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la dolce vita (lorenzo)

Lorenzo de MediciATROPOS | THEN, LET IT BURN.
Lorenzo de Medici
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(#) Re: la dolce vita (lorenzo)

missive rédigée par Lorenzo de Medici le

  •  
    La dolce vita
    ft neith shafiq

     
    Thème | le Nord. A-t-elle seulement conscience d'à quel point ils sont tous les deux sudistes dans leur manière d'agir, dans la puissance de leur ébat et dans la chaleur de leur baiser ? Lorenzo n'en dit pourtant rien. Pour quoi faire ? Avoir le dernier mot ? Voilà bien longtemps qu'il a arrêté d'essayer avec une femme. Il leur laisse la croyance de leur victoire quand lui ferme les yeux au ciel, profite de son étreinte brûlante. Comme tu le désires. offre-t-il, sourire mystérieux qui ne cache pourtant rien. Elle est déjà parti que lui reste dans la piscine, convoque une cigarette et fume cette dernière les yeux dans le vide. l'Italie lui manque alors même qu'il n'est pas encore parti. Les pensées filent, s'égrainent jusqu'à d'autre horizon. Il nage, se rapproche d'un autre bord de la piscine, celui qui donne sur le paysage somptueux. Qu'est-ce que font les siens en l'instant ? Nul doute qu'Agnes savoure sa victoire acide. Alessandro doit chercher qui a détruit le nez de son géniteur. Et Marie ? Sa petite Marie ? Il s'inquiète, une seconde de plus que d'habitude. Le comportement de sa fille avec Giacomo durant le bal l'avait agacé. Tendu. Mis sur les nerfs. Cette soirée fut un désastre.

    Il termine sa cigarette, envoi voler le mégot d'un mouvement de pouce avant de couler. la tête sous l'eau, les yeux fermés, Lorenzo se goinfre du silence. Les bruits, ici, sont étouffés.

    Neith finira par l'attendre.

    Sans pudeur, il se glisse sous la douche extérieur, nu comme un vers. Le corps offert aux visions qui ne peuvent le percevoir, il rince le sel et l'odeur de l'Egyptienne de sa peau. Ses cheveux, un rien trop longs, sont plaqués à l'arrière de son crane. Il a encore un rien mal au nez quand il y touche. La saloperie ne l'avait pas loupé et s'il ne gardait nulle cicatrice, il sentait encore le cartilage un rien fragile. Il devrait faire attention. S'éloigner du froid polaire de la France. Si seulement. Lorenzo avait besoin de vacances, il le savait parfaitement. Mais laisser les affaires seules offriraient aux souris de danser. Alessandro était compétent, il ne pouvait nier les bons côtés de son fils. Mais Alessandro était encore trop jeune, pas assez craint. Il devrait le mettre plus encore sur le devant de la scène. Lui offrir de tuer devant public. Le prochain combat de l'Antre lui serait offert. Avec une soirée unique, différente des habitudes, plus ouverte. Que les ennemis se pressent et voient de leur propre yeux. Son fils avait un physique fin, peu prometteur de violence, héritée d'une Agnes famélique.

    Lorenzo éteignit l'eau avant de récupérer baguette et son paquet de cigarette. Une nouvelle aux lèvres, il prit la direction de sa propre suite. Il n'avait pas prévu d'y passer beaucoup de nuit, préférant les draps prometteurs de Neith. Depuis le temps, l'Italien avait perdu l'habitude de dormir seul. Il devait toutefois enfiler d'autre vêtement que ceux abandonnés au bord de la piscine. Les employés auraient tôt fait de récupérer leurs affaires et les ranger. Pantalon de toile crème, simple chemise blanche, bretelle et ultime regard au miroir. Ses cheveux, encore humides, furent séchés et coiffés d'un mouvement de baguette. Il n'était pas très bon sorcier. Au moins était-il capable de sorts simples.

    Neith, comme il s'y attendait, était déjà en bas. Le bar était vide. Même le barman avait déserté les lieux. Ils étaient seuls. Ce qui n'était pas pour déplaire à l'Italien. Son sourire revient à ses mots, mutin, précurseurs des possibles de la baignoire. La douche était chaude. offrit-il comme toute réponse. Si tu désires manger, je pense qu'il faudra attendre un peu. A moins qu'un petit restaurant en ville te plaise plus ? Mais si tu veux boire quelque chose, je pense être capable de nous préparer de quoi patienter. Il avait apprit, avec le temps, à mélanger glaçon et shaker pour offrir des cocktails agréables. Si Lorenzo n'aimait pas cuisiner, il préférait mixer les couleurs et les effets pour des boissons. Tant que l'alcool coulait à flot.

    Mais la première proposition avait sa préférence, sans qu'il ne veule pour autant la présenter différemment. Car, même si l'un comme l'autre savaient pourquoi ils s'étaient retrouvés spécifiquement ici, la première raison de leur visite était réelle. Lorenzo souhaitait faire découvrir sa belle ville à la jeune femme. Loin de l'effervescence de Florence, Pitigliano s'armait d'un calme uniquement transpercé par les cigales. Le soleil était encore haut dans le ciel. Il leur restait bien du temps avant que la nuit ne les attire dans ses griffes. Assez pour boire et manger. Assez pour se faire épicurien de leur instant hors du temps.

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    (#) Re: la dolce vita (lorenzo)

    missive rédigée par Neith Shafiq le
  • la dolce vita
    25 octobre 1927, Pitigliano, Toscane, Italie -@Lorenzo de Medici
    TW aucun pour l'instant
    La douche était chaude. Bien évidemment. Neith ne peut s’empêcher de sourire, ne peut également s’empêcher de repenser à ce qui s’est passé dans la piscine. Définitivement, sa douche à elle n’était pas aussi chaude que précédemment. Peut-être la prochaine. Sur ces possibilités, elle se permet de l’observer un instant. Il est frais et semble de bonne humeur. En tout cas, c’est ce qu’il dégage et elle doit l’admettre : c’est très satisfaisant. Comme toujours, il est charmant. Peut-être plus encore depuis qu’ils ont passé cette barrière de l’intimité.
    Mettant de côté son observation sans s’en cacher aucunement, Neith écoute la proposition de Lorenzo avant de lever ses sourcils. Un air franchement intéressé et mutin se dessina sur son visage, marqué d’une lueur dans son œil. Petit à petit, elle s’en rend compte : ses réactions se font bien plus naturelles que celles qu’il a pu constater aux Antiques Rêveries. Neith se rend compte que tout fond comme neige au soleil, parce qu’il la met à l’aise. Sans doute sait-il le faire avec les femmes en général.
    « Garde cette idée de me faire des cocktails pour toute à l’heure. Je n’oublierai pas. » rit-elle, amusée, légère, mais pas moins sérieuse. « Le restaurant en ville sera très bien. »
    Et elle repense à sa venue juste avant d’arriver à l’hôtel. Son regard s’éclaire de nouveau et elle dit :
    « Mmh j’aimerai aussi beaucoup faire des achats si cela ne te dérange pas ? J’ai vu un marché et… eh bien j’aimerai bien prendre une carte postale. » Son air se fait enfantin, presque naturel. « J’ai un mur chez moi de plein de cartes postales des endroits où je suis allée. Même si pour certains j’y suis allée plusieurs fois, et je ne voudrais pas ne pas avoir de souvenir d’ici. »
    Son sourire s’accentue, félin.
    « Autres que bien sûr ce que j’aurai dans la tête. »
    Elle se lève finalement avec grâce et énergie. Elle se sent d’humeur à s’aventurer là où il veut l’emmener et découvrir l’Italie. Elle retrouve son entrain habituel dans ces moments, cette énergie unique qui lui fait tant aimer les voyages.
    « Oh et y a-t-il des spécialités culinaires de la ville ? Ou même toscane ? » Ca la fait aussi parler, curieuse, s’intéressant vraiment à la culture de Lorenzo et ayant toujours apprécié discuter avec les natifs. C’était là où elle pouvait en apprendre le plus, toujours avec respect là où la pareille ne lui était pas donnée dans son pays à elle…
    Délicatement, elle vient poser sa main sur son bras pour se laisser guider par l’italien et lui adresse un magnifique sourire pétillant. Loin de ceux policés par des années à se contrôler.
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    (#) Re: la dolce vita (lorenzo)

    missive rédigée par Lorenzo de Medici le

  •  
    La dolce vita
    ft neith shafiq

     
    Thème |  Elle le fait rire à son tour. Les manières, la distance, tout fond comme neige au soleil alors qu'ils ne sont plus seulement partenaires commerciaux. Comment pourrait-il en être autrement quand ils viennent de coucher ensemble ? Ils sont plus proches. Plus proches que ce qu'ils n'auraient jamais pu être. Et Lorenzo n'en est que tout particulièrement appréciateur. Neith est une belle femme. Un trophée qu'on aime avoir à son bras. Là, dans les secrets de l'Italie, il n'aura aucun gène à parader avec elle. La France perd un de ces plus beaux joyaux quand il décide de la faire sienne.

    Et les lippes continuent à s'ourler de son sourire, ce dernier s'amusant des mots de la belle. Elle n'aurait pas que des souvenirs dans la tête, il s'en faisait la promesse. Qu'elle le sente dans sa peau, dans ses soupirs, dans ces rêves humides. Lorenzo ne s'en ouvre pourtant pas. A quoi bon ? Il se contente de lui offrir son bras. Elle veut sortir, ils sortiront. Pitigliano avait quelque petits restaurants cachés, innascible aux profanes. La ville n'était pas sienne, si différente de Florence. Mais la ville était sur son territoire et Lorenzo aimait à faire profiter les italiens de ses largesses. La mafia ne survivait qu'ainsi : l'appuie du peuple, au détriment des instances supérieurs. On lui donnait du Signore Medici où qu'il aille. Surtout dans le Nord. Le Sud appartenait à sa famille mais à une branche plus cruelle, plus dangereuse. La Camorra avait été compliqué à intégrer.  

    Nous passerons dans le centre ville. Je suis certain que les pitiglianesi seront plus que contents de voir des visiteurs en cette période de l'année. Ils ne parlent pas français. Je pourrai traduire s'il le faut. Et crois bien qu'avec moi, ils ne tenteront pas de te voler. Les pauvres avaient des défauts que Lorenzo ne pouvait leur reprocher. C'était aussi pour ça qu'on l'appréciait tant dans les paysages arides de son pays. Il se mettait à la place de ses ouailles. En hivers, je t'aurai conseillé le ribollita. Mais je doute qu'ils en servent à cette période. Toutefois, n'hésite pas à  acheter des cantucci sur le marché. Je sais que la familia Tolecione en fait des excellant. Et pour ce soir, je ne peux que te conseiller des pappardelle al cinghial. S'ils en ont. Le sanglier n'est pas la viande la plus commune et nous sommes bien loin des forêts.

    Il s'est mis en avant tout en parlant, quittant l'ombrage de l'hôtel pour la ruelle. Loin de la piscine et des hauts murs, la chaleur se fait plus présente. Pas assez pour être étouffante. Ils ne sont malheureusement plus en été. Ce dernier lui manque déjà.

    Lorenzo la guide d'un pas certain, lui montrant là un oiseau particulier, ici une ruelle secrète. Il semble bien plus jeune ainsi chez lui, loin des obligations de la vie française. Adolescent retrouvant son visage d'enfance quand il lui fait visiter la ville, quand il lui montre tout ce qu'il a toujours adoré dans le paysage médiévale. Il se revoit avec sa soeur et son frère, à jouer aux équilibristes sur les pierres. Il lui raconte, un peu, beaucoup, les souvenirs qui se logent dans les vieilles pierres. Comme s'ils se connaissaient depuis toujours et que les secrets ne servaient à rien. A quoi bon ? Qu'en fera-t-elle de toute manière ? Oui, Lorenzo est Italien. Et oui, Lorenzo aime son pays plus que n'importe quoi, si ce n'est sa propre famille.

    Ses doigts se glissent même dans ceux de Neith alors qu'il la fait l'accompagner sur un chemin un peu difficile que les autres. Il la retient, l'empêche de tomber si elle chancelle. La paume est chaude. Et, c'est au détour d'un chemin de traverse qu'il l'attire contre lui, lui vole un baiser tendre. Je suis heureux que te soit venue. confie-t-il, sans mentir, ses iris si proches de ceux de sa belle, ses lèvres retrouvant celles de Neith sur un même mouvement. Doux. Presque tendre. Lorenzo n'est pas amant cruel, bien au contraire.

    Mais son estomac le rappelle à l'ordre alors qu'il se met à gronder. L'Italien rit, avant de proposer : Que préfères tu manger ? Nous avons la classique pizzéria, qui te fera redécouvrir les margaritas comme tu ne les as jamais vu. Ou bien le restaurant plus atypique. Mais il faudra marcher encore un peu pour l'atteindre. Et les yeux dans ceux de Neith, il lui laisse la possibilité de répondre et de choisir. Qu'elle ne se sente prisonnière de son monde, qu'il lui offre sans vraiment y réfléchir. Ici, elle peut évoluer à sa convenance. Princesse dans un royaume qu'il contrôle sans que rien ne vienne plus le contredire.

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    (#) Re: la dolce vita (lorenzo)

    missive rédigée par Neith Shafiq le
  • la dolce vita
    25 octobre 1927, Pitigliano, Toscane, Italie -@Lorenzo de Medici
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    Si elle l’écoute, Neith hausse un sourcil un peu taquin à ses mots. Il faut dire qu’il est presque tendre à faire le pacha si sûr de lui. Elle, elle n’en veut pas aux pauvres. En fait, elle vient d’un pays où il y en a beaucoup parce que la colonisation était bel et bien passée par là. Si dans le monde magique, les disparités étaient un peu différentes, il restait néanmoins qu’il y avait beaucoup de pauvres. Sa famille faisait ce qu’elle avait à faire pour donner, aider et ainsi étaient aimés par la population. Mais Neith, contrairement à toute attente, ne marchandait jamais sur place. Elle savait trop bien que si les marchands demandaient plus, surtout aux touristes, c’était que les quelques mornilles qu’ils se faisaient allaient leur permettre de s’acheter un pain supplémentaire dans la semaine. Et cela elle pouvait le comprendre. Elle avait l’avantage dans son pays de ne pas être une touriste et de bénéficier des prix locaux, mais néanmoins, elle ne négociait jamais lorsque cela arrivait. Sans doute, se dit-elle, que c’était la même chose pour Lorenzo. Elle aurait de la chance d’être avec lui donc bénéficierait du même traitement forcément. C’était bon à prendre même si elle se promit de laisser un peu plus tout de même. Sa façon à elle de faire la charité.
    Quant aux conseils culinaires, Neith les nota précautionneusement dans sa tête. Elle avait une bonne mémoire et s’entraîna à prononcer les mots pour mieux les retenir également, laissant le loisir à Lorenzo de la corriger ou non. Tout en se faisant, elle le suivit, main baguée posée sur le bras musclé de l’homme. Glissant ses lunettes de soleil sur le nez, Neith profita un instant des rayons du soleil sur sa peau et de la chaleur ambiante avant de finalement être entraînée par Lorenzo.
    Et par Viviane et Morgane, qu’il était facile de rentrer dans son monde quand il s’ouvrait ainsi avec un naturel qu’elle découvrait et qui la charmait.
    Le regardant parfois en coin, elle le voit devenir autre, différent, plus jeune sans doute, à moins qu’il l’est toujours été dans sa tête. Et elle se rend compte alors de ce qu’elle voit, de ce qu’il offre… de ce qu’il provoque aussi. Elle se sent parfois obligée de détourner les yeux, comme si le soleil qu’il incarnait était trop fort pour elle. Comme si la lune qu’elle était qui se gavait des rayons du soleil pour mieux brillait savait à quel point trop s’accrocher était une mauvaise idée. Pourtant, déjà, le mal était fait. Neith sentit ce moment précis où elle s’attachait à lui pour l’homme qu’il pouvait être derrière le sérieux qu’elle avait l’habitude de côtoyer. Où l’entendre, lui poser des questions en retour parce qu’elle s’intéressait sincèrement à lui amenait d’autres questions, d’autres sensations, d’autres émotions. Elle découvrait une ville qu’elle n’aurait pas découvert autrement que par lui, comme cela. Et tout ce qu’il lui dit, elle l’inscrit dans sa mémoire. Elle sait qu’elle n’en fera rien comme elle ne fait rien de beaucoup d’informations dont elle dispose. Ce qu’il lui dit ici, en cet instant, elle le garde pour elle. Peut-être un peu trop proche de son cœur sans s’en rendre compte.
    Ce n’est que tardivement, trop tardivement, qu’elle se tend compte qu’il a la main dans la sienne. Elle est déjà en train de s’accrocher à sa main en plus de son bras parce que les dalles sont moins régulièrement. La proximité lui semble alors d’un naturel désarmant… dangereux, même. Il va un peu vite et elle s’accroche un peu plus fermement, suffisamment pour qu’il la retienne, suffisamment pour qu’elle ne se dérobe pas lorsqu’il l’attire à lui et qu’il l’embrasse. Tout lui semble naturel, simple. Et là, alors que sa conscience lui hurle de tout arrêter, son cœur, lui, rate un battement.
    Il est déjà trop tard.
    Ses doigts viennent chercher sa joue alors que leurs lèvres se rencontrent de nouveau. À ses mots, elle expire et l’observe avant de murmurer, sincère, naturelle.
    « Moi aussi. »
    C’est plus fort qu’elle. Elle ne peut s’empêcher de les souffler. Elle ne peut s’empêcher aussi d’apprécier le baiser doux qu’il lui offre. Et c’est à cet instant précis, qu’elle sent le danger dans lequel elle s’est fourrée. Ce jeu qu’elle a perdu et qui n’en était pas un vrai pour elle. Intérieurement, Neith prend peur sans rien laisser paraitre de son trouble alors qu’elle se force à rationnaliser. Elle pourra tout arrêter après ces vacances improvisées. La distance, leurs occupations respectives fera qu’ils seront suffisamment loin des yeux, loin du cœur pour que tout ceci, aussi beau, aussi magique soit-il, cesse. En attendant… elle peut s’autoriser à être vulnérable dans cette bulle qu’ils se sont créés.
    Après tout ce temps… Alaric n’aurait pas voulu qu’elle ne vive plus recluse. Elle le savait, il lui avait dit il y a bien longtemps et elle se persuadait que Lorenzo n’était qu’une étape supplémentaire. Qu’un moyen supplémentaire.
    Que tout ceci était nécessaire mais qu’elle avait le contrôle.
    Même son rire lui fait drôle. Elle l’écoute, non sans s’éclaircir un peu la gorge. En se plongeant dans ses deux mer méditerranée, elle se rend compte qu’il est fort à la faire se sentir princesse dans son monde alors qu’il a déjà une reine qu’il ne contente visiblement pas. C’est sans doute ce qui la fait revenir un peu sur terre.
    Tout ceci, même si elle le croit sincère, n’est que de la poudre aux yeux.
    Retiens-le bien, Neith.
    « Restons dans le classique… et les margharitas. » répondit-elle avec un clin d’œil, ne se départissait pas de sa bonne humeur malgré l’avertissement qu’elle venait de se mettre et le trouble intérieur qu’elle ressentait. « Je te suis, mon cher. »
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    (#) Re: la dolce vita (lorenzo)

    missive rédigée par Lorenzo de Medici le

  •  
    La dolce vita
    ft neith shafiq

     
    Thème | Les doigts sur sa joue parfaitement rasée, sur son derme qui frissonnent. Leurs yeux trop proches. A-t-elle conscience d'à quel point elle est belle ? D'à quel point elle change de toutes celles que Lorenzo a un jour côtoyées ? Des maitresses, il en a eu. Plus qu'à son heure, plus que de raisons. Souvent pauvres hères perdues, se raccrochant à un homme puissant, rêvant de sa fortune et de ces promesses mensongères. Neith n'est pas comme ça. Neith n'a pas besoin de lui quand elle a, déjà, derrière elle un cortège de fortune personnelle et de gardes puissants. Au fond, même Agnes avait cherché chez lui la richesse et un futur. Avec l'Egyptienne, il découvre une autre manière de vivre. D'approcher. De séduire.

    Il ne cherche même pas à se reprendre. A quoi bon ? Tomber amoureux ne faisait de mal à personne. Ils n'étaient que deux adultes, consentants. Oubliant qu'ils furent un jour profond ennemi. Oubliant que ses propres mains étaient tâchés du sang de feu l'époux de Neith. Tuer Alaric avait, peut-être, été une des décisions qu'il regrettait le moins. Auguste était plus fin, plus dangereux mais meilleur politicien. Moins frontal. Du moins, il l'espérait. Car de la guerre des Medici et des Lestrange, Lorenzo ne pouvait s'empêcher de craindre qu'il ne reste que des cendres une fois les explosions lancées.

    Son sourire se fait mutin. Pizza, donc. Spécialité du pays, dont il n'était que trop fier. Ici, la pate croustillait et les légumes étaient délicieusement dorés au feu de bois. Sans lâcher sa main - à quoi bon, de toute manière, perdu pour perdu - il la guida sans même réfléchir jusqu'à la bonne destination. Le petit restaurant ne payait pas de mine de l'extérieur. Se réunissaient ici, souvent, les quelques familles un peu plus fortunées que les autres.

    Il lui tient la porte en lui présentant les lieux, sans perdre une seule seconde son sourire. Ses yeux brillent. Il est heureux Lorenzo quand il est au pays. Si les demandes et le pouvoir ne l'appâtait pas autant, nul doute qu'il n'aurait jamais quitté son chez lui. Mais les obligations se faisaient légion désormais. La France offrait ce que l'Italie ne pouvait présenter.

    Le restaurant accueille maximum dix couverts. Quatre de plus dans le petit patio. Lorenzo voulait de l'intimité, il n'a pas choisi en vain. Cette fois, les lieux ne sont pas privatisés. En pleine semaine, encore plus à cette heure, ils ne risquent pas grand chose. C'est avec grands cris qu'il est accueille par la femme du patron. En Italien, avec son accent toscan à couper au couteau, elle le prend dans ses bras, dépose deux bises sur ses joues avant de découvrir Neith et de se montrer toute aussi chaleureuse avec cette dernière.  Mamamia Signor Lorenzo, ma che bella! Non vi negherete nulla, ditemi. Come si chiama?
    Olallala Monsieur Lorenzo, mais qu'elle est belle ! Vous ne vous refusez rien dites moi. Comment s'appelle-t-elle ?  
    Il se tend d'un sourire, presque trop fier.  Neith.  Et l'autre continue, lâchant l'Egyptienne pour se rapprocher de lui. Elle parle avec les mains, elle parle trop vite. Beaucoup d'enphase dans ses propros. Les Italines, même s'ils se rient du cliché, ne peuvent réellement mentir : ils en sont un parfait. Sono felice di incontrarti, Neith. Molto felice. Questi vestiti. Questo incarnato. Una bellezza, Signor Lorenzo, una vera bellezza! E come sta sua figlia? E suo figlio? È da tanto che non vediamo il Signor Alessandro. Come sta? Desidera sedersi dietro? Abbiamo installato una fontana, ne sarà entusiasta. Grazie, Signor Lorenzo. È merito suo. Lei è il nostro vero piccolo dio, Signor. Je suis heureuse de vous rencontrer mademoiselle Neith. Très heureuse. Ces vêtements. Ce teint. Une beauté, Monsieur Lorenzo, une véritable beauté !  Et comment va votre fille ? Et votre fils ? Voilà longtemps que nous n'avons pas vu Monsieur Alessandro. Comment va-t-il ? Vous souhaitez vous assoir à l'arrière ? Nous avons fait installer une fontaine, vous m'en direz des nouvelles. Merci, Monsieur Lorenzo. C'est grâce à vous. Vous êtes notre véritable petit dieu, Monsieur.    Il sourit Lorenzo. Il sourit, dans son élement, avant de suivre la maitresse de maison jusqu'au petit patio où glougloute la fontaine. La chaleur de son pays est calmée par l'eau, par l'ombre. Espace en dehors du temps, comme si, d'un seul coup, ils avaient quitté les hautes murailles de la ville pour un autre lieu. Secret, encore, de l'Italie.  Sì, un tavolo in fondo, per favore. È un piacere rivederti, Atia. Tutta la mia famiglia sta benissimo. E tu? Come sta Ernesto? E i bambini? Preferirei che la mia presenza qui non fosse troppo nota, sai probabilmente perché? Neith vuole assaggiare le tue meravigliose margaritas. Oui, une table au fond s'il te plait. Cela est un plaisir de te revoir Atia. Toute ma famille se porte à merveille. Et toi ? Comment va Ernesto ? Et les enfants ? Je préfèrerai que ma présence ici ne soit pas trop connue, tu sais certainement pourquoi ? Neith veut découvrir tes merveilleuses margaritas.   Il n'en ajoute pas plus, laissant Atia continuer la conversation. C'est, secret, qu'il se penche à l'oreille de sa belle. Atia ne tarie d'éloge sur ta beauté. traduit-il sans réellement le faire. Ce n'est que la vérité. Et l'occasion pour lui de se rapprocher du parfum de l'égyptienne. Soupirs offerts, brièvement. Ses lèvres lui manquent déjà. Son corps lui manque déjà.

    Il s'assoit et Atia ne leur présente même pas les cartes. Elle n'a pas tant de choix et surtout, elle connait les goûts du parrain. Deux margaritas, l'une d'entre elle royale et deux aperols. C'est sur les déserts qu'ils pourront s'amuser. C'est dans les déserts que l'époux de la madone se fait plaisir. Lorenzo, ici, se laisse aller à la gourmandise. Péché qu'il a depuis longtemps relégué aux autres. Pas ce week-end en pleine semaine. Pas durant ces vacances improbables au bras d'une belle femme.

    J'aime profondement ce restaurant. Atia a parfois gardé mes enfants quand ils étaient plus jeunes. Je n'aurai normalement pas du lui laisser mais sa bonne humeur est contagieuse et elle les considérait comme les siens. Elle a perdu son fils en couche et n'a jamais pu devenir mère après cela. Son époux et elle ont adopté deux gamins des rues mais elle a assez d'amour pour une dynastie entière.

    Il confie, il offre les informations. Lorenzo aime les gens de ce village. Connait les petits secrets, les minuscules détails. Ce repas, ils ne le payeront pas, il le sait. Et leur présence ne sera jamais dévoilées. Ici, plus qu'en France, il se sent en sécurité. Epié par l'oeil de nuls journalistes avides de scandales. Le monde pour seul limite. Et dieu qu'il aime tout cela.

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    (#) Re: la dolce vita (lorenzo)

    missive rédigée par Neith Shafiq le
  • la dolce vita
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    Finalement, l’interlude se tarit alors que Lorenzo l’entraîne dans le restaurant qui ne paie pas de mine. Cela ne l’effraie absolument pas parce que c’est exactement la même chose en Égypte. Il y avait quantité d’endroits qui ne payaient pas de mine et qui était loin de l’opulence des riches qui étaient tout aussi bons. Comme elle devine, tout y est rustique et authentique. Elle aime beaucoup la chaleur et la simplicité qui se dégage déjà du lieu. Tout comme la chaleur semble de mise devant un Lorenzo décidément comme chez lui ou s’il rendait visite à sa famille proche et cette dame. Neith reste un peu sur le côté et ne peut s’empêcher de sourire, attendrie. Si elle ne comprend que le mot « bella » qui est assez transparent, elle se fend d’un « buongiorno » chaleureux à son tour et s’amuse de se voir faire la bise directement. Lorsque son nom est évoqué, Neith incline légèrement la tête. Elle voit néanmoins le sourire fier de Lorenzo et ne peut néanmoins lever un sourcil, ne sachant trop comment interpréter ce sourire mais ayant malgré tout une petite idée.
    Atia semble ravie et si Neith ne comprend rien, elle devine qu’elle lui dit des choses très positives. L’égyptienne la remercie instinctivement avant de se dire qu’elle ne doit être ni la première, ni la dernière présentée ici. Elle ne s’en offusque pas le moins du monde, mais cela l’amuse. Elle parvient également à comprendre le mot « margharitas » et elle sourit un peu plus. Visiblement, Lorenzo passait commande. Bien.
    En sentant son souffle contre son oreille, la brune tourne légèrement la tête. Frissonnante, elle murmure en français, le sourire dans la voix.
    « J’ai cru comprendre. Mais quel flatteur tu fais. »
    Son regard croise le sien une seconde supplémentaire et elle lui lance un regard un tantinet taquin et où une lueur s’y est allumée. Elle le sent déjà s’éloigner d’elle et elle expire un peu plus fort en se disant que cela faisait très longtemps qu’elle n’avait pas ressenti cette énergie avec un homme.
    S’asseyant, Neith croise les jambes sous sa robe rouge. Son regard se pose sur l’italien qu’elle écoute avec attention.
    « Sa bonne humeur est effectivement contagieuse. Et je suis désolée pour elle. » Son expression est véritablement peinée un instant avant de s’illuminer un peu devant les cocktails. « Ah, ne t’étonne pas si, ayant un peu trop bu, je me mets à parler autre chose que le français… ou que je te demande du vocabulaire en français. » Elle a un sourire mutin. « J’ai tendance à mélanger les langues que je parle dans ces moments-là. Et j’en parle un certain nombre. Pas l’italien, malheureusement. »
    Son regard s’attarda sur Atia à qui elle sourit et qui semblait les regarder avec un sourire en coin. Puis, elle tourna la tête vers Lorenzo et lui demanda :
    « Comment dit-on « Merci de me recevoir dans votre formidable restaurant et de votre chaleureux accueil » en italien ? »
    Parce que même si elle ne parlait pas la langue, Neith aimait malgré tout être respectueuse et remercier dans les mots de la langue du pays dans lequel elle allait. Elle avait appris les bases de vocabulaire en italien (bonjour, au revoir, merci), mais n’avait aucunement les capacités pour faire une phrase aussi élaborée.
    Puis, levant son verre de margharita, elle trinqua : « À nous. » avant de se fendre d’un clin d’œil joyeux et de boire une gorgée. Son visage s’illumina. « Je vais définitivement mélanger mes mots. J’en suis presque désolée d’avance. » rit-elle, légère.
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    (#) Re: la dolce vita (lorenzo)

    missive rédigée par Lorenzo de Medici le

  •  
    La dolce vita
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    Thème | Aux mots de Neith le sourire se fait plus charmeur, les iris amusés. Dire qu'il ne l'a pas fait exprès serait mentir. Il sait parfaitement l'effet qu'ont des murmures aux creux d'une oreille, surtout ceux qu'il a confié. Lorenzo sait charmer une femme et il ne s'en prive pas aux côtés de Neith. L'avoir eu, dans sa couche, n'est pas suffisant. Il en veut plus. Leur bref instant de bonheur ne sera pas le dernier, il le promet et tout, dans son comportement, en quémande encore un peu. Enfant gâté auquel on n'a jamais réellement dit non, qu'il prends sans réfléchir aux conséquences. Qu'il fait croire. Il n'y aura pas de conséquences. Leurs actes sont voulus, désirés, acceptés. Plus que tout, leurs actes sont secrets. Personne ne viendra les juger quand personne ne peut savoir qu'il y a eu suite à leur petite escapade.

    Je t'apprendrai si tu veux ? propose-t-il. Professeur particulier de langue. L'ironie est palpable mais il sait que les premiers mots seront certainement des jouissances. L'homme est épicurien et la belle n'est pas en reste. Grazie per avermi accolto nel vostro fantastico ristorante e per il vostro caloroso benvenuto.   Merci de me recevoir dans votre formidable restaurant et de votre chaleureux accueil. Les mots coulent, fluides, mais il fait attention à ralentir son rythme pour qu'elle les comprenne. Les italiens parlent trop vite et on lui reproche bien trop souvent de le faire. C'est quand France, quand Lorenzo passe à sa langue natale, c'est souvent qu'il ne veut pas être compris et il s'applique à entonner le plus rapidement possible la mélodie de la mort.  L'italien est la langue du travail. Celle des fins de vies et des condamnations. Si tu veux la vouvoyer, comme je l'ai fais dans ma phrase, se sera presque comme en français, sauf qu'au lieu de la seconde se sera la troisième personne du pluriel. Tu utilises Lei devant et c'est réglé.

    Atia ne met pas longtemps à les servir. Les verres, les pizzas. Neith lève déjà le sien et Lorenzo ne peut empêcher un petit rire avant de trinquer. A nous. J'espère que ça te plaira. Lui se fiche bien de la nourriture. C'est la femme en face de lui qui l'intéresse. Ils auront tout le reste de la soirée pour profiter de leur instant. De la journée même. Un regard à sa montre lui confie : ils ont passé beaucoup de temps dans la piscine. Tout passe plus vite quand on s'amuse. Et, enfin, les épaules du parrain se décontracte. Il ne se passera rien. Alessandro sait sur qui s'appuyer en cas de problème. Agnès, bien que parfaitement idiote, pourra l'aider. Elle en a suffisamment vu. A son retour, il prendra rendez-vous avec Maeve. Le vol de ses papiers lui a laissé un goût amère dans la gorge. Il doit changer ses plans et utiliser les alliances solides des Medici. Agir seul serait stupide. Maeve voudrait certainement quelque chose en échange. Il trouverait, en temps et en heure. Les doigts d'Alessandro, de Marie et même de Giacomo étaient depuis trop longtemps dénués de bagues.

    Les tomates de sa sauce poussent dans leur jardin. Presque tout ce que tu as dans ton assiette vient d'ici. Quelques kilomètres maximum. Atia et son mari veille sur leurs production et le résultat vaut le détour.

    Il ne découpe pas tout de suite sa propre pizza, prenant le temps de déguster la boisson. Il leur faudra du vin pour plus tard. Les bulles montaient un peu trop vite à la tête.

    Combien de langues parles-tu ? Que je sache si je peux espérer comprendre quelques brides de mots que tu vas prononcer ?

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    (#) Re: la dolce vita (lorenzo)

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    La proposition de Lorenzo de lui apprendre l’italien la fit sourire avec bonheur. Neith adorait apprendre des choses, par les jeux, par ses lectures diverses. Les langues étaient pour elle d’une grande facilité. Il fallait dire que dans la famille, on parlait déjà deux langues, puis le français était arrivé dans l’équation. Les travails respectifs des Shafiq nécessitaient forcément d’en apprendre d’autres. Neith, n’ayant pas mis les pieds en Italie et n’ayant pas côtoyé les Medici depuis lors, n’avait eu aucune raison d’apprendre l’italien. Jusqu’à maintenant. Elle avait appris le russe avec Zinaïda sur leurs deux années d’histoire d’amour. Cela avait été une formidable façon d’apprendre la langue, même si elle ne pratiquait pas tant et avait beaucoup perdu depuis leur rupture. Alors avec Lorenzo… Cela voudrait dire beaucoup de choses pour elle.
    Fais attention, ne put-elle s’empêcher de penser.
    Attention au temps passé, à la proximité qu’ils avaient. Une part d’elle a pourtant envie de s’y essayer. Apprendre une autre langue c’était rajouter une corde à son arc… et elle de l’avait l’admettre : peut-être comprendre deux ou trois choses qui pourraient être utiles un jour. Son échiquier mental n’était jamais loin même lorsqu’elle essayait de poser son cerveau. Avec Lorenzo, pourtant, tout était plus compliqué qu’il n’y paraissait.
    « Avec grand plaisir. Mais je te préviens, je suis exigeante sur mes leçons en langue. » Un sourire en coin se pose sur ses lèvres, son regard retombant sur ses lèvres à lui. Le sous-entendu était à peine voilé bien qu’elle fut sérieuse néanmoins. Neith était une travailleuse après tout et bonne élève. Elle ne se contenterait pas que de ses leçons à lui.
    Se concentrant sur les lèvres et les sons que prononçait Lorenzo, Neith répéta tout et même plusieurs fois avec une certaine concentration. Elle ne comprit pas tout ce qu’il lui dit sur le pluriel et décida de rester au tu. Si elle hésita un peu au début, elle remarqua que parfois sa langue fourcha sur les « per » qui devinrent des « por », contamination de l’espagnol qu’elle parlait couramment. Mais Atia comprit, ou fit comme si elle l’avait compris car déjà elle lui dit quelque chose qui semblait chaleureux.
    Neith n’arriva pas à cacher son regard fier et enfantin. Mangeant et buvant, Neith se rendit compte à quel point elle avait faim et vu l’heure et leur activité précédente, elle se dit que c’était tout à fait normal.
    « C’est délicieux. » commenta-t-elle, le regard un peu brillant et l’estomac contenté à l’idée de se sustenter. « C’est comme chez moi. Certains produisent aussi tout ce qu’ils mangent. » Chez moi. En d’autres circonstances, elle aurait immédiatement passé par une autre formulation pour inclure la France. Mais là, avec Lorenzo qui était aussi un étranger, elle ne chercha pas à le faire. Même si la France était chez elle, ce n’était pas le même chez elle que l’Egypte. Elle adorait la France, et elle adorait y vivre. Mais elle n’oubliait pas non plus l’Egypte. Contrairement à son frère et sa sœur, elle, elle avait beaucoup plus de souvenirs d’avant leur vie en France. Et certaines choses en France lui manquaient en Egypte. L’inverse était tout aussi vrai. Sans l’un et l’autre, elle se sentait un peu incomplète et il était vrai que les égyptiens produisaient plus chez eux que les français ne le faisaient.
    Sirotant son verre, Neith eut un sourire en coin. Le petit sourire de chat malicieux, comme dirait son fils.
    « J’ai deux langues maternelles : l’arabe égyptien et l’anglais. J’ai ensuite bien évidemment appris le français en prévision de notre arrivée en France et puis, le fait d’y vivre bien entendu. Je considère que le français est aussi une de mes langues maternelles. » Pause. « Pour mes études, j’ai dû apprendre l’allemand car beaucoup de sources en égyptologie sont en allemand, français et anglais. J’ai une grande passion pour l’espagnol et qui a été très facile à apprendre vu que je parle le français. » Elle sourit. « J’ai eu l’occasion d’apprendre un peu de russe avec une amie. Je ne le pratique pas beaucoup depuis quelques années mais j’ai de bons restes et sur l’arbre des langues, l’allemand, l’anglais et le russe ne sont pas si éloignés. Et enfin, je lis le copte, qui est la langue des chrétiens d’Egypte et qui provient du démotique égyptien qui était parlé dans l’antiquité par mon peuple, j’ai de très bonnes bases de lecture du latin et de grec ancien, toujours en relation avec mes études… et intérêts personnels. Et ces trois langues sont très intimement liées. »
    Elle s’arrête consciente qu’elle était sur le point de lui faire un court sur les groupes de langues si elle continuait.
    « Et toi ? D’autres langues que le français et l’italien ? »
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    (#) Re: la dolce vita (lorenzo)

    missive rédigée par Lorenzo de Medici le

  •  
    La dolce vita
    ft neith shafiq

     
    Thème | Le sourire se fait tout aussi amusé. Celui des amants complices, qui partagent trop. Ou pas assez, à l'instant T. Perdre sa tête entre les cuisses de Neith n'était pas pour déplaire à l'Italien, bien au contraire. Il voulait la gouter, l'apprécier toute entière. La soirée serait trop courte.N'avait-elle parlé d'un bain en commun ? Lui les voyait déjà retourner dans la piscine, sous les étoiles, à apprécier les bienfaits de la lune en discutant. Car, étrangement, il appréciait parler avec elle. Bien rare que ce soit ailleurs que dans un lit qu'il se plaise à côtoyer le sexe faible. Neith était différente. Et, au fond de lui, Lorenzo savait qu'il devait se méfier. Elle restait une Shafiq, avant tout.

    Mais les barrières ne se dressent pas. A quoi bon ? Pourquoi après tout ? Avait(elle offert le moindre signe qui allait à son encontre ? Neith était claire, précise, concise. C'était ce qui lui plaisait en affaire et, aujourd'hui, c'était ce qui lui plaisait également en amour. Nul besoin de tourner autour du pot pendant des heures quand elle prévoyait, prévenait. Le contrat les liait. Sans conséquence autre que l'arrêt, net, de leur relation. Et ça, il ne le voulait pas. Pas encore. Pas déjà. Morceau de lune lui offrant de souffler, de s'échapper du quotidien imposé par sa madone de femme.

    La note de basilic changeait tout. C'était ce qui manquait en France, ce qui faisait qu'ils ne savaient pas faire de véritables pizza. Ca et le thym. Et bien entendu l'incapacité de beaucoup à saler correctement la pate. Lorenzo, il s'en rendait compte, devenait chauvin. Plus les années passaient plus la France perdait de son intérêt. Celui de la curiosité première. Tout était meilleur loin de chez lui avant. Plus maintenant. Il avait son fils. Sa fille. Surtout Alessandro, auquel il apprenait lentement le rôle de sa vie.

    L'Egypte doit avoir bien des spécialités également. C'est drôle que la France réduise l'Italie à ses pizza. Il y a tant de pépites un peu partout sur ces belles terres. Lui aussi s'ourle d'un sourire en coin. Avant de l'écouter, attentivement, ses mains occupées à découper et se sustenter. Il avait faim, il s'en rend un peu plus compte à chaque bouchée.

    Neith est une femme de culture. Une femme plus qu'impressionnante. Il avait perçu un petit accent à son parlé italien, celui de l'espagnol dont il ne connait pourtant guère les mots. Quelque sonorité, tout au plus. Ce n'est vers le chaud pays qu'il a pris l'habitude de s'enfuir.

    Ca en fait. Il y a de l'admiration dans ses yeux. Non feintes. Comment faisait-elle pour ne pas se perdre entre toutes les sonorités et les dizaines de mots ? Lui-même avait parfois du mal quand instinctivement, c'était l'italien qui revenait. Agnes, comme lui, avait pris bien garde à parler italien quand leurs enfants étaient petits. Transmettre le patrimoine et l'héritage. Toujours. Je suis loin d'être aussi polyglotte que toi. Je parle italien et français. Ma mère est une Le Noir, il était impensable pour elle que je ne comprenne pas la langue de nos ancêtres. J'ai quelque notion de breton, si on peut appeler ça une langue. Je le comprends un peu. Et bien entendu, étant catholique, je comprends et lit le latin. J'avoue me sentir bien plus proche de Dieu en lisant les textes en langue originelle.Voilà bien une des plus grandes distances entre eux. Neith était hérétique. Pire encore : elle était ennemie. Mais Dieu n'avait-il dit "toutefois, dans le Seigneur, la femme n'est point sans l'homme, ni l'homme sans la femme." Neith était une femme, avant tout.

    Tu as fais tes études en France ? Je n'aurai jamais cru qu'il y avait des diplômes là dedans mais à bien y réfléchir, c'est plutôt évident. Egyptologie. Egyptienne jusqu'au choix du futur.

    Son sourire, amusé, ne l'empêche pas d'être appréciateur. Il y avait des fiertés à tirer de leurs pays. Et Lorenzo était bien trop italien pour fréquenter une femme qui ne soit amoureuse de sa propre patrie.

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    (#) Re: la dolce vita (lorenzo)

    missive rédigée par Neith Shafiq le
  • la dolce vita
    25 octobre 1927, Pitigliano, Toscane, Italie -@Lorenzo de Medici
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    L’Égypte avait de nombreuses spécialités, pas seulement musulmanes, ni antiques. Les amazighs, les coptes étaient également présents et composaient des minorités mais pas moins importantes. Et puis, les anglais. Les colonisateurs qui se trouvaient sur place. Mais Neith tait, pour l’instant, ce côté nationaliste qui l’habite. L’Égypte n’était pas que le désert. C’était aussi ces villes avec ses souks, l’antiquité toujours debout, toujours présente qui commençait à côtoyer la modernité. Les bras du Nil et les barrages érigés qui détruisaient les sites antiques et sa biodiversité parce qu’encore une fois, les anglais l’avaient décidé. Les montagnes dangereuses de Sinaï et Alexandrie qui tient toujours sur le bord de mer. Les communautés, les couleurs, les odeurs, les traditions. Neith se disait que se devait être la même chose pour l’Italie qui ne se résumait également pas qu’à ses pizzas ni à son Colisée. Alors, elle comprend Lorenzo même si elle ne répond rien qu’un sourire simple.
    Et lorsqu’il va de son commentaire sur le nombre de langues qu’elle parle et comprend, Neith savait déjà que pour le commun des mortels, c’était impressionnant. Elle l’admet qu’elle aime bien l’idée d’impressionner ainsi et pas seulement parce qu’elle est bella. Neith a beaucoup de choses dans la tête et elle le sait. Mais l’admiration qu’elle perçoit dans les yeux de Lorenzo lui fait plaisir. Peut-être ainsi pouvait-il voir qu’elle n’était pas qu’une femme trophée qu’on pouvait sortir quand on le souhaitait ou alors parce qu’elle le voulait. Non pas que cela la dérange qu’il la trouve belle, au contraire. Mais elle sait très bien que la beauté est tant un privilège dans un monde qui ouvre les portes à tout ce qui est beau comme une malédiction. Elle en avait été victime après tout de son précepteur.
    Elle l’écoute tout en mangeant et buvant un peu. Un sourire amusé se dessine sur ses lèvres alors qu’elle l’observe avec attention, le dévisage presque avant de répondre :
    « Tu es déjà bien plus polyglotte que la plupart des français. » Elle s’amuse de la soudaine comparaison qu’il fait. C’est comme si elle le rendait un peu petit et elle l’admet, il y avait quelque chose d’assez satisfaisant de faire cet effet là à la gente masculine.
    Mais ses lèvres s’ourlent d’un sourire fortement amusé avant de dire à travers son verre pour le taquiner :
    « Je ne répèterai pas à Maeve ce que tu viens de dire sur la langue bretonne. C’est bien une langue, mon cher. »
    Accentuant les deux derniers mots sans le quitter du regard, Neith s’amuse un peu. Elle flirte et elle se rappelle à quel point, elle aime cela. Surtout lorsqu’il parle de catholicisme. Là, elle ne peut pas s’en empêcher : sous la table, elle retirer son escarpin et vient chercher son mollet. Son visage, lui, ne trahit rien qu’un air concentré sur ce qu’il dit tout essayant de voir s’il a une réaction quelconque.
    S’amusant de l’hérétique et de la femme tentatrice qu’elle devait être pour lui, Neith termine un bout de pizza en écoutant sa question et ses suppositions. Prenant le temps de terminer sa bouchée, une fois, fait, elle récupère son verre et répond :
    « Détrompe-toi. L’égyptologie est un domaine qui est dominé par les européens, les français, les anglais, les allemands, les belges et les américains. Nous pouvons « remercier » ce très cher Napoléon qui a beaucoup aimé nous piller. Il y a très peu de personnes d’origines égyptiennes qui ont l’occasion d’étudier cette partie de leur histoire tout simplement parce que ce domaine leur est interdit et difficile car dominé par les européens. »
    Un sourire ironique se posa sur ses lèvres. Il peut le sentir cette ironie dans sa voix et ce sarcasme ambiant. Elle n’apprécie pas ce corse de Napoléon bien que du côté de sa famille il y a bien une famille qui se soit mariée à la famille Bauharnais. Mais c’était plus généralement ceux qui venait de piller son pays qu’elle méprisait.
    « Mon choix d’étude était avant tout politique. Bien sûr, mon père aussi m’y a beaucoup intéressé puisqu’il s’agit de notre héritage… tu n’ignores pas que nous sommes descendants des pharaons et pharaonnes. Sourire en coin. Mais j’ai rapidement développé une conscience politique sur ce que je voyais qui disparaissait de ma culture et qui ne nous sera sûrement jamais rendu. Être une femme égyptienne qui travaille sur l’égyptologie c’est un moyen de me réapproprier cela. »
    Elle ne s’attend pas à ce qu’il comprenne. Lui faisait justement partie d’une culture qui avait colonisé et oppressé et le faisait encore sans doute. Elle ne disait bien sûr pas que des antiquités romaines et étrusques n’étaient pas volées, mais ce n’était rien comparé à ce que vivait l’Afrique et notamment l’Égypte.
    Un rire s’échappe de ses lèvres, charmant néanmoins. Elle réalise qu’elle est toujours là, même si elle la musèle beaucoup, la flamme de la jeune femme outrée par tant d’injustices dans son pays. Neith sait qu’elle n’est pourtant pas une défenseuse des droits de tous. Seulement ceux qui l’intéressent et qui sont bons pour sa famille. Or, les européens qui pillent les ressources de son pays ne sont pas bons pour sa famille ni son pays.
    « Excuse-moi, je m’emballe souvent sur ce sujet. Mais pour répondre à ta question, une partie de mes études s’est fait en France, mais j’ai beaucoup été évidemment en Égypte puisque les sites de fouilles se trouvent là-bas. »
    Récupérant son verre, elle but un peu avant de poursuivre. Son regard se fait un instant lointain mais tendre envers la jeune femme qu’elle a été et qui adorait son travail. Elle ne regrette rien. Elle avait vécu de ce qu’elle avait à vivre et continuait de publier des recherches après tout. Mais c’était toujours quelque chose pour elle de repenser à cette époque, avant Ruben, avant même Alaric également.
    Son regard s’anime de nouveau et elle vient poser sa tête sur sa main avant de demander :
    « Toi, tu n’as jamais eu envie de faire quelque chose d’autre qu’être directeur d’entreprise ? »
    Directeur d’entreprise qui semblait être une épine dans le pied des Lestrange. Elle ne l’ignorait pas pour ce qu’Alaric lui en avait dit sans qu’il ne soit jamais rentré dans les détails avec elle. Elle n’avait jamais demandé non plus même si elle avait vu certaines choses. Mais il avait mis beaucoup d’efforts à la préserver de cette gueguerre avec les Médici.
    Pourtant, Neith est vraiment curieuse.
    « Qu’est-ce que tu rêvais de devenir, enfant ? Quel métier t’aurait intéressé ? » Son regard se fait brillant alors qu’elle sent le verre commencer à taper un peu. La chaleur aidait sûrement également.
    Loom of Fate | 2023



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    (#) Re: la dolce vita (lorenzo)

    missive rédigée par Lorenzo de Medici le

  •  
    La dolce vita
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    Thème | Sourire amusé, réponse immédiate. Maeve sait très bien ce que je pense du breton, elle a fait parti de ceux qui se sont écorchés les oreilles à essayer de me comprendre. Un dialecte alors, dirons nous. Il joue lui aussi. Il joue mais il n'aurait cru qu'elle irait jusque là. L'egyptienne se fait tentatrice, hypnotique. Oh. Il ne s'attendait pas à sa pied contre son mollet, à la chair s'approchant de la chair. Combien de fois Lorenzo a-t-il entendu ses hommes bénir les orientales, jurant qu'elles avaient ce petit quelque chose de différent. Ce même petit quelque chose que lui goûtait à l'instant. Les Européennes étaient devenues prudes avec le temps. Celles du Sud ne cachait pas le moindre morceau de chair et séduisait, comme des araignées cruelles. Qu'il s'en fichait quand il se laissait tomber en toute connaissance de cause dans la toile de Neith. Ses yeux s'amusent lorsqu'ils trouvent les siens et il mord, à peine, dans sa lèvre inférieure. Réaction fine, calculée pour ne pas paraître l'être.

    Lorenzo termine son verre, lève la main en détournant les yeux de Neith pour en commander un autre. Atia ne met pas longtemps à intervenir. A croire qu'elle les observe. Se serait bien trop commun de la part de la curieuse italienne. A les Corses... Toujours un problème. Ne peut-il s'empêcher de répondre. Les Savelli. Giacomo a leur tête, comme une parodie de Medici, peinant à trouver sa place. Les Corses, les concurrents. Les alliés, de circonstance, pour l'instant.

    Il l'écoute, sans réellement comprendre. L'Egypte était une colonie, comme la France et l'Angleterre en avait tant. Érythrée, Somalie. L'Italie n'avait réellement su tirer son épingle du jeu. Il était bien triste de savoir que l'apogée de son peuple fut des millénaires plus tôt, sous l'impulsion d'une République stupide. Dire qu'ils avaient retrouvé leur roi... C'était proprement ridicule à bien y regarder. Mais il essayait de comprendre. Comment aurait réagit les siens si les vestiges de l'empire romain avait été volé, détruit, aseptisés ? Mal, sans aucun doute. Les Hommes avaient leur orgueil, quelque soit leur couleur de peau.

    J'aime t'entendre parler. Tu n'as pas à t'excuser d'être passionnée. Bien au contraire. Il est sincère. Charmeur mais sincère. Comme si cela valait quelque chose à vu de sa réputation. Et tu me donnes encore plus envie de visiter ton pays. Autrement qu'à travers toi. Le sourire se fait encore plus grand. Fierté à demi mot d'une blague plus que douteuse. Qu'importe. Ils seront bien assez vite assez saoule pour que cela n'est plus d'importance. Finalement, peut-être finiront ils leur après midi par une sieste. Comme au bon vieux temps de sa jeune vie d'adule.

    Question qui se pose quand l'attention revient sur lui. Quand le mensonge revient. Directeur d'entreprise. Toutes plus illégales les unes que les autres. Il lui faudrait une nouvelle façade. Une nouvelle société, celle à présenter à la face du monde. Ils en avaient construite une en Italie, mensonge d'empire immobilier. Propriété par dizaine qu'ils louaient à de pauvres ères. Faire la même chose à Paris pourrait être un beau mensonge. Les propriétés ne manquaient pas dans la capitale française et ils n'empièteraient sur aucune pseudo famille puissante.

    Très honnêtement... Tu n'imagines pas celui que j'étais adolescent. J'aurai pu me rêver acteur de cinéma muet mais on m'a préparé depuis tout petit à prendre la suite de mon père, un peu comme une croix que je me devais de porter. Gamin, enfin, à Beaubaton, je ne rêvais que de fêtes et de partir faire fortune aux Amériques, où des cousins se sont installés. J'ai passé plus de nuits que de jours éveillés et... je n'aurai pas été un exemple.

    Il rit, moqueur de lui-même. Alessandro lui avait, fort heureusement, épargné tout ça. Pour d'autre vice, d'autre horreur. Lui n'avait jamais tué la fiancée qu'on lui imposait. Lui ne tuait que sur ordre. Au fond, il était un chien plus docile que son propre fils... Mais le Lorenzo adolescent de ses souvenirs était un naufrage. Une épave sur laquelle tant de sangsues s'étaient nourries.

    Mais le nouveau monde était trop loin de ma famille pour que j'accepte de partir. Définitivement du moins. Puis on m'a rapidement coupé toute possibilité. J'avais à peine dix huit ans quand mon père m'a obligé à sa droite. Il n'y a aucun remord ou regret dans sa voix, bien au contraire. Les faits étaient ce qu'ils avaient été. Regretter était inutile. Le futur promettait bien plus de choses que le passé. J'étais terriblement feignant. Les gens changent, heureusement.

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    (#) Re: la dolce vita (lorenzo)

    missive rédigée par Neith Shafiq le
  • la dolce vita
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    Elle l’admet aisément : en bonne personne affinité avec les langues et parce qu’elle avait côtoyé Maeve presque toute sa vie, elle est un peu piquée par l’aspect joueur de Lorenzo sur le sujet de la langue bretonne. A moins que ce ne soit l’alcool ? Trop tôt pour que c’est une incidence. Mais elle admet qu’elle aime cette façon qu’il a de jouer et de se montrer taquin. Elle trouve cela charmant. Encore plus quand elle voit qu’il réagit à sa provocation. Qu’il est bon de jouer ainsi ! Qu’il est bon de tomber un peu plus également.
    Le voyant recommander, Neith se dit qu’elle allait sûrement avoir besoin d’un peu de repos. De vrai repos pour digérer tant la pizza délicieuse et terminée que l’alcool qui arrivait déjà sur sa table. Tant mieux. Elle n’était vraiment pas pressée et voulait profiter. Même si elle n’était là qu’une journée et une nuit parce qu’elle ne pouvait pas s’absenter très longtemps malgré tout avec l’emploi du temps monstre qu’elle avait, elle voulait profiter au maximum de l’Italie, de lui, d’un peu de repos. Remerciant Atia, elle se lance donc dans son monologue passionné sur son pays pillé. Un rire franc s’échappe des lèvres de Neith lorsqu’il a sa phrase douteuse. Elle reconnaissait que c’était bien envoyé et qu’il était fort, décidément.
    « Tant que tu passes toujours à travers moi… » répondit-elle toujours du tac au tac, charmeuse et riant de réutiliser ses codes à lui.
    Là, peut-être que l’alcool commençait à faire effet, finalement.
    Ce qui l’amène à une question plus personnelle et dont la réponse l’intéressait sincèrement. A quoi avait pu rêver un jeune Lorenzo dans tout le faste et les paillettes de sa vie ? Elle n’avait bien entendu, aucune idée que l’envers du décor n’était pas celui qu’il y laissait paraitre. Mais elle se demandait tout de même avec une certaine tendresse. Lorenzo n’avait pas toujours été Lorenzo de Medici, tout comme elle, Neith, n’avait pas toujours été Neith Shafiq-Lestrange. Tout en sirotant son verre, elle l’écoute avec attention, son pied quitte son mollet pour revenir dans sa chaussure sous la table et elle s’enfonce dans sa chaise en le regardant attentivement.
    Un sourire en coin se dessine sur ses lèvres à l’idée que Lorenzo devienne acteur de cinéma. Elle trouvait l’idée fantastique et ça lui aurait été comme un gant. Elle comprend néanmoins que l’homme n’a jamais eu le choix et elle se dit qu’elle peut comprendre sur certains aspects. Les fêtes pour sortir de la pression paternelle, cela faisait également sens finalement. Il n’était peut-être jamais sortie de cela vu ce qu’elle entendait sur les fêtes des Medici et celle à laquelle elle avait assisté. Son sourire s’accentue avec une certaine tendresse à s’imaginer ce jeune Lorenzo.
    « Acteur de cinéma, vraiment. Cette idée est incroyable. » commenta-t-elle, légère. Elle ne voulait pas qu’il reste sur des choses négatives. Ils n’étaient pas vraiment là pour cela. Mais elle retenait tout de même quelques informations. « Moi, sans aucune originalité, je voulais devenir danseuse, mais sans doute auras-tu deviné ma carrière de danseuse manquée au restaurant de la dernière fois. » Sourire entendu. Elle se souvient du tango, du baiser. Cela avait été une très bonne soirée. « Je me rêvais danseuse sur les plus grandes scènes du Moyen-Orient, mais aussi d’Europe. C’est finalement devenu ma passion à côté de mon travail normal, mais je nourris malgré tout l’idée d’un jour, peut-être ouvrir une école de danse. Je me dis que j’aimerai beaucoup enseigner aux enfants. C’est une activité formidable pour les mmmh… canalyser. » Elle hésite un peu sur le dernier mot. L’alcool commençait à taper. Mais elle se dit qu'elle pourrait totalement en discuter avec Camille. Cela lui ferait très plaisir de monter un tel projet avec son meilleur ami.
    Un sourire grand, elle reprit : « Peut-être que dans une autre vie, tu étais acteur de cinéma, j’étais danseuse orientale ou classique, et nous aurions pu tout aussi bien nous rencontrer. » Elle, elle aimait beaucoup l’idée en tout cas.
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    (#) Re: la dolce vita (lorenzo)

    missive rédigée par Lorenzo de Medici le

  •  
    La dolce vita
    ft neith shafiq

     
    Thème | Pourquoi continuent-ils à jouer ? n'ont-ils donc obtenu, mutuellement, ce qu'il désirait ? Lorenzo ne s'arrete pourtant pas. Il réponds aux piques et Neith fait de même. Rien d'assassin dans leurs petits jeux. Juste le plaisir, juste la passion. N'était-ce donc finalement que ça entre eux ? Une passion dévorante, une adultère amusante. Finalement, Agnes avait bien pressentie dans sa jalousie. Lorenzo lui-même ne savait ce qu'il adviendrait de Neith à l'époque. Mais une jolie femme et voilà que le parrain se perdait, sans réellement l'empêcher. Les yeux noirs de l'egyptienne. Sa manière de le regarder, d'envouter par dessous ses cils. La nourriture se fait plus fade quand c'est d'autre met qui font saliver l'italien. Il n'en montre rien, essaye de ne pas le faire. Cela ne lui serait pas reproché, il le sait. Mais l'appétits, purement animal, il le préfère sous la forme du jeu.

    Il rit Lorenzo. Rit à imaginer ce qu'ils auraient pu être. Au fond, Neith l'a entrainé sur un terrain auquel il n'a jamais réellement réfléchit. Manque cruel d'imagination pour lui quand il s'était plu au rôle que la vie lui avait créer. Son titre de parrain le présentait comme un prédateur, comme un dirigeant à grand échelle d'un empire tentaculaire. Les ombres pour maitresses quand il se pressait pourtant à la vision de tous, soleil éblouissant pendant que les mains volaient les bourses. C'était lui qu'on avait toujours mis en avant et son physique avantageux n'avait été qu'un argument supplémentaire. Nolwen et Ernesto avaient été gâté. Si sa beauté était une chance. Lui ne la voyait qu'ainsi. Comment aurait-il pu en être autrement.

    Nous aurions fait les choux gras. La grandiose danseuse et le sulfureux acteur. Il n'est jamais réellement trop tard. Je nous imagine à Hollywood, à marquer les esprits. Il était pourtant trop tard. Ils avaient tous les deux une situation. Un métier. Des alliances aux doigts, perdu pour Neith. Une chose est certaine. Même là bas nous nous serions aimés.

    Il n'en perds pas pourtant les paroles de Neith. Ecole. Ne serait-ce une autre façon que d'offrir le nom de Medici ? Non, pas une école élitiste. C'est pour le petit peuple parisien que les italiens offraient des gestes. Pour continuer comme ils l'avaient fait en Italie. Qui détestait, ici bas, leur famille ? Mecène et offrant nourriture contre quelques informations, de pauvres renseignements qui ne semblaient pas important. Il devait faire de même en France. Ernesto avait commencé à offrir des alliances. Lorenzo les consoliderait et en créerait d'autre, parmi la piétaille.

    La danse apprend la discipline, si je ne m'abuse ? Je suis certain que de nombreuses familles se battraient pour te confier leurs petits monstres. Tu devrais le faire. Rêver ne fait pas de mal et, dans ton cas, ce rêve n'est pas démesuré. Il ne porterait outrage à personne et je doute que les Shafiq ne puissent se permettre d'ouvrir quelque chose en plein Paris.

    Ce rêve, parmi tous, était bien moins fous que de les voir étoiles montantes. Lorenzo commençait à vieillir. Serait-il en fin de carrière, complètement drogué et perdu ? Aux Etats-Unis, on ne buvait plus d'alcool autrement que sous le manteau. On s'enrichissait sur le dos de l'état. Il aurait mal fini là bas. Perdant son titre qui l'obligeait à une certaine rigueur. Alcool, oui. Cocaïne, pour tenir. Mais plus dans la démesure de son adolescence. Du moins, il essayait. Un producteur ne goutte pas à la marchandise. L'adage devait être proverbial.

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    (#) Re: la dolce vita (lorenzo)

    missive rédigée par Neith Shafiq le
  • la dolce vita
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    Il n’y a aucun mal à continuer à jouer même après leur moment. Neith aime en réalité continuer de le faire pour se donner l’impression que rien n’est acquis. Certainement pas la séduction. Parce que même si elle sent cette pente dangereuse se dessiner, elle n’en perd pas son objectif dans sa patience. Bien sûr, cela n’enlève rien au fait qu’elle passe un très bon moment et qu’elle se surprend à penser qu’elle aime leur dynamique. Même si des avertissements clignotent dans sa tête. Elle en peut s’empêcher de se dire que cet homme assis en face d’elle est dangereux. Elle n’a aucune preuve. Il n’a rien fait de mal pourtant. Mais l’attraction est là et Neith savait la reconnaître, parce que les hommes dangereux, elle les aimait, même Guilhem finalement l’était à sa façon. Elle s’était souvent demandée ce qui l’attirait tant chez les hommes dangereux. Était-ce le fait qu’elle fut d’une éducation irréprochable ou qu’elle-même n’était pas une bonne personne ? Elle se demandait à quel point les gens comme eux pouvaient se reconnaître.
    Pourtant, même si elle voyait les signes, même si elle se mettait elle-même tous les avertissements, cela ne l’empêchait pas de tomber un peu devant son rire, de ressentir l’effet qu’il lui faisait. Et ses mots étaient également dangereux. Elle le voit venir de loin, très loin et quelque part, c’est exactement ce qu’elle voulait. Elle avait cependant eu trop d’orgueil sur ce coup-ci et elle en assumait totalement la responsabilité. Mais de savoir qu’elle tombait, cela ne faisait qu’ancrer un peu plus son but en elle. Les lignes se flouaient et la zone grise se faisait de moins en moins poreuse.
    Alors quand il se prête à s’imaginer une autre vie où ils étaient différents, où les responsabilités auraient été totalement différentes, Neith sait que ces mots sont dangereux parce qu’ils tapent là où il faut et que l’homme sait se faire aimer. Plus elle apprenait à le connaître, plus elle voyait qu’il ne vivait que pour cela auprès des femmes. Sans doute des hommes aussi. Elle ne l’a pas assez étudié pour savoir cela. Pas encore.
    Un sourire s’inscrit sur ses lèvres lorsqu’il dit qu’il n’était jamais trop tard pour changer de vie. Ils savent tous les deux que c’est plus compliqué que cela. Peut-être en revanche qu’elle, elle aurait plus d’occasion de le faire. Mais elle n’en avait aucune envie. Elle préfère rêver à ce qui aurait pu se passer… et de lui tomber d’accord avec lui : même dans cette vie, ils se seraient aimés.
    Le regard de Neith reste fixé un peu sur Lorenzo et elle ne peut s’empêcher de sourire. Un sourire qui reconnait sa défaite sans qu’elle n’exprime. Ce sourire n’est pas acide. Il est presque joyeux. D’un mouvement, elle récupère son verre et répond avant de le siroter :
    « Qui sait ? »
    Son sourire devient mutin. Sa tête lui tourne un peu. Neith n’est pas du genre à boire beaucoup mais elle s’autorise ici, avec lui, un peu plus. Le cadre est idéal et elle a baissé sa garde puisqu’il a le viseur pointé sur son palpitant. Palpitant qui bat un peu plus fort quand cet homme, cet italien qui doit probablement avoir beaucoup de biais d’homme de son époque, l’encourage.
    Par Viviane, il est fort. râle-t-elle intérieurement. Elle n’est pas mauvaise joueuse et elle sait qu’il ne triche même pas. Mais elle s’autorise à expier sa frustration dans un soupire qui laisse sans doute penser, la tête qui tourne, qu’elle a envie de se pencher sur la table pour déposer un baiser sur ses lèvres. C’est exactement ce dont elle a envie en réalité. Il avait raison. Sa famille ne dirait rien là-dessus surtout que cela peut leur ouvrir des portes. Elle savait qu’elle y réfléchirait sérieusement maintenant qu’elle l’a prononcé à haute voix et qu’elle n’aura pas deux verres chargés qui commencent à lui taper sur le crâne.
    « I really want to kiss you.* » laisse-t-elle échapper en anglaise avant de s’en rendre compte et de rire. « Je disais, que ce que tu viens de me dire me donne très envie de t’embrasser. »
    Son rire continue et elle regarde autour d’elle pour voir qu’Atia les observe un sourire en un coin. Neith lui adresse un sourire presque timide. Cette femme l’intimide un peu malgré tout. Elle lui fait penser à sa Kahina. Puis, elle repose de nouveau son regard sur Lorenzo et lui demande :
    « As-tu suffisamment mangé ou souhaites-tu un dessert ? Que désires-tu que nous fassions ensuite ? Il est encore tôt. »
    Tôt pour la suite. Ce qui lentement se glisse de nouveau entre eux.


    *J’ai très envie de t’embrasser.
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    (#) Re: la dolce vita (lorenzo)

    missive rédigée par Lorenzo de Medici le

  •  
    La dolce vita
    ft neith shafiq

     
    Thème | Son soupir ne lui échappe pas. Il ne peut empêcher son propre petit rire, ajoutant au : On ne tient pas l'alcool signorina Shafiq ?  Question qui n'attend pas de réponses, purement rhétorique. Lui termine son verre, sans se départir de son sourire. Car au fond, il sait. Les gestuelles, les paroles. Il a gagné ce petit combat quand il ne cherchait même pas la guerre. Il a gagné... et perdu en même temps. Neith n'est pas femme à laisser les combattants se reposer. Il devra faire attention. Une femme, si elle n'est comblée, peu se reveler la plus cruelle des maitresses. Il offrait à ces dames un pouvoir que son propre père lui reprocherait. Ernesto également avait eu des maitresses, dans un arrangement avec Nolwenn que Lorenzo n'avait jamais compris. Mais elles n'avaient été que des ombres et des femmes du peuple quand Lorenzo, nouvellement, s'accointait d'une puissante.

    Sa main quitte son verre, son buste s'avance alors que ses doigts viennent se glisser à la joue de l'égyptienne. Et qu'est-ce qui t'en empêche ? propose-t-il. Après tout, quelle règle, si ce n'était celles de Lorenzo de Medici, s'appliquaient ici ? Il était roi, juge et bourreau. Et n'était pas né gardien qui viendrait lui interdire la moindre chose. Même si elle ne le savait pas, même si tout n'était que métaphore, Lorenzo, ici, contrôlait la police et les cols blancs. Mais il ne se lève pas. S'il s'est approché, offrant à la belle de l'embrasser, elle viendra. Elle comblera la mince distance. Et lui fera attention à ce que ce baiser n'enflamme pas tout.

    Il faut gouter les déserts d'Ernesto. Le mari d'Atia à de l'or entre les doigts. Il maitrise la torta mantovana mieux que personne. En temps que Medici, je ne peux te conseiller. C'est à la cour de mes ancêtres que cette petite merveille à vu le jour.

    Il appelle Atia, prendra commande pour eux deux. Ici, pas de champagne pour terminer le repas. Pas assez de clients fortunés. Du proseco fera très bien l'affaire. Des vignes même de la famille Medici. Main mise sur la Toscane, plus encore que sur n'importe quelle région d'Italie. Ils avaient récupéré leur terre sans partage. Les Medici étaient des enfants capricieux qui refusaient de prêter leurs jouets. Tout se faisait en famille, avant toute chose.

    Ensuite hum... Il réfléchit, la petite ride entre ses yeux revenant hanter ses traits. Nous pouvons soit profiter de la fin de journée pour voir de vieilles pierres... Soit rentrer à l'hotel, admirer le coucher de soleil depuis la piscine. Je me plierai à tes désirs.

    Charmeur. Comme toujours. Comme à chaque instant et à chaque satanés secondes que Dieu lui laissait sur terre.

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    (#) Re: la dolce vita (lorenzo)

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