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you are a memory (guilhem)

Neith ShafiqATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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(#) you are a memory (guilhem)

missive rédigée par Neith Shafiq le
  • you are a memory
    TW : aucun pour le moment - 9 novembre 1927 - @Guilhem d'Apcher
    Ça lui avait tourné dans la tête dès l’instant où elle l’avait vu ce jour-là aux Pyrénées. Elle avait mis tant d’efforts à l’éviter jusqu’à présent, tant d’excuses aussi. Elle ne savait pas ce qui avait changé, ce qui avait fait le déclic, mais elle n’arrivait plus à en trouver. Il lui fallait voir Guilhem. Cette indifférence qu’elle essayait de garder en elle en se disant que tout ceci, eux, n’étaient que du passé, se muait en autre chose. De l’empressement. Un besoin irrépécible. Du temps à rattraper. De la nostalgie et de la tristesse sans doute. Elle avait tout gâché voilà vingt ans et ce goût amer d’inachevé l’indisposait. Neith savait qu’elle avait beaucoup de défauts, mais celui de ne pas reconnaître ses tords dans ses relations n’existait pas. Guilhem méritait des excuses. Elle méritait des excuses à elle-même également, cette adolescente de seize ans qui vivait toujours quelque part et qui pourtant était si différente de la femme qu’elle était à présent.
    Alors, à peine rentrée des Pyrénées, elle lui avait envoyé une lettre. Simple. Courte. Elle voulait le voir. Où il voulait de préférence avant le onze. Elle n’avait plus d’obligations avant cette date et tout lui semblait trop pressé. Elle ne pouvait pas attendre. Elle espérait que lui non plus.
    Elle n’avait pas arrêté de penser à lui, ce qu’elle doit lui dire. Des excuses pour commencer. Devait-elle se justifier ?
    Être une victime n’empêche pas d’être une connasse.
    Elle en rit, jaune, amère. Une connasse, c’était bien ce qu’elle avait été, ce qu’elle continuait à être d’une certaine façon et de bien des manières. Elle n’avait pas honte d’habitude, mais vis-à-vis de Guilhem, c’était un peu différent.
    Lorsque la lettre de réponse lui arriva, elle sentait son cœur battre plus vite. Il acceptait. La Provence, l’auberge L’Agapé ? Neith fronce les sourcils. Elle se demandait si ce serait ouvert si près des festivités de Samhain. Entamant sa réponse, elle réfléchit et se dit que sûrement devait-il mieux connaître le Sud qu’elle. Elle lui faisait confiance.
    Sans doute aurait-elle dû se fier à son instinct.
    Lorsqu’elle se retrouva devant l’Agapé, en avance comme toujours, Neith resta sceptique. L’établissement lui semblait bien fermé et il y avait bien un mot. Visiblement, les propriétaires prenaient leurs vacances en cette période de festivité ce qu’elle comprenait parfaitement. Naïvement, sans doute, elle se demanda si Guilhem ne voulait pas l’emmener autre part et qu’ici n’était que le point de rendez-vous. Elle oublie souvent que les gens ne sont pas aussi pointilleux qu’elle lorsqu’il s’agit d’organisation et sans doute qu’avec le délai court qu’elle lui a donné, il n’avait pas eu l’occasion de s’organiser autrement.
    Pour autant pas contrariée, elle se mit à l’attendre, s’assoit sur le petit banc à l’entrée. Il fait bon même si un vent passe par là. Est-ce le Mistral ? Elle ne saurait le dire. Elle n’a que peu visité ce sud. Elle préfère son sud à elle, l’Egypte. Passant sa main sur sa jupe, elle essaie de faire disparaitre ce qu’elle ressent comme de la nervosité. Ce n’est pas dans ses habitudes d’être nerveuse, mais il faut croire qu’avec Guilhem, il y a toujours des premières fois. Fidèle à elle-même pour autant, Neith reste impassible, pensive également. Ce n’est que lorsqu’elle le vit arriver qu’elle se releva alors, se fit plus droite sur ses escarpins sombre. Rapidement, elle se demande comment le saluer et puis, c’est finalement son regard un peu dépité qui se pose sur l’établissement fermé. Alors, elle ne peut s’empêcher de commenter :
    « J’ai bien eu un doute lorsque tu m’as envoyé l’adresse. Je me disais que cela pourrait être fermé… Nous allons quelque part d’autre ? »
    Intimement, elle se doute : il n’a rien prévu de tout cela. Cela la fit sourire, franchement amusée.


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    (#) Re: you are a memory (guilhem)

    missive rédigée par Guilhem d'Apcher le
  • you are a memory
    TW : aucun pour le moment - 9 novembre 1927, jour de pleine-lune - @Neith Shafiq
    Guilhem tourne en rond, tel un animal sauvage retenu en cage, quand bien même il est libre de ses mouvements, quand bien même il l’a choisie, cette situation. Il est au bord du gouffre, depuis qu’il a revu Giacomo, depuis qu’il sait qu’il est de retour au pays il à l’impression de le voir à chaque tournant, dans chaque reflet… Mais ce n’est que sa folle imagination, et les souvenirs qui s’entremêlent, et peut-être un peu d’espoir stupide... Plus que jamais, il a la bougeotte, fuyant ce qui ne peut être fui : ses propres sentiments.
    Et puis, en plus de ce spectre qu’il a tant aimé (aime encore ? Merlin, il tombe bien plus vite en amour qu’il n’en ressort), il y a Neith. La première femme de sa vie, celle qu’il avait naïvement cru être la dernière. Neith, qui l’avait tant fait souffrir dans une autre vie, une vie moins libre, une vie moins mature. Celle qui rime avec un mystère irrésolu qui, aujourd’hui encore, l’interroge, le fait douter. Celle qu’il n’a fait que croiser au détour d’évènements officiels, jusqu’aux Pyrénées. En compagnie d’un fils qui aurait pu être sien, pensée qui tourne en boucle dans sa tête, qui le hante.
    Les deux êtres jadis aimés qui reparaissent dans sa vie, à quelques semaines d’intervalle, c’est trop, même pour lui.

    La lune sera pleine ce soir.
    Il choisit la longue route scénique, pour se rendre au point de rendez-vous. Laisse sa roulotte adorée au cœur de la garrigue, à l’orée des champs de lavande qui ne sont pas encore fleuri. Sinon peut-être aurait-il cueilli des fleurs pour celle qui avait demandé à le voir. Ou peut-être pas, parce que ça aurait pu être perçu comme autre chose qu’une offrande, qu’une main tendue, parce que ça aurait pu réveiller tant de souvenirs… Mais n’est-ce pas déjà trop tard pour cela ? Dès l’instant ou il avait reçu sa lettre, retrouvé son écriture familière et le doux parfum qui imbibait le parchemin… Plongée dans la pensine, nostalgique plus que douloureuse, de l’eau avait coulé sur les ponts, et les avaient tous emportés sur son passage… Neith & Guilhem ne sont plus qu’un songe, Apollon et Madame Shafiq-Lestrange ne se connaissent pas.
    (vraiment ?)

    Il est vêtu d’une longue cape couleur lavande, à l’image de cette belle région dans laquelle il ne fait que passer (en évitant largement le fief des Savelli, la peur au ventre). Trouver un lieu de rencontre, en un temps si bref, avait été force de nervosité, mais heureusement il se souvenait de cette charmante auberge qui saurait satisfaire, il l’espérait, les goûts de Neith. Pas de restaurant gastronomique cinq étoiles, mais il sait qu’elle est moins précieuse que lui, âme d’aventurière dans une enveloppe faussement délicate. S’il ne la connaît plus, il se souvient de ses rêves d’archéomagie et d’aventure dans l’espace et le temps. Il se souvient qu’il s’était dit qu’il la suivrait à l’autre bout du monde, si elle le désirait.
    Guilhem n’a tellement pas l’habitude de manquer de confiance en lui, qu’il peine à reconnaître le sentiment. Ni peur, ni nervosité, ou peut-être un peu de tout mélangé en une nébuleuse potion renforcée par la force de la Déesse Lune. Il s’était changé six fois, avant d’opter pour une tenue décontractée mais colorée et élégante, six fois de temps gagné sans céder à l’étrange impatience qui grondait en lui. Il ne sait pas à quoi s’attendre, et si l’incertitude ne lui jamais fait peur… C’est Neith, au bout du chemin.

    C’est Neith, qui l’attend, qui se lève pour l’accueillir avec la classe d’une grande dame. Guilhem ne remarque pas dans l’immédiat, le silence trop grand qui les entoure, subjugué quelques instants par la vision qu’elle donne, belle, belle Neith, cruelle Neith. Cruelle, de remarquer qu’il s’est trompé et que, Oh Drame, Trahison, la taverne est fermée !!! Par la Déesse !
    Il ouvre grands les bras et s’exclame aussitôt : « Mais, ils devraient être ouverts ! » Fort de surprise et d’embarras que leur rencontre tourne déjà au drame. Et peut-être y a-t-il une légère rougeur sur les pommettes nobles, il se sent comme un adolescent ayant perdu toute l’assurance de l’homme. Il a un léger rire nerveux. « Je suis déconfis, Neith, je… Pardonne moi, et oublions cet incident. Je connais un bien meilleur endroit, à dire vrai, le seul lieu qui sera ouvert aux alentours… » Car ils sont au milieu de nulle part, nature à perte de vue, air délicieux et intimité inattendue. C’était une semaine de Samhain, et il aurait dû se douter du résultat, mais Guilhem est un homme d’instants présents, pas futurs.

    Alors il lui tend le bras, outrageusement embarrassé par ce qu’il est contraint de proposer, pour sauver la situation et ne pas se retrouver à parler du (bon ?) vieux temps sur un banc inconfortable. « Permet moi, nous allons transplaner, je ne voudrais pas que tu abîme ces charmants escarpins. » Et sur son poignet, la lune pleine brille, ses autres phases bracelet d’un blanc ou noir passé, rappelant toujours que l’Astre solitaire domine sa vie plus que lui-même.

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    (#) Re: you are a memory (guilhem)

    missive rédigée par Neith Shafiq le
  • you are a memory
    TW : aucun pour le moment - 9 novembre 1927 - @Guilhem d'Apcher
    Il est vêtu de la couleur des champs de lavande comme s’il cherchait à honorer la région. Elle trouve que la couleur lui va bien. Et puis, elle réalise qu’il n’a pas changé en vingt ans. Il y a toujours cet air qu’elle lui reconnaîtrait toujours. Certes, il a vieilli mais son visage est reconnaissable. La seule différence à présent était que contrairement à vingt ans auparavant, ils étaient deux étrangers ayant eu une vie l’un sans l’autre.
    Tout du moins le cru-t-elle jusqu’à ce que Guilhem ouvre grand les bras et s’exclame quelque chose d’aussi dramatique que prévisible pour le gamin de seize ans qu’elle avait connu. Elle ne le contrôle pas lorsqu’un rire s’échappe de ses lèvres, vrai et léger. Elle en est même surprise. Voilà longtemps qu’elle n’a pas ris aussi légèrement avec quelqu’un. C’est comme s’ils ont de nouveau seize ans puis qu’il la faisait rire comme cela aussi. Elle avait beaucoup ris avec lui, c’était d’ailleurs ce dont elle se souvenait de lui. Mais l’époque avant que le drame n’arrive avait été alors légère et pleine de rêves. Elle se rendit compte du monde qui la séparait de cette Neith-là, bien plus légère quoi que sans doute plus hautaine encore qu’elle ne pouvait l’être maintenant. Il fallait l’avouer : rien ne valait Uagadou et elle était bourrée de préjugés. Les beaux yeux et les poèmes du d’Apcher lui avaient fait passé la transition de manière bien plus douce cependant.
    Laissant les souvenirs là où ils étaient et prenant soin de calmer son rire, Neith leva la main comme pour balayer ce qu’il venait de se passer.
    « Ne t’en fais pas. Ce n’est rien. » ne put-elle s’empêcher de le rassurer. Si en d’autres circonstances elle aurait été sûrement agacée, sans doute parce que c’était lui, l’incident lui semblait bien trop frais pour être pris de mauvaise manière.
    Le voyant tendre le bras, elle s’approche et vient poser sa main sur son biceps, constatant que l’adolescent avait laissé place à l’homme. Elle sourit, amusée par sa pique sur ses escarpins et jeta un coup d’œil à ses derniers. Ils n’étaient pas neufs mais ils avaient effectivement coûté cher. Elle aimait les beaux vêtements, elle ne s’en était jamais cachée.
    D’un air nonchalant qu’il lui a connu, léger aussi, Neith releva le regard sur l’homme et lui répondit du tac au tac s’étonnant avec quelle aisance certaines habitudes revenaient :
    « Ce ne sont que des escarpins et je ne rechine jamais à me salir lorsqu'il le faut. Cela n’a pas changé si cela peut te rassurer. »
    Lui adressant un clin d’œil malicieux, Neith resserra un peu sa prise, très légèrement sur le bras de Guilhem en vue du transplanage annoncé. Piquée par la curiosité de savoir où il l’emmenait, elle décide de se laisser la surprise et lui dit plutôt :
    « Je suis prête lorsque tu es près. » Une très légère note d’excitation dans la voix.


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    (#) Re: you are a memory (guilhem)

    missive rédigée par Guilhem d'Apcher le
  • you are a memory
    TW : aucun pour le moment - 9 novembre 1927, jour de pleine-lune - @Neith Shafiq
    Le rire de Neith le surprend, coupe un instant son acte dramatique. Pourtant il n’est pas vexé, loin de là. Il a toujours aimé les rires, surtout lorsqu’ils viennent grâce à lui (et pas contre lui). Les rires sont des musiques délicieuses à ses oreilles, de la joie auditive, qu’importe sa brièveté, qu’importe sa forme. Tous les rires sont beaux, même ceux qui ressemblent à des porcinets en fin de vie, parce qu’ils viennent du cœur. Ainsi Apollon ne s’est-il jamais retenu de rire, même aux pires moments, parce que la vie est une farce est qu’il faut bien jouer la comédie.
    Neith à un très beau rire, toujours aussi beau que dans ses souvenirs, même si avoir réussi à le provoquer ne lui procure plus juste joie… Son regard s’adoucit et, serait-ce un sourire sur ses lippes ? Elle n’était jamais plus belle que quand elle riait, cela la rendait moins déesse, plus humaine, ou peut-être simplement que cela faisait briller le tout de manière plus intense. Elle est toujours aussi belle, plus, peut-être, que dans ses souvenirs.

    (Quand il y pensait, il avait vraiment de très bons goûts en manières d’hommes et femmes. Peut-être parce qu’il était incapable de se contenter de beaucoup moins beau que lui ? Réflexion pour plus tard, lorsqu’il sera seul avec un horizon d’incertitudes. Ce qui est certain : il a bon goût !).

    Qu’elle tente de le rassurer… détend légèrement l’artiste nerveux, qui n’avait pas envie de faire mauvaise impression, après tant d’années, après leurs dernières rencontres comme destinée parmi des foules déchaînées. Ils étaient mieux, loin de celle-ci… Car il espère des réponses, le Guilhem, et qu’elles ne concernent personne d’autre qu’eux, deux gamins devenus grands… Si loin, l’un de l’autre.

    Elle se rapproche, glisse son bras sur le sien, et les sens de Guilhem sont envahis par une nouvelle vague de nostalgie, nuage d’encens entêtant et d’épices ensorcelantes. Sa mémoire olfactive n’était pas aussi bonne que son auditive, mais presque. Il cligne des yeux pour se sortir de là, elle ne sent pas exactement pareil, mais c’est suffisamment similaire pour le troubler. Il louche presque, sur la main posée sur lui, quelque peu fasciné par la beauté des arabesques encrés sur sa peau.

    C’est à lui, de lâcher un petit rire à la répartie de la sang pur, qui confirme sa théorie. « Oh, de cela je n’ai jamais douté. » Il s’assure qu’elle s’accroche bien à lui, ne voulant pas risquer un accident supplémentaire, qui serait la potion qui ferait déborder le chaudron (déjà bien rempli !). « Je suis né prêt, madame. » Qu’il rétorque avec autant de malice que d’assurance, avant de les faire transplaner.

    Le monde tourne, mille et une couleurs qui donnent plus que le tournis et les fait apparaître à quelques pas seulement de… sa roulotte. Ses couleurs bigarrées la rendent d’une discrétion impossible, la fait jurer avec tout ce qu’elle traverse. Elle est belle, sa compagne de route, sa beauté extravagante aux fleurs peintes. Il ressent autant de fierté que de tristesse lorsqu’il la voit, c’est peut-être pour cela qu’il change si souvent ses atours.
    Les juments renâclent à l’apparition soudaine, -des comédiennes, elles étaient habituées mais il fallait qu’elles fassent leurs intéressantes- alors qu’Apollon s’assure que Neith n’a pas le tournis après le déplacement magique. Lorsqu’il est rassuré il se sépare d’elle et fait quelques pas, avant d’ouvrir ses bras tel un maître d’orchestre présentant sa plus belle œuvre :

    « Madame, permettez-moi de vous presenter la femme de ma vie, roulotte magique qui a fait le tour du monde avec moi- » C’est à peine exagéré, et si le monde se résume à la France et quelques pays limitrophes… Un detail. « -et les fougueuses Charybde et Scylla à la barre, que te déconseille d’approcher : elles mordent. » Il préfère prévenir, il avait eu le problème avec Giacomo… Il ne veut pas penser à Giacomo. Il ne peux pas ne pas penser à Giacomo.
    Rah.

    Il s’éclaircit à gorge et dissimule son trouble sous un de ses sourires signatures : « Je n’ai pas d’autre restaurant à te proposer, mais mon humble abode t’ouvre ses portes, si tu le souhaite. » Il n’avait pas le choix, il est à court d’idées, et aussi gênant cela soit-il… La solution est évidemente. Mais Merlin, il est un merveilleux invite, une superbe distraction chez autrui ; mais être hôte est loin d’être sa spécialité.
    Très loin.

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    (#) Re: you are a memory (guilhem)

    missive rédigée par Neith Shafiq le
  • you are a memory
    TW : aucun pour le moment - 9 novembre 1927 - @Guilhem d'Apcher
    Le petit rire de Guilhem est comme un ricochet sur ses souvenirs. Elle se revoit à la rentrée de Beauxbâtons et lui, jeune adolescent, qui rit de la même façon alors qu’il lui fait visiter l’établissement. Elle ne sait plus bien ce qu’elle lui a dit à l’époque. Sans doute quelque chose qui faisait une comparaison entre l’école qu’elle a quitté et celle qu’elle intégrait pour faire plaisir à ses parents. Quelque chose d’hautain peut-être. Beauxbâtons ne serait jamais aussi bien que Uagaoudou, même vingt ans après, elle n’a pas changé d’avis à ce propos. Elle revient cependant rapidement à lui, cette version vingt ans plus vieille à la fois si connue et si inconnue, et, lorsqu’il lui dit qu’il n’a jamais douté, elle sourit. Satisfaite. Certaines choses n’ont pas changé. Pas non plus son assurance malicieuse qui l’avait tant amusée.
    Le transplanage effectué, c’est les contours d’une roulotte qu’elle observe. Un « oh » de surprise s’affiche sur ses lèvres. Surprise, amusement, et rire léger de nouveau. Elle savait bien que Guilhem était épris d’aventure lui aussi, mais cela, elle trouve que c’est surprenant. Le hénissement léger des chevaux la fait sourire un peu plus. Peu importe que Guilhem ne soit plus sur les terres des d’Apcher, il restait proche de la nature visiblement et elle était contente pour lui.
    Relâchant son bras, elle le voit gesticuler théâtralement et présenter son humble demeure et ses compagnes de voyages. Charybe et Scylla. Cela lui étire un sourire plus grand encore. Décidément, elle n’est pas la seule à appeler ses animaux de compagnie par des monstres mythiques grecs ou non.
    « Je suis tellement jalouse. Fais attention que je ne te pique pas cette magnifique roulotte. Quant à Charybde et Scylla, je suis persuadée qu’elles s’entendront à merveille avec mon Cerbère. »
    Elle pouffe de rire, rare quand on la connait, mi-sérieuse, mi-taquine. Si elle remarque son trouble subit, une pensée parasite ? elle n’en montre rien, par respect pour sa pudeur.
    « C’est parfait, Guilhem. » répondit-elle simplement, humblement même.
    Neith savait qu’elle pouvait adorer la richesse comme les petits riens. Vivre quelques heures, le temps qu’il voudrait bien lui accorder, dans une roulotte était quelque chose qu’elle n’avait pas coché dans sa vie. S’approchant, elle constata que les talons de ses escarpins la gênaient et elle se pencha légèrement pour venir retirer ses chaussures. Il faisait frais mais elle pouvait rester pied nue pour ses déplacements et la sensation de l’herbe lui plaisait. Ses chaussures à la main, Neith put aisément marcher et s’approcha donc de la roulotte. Elle n’alla pas voir tout de suite les chevaux et puis que Guilhem l’avait avertie, elle prendrait ses précautions si elle devait s’en approcher. Non, ses yeux brillant d’une légère lueur lui donnant un air plus jeune et presque chipie, elle avait très envie de monter à l’intérieur de la roulotte pour regarder, sans rien toucher, ni déplacer, ni troubler, le monde dans lequel vivait à présent Guilhem.
    Adolescents, ils n’étaient jamais allés chez l’un et chez l’autre. C’était par leurs lettres qu’ils se décrivaient parfois leurs chambres. Neith avait mis un point d’honneur à lui décrire l’Egypte où elle retournait lors des vacances scolaires et un peu Reims également. Elle avait donc toujours, pour Guilhem, mit en marche son imagination. Mais à présent, de savoir que cette intimité était si proche attisait sa curiosité.
    « Tu me fais visiter ? » proposa-t-elle, reposant son regard sur Guilhem. Elle ne veut pas le brusquer. Elle sait qu’elle est une étrangère ici, dans son monde. Elle sait aussi qu’elle n’y a rien à y faire. Elle a perdu ce droit des années auparavant. Mais s’il la laisse, elle se promet de se faire aussi petite que possible, elle qui adorait prendre l’espace comme s’il était le sien. « Et si tu le veux bien après et si tu as du thé, nous pourrons discuter. » conclut-elle. Elle n’a pas oublié pourquoi elle est là. Quand bien même ne fait-elle que repousser les explications qu’elle lui doit, elle ne veut pas se dérober. Pas cette fois-ci. Même si c’est rouvrir des plaies qui n’ont jamais correctement cicatrisé.


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    (#) Re: you are a memory (guilhem)

    missive rédigée par Guilhem d'Apcher le
  • you are a memory
    TW : aucun pour le moment - 9 novembre 1927, jour de pleine-lune - @Neith Shafiq


    Il ignorait quelle réaction naîtrait de la vue de cette petite roulotte bigarrée, au-delà de la surprise Neith aurait-elle le même mépris d’y passer du temps qu’un Lorenzo sobre ? Malgré l’amour de l’aventure qu’elle avait, car il connaissait les nobles, il en avait été un avant d’être renié. Mais voilà qu’elle semble apprécier la vue, plus encore l’admirer ! Apollon gonfle de fierté et de contentement à ces compliments sur celle qu’il partage sa vie, même si pour cela il a dû l’emprunter à son propriétaire officiel.

    « Nul besoin de la dérober, j’aime avoir de la compagnie, il suffit de demander ! » Un clin d’œil, et il continue dans sa foulée et parlant du Cerbère : « J’aurais peur après avoir été témoin de son enthousiasme à la chasse à courre, qu’il les embarque dans une cavalcade effrénée alors que la roulotte leur est encore attelée. » Un sourire amusé sur les lippes qui s’étirent même lorsque tout va mal. « Il a été révélé que sa maîtresse est une chasseuse née, capable de faire de l’ombre même à ma sœur Arégonde… à croire que c’est toi, Neith, qui lui a appris tout ce qu’il sait ! » Et il n’est même pas étonné, même pas jaloux que ses prises de chasses aient été plus faibles que celles de la non d’Apcher. (il faut dire qu’il manquait cruellement de pratique, depuis le temps, donc sa fierté était juste légèrement piquée). Admiratif, plus qu’autre chose, il a par ailleurs aimé la voir de loin remettre son cousin et l’Auguste imbécile à leurs places.

    Il est amusé, alors qu’il l’observe retirer ses talons : et voilà qu’il l’imite avec entrain, retirant les bottines. Si elle se mettait à l’aise, lui aussi ! N’était-il pas chez lui ? Le voilà qui s’incline et monte les quelques marches menant à la porte :

    « Parfait est mon second nom de scène » L’arrogance est toute naturelle, elle cache la nervosité, de la situation, des retrouvailles en tête à tête. Il se sent comme un garçon qui pour la première fois laisse entrer une fille chez lui, or ils ne sont plus filles ni garçons, or elle est loin d’être la première… Il sort sa baguette et l’agite pour déverrouiller la porte, coule à son invitée de dernière minute un regard un peu interdit. Parler… oui, il savait qu’elle voulait parler. Mais il ignorait s’il voulait vraiment entendre. S’il en avait le courage.
    Il ouvre la porte :

    « Suis-moi, Neith. Je dois avoir du thé au fond d’un placard, et je saurais te préparer une salade pour l’accompagner. Je n’aime pas rompre mes promesses, et je t’ai promis plus que des mots ! » Il ouvre la porte et lui tend la main pour l’aider à monter les marches, comme si elle avait besoin de lui pour cela. La galanterie est trop ancrée dans ses os, dans ses mœurs, et il ne peut entrer le premier dans son antre colorée.

    Dès qu’elle a passé le pas de la porte, il la suit… Par la Lune ! Il est vrai qu’il n’avait pas prévu de recevoir. L’entrée fait office de salon aussi, la pièce à vivre, celle ou ils passaient le plus de temps avant, celle ou il dormait bien trop souvent depuis… comme les prouvent les couvertures et oreillers abandonnés sur le canapé. Et les feuilles de parchemins qui s’étalent un peu partout, les coussins à même le sol quand il a besoin de changer de point de vue, les vêtements des ses nombreux essayages avant de retrouver Neith…
    Il toussote légèrement, c’est un vrai bazar qui se présente à eux, l’odeur du café entêtante de ce matin imbibe encore la pièce et seuls les instruments sont soigneusement entreposés. Il ouvre les petites fenêtres, et accio une paire de chaussons en soie fourrée de laine à l’intérieur.  

    « Pour vos pieds, madame. Pour vos yeux, je demande un sursis ! Je vais te faire de la place, hm- » Il s’affaire, s’agite dans tous les sens pour faire disparaitre tout ce qui n’a pas lieu d’être, même s’il sait de source très sûre qu’elle ne va pas être choquée par des sous-vêtements abandonnés sur le rebord d’un canapé (il aimait Lorenzo, mais il aurait aimé ne pas avoir cette source-là). « Fais comme chez toi ! Ce canapé est fort confortable, mais si tu préfères t’asseoir à terre… Tu aimes toujours le chocolat ? Je pense que mon chocolat est moins périmé que le thé. » Il n’en buvait pour ainsi dire jamais et, celui qui restait avait été hérité des stocks d’Asgall. Il avait beaucoup trop bu d’infectes tisanes étant enfant.

    Apollon n’est pas nerveux, non… Il ne craint pas le jugement, mais après tout il a toujours voulu impressionner Neith, et il semblerait que ça ne lui était pas passé malgré la rupture… Ou alors, à cause de la rupture. Il voulait qu’elle sache ce qu’elle avait raté, perdu. Il voulait qu’elle sache qu’il s’épanouissait même sans elle… Même sans personne… Même si ce n’est pas exactement vrai.

    Il ressort du dressing après avoir rangé ses vêtements : « Oh, mais j’oubliais, une visite, une visite ! Eh bien, tu te trouves dans la pièce principale, pleine de vie et de musique, et de senteurs de la cuisine ouverte. » Il à apporté quelques modifications, depuis la séparation du groupe. Leur première lettre de fans est toujours accrochée à la porte d’entrée, mais le mur des réussites (articles de presses, photos…) a été recouvert d’une tapisserie pleine de végétation ou des animaux de la forêt se déplacent et les observent. Proies autant que prédateurs vivent en harmonie, dans la joie, la bonne humeur et la paix. « Il y a plusieurs chambres, mais je dors rarement dans la mienne. Deux salles de bain, imagines-tu ! Et une salle pour les répétitions… Et il est possible d’installer un petit patio en extérieur quand je reste un peu longtemps au même endroit. »

    Il est tout fier, Apollon, il a honte, Apollon, rien de tout cela n’est vraiment à lui, même s’il y a mis sa patte, son caractère. Il ne le montre pas, évidemment. Il veut que Neith ne regrette pas cette entrevue, même si lui-même n’en est pas si certain… C’est que la voir dans son antre est… vraiment très troublant.

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    (#) Re: you are a memory (guilhem)

    missive rédigée par Neith Shafiq le
  • you are a memory
    TW : aucun pour le moment - 9 novembre 1927 - @Guilhem d'Apcher
    Elle l’observe en coin, bomber le torse, avec une tendresse qu’elle peine à dissimuler. C’est comme avant avec lui, comme si ces vingt ans n’avaient été qu’un aparté, qu’une parenthèse dans le livre de leur existence. Qu’un rêve. Un cauchemar, parfois. Il éveille des souvenirs enfouis agréables, d’une autre elle qui lui avait semblée perdue. Détruite. Un rire s’échappe de ses lèvres, un rire léger et sincère lorsqu’il lui fait un clin d’œil. Elle s’étonne. Était-ce si facile de retrouver un peu d’innocence ou était-ce parce que c’était lui ? Neith ne peut s’empêcher de lever un sourcil lorsque Guilhem reconnait ses talents de chasseuses. Un peu plus et elle en aurait rougi d’embarras.
    « Je vois qu’on est fin observateur. » s’amusa-t-elle, lui faisant un clin d’œil, charmeuse. « Mais pour faire preuve d’un peu d’humilité, tu peux rassurer ta très chère sœur : j’ai eu un excellent professeur. Je ne dois mon talent qu’à ses bons enseignements. »
    Les rencards avec Alaric à tirer avait finalement payé. C’était lui après tout qui l’avait initié au tir, alors elle devait admettre qu’elle avait été contente de lui faire un peu honneur il y a quelques jours en arrière. Et elle était ravie de son tableau de chasse, vraiment. Pour une première, elle trouvait vraiment qu’elle ne s’en était pas si mal sortie.
    Mais laissant de côté chasse, fantôme de l’ex-mari, Neith se retrouve naturellement pied nue, comme si elle faisait cela tous les weekends de se trouver dans une roulotte à discuter du bon vieux temps avec son premier amour. Elle s’amuse de le voir l’imiter et a un rire un peu sarcastique.
    Elle se rappelait qu’à l’époque, ça aussi, son égo surdimensionné l’avait charmée. Il fallait dire que c’était après tout une constante chez elle d’aimer les hommes aux gros égos. Lui n’était que le premier et à une époque, elle avait pensé qu’il serait également le dernier.
    « Monsieur Apollon Parfait Bellemain, je vous suis donc. » répondit-elle taquine en se retenant de rire devant le nom de scène qui l’avait tant fait rire avec Maeve il y avait quelques semaines quand elle s’était rendue compte qu’Apollon et Guilhem ne faisaient qu’un. Sans doute n’était-ce pour l’instant pas judicieux de faire un commentaire sur le sujet. Ils n’étaient même pas rabibochés... Voulait-elle cela, qu’ils se rabibochent ? Quelque part, se serait plaisant. Guilhem avait également été un ami et... il y avait cette toute petite part qu’elle avait tant bâillonnée chez elle et qui lui répétait qu’il lui avait manqué pendant tout ce temps. Part qu’elle mis de côté pour ne pas trop réfléchir.
    Elle le suit donc, sagement, avec le regard qui pétillait de curiosité. Un instant, quand il lui tend la main pour l’aider à monter, elle s’en amuse, s’en étonne un peu mais ne refuse pas et vient délicatement poser sa main dans la sienne. Le contact lui fait drôle comme sortit d’un temps ancien. Si elle n’en dit rien et qu’elle monte les petites marches pour passer la porte et tombe dans un univers qui est si différent de ce dont elle a l’habitude. Elle remarque le bazar bien entendu mais c’est surtout lui qu’elle voit. Guilhem dans toute sa splendeur et la nostalgie de leurs lettres où ils s’amusaient à décrire leur chambre, même si elle était persuadée qu’il avait beaucoup enjoli la vérité. C’était bien son genre à l’époque, pour l’impressionner. Peut-être que ça non plus, ça n’avait pas changé finalement lorsqu’elle le vit avoir un temps de réflexion.
    Se mordant la lèvre pour ne pas rire parce qu’elle ne veut pas qu’il pense qu’elle se moque, elle le voit gêné et vient galamment se couvrir les yeux avant de répondre avec un ton un peu théâtral :
    « Je ne vois rien et j’ai tout oublié. Préviens-moi lorsque tu as terminé que je mime la surprise. »
    Là peut-être qu’elle se moquait un peu, mais avec douceur et gentillesse. Honnêtement, elle se fichait bien du bazar. Après tout, ils n’avaient pas prévu de rester là, mais étant donné que Guilhem semblait avoir oublié quelle date ils étaient...
    Laissant son bras retourner le long de son corps, Neith n’ose pas immédiatement s’asseoir malgré l’invitation du semi-lycanthrope. Elle ne peut s’empêcher de tout vouloir voir, ayant l’impression de partager un bout de son intimité et se sentant à la fois si voyeuse... parce qu’elle se rendait compte qu’elle n’avait rien à faire ici. Elle n’était qu’une étrangère depuis le temps après tout. Pourtant, aucun malaise ne la saisit. Elle éprouve plutôt une grande tendresse pour l’homme qui semblait, comme elle s’en doutait précédemment, tant vouloir l’impressionner. Elle entendait également le sous-texte qu’il ne disait pas, celui qui faisait mal. Celui qu’elle avait mérité finalement. Après tout, c’était elle qui l’avait quitté de la plus abruptement des manières...
    « Oui, j’aime toujours le chocolat chaud. » répondit-elle avec un sourire. Elle se rappelait de leurs chocolats chauds bus alors qu’il neigeait partout autour d’eux à Beauxbâtons. Ça n’avait, bien sûr, pas été la première fois qu’elle voyait la neige (cela avait été fait quand elle était arrivée à Reims et en Bretagne avec Maeve plutôt, elles étaient alors si jeunes) mais ils en avaient partagé certains moments ainsi, parfois, elle, déposant sa tête sur son épaule.
    Neith le suit donc dans sa visite et l’écoute avec attention, comme si, tout ce qu’il lui disait était d’une importance capitale. Pour elle, cela l’était. En voyant sa fierté, elle ne peut s’empêcher de se sentir privilégiée même si tout ceci n’est qu’un concours de circonstance. Et une part d’elle se sentait coupable parce qu’elle se rendait compte qu’elle n’était pour l’instant pas capable de lui rendez la pareille... Peut-être après leur discussion néanmoins...
    « Tu as l’air bien ici. Je suis contente pour toi, vraiment. » répondit-elle, sincère et lui adressant un sourire.
    Se déplaçant finalement, elle s’assit sur le canapé qu’elle trouve confortable, croise les jambes sous sa jupe qu’elle plisse en attendant qu’il fasse le chocolat chaud. Subitement, une certaine nervosité la saisit. Une nervosité qu’elle se découvrait. Tout ceci était bien plus sérieux qu’elle ne l’avait pensé, ni même imaginé. Elle était là, à présent, et ils étaient seuls, et pour la première fois, tout ce qu’elle retenait depuis si longtemps lui semblait trop lourd à garder plus longtemps. C’était comme si... comme un besoin vital de s’expliquer. Était-ce parce que son passé s’était rappelé à elle il y a peu avec Amonet et Yamanu ? Était-ce parce que les rencontres fréquentes dernièrement aux différents évènements l’avait confronté à lui, Guilhem ?
    Ou était-ce simplement parce qu’il était venu le temps de sortir du silence ?
    Pourtant, les mots lui semblaient pâteux dans sa bouche, difficiles à dire. Elle n’avait même pas réussi avec son frère et sa sœur... Alors, son premier amour ?
    « Dis-moi quand tu es près pour que nous... discutions. » tenta-t-elle. Elle veut qu’il soit disposé pour écouter au moins ce qu’elle avait à dire. La chose la plus importante à ses yeux. S’excuser. Parce que le temps n’a pas effacé ce regret, l’un des plus gros de sa vie malgré les années qui défilent.


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    (#) Re: you are a memory (guilhem)

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