Thought I'd love you til death | ft Elisabeth
Galahad AndersonATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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(#) Thought I'd love you til death | ft Elisabeth
missive rédigée par Galahad Anderson leflashback 1913 - ft @Elisabeth de Valoys
A man that wanted some love you could never give to me
Calme après-midi au sein des Antiques Rêveries. A défaut d'une mission le gardant occupé, Galahad traîne sa carcasse dans la boutique de son employeur, prétextant donner un coup de main - plus similaire en réalité au chien qui mâchouille sa laisse dans l'attente d'un nouvel os à ronger. Ce n'est pas tant les voyages qui l'animent, plutôt les retours qui se font moins supportables à chaque artefact ramené. Les babioles elles-mêmes ne l'intéressent pas beaucoup - on lui demande de se les procurer, on lui fournit les informations, et il s'en débrouille. Parfois en allant poser des questions en des endroits que la haute bourgeoisie éviterait comme la peste. Parfois en exigeant par les poings plutôt que par les mots. Les Shafiq ne s’embarrassent pas de détail ; le succès suffit, n'est-ce pas ? Et ce qu'ils ignorent ne peut leur nuire. Mais il souhaiterait parfois être moins efficace, moins avide de compliments. Car alors ses absences se feraient plus longues, et peut-être la solitude à son retour se ferait moins mordante. Combien de temps depuis qu'Elisabeth n'a plus demandé à le voir ? Il sait où la trouver, mais sait mieux que de se pointer à son seuil sans que sa présence n'ait été exigée. En outre, les dernières rencontres laissaient toujours un arrière-goût amer au fond de sa gorge ; rappel trop présent que leurs vies prennent des chemins foncièrement différents, si opposés qu'il tient du miracle qu'ils se croisent encore parfois. Miraculeux, vraiment ? Ou simplement contre nature ? Y a-t-il quelque intérêt à forcer le destin, encore et encore ?
Alors il parcourt la boutique comme une âme en peine, mine sombre et renfrognée, sans un regard pour les inestimables antiquités qu'il laisse dans son sillage - alors même qu'il a prétendu vouloir vérifier leur intégrité pour occuper sa journée. La discrète sonnette annonçant l'entrée de clients parvient tout juste à le sortir de ses ruminations, et ce n'est sûrement que parce que ses pas l'ont emmené tout proche de la porte. Fidèle cerbère, il les jauge d'un regard, reconnaît en leur tenue un couple de bourgeois venu rêver - peut-être même acheter - note l'attitude décontractée, remarque le journal que l'homme a gardé avec lui, sans doute pour s'éventer en cette tiède journée d'été. Son regard se promène sur le papier, et son cœur manque un battement. Avant qu'il ne l'ait réalisé, son bras s'est tendu pour agripper le journal, l'arracher à la poigne distraite de son propriétaire. Il relit le titre qui s'étale en couverture, comme si les mots pouvaient changer par magie. Puis sans prêter la moindre oreille aux cris de protestation s'élevant derrière lui, il pousse brutalement la porte des Antiques Rêveries, s'éloigne dans la rue d'une démarche saccadée. Elle ne lui a même pas annoncé elle-même. Ses talons pivotent dans une tentative de transplanage. Il sent la réalité se distendre, voit les contours des pavés se faire flous, devine presque un trouble dans l'air. N'est pas assez fou pour s'y jeter. Un long soupir et le monde retrouve sa solidité. La Morpheus est peut-être trop lointaine pour ralentir ses gestes, mais pas assez pour lui autoriser un plein usage de sa magie - le sera-t-elle jamais, un jour ? Tant pis. Il marchera.
Ce n'est pas l'habitude qui manque, et ses pas le mènent tout seul, laissant tout le temps à son esprit de ressasser les mêmes douloureuses questions. Il ne s'est jamais fait d'illusions - elle ne l'a jamais laissé s'en faire. Il serait toujours secondaire, toujours secret, jamais à ses côtés sous le feu des projecteurs. La vie a suivi son cours. Ce qui devait arriver est arrivé. Mais pas un mot ? Six mois de silence, et pour quoi ? Les pieds claquent sur les pavés au rythme de sa hargne ; elle escalade, elle chauffe sous le timide soleil de la fin août. Arrivé devant la porte ô combien familière - est-il aussi venu ici, son joli prince ? - il ne s'arrête qu'après avoir tapé trois coups impérieux. Est-ce la fureur qui avive ses sens ? Leur bruit résonne encore à ses oreilles quand la porte s'entrouvre, et il s'engouffre dans l'appartement sans un mot, sans un regard, visage figé. La familiarité des lieux est comme du sel sur son égo en sang. Il a beau garder ses yeux loin d'elle, chaque mur, chaque meuble paraît porter ses traits. Résonne de l'écho lancinant de leurs passions. Le journal, froissé d'avoir été trop serré entre ses doigts, vient claquer sur une table basse. « C'est comme ça que je l'apprends ? Vraiment ? » Il pensait que Beauxbâtons avait enseveli l'époque des retentissantes colères. Pourtant, la voix tonne, ne craque même pas sur les derniers mots - il se surprend lui-même. Mais dans le regard qu'il tourne enfin vers elle ne se lit que de la douleur.
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Sybille AbeausiLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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(#) Re: Thought I'd love you til death | ft Elisabeth
missive rédigée par Sybille Abeausi leFalse Thought : you love me after die
ft Galahad Anderson
Thème | Les tissus s'étalaient sous ses yeux. Le blanc et l'ivoire, jurant de leurs teintes presque semblables mais pourtant si différentes. Les Malefoy seraient chargé de sa robe, c'était non négociable et un de nombreux caprices qu'on lui passerait. Elle avait déjà dessiné des dizaines de croquis, découpée des centaines de motifs différents pour former une dentelle plus particulière. Elle rierait au nez de Lyon quand c'est celle du Puy en Velay qui viendrait décorer ses atours de princesses. Son père avait déjà pris des parts dans une usine à vers. Dentelles moldues, magnifiée par la magie. Danserait sur sa tenue des étoiles et des feux follets, bénissant par la même occasion l'union. Rien ne serait laissé au hasard. J'aurai préféré cette coupe. La reine Victoria la portait il y a... Le nez se plisse. Non, encore un, qu'Elisabeth n'a nulle besoin d'énoncer. La mode anglaise n'était pas au niveau de celle de la France.
Elle but une nouvelle gorgée de vin, les cheveux détachés en une excentricité qu'elle ne se permettait qu'à la maison. Devant publique, Elisabeth remontait les mèches blondes pour prendre la coupe à la garçonne. Je veux quelque chose d'innovent. Sais-tu que c'est quand la reine Victoria elle-même a décidé de se marier en blanc que tout le monde a pris le plis ? Il y a deux siècles, on portait les vêtements les plus onéreux et royaux. Pour le peuple... Dédain toujours, mêlé à un petit rire C'était les habits du Dimanche. Une reine a réussi à imposer à tout le monde une tenue qu'on ne remettra jamais, d'un blanc qui se tâche avec une facilité déconcertante. Je ne porte peut-être pas son nom mais son héritage coule dans mes veines. Alors crois-moi Astrid. Nous aussi nous allons changer le visage de la mode par ce mariage. Sourire complice entre les deux femmes. Lizzie laisse même échapper un rire ravie, alors que son amie réajuste un pan de tissu sur le mannequin. Elles ne sont qu'aux prototypes. Les vrais créations et projets se feront à l'Atelier, là où elles possèdent tous le matériel. A dire vrai, cette après-midi, elles s'amusent plus qu'autre chose, jouant à la poupée comme à l'époque. A beaubaton déjà, là où elles s'étaient rencontrées, la rousse suivait Elisabeth dans des créations plus originales les unes que les autres. Astrid n'était pas née de la noblesse; A quoi bon ?
Le jeu des deux femmes ne durent pourtant pas. Pas alors que retentissait trop coups impétueux sur la porte. Pas alors que cette dernière s'ouvre à la volée. Astrid brandit déjà sa baguette quand Lizzie se retourne seulement, ses yeux bleus sachant déjà sur qui elle va tomber. Il a la rage au coeur, l'amant éconduit. Pourquoi la colère ? La réponse luise dans sa main, qu'il abat. Oh... Il brule de rage et voilà bien la seule chose qu'elle peut lui répondre. Un Oh qui n'est même pas surpris, même pas navrée. Astrid, veux-tu bien ? La rousse toise Galahad de toute sa hauteur, le nez plissé, emplie d'un dédain qu'elle n'a jamais éprouvé que pour le sorcier. En temps normal, Elisabeth aurait calmé les ardeurs. Mais ils n'étaient plus à Beaubaton. Voilà bien longtemps qu'ils avaient quitté les bancs de l'école. Et qu'elle devait passer à autre chose, comme Astrid lui répétait encore et encore. Galahad n'était qu'un amusant jouet à ronger quand l'ennui pointait. Pas vrai ?
La porte se referme derrière Astrid. Secondes, minimes, avant que n'explose l'orage. Elisabeth inspire et sur ses lèvres se dessinent la moue de celle qui juge l'adversaire avant de lui répondre. Ses yeux se retournent à lui. Que veut-elle, à l'instant, de l'homme qui l'a si bien servit pendant si longtemps ? A son doigt, brille pourtant le diamant de son allégeance. Elle sait déjà que la prochaine bague, celle qui l'enchainera pour de bon à Octavius, en cache de plus gros encore.
Et comment souhaitais-tu l'apprendre Galahad ? Je t'écoute, si tu as de meilleures idées ? La voix ne sonne d'aucune froideur. Aucun timbre glaçant, aucune moquerie assassine. La question semble réelle. Semble. Comme toujours avec la Malefoy. Elle est encore jeune, a encore bien à apprendre. Mais au jeu des illusions et du paraitre, son père les entraine depuis toujours. Un petit papier ? Avec un désolée et un coeur ? Ou bien une lettre larmoyante où je m'excuse ? Je ne suis pas désolée et je ne te ferai pas l'outrage de te mentir à ce sujet.
Les yeux ne sont pas durs. L'azur ne se transforme pas en gel, pas en violents blizzards d'hivers comme elle lui en a pourtant déjà tant offert en le repoussant. Elle ne s'approche pourtant pas. Il est bien trop en colère pour qu'elle prenne le moindre risque. Et la tristesse qu'elle lit dans son regard peut mener à tout. Les grandes colères de leur enfance ne sont plus si loin quand elle lui a, encore, brisé le coeur. Ce serait l'occasion de lui dire au revoir pour de bon que soufflerait Astrid, acide. Elisabeth sait, parfaitement, que ce soir, ce ne sera pas elle qui lui dira adieu. Son histoire d'amour de conte de fée avec le prince de Valoys n'en est pas une. Il connait Octavius. Et il sait parfaitement tout le désamour qu'elle peut avoir pour lui.
Mais elle l'épousera. Les paris se lisent déjà, sur les lignes des journaux, quand à la date qui sera choisie. Elle sera princesse. Après tout, leur relation, toujours, a été un contre la montre et une impossibilité, qu'ils savaient l'un comme l'autre. Jamais, au grand jamais, même après un baiser ou une nuit, n'a-t-elle accepté de s'afficher à ses côtés. Elisabeth Malefoy, jamais, ne s'abaissera à côtoyer de la vermine. Elle ne finira comme sa soeur, elle la digne héritière. Non. Elle finira princesse, d'une des plus grandes familles de ce monde.
Elle but une nouvelle gorgée de vin, les cheveux détachés en une excentricité qu'elle ne se permettait qu'à la maison. Devant publique, Elisabeth remontait les mèches blondes pour prendre la coupe à la garçonne. Je veux quelque chose d'innovent. Sais-tu que c'est quand la reine Victoria elle-même a décidé de se marier en blanc que tout le monde a pris le plis ? Il y a deux siècles, on portait les vêtements les plus onéreux et royaux. Pour le peuple... Dédain toujours, mêlé à un petit rire C'était les habits du Dimanche. Une reine a réussi à imposer à tout le monde une tenue qu'on ne remettra jamais, d'un blanc qui se tâche avec une facilité déconcertante. Je ne porte peut-être pas son nom mais son héritage coule dans mes veines. Alors crois-moi Astrid. Nous aussi nous allons changer le visage de la mode par ce mariage. Sourire complice entre les deux femmes. Lizzie laisse même échapper un rire ravie, alors que son amie réajuste un pan de tissu sur le mannequin. Elles ne sont qu'aux prototypes. Les vrais créations et projets se feront à l'Atelier, là où elles possèdent tous le matériel. A dire vrai, cette après-midi, elles s'amusent plus qu'autre chose, jouant à la poupée comme à l'époque. A beaubaton déjà, là où elles s'étaient rencontrées, la rousse suivait Elisabeth dans des créations plus originales les unes que les autres. Astrid n'était pas née de la noblesse; A quoi bon ?
Le jeu des deux femmes ne durent pourtant pas. Pas alors que retentissait trop coups impétueux sur la porte. Pas alors que cette dernière s'ouvre à la volée. Astrid brandit déjà sa baguette quand Lizzie se retourne seulement, ses yeux bleus sachant déjà sur qui elle va tomber. Il a la rage au coeur, l'amant éconduit. Pourquoi la colère ? La réponse luise dans sa main, qu'il abat. Oh... Il brule de rage et voilà bien la seule chose qu'elle peut lui répondre. Un Oh qui n'est même pas surpris, même pas navrée. Astrid, veux-tu bien ? La rousse toise Galahad de toute sa hauteur, le nez plissé, emplie d'un dédain qu'elle n'a jamais éprouvé que pour le sorcier. En temps normal, Elisabeth aurait calmé les ardeurs. Mais ils n'étaient plus à Beaubaton. Voilà bien longtemps qu'ils avaient quitté les bancs de l'école. Et qu'elle devait passer à autre chose, comme Astrid lui répétait encore et encore. Galahad n'était qu'un amusant jouet à ronger quand l'ennui pointait. Pas vrai ?
La porte se referme derrière Astrid. Secondes, minimes, avant que n'explose l'orage. Elisabeth inspire et sur ses lèvres se dessinent la moue de celle qui juge l'adversaire avant de lui répondre. Ses yeux se retournent à lui. Que veut-elle, à l'instant, de l'homme qui l'a si bien servit pendant si longtemps ? A son doigt, brille pourtant le diamant de son allégeance. Elle sait déjà que la prochaine bague, celle qui l'enchainera pour de bon à Octavius, en cache de plus gros encore.
Et comment souhaitais-tu l'apprendre Galahad ? Je t'écoute, si tu as de meilleures idées ? La voix ne sonne d'aucune froideur. Aucun timbre glaçant, aucune moquerie assassine. La question semble réelle. Semble. Comme toujours avec la Malefoy. Elle est encore jeune, a encore bien à apprendre. Mais au jeu des illusions et du paraitre, son père les entraine depuis toujours. Un petit papier ? Avec un désolée et un coeur ? Ou bien une lettre larmoyante où je m'excuse ? Je ne suis pas désolée et je ne te ferai pas l'outrage de te mentir à ce sujet.
Les yeux ne sont pas durs. L'azur ne se transforme pas en gel, pas en violents blizzards d'hivers comme elle lui en a pourtant déjà tant offert en le repoussant. Elle ne s'approche pourtant pas. Il est bien trop en colère pour qu'elle prenne le moindre risque. Et la tristesse qu'elle lit dans son regard peut mener à tout. Les grandes colères de leur enfance ne sont plus si loin quand elle lui a, encore, brisé le coeur. Ce serait l'occasion de lui dire au revoir pour de bon que soufflerait Astrid, acide. Elisabeth sait, parfaitement, que ce soir, ce ne sera pas elle qui lui dira adieu. Son histoire d'amour de conte de fée avec le prince de Valoys n'en est pas une. Il connait Octavius. Et il sait parfaitement tout le désamour qu'elle peut avoir pour lui.
Mais elle l'épousera. Les paris se lisent déjà, sur les lignes des journaux, quand à la date qui sera choisie. Elle sera princesse. Après tout, leur relation, toujours, a été un contre la montre et une impossibilité, qu'ils savaient l'un comme l'autre. Jamais, au grand jamais, même après un baiser ou une nuit, n'a-t-elle accepté de s'afficher à ses côtés. Elisabeth Malefoy, jamais, ne s'abaissera à côtoyer de la vermine. Elle ne finira comme sa soeur, elle la digne héritière. Non. Elle finira princesse, d'une des plus grandes familles de ce monde.
@Galahad Anderson
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(#) Re: Thought I'd love you til death | ft Elisabeth
missive rédigée par Galahad Anderson leflashback 1913 - ft @Elisabeth de Valoys
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Tant de souvenirs siègent en cet endroit qu'il pourrait presque appartenir à ses visions. Cet appartement, c'est leur refuge à eux, un endroit loin de sa famille où ils pouvaient parler comme si le monde extérieur n'existait pas. Non. C'était leur refuge. Il le comprend, désormais, quand il remarque enfin qu'Elisabeth n'est pas seule. Il faut qu'elle s'adresse à la rouquine pour que Galahad détache son regard enfiévré d'elle, le pose un instant sur Astrid. Il pourrait être gêné d'avoir ainsi laissé éclater sa détresse devant une tierce personne, mais le sentiment ne l'effleure même pas. De tout temps, Lizzie a considéré son amie comme un meuble, un accessoire pour mieux faire briller sa propre tenue. Et en ce domaine comme en de nombreux, le sorcier s'est rangé à son avis. La présence d'Astrid ne le perturbe donc pas plus que celle d'un fauteuil aux couleurs trop vives. Et à la mine trop boudeuse. Même la baguette pointée en sa direction ne provoque en lui ni inquiétude ni agacement. A son expression indignée, il ne renvoie qu'un visage impavide, à des années lumière de ceux qu'il réserve à Elisabeth. A peine manifeste-t-il un vague soulagement en l'entendant se faire congédier - avec une politesse toute relative. Le regard d'Astrid quand elle passe en coup de vent à ses côtés lui rappelle qu'il ne mérite rien du tout, et il pourrait presque adhérer à son opinion. Presque. Il ne mérite pas grand chose, mais apprendre la nouvelle dans un journal plutôt que de la première intéressée ? Six mois plus tard ? Même pour lui, c'est trop.
Sur la table basse, Elisabeth l'observe avec un petit sourire mutin - et Merlin merci, le journal est plié de manière à cacher le prince au bras duquel elle est accrochée. Au-dessus de la photo, le titre semble le narguer. Des fiançailles princières. Il n'a pas besoin de relire le texte qui suit ; les mots sont gravés dans ses rétines, et il sait déjà qu'ils viendront hanter son sommeil agité. C'est le timbre de Lizzie qui l'incite à en détacher le regard, à la dévisager. Les mots mettent quelques instants à lui parvenir, à faire sens, tout absorbé qu'il est à la dévorer des yeux. Elle lui a manqué. Mais le poison de ses paroles finit par s'infiltrer dans son esprit, ravivant la douleur. « De vive voix, Lizzie. Toutes ces idées, et cette option ne t'effleure même pas ? » De vive voix, et il aurait pu lui demander en retour si elle était si sûre de son choix. De vive voix, et il aurait pu la consoler dans ses bras de devoir céder à ce prince sans charme, à ce nigaud arrogant dont les chances de briguer la couronne étaient si minces, si dérisoires. De vive voix, c'était tout ce qu'il demandait - même pas qu'elle s'excuse, même pas qu'elle prétende regretter. « L'outrage ... L'outrage est consommé » lâche-t-il à mi-voix, avant de reprendre, un ton plus haut. « Tu ne m'as jamais menti et je ne jouerai pas la surprise en découvrant l'heureux élu. Je m'attendais seulement à l'apprendre de ta part. »
Il ne peut pas la regarder plus longtemps. Il se détourne, vivement, comme un animal qu'on aurait menacé d'un geste trop vif. Mais seulement pour que ses yeux se posent sur le mannequin décoré de dentelles blanches. Et voir les esquisses de cette robe lui déchire les tripes aussi sûrement que peuvent le faire des substances dont il s'abrutit, lorsqu'elles viennent à manquer. Ouvre la vanne de son cœur, laisse les mots sortent en un flot continu - bien plus de mots qu'il n'a l'habitude d'en débiter à la fois. « Je ne t'ai jamais menti non plus, tu sais. Quand je disais que je ne me mettrais pas en travers de ta route, que je ne t'empêcherais pas de suivre tes ambitions et ton destin. Mais - » Mais il imaginait qu'elle lui réserverait toujours une petite place, dans ce brillant futur. Mais il pensait que ce qu'ils avaient était spécial. Il le pense toujours. « Tu aurais pu m'en parler. J'aurais compris. » Et la voix se brise enfin, juste un peu. Galahad détourne le regard, où brille encore une vague étincelle, seule survivante de la fureur qui avait rythmé sa marche jusqu'à l'appartement. Il s'en veut de se montrer si faible, face à elle qui est toujours si forte. Les colères de l'adolescence étaient plus flamboyantes, plus endurantes. Mais la Morpheus, toujours elle, s'est assuré que ce ne serait plus jamais le cas.
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Sybille AbeausiLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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(#) Re: Thought I'd love you til death | ft Elisabeth
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ft Galahad Anderson
Thème | Elle ne baisse pas la tête quand il parle à nouveau. Elle soutient son regard, de ces yeux clairs dont rien ne transparait. Pourquoi mentir, surtout devant lui ? Cela ne servirait à rien. Galahad est beau quand il souffre et dieu qu'il souffre. Ses iris. Son visage. Cette bouche qu'elle a tant et tant embrassé. Il parle et sa voix finit par se casser sur la fin, quand il ne parvient plus à soutenir son propre regard. Il tourne la tête et elle en profite pour éloigner le sien à son tour. Inspirant, essayant de supprimer ce qu'elle offre sur ses traits. Parce qu'il lui brise le cœur, à mesure que se brise son timbre. Elle doit se montrer plus forte que ça. Jamais, au grand jamais, son père ne lui pardonnerait qu'une ombre vienne se glisser au miroir qu'elle offrira bientôt avec Octavius. Pourquoi, par Merlin, Galahad n'avait-il pas été plus haut, plus grand, au sang plus pur ? Pourquoi avait-il fallu que ses veines soient entachées de souillures ? Elle aurait alors pu l'épouser. Tout aurait été tellement plus simple. Tout aurait tellement changé.
Mais non. C'est cet imbécile d'Octavius qui est roi du monde. C'est dans son sang a lui que chante la royauté. C'est son visage arrogant et sa supériorité puérile qu'elle devra supporter jusqu'à la fin de ses jours, sa couche qu'elle devra partager quand bien même il ne parviendra jamais à l'aimer réellement. Les doigts se referment un peu plus fort, les ongles griffent le papier. Elle referme le carnet d'un claquement alors que ses dents se desserrent. La bague, à son doigt, ne disparait pourtant pas. Elle ne peut se le permettre, pas alors que le diamant vaut aussi cher qu'elle le mérite.
C'est elle qui rompt la distance, comme toujours. Elle qui se rapproche de son pas félin et de sa douceur qui n'en a jamais été que feinte. Elle n'est pas née pour être douce. Pas plus pour être aimante. Elle est née pour diriger, pour contrôler, pour ne laisser de place à personne d'autre qu'à elle-même. Sa main se glisse à la mâchoire, sa paume se fait caresse quand elle ne sait encore si elle devra mentir ou feindre. Elle devrait lui dire au revoir, là, tout de suite. L'envoyer aux enfers et ne jamais le revoir, pour le bien de tous. Il la touche. Il la touche comme on ne devrait pas la toucher. Pire encore. Elle culpabilise à l'idée du rejet. Qu'il touche le fond et ne s'en relève pas. Qu'on lui apprenne la terrible nouvelle et que se soit de sa faute, sa seule et unique faute. Elisabeth est fille de puissant mais pas une meurtrière.
Ca n'aurait rien changé Galahad. Regarde moi, sincèrement. La nouvelle n'aurait pas été moins violente pour toi. Elle est proche, tellement proche, que son parfum embaume l'air, sature les sens. Jasmin. Groseilles. Et crois moi. Epouser Octavius ne me réjouit pas le moins du monde.
Son visage se tend de tristesses, ses yeux se parent de chagrin. Pas de larmes, pas comme ça, pas déjà. Mais ses traits offrent tout ce qu'elle n'éprouve pas, toute cette mélancolie tragique qui ne demande qu'a être réconfortée. Ce n'est pas lui qui souffre finalement, ne le voit-il pas ? Pas lui qui sera promis à un mariage arrangé avec un idiot. Non, jamais lui, pauvre d'elle. Mensonges, comme toujours. Quand les griffes du rapace s'enroulent autour de la gorge si bien offerte.
Mais non. C'est cet imbécile d'Octavius qui est roi du monde. C'est dans son sang a lui que chante la royauté. C'est son visage arrogant et sa supériorité puérile qu'elle devra supporter jusqu'à la fin de ses jours, sa couche qu'elle devra partager quand bien même il ne parviendra jamais à l'aimer réellement. Les doigts se referment un peu plus fort, les ongles griffent le papier. Elle referme le carnet d'un claquement alors que ses dents se desserrent. La bague, à son doigt, ne disparait pourtant pas. Elle ne peut se le permettre, pas alors que le diamant vaut aussi cher qu'elle le mérite.
C'est elle qui rompt la distance, comme toujours. Elle qui se rapproche de son pas félin et de sa douceur qui n'en a jamais été que feinte. Elle n'est pas née pour être douce. Pas plus pour être aimante. Elle est née pour diriger, pour contrôler, pour ne laisser de place à personne d'autre qu'à elle-même. Sa main se glisse à la mâchoire, sa paume se fait caresse quand elle ne sait encore si elle devra mentir ou feindre. Elle devrait lui dire au revoir, là, tout de suite. L'envoyer aux enfers et ne jamais le revoir, pour le bien de tous. Il la touche. Il la touche comme on ne devrait pas la toucher. Pire encore. Elle culpabilise à l'idée du rejet. Qu'il touche le fond et ne s'en relève pas. Qu'on lui apprenne la terrible nouvelle et que se soit de sa faute, sa seule et unique faute. Elisabeth est fille de puissant mais pas une meurtrière.
Ca n'aurait rien changé Galahad. Regarde moi, sincèrement. La nouvelle n'aurait pas été moins violente pour toi. Elle est proche, tellement proche, que son parfum embaume l'air, sature les sens. Jasmin. Groseilles. Et crois moi. Epouser Octavius ne me réjouit pas le moins du monde.
Son visage se tend de tristesses, ses yeux se parent de chagrin. Pas de larmes, pas comme ça, pas déjà. Mais ses traits offrent tout ce qu'elle n'éprouve pas, toute cette mélancolie tragique qui ne demande qu'a être réconfortée. Ce n'est pas lui qui souffre finalement, ne le voit-il pas ? Pas lui qui sera promis à un mariage arrangé avec un idiot. Non, jamais lui, pauvre d'elle. Mensonges, comme toujours. Quand les griffes du rapace s'enroulent autour de la gorge si bien offerte.
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(#) Re: Thought I'd love you til death | ft Elisabeth
missive rédigée par Galahad Anderson leflashback 1913 - ft @Elisabeth de Valoys
A man that wanted some love you could never give to me
Combien de nuits partagées dans le secret de ces murs ? Combien d'étreintes passionnées, de promesses aussi creuses qu'enflammées ? S'il fermait les yeux, il pourrait encore les entendre. Tout comme il parviendrait presque à distinguer le spectre de leurs silhouettes enlacées, cruel écho d'un passé qu'elle semble déterminer à enterrer. Le carnet claque dans ses mains, extrait Galahad de ses souvenirs avec un discret sursaut. Elle s'approche d'un pas léger, de cette démarche emprunte de douceur qu'on réserve aux animaux souffrants, pour leur assurer qu'on ne veut que leur bien. Pour ne pas qu'ils se retournent et mordent. Et il se laisse berner, bien sûr - il le ferait en son âme et conscience, il le ferait même s'il voyait le poignard prêt à frapper son dos, le poison prêt à s'écouler dans ses oreilles. Alors quand la main vient glisser à l'angle de sa mâchoire, se poser sur sa joue, il s'abandonne à ce contact comme s'il retrouvait l'air après avoir échappé à la noyade. Penche légèrement la tête, appuie son visage dans le creux de sa paume, plonge son regard dans le sien. Et autorise ses mots à le bercer, à lui créer un confortable nid d'illusions. Elle parviendrait presque à le convaincre que ce n'était qu'un moindre mal ; qu'en retardant l'inévitable, elle lui a acheté quelques mois de paix. Mais un soupçon de fierté survit encore en lui, rescapé de la colère qui flambait pourtant si fort lorsqu'il quittait les Antiques Rêveries. « Je ne demandais pas moins de violence. Juste plus de respect. »
Et la souffrance qu'il manifeste trouve un écho dans les yeux de Lizzie, dans sa voix, dans ses mots. Comme s'ils étaient deux victimes, dans cette histoire, amants maudits par leurs étoiles, par leur naissance. Il a envie d'y croire, de ne voir dans ce mariage que l'ambition dévorante d'un père tyrannique. Il a envie de l'imaginer malheureuse, aussi malheureuse que lui, aussi amère à l'idée des années à passer aux côtés de ce prince de pacotille. Mais ce prince a demandé, et elle a dit oui. « Pourquoi, alors ? » La question lui échappe - gémissement de chiot blessé - et il s'en veut aussitôt de se montrer si faible. D'évoquer ce monde absurde où elle pourrait épouser la personne de son choix, pour ne satisfaire personne d'autre qu'elle-même. Si ce monde existait, serait-il vraiment l'heureux élu ? Tant de conjectures inutiles. Ce n'est pas la Lizzie qu'il connaît, la Lizzie qu'il aime. Celle qui voit grand, qui a des rêves pour deux - pour dix, même. Là où il se complaît dans le peu qu'on veut bien lui offrir. Et cette Lizzie-là sait très bien pourquoi elle épouse Octavius. Car la bague dont le métal froid caresse sa joue vaut bien plus que tout l'amour qu'il pourrait lui promettre.
Il voudrait glisser une main dans le creux de sa nuque, passer ses doigts dans les cheveux blonds aussi fin que la dentelle dont elle orne sa robe. Il voudrait la serrer contre lui pour que jamais elle ne s'en aille. Mais il n'en fait rien, car il craint trop qu'elle le repousse. Et quelque chose lui hurle que ce rejet serait celui de trop, celui qui lui fermerait à jamais sa porte. Il a beau lui en vouloir, il a beau attendre encore une esquisse d'excuse, l'idée de la perdre pour toujours lui semble plus insupportable encore que de l'imaginer mariée à cet abruti d'Octavius. Alors il se contente seulement de baisser sa tête, de venir appuyer son front contre le sien - doucement, comme on goûte l'eau avant de se jeter dans le grand bain. Leurs souffles se mêlent comme ils l'ont fait cent fois entre ces murs, mais jamais ils n'ont eu cette étrange saveur d'amertume et d'espoir, d'accusation et de regret. « Et maintenant ? » Si elle veut le chasser de sa vie, n'est-ce pas le moment idéal ? Il ne lui fera pas la faveur de lui simplifier la tâche, de lui proposer lui-même. Son orgueil est peut-être en miettes, mais il lui en reste juste assez pour ne pas s'abaisser à ce point.
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(#) Re: Thought I'd love you til death | ft Elisabeth
missive rédigée par Sybille Abeausi leFalse Thought : you love me after die
ft Galahad Anderson
Thème | Du respect. Elle ne serre pas les dents. Le visage reste impassible, surtout là que leurs yeux s'observent et que tout peu offrir une réponse. Lui en a-t-elle seulement un jour témoigné alors que son cadavre ne servait qu'à mieux la faire s'élever, alors qu'il n'était pas plus humain qu'un objet qu'on agite et qu'on apprécie ? Est-elle seulement capable de ça, elle si jeune et pourtant si bien modifiée par les affres de son père ? A-t-elle, seulement, un jour considéré Galahad comme un être vivant ? Jamais son égal, de cela, elle est pleinement consciente. Mais plus ? Son père l'a si bien formée, si bien poli. A devenir glace et a faire du cœur un monceau de gel. Et là, aujourd'hui, quoi ? Elle va se marier avec l'homme dont elle devrait avoir rêvé toute sa vie.
Et la question vient. Et les questions s'ajoutent, les unes aux autres, comme autant de larmes qui ne coulent pourtant pas du visage abimé. Galahad est brisé et elle lui offre la réciprocité quand ce n'est qu'un mensonge, un de plus. Mais elle aussi souffre, ne le voit-il pas ? Dans ces yeux clairs, dans le pannel d'émotion qu'elle a apprit à feindre. Avec ces frères, les larmes marchaient toujours. Avec Arthur, plus encore.
Pourquoi je l'épouse ? C'est vraiment ce que tu me demandes ? La voix se brise. La voix se fausse.
Elle le lâche, elle s'éloigne. Les bras qui entourent le corps, barrière provisoire contre ce monde trop violent. Elle relève la gorge alors qu'elle s'approche d'une fenêtre et qu'elle observe l'extérieur. Pourquoi joue-t-elle encore avec lui ? Il lui demande la suite. Elle pourrait tout arrêter. Elle pourrait ne plus jamais jouer ce jeu cruel qu'elle n'aime pas. Car si Elisabeth a été formé, elle n'y prend aucun plaisir. L'attention de Galahad, sa belle gueule pour elle toute seule, bien sur qu'elle ne cracherait pas en disant qu'elle ne l'apprécie pas. Le manipuler, par contre ? Elle n'est pas si cruelle. Elle ne veut pas être si cruelle.
Et pourtant alors que ses doigts se posent sur la vitre, elle sait quelle décision elle prends. Enfant capricieuse, elle refuse de laisser partir ses jouets, même quand elle les a bien trop brisé et bien trop jeté contre les murs. Même quand elle doit les réparer et les réconforter. Galahad ne va pas bien. Et s'il a été pilier quand elle refuse de l'avouer, elle peut se faire roc quand il vient à quémander.
Je ne sais pas Galahad. Je ne sais pas ce qu'on va faire. Tu... Je n'aurai plus le droit de te voir mais.... je... Je ne veux pas te perdre.
Ment-elle ? Dit-elle la vérité ? Elle aimerait se persuader que c'est un mensonge, qu'elle se serre seulement de lui. Mais alors pourquoi son coeur se serre-t-il aussi fort ? Est-ce seulement parce qu'elle joue trop bien la comédie, qu'elle s'est prise à son propre jeu dangereux ? Arthur lui disait, et son frère a toujours raison : à trop mentir, on finit par se perdre dans ces propres fantaisies. Les baisers de Galahad étaient bien trop embrasés. Son plaisir, bien trop réel. Elle n'en dit pas plus, ne se tourne même vers lui. Car la voix s'est brisée, une fois de plus. Pour de vrai cette fois. Elle ne veut pas le perdre. Il le faudra. Qu'elle le désire ou non. Astrid se fera une joie de lui rappeler.
Et la question vient. Et les questions s'ajoutent, les unes aux autres, comme autant de larmes qui ne coulent pourtant pas du visage abimé. Galahad est brisé et elle lui offre la réciprocité quand ce n'est qu'un mensonge, un de plus. Mais elle aussi souffre, ne le voit-il pas ? Dans ces yeux clairs, dans le pannel d'émotion qu'elle a apprit à feindre. Avec ces frères, les larmes marchaient toujours. Avec Arthur, plus encore.
Pourquoi je l'épouse ? C'est vraiment ce que tu me demandes ? La voix se brise. La voix se fausse.
Elle le lâche, elle s'éloigne. Les bras qui entourent le corps, barrière provisoire contre ce monde trop violent. Elle relève la gorge alors qu'elle s'approche d'une fenêtre et qu'elle observe l'extérieur. Pourquoi joue-t-elle encore avec lui ? Il lui demande la suite. Elle pourrait tout arrêter. Elle pourrait ne plus jamais jouer ce jeu cruel qu'elle n'aime pas. Car si Elisabeth a été formé, elle n'y prend aucun plaisir. L'attention de Galahad, sa belle gueule pour elle toute seule, bien sur qu'elle ne cracherait pas en disant qu'elle ne l'apprécie pas. Le manipuler, par contre ? Elle n'est pas si cruelle. Elle ne veut pas être si cruelle.
Et pourtant alors que ses doigts se posent sur la vitre, elle sait quelle décision elle prends. Enfant capricieuse, elle refuse de laisser partir ses jouets, même quand elle les a bien trop brisé et bien trop jeté contre les murs. Même quand elle doit les réparer et les réconforter. Galahad ne va pas bien. Et s'il a été pilier quand elle refuse de l'avouer, elle peut se faire roc quand il vient à quémander.
Je ne sais pas Galahad. Je ne sais pas ce qu'on va faire. Tu... Je n'aurai plus le droit de te voir mais.... je... Je ne veux pas te perdre.
Ment-elle ? Dit-elle la vérité ? Elle aimerait se persuader que c'est un mensonge, qu'elle se serre seulement de lui. Mais alors pourquoi son coeur se serre-t-il aussi fort ? Est-ce seulement parce qu'elle joue trop bien la comédie, qu'elle s'est prise à son propre jeu dangereux ? Arthur lui disait, et son frère a toujours raison : à trop mentir, on finit par se perdre dans ces propres fantaisies. Les baisers de Galahad étaient bien trop embrasés. Son plaisir, bien trop réel. Elle n'en dit pas plus, ne se tourne même vers lui. Car la voix s'est brisée, une fois de plus. Pour de vrai cette fois. Elle ne veut pas le perdre. Il le faudra. Qu'elle le désire ou non. Astrid se fera une joie de lui rappeler.
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(#) Re: Thought I'd love you til death | ft Elisabeth
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Il a à peine le temps de deviner les larmes qui naissent dans ses yeux, de lire la souffrance qu'elle le laisse y imaginer, que déjà elle se détourne de lui. Le cœur de Galahad se serre quand elle lui échappe ; il ressent la distance qu'elle met entre eux comme une souffrance physique, comme un lien invisible qui tirerait sur sa chair à chaque pas l'éloignant de lui. Il a perdu. Mais avait-il la moindre chance ? Elle a toujours tenu toutes les cartes, jalousement. Les illusions n'en sont pas moins douloureuses, lorsqu'elles éclatent comme autant de verre brisé. Et il reste planté là, bêtement, à observer son dos, à guetter chaque inspiration soulevant ses minces épaules, à prendre la mesure de ce qui les sépare. Les secondes s'étirent, le silence se fait accablant. Et finalement, il sait ce qu'il doit faire. Quelle est la seule chose qu'il peut encore lui offrir : une rupture, un départ sans un mot, une feuille vierge sur laquelle écrire un nouveau futur glorieux, sans lui. Et tant pis si c'est synonyme d'étouffer les dernières braises de son égo blessé.
Ce n'est même pas pour s'éviter des souffrances à lui. C'est pour elle, toujours pour elle, comme chaque inspiration qu'il prend en sa présence. Pour elle qu'il se dirige vers la porte. Pour elle qu'il se fera plus effacé que jamais, qu'il la laissera l'oublier, devenir un spectre terne et lointain. Pour elle qu'il s'enterrera dans son travail, même s'il peine à y trouver du sens, même s'il ne lui offre qu'une vague sensation d'appartenance. Pour elle. Deux mots qui tournent comme une litanie dans son esprit, qui rythment les pas l'éloignant d'elle, silencieux sur le parquet de bois précieux. Car s'il y a une chose que Galahad sait bien faire, c'est ça : être discret. Se faire oublier. Sans un bruit, il contourne le canapé de cuir, les plantes en pot qui se dressent sur sa route. Il prend même sur lui pour ne pas jeter un dernier coup d’œil au mannequin affublé de tissus blancs - il appartient au passé, désormais. Et il presque quitté la pièce quand la voix d'Elisabeth s'élève à nouveau, le figeant aussi sûrement que le regard d'un basilic.
Il est faible. Il le sait. Cela fait des années qu'il ne tente même plus de se mentir à ce sujet. La morpheus a achevé de le convaincre que sa volonté n'est qu'une girouette vacillante, fragile, qui tournera au premier coup de vent. Et la voix de Lizzie est comme un ouragan. Ses envies de partir s'envolent, balayées par cette esquisse d'espoir glissée dans les mots. La porte lui parait soudain bien lointaine, bien futile aussi. Pourquoi partirait-il, alors qu'elle veut encore de lui ? Il pivote, doucement, refait le même trajet en sens inverse, le pas plus léger, moins douloureux, tenu par cette seule perspective, jusqu'à se tenir dans son dos, son souffle venant caresser ses fins cheveux blonds, mais sans que jamais il n'ose poser une main sur elle. Il ne veut pas la perdre, lui non plus. « On trouvera un moyen. » Il parle au pluriel, mais il sait que si quelqu'un doit faire des plans, trouver une combine, tirer sur d'invisibles ficelles pour que l'impensable puisse se produire ... ce ne sera pas lui. Ce n'est pas qu'il exige d'elle l'impossible, toutefois. Plutôt qu'il a une foi aveugle en sa capacité à le faire. Si une personne dans sa vie peut plier la réalité pour la forcer à s'aligner avec sa volonté, c'est bien Lizzie - n'en déplaise à Eugénie. « C'est un château, pas une prison. Il restera cet appartement, il restera des moments que tu ne lui devras pas. » Il a envie d'y croire, et pourtant il sent bien que cet optimisme n'est pas de ceux qui vous portent, plutôt de ceux qui vous noient. Les œillères, toujours les œillères. « Le secret, on en a l'habitude, pas vrai ? » Même lui entend l'ironie de ses mots, a conscience qu'il se projette plus bas que terre - et pour quoi ? Pour des miettes, pour un semblant d'affection, pour un amour qu'il devra partager ? Mais il se voile la face avec plus de détermination qu'il n'en a jamais ressenti. Pour elle.
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(#) Re: Thought I'd love you til death | ft Elisabeth
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Thème | Est-il réellement en train de partir. Les yeux d'Elisabeth observent la porte, la manière dont il s'est rapproché d'elle et, un instant, le masque se fissure. Il ne peut pas partir ? Il ne peut pas lui faire ça, pas l'abandonner, pas alors qu'elle. Mais non. A peine parle-t-elle que déjà il se retourne. A peine lui offre-t-elle un regard qu'il en quémande d'autre. Galahad lui appartient toujours mais elle n'a jamais été si proche de le perdre. Et ça, plus que tout, lui fait mal.
Et Elisabeth comprend que ses cauchemars sont devenues réalité. Rattrapée par un démon à gueule d'ange, par cet abrutit qu'elle ne voulait pas aimer et qu'elle ne pensait pas aimer. Mais l'imaginer sans elle lui fait mal. L'imaginer ailleurs lui fait mal. Pire encore : l'imaginer aimer une autre réveille une colère sourde. Elle ne devrait pas lui imposer ça. C'est injuste. Mais c'est pour elle. Et elle le mérite. Elle mérite bien plus encore mais elle mérite qu'il l'aime, qu'il l'aime à en crever comme il lui a tant et tant montré.
Ses yeux bleus l'observent. Cherchent des solutions. Des possibles. De futurs. Il n'y en a aucun. Elle a son alliance, son alliance au si gros diamant au doigt. Et pourtant, quand il termine de parler, elle se blottit dans ses bras. Ses talons, trop hauts, ne comblent pas la distance entre eux. Elle se sent si petite ainsi blotti contre lui. Galahad a toujours été un géant parmi les mortels. Un bagarreur, aux muscles aussi charmants qu'utiles. Un chien de garde, au pelage luisant et séduisant.
Le silence s'épaissit alors qu'elle le serre un peu plus fort. A quel moment ses yeux se sont-ils rempli de larmes ? A quel moment ont-elles coulé contre la poitrine de Galahad ? Elle ne veut pas qu'il la voit pleurer alors elle inspire, cache le tout. On ne peut pourtant mentir et même si elle essuie rapidement ses larmes, ses yeux en gardent des perles quand elle revient à lui, lève la tête sans pour autant s'éloigner de lui. Elle ne veut pas le lâcher. Elle a si facilement baissé les bras. Elle doit reprendre le contrôle. Redevenir la glace, n'offrir rien des sentiments qui hurlent sous sa peau.
Je devrais en avoir rêvé toute ma vie. C'est elle qu'elle dispute quand sa voix s'attaque à Galahad. C'est de sa faute. Uniquement de sa faute à lui. Mais... Octave.... Aucun mots pour coupler le mépris craché avec le prénom. Octave dont ils se sont moqués parfois. Octave, le prince idiot et crétin. Octave, le premier de classe qu'elle méprisait à l'école et dont ils se sont tant moqués avec Galahad. Octave et son physique de pleutre, Octave et ses manipulations faciles et cruelles. Octave et sa violence dont personne n'a jamais parlé tant il la cachait bien mais dont elles ont souvent été victimes. Oh, il ne lui fait pas peur. Qu'il essaye seulement de la mordre, elle, et il en payera le prix fort. Il aura des maitresses pour ça. Pour prendre la foudre et les violences. Mais il n'a rien du prince charmant. Il est ce que les De Valoys ont vomi de plus mauvais rejetons. De tous il fallait que ce soit lui que mon père me promette. Elle inspire. Elle inspire l'odeur de Galahad et elle souffre encore un peu plus. Elle devrait le forcer à prendre, pour de bon, cette porte. Et sa propre incapacité la rend folle de rage.
Et Elisabeth comprend que ses cauchemars sont devenues réalité. Rattrapée par un démon à gueule d'ange, par cet abrutit qu'elle ne voulait pas aimer et qu'elle ne pensait pas aimer. Mais l'imaginer sans elle lui fait mal. L'imaginer ailleurs lui fait mal. Pire encore : l'imaginer aimer une autre réveille une colère sourde. Elle ne devrait pas lui imposer ça. C'est injuste. Mais c'est pour elle. Et elle le mérite. Elle mérite bien plus encore mais elle mérite qu'il l'aime, qu'il l'aime à en crever comme il lui a tant et tant montré.
Ses yeux bleus l'observent. Cherchent des solutions. Des possibles. De futurs. Il n'y en a aucun. Elle a son alliance, son alliance au si gros diamant au doigt. Et pourtant, quand il termine de parler, elle se blottit dans ses bras. Ses talons, trop hauts, ne comblent pas la distance entre eux. Elle se sent si petite ainsi blotti contre lui. Galahad a toujours été un géant parmi les mortels. Un bagarreur, aux muscles aussi charmants qu'utiles. Un chien de garde, au pelage luisant et séduisant.
Le silence s'épaissit alors qu'elle le serre un peu plus fort. A quel moment ses yeux se sont-ils rempli de larmes ? A quel moment ont-elles coulé contre la poitrine de Galahad ? Elle ne veut pas qu'il la voit pleurer alors elle inspire, cache le tout. On ne peut pourtant mentir et même si elle essuie rapidement ses larmes, ses yeux en gardent des perles quand elle revient à lui, lève la tête sans pour autant s'éloigner de lui. Elle ne veut pas le lâcher. Elle a si facilement baissé les bras. Elle doit reprendre le contrôle. Redevenir la glace, n'offrir rien des sentiments qui hurlent sous sa peau.
Je devrais en avoir rêvé toute ma vie. C'est elle qu'elle dispute quand sa voix s'attaque à Galahad. C'est de sa faute. Uniquement de sa faute à lui. Mais... Octave.... Aucun mots pour coupler le mépris craché avec le prénom. Octave dont ils se sont moqués parfois. Octave, le prince idiot et crétin. Octave, le premier de classe qu'elle méprisait à l'école et dont ils se sont tant moqués avec Galahad. Octave et son physique de pleutre, Octave et ses manipulations faciles et cruelles. Octave et sa violence dont personne n'a jamais parlé tant il la cachait bien mais dont elles ont souvent été victimes. Oh, il ne lui fait pas peur. Qu'il essaye seulement de la mordre, elle, et il en payera le prix fort. Il aura des maitresses pour ça. Pour prendre la foudre et les violences. Mais il n'a rien du prince charmant. Il est ce que les De Valoys ont vomi de plus mauvais rejetons. De tous il fallait que ce soit lui que mon père me promette. Elle inspire. Elle inspire l'odeur de Galahad et elle souffre encore un peu plus. Elle devrait le forcer à prendre, pour de bon, cette porte. Et sa propre incapacité la rend folle de rage.
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(#) Re: Thought I'd love you til death | ft Elisabeth
missive rédigée par Galahad Anderson leflashback 1913 - ft @Elisabeth de Valoys
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Le silence n'a pas le temps de s'appesantir ; ses doutes n'ont pas le loisir d'enfler, de l'envahir. Car déjà elle se blottit contre lui, corps frêle entre ses bras, ceux qu'il a instinctivement refermé sur elle - geste mille fois répété, inscrit en lui au fer rouge. Les mots se font superflus ; que pourraient-ils ajouter, quand ce sont leurs désirs qui prennent le pas, qui les rapprochent toujours, inéluctablement ? Elle est autant la victime que lui. Et comme pour le lui confirmer, il devine des larmes venant mouiller sa chemise. Larmes qu'elle essuie très vite, mais qui lui serrent le cœur. Il ne peut rien lui refuser quand elle pleure. Ah, qui espère-t-il tromper ? Il ne peut jamais rien lui refuser, qu'elle rie, hurle ou sanglote. Alors qu'elle lève vers lui un regard brillant, c'est d'une main douce qu'il vient effleurer ses joues humides, promesse silencieuse, assurance qu'il sera toujours là, prêt à offrir son étreinte contre ses chagrins. Contre ses rêves qui se brisent. Contre Octave et ses colères mesquines. Repenser au petit prince fait renaître la colère endormie, comme si elle pouvait changer la situation, comme si elle pouvait lui permettre d'arracher Elisabeth aux griffes de ces fiançailles. Comme si elle pouvait un jour être à lui.
« Il ne te ferait jamais de mal. Il n'oserait pas. Et si jamais il s'y risquait ... » Ses mâchoires se crispent, et des dangereux reflets viennent flotter dans ses iris, échos d'une violence sous-jacente, bouillonnante, prête à éclater. Combien de fois en avait-il rêvé, à Beauxbatons, de faire ravaler ses dents au prince arrogant, de lui faire payer au prix cher ses sourires moqueurs ? Il l'aurait réduit en miettes ; il en avait la force, et il l'a toujours. L'envie aussi, plus vive que jamais, plus resplendissante encore que ce diamant brillant au doigt de Lizzie. « Pour toi, je pourrais - » Les mots flottent dans l'air sans jamais être prononcés. Parce que leur sens serait trop lourd, et que la promesse se ferait peut-être alors trop dure à tenir, pour lui qui n'a encore jamais pris une vie. Il en fait des choses dont il n'est pas très fier, pour obtenir les artefacts que les Shafiq convoitent. Il a soudoyé, il a volé, il a menacé. Sa baguette s'est levé contre des sorciers meilleurs que lui, sur le plan moral comme sur le plan magique parfois. Mais le chien oublie bien vite ses états d'âme quand on le gratte derrière les oreilles. « Tu n'aurais qu'un mot à dire » finit-il par conclure à mi-voix. Une promesse bien vide, toutefois, bien inutile, car qui cherche-t-il à convaincre ? Elisabeth sait très bien se défendre seule. Elle n'a pas besoin de lui - c'est là le cœur du problème, pas vrai ?
Quoique, il y a bien un domaine dans lequel elle ne s'est jamais défendu, et c'est celui de sa famille. Quand Lizzie évoque son père, c'est une cible que Galahad perçoit. Une cible à son ressentiment, un responsable de cette injustice qui les étouffe tous les deux. C'est tellement plus simple ainsi. Pourquoi en vouloir à Lizzie, quand elle n'est qu'une martyr, elle aussi ? Poudre aux yeux que tout cela, illusions confortables dont il se fait la victime consentante. Mais elle est juste là, tout contre lui, et jamais il ne pourrait se convaincre de la laisser partir. La main posée sur sa joue est venue sur perdre dans ses cheveux, caresse doucement sa nuque, rassurante, implorante. Les mots ne sont pas son fort, alors il laisse ses gestes parler pour lui, les gestes qu'il a cent fois pratiqué, sur cette peau que ses mains connaissent par cœur. Laisse-moi rester encore un peu. Il veut que les princes, les parents et les fiançailles restent derrière cette porte close, derrière cette porte qui a failli le voir partir. Que le monde se taise et que le temps s'arrête, juste quelques heures, quelques instants volés de plus. Parce qu'ils pourraient bien être les derniers.
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(#) Re: Thought I'd love you til death | ft Elisabeth
missive rédigée par Sybille Abeausi leFalse Thought : you love me after die
ft Galahad Anderson
Thème | Elle fait plus de bruit en inspirant son odeur. Elle fait plus de bruit et se collant contre lui. Les tissus qui se plissent, qui se tâchent. Elle s'est attachée à lui, l'idiote. Elle en a fait le jouet le plus dangereux qui lui appartienne : celui qu'elle refuse de casser. Elle ne mettra pas Galahad derrière elle, elle s'en rend parfaitement contre alors qu'elle est venue se coller à lui, alors qu'elle est venue oublier dans ses bruits. Elle ne parviendra pas à mettre de la distance entre eux. Jamais. La vipère s'est mordue à son propre poison et Elisabeth s'en veut. Un peu, un peu trop. Parce qu'elle sait qu'un jour, son père apprendra la vérité. Que son amie finira par ouvrir la bouche et vomir toutes les réalités. Et si le père ordonne, jamais Lizzie ne pourra aller contre. Elle aime bien trop les siens. Elle a été bien trop modelée pour ne jamais se rebeller contre cette prison. Parce qu'elle n'en est pas une. Parce qu'on lui offre tout. Combien vont rêver d'être à sa place. Devant peuple, Octave n'est pas le plus beau. Ses yeux bleus manquent d'emoi et ses cheveux blonds laissent déjà présager qu'ils disparaitront rapidement avec l'age. Il n'est enfant des magasins, colosse aux muscles luisants. Mais Octave est prince. Et le bleu de son sang suffit à appeler tous les rêves.
Sur la chemise de Galahad, les doigts d'Elisabeth se serrent. Les phalanges sont mises à l'épreuve, elles dont la blancheur offre qu'elle n'a jamais combattu. Pourquoi faire ? Elle avait sa magie. Sortir les poings était bon pour les moldus. Ou les sangs melés, comme celui dont elle s'était pourtant tant et tant de foi nourrit. Celui qui la faisait hurler de plaisir et de rire, celui qui savait toujours offrir un sourire sur ses lèvres, même quand les larmes les accompagnaient. Galahad ne la faisait pas pleurer. Il l'écoutait, la consolait. Elle s'en voulait. Du châtiment qu'elle lui faisait vivre. D'être sa malédiction et son poison. Au fond, derrière la glace, le coeur battait encore un peu. Trop jeune. Pas assez cuirassée.
Non. La réponse est ordre. Jamais Galahad. Pour que tu finisses comme ta mère ? Que tu moisisses pour toujours au Fort ? Plus encore. Que tu m'infliges le spectacle de ta mort, guillotiné devant public pour avoir atteint à la vie d'un prince de sang ? Ses iris sont plus durs. La peur se mêle à la fureur. Je refuse que tu me sois arrachés.
Les mots valent un "je t'aime" entre les lippes de la Malefoy. Les mots valent toutes les réponses quand ils sont offerts avec autant de véracité. Elle ne le quitte pas. Elle ne s'éloigne pas de lui. Et si, dans sa bouche, l'acide vient remplacé le coton, cette fois, elle ne pique pas. Elle ne le pique pas lui. Refuse de s'imaginer sans lui, loin de lui. Elle ne pourrait pas.
Mon nom me protège tu sais. Octave n'a jamais même fait mine d'essayer à l'école. Je n'étais pas comme les petites cruches qu'il a... recraché. Y avait-il un autre terme. Elle se souvenait encore de la gamine, les yeux vides, après avoir passé la nuit en compagnie de sa Majesté. L'image gravée dans les iris. Mais avec elle, Octave offrait sourires et belles attentions. Douces promesses et caresses amoureuses. Il ne l'était pas. Elle ne pouvait même l'imaginer amoureux. Je ne veux pas que tu t'attaques à lui. Qu'importe ce qu'il se passe. Promets le moi Galahad.
Et de cette promesse, ceint ton front des dernières chaines qu'il manquait à tes menottes.
Sur la chemise de Galahad, les doigts d'Elisabeth se serrent. Les phalanges sont mises à l'épreuve, elles dont la blancheur offre qu'elle n'a jamais combattu. Pourquoi faire ? Elle avait sa magie. Sortir les poings était bon pour les moldus. Ou les sangs melés, comme celui dont elle s'était pourtant tant et tant de foi nourrit. Celui qui la faisait hurler de plaisir et de rire, celui qui savait toujours offrir un sourire sur ses lèvres, même quand les larmes les accompagnaient. Galahad ne la faisait pas pleurer. Il l'écoutait, la consolait. Elle s'en voulait. Du châtiment qu'elle lui faisait vivre. D'être sa malédiction et son poison. Au fond, derrière la glace, le coeur battait encore un peu. Trop jeune. Pas assez cuirassée.
Non. La réponse est ordre. Jamais Galahad. Pour que tu finisses comme ta mère ? Que tu moisisses pour toujours au Fort ? Plus encore. Que tu m'infliges le spectacle de ta mort, guillotiné devant public pour avoir atteint à la vie d'un prince de sang ? Ses iris sont plus durs. La peur se mêle à la fureur. Je refuse que tu me sois arrachés.
Les mots valent un "je t'aime" entre les lippes de la Malefoy. Les mots valent toutes les réponses quand ils sont offerts avec autant de véracité. Elle ne le quitte pas. Elle ne s'éloigne pas de lui. Et si, dans sa bouche, l'acide vient remplacé le coton, cette fois, elle ne pique pas. Elle ne le pique pas lui. Refuse de s'imaginer sans lui, loin de lui. Elle ne pourrait pas.
Mon nom me protège tu sais. Octave n'a jamais même fait mine d'essayer à l'école. Je n'étais pas comme les petites cruches qu'il a... recraché. Y avait-il un autre terme. Elle se souvenait encore de la gamine, les yeux vides, après avoir passé la nuit en compagnie de sa Majesté. L'image gravée dans les iris. Mais avec elle, Octave offrait sourires et belles attentions. Douces promesses et caresses amoureuses. Il ne l'était pas. Elle ne pouvait même l'imaginer amoureux. Je ne veux pas que tu t'attaques à lui. Qu'importe ce qu'il se passe. Promets le moi Galahad.
Et de cette promesse, ceint ton front des dernières chaines qu'il manquait à tes menottes.
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(#) Re: Thought I'd love you til death | ft Elisabeth
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Ainsi enlacés, il peut percevoir chacune de ses respirations, chacun de ses gestes. Chacun de ses muscles qui se tend quand il se propose de la défendre, si bien qu'il devine le refus avant que ce dernier ne tombe. Ce n'est pas comme si c'était une surprise. Puis c'est au tour de Galahad de se crisper en l'écoutant évoquer de sa mère. Il déteste la voir avancée comme un argument ; il déteste entendre d'autres personnes parler d'elle, de manière générale. Toujours les mots se teintent de mépris, toujours ils diminuent cette cause qu'elle défendait, et dans laquelle il s'est engagé à son tour. Pas par conviction, plutôt parce que la saillie qu'elle a ouverte est le seul lien, aussi ténu soit-il, qui le relie encore à cette figure plus étrangère que maternelle. Il en a déclenché, des bagarres, pour défendre son honneur bafoué, le fils abandonné se faisant chevalier servant par la seule force de la pensée. Mais jamais contre Lizzie - non, Lizzie a tous les droits. Même celui de parler de sa mère et de son emprisonnement au Fort Invisible. D'autant plus quand elle calme son attachement pour lui avec une telle fermeté - comment ne pas la croire, alors, comment ne pas se ranger à son opinion ? « Nous sommes bien d'accord, il ne mérite pas la mort. Pas la mienne, du moins » grommelle-t-il, son souffle faisant voleter ses fins cheveux blonds. Ce serait lui accorder trop de crédit. Plus qu'il ne lui en est dû.
Comme toujours, il est aux prises avec des forces qui le dépassent ; ses efforts sont futiles, il le sait, et pourtant il ne peut s'empêcher de continuer. Lui pourtant si prompt à baisser les bras face à l'adversité. Mais à chaque fois que le nom d'Octave résonne dans la pièce, la part de lui qui veut se mutiner, la part de lui que la morpheus n'a pas encore réussi à dompter, celle-là rechigne et piaffe, refuse de se laisser enterrer sans rien dire. Les affirmations de Lizzie ne parviennent donc pas à le rassurer, lui arrachent plutôt un rictus cynique et un rire qui n'en est pas un - un grincement, tout au plus. De quoi son nom la protège-t-il, exactement ? Pas d'un mariage sans amour, en tout cas. Ah, mais il ne devrait pas se faire plus naïf qu'il ne l'est déjà. Quand on a assez d'argent pour s'offrir un aussi beau diamant, l'amour se cultive dans le secret, derrière porte close, et pas dans le lit conjugal. Jamais dans le lit conjugal. Imaginer seulement Octave partager la couche de celle qu'il tient dans ses bras, poser ses sales doigts sur elle, lui donne furieusement envie de frapper dans un mur. Ce qu'il ne fera pas, bien sûr. Jamais un mot plus haut que l'autre. Elisabeth l'a bien dressé, a fait de lui un être plus civilisé que les Delacour auraient pu en rêver.
Doucement, mais résolument, il referme ses mains sur ses épaules et l'écarte doucement de lui, pour mieux pouvoir la dévisager. Comme si, en observant attentivement ses traits, il pouvait distinguer les hésitations, les faiblesses ou les mensonges. Douce illusion. Lizzie a habilement tissé sa toile, et lui y est piégé depuis si longtemps qu'il en a oublié son existence - s'il en a un jour eu conscience. Son regard cherche le sien, comme espérant y lire son âme. « Qu'importe ce qu'il se passe ? Que crois-tu qu'il puisse se passer exactement ? » Il n'était pas du genre à écouter les ragots, à Beauxbatons. Trop souvent à son goût, il en était la cible. Lizzie par contre ... Lizzie sait sûrement mille choses qu'il ignore. Qu'il vaut peut-être mieux qu'il continue à ignorer. Il n'y tient plus, finalement, et s'éloigne d'elle en faveur de quelques pas agités, témoins de son trouble intérieur. Comme il oublie vite qu'elle n'a pas besoin d'aide, comme il meurt d'envie de pouvoir courir à son secours ! Peut-être ainsi se sentirait-il moins impuissant, moins inutile. « D'abord tu l'épouses, et maintenant je dois promettre de ne jamais toucher un cheveu de son royal crâne ? » Si encore c'était en raison d'une quelconque affection pour l'imbécile couronné, il se saurait vaincu, il n'aurait plus qu'à promettre et partir la tête basse. Mais non, s'il est bien un point sur lequel Lizzie ne pourrait lui mentir, c'est le mépris ressenti pour Octave. Un mépris ancré par des années de rancœur, par mille cruautés sans lendemain. Ses larges foulées l'amènent à décrire des cercles dans la pièce, tel l'animal réalisant l'étroitesse de sa cage. Et Dieu que sa marge de manœuvre est effectivement réduite ! Il promettra, il sait qu'il promettra. Comme en chaque instant de son existence, il n'est qu'à un regard larmoyant près de tout lui céder.
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