Don't look back you can never look back ☾ Auguste
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(#) Don't look back you can never look back ☾ Auguste
missive rédigée par Guilhem d'Apcher ledomaine de Lautrec, duché de Toulouse, ft @Auguste Lestrange
TW : mention de consommation d’alcool, à maj si besoin
La première fois qu’il fut convié au domaine de Lautrec par une invitation officielle rédigée de la main d’Auguste Lestrange, quelle fierté il ressentit ! Non pas pour l’attrait financier, d’un concert privé demandé par une famille aussi richissime, mais par la reconnaissance que cela impliquait. Lui, Guilhem, lui tout seul, assez talentueux, assez connu pour être choisi parmi tant d’autres. Ce n’était évidemment pas si surprenant puisqu’il avait mis un point d’honneur à ne pas se satisfaire de l’excellence, ni même de la perfection… Mais c’était flatteur.
C’était avant. Avant les dos tournés, les coups de vent de la présence de son auguste hôte au visage de marbre. Il n’avait pas ressenti ça depuis longtemps, Guilhem. L’humiliation. L’abandon, de la foule, aussi solitaire soit-elle. En vérité, ça n’était jamais arrivé… pas de la part d’admirateurs, du moins. Il aimait ses fans, et ses fans l’aimaient. Il aime oublier, que ça n’a pas toujours été le cas, qu’elle est parfois sourde, et médisante, il aime à oublier que les nuages vont et passent. Mais Auguste Lestrange ? Auguste Lestrange était un mystère, une incompréhension qui poussait Guilhem à accepter, encore et encore, de se donner en spectacle devant l’intriguant.
Un spectacle sans fin. Un spectacle jamais fini. Et qu’y avait-il de plus frustrant ? Guilhem, Apollon, donnait tout sur scène. Tout ce qu’il était, ce qu’il prétendait, ce qu’il aurait voulu être. Il n’y avait pas plus intime, que de se donner de cette manière, sans barrières. Mais Auguste rejetait ce cadeau sans un regard en arrière. Contrairement à l’Orphée qu’il moquait, il en avait la force, Auguste, de ne pas se retourner.
Encore. Et encore. Et encore.
Mais pas aujourd’hui, oh non. Pas aujourd’hui, alors qu’il nourrissait encore une terrible gueule de bois après avoir fêté jusqu’à l’aube un sordide double anniversaire. Celui de la séparation des Brides Abattues. Celui de Germinal, qui aurait eu dix-huit ans… Guilhem s’était juré au (tardif) réveil, après avoir avalé une potion pour ses maux (ceux du corps, du moins) qu’il ne laisserait pas passer si, à nouveau, l’Auguste client se jouait de lui.
Il avait rompu trop de promesses, brisé trop de cœurs, le sien y compris, pour reculer.
Et quel concert c’est ! Malgré tous les facteurs, sur scène, il est un autre, il est lui-même. Les émotions débordent de ses lèvres et de ses doigts aussi pures et sincères qu’un chant d’hirondelle, aussi brisée soit-elle. Et il la sent, la connivence, la connexion avec l’homme qu’il a comme seul public. Lorsque ses yeux ne sont pas fermés, ils sont sur lui, que ses lippes soient ourlées d’un sourire ou non. Il sent que la connexion est établie, qu’ils partagent un moment, un vrai moment…
…Et pourtant.
Lorsque, prévisiblement, l’hôte s’est excusé sans un mot en plein milieu d’une reprise du « Dernier vol de l’Abraxan »….. Note coupée en deux, morceau interrompu, c’est le silence qui suit le départ d’Auguste. Guilhem, qui cachait ses excès de la veille sous un maquillage parfait ainsi que des atours criards et quelque peu passés de mode (cette cape aurait pu appartenir à un sorcier du Moyen-Âge, c’est qu’ils avaient du panache à l’époque) ne perd pas un instant pour le suivre.
Il ignore le garde du corps et hâte le pas, appelant le noble, l’incompréhension à son paroxysme :
«
Oh que non, il n’acceptait plus, fierté piquée au vif. Il fixe ce dos tourné avec toute l’intensité d’un loup focalisé sur sa proie, prêt à bondir s’il décèle une faille. «
C’est si absurde, les signaux contraires qui s’envoient, les messages obscurs qui le feraient se retourner dans son lit ce soir s’il ne crevait pas l’abcès. Trop c’est trop !
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(#) Re: Don't look back you can never look back ☾ Auguste
missive rédigée par Auguste Lestrange le05 Octobre 1927 • Domaine de Lautrec • @Guilhem d'Apcher
TW : Insultes
Fascination. C’est là ce qu’il ressent, installé dans son large fauteuil à haut dossier, drapé de velours poinçon, l’artiste sur scène pour son seul plaisir. Chaque octave de sa voix magnifique, chaque note parfaite tirée de son instrument, chaque silence et chaque respiration viennent faire frémir sa stoïque silhouette, sculpture de marbre et de silence qui se fait pourtant réceptacle à la perfection de la prestation. Le masque inexpugnable n’est qu’une parure pour habiller une fragilité en pleine éclosion, nerfs sensibles vibrant à chaque son, telles les cordes sous les doigts habiles de l’artiste, Bellemain, jamais si bien nommé. Coeur qui saigne comme au premier jour de l’outrage confirmé, qui palpite si désagréablement, ancre de plomb, de granite, de grès, si lourd qu’il peine à respirer.
Perles océanes brillantes d’une émotion tout juste contenue, telle un sanglot au bord des lèvres, qui s’élèvent vers l’artiste capable de le noyer. Cette musique, il la vit, jusqu’à la plus intime fibre de son être, jusqu’à la plus petite estafilade consciencieusement ravalée, baillonnée, contrôlée. Fascination. Forteresse d’émotions refoulées dont la herse se lève lentement par d’invisibles mains charmées, musique comme excès, comme graal sacré, musique comme panacée. Le temps n’a plus d’importance, au son merveilleusement poignant qu’on lui dédie, à lui, et pendant un bref, un glorieux instant, même la peine et les soucis disparaissent, emportés. L'œuvre est belle, et belle est un piètre mot, tant elle eut fait pleurer les roches mêmes.
Et c’est justement une roche qui manque se fendre, celle de sa retenue, qu’il sent se morceler sous l’abandon de sa volonté. Charme brisé, comme un brutal réveil, prise de conscience de sa vulnérabilité. Auguste ne dit rien, se lève et s’esquive, rituel consommé dès qu’il est question des prestations de Bellemain. Coeur coincé dans la gorge, au bord des lèvres mêmes, avec cette bile amère et les yeux brûlants, piquants de larmes qu’il cherche à tout prix à ravaler. Faut-il donc que les D’Apcher lui fassent tous cet effet ?! Son pas est vif, brusque puisqu’il se refuse à courir, l’éloignant avec une efficacité militaire de la source de son émois, ou est-ce là ce qu’il pense. Il ne manque pas moins en sursauter, dos raidit à l’extrême sous la soudaine tension et la bouche soudainement emplie de sang, lèvre mordue pour taire une détresse qu’il veut garder privée.
Où est donc son garde du corps quand il en a besoin ? Bellemain eut été un dogue quelconque au service des Medici qu’il eut déjà pu le tuer trois fois ! Il en changera après ça, c’est certain. Pour l’heure, le voilà silencieux, ravalant des larmes qui refusent désormais de lui obéir, refusent d’abdiquer, prises dans ses cils comme autant d’ornements incongrus. Sa pomme d’adam tressaute. Une fois, deux fois. Traits qui se crispent, spasmodiques, sous l’effort qu’il fournit pour ne pas s’effondrer. Et ce corniaud de Bellemain qui continue à jacqueter ! Plût au ciel qu’il soit foudroyé en l’instant, lui et cette damnée musique qui causera sa perte plus sûrement que n’importe quel sort ou maléfice. Pourquoi a-t-il décidé de le suivre bon sang !
Alors Auguste serre les dents, ferme les yeux et ravale, ravale si fort que s’en devient douloureux. L’étau sur sa gorge cède pourtant à peine, lui provoquant un hoquet qu’il est incapable de cacher, encore moins avec l’homme qui jappe à ses talons. D’autres bruits de pas délaient pourtant l’inévitable de sa réponse, lourds et précipités. Le garde, sans aucun doute prêt à disposer de l’importun qui le tance. Auguste n’en élève pas moins une main, lui commandant l’arrêt. Piètre satisfaction que de le voir obéir sans le questionner. Un autre geste et il le renvoie, sans jamais se retourner. Il serre à nouveau les dents, luttant farouchement pour ne pas se précipiter jusqu’à lui et changer d’avis, l’écoute s’attarder puis disparaître, sans aucun doute poster plus loin, dans le couloir qu’il vient d’emprunter.
“Qu’est-ce qui me donne le droit, c’est cela ?” questionne-t-il alors d’une voix rauque, un tremblement tout juste contenu, tout juste perceptible à l’orée de sa diction.
La justesse eut voulu qu’il s’excuse, qu’il s’explique, mais Auguste est soudainement un être d’émotions brutes, amplifiées et déchirantes, toute sa belle retenue quasiment envolée, esprit critique en berne sous la tempête d’un cœur emballé. Ses larges épaules frémissent, sous la secousse ravalée. Il veut être seul, pouvoir enfin céder à ce torrent qui menace de le submerger. Les visages sont vagues, à ses yeux fermés. Léonore, Arsène, Camille, Neith, Alaric…. Nikolaï. Toujours. Peut-il même l’effacer de sa psychée, de sa peau, s’il la frottait à la paille de fer ? Est-il condamné à ne pouvoir se défaire de tout ce qui s’est passé ? Alaric lui manque, l’île Maurice lui manque, et la mer, et l’aventure, et la simplicité d’une vie sans lendemain.
Il veut être seul, pour s’effondrer, se rouler en boule le plus étroitement possible, et dormir, pour espérer se défaire de ce poids immense. Ce n’est alors pas la justice, qui anime ses lèvres, mais la parole d’un animal blessé. “Vous acceptez mon or, il me semble, D’Apcher. Je paie pour votre prestation, et comme une putain, si vous ne me plaisez pas, je ne vais pas faire semblant et rester. Nous y perdons déjà bien assez de temps, vous et moi.” Ses propres mots lui donnent la nausée, mais il espère, il prie pour que Bellemain s’y arrête, et ne note rien de sa posture ou de ses tremblements, de la lourdeur de sa voix retenue. Il ne croit pas un seul mot de tout ce qu’il affirme, mais il est plus aisé de se renfermer, de s’isoler dans un recoin. Surtout en cet instant.
Brisant enfin son immobilité, il se passa une main sur le visage, chassant les voiles humides de ses traits, expirant profondément, incapable de se retourner. “Pourquoi ne pas simplement partir, si mon attitude vous outrage tant ?”
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(#) Re: Don't look back you can never look back ☾ Auguste
missive rédigée par Guilhem d'Apcher ledomaine de Lautrec, duché de Toulouse, ft @Auguste Lestrange
TW : mention de prostitution, colère, insulte
La pleine lune approche, lentement mais sûrement, et de plus en plus la voilà qui déchaîne l’océan d’émotions au sein de celui qui n’est ni homme ni loup. Apollon à beau se prétendre soleil vivant, il n’y a rien qui puisse ralentir la marée, rien qui puisse résister à l’inéluctable attraction de la déesse. Chaque nouveau croissant accroît les ferveurs et les passions, et il devient plus dangereux de le provoquer… encore plus, de l’insulter.
Et pourtant, c’est une pluie d’insultes qui tombe, lui faisant écarquiller les yeux tant l’outrage est grand, tant la surprise l’est plus encore. Ce n’était pas n’importe qui, qui haussait le ton, pas quelque plébéien magique ou moldu croisé au détour d’une ruelle, pas quelque va-nu-pieds sans éducation… C’est Auguste Lestrange, l’homme à la langue d’argent, qui soudain tonne plus fort qu’une poissonnière sur les quais du Havre !
Le sang lui monte aux joues, il s’empourpre alors que le sang bouillonne sous un mélange explosif d’émotions contrastées…
…dont un rire, qui éclate soudain, aussi surprenant pour lui que pour celui qui -diable !- lui tourne encore le dos.
Pourtant voilà le fracas de la bourse bien remplie, percutant le précieux parquet, semblant comme résonner dans l’espace, vibrer dans le bois et l’air tendu comme une bête sauvage prête à bondir… Même s’il en est l’instigateur, le son réussi à le faire sursauter, plus fort que prévu, retentissant comme l’ouverture ou la fin d’un opéra tragique. Le choc de cette chute fait s’échapper certaines pièces au malicieux doré, dont une qui roule, encore et encore, jusqu’à glisser entre les pieds du malotru… Jusqu’à ce qu’après quelques valses saccadées elle tombe, lasse, sur le profil du roi.
«
Il fait un pas, deux pas, vers cette muraille qui semble inébranlable, dont les défenses sont des mots vulgaires et des mensonges outranciers. Guilhem n’a plus l’habitude de naviguer entre les requins du beau monde, mais il sait parfois, lorsque sa propre personne ne l’obnubile pas (trop) que… ce qui est montré n’est pas ce qui est ressenti. Car si cela avait été le cas, Apollon n’aurait été que larmes lors de son concert. Si cela avait été le cas, il n'aurait pas été surpris par la rupture brutale de la connexion qui s'était faite, entre le chanteur et le spectateur.
«
Qu’il se retourne ! Qu’il rompe le sort ! Car en effet, Guilhem n’est pas certain de pouvoir encore répondre de sens s’il continue d’être dénié d’un regard, de ces regards qui le font vivre et périr chaque jour. Mais il se retient, encore, de forcer cet insultant à se retourner, d’utiliser la force qu’il méprise.
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(#) Re: Don't look back you can never look back ☾ Auguste
missive rédigée par Auguste Lestrange le05 Octobre 1927 • Domaine de Lautrec • @Guilhem d'Apcher
TW : Insultes
Refusant de lui accorder la courtoisie de son regard, Auguste ne peut se fier qu’à la parodie de conversation échangée et le silence passager. Quelques glorieux instants, il crut avoir vaincu et s’autorisa l’amorce d’un soupir de soulagement, déjà prêt à se laisser vaciller et s’effondrer dans l’un des fauteuils de la pièce. Peine perdue. Le rire le prend à revers, le troublant profondément. Un instant, il manque se retourner, pour contempler le visage de l’artiste. A-t-il perdu la raison maintenant ? Et, aussi puéril est-ce, Auguste se sent vexé qu’on lui rit au nez dans un moment pareil. N’a-t-il pas été suffisamment clair sur ses sentiments et la situation ? Faut-il qu’en plus de le suivre comme un dérangé, D’Apcher décide aussi de mettre le siège à son confort au beau milieu de sa résidence ?
Le son de la bourse s’écrasant au sol lui est moins choquante. Tout au contraire, d’ailleurs, il le ramène à la réalité et transforme sa perception. Non, D’Apcher n’est pas dément, juste fier. Au moins a-t-il la présence d’esprit de rester fidèle à cette fierté jusqu’au bout, plutôt que de se rengorger tout en gardant son paiement. Auguste décide tout d’abord d’ignorer le désordre que la bourse ouverte au sol représente, mais en est finalement incapable, et c’est avec des gestes raides qu’il sort sa baguette et ordonne le tout, ramenant les bézants dans leur contenant qui s’envole pour se poser sur la surface vernie du bureau. “Eh bien je suis certain que vous saurez vous rabattre sur ce douteux choix de carrière, à dilapider vos prestations musicales sans bénéfices.”
Il n’a aucune certitude d’avoir été entendu, car l’autre malotru poursuit sur sa lancée, le faisant quelques instants soupirer après la compagnie d’Arsène. Comment une même famille peut-elle produire deux parfaits opposés tels que ces deux-là, Auguste n’en a aucune idée. “... Vous avez conscience que les putains sont une solution désespérée, n’est-ce pas D’Apcher ? On ne va trouver une fille à payer que quand l’allure et la parole ne sont plus suffisantes.” Il ne peut s’en empêcher. Sa voix est lasse, son expression dépitée, mais en vérité, pendant que l’intrus bavasse son orgueilleuse diatribe, Auguste a le loisir de se remettre, d’écarter la tristesse et la morosité de son âme au profit d’un vernis de condescendance dépitée. Assurance toute de noblesse, peut-être oublieux de ces quelques vérités qu’il apprit lors de son temps comme marin, il soupire et passe une main sur son visage, satisfait de ne plus la sentir trembler.
Serait-ce suffisant ? Il entend un pas, puis un autre, et il espère. Qu’il parte!. Mais non, le voilà qui s’entête toujours plus et cette fois, plus proche. Plus proche ? Ses épaules se raidissent, une boule hideuse se noue sous son plexus, écourtant sa respiration, tandis qu’une puissante sensation de froid moite, poisseux, lui crispe un instant le corps. Oh, il se retourne, pâle et les traits tirés, les yeux glaciaux. Plus aucune expression en dépit des aveux évidents des larmes ravalées, sillons humides sur ses hautes pommettes, scléras rougies. Toisant l’artiste comme il l’eut fait d’un manant quémandant d’indues faveurs, ses lèvres pincent. Il eut dû partir. Accepter le renvoie. Qu’est-ce que tout cela lui apporte au fond, hein ? Voilà qui lui semble une bien meilleure question.
“ Ma comédie ? Mais dites-moi, il me semble ne pas avoir eu réponse à ma question, je me trompe ? Pourquoi rester, si mon attitude vous outrage ? Parce que je vous refuse votre scène ? Que je refuse de vous regarder ? Parce que je refuse votre vexation, et que je me fiche de vos petits émois ? Vous m’appelez couard si aisément, et pourtant, vous êtes toujours là à tempêter, quand bien même avez-vous eu votre réponse. Qu’elle ne vous plaise pas est tout à fait secondaire. Vous m’avez demandé ce qui me donne le droit de vous traiter comme je le fais, je vous l’ai dit. Si vous refusez mon or et puisque je n’ai nulle intention de débattre avec vous, que gagnez-vous donc à rester ? Vous n’êtes pas décideur de ma valeur, alors que ça vous plaise ou non, je ne changerais pas d’attitude.”
Il le jaugea des pieds à la tête, puis, avant même d’avoir pu mesurer ses propres mots, décocha : “Vous êtes tellement prompt à vouloir forcer les autres à s’en tenir à vos critères, dites-moi donc, êtes-vous allé discuter avec Arsène en face, comme l’homme que vous prétendez être ? Ou bien est-ce uniquement un critère que vous réservez aux autres plutôt qu’à vous-même ?” Avec un frisson, il croisa les bras, un mouvement défensif et gêné intraduisible verbalement. Il sait, instantanément, qu’il n’eut jamais dû dire ça, que ce n’est ni sa place ni ses affaires et malgré son irritation à l’égard de l’artiste, il est pris d’une violente culpabilité. “... Je suis désolé.” Les mots semblent plus aisés qu’ils ne l’ont été pendant des années. “Je n’aurais pas dû. C'est inutilement mesquin.”
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Âge perso : ☾ 36 a n s ☽ 06.01.1892
Nature du sang : ☾ pur sang ☽
Etat Civil : ☾ l i b r e ☽ coeur d'artichaud brisé
Occupation : ☾ musicien, lyrode & harpiste ☽ ancien membre des Brides Abattues
Succès
(#) Re: Don't look back you can never look back ☾ Auguste
missive rédigée par Guilhem d'Apcher ledomaine de Lautrec, duché de Toulouse, ft @Auguste Lestrange
TW : colère, insultes
Lorsqu’il est lancé, Apollon est difficile à arrêter. Tel un acteur pris corps et âme dans sa meilleure prestation, dont le monologue est celui de toute une vie. Il ne se perd pas dans ses mots, il s’y délecte, car n’y a-t-il pas plus bel orateur, même s’il est à deux doigts de céder aux émotions les plus mesquines ? Son auguste hôte devrait être flatté, qu’il lui accorde ne serait-ce que quelques minutes de son temps pour lui prêter de l’attention, lui faire don de sa voix et de sa compagnie. Mais non ! Monsieur est ingrat, c’est une certitude, car de plus son temps est devenu gratuit depuis qu’il a renoncé à sa paie qu’il voit s’envoler du coin de l’œil. Il n’est plus là que pour soulager orgueil, vanité et curiosité, trois principes fondamentaux qui devraient pousser bien des sorciers à réclamer les réponses qui leurs sont dues.
Mais au-delà de ces trois principes fondamentaux, Apollon n’est pas idiot (du moins, il ne le pense pas…) et il sent qu’il y a plus que la couardise en jeu. Que l’homme, dont le dos l’insupporte, ainsi que les mots pour le moment, à plus à cacher que ce qu’il prétend. Aussi imbu de sa personne soit-il, il à de l’empathie à revendre, l’acteur.
D’ailleurs, il se sent terriblement insulté à la place des dites putains qui ne sont pas là pour se défendre (plutôt que de se sentir insulté pour lui-même, cette fois : il est bien trop beau, ce genre d’insulte facile lui passe au-dessus). Pour quelqu’un qui les insulte, l’héritier Lestrange semble bien au fait de ces activités, ce qui peut poser quelques questions… Mais la machine infernale est lancée, et Apollon est bien trop occupé à susurrer à l’oreille de l’âne pour réagir ou se décourager.
C’est certain, après cela, il écrira sur les oiselles donneuses de plaisir de Paris !
Mais voilà que toute pensée le déserte car, enfin, ENFIN, Auguste se retourne. Le dos cède au visage, à une expression froide, froide comme une bête sauvage trop longtemps provoquée qui décide enfin d’attaquer le sot qui l’a provoquée. L’euphorie gagne Apollon, le sentiment de victoire, intense et incroyable qui le fait ignorer tout instinct de préservation. Qui ne l’empêche pas, pourtant, de glisser ses yeux le long des sillons laissés par les larmes, celle qu’il a ressentit sans les voir, sans les entendre.
L’euphorie cède très vite place à un profond agacement, une colère sourde qui fait serrer la mâchoire parfaite, plisser les yeux et monter, monter. Si la fumée pouvait sortir de ses oreilles, elle sortirait, mais le rouge qui monte aux joues est un signe suffisant de la marée qui déborde presque. Plus que les précédentes insultes, ce qu’il entend le rend fou, car il déteste les mensonges, Apollon, surtout ceux qui sont aussi éhontés. Car il ne peut pas accepter d’un tel mépris envers lui, c’est impossible, tout simplement. Pourquoi pousser aussi loin le vice ? Pourquoi l’humilier de la sorte en réclamant ses spectacles comme s’il aimait réellement ça pour ensuite le descendre plus bas que terre ?
Pensée furtive, si Némésis avait été là, le Lestrange serait déjà au sol, et Asgall tenterait de calmer le jeu comme il savait si bien le faire. Mais ils ne sont pas là. Il est seul. Toujours seul. .
Il ouvre la bouche, prêt à réagir sans filtre et sans attente à cette diatribe empoisonnée, à surenchérir car les coqs n’en sont plus à la retenue. Mais voilà que cette fois, c’est Auguste qui l’empêche de rétorquer, qui parle en volant la vedette à l’artiste.
Qui parle ? Non. Qui assène le coup de grâce.
“Vous êtes tellement prompt à vouloir forcer les autres à s’en tenir à vos critères, dites-moi donc, êtes-vous allé discuter avec Arsène en face, comme l’homme que vous prétendez être ? Ou bien est-ce uniquement un critère que vous réservez aux autres plutôt qu’à vous-même ?”
Le bec cloué, l’oiseau chanteur reste coi. Un exploit ! Un drame, penserait-il, s’il en était capable.
Désarmé, il recule d’un pas, lorsque le nom de ce cousin tant adoré jadis (encore ?) franchit les lèvres d’un autre. Sa main se porte à sa poitrine, geste oh combien dramatique, qui trahi moins un cœur trop plein que la présence de la dernière lettre en date d’Arsène, bien à l’abri dans la poche intérieure de son veston, contre sa poitrine. Le nom à du poids, le nom réveille tant de sentiments en lui, pas assez profondément enfoui sous la carapace. L’accusation est beaucoup trop juste pour ne pas lui faire tourner la tête.
Et les yeux de l’homme qui n’en est, d’après l’empoisonneur, pas un, s’inondent de larmes qui ne coulent pas, pas encore, digue prête à céder néanmoins. Apollon est un homme qui pleure. De joie, de colère, de tristesse… Les larmes sont plus son langage que les poings et les mauvais sorts.
Il plisse les yeux, serre le tissu soyeux entre ses doigts, fort, et laisse le silence s’étirer, terriblement vide, et gênant, et froid, même après les drôles d’excuse d’Auguste. Comme si de pauvres petites excuses effaçaient ce qui avait été dit. Il le fixe, intense et soudain aussi fermé qu’un vrai d’Apcher en colère, soudain plus fidèle à ce nom qu’il a fui.
«
«
Sans même attendre une réponse positive, le voilà qui s’enfonce un peu plus dans cette demeure qui n’est pas la sienne, sans se soucier qu’il semble peu sain d’esprit de par son excentrisme. «
Qu’il lâche sur un ton joyeusement piquant.
song of moon and sun
song of loss and freedom
anaphore
Auguste LestrangeCLOTHO | THIS IS OUR WORLD NOW !
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(#) Re: Don't look back you can never look back ☾ Auguste
missive rédigée par Auguste Lestrange le05 Octobre 1927 • Domaine de Lautrec • @Guilhem d'Apcher
TW • Insultes • Sexisme • Menaces • Abus de pouvoir
Auguste sait avoir frappé juste et manque un instant de grimacer, n'ayant absolument aucune envie de voir la moindre émotivité supplémentaire chez Bellemain. Leur affrontement est d'ores et déjà suffisamment gênant - inconvenant vraiment - et pour lui, de montrer ses sentiments face à un individu qui n'est rien moins qu'un étranger lui répugne. Le regard de Bellemain lui inspire salissure à-même sa peau, et ses mains fourmillent de l'envie de frotter jusqu'au sang pour en effacer le toucher poisseux. Il les garde collées à son corps avec entêtement, tout en surveillant l'artiste du regard, soupesant encore l'idée de le faire simplement jeter dehors. Une idée de plus en plus attrayante, à le voir larmoyant et pâle. Pourquoi donc aurait-il le droit de lui jeter ses émotions au visage ainsi, comme le dernier des enfants, comme une femme même. Jusqu'où son nombrilisme consommé peut-il donc aller ? Cet homme happe, happe, dévore, sans jamais s'arrêter. Un véritable trou noir émotionnel oublieux de tout et de tout autre.
En vérité ? Il lui rappelle Nikolaï. Et dès l'instant où la petite voix glisse ses mots à sa psyché, toute gêne, toute honte disparaît, ne laissant que la froideur de son mépris et surtout ? Une immense lassitude. Ses yeux se font ternes, ses traits sans émois, apathiques. Il le laisse parler, car l'immense force de volonté qu'il réuni en l'instant pour s'empêcher de vomir - ou de s'effondrer - le prive de toute autre opportunité. Ce qui reste de sa forteresse rongée par les marées rugissantes de ses émotions ces derniers mois et tout juste reconstruites avec l'aide d'Arsène et de quelques-uns de ses proches, êtres de confiance qu'il chérit au-delà des mots, se fissure et vacille sur le point de s'effondrer. Une part de lui eut voulut l'abominer, le conspuer, le maudire. Suis-je ainsi privé du droit de ressentir en paix ? Privé du droit d'exister sans devoir perpétuellement ménager autrui même dans mes pires moments de faiblesse et de vulnérabilité ? Dois-je donc donner au centuple pour ne réclamer que des miettes d'humanité ?
Assez. Il en a assez d'être la victime de ces parasites qui profitent de sa générosité, de son endurance et de sa patience. Il en a assez que sa voix soit noyée par celles d'imbéciles qui beuglent simplement plus fort que lui. L'étau sur sa gorge le suffoque virtuellement à chaque inspiration altérée. Il ne sourit pas, Auguste, il observe Bellemain d'un regard morne et fixe, se demandant à quel point un même individu peut s'aveugler au reste du monde. Contemplant. Bellemain. Oui, ça lui revient maintenant. Lors des funérailles du vieux Baron D'Apcher, il l'avait vu aux côtés de Nikolaï. Serait-il un autre de ses amants ou bien un membre distant de la famille ? Il ne se souvient plus mais est-ce réellement important ? L'un comme l'autre lui va si bien. Vraiment... Quelle belle paire. Et dire qu'il est également lié à Arsène. Ces deux-là n'ont fichtrement rien en commun à part un nom. Comme quoi, l'appellation et le sang ne font pas le pedigree. Encore un point commun avec Nikolaï sans aucun doute.
"Ça y est... J'arrive désormais à placer mon opinion de vous." s'entend-il dire d'une voix atone. "Vous me rappelez un enfant."
Il avance, lentement. Pas à pas. Parole après parole. Sans jamais le quitter des yeux. Sans ciller. Sans changer d'expression.
"Vous tempêtez, et vous pointez du doigt, et vous exigez... sans jamais faire preuve de perspicacité ou de retenue, sans jamais peser vos mots, ni vous interroger sur la légitimité de vos émotions ou de vos actions."
Auguste s'arrêta devant Bellemain, suffisamment proche pour pénétrer son espace vitale, mais pas assez pour paraître le moins du monde libidineux. Ses traits, en outre, n'eurent fait que réfuter toute idée lascive si elles avaient même éclos. Il en a assez d'être un gentil garçon sur lequel tout le monde marche joyeusement. Il en a assez de soupeser tous ses mots, ses gestes et ses idées dans l'intention d'être le plus juste possible, le moins biaisé possible. Il en a assez d'être a dernière roue du carrosse dès que quelque chose va mal. Et s'il n'est pas juste dans ses pensées ? Grand bien leur fasse ! Et surtout pas par l'entourage de Nikolaï. Bellemain beugle plus fort que lui, sans jamais se gêner du spectacle qu'il offre ? Fort bien. Auguste lui laisse les cris et les caprices de diva. Il a finalement d'autres façons de s'exprimer, dès l'instant où il est prêt à mettre ses pensées à exécution sans revenir sur chaque décision par crainte de manquer de légitimité ou de bienveillance envers qui que ce soit.
"Voici ce que je vais faire, Monsieur D'Apcher."
Et il lui redressa légèrement un pan du col.
"Je vais vous payer, parce que tout travail mérite salaire et parce que vous êtes continuellement fauché. Ensuite je vais vous faire raccompagner par mes gardes. Vous me suivez jusqu'ici ?"
Il releva une main, intimant le silence, juste au cas où.
"Ce n'est pas négociable."
Inspirant profondément, si profondément qu'il en eut les épaules tremblantes, puis il reprit, mortellement calme.
"Et après tout cela, si vous vous avisez - vous entre tous - de juger Arsène, ou de l'insulter de nouveau, directement ou à demi-mots, je vous ruinerais."
Le dernier mot fut prononcé avec une immense délicatesse. Tête légèrement penchée, il en eut un geste vers lui, puis détailla, loin d'être avare.
"Je traînerais votre nom dans la boue, je m'assurerais que vous n'ayez plus de commandes, plus de concerts, plus même de mécènes. Plus d'image. Cette belle image qui vous tient tant à cœur. Je me chargerais de vous faire haïr par toute la société jusqu'à ce que vous soyez contraint de vous produire dans la rue comme un mendiant et là également, je vous retrouverais. Jusqu'à ce que vos instruments et votre visage soient une source d'échec pour vous."
Le jaugeant des pieds à la tête, il pinça légèrement les lèvres, comme pour retenir sa nausée, avant de glisser, d'une voix légèrement essoufflée, toujours douce, les yeux brillants sourdement.
"Parce que, pour tout votre orgueil, votre pédanterie et votre infinie assurance que le monde doit vous adorer... Il est mille fois plus précieux que vous ne l'êtes."
Se détournant, il vint à conclure simplement, en lui tournant le dos, comme il l'avait fait en premier lieu.
"Bonne journée, Monsieur."
Codage par Libella sur Graphiorum
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