Two is not loneliness.
Charles DelacourLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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(#) Two is not loneliness.
missive rédigée par Charles Delacour le Two is not loneliness.
CHARLES DELACOUR
&
VICTORIA DE VALOYS
« Pouyastruc, Auberge, 08 novembre 1927 »
Des heures, des jours, des semaines d’investigations. Toujours la même ritournelle, avec des pistes qui sont tantôt chaudes, tantôt plus froides. Nous devons bien avancer pour conclure l’enquête mais nous devons comme toujours percer le plafond de verre d’une forme d’Omerta qui comme toujours, complique tout ce que nous entreprenons. Comme tant d’autres endroits, celui-ci voit la « peur du gendarme » s’incarner chez les aurors, aussi. Tous ont des secrets à cacher. Des intérêts à défendre. Tous se demandent, même s’ils ne sont pas directement liés à notre affaire, ce qu’ils peuvent faire pour que l’on passe à autre chose, qu’on les laisse tranquilles, que surtout, surtout, rien dans nos découvertes ne puisse les mettre en cause. Je comprends ce réflexe de sécurité, de protection. Je comprends ce besoin de se protéger. L’Homme est égoïste, et préfère taire certaines choses si elles risquent de mettre en cause son comportement ou son attitude. J’ai déjà vu des gens qui préféraient ne pas témoigner de ce qu’ils avaient vu, pour ne pas qu’on leur demande pourquoi ils n’ont pas agi sur le coup, ni rien rapporté. Dans tous les cas, nous sommes fourbus. Nous avons quadrillé toutes les pistes et tous les témoins potentiels, et nous n’avons pas trouvé ce que nous étions venus chercher. Il va encore falloir ramer…
Mais on n’est pas loin de quelque chose de tangible. Je le sens. Instinct ou expérience, qu’importe au fond, ce qui compte surtout c’est de ne pas lâcher ce fil ténu que l’on a su s’accaparer pour tirer dessus sitôt qu’une prise se présentera.
Mais pas ce soir. Il est tard, vingt-deux heures passées, et nous n’avons rien mangé depuis ce matin. Je retrouve De Valoys dans la rue principale. Un mois à travailler ensemble, des semaines à partager les mêmes défis, les mêmes frustrations. Des accrochages, parfois. Et puis, quelque chose d’autre. Une forme de compréhension profonde, sans proximité aucune, mais une forme d’instinct qui nous permet de mieux communiquer sans tellement faire l’usage de mots, ou d’anticiper sur les besoins et résultats de l’autre. Nous sommes efficaces. Parfois à nous confronter, mais efficaces malgré tout. Mais nous le sommes plus quand nous n’avons pas faim comme ça. J’ai le ventre vide, qui ne gargouille pas mais qui me fait mal ; ça me lance parfois, depuis la Guerre. Alors quand nous nous retrouvons dans les rues du petit village de Pouyastruc, au milieu des vieilles maisons aux toiles d’ardoise et des contreforts des montagnes qui se dessinnent dans la nuit, je la dévisage, un instant, alors que nos mines à l’un comme à l’autre en disent long sur les réussites -et les échecs de la journée-.
| Allons manger, s’il y a encore de la place à l’auberge. |
Car le service ne s’y fait pas toujours si tard que ça et même si un portoloin -ou un transplanage- nous permettrait de rentrer chez nous, autant rester ici pour la nuit ; ça évite les erreurs à cause de la fatigue et ça nous permet de prendre la température tout en étant déjà présents demain. Je demande deux tables au gérant, derrière un lourd bar de pierres de taille et de bois, avant d’indiquer à De Valoys une table. Je reviens avec le patron sur les talons, une bouteille de vin, deux verres, et la promesse d’un bon repas. Je me frotte les yeux, sous mes lunettes noires qui me les protègent depuis l’éclatement dix ans plus tôt de cette grenade de phosphore blanc, dans mon trou d’obus.
| Quelle journée… Espérons que demain soit plus providentiel en terme d’informations… Qui reste-t-il à voir? |
Sans laisser mes yeux à la vue de tous, je replace mes lunettes alors que mes mains ne les ont pas découverts. Et me voici en train de me verser un ballon de vin, mais pas sans avoir d’abord rempli celui de la jeune femme.
| Vous avez été très bien, ce matin. Avec le maire, et le gérant. Il m’a dit qu’il nous avait gardé deux chambres si on voulait rester ; je pense que c’est ce que je vais faire. |
Regard pour le vin, qui a l’air d’une robe un peu trop légère de prime abord, pas transparent ni rosé, mais pas généreusement garni de corps comme d’autres.
| Je ne sais pas ce qu’il vaut, mais c’est tout ce que nous aurons. Santé. |
Mais on n’est pas loin de quelque chose de tangible. Je le sens. Instinct ou expérience, qu’importe au fond, ce qui compte surtout c’est de ne pas lâcher ce fil ténu que l’on a su s’accaparer pour tirer dessus sitôt qu’une prise se présentera.
Mais pas ce soir. Il est tard, vingt-deux heures passées, et nous n’avons rien mangé depuis ce matin. Je retrouve De Valoys dans la rue principale. Un mois à travailler ensemble, des semaines à partager les mêmes défis, les mêmes frustrations. Des accrochages, parfois. Et puis, quelque chose d’autre. Une forme de compréhension profonde, sans proximité aucune, mais une forme d’instinct qui nous permet de mieux communiquer sans tellement faire l’usage de mots, ou d’anticiper sur les besoins et résultats de l’autre. Nous sommes efficaces. Parfois à nous confronter, mais efficaces malgré tout. Mais nous le sommes plus quand nous n’avons pas faim comme ça. J’ai le ventre vide, qui ne gargouille pas mais qui me fait mal ; ça me lance parfois, depuis la Guerre. Alors quand nous nous retrouvons dans les rues du petit village de Pouyastruc, au milieu des vieilles maisons aux toiles d’ardoise et des contreforts des montagnes qui se dessinnent dans la nuit, je la dévisage, un instant, alors que nos mines à l’un comme à l’autre en disent long sur les réussites -et les échecs de la journée-.
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Car le service ne s’y fait pas toujours si tard que ça et même si un portoloin -ou un transplanage- nous permettrait de rentrer chez nous, autant rester ici pour la nuit ; ça évite les erreurs à cause de la fatigue et ça nous permet de prendre la température tout en étant déjà présents demain. Je demande deux tables au gérant, derrière un lourd bar de pierres de taille et de bois, avant d’indiquer à De Valoys une table. Je reviens avec le patron sur les talons, une bouteille de vin, deux verres, et la promesse d’un bon repas. Je me frotte les yeux, sous mes lunettes noires qui me les protègent depuis l’éclatement dix ans plus tôt de cette grenade de phosphore blanc, dans mon trou d’obus.
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(c) DΛNDELION
Les Couleurs de l'Incendie
Victoria De ValoysATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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(#) Re: Two is not loneliness.
missive rédigée par Victoria De Valoys le Two is not loneliness.
Charles Delacour & Victoria De Valoys « Pouyastruc, Auberge, 08 novembre 1927»
Enquêter dans une ville revient à explorer un grand lac où monstres et merveilles cohabitent pacifiquement ou violemment. Ils s’allient ou se déchirent au gré des caprices et des besoins. Nous, les Aurors, sommes les intrus qui posent trop de questions. Nous sommes les nifleurs qui fourrent leur nez dans les affaires qui ne nous concernent pas directement. Nous sommes les marchands de sable qui apporte leur grain défectueux dans cette machine criminelle bien huilée.
Nous gênons le juste et le cruel, le bon et le mauvais, l’honnête et le malhonnête.
Nous éclatons la bulle de confiance et d’illusions de ceux qui vivent insouciamment, persuadés que le pire arrive toujours aux autres. Nous forçons les portes closes de secrets de famille ou de voisinages. Nous dévoilons les faiblesses et lâchetés des uns et des autres. Nous mettons à nu leur âmes, nous les amenons à avouer leur faiblesse. Autant dire, les réactions sont souvent bien violentes. Les portes claquent au nez, les rires hypocrites se fanent, les insultes volent bien haut …
En dépit de tous ces inconvénients, nous continuons. Il faut quelques audacieux pour se plonger dans ces eaux glaciales jour après jour et faire face à ses mystères. Les ondes sont notre boussole éphémère et nos filets sont nos petites mains qui se saisissent des opportunités. La pêche, ou la plongée, est tantôt bonne, tantôt désastreuse.
L’aléa des rencontres rend l’aventure des plus dangereuses. Elle est même suicidaire si nous la tentons seul. Personne n’entendra nos cris, personne ne tendra une main secourable. Or, ce n’est pas mon cas ou celui de Charles. Ensemble, nous avançons. Ensemble, nous nous consolons de défaites. Ensemble, nous fêtons toutes victoires, même les plus minimes.
Mon audace et mon impétuosité pointent leur bout de nez, écrasant toujours plus ma prudence bien artificielle. A l’inverse, le mentor sait être plus patient et attentif. Les tensions viennent souvent de là. Quand je veux courir, il intime de marcher. Quand je veux crier, il exige le silence. Si j’accepte de ronger mon frein devant autrui – témoin ou civil lambda – , je lui dis le fond de ma pensée dans l’intimité d’un diner, d’un verre, d’une petite marche entre deux adresses. A son grand dam – ou bonheur –, je ne suis pas femme à me taire. Malheureusement, bien souvent, il gagne haut la main tout argumentaire. L’expérience est en sa faveur, l’amnésie joue en ma défaveur.
Mais pas ce soir. Je suis épuisée. Nous nous sommes rendus à un quartier où deux disparitions d’enfants ont été reporté sur des périodes très rapprochées. Nous avons étudié chaque mètre carré à l’aide de nos yeux voire de nos mains, testé chaque sort possible et imaginable pour trouver des indices – traces de magie, reliques, objets abandonnés etc … - et interrogé chaque personne du voisinage. Rien. Ou plutôt, rien de tangible. Or, rien m’inquiète et me gêne. Rien est souvent synonyme de secrets. Il y a quelque chose ici. J’en mettrai ma main à couper !
Je cède à la proposition de Charles. Je ramène mon chapeau un peu plus en avant, et ramène tous mes cheveux autour de mon visage. J’essaie de me dissimuler à moitié. Il y a bien des avantages à ne pas être l’héritière de la couronne, comme ne pas être reconnue immédiatement par le commun des sorciers – voire pas du tout. Cependant, à quelques occasions, certains me reconnaissent et me tiennent en otage pendant de longues heures. J’ai vite appris à rentrer de la façon la plus incognito dans un quelconque lieu et me trouver la table la plus éloignée et la plus isolée et me mettre bien dos à la salle. Ce soir ne fait pas exception.
Du coin de l’œil, je remarque que mon partenaire est tout aussi fatigué que je ne le suis. Je le vois lorsqu’il se frotte discrètement les yeux. En un mois et bien que nous nous côtoyions quotidiennement, je ne l’ai pas vu une seule fois sans ses lunettes noires et opaques. La curiosité me titille considérablement, surtout depuis que j’ai compris qu’il n’est pas un homme superficiel. Il n’est pas auror à être gêné par un œil borgne, des problèmes d’optique ou encore une disposition étrange de ses pupilles. Alors, Que peut-il cacher ? Ou, plutôt, pourquoi se cache-t-il ?
Nous nous posons à table, nous débarrassant de ces lourds manteaux humides. Je le laisse nous servir, jaugeant également la couleur de la boisson. Je ne fais aucune moue boudeuse. Je suis simplement heureuse de reposer mes petits pieds et être au chaud.
- Après le repas, je risque de tomber au lit. Je ne pourrais pas supporter un voyage en portoloin.
Ni mon père. Il dort de moins en moins, rendant nos conversations tardives de plus en plus fréquentes.
- Je vous remercie pour ces compliments. J’ai scrupuleusement suivi les conseils d’un auror des plus avisés et expérimentés, mais qui semble avoir un amour inconditionnel pour les noms de famille. Avouez tout, Monsieur Delacour, vous appelez par les noms car vous êtes incapable de retenir les prénoms ?
En conclusion, je lui glisse un sourire amusé et un regard taquin.
- Santé !
Un soupire d’aise se glisse entre mes lèvres et je trempe enfin mes lèvres dans le vin. Nulle surprise, nul dégoût. Il est bon, mais sans me marquer. J’ai connu bien mieux mais également bien pire.
- Nous avons enfin l’autorisation d’interroger les amis des deux enfants disparus de ce quartier, mais sous la supervision des parents.
Je tapote mon petit sac à main, pour signaler que tout est là.
- Lorsque les témoins disent « rien », j’entends « j’ai un secret mais je ne dirais rien ». Avez-vous aussi cette impression ?
Son avis m’importe.
Codage par Magma.
Caught between Fire and Madness
Charles DelacourLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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(#) Re: Two is not loneliness.
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CHARLES DELACOUR
&
VICTORIA DE VALOYS
« Pouyastruc, Auberge, 08 novembre 1927 »
Il n'y a pas beaucoup d'espoir d'amélioration à retirer d'une situation d'auror. A moins que l'objectif soit finalement d'évoluer dans les bureaux et de grimper dans la hiérarchie, autrement les perspectives sont relativement pauvres. Parfois, je me demande ce que je voudrais faire. Parfois je me demande comment j'y arriverais. Je n'en suis jamais qu'au début de carrière, et même si les soldes durant la guerre m'ont permis de limiter grandement le besoin d'une retraite un jour, j'ai noté depuis longtemps que l'argent n'était pas tellement le problème. Je suis héritier d'un empire d'art et de rentes. Je sais depuis longtemps que si je ne veux plus travailler, du moins plus faire de travail de mes mains, je pourrais facilement remplacer favorablement. Mais quoi faire, alors ?
Rester seul avec du cognac et du bourbon, endurer le poids de mes ardents souvenirs et du reste ? Je ne peux certainement pas faire ça toute ma vie, à moins de devenir une honte sincère et véritable, douloureuse, pour la totalité de ma famille. A quel moment pourrais-je me regarder en face dans ces circonstances ?
Et puis, il y a du travail. Ca, je sais faire. Ca, je peux l'endurer. Ca permet de rester concentré. Ca ne permet pas d'être vraiment heureux, sans limite ni sans contretemps, mais au moins on avance. C'est bien tout ce qui compte... Et la De Valoys continue, elle embraye. Jamais elle ne renoncera. Je connais son obstination, son opiniâtreté. C'est vraiment impressionnant, même pour un bourreau de travail comme moi. Parce qu'elle est jeune, et bien née. Parce que si elle le veut, elle peut être vouée à tellement d'autres choses...
Finalement, un peu comme moi.
Je me sens fatigué. Le besoin de me frotter les yeux. Assez fort, comme s'ils étaient quelque part « endormis », crispés, tendus. Je crois que la jeune femme est un petit peu dans la même situation que moi. Quelque part, ça m'en touche une sans secouer l'autre. Je veux dire par là que ce n'est pas comme si on envisageait de parler cinq heures durant... Mais un moment de détente c'est important, y compris entre collègues. Je m'amuse d'un sourire à sa remarque sur le portoloin.
| Je comprends, et je partage. Ca nous casserait littéralement, surtout le ventre vide. |
C'est comme en 17, sur le front de l'Argonne. Somme toute, le marmitage du soir ça permettait de rester sur le qui-vive, qu'ils disaient.
| C'était pareil, pendant la guerre. Je veux dire, on rêvait tous de manger chaud, le soir. Et les teutons nous envoyaient la marmite à horaires réguliers, soit pour nous couper l'appétit, soit pour asperger le repas de terre. |
La vérité était plus prosaïque ; c'était une guerre au moral et il n'y a alors pas de petits profits. Quelques tonnes d'acier contre le craquage nerveux d'une tripotée d'adversaires en face. Ce n'est pas toujours cher payé, et il n'y a pas toujours besoin d'une balle pour empêcher un adversaire de se battre.
| Pas de souci en tout cas. On peut dormir, dans cette auberge. Le bureau attribue à chaque équipe un petit budget pour les enquêtes de terrain. |
Encore qu'en théorie nous n'en avons besoin ni l'un, ni l'autre. Je souris au reste, alors qu'on nous amène un verre de vin en apéritif.
| C'est ainsi que nous sommes élevés depuis Beauxbâtons. Les garçons, je veux dire. Le prénom, c'est un cap d'amitié, de proximité. Ca se sied moins bien au travail, ou à la guerre... |
Mais je baisse les yeux, sourire s'étirant un brin plus.
| Mais je me rappelle du vôtre, Victoria. Evidemment. |
Parce qu'elle est célèbre, entre ses expériences et sa naissance, la famille dans laquelle elle évolue. Je regarde sa main reposer le verre alors que j'en descends une rasade supplémentaire, peut-être un peu trop d'un coup mais on se rappelle de ce dont on avait besoin, jadis.
| Je suis d'accord. Il doit forcément y avoir quelqu'un qui a vu quelque chose, ou entendu parler. Les Brézeaux ne m'ont pas fait la meilleure impression, ni les Froissac. Je ne sais pas s'ils ont quelque chose à voir avec cette histoire, ce n'était pas clair... |
Et on n'en sait simplement pas assez pour prendre les décisions extrêmes auxquelles il faudra peut être s'astreindre, à un moment donné. Et voilà qu'on nous apporte un saucisson de sanglier coupé en fines tranches, et un morceau de fromage très pâle dont je coupe déjà un morceau pour le pincer dans un des morceaux de baguette avant de le porter à ma bouche.
| On ne pouvait pas aborder ce sujet au bureau. Mais les Shafiq, vous les connaissez ? C'est une famille assez riche, dit-on. On doit aussi mieux les connaître pour mieux comprendre ce qui leur est arrivé. |
Et nous ressers un verre de vin.
Rester seul avec du cognac et du bourbon, endurer le poids de mes ardents souvenirs et du reste ? Je ne peux certainement pas faire ça toute ma vie, à moins de devenir une honte sincère et véritable, douloureuse, pour la totalité de ma famille. A quel moment pourrais-je me regarder en face dans ces circonstances ?
Et puis, il y a du travail. Ca, je sais faire. Ca, je peux l'endurer. Ca permet de rester concentré. Ca ne permet pas d'être vraiment heureux, sans limite ni sans contretemps, mais au moins on avance. C'est bien tout ce qui compte... Et la De Valoys continue, elle embraye. Jamais elle ne renoncera. Je connais son obstination, son opiniâtreté. C'est vraiment impressionnant, même pour un bourreau de travail comme moi. Parce qu'elle est jeune, et bien née. Parce que si elle le veut, elle peut être vouée à tellement d'autres choses...
Finalement, un peu comme moi.
Je me sens fatigué. Le besoin de me frotter les yeux. Assez fort, comme s'ils étaient quelque part « endormis », crispés, tendus. Je crois que la jeune femme est un petit peu dans la même situation que moi. Quelque part, ça m'en touche une sans secouer l'autre. Je veux dire par là que ce n'est pas comme si on envisageait de parler cinq heures durant... Mais un moment de détente c'est important, y compris entre collègues. Je m'amuse d'un sourire à sa remarque sur le portoloin.
| Je comprends, et je partage. Ca nous casserait littéralement, surtout le ventre vide. |
C'est comme en 17, sur le front de l'Argonne. Somme toute, le marmitage du soir ça permettait de rester sur le qui-vive, qu'ils disaient.
| C'était pareil, pendant la guerre. Je veux dire, on rêvait tous de manger chaud, le soir. Et les teutons nous envoyaient la marmite à horaires réguliers, soit pour nous couper l'appétit, soit pour asperger le repas de terre. |
La vérité était plus prosaïque ; c'était une guerre au moral et il n'y a alors pas de petits profits. Quelques tonnes d'acier contre le craquage nerveux d'une tripotée d'adversaires en face. Ce n'est pas toujours cher payé, et il n'y a pas toujours besoin d'une balle pour empêcher un adversaire de se battre.
| Pas de souci en tout cas. On peut dormir, dans cette auberge. Le bureau attribue à chaque équipe un petit budget pour les enquêtes de terrain. |
Encore qu'en théorie nous n'en avons besoin ni l'un, ni l'autre. Je souris au reste, alors qu'on nous amène un verre de vin en apéritif.
| C'est ainsi que nous sommes élevés depuis Beauxbâtons. Les garçons, je veux dire. Le prénom, c'est un cap d'amitié, de proximité. Ca se sied moins bien au travail, ou à la guerre... |
Mais je baisse les yeux, sourire s'étirant un brin plus.
| Mais je me rappelle du vôtre, Victoria. Evidemment. |
Parce qu'elle est célèbre, entre ses expériences et sa naissance, la famille dans laquelle elle évolue. Je regarde sa main reposer le verre alors que j'en descends une rasade supplémentaire, peut-être un peu trop d'un coup mais on se rappelle de ce dont on avait besoin, jadis.
| Je suis d'accord. Il doit forcément y avoir quelqu'un qui a vu quelque chose, ou entendu parler. Les Brézeaux ne m'ont pas fait la meilleure impression, ni les Froissac. Je ne sais pas s'ils ont quelque chose à voir avec cette histoire, ce n'était pas clair... |
Et on n'en sait simplement pas assez pour prendre les décisions extrêmes auxquelles il faudra peut être s'astreindre, à un moment donné. Et voilà qu'on nous apporte un saucisson de sanglier coupé en fines tranches, et un morceau de fromage très pâle dont je coupe déjà un morceau pour le pincer dans un des morceaux de baguette avant de le porter à ma bouche.
| On ne pouvait pas aborder ce sujet au bureau. Mais les Shafiq, vous les connaissez ? C'est une famille assez riche, dit-on. On doit aussi mieux les connaître pour mieux comprendre ce qui leur est arrivé. |
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(#) Re: Two is not loneliness.
missive rédigée par Victoria De Valoys le Two is not loneliness.
Charles Delacour & Victoria De Valoys « Pouyastruc, Auberge, 08 novembre 1927»
L’usage des portoloins à des heures incongrues, avec un ventre vide, est un doux sort en comparaison du dragon qui patiente entre les quatre murs du manoir familial. Mon père dort peu et s’inquiète beaucoup. Il est assurément ridicule que je subisse le courroux d’un parent à mon âge. Si mon paternel et moi sommes conscients, nous avons bien compris qu’il est inutile de se débattre davantage. Le destin en a décidé ainsi. Les malheurs se sont succédé au sein de notre maison. Ils m’ont rappelé auprès des miens et m’ont enchainé davantage à ces terres natales. Ils ont rendu éteint la flamboyante ambition d’Amaury de Valoys, le transformant en un conseiller sage mais profondément mélancolique et laconique.
La confession de mon collègue met en lumière l’étrangeté de son caractère et souligne l’ironie de ma situation. Je fuis la compagnie d’un père sévère et lugubre pour celle d’un collègue portant des bagages plus lourds que lui-même. Pourtant, la compagnie est agréable. Charles Delacour est sincère et, surtout, dégage un air familier. L’homme n’est ni noir, ni blanc, ni gris. Il est une nuance de mille et une couleurs fades et fatiguées. Quelque fois, dans cette rosace bien pâle, quelques éclats se démarquent et ne demandent qu’à être vus, appréciés et admirés. Là, à cet instant, cette confession en fait partie.
La guerre, le rêve d’un repas chaud, une marmite qui coupe l’appétit ou qui asperge la terre … autant de petits indices que je récolte avec grand soin et silence. Je les range aux côtés de ses camarades. Lorsque les occasions me le permettent, je tente de les lier et les comprendre.
- Pourquoi avez-vous participé à cette guerre qui n’était pas la nôtre ? A moins que je ne me trompe et qu’elle était aussi la nôtre.
La question est posée d’un ton prudent. Je ne sais pas si j’ai le droit de l’interroger à ce sujet-ci, s’il préfère enterrer les vieux souvenirs au plus profond de lui-même. Je n’ai pas connu de guerres, ni de conflits violents – ou du moins, je ne le pense pas. Je n’ai pas à le vivre pour deviner que la violence, les privations et les décès marquent.
Il ne me donne guère le temps de m’interroger plus longtemps sur la guerre des moldus. Il mentionne le budget du Ministère. Un petit rictus amusé se dessine sur mes lèvres. Je suis une princesse avec assez de pécule pour obtenir une chambre des plus belles. Il est l’un des sorciers les plus riches et pourrait acheter un établissement entier s’il le souhaite. Pourtant, nous sommes des aurors, à déclarer des frais pour nos enquêtes sur terrain. L’auberge ne paie pas de mine, le dîner est agréable et chaleureux – mais loin du raffinement de grandes tablées – et, pourtant, je suis ravie. Loin des protocoles, des faux-semblants et des horreurs, je discute de choses et d’autres, simplement, avec un collègue.
La bulle éclate lorsqu’il me parle de Beauxbâtons. Ce qu’il dit ne m’évoque rien. Ai-je oublié ce détail ? A moins que j’aie été exclu de ces rites, ayant bien vite été appelée par « Princesse », « Altesse » ou « Mademoiselle De Valoys ». Je ne saurais pas dire si ma mémoire joue encore des siennes ou si je n’ai pas été attentive à ce genre de détails à cette époque-ci. Bien trop fatiguée, je ne veux pas me mettre dans la quête infructueuse d’un énième mystère de la mémoire.
J’entends mon prénom. Un regard interrogateur se pose sur lui lorsqu’il m’assure qu’il s’en rappelle. J’aimerai l’interroger davantage à mon sujet. Par exemple, qu’a-t-il pensé de moi, lors de cette première rencontre oubliée ? Que pense-t-il de moi, maintenant ? Je résiste à la tentation, me mordant la lèvre inférieure pour retenir ce flot de paroles. Au fil des années et des rencontres, j’ai compris que les demoiselles se posent plus de questions que ces messieurs et ont tendance à agacer ces derniers. Or, j’apprécie grandement cet instant pour la gâcher avec de trop de bavardages.
- Je vois. Seuls nos actes futurs détermineront si nous pouvons nous appeler par nos prénoms. Quelque part, cela le rend que plus précieux et important.
Je pose ma joue contre ma paume et tente de percer le regard du blond à travers ces verres noirs. Peine perdue. Je ne vois que mon triste reflet. Lasse, mon regard s’égard quelques instants à travers la fenêtre. Là aussi, tout est noir. Il me rappelle dans cet espace hors du temps, en faisant référence à quelques noms. Mes sourcils se froncent presqu’aussitôt.
- Violette Brézeaux est une femme au foyer très casanière, selon ses voisins. Elle quitte rarement son logis. Alors, je ne comprends pas qu’elle n’ait pas vu un enlèvement au pied de son immeuble. Soit elle dit vraie et elle dormait. Soit elle ment et elle a son propre secret. Quant aux Froissac, leur boutique est … étrange. Je me demande si nous ne sommes pas trop tendres ou trop justes avec eux. Comment pouvons-nous ruser pour obtenir des réponses ? Des potions de polymorphie, des sorts ?
Inconsciemment, presque par automatisme, je m’empare d’une mèche et la tourne autour du doigt. Je quitte le monde des songes, ou plutôt de mes connaissances occultes et magies noires, pour me recentrer sur les dernières interrogations de Charles.
- Ils sont prétendument les descendants de pharaons. Dépourvu de titre de noblesse, ils ne sont pas moins nobles maintenant. Le patriarche est le fondateur de l’Aube Sorcière et a des idées politiques très arrêtées. Alors, oui, je les connais plus ou moins. De Valoys et Shafiq sont plutôt en bonne entente politique. Pour ma part, je ne les connais pas personnellement mais j’ai déjà côtoyé quelques membres. Je peux essayer de me renseigner davantage, évidemment. Mais à quel sujet, exactement ?
L’une des idées prôné par l’Aube Sorcière est le retour à la monarchie absolue. Une idée séduisante pour bien des membres de ma famille, une idée que je prends avec des pincettes quand je connais le caractère exécrable du roi et de la reine actuelle. Evidemment, je n’en dis rien à Charles. Je n’ai pas l’habitude de laver mon linge sale familial en public et, surtout, avec une personne qui n’appartient pas au cercle familial en question.
- Je ne sais pas si la tentative de kidnapping de cet enfant est liée à la richesse ou au positionnement politique des Shafiq. Aucun groupe ne s’est déclaré officiellement hostile envers eux ou l’Aube Sorcière, aucun autre enfant des alliés des Shafiq n’a été victime d’un quelconque enlèvement ou tentative d’enlèvement.
Le verre est à nouveau rempli. J’y trempe les lèvres, mais avec davantage de mesures. Je suis trop fatiguée et trop affamée pour supporter une quelconque quantité d’alcools.
Codage par Magma.
Je résume les informations RPs / HRPs (discord) pour l'enquête.
- Ruben Shafiq (PNJ), fils de Neith Shafiq (PJ), a subi une tentative d'enlèvement lors d'une fête forraine. Il a été sauvé in extremis par Tatiana Du Cirque (PJ).
- Le témoignage de Neith Shafiq & Ruben Shafiq est en cours, dans le rp suivant (je résumerai à la cloture du RP) : Devil's Lullaby
- Les détails discord donnés par les différents PJs ( et respecter leur volonté ) :
=> Tatiana Du Cirque et les gens du cirque / foires ( circassiens ) ne sont pas responsables des enlèvements. Ils sont les dommages collatéraux de cette affaire.
=> Les circassiens et forains ne vont pas volontairement témoigner ou collaborer de plein gré à l'enquête.
=> Nous avons carte blanche autrement (ex : relié avec d’autres affaires du même type sur le territoire etc )
Caught between Fire and Madness
Charles DelacourLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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(#) Re: Two is not loneliness.
missive rédigée par Charles Delacour le Two is not loneliness.
CHARLES DELACOUR
&
VICTORIA DE VALOYS
« Pouyastruc, Auberge, 08 novembre 1927 »
La jeune femme et moi prenons soin de nous répondre l’un à l’autre, de réfléchir aux options, d’en considérer chacune. L’objectif est bien de faire en sorte de passer une soirée et une nuit plus tranquilles, qui doit nous permettre de nous poser un peu et de nous rendre bien plus frais et dispos que nous l’étions au départ. Les interrogatoires nous amènent à suivre quantité de pistes différentes et comme tous les flics de France et d’ailleurs nous enregistrons plusieurs enquêtes en même temps. Avancer n’est pas une sinécure dans ces conditions, mais nous n’avons pas le choix car tel est notre lot. Nous sommes des aurors, et nous devons bien gérer tout ce qui apparaît avec l’urgence et le drame du crime véritable.
Toujours la De Valoys ramène les expériences dont elle ne se rappelle pas justement à ce qu’elle ne se rappelle pas. Je ne suis pas tout à fait d’accord avec elle, et je le lui fais savoir. Mais sans brutalité aucune ; l’objectif n’est pas de se montrer brusque.
| C’était la nôtre. Que serions-nous devenus si tous les moldus du pays étaient passés sous drapeau allemand ? De tous temps ma famille s’est investie pour défendre l’honneur, l’identité et l’avenir de ce pays. Il comporte aussi bien des moldus que des sorciers. Des désastres qui touchent les uns touchent forcément les autres. |
C’est vraiment pour ça que j’y suis allé, pour cette forme d’honneur teintée d’idéalisme ?
Je ne sais plus vraiment, parfois. Par devoir. Ou par désir d’aventure. Je ne sais plus trop. Avec le temps mon monde et mes perceptions ont tellement changé que je ne suis plus vraiment sûr de ce qui me guidait autrefois, de ce qui me guide encore aujourd’hui. Les vapeurs éthyliques dans lesquelles je me drape n’aident évidemment pas… Mais je fais ce que je peux pour tenir. Et puis ces petits à-côté permettent de s’éloigner un temps de notre capitale, qui est un petit monde de crime et de trafic à elle toute seule. Tenir bon là bas est plus dur qu’ailleurs, mais l’indolence et l’alcoolisme général me guettent sitôt que je m’en éloigne, par envie et par besoin. Autant dire que dans ces conditions…
J’écoute ce que me dit la princesse, et souris calmement à ce qu’elle a parfaitement compris du process.
| Et puis, il y a déjà beaucoup à dire de la façon dont on dit le nom de l’autre, en quelque sorte. Par la force des choses, je serais votre meilleur ami, votre confident, en même temps que je serais votre responsable. Nous devons compter l’un sur l’autre... |
Sa façon de me dévisager me gêne un brin. Je ressens du malaise, elle semble vraiment intéressée par ce que je raconte, comme si rien ne compte plus que ça, comme si elle ressent une curiosité intense et puissante à explorer mon histoire plus en profondeur. Je n’ai pas l’habitude d’éveiller ce genre d’intérêt. Et la brune m’explique bientôt ce qu’elle a pu apercevoir de ces témoins que l’on rencontrait plus tôt dans la journée. Mais je la tance doucement.
| Nous ne pouvons leur soutirer des informations que par des moyens légaux. |
En tant que chef d’équipe, c’est le discours officiel. Dans la pratique je n’ai rien contre un surcroît de brutalité.
| Mais il faut que l’on ruse par rapport aux informations que l’on peut croiser des uns et des autres. Faire pression sur les secrets, et sur ce qui leur rend la vie plus difficile. |
J’écoute avec plus d’attention encore, grignotant un morceau de charcuterie enroulé autour du fromage, arrosant le tout d’une modeste gorgée de mon petit ballon de vin rouge. Je note ce qu’elle me dit sur les Shafiq. Nous devons commander les plats maintenant, et je prends quelque chose de local, en sauce et chaud, pour bien me caler.
| La rancoeur entre hautes familles, ou l’envie, sont de puissants moteurs du crime. Il peut aussi y avoir des querelles internes qui débordent littéralement et plongent dans le crime. Ce ne serait pas la première fois… Beaucoup d’exactions commencent dans la sphère familiale. C’est peut être une piste sur laquelle on devra plus se concentrer, à un moment ou à un autre, ne serait-ce que pour l’éliminer. |
Le type repasse, nous indique qu’il faudra attendre pour les plats.
| Pourquoi vous ont-ils laissée redevenir auror, De Valoys ? Je veux dire, votre nom est important. Votre nature aussi. Votre famille a subi… Des catastrophes. Comme d’autres, sur une période rapprochée. Comme la mienne. Et ce métier est dangereux. Qu’est-ce qui les a convaincus ? |
Ses parents, et ceux qui dirigent notre horizon.
Toujours la De Valoys ramène les expériences dont elle ne se rappelle pas justement à ce qu’elle ne se rappelle pas. Je ne suis pas tout à fait d’accord avec elle, et je le lui fais savoir. Mais sans brutalité aucune ; l’objectif n’est pas de se montrer brusque.
| C’était la nôtre. Que serions-nous devenus si tous les moldus du pays étaient passés sous drapeau allemand ? De tous temps ma famille s’est investie pour défendre l’honneur, l’identité et l’avenir de ce pays. Il comporte aussi bien des moldus que des sorciers. Des désastres qui touchent les uns touchent forcément les autres. |
C’est vraiment pour ça que j’y suis allé, pour cette forme d’honneur teintée d’idéalisme ?
Je ne sais plus vraiment, parfois. Par devoir. Ou par désir d’aventure. Je ne sais plus trop. Avec le temps mon monde et mes perceptions ont tellement changé que je ne suis plus vraiment sûr de ce qui me guidait autrefois, de ce qui me guide encore aujourd’hui. Les vapeurs éthyliques dans lesquelles je me drape n’aident évidemment pas… Mais je fais ce que je peux pour tenir. Et puis ces petits à-côté permettent de s’éloigner un temps de notre capitale, qui est un petit monde de crime et de trafic à elle toute seule. Tenir bon là bas est plus dur qu’ailleurs, mais l’indolence et l’alcoolisme général me guettent sitôt que je m’en éloigne, par envie et par besoin. Autant dire que dans ces conditions…
J’écoute ce que me dit la princesse, et souris calmement à ce qu’elle a parfaitement compris du process.
| Et puis, il y a déjà beaucoup à dire de la façon dont on dit le nom de l’autre, en quelque sorte. Par la force des choses, je serais votre meilleur ami, votre confident, en même temps que je serais votre responsable. Nous devons compter l’un sur l’autre... |
Sa façon de me dévisager me gêne un brin. Je ressens du malaise, elle semble vraiment intéressée par ce que je raconte, comme si rien ne compte plus que ça, comme si elle ressent une curiosité intense et puissante à explorer mon histoire plus en profondeur. Je n’ai pas l’habitude d’éveiller ce genre d’intérêt. Et la brune m’explique bientôt ce qu’elle a pu apercevoir de ces témoins que l’on rencontrait plus tôt dans la journée. Mais je la tance doucement.
| Nous ne pouvons leur soutirer des informations que par des moyens légaux. |
En tant que chef d’équipe, c’est le discours officiel. Dans la pratique je n’ai rien contre un surcroît de brutalité.
| Mais il faut que l’on ruse par rapport aux informations que l’on peut croiser des uns et des autres. Faire pression sur les secrets, et sur ce qui leur rend la vie plus difficile. |
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(c) DΛNDELION
Les Couleurs de l'Incendie
Victoria De ValoysATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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(#) Re: Two is not loneliness.
missive rédigée par Victoria De Valoys le Two is not loneliness.
Charles Delacour & Victoria De Valoys « Pouyastruc, Auberge, 08 novembre 1927»
Les idéaux défendus par Charles résonnent à ceux de mes ancêtres. Là où la maison Delacour a su préserver ses nobles convictions, la famille royale a échoué. Si je ne peux pas parler au nom des précédents rois et reines de ma dynastie, je peux au nom des souverains actuels. A leurs yeux, les moldus ne sont pas des citoyens libres ou des êtres égaux en droit et en devoir. Ils sont sans magie et, de facto, ils sont faibles et ne méritent donc ni notre attention, ni notre respect, ni nos efforts. Naïvement, j’y ai cru de longues années. J’ai rangé ces hommes et ces femmes dans des catégories, comme on me l’a enseigné dès la petite enfance.
Puis, il y a eu cette terrible guerre moldue et la lubie soudaine de mon défunt ainé à vouloir s’enrôler - comme son modèle, Charles. Tout naturellement, en petite sœur inquiète, je me suis intéressée davantage à ce monde inconnu. Au fil des articles et de rencontres impromptues lors d’escapades secrètes, j’ai découvert un univers aussi familier qu’étrange. Comme nous, ils aspirent à des rêves, ils nourrissent des ambitions, ils ressentent des émotions. Comme nous, ils pensent droit et devoir. Comme nous, ils cherchent à repousser les limites de cet univers, à explorer de nouveaux domaines. Et, comme nous, il y a cette soif de découvertes et de dominations.
Il y a autant de beauté – des sentiments simples mais importants, des vies banales mais uniques –, que d’horreur – une guerre violente, froide, ou de moral. J’ai appris à les considérer à leur juste valeur, c’est-à-dire un égal. Ils ont bien à offrir aux sorciers, comme nous avons autant à offrir. Cependant, une telle entente doit se faire graduellement et intelligemment, en protégeant toujours les intérêts sorciers – si jamais le secret tombe. Ce secret devenu un sujet politique va assurément chambouler notre univers. En bien, en mal, seul l’avenir le dira.
- Vous avez combattu avec eux. Je suppose sans baguette, afin de protéger notre secret. Je n’aurais pas l’audace ou la bêtise de vous demander ce que vous avez vécu. Je suis prête à vous écouter, si vous désirez parler. Et je saurais tout autant respecter votre silence, dans le cas contraire. Je suis davantage curieuse sur vos idées, après avoir tant vu et tant vécu. Que pensez-vous du secret magique, Delacour ?
La question est tendue. Peu de personnes ose s’aventurer sur ce territoire glissant qu’est la politique, surtout lorsque l’une des parties est l’un des sujets phares. La réhabilitation de la monarchie absolue est un exemple. Si les premiers jours, la question m’a considérablement gênée – revenant à chaque événement mondain ou à chaque rencontre avec les représentants de la gazette - , j’ai fini par prendre sur moi et faire impasse.
- Est-ce trop demandé, comme première confidence ? Malgré que j’ai reçu une excellente éducation sur l’art de la conversation, je n’ai pas été la meilleure élève. Je vous gêne, je le vois. Je vais faire attention.
J’ai cette audace car je sais qu’il ne me rabrouera pas ou qu’il ne me caressera pas dans le sens du poil. Il est franc et, surtout, il se fiche que je sois princesse ou gueuse. Cette assurance chancelle lorsque je le sens hésitant, voire mal à l’aise. Je me mords discrètement la lèvre inférieure, me maudissant déjà de ce faux-pas. Je me note de ne pas trop l’agacer sur son passé, ou ses idéaux politiques. Je saisis la première occasion pour changer de sujet. Elle ne se fait pas attendre. Le boulot me sauve, au sens tant littéral que figuratif.
- L’un des talents d’un bon sorcier est d’être pleines de ressources, n’est-ce pas ? La tromperie fait partie de la ruse. Nous pouvons nous renseigner sur la clientèle de la boutique des Froissac et soit suivre ladite clientèle, soit essayer de nous faire passer pour cette clientèle et découvrir ce qui cloche … s’il y a vraiment quelque chose de louche, évidemment. Quant à Violette Brézeaux … je ne sais pas.
Je n’ajoute plus rien.
- Je vais me rapprocher de la famille Shafiq ou, au moins, me renseigner au sein de ma propre famille. Mon oncle ou son épouse doivent bien avoir quelques petites choses à dire. J’aurais des miettes, au mieux, ou un tissu de mensonges, ou rien. Mais je les connais assez pour deviner s’ils jouent ou non avec moi.
L’ambition et la compétitivité au sein de la maison De Valoys n’est pas un grand secret. Quant il est question de l’héritage d’une couronne – même si elle ne représente plus grand-chose –, les envieux font tout pour la grapiller. Si ladite pression a été insoutenable dans ma petite enfance, elle a été plus vivable au fur et à mesure que la reine pondait ses royaux princes et princesses. Puis il y a eu les attentats, le fils héritier qui renie tout pour une amourette ou encore cette subite ferveur pour une monarchie absolue … la pression est à nouveau là.
J’aimerai ajouter une nouvelle analyse mais est stoppée net dans mon élan avec sa dernière question. Je ne réponds pas immédiatement. Mon charmant sourire s’évapore au profit d’une tout autre expression, celle que je n’arbore que rarement en public : la honte. J’abaisse le regard, ramène mes cheveux derrière les oreilles, lisse mes vêtements, bois meme une grande rasade de mon vin pour prolonger le silence … bref, je suis agitée.
Finalement, j’inspire, reprends un semblant de sang-froid et tente de soutenir le regard de mon partenaire.
- Je n’ai pas vraiment laissé de choix …
Les souvenirs affluent. La candidature secrète, la joie d’être acceptée, l’angoisse de l’annoncer, les grosses disputes avec mon père et une fratrie encore vivante et, enfin, le terrible ultimatum.
- J’ai toujours été bercé par les récits de mes ancêtres. J’ai appris que De Valoys est, avant tout, un protecteur du peuple et non un pantin amusant et scandaleux du peuple. Après l’école, j’ai cherché mon but mais sans succès. J’ai touché à tout. Soigner, être mécène, associations … Mais ça n’a jamais été suffisant. Les attentats ont tout changé. J’ai compris … que je devais être auror. Pas de volonté, pas de caprice. Un devoir. Je l’ai ressenti ainsi. Alors, j’ai répondu à cet appel.
Pourquoi je commence par le passé ? Parce que je n’ai pas encore le courage de parler du présent.
- Mon père s’est violemment opposé. Alors, je lui ai dit que s’il refusait de respecter ma volonté, je renierai le nom De Valoys, je quitterai la maison et je ne le reverrai jamais. Vous pouvez croire que j’ai lancé ces paroles en l’air, mais elles étaient sincères. Et mon père … sait quand je ne bluff pas.
J’hausse les épaules, mon regard est plus fuyant et de plus en plus honteux.
- Suite à mon incident, il s’était à nouveau opposé violemment. Mais … les morts successifs de mon frère puis de ma sœur l’ont brisé. Nous avons discuté. Il m’a dit que le danger est partout, qu’importe que nous soyons entourés de la meilleure garde royale ou à l’abri de nos belles demeures et, surtout, que je saisirai la moindre occasion pour agir comme bon me semble. Il a conclu qu’il préfère affronter ce danger avec moi … que de me perdre. Alors, il a cédé sous de nombreuses conditions que j'ai à respecter. Vous etes l'une d'elle. Il a insisté pour que vous soyez le partenaire. Il vous estime assez et beaucoup.
Je plante mon regard sur ce visage, cherchant une expression.
Est-ce que je n’aurais pas dû dire tout ça ? Est-ce que vous vous sentez sous pression royale subitement, Delacour ? Quant au reste de la famille ... J'ai un nom, mais je ne suis pas une héritière directe. Et puis, j'ai ouie dire qu'une princesse auror est une bonne pub.
Ces dernières interrogations, je les pose sur un ton qui se veut léger, tant pour tromper ma propre honte de ma bêtise de jeunesse que d’alléger plus ou moins le poids qui pèse sur les épaules du blond. S’il m’arrive quoi que ce soit, c’est lui qui va avoir le plus de souci. Quant à la famille royale, les liens familiaux ne sont pas si cordiaux et il est aisé d'interpréter bien des messages sous-jacents à ces quelques phrases dites.
Par contre, vous etes un héritier. Comment etes-vous devenus auror ?
Je profite de cet instant pour boire une bonne rasade de mon verre.
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- Les détails discord donnés par les différents PJs ( et respecter leur volonté ) :
=> Tatiana Du Cirque et les gens du cirque / foires ( circassiens ) ne sont pas responsables des enlèvements. Ils sont les dommages collatéraux de cette affaire.
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Charles DelacourLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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(#) Re: Two is not loneliness.
missive rédigée par Charles Delacour le Two is not loneliness.
CHARLES DELACOUR
&
VICTORIA DE VALOYS
« Pouyastruc, Auberge, 08 novembre 1927 »
La fatigue pourrait vite avoir raison de moi et malgré l'alcoolisme qui me donne une habitude et une expérience avancées sur le sujet, il est plutôt clair que je suis quand même suffisamment fatigué pour me sentir éprouvé par la situation. Dans tous les cas, je reste alerte, et attentif. J'écoute et je comprends. Nous vivons un moment important de notre relation de travail et peut être aussi dans nos existences personnels, dans cette forme d'intimité nécessaire que l'on partage, l'un et l'autre, en toutes circonstances. Parce que nous passions finalement plus de temps ensemble qu'avec d'autres, et que nous devons nécessairement trouver une forme de terrain d'entente, de compréhension mutuelle. De faire en sorte que nous trouvions chacun nos comptes dans les méthodes de l'autre. De Valoys n'est pas qu'un nom important, qui fait sens pour toute la population sorcière du pays. C'est aussi une vraie tête, mûe aussi par un instinct féroce. Et elle est très belle. Ce qui ne gâche rien. Je ne me suis jamais vraiment fait la mention de ça, avant, pas même intérieurement comme maintenant.
Mais ici, sous cet éclairage pourtant un brin tamisé, ça rend pourtant plus fort, ça me choque presque. Oui, Victoria de Valoys est très belle. Et elle n'a pas que de l'esprit ; elle est aussi peut être intellectuellement plus vive que moi. Et pas qu'un peu, c'est plutôt sur l'écart entre nous qu'il y a interrogation que sur le fait qu'elle soit vraiment plus une tête que je ne le serais jamais.
La brune m'incite à lui parler de la guerre. Et en profite pour me questionner sur le secret magique.
| En sommes-nous à aborder des sujets politiques, De Valoys ? |
J'esquive, mes opinions à ce stade ne demandent que moi. Mais pour la guerre... Mon regard se perd un temps sur le godet de vin rouge, dans lequel je me perds un peu dans la contemplation.
| Je... Il n'y a pas grand chose à en dire. Je veux dire, que ça fait déjà longtemps que c'est terminé, et qu'il n'y a pas tant de souvenirs qui sont plaisants. |
Elle est directe, et frontale, elle n'a visiblement peur de rien et le lien qui est en train de s'établir avec nous est suffisamment solide semble-t-il pour nous amener à poser des sujets assez directs et compliqués sans prendre peur de gants. C'est plutôt une bonne chose, pour favoriser en quelque sorte notre facilité à coopérer. La jeune femme en tout cas se rend compte qu'elle prend le sujet assez fort à bras le corps et elle est précautionneuse, alors je fais un signe de tête pour indiquer que ça n'a pas d'importance, que ce n'est pas grave.
| On peut en discuter, si vous voulez. Mais plus tard, d'accord? |
L'endroit se prête peu à ce genre de confidences et parler politique c'est plus grave que de parler de choses plus privées, pour des aurors qui sont à l'extérieur. Quand elle se mord la lèvre inférieure, ça la rend encore plus séduisante, me fis-je la remarque, ça renforce son aspect espiègle et taquin. Intelligente, mais sans malice. Je hoche la tête, mangeant encore un petit bout, quand la brune évoque ses idées.
| Allons y pour le stratagème, alors. Mais ils nous connaissent alors pour ne pas commettre d'impairs, il faudra peut être requérir l'assistance de nos collègues. Quant aux Shafiq, j'imagine que vous renseignez ne coûte rien et que ça n'a pas de mauvaises conséquences en soi non plus. |
La jeune auror semble changer d'un coup du tout au tout quand moi aussi je me fais direct et frontal, quand elle m'explique la situation. Bercée de récit, un but à trouver, toucher à tout... J'imagine que son côté brillant en tout peut aussi aider à choisir une voie tout en les masquant ; elle a un choix plus large que ceux qui ont des talents plus limités mais du coup aucune direction ne doit se distinguer, à ses yeux.
Mon regard se fait intense, d'un gris acier sans concession quand Victoria évoque la réaction de son père et le bras de fer engagé entre les deux. J'imagine que ça n'a pas dû être facile et on se retrouve évidemment en position de partager ce moment et cette difficulté commune que de devoir surmonter les barrières de ma famille. Mon regard continue d'accrocher le sien ; je ne saurais plus en dévirer.
| Le savoir, ça ne fait que confirmer une situation dont je me doutais déjà. Mais je ne sais pas si j'étais le meilleur choix, pour votre père. Je veux dire je suis... Expérimenté, certes. Mais j'ai déjà eu des problèmes avec ma hiérarchie, et mon histoire ne porte pas à croire que je puisse être le meilleur pour protéger mes partenaires... |
Regard vers elle, sa cape de sorcière, et ses mains, sa baguette, pas loin.
| Même si je crois que vous êtes en capacité de vous protéger vous-même, déjà. |
Je baisse les yeux quand elle parle de moi.
| Je... Ca a été le bras de fer, aussi. Et puis, j'ai d'autres collatéraux. Et puis mon père a compris que si le métier était dangereux, cela l'est moins que la guerre, et que somme toute si beaucoup d'aurors sont blessés, ou mutilés parfois, ils sont rares à finir six pieds sous terre... Plus que dans d'autres métiers, mais quand même. L'essentiel arrive évidemment à la retraite. |
Mon regard se rive de nouveau sur le mien. Verrouillé. Il y a bien quelque chose.
Nous sommes semblables, en fin de compte.
| Je suis devenu ce que je voulais être. Comme vous. Parce que je le devais, tout simplement. La pression, ça a plutôt été de me marier, et de faire des enfants. J'ai eu l'occasion, par le passé. Comme vous j'imagine ; en général nos familles aiment bien que ce genre de chose se décide tôt. Mais la guerre a tout remis en question. |
`
Comme elle. J'attaque mon plan, hume d 'abord le fumet des saucisses et des autres pièces de cochon qui garnissent les lingots qui baignent dans le beurre et le jus de cuisson. Une premiere bouchon, et je rompts le pain.
| Et vous ? Avez-vous quelqu'un ? |
Mais ici, sous cet éclairage pourtant un brin tamisé, ça rend pourtant plus fort, ça me choque presque. Oui, Victoria de Valoys est très belle. Et elle n'a pas que de l'esprit ; elle est aussi peut être intellectuellement plus vive que moi. Et pas qu'un peu, c'est plutôt sur l'écart entre nous qu'il y a interrogation que sur le fait qu'elle soit vraiment plus une tête que je ne le serais jamais.
La brune m'incite à lui parler de la guerre. Et en profite pour me questionner sur le secret magique.
| En sommes-nous à aborder des sujets politiques, De Valoys ? |
J'esquive, mes opinions à ce stade ne demandent que moi. Mais pour la guerre... Mon regard se perd un temps sur le godet de vin rouge, dans lequel je me perds un peu dans la contemplation.
| Je... Il n'y a pas grand chose à en dire. Je veux dire, que ça fait déjà longtemps que c'est terminé, et qu'il n'y a pas tant de souvenirs qui sont plaisants. |
Elle est directe, et frontale, elle n'a visiblement peur de rien et le lien qui est en train de s'établir avec nous est suffisamment solide semble-t-il pour nous amener à poser des sujets assez directs et compliqués sans prendre peur de gants. C'est plutôt une bonne chose, pour favoriser en quelque sorte notre facilité à coopérer. La jeune femme en tout cas se rend compte qu'elle prend le sujet assez fort à bras le corps et elle est précautionneuse, alors je fais un signe de tête pour indiquer que ça n'a pas d'importance, que ce n'est pas grave.
| On peut en discuter, si vous voulez. Mais plus tard, d'accord? |
L'endroit se prête peu à ce genre de confidences et parler politique c'est plus grave que de parler de choses plus privées, pour des aurors qui sont à l'extérieur. Quand elle se mord la lèvre inférieure, ça la rend encore plus séduisante, me fis-je la remarque, ça renforce son aspect espiègle et taquin. Intelligente, mais sans malice. Je hoche la tête, mangeant encore un petit bout, quand la brune évoque ses idées.
| Allons y pour le stratagème, alors. Mais ils nous connaissent alors pour ne pas commettre d'impairs, il faudra peut être requérir l'assistance de nos collègues. Quant aux Shafiq, j'imagine que vous renseignez ne coûte rien et que ça n'a pas de mauvaises conséquences en soi non plus. |
La jeune auror semble changer d'un coup du tout au tout quand moi aussi je me fais direct et frontal, quand elle m'explique la situation. Bercée de récit, un but à trouver, toucher à tout... J'imagine que son côté brillant en tout peut aussi aider à choisir une voie tout en les masquant ; elle a un choix plus large que ceux qui ont des talents plus limités mais du coup aucune direction ne doit se distinguer, à ses yeux.
Mon regard se fait intense, d'un gris acier sans concession quand Victoria évoque la réaction de son père et le bras de fer engagé entre les deux. J'imagine que ça n'a pas dû être facile et on se retrouve évidemment en position de partager ce moment et cette difficulté commune que de devoir surmonter les barrières de ma famille. Mon regard continue d'accrocher le sien ; je ne saurais plus en dévirer.
| Le savoir, ça ne fait que confirmer une situation dont je me doutais déjà. Mais je ne sais pas si j'étais le meilleur choix, pour votre père. Je veux dire je suis... Expérimenté, certes. Mais j'ai déjà eu des problèmes avec ma hiérarchie, et mon histoire ne porte pas à croire que je puisse être le meilleur pour protéger mes partenaires... |
Regard vers elle, sa cape de sorcière, et ses mains, sa baguette, pas loin.
| Même si je crois que vous êtes en capacité de vous protéger vous-même, déjà. |
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Les Couleurs de l'Incendie
Victoria De ValoysATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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(#) Re: Two is not loneliness.
missive rédigée par Victoria De Valoys le Two is not loneliness.
Charles Delacour & Victoria De Valoys « Pouyastruc, Auberge, 08 novembre 1927»
Je n’insiste pas davantage sur la guerre, sur la politique ou sur l’enquête. Le premier est un passé sur lequel je n’ai pas un droit de regard. Le second est effectivement mal venu au vu du lieu et de l’heure tardive. Enfin, nous sommes trop rompus de corps et d’esprit pour envisager des stratagèmes lucides. L’heure est davantage aux discussions banales entre deux nobles au métier aux antipodes de leur rang et de leur sang.
Si rien n’est visible à travers ses verres opaques noires, je sens qu’il ne me quitte pas des yeux. A quoi pense-t-il ?
Depuis la nuit des temps, le regard a toujours eu une place importante dans bien des romans, cultures, récits, voire religions. Ne dit-on qu’il est le reflet de notre âme ? Nous ne pouvons pas soutenir certaines paires de yeux ou, à l’inverse, nous ne pouvons pas en décrocher. Cependant, est-ce que toute l’expression de l’âme se limite à nos pupilles noires entourées de bien des couleurs ?
Il existe d’autres messagers de nos émotions et de nos pensées. Certains sont bruyants et voyants, comme une voix ou un sourire. D’autres sont plus discrets, presqu’invisibles à l’œil, comme une ride qui se plisse ou les mille variantes d’un ton. Il faut être attentif à bien des détails car nous ne nous exprimons pas tous de la même façon.
Si Charles Delacour ne veut pas parler avec son regard, il le fait avec sa voix, ses gestes ou ses expressions. Lorsqu’il est extrêmement fatigué, une crevasse se forme entre ses deux sourcils et reste jusqu’à ce qu’il ait un repos complet et ses phrases s’espacent davantage. S’il est très ravi, je peux surprendre un sourire au coin. S’il est très en colère, je vois l’extension de ses pattes d’oie. Est-ce qu’il est conscient de son langage corporel ou est-ce totalement inconscient ?
Cependant, rien n’est plus parlant que sa voix. Elle est envoûtante. Sans râcler les cordes vocales, l’autorité transpire. Une note plus haute qu’une autre suffit à me prévenir que je ne suis plus une partenaire ou une apprentie, mais un sous-fifre qui doit suivre son courant. Lorsque l’auror ne parle pas, le noble reprend ses pleins droits. Issu d’une caste oisive qui a le temps, il a hérité de quelques défauts et qualités d’élocution. La langue traine, les mots sont des notes d’une mélodie lancinante et le ton joue ce beau concerto. Chaque jour, je me surprends à en apprécier les intonations déjà connues et à être curieuse de découvrir de nouvelles. L’écouter n’est pas une tâche laborieuse, mais un véritable plaisir.
Pendant qu’il parle, je ne le quitte que très peu de regard. Si je ne peux pas percer son âme, qu’il perce la mienne alors. A l’instar de bien des membres de la royauté, je ne m’adonne pas à beaucoup de cachotteries. Dans un monde qui dissèque et analyse mes faits et mes gestes, tout secret est un grand danger à mon honneur, ma probité, ma famille, mes proches, mes amis, voire ma vie. A ce jour, je suis coupable de connaître les arcanes de la magie noire – mais en use que peu, et uniquement dans un but moralement « bon » - et mon amnésie. Charles est déjà au courant du second, et peut avoir des doutes sur le premier au vu de toutes les rumeurs qui circulent.
- Mon père a toujours tenu en très haute estime l’éducation et, surtout, l’excellence. Lorsque j’échouais dans mes entrainements particuliers ou que j’essuyais une note bien décevante à l’école, j’avais droit à un beau laïus. Il n’a jamais été question de me réprimander sur mon échec, mais plutôt d’apprendre de ce dernier et, surtout, ne pas le répéter. Le discours était clairement accusateur quand je réitérais l'erreur ou l'échec, évidemment.
Je devrais me sentir gênée d’être dans le viseur d’une paire de yeux inconnu, mais ce n’est pas le cas. J’ai retrouvé un semblant de tranquillité.
- Mon père a dû obtenir bien des informations sur vous, ou autant que le Ministère peut se permettre de fournir ou que votre famille a pu donner consciemment ou inconsciemment. En toute transparence, je ne sais pas ce qu’il a sur vous ou même s’il a quoique ce soit sur vous. Dans le cas où il a des informations, il a dû juger que vous n’êtes pas un homme à commettre inlassablement les mêmes erreurs, un sorcier qui apprend de ses échecs et de ses défaites. Dans le cas où il n’en a pas, il a dû parier sur celui qui sait se relever après être tombé que celui qui n’est jamais tombé et, donc, qui ne sait pas se relever encore.
Je brise ce contact visuel quelques instants et fixe ma baguette. Certes, je n’ai aucune difficulté à manier la baguette, mais l’affaire est autre de maitriser la magie sans ladite baguette. Une seule erreur peut couter à des vies entières … Ai-je à l’avouer ? Non. Je ne me sens pas encore prête à une nouvelle confidence. Le bras de fer avec le paternel m’a déjà couté.
- Collatéraux ? Parlez-vous de vos frères et sœurs ?
Je ne peux pas m’empêcher de rire. Ce n’est pas un éclat, mais un discret son. Mes joues rougissent, soit sous l’effet du vin, soit sous l’effet de cette dénomination inopinée. Je peux tout autant me tromper et, autant dire, je ris alors d’auto-dérision.
- La retraite ? Il n’y a pas beaucoup de nobles qui deviennent aurors. Nous pouvons donc espérer une retraite bien différente.
Blessures, mutilations … Ces mots ne m’effraient pas. J’ai toujours été une petite casse-cou et, surtout, j’ai déjà eu droit à ma première blessure. Je vais en avoir bien d’autres. Je ne serais pas toujours aussi jolie, jeune, idéaliste ou dynamique. Tôt ou tard, la réalité va me frapper de plein fouet, tantôt en m’arrachant des membres, tantôt en me marquant profondément dans ma chair. Je serais surement hideuse, mais qu’importe ! Si tout va bien, je serais une vieille bête hideuse parée de bijoux et plein d’histoires à raconter aux générations futures De Valoys.
- En sommes-nous à aborder des sujets maritales et de cœur, Delacour ?
L’espièglerie s’affiche à nouveau, je le tance de cette même remarque faite à l’instant. Est-ce que notre dynamique va être ainsi, c’est-à-dire lui qui me balance quelques belles réflexions et moi qui les lui renvoie en temps voulu ? Qui sait !
Toujours est-il que j’ai à répondre. Certaines femmes célibataires de mon âge s’offusqueraient et seraient bien défaitistes de leur état. D’autres seraient très fières et proclameraient une indépendance nécessaire, libre de tout homme. Pour ma part, je ne suis ni l’une, ni l’autre.
Disons que je n’ai pas trouvé le courageux qui accepte de jouer au poker avec le destin. En effet, je suis une véritable catastrophe sur patte. D’une part, mon historique familial incite à la prudence. Si mon sang est pur, il est marqué par la folie et est contagieux. D’autre part, le métier d’auror n’est pas un métier usuel pour une future épouse. Tous les hommes ne sont pas à l’aise de dormir avec une représentante de la loi ministérielle qui se traine des casseroles de fous et psychopathes.
- Pour ma part, la pression "mariage enfant" est retombée au fur et à mesure que nos souverains ont eu des princesses et princes héritiers. Les prétendants se sont jetés sur mes cousins et cousines, en priorité. Si certains maintenaient la cour, c’est par réel intérêt pour moi. Malheureusement, rien n’a abouti. Soit mon métier gênait, soit mon historique familial hérissait le poil de certaines matriarches.
Pourquoi autant de franchise ? Parce que j’ai envie de lui parler et, surtout, de l’entendre parler davantage. Une telle occasion peut ne pas se présenter dans le futur. Il peut me renvoyer, pour incompétence. Il peut se contenter de menues discussions. Il peut se braquer, car j’aurais commis un faux pas.
- Aujourd'hui, je n'ai personne, mais je ne suis pas contre un compagnon de route. Si l’occasion se présente, je peux m’en saisir. Qu’en est-il de vous ?
Je suppose qu'il est célibataire, à moins que ce ne soit un souhait. Une petite amie ou une épouse biaise toujours une relation quelconque. Elle devient un nouvel élément et insuffle une nouvelle dynamique - bonne ou mauvaise.
- Pensez-vous que dans notre métier, devoir et amour font bon ménage ?
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Caught between Fire and Madness
Charles DelacourLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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(#) Re: Two is not loneliness.
missive rédigée par Charles Delacour le Two is not loneliness.
CHARLES DELACOUR
&
VICTORIA DE VALOYS
« Pouyastruc, Auberge, 08 novembre 1927 »
La discussion a changé. Nous avons d'abord débuté par les sujets graves, les sujets les plus sérieux. Et puis nous avons continué avec le reste. Ce reste qui doit encore être défini, et poursuivi à son tour. Ce fil à tirer, pour mieux comprendre de quoi on parle, pour mieux saisir ce qu'on attend de moi, d'elle, de nous. Je la sens curieuse. Curieuse et impatiente. Elle veut en savoir plus sur moi. Sur son chef de groupe évidemment. Mais aussi sur l'homme. Et ça m'intimide, mais aussi ça me flatte, et ça me pousse à en faire plus, à me dévoiler aussi en quelque sorte. Nos regards s'accrochent et se captent, et ne se lâchent plus. Le tonnerre de l'artillerie qui tonne aux limites de ma conscience s'éloigne, dans un fracas qui ne fait que s'adoucir et s'atténuer à mesure que son regard me transperce.
Je la sens qui, en quelque sorte, me les boit, mes paroles.
C'est un peu déroutant. Et ce regard qui me rend le mien, qui me capte...
Je suis presque tenté, d'une impulsion, d'user de mon talent pour la légilimencie. Sur elle. Pour quoi ? Juste pour mieux comprendre, pour mieux anticiper. Pour mieux la comprendre. Mais finalement, je m'en remets plutôt à mon instinct, à ce que je note et que je distingue, à tout ce que je comprends et que je saisis de nos échanges, de nos regards, de nos mots.
Je la sens alors, la pente savonneuse que nous empruntons.
Des semaines à travailler ensemble, et de mon côté au moins, à ne jamais rien entrevoir d'autre que l'horizon entier, et plat, de ce que nous devons faire, de ce que nous devons réaliser, pour survivre. En attendant, nous confrontons nos passés respectifs. Et son expérience avec son propre paternel me rappelle brièvement mes échanges avec le mien, alors. Mais sans conviction, car nous nous parlions alors sur un autre mode.
| J'étais surtout bon en ce qui m'intéressait. Et ça n'a jamais inquiété mon propre père jusqu'à ce qu'il se rende compte que tout ce que j'avais appris, je n'allais pas le mettre au service de l'entretien de notre fortune ou de notre patrimoine. Mais c'est un homme de valeurs, et de principes, alors même s'il a toujours réprouvé, il a conçu quelque fierté de la voie que j'avais su choisir. |
Le silence s'éternise alors que nous mangeons. Je mange avec appétit, et porte avec une fréquence précise, presque celle d'un métronome, ma fourchette jusque ma bouche. Je mange sans faire couler de sauce, avec une grande précision, en gestes mesurés et presque machinaux. Avant de redresser le regard.
| Je pense surtout que votre père voulait quelqu'un avec une réputation de dur à cuire et suffisamment travaillé par sa culpabilité pour se jeter entre le danger et vous. |
Je hoche la tête quand je parle du reste de ma famille, mais la jeune femme s'amuse de la dénomination et je souffle du nez alors que mes lippes s'étirent dans un sourire sincère, surligné de ma moustache d'un blond qui tire presque sur le blanc.Ses joues rosissent joliment, et je comprends ensuite ce qu'elle dit sur notre future.
| Sans doute ; notre argent suffira à payer les soins les plus onéreux. Sauf malchance ou revers de fortune, nous ne devrions pas finir trop abîmés... Du moins, si nous contenons notre impétuosité. |
Et pour cause... C'est parce qu'elle l'est qu'elle a perdu la mémoire, et moi que je le suis que j'endure depuis toujours toutes ces pertes. Je m'essuie la bouche, repas terminé, et nous ressert en vin pour finir la bouteille. Elle s'amuse encore, et taquine. Et je la sens réfléchir, chercher ses mots. Je ne lui en veux pas, et ne me méfie pas plus. En vérité nos trajectoires sont encore très proches, pas rectilignes mais en tout cas parallèles en quelque sorte. J'écoute la difficulté dont elle s'émeut. Et me retourne la question, après avoir dépassé l'indécence de se grimer en séductrice à l'occasion. Je n'en fais rien, et je déglutis, la fixant toujours.
| Non. Je pense que c'est un désastre. Du moins, en dehors d'une confiance absolue, à chaque instant. Car dans notre métier, les tentations sont nombreuses, et à tous points de vue. Celle de préférer son travail à sa famille, même pour toutes les meilleures raisons du monde. Celle de céder à l'impulsion presque électrique de l'adrénaline, quand les choses se gâtent. |
Je déglutis encore. Refuse un dessert, mais réclame un café et un cognac.
| Je n'ai personne, mais je ne suis pas contre une compagne de route. |
Silence qui s'éternise un brin, et regard qui se détourne d'elle quand on m'apporte la boisson chaude et qu'on sert le cordial. Je commence par siroter le cognac, le temps que le café refroidisse. En garde un peu, après avoir descendu la boisson chaude, pour me changer de son amertume et finir sur une touche ardente et sucrée.
| Et bien, c'était copieux. Une bonne adresse. |
Je fais une note de frais, la laisse reprendre ses affaires, et l'escorte jusqu'à l'étage en la suivant jusqu'aux chambres, mais avant le couloir qui mène à elles, une petite pièce de repos. Petites lampes et ambiance plus détendue ; il y a encore un lecteur et de grands rayonnages autour. Visiblement, l'homme termine à l'absinthe ses lectures du soir. Je me retourne vers la jeune femme. Et constate que reprendre le travail serait contre productif.
| Voulez-vous discuter encore un peu, ou nous filons profiter d'une bonne nuit de repos? |
Nos regards s'accrochent. Je ne veux pas qu'elle s'en aille.
C'est malvenu. On ne devrait pas.
Je la sens qui, en quelque sorte, me les boit, mes paroles.
C'est un peu déroutant. Et ce regard qui me rend le mien, qui me capte...
Je suis presque tenté, d'une impulsion, d'user de mon talent pour la légilimencie. Sur elle. Pour quoi ? Juste pour mieux comprendre, pour mieux anticiper. Pour mieux la comprendre. Mais finalement, je m'en remets plutôt à mon instinct, à ce que je note et que je distingue, à tout ce que je comprends et que je saisis de nos échanges, de nos regards, de nos mots.
Je la sens alors, la pente savonneuse que nous empruntons.
Des semaines à travailler ensemble, et de mon côté au moins, à ne jamais rien entrevoir d'autre que l'horizon entier, et plat, de ce que nous devons faire, de ce que nous devons réaliser, pour survivre. En attendant, nous confrontons nos passés respectifs. Et son expérience avec son propre paternel me rappelle brièvement mes échanges avec le mien, alors. Mais sans conviction, car nous nous parlions alors sur un autre mode.
| J'étais surtout bon en ce qui m'intéressait. Et ça n'a jamais inquiété mon propre père jusqu'à ce qu'il se rende compte que tout ce que j'avais appris, je n'allais pas le mettre au service de l'entretien de notre fortune ou de notre patrimoine. Mais c'est un homme de valeurs, et de principes, alors même s'il a toujours réprouvé, il a conçu quelque fierté de la voie que j'avais su choisir. |
Le silence s'éternise alors que nous mangeons. Je mange avec appétit, et porte avec une fréquence précise, presque celle d'un métronome, ma fourchette jusque ma bouche. Je mange sans faire couler de sauce, avec une grande précision, en gestes mesurés et presque machinaux. Avant de redresser le regard.
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| Sans doute ; notre argent suffira à payer les soins les plus onéreux. Sauf malchance ou revers de fortune, nous ne devrions pas finir trop abîmés... Du moins, si nous contenons notre impétuosité. |
Et pour cause... C'est parce qu'elle l'est qu'elle a perdu la mémoire, et moi que je le suis que j'endure depuis toujours toutes ces pertes. Je m'essuie la bouche, repas terminé, et nous ressert en vin pour finir la bouteille. Elle s'amuse encore, et taquine. Et je la sens réfléchir, chercher ses mots. Je ne lui en veux pas, et ne me méfie pas plus. En vérité nos trajectoires sont encore très proches, pas rectilignes mais en tout cas parallèles en quelque sorte. J'écoute la difficulté dont elle s'émeut. Et me retourne la question, après avoir dépassé l'indécence de se grimer en séductrice à l'occasion. Je n'en fais rien, et je déglutis, la fixant toujours.
| Non. Je pense que c'est un désastre. Du moins, en dehors d'une confiance absolue, à chaque instant. Car dans notre métier, les tentations sont nombreuses, et à tous points de vue. Celle de préférer son travail à sa famille, même pour toutes les meilleures raisons du monde. Celle de céder à l'impulsion presque électrique de l'adrénaline, quand les choses se gâtent. |
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(#) Re: Two is not loneliness.
missive rédigée par Victoria De Valoys le Two is not loneliness.
Charles Delacour & Victoria De Valoys « Pouyastruc, Auberge, 08 novembre 1927»
Plus Charles parle de son père, plus je m’interroge sur le mien.
Est-il fier de mes propres accomplissements et choix ? J’ai pu accéder à une formation extrêmement sélective et élitiste, au sein d’un gouvernement assez hostile ou condescendant envers mon sang et mon nom. Je fais bon usage des mille et une connaissances interdites et secrètes de la maison et de cette nouvelle fonction afin de servir et de protéger cette population. Enfin, je n’ai pas occulté mes obligations princières les plus importantes et essentielles.
Au contraire, est-il las et déçu de mon attitude et de ma nature ? Bien des hommes et des femmes m’ont destiné à un rôle de fille, d’épouse puis de mère. Or, destiner et éduquer sont deux choses différentes. Père m’a poussé à l’excellence dans bien des domaines : j’ai sacrifié beaucoup de mon temps et de ma jeunesse pour atteindre ces objectifs bien trop élevés. Mère m’a laissé cette liberté de jouer dans la boue ou dans l’eau, de m’écorcher et de me blesser, de rire à gorge déployée ou de rire entièrement. J’ai toujours aspiré à la liberté et à l’indépendance.
Je suis davantage une princesse qui aime mettre la main à la pâte, que de se faire servir une baguette déjà bien chaude au petite déjeuner. J’ai besoin de me sentir utile à un tout, et non à une seule vie. Je suis dans l’urgence de répondre à cet appel constant, et quotidien, d’aller aider la veuve, l’orphelin, le faible et le juste. Depuis les attentats, je ne peux plus me contenter d’être qu’une princesse oisive. Il me faut davantage que sourire béatement, qu’acquiescer, qu’apparaître comme une jolie poupée.
Là où mon coéquipier mange avec appétit et méthode, je mâche très lentement et prends un temps considérable avant d’envisager une nouvelle bouchée. Lorsqu’il a terminé son assiette, je ne suis qu’à la moitié de la mienne. Pour autant, je ne la termine pas : j’en suis bien incapable. Par ailleurs, le peu d’espace qu’il me restait a été pris par le vin.
La notion de culpabilité est mise sur le tapis. Je le fixe, d’un regard bien étonné. Pourquoi se sent-il coupable vis-à-vis de ses partenaires ? Lui-même a bien dit que nous pratiquons un métier bien dangereux, que la mort est une probabilité infime mais une probabilité existante ? La question étonne moi-même. Il est fréquent que l’on se sente coupable lorsqu’un événement terrible arrive. C’est instinctif, c’est humain.
J’aurais aimé rétorquer mais je suis interrompue par son sourire. Il est si rare que je n’ai pas de cœur de relever des épisodes douloureux et l’amener à y réfléchir à nouveau. Je peux manquer de tact à bien des occasions, mais je ne suis pas non plus une grande barbare des convenances et des sentiments. Au contraire, je préfère ceux qui sont avares de mots ou d’expressions mais francs, que ceux qui enrobent et jouent des jeux de comédie à l’infini.
Je lève les yeux au ciel, lorsqu’il est question d’impétuosité. Ces dernières semaines ont vite donné le ton sur notre dynamique. Là où je suis tout feu tout flamme, il est le calme froid d’un iceberg. J’ai à prendre mon mal en patience quand il exige – ou à désobéir mais en prenant toutes les précautions nécessaires. Malheureusement, ce dernier point est un brin plus complexe. L’homme a de l’instinct et de l’expérience.
- Vos journées seraient bien mornes et tristes sans mon impétuosité.
Les taquineries prennent fin, lorsqu’il est question de devoir et amour. L’atmosphère change, les confidences sont plus intimes. Un sentiment étrange si glisse en moi, comme un vilain serpent froid et soyeux à la fois. Je ne suis pas intimidée mais craintive, comme si chaque mot énoncé par le blond est annonciateur d’une terrible tempête. Je ne suis pas curieuse mais gênée de cet intérêt trop grandissant à son égard. Je me surprends à rêvasser et à vouloir davantage. De lui.
Je ne prononce plus un mot suite à ces derniers mots, me concentrant sur mon propre digestif – quelque chose à base de prune, qui a grandement besoin de mieux respirer. J’ai tout autant besoin de mieux respirer également. La fatigue, l’alcool et un petit estomac ne font pas bon ménage. L’esprit et le corps s’échauffent à tort ou à raison, me mettant sur cette pente glissante de mauvaises et regrettables décisions. Et le premier ultimatum est posé : discuter davantage, retourner se reposer ?
Est-ce que les mots de mon partenaire ont un tout autre sens caché ? Est-ce que le vin m’a un brin trop stimulé l’imagination, m’amenant à croire ce qui n’existe pas ? A ses questions, je finis par sourire et par lui lancer un regard où tout se mêle – la fatigue du corps, l’excitation du sang, la confusion de l’esprit. Ma tête se pose sur le chambranle de la porte.
- Pouvez-vous me faire une promesse, Delacour ? S’il m’arrive malheur, mettez-le sur le compte de mon impétuosité et uniquement de la mienne. Ne vous encombrez pas de mon fantôme.
Je ne réponds pas à la question. Je le sais bien. Cependant, j’avais à dire ces quelques mots, à tenter de lui arracher cette promesse. Je ne veux pas fermer les yeux à ce monde en me disant qu’il existe un autre homme que mon tendre père qui porte ma mort sur ses épaules. Il est difficile de vivre avec des morts. C’est encombrant, c’est froid, c’est terrible, c’est dur. Il n’a pas besoin d’une telle chose, je ne lui souhaite pas un tel destin.
J’ose poser une main sur son avant-bras et la laisse quelques secondes. Je le jauge, je me juge. Ai-je envie de tenter le destin, de complexifier une relation qui nait à peine, de mêler deux noms probes à un scandale ridicule ? La réponse est assez simple : non. Est-ce que je désire poursuivre cette nuit à ses côtés, à l’entendre parler de tout et de rien, à me fixer derrière ses verres opaques ? Là aussi, la réponse est assez évidente : oui.
- Quant à votre question … Si nous nous réfugions dans ce salon, vous allez être celui qui parle alors. Votre voix est très agréable. Le sujet est de votre choix. Votre meilleur opéra, pièce de théâtre ou tout autre passion ou événement. Ou, au contraire, vos pires bêtises, le genre de bêtises dont on rie. Peut-être que je peux en faire la confidence aussi.
Inconsciemment, la tête est trop lourde, je me rapproche un peu plus de lui.
- Si non ... Nous sommes fatigués, j’ai trop bu. Il faut être sage et aller à nos chambres respectives., n’est-ce pas ?
La question est sincère, l’esprit est très confus.
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Charles DelacourLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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(#) Re: Two is not loneliness.
missive rédigée par Charles Delacour le Two is not loneliness.
CHARLES DELACOUR
&
VICTORIA DE VALOYS
« Pouyastruc, Auberge, 08 novembre 1927 »
Nous sommes arrivés à l’un de ces virages, à l’un de ces tournants, que l’on estime toujours si mal, que l’on indique toujours comme des pierres blanches, des bornes dans notre existence. Sans toujours très bien savoir comment, ni pourquoi, sans toujours trop savoir y faire. Mais on sait que c’est important. On le conçoit et on le ressent comme tel. On vit avec. Soit avec la conviction qu’on a bien fait, soit qu’on s’est planté, soit enfin qu’on a oublié quelque chose en route, qu’on a raté l’occasion, l’opportunité, et qu’aujourd’hui on vit avec le regret de n’avoir pas su prendre l’embranchement.
Ce soir, nous sommes les curieux témoins de notre propre rapprochement. Nous avons anticipé et compris que nous pouvions, devions, choisir quelque chose de mieux. Pour nous. Pour l’un et l’autre, et pas ou. C’est étrange, comment ces fils qui nous relient se sont retrouvés tirés par ce que l’on est sensé accomplir ; nous n’étions pas si différents, et pourtant pas non plus les mêmes. Cette constatation s’impose encore et encore à moi comme une vérité que je ne saurais nier ni repousser en aucune façon. Je n’ai pas envie de partir. Je n’ai pas envie de la laisser. Alors que mon quotidien est plutôt fait d’histoires horribles, de trahisons, de conflits familiaux ou non, de tristesse et de drames, voilà qu’il prend la tournure de quelque chose de plus vivace, et pourtant de plus dangereux aussi. D’ordinaire, je ne suis accompagné que de femmes à l’accointance éphémère, voire monnayée. Et cette fois ce n’est pas le cas. Cette fois, elle est là, et elle veut l’être.
Je le vois dans ses yeux, je crois.
Je ne suis pas sûr. J’ai oublié les codes des jeux de séduction, et me contente d’être moi, pour le meilleur et pour le pire. J’ai souri, pourtant, à sa saillie sur son impétuosité, et force est de constater qu’il y a du vrai dans ce qu’elle me raconte.
| Peut-être bien. |
J’opine. Je ne me suis jamais agacé, jamais ouvertement du moins. J’ai parfois pu donner des ordres pour qu’elle se contienne, verbalement ou physiquement, mais rien de plus. Victoria est peut être une altesse royale et elle a comme moi la confiance et l’arrogance quelque part, de ce statut social. Mais c’est aussi une grande professionnelle. Et ce constat m’a peut être simplement permis de passer outre mes primes réserves pour lui donner plus de chances, plus de latitude d’action.
Et de lui accorder plus de crédit.
Mon regard me relie à elle pourtant, pour ne plus le lâcher.
| Je ne peux pas vous le promettre, de Valoys. Avoir peur de l’éprouver encore sera une motivation puissante pour qu’il ne vous arrive rien sous ma garde. |
Est-ce un mot que je trahis, quant à sa situation ? Nous savons tous les deux que les ordres qui m’ont été donnés veillent à lui apporter une forme de sécurité et de protection qu’elle n’aurait pas forcément avec un autre. Donc que je doive la « garder » ce n’est qu’un secret de polichinelle en fin de compte.
Je déglutis à sa proximité, regardant de derrière mes lunettes ses lèvres, mais reviens aussitôt sur ses prunelles. J’ai la gorge sèche.
Je la désire.
Mais plus que ça, je veux surtout continuer de contempler ses yeux. Encore, quelques minutes de plus. Mais sa demande me gêne. De quoi suis-je sensé parler? Je reste là, près d’elle, presque contre.
| Vous précisez « respectives », et vous le faites bien. Ne pas le préciser serait entrouvrir la porte de l’étrange et de l’inconfortable. |
Je déglutis, m’humecte la lèvre inférieure comme pour me redonner une contenance.
| Et pourtant, ça ne me semble pas si terrible, comme prise de risques. |
Mais je lui tends la main vers deux sièges, et m’y mène moi-même avec une certaine lenteur, et force concentration.
| Avez-vous déjà vu le cinéma moldu ? Il n’en est qu’à ses balbutiements, mais c’est un art prometteur. |
Il vaut mieux rester concentrer, pour résister à l’envie de l’inviter pour de bon.
Ce soir, nous sommes les curieux témoins de notre propre rapprochement. Nous avons anticipé et compris que nous pouvions, devions, choisir quelque chose de mieux. Pour nous. Pour l’un et l’autre, et pas ou. C’est étrange, comment ces fils qui nous relient se sont retrouvés tirés par ce que l’on est sensé accomplir ; nous n’étions pas si différents, et pourtant pas non plus les mêmes. Cette constatation s’impose encore et encore à moi comme une vérité que je ne saurais nier ni repousser en aucune façon. Je n’ai pas envie de partir. Je n’ai pas envie de la laisser. Alors que mon quotidien est plutôt fait d’histoires horribles, de trahisons, de conflits familiaux ou non, de tristesse et de drames, voilà qu’il prend la tournure de quelque chose de plus vivace, et pourtant de plus dangereux aussi. D’ordinaire, je ne suis accompagné que de femmes à l’accointance éphémère, voire monnayée. Et cette fois ce n’est pas le cas. Cette fois, elle est là, et elle veut l’être.
Je le vois dans ses yeux, je crois.
Je ne suis pas sûr. J’ai oublié les codes des jeux de séduction, et me contente d’être moi, pour le meilleur et pour le pire. J’ai souri, pourtant, à sa saillie sur son impétuosité, et force est de constater qu’il y a du vrai dans ce qu’elle me raconte.
| Peut-être bien. |
J’opine. Je ne me suis jamais agacé, jamais ouvertement du moins. J’ai parfois pu donner des ordres pour qu’elle se contienne, verbalement ou physiquement, mais rien de plus. Victoria est peut être une altesse royale et elle a comme moi la confiance et l’arrogance quelque part, de ce statut social. Mais c’est aussi une grande professionnelle. Et ce constat m’a peut être simplement permis de passer outre mes primes réserves pour lui donner plus de chances, plus de latitude d’action.
Et de lui accorder plus de crédit.
Mon regard me relie à elle pourtant, pour ne plus le lâcher.
| Je ne peux pas vous le promettre, de Valoys. Avoir peur de l’éprouver encore sera une motivation puissante pour qu’il ne vous arrive rien sous ma garde. |
Est-ce un mot que je trahis, quant à sa situation ? Nous savons tous les deux que les ordres qui m’ont été donnés veillent à lui apporter une forme de sécurité et de protection qu’elle n’aurait pas forcément avec un autre. Donc que je doive la « garder » ce n’est qu’un secret de polichinelle en fin de compte.
Je déglutis à sa proximité, regardant de derrière mes lunettes ses lèvres, mais reviens aussitôt sur ses prunelles. J’ai la gorge sèche.
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Mais plus que ça, je veux surtout continuer de contempler ses yeux. Encore, quelques minutes de plus. Mais sa demande me gêne. De quoi suis-je sensé parler? Je reste là, près d’elle, presque contre.
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(#) Re: Two is not loneliness.
missive rédigée par Victoria De Valoys le Two is not loneliness.
Charles Delacour & Victoria De Valoys « Pouyastruc, Auberge, 08 novembre 1927»
Je n’ai besoin pas besoin qu’il ôte ses lunettes pour que je devine son regard. Il est posé sur moi et moi seule. Il n’est pas vorace, à me dévorer : je me sens encore entière et sereine. Il n’est pas brulant, à lécher chaque parcelle du corps : je divague entre le chaud du vin, le frisson de la nuit. Il hésite, divisé entre deux visions, entre deux messages contradictoires : princesse à protéger, partenaire tentante. Je n’ai pas à savoir lire dans les pensées d’autrui pour deviner, et je ne suis pas éméchée au point d’être aussi aveugle.
- Est-ce que la peur est un véritable et solide moteur ? J’en doute.
Mes parents ont craint les jeux du destin et ont fait au mieux pour préserver leurs enfants. Finalement, qu’importe l’effort, les drames sont tombés et ont fauché plus de la moitié de ma lignée. Que peut-on faire contre la maladie qui coule dans nos veines, qui infecte notre esprit ou notre corps – ou les deux ? Comment peut-on anticiper la folie des uns et des autres, qui vont causer la mort de dizaines, centaines et milliers ? Rien.
Mon père a craint les malheurs qu’il peut m’arriver en tant qu’auror et a pris mille et une précautions – ou a fait au mieux pour me mettre des bâtons dans les roues. A nouveau, l’effort a été vain et je me suis jetée dans une gueule de loup. Là, encore, comment peut-on aller à l’encontre de la nature profonde d’une personne ? Comment peut-on mettre un frein aux aspirations nobles, mais dangereuses, d’une âme ? Rien.
Nous pouvons nous poser cette question : Bah alors, à quoi bon ? Nous nous démenons, encore et toujours, contre ce destin injuste et nous combattons jour après jour ces démons cachés – en nous, autour de nous. Nous le faisons car nous espérons que notre acte peut avoir un impact – faible ou grande – sur des actions présentes ou futures, soit pour en retirer un gain très personnel, soit pour profiteur ceux qu’on apprécie.
- Vous prenez à cœur ce rôle. Alors, je vais faire au mieux pour ne pas devenir un fantôme bien trop tôt. Est-ce que cette promesse allège un peu votre fardeau ?
Notre vie est déjà un fardeau. Je ne veux pas qu’il s’encombre d’une seconde et surtout de la mienne. J’attire la mort, à moins que je ne sois attirée par elle. Je la vois danser au loin, avec ceux que j’aime. Elle me nargue, elle m’ignore, elle me fait patienter. Je n’ai pas hâte de valser avec, alors je m’occupe, je poursuis ma propre ronde avec les vivants. Je ris, je joue, je pleurs, je crie, je me bats … Et j’aime.
La proximité de Charles m’apporte une vision moins morbide de mon présent, comme de mon futur. Il n’est plus question de marcher sur les fracas de ceux qui sont tombés avant moi – ou avec moi –, toute seule. Là, sur ce chemin non éclairé, la silhouette du blond se détache des ombres et ténèbres. Mais elle est encore trop lointaine, vaporeuse, gazeuse. Son rôle est indistinct, imprécis … Elle est hésitante. Comme nous le sommes à cet instant.
Parce qu’il n’est pas ces anonymes ou ces éphémères que je croise pour un bref instant. Je lui ai confié bien plus qu’à quiconque jusqu’à maintenant. Ou du moins, je le crois, si mes souvenirs ne me jouent pas de nouveaux et fâcheux tours. Parce qu’il ne peut pas être ce fameux the one and only car nos noms sont déjà un premier menu obstacle, car nos métiers sont un second obstacle et, enfin, car c’est trop tôt pour envisager de telles choses.
- Etrange, oui. Inconfortable, peut-être.
Je ne réponds pas davantage à ses remarques, mais le regard peut dire long et beaucoup. Je ne veux pas briser ce lien ténu avec une impulsion stupide, je ne veux pas manquer une belle opportunité par pudeur. L’humain est doué de raison, mais la raison se dispute bien souvent au cœur. Le bras de fer est lancé, là, mais l’esprit a encore bien l’avantage. Je ne connais pas assez Charles pour être entièrement et totalement sous son charme, mais je ne suis pas insensible pour autant.
Il cède à mon caprice. Je le suis dans ce salon feutré et l’écoute aussi attentivement que mon état le permet.
- Je n’ai beaucoup visité le monde moldu. Mes visites ont été très brèves, mes connaissances se limitent à ce que j’entends dans les couloirs du Ministère, ce que je peux dénicher dans les archives ou quelques journaux. J’ai bien quelques escapades individuelles dans leur monde mais … je me perds. Il y a trop ... Je ne sais pas quoi exactement. Mais je me sens souvent dépassée.
Admiration ? Incertitude ? Dédain ? Surprise ? Peur ? Joie ? Les émotions sont multiples, contradictoires, incompréhensibles. Je peux autant comprendre la curiosité des sorciers pour les moldus, comme trouver ladite curiosité dérisoire.
- J’ai eu vaguement écho du cinéma moldu. Dites-moi donc ce que vous en savez et surtout, comment vous avez fait cette découverte. S’il vous plait.
Cette dernière parole est dite d’un ton joueur, comme pour atténuer ce pseudo ordre donné inconsciemment. Je suis loin d’être parfaite et quelques habitudes royales font partie de ma nature. Alors, assise dans ce confortable fauteuil, je joue de ma baguette pour dénicher des verres et du vin – ou équivalent. Seulement après, je pose le coude sur l’accoudoir, mon menton sur ma petite main, tête tournée vers lui et je m’apprête à l’écouter attentivement.
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Charles DelacourLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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« Pouyastruc, Auberge, 08 novembre 1927 »
Amusant comment la situation change et évolue, si rapidement. D’une relation clairement établie nous glissons doucement mais sûrement vers totalement autre chose. Sans que ce ne soit vraiment évident non plus ce que je puisse faire contre, tant l’évolution semble aller de soi. Je ne sais pas à quel point je suis dépendant maintenant des autres et de leur regard, car tout ce que j’ai envie de faire, maintenant, et je le sais bien, tient au registre du secret et du licencieux. Je sais que je dessine maintenant bien trop précisément les angles de son visage, de sa tenue, le contour de ses yeux et de ses lèvres qui m’appellent encore et encore à leur contemplation et plus encore, à leur contact et à leur étude. Les choses bougent, et elles bougent vite. Je dois encore progresser, je le sais bien, et j’en ai une conscience aiguë. Tant sur la voie de ma connaissance de la jeune femme, une quasi-princesse au regard du monde au regard de son nom et de son ascendance, mais aussi et surtout sur celle de ma probité et de ma concentration vis à vis de mon travail. Au fond, c’est tout ce que je suis. Un auror, et compétent avec ça. Parce que je sais m’affranchir de certaines règles, et bien camoufler mes traces. Je sais aussi que je mettrais en danger ce binôme qui marche bien si je fais quoi que ce soit.
Et pourtant, j’en ai vraiment envie. Vraiment fort.
La gorge sèche je réponds et j’acquiesce.
| Oui, évidemment. La peur c’est ce qui nous fait bouger, sans cesse. |
La peur de mourir, la peur d’être seul, la peur de se tromper, la peur de… On peut continuer longtemps comme ça, car la psyché humaine est largement habituée à réagir aux stimulis nés de la peur et de l’appréhension. C’est alors que je souris en réponse à sa parole et opine lentement du chef.
| Oui. Un peu. Mais c’est par vos efforts que je pourrais être -ou non- rassuré sur le long terme. |
Mais rien que de nos regards, du mien dans le sien, je me retrouve en position de brûler, littéralement, d’abord d’un incendie irrégulier, de flammèches qui couvent dans le fond de ma poitrine et de mon abdomen, et la découverte de chaque reflet coloré dans son regard m’embrase et m’électrise, me fait fermer les lèvres avec plus encore de retenue que d’habitude. Assis, si proche de la jeune femme, je dois résister à l’impulsion de la toucher, de prendre sa main, de goûter ces lèvres.
C’est n’importe quoi, Delacour.
Je dois me reprendre, et vite. Me concentrer sur nos parcours, et sur ce qui nous relie ou nous distingue en égales mesures. Nous en sommes à boire du vin qu’elle fait apparaître par magie, et je trempe mes lèvres avec une forme de précaution comme pour cacher la honte de devoir trop boire.
| D’abord, j’ai eu les Nouvelles comme ça. En permission, ou lors de la rotation toutes les trois semaines sur nos positions avancées ; on avait une semaine à l’arrière avec les informations sur ce qu’il sde passait ailleurs sur le front et dans le monde dans des salles de cinéma. C’est un mécanisme qui projette sur un mur blanc ou une toile une image animée, filmée et enregistrée au préalable. On y voyait des images horribles, qu’on commençait déjà. Mais nos rêves pouvaient aussi être transposés là, sur l’écran. Je me souviens de pasages survolés en aéroplane par avion, en Afrique ou dans l’Océanie. Et puis juste après guerre j’ai découvert que les moldus filmaient des pièces de théâtre qui durent une à quatre heures et les projetaient au cinéma ; des histoires d’amour, des histoires de guerre. Des histoires d’Hommes. |
Je la regarde, droit dans les yeux.
| Pendant ce temps on oublie sa vie, et tous ses tracas. On n’entend plus rien d’autre que le bruit de la pellicule qui défile, et les petits bruits des autres gens qui regardent. On se fond dans l’Histoire, comme dans un livre ouvert qui n’appartient qu’à nous, et en même temps à tout le monde, pour toute la durée de son récit. |
Et pourtant, j’en ai vraiment envie. Vraiment fort.
La gorge sèche je réponds et j’acquiesce.
| Oui, évidemment. La peur c’est ce qui nous fait bouger, sans cesse. |
La peur de mourir, la peur d’être seul, la peur de se tromper, la peur de… On peut continuer longtemps comme ça, car la psyché humaine est largement habituée à réagir aux stimulis nés de la peur et de l’appréhension. C’est alors que je souris en réponse à sa parole et opine lentement du chef.
| Oui. Un peu. Mais c’est par vos efforts que je pourrais être -ou non- rassuré sur le long terme. |
Mais rien que de nos regards, du mien dans le sien, je me retrouve en position de brûler, littéralement, d’abord d’un incendie irrégulier, de flammèches qui couvent dans le fond de ma poitrine et de mon abdomen, et la découverte de chaque reflet coloré dans son regard m’embrase et m’électrise, me fait fermer les lèvres avec plus encore de retenue que d’habitude. Assis, si proche de la jeune femme, je dois résister à l’impulsion de la toucher, de prendre sa main, de goûter ces lèvres.
C’est n’importe quoi, Delacour.
Je dois me reprendre, et vite. Me concentrer sur nos parcours, et sur ce qui nous relie ou nous distingue en égales mesures. Nous en sommes à boire du vin qu’elle fait apparaître par magie, et je trempe mes lèvres avec une forme de précaution comme pour cacher la honte de devoir trop boire.
| D’abord, j’ai eu les Nouvelles comme ça. En permission, ou lors de la rotation toutes les trois semaines sur nos positions avancées ; on avait une semaine à l’arrière avec les informations sur ce qu’il sde passait ailleurs sur le front et dans le monde dans des salles de cinéma. C’est un mécanisme qui projette sur un mur blanc ou une toile une image animée, filmée et enregistrée au préalable. On y voyait des images horribles, qu’on commençait déjà. Mais nos rêves pouvaient aussi être transposés là, sur l’écran. Je me souviens de pasages survolés en aéroplane par avion, en Afrique ou dans l’Océanie. Et puis juste après guerre j’ai découvert que les moldus filmaient des pièces de théâtre qui durent une à quatre heures et les projetaient au cinéma ; des histoires d’amour, des histoires de guerre. Des histoires d’Hommes. |
Je la regarde, droit dans les yeux.
| Pendant ce temps on oublie sa vie, et tous ses tracas. On n’entend plus rien d’autre que le bruit de la pellicule qui défile, et les petits bruits des autres gens qui regardent. On se fond dans l’Histoire, comme dans un livre ouvert qui n’appartient qu’à nous, et en même temps à tout le monde, pour toute la durée de son récit. |
(c) DΛNDELION
Les Couleurs de l'Incendie
Victoria De ValoysATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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(#) Re: Two is not loneliness.
missive rédigée par Victoria De Valoys le Two is not loneliness.
Charles Delacour & Victoria De Valoys « Pouyastruc, Auberge, 08 novembre 1927»
J’ai toujours été une femme de passion, avant d’être une femme de raison. Je peux déployer une énergie considérable, découvrir des ressources insoupçonnées et agir sans la moindre hésitation lorsqu’un sujet me tient à cœur ou qu’une personne est très chère à mes yeux. L’amour sous toutes ses formes est mon moteur.
A l’inverse, la peur est mon poison. Elle est frein à mes actes, un parasite à ma volonté. Sous son emprise, j’hésite sur les choix à faire, je panique face aux obstacles et, surtout, je commets les erreurs les plus stupides et les plus regrettables. Les paroles d’un moldu, que j’ai capturé par le plus grand hasard lors d’un passage dans leur monde, ont su résumer mon propre monde : la peur est la mort de l’esprit.
Je ne bois pas le vin avec autant d’avidité que plus tôt. Si l’esprit est brumeux, il s’accroche encore à un semblant de bon sens. Je veux m’éviter l’embarras d’actes peu glorieux ou m’empêtrer dans de mauvaises décisions. Je me contente donc d’apprécier cette liqueur. J’hume longuement l’arôme et trempe à peine mes lèvres. Je ne m’autorise que deux ou trois gorgées.
Charles cède à ma requête. J’écoute avec grand intérêt, tentant de superposer ce mécanisme qu’il raconte à notre propre monde. Il semble décrire une photo enchantée et animée de nos gazettes, mais plus longues, plus narratives, plus sonores. J’ai un mal fou à imaginer que les moldus ont pu arriver à un tel niveau sans la moindre connaissance ou maîtrise de la magie ! Il est le second homme à me raconter un fascinant fait de ce monde inconnu, m’obligeant à reconsidérer bien des à-priori.
- Ces moldus sont si étonnants. Il se peut que nous ayons beaucoup à apprendre d’eux, finalement. Je me demande si, quelque part, nous ne sommes pas trop dépendants de notre magie, de nos baguettes.
Mes questions des plus pragmatiques s’évanouissent au fur et à mesure que la magie s’opère, celle du langage. Si mon esprit bute sur certains mots comme aéroplane, avion, filmée et enregistrée au préalable et pellicules, le charme ne se brise pas. Si je les rattache à aucune définition, elles ont un sens dans la bouche de Charles : un soupçon de passé, les réminiscences d’enchantement passés, l’amour d’une histoire racontée – voire dont il a été témoin.
Il me berce avec sa voix, il me guide avec ses mots, il me flatte d’un regard invisible. Je suis prise au piège. Il n’est pas désagréable, loin de là. Ce n’est pas la toile tissée avec grand soin d’une araignée méticuleuse, ni les entourloupes désagréables d’un homme du monde opportuniste et calculateur. La spontanéité, la surprise, l’inattendue définissent ce subit rapprochement. J’ai à m’extirper de cette douce prison, mais je suis poings et pieds liés. J’ai l’impression d’être devenue une statuette de marbre, coincée sur un socle invisible, offerte à la vision d’un seul et unique homme.
- Quelle a été la plus belle histoire contée, pour vous ?
Quels sont ses rêves, ses aspirations, ses désirs ? Mes iris vertes scrutent l’homme avec attention, à l’affut d’un tic, d’un frémissement, d’une ride d’expressions. Mes oreilles sont attentives, prêtes à capter une nuance de ton, un indice sur une émotion ou une vérité cachée.
- J’aimerai bien découvrir ce cinéma moldu ...
… avec vous. Je me mords la lèvre pour me contraindre au silence, avant que je n’ajoute ces deux petits mots en trop. Il ne faut pas trop révéler quand rien n’est défini. Qu’importe que nous soyons de grands adultes ou de petits enfants, ces questions-là – sentiments, désirs, amours, plaisirs – sont toujours épineux. Est-ce que nous entendons la même mélodie ? Telle est la grande question ! La seule réponse tient aux pas de danse. Sommes-nous coordonnées, ou pas du tout ? Plus je me triture le cerveau, plus mes petites paupières papillonnent, plus la fatigue prend le dessus.
La longue journée, le bon repas et ce subit état de surexcitation ont été un beau cocktail explosif, le genre à terrasser une montagne d’énergie. J’ai bien envie de poser d’autres questions sur ce cinéma mais je n’en ai plus la force ou la capacité. Le contre-coup frappe à la porte ou, plutôt, ferme les portes de muscles et de nerfs.
Codage par Magma.
PS :
- Libre de dire qu'elle s'endort sur le canapé, ou qu'elle prend le chemin de sa chambre ;) !
- Ce n'est pas la fin pour moi, j'ai encore quelques idées pour le lendemain ♪
Caught between Fire and Madness
Charles DelacourLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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(#) Re: Two is not loneliness.
missive rédigée par Charles Delacour le Two is not loneliness.
CHARLES DELACOUR
&
VICTORIA DE VALOYS
« Pouyastruc, Auberge, 08 novembre 1927 »
On oublie ses petits tracas...
Combien d'hommes ai-je pourtant vus, emportés par la furie des hommes et celle des orages d'acier que toujours nous nous devions d'endurer ? Tous ces regards perdus dans le but, qui ne voient l'image sans revoir les sons, tous ces hommes qui pleurent en silence, assourdis par un bruit qui n'existe pas. La parenthèse est triste, mélancolique. Et pourtant enchantée, à quelque niveau que ce soit. Je le ressens encore maintenant. La pipe ou la clope, la fumée qui se disperse en volute, passée et ingérée à chaque fois que l'on encaisse un cognac de plus ou un verre de jaja pour envisager de retourner dans les boyaux terreux de l'horreur.
La jeune femme semble avoir besoin du même genre d'expédient, mais je ne vois pas dans ses yeux le territoire labouré, lunaire, des Verdun et des Reims, de l'Argonne ou de la Somme. Ce ne sont pas les mêmes démons ni la même horreur qui l'habitent. Mais il y en a. Sa tête à elle reste pleine de rêves et de beautés, de progressions, d'espoirs. Elle reste marquée, la Princesse, par ce qu'elle a vécu, et ce qu'elle en a oublié. Il n'en reste pas moins que nous sommes là et que nous partageons autour de sa curiosité à elle.
Et je conviens d'un hochement de tête de sa propre conclusion.
| Ils ont leur équivalent à la magie, qu'ils appellent « ingéniérie ». Et leurs formes d'art ne sont pas non plus dénuées d'intérêt, loin de là. |
Je note son regard. Qui se porte tant sur mes propres yeux que sur ma bouche. Je note cette passerelle intangible, et qui pourtant nous relie tous les deux, je le sens, aux tripes. J'aimerais continuer de conter, mais je la vois perdre de son côté ce qui faisait sa contenance et le reste, la langueur dans laquelle la belle s'est engoncée.
Et pourtant, la question. De celles qui en soulèvent d'autres.
Je suis presque mal à l'aise d'être scruté, comme ça. Et en même temps énormément flatté. Je reste coi, stoppé dans mon élan en quelque sorte. J'ai envie d'en dire plus. J'ai envie d'obéir à cette demande discrète de m'éffeuiller en quelque sorte, d'évider cette carapace. De laisser tomber les lunettes, en somme, d'accepter moins de voir que d'être vue. Et l'attention qui la porte quand elle me distingue... C'est quelque chose à laquelle je ne souhaite finalement pas me soustraire.
J'hésite, alors.
| Au cinéma, je dirais Metropolis. |
Mais je réfléchis, au reste.
| Sinon, je dirais que l'Iliade et l'Odyssée sont le plus beau des récits, et le plus tragique aussi. |
Dois-je lui confier me sentir comme Ulyssa, après sa guerre ou la mienne ? Mais non, je la raccompagne à sa chambre. M'arrête, devant elle, devant sa porte, incapable de passer outre un dernier regard, ce dernier lien visuel échangé.
| Bonsoir, Victoria. |
La première fois que je l'appelle frontalement par son prénom. Et moi de rejoindre ma chambre, perclus d'espoirs fous et d'une douce chaleur, qui remplit un corps et une âme avilis et décharnés.
Combien d'hommes ai-je pourtant vus, emportés par la furie des hommes et celle des orages d'acier que toujours nous nous devions d'endurer ? Tous ces regards perdus dans le but, qui ne voient l'image sans revoir les sons, tous ces hommes qui pleurent en silence, assourdis par un bruit qui n'existe pas. La parenthèse est triste, mélancolique. Et pourtant enchantée, à quelque niveau que ce soit. Je le ressens encore maintenant. La pipe ou la clope, la fumée qui se disperse en volute, passée et ingérée à chaque fois que l'on encaisse un cognac de plus ou un verre de jaja pour envisager de retourner dans les boyaux terreux de l'horreur.
La jeune femme semble avoir besoin du même genre d'expédient, mais je ne vois pas dans ses yeux le territoire labouré, lunaire, des Verdun et des Reims, de l'Argonne ou de la Somme. Ce ne sont pas les mêmes démons ni la même horreur qui l'habitent. Mais il y en a. Sa tête à elle reste pleine de rêves et de beautés, de progressions, d'espoirs. Elle reste marquée, la Princesse, par ce qu'elle a vécu, et ce qu'elle en a oublié. Il n'en reste pas moins que nous sommes là et que nous partageons autour de sa curiosité à elle.
Et je conviens d'un hochement de tête de sa propre conclusion.
| Ils ont leur équivalent à la magie, qu'ils appellent « ingéniérie ». Et leurs formes d'art ne sont pas non plus dénuées d'intérêt, loin de là. |
Je note son regard. Qui se porte tant sur mes propres yeux que sur ma bouche. Je note cette passerelle intangible, et qui pourtant nous relie tous les deux, je le sens, aux tripes. J'aimerais continuer de conter, mais je la vois perdre de son côté ce qui faisait sa contenance et le reste, la langueur dans laquelle la belle s'est engoncée.
Et pourtant, la question. De celles qui en soulèvent d'autres.
Je suis presque mal à l'aise d'être scruté, comme ça. Et en même temps énormément flatté. Je reste coi, stoppé dans mon élan en quelque sorte. J'ai envie d'en dire plus. J'ai envie d'obéir à cette demande discrète de m'éffeuiller en quelque sorte, d'évider cette carapace. De laisser tomber les lunettes, en somme, d'accepter moins de voir que d'être vue. Et l'attention qui la porte quand elle me distingue... C'est quelque chose à laquelle je ne souhaite finalement pas me soustraire.
J'hésite, alors.
| Au cinéma, je dirais Metropolis. |
Mais je réfléchis, au reste.
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Dois-je lui confier me sentir comme Ulyssa, après sa guerre ou la mienne ? Mais non, je la raccompagne à sa chambre. M'arrête, devant elle, devant sa porte, incapable de passer outre un dernier regard, ce dernier lien visuel échangé.
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La première fois que je l'appelle frontalement par son prénom. Et moi de rejoindre ma chambre, perclus d'espoirs fous et d'une douce chaleur, qui remplit un corps et une âme avilis et décharnés.
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