qu’il en faisait quelque chose. Il avait du talent. Elle le voyait bien. Ce soir, encore, il brillait comme le soleil qu’il était. Ce soir, encore, elle l’écouta, observa. Quelques fans se pavanaient devant lui, piaillements incessants qui firent grimacer Anya mais elle ne dit rien. Lorsque le petit concert fut terminé, elle prit son temps. À chaque fois qu’il la rencontrait, elle avait une apparence différente mais se comportait sensiblement de la même façon. Comment pourrait-il se méfier et faire le lien ? Les gens croyaient les autres quand ils leur disaient quelque chose ou agissaient. Le cas contraire s’apparentait à de la paranoïa et Guilhem n’était absolument pas paranoïaque lorsqu’il s’agissait de briller.
Lorsque les jeunes fans s’écartèrent, Anya saisit alors l’opportunité et adressa un sourire timide au jeune homme qu’était son fils.
« Monsieur Bellemain. Sa voix était plus fluette que celle qu’elle avait d’habitude. Anya avait appris à moduler un peu sa voix pour ne pas qu’il la reconnaisse non plus. Votre prestation de ce soir était grandiose. Je tenais à vous féliciter. »
Parfois, lorsqu’elle venait ainsi, elle n’allait même pas jusqu’à lui. Parfois, comme ce soir, elle se contenait de juste quelques mots avant de partir. Elle ne comptait pas s’étendre. Son compte à rebour était lancé et Anya se contenterait simplement de ces quelques mots.