[Atropos | Audren Le Noir] The Last Son

Nom

Fier de son engeance, bercé par les histoires et les légendes entourant ses ancêtres, il rappelle à qui veut bien l’entendre qu’il est membre de la famille Le Noir. Régnant sur la Bretagne depuis des siècles, cette famille demeure encore aujourd’hui l’une des plus puissantes de France, fidèle à la famille royale avec lesquelles elle partage plusieurs liens intimes.

Prénom

Les légendes arthuriennes ont fait le tour du monde depuis le Moyen Âge et il n’est pas anodin de retrouver quelques prénoms çà et là dans les familles nobles de France. Si l’aîné de sa fratrie porte le nom royal d’Arthur, il s’est vu, quant à lui, affubler d’un prénom bien moins prestigieux et surtout bien loin desdites légendes même si un Audren a pu faire partie des légendes bretonnes. Qu’importe, il préfère le prénom d’un roi légendaire peu connu que ceux de la Table Ronde pour lesquels des attentes sont exigées. Il peut ainsi forger sa propre destinée sans qu’on lui rabâche les hauts faits du passé qui ont la gloire d’un royaume révolu.

Naissance

Il est né le 7 février 1900 aux premières lueurs d’un matin d’automne entre les murs de la demeure familiale, Castel Rohan. Hormis cela, rien de bien extraordinaire pour le couple seigneurial qui accueillait là leur cinquième enfant permettant ainsi à l’aîné, seul garçon jusqu’ici, d’avoir, enfin, un petit frère.

Parents

Issu d’un lignage matrilinéaire, il est le fils de lady Isolt Le Noir, duchesse de Bretagne, et de Gareth Le Noir, né d’Alefsen. Il ne peut guère se dire proche d’eux. Est-ce le fait qu’il soit le petit dernier et donc le plus jeune ? Est-ce parce qu’il est différent ? Si les traits physiques sont indéniables, le caractère n’a rien à voir. Quoiqu’il en soit, il est le savoureux mélange d’une bretonne et d’un aquitain. Admirez le résultat.

Nature du sang

Sang pur, évidemment. Il en est bien trop fier d’ailleurs. Il est même convaincu qu’ils doivent dominer les autres rejoignant quelque peu la vision de ce mage noir qui a fait parler de lui dernièrement.

Situation matrimoniale

Pour aimer, il faut déjà s’aimer soi-même et ce n’est pas son cas pour le moment. Célibataire, il l’est et cela lui convient pour le moment. Mais il ne s’empêche pas de s’amuser et de profiter un peu. Ça drague, ça séduit, ça charme, ça joue.

Occupation

Après des études à Beauxbâtons, il tenta de devenir Auror pour le bureau de la Justice Magique. Choix de carrière qui va à l’encontre de ce qu’aurait souhaité sa mère mais elle le laissa malgré tout tenter sa chance. Ce fut là un échec à cause de son impulsivité et surtout son manque de discipline apparent. Que faire alors ? Son père le fit entrer à la Garde Royale. Il voulait servir la famille régnante, il était servi et il allait la servir. Dommage qu’il faille supporter le patriarche plusieurs heures par jour.

Scolarité

Enfant renfermé, il n’était pas pressé d’aller à Beauxbâtons lorsque fut venu le temps pour lui d’intégrer l’école de sorcellerie. Arrivé à Pouyastruc, il avait tenté, en vain, de rebrousser chemin mais il était hors de question pour un Le Noir de ne pas faire comme tous les autres membres de la famille. Une heure plus tard, il se retrouva face à Mélusine et sa question. Sa réponse l’emmena alors dans la faction du zénith. Tel un enfant moldu lorsqu’il découvre l’école primaire, il finit par apprécier les lieux, les professeurs, les matières. Au fil des premiers mois, il se passionne pour les potions. Il effectue deux premières années (1911-1913) avec brio et malgré son esprit réservé et renfermé, il se montre être un très bon élément pour sa faction. C’est son échange scolaire effectué au cours de sa quatrième année (1914-1915) à Poudlard qui le change profondément. Prenant ensuite comme options Langues des peuples magiques, dans laquelle il excelle, et duel magique, il espérait pouvoir devenir Auror mais ce projet semblait bien présomptueux pour le désormais insolent et impulsif jeune homme qu’il était devenu.

Composition baguette

C’est durant l’été 1911 qu’il se rendit, avec sa famille, chez Cosme Acajor, fabriquant de baguettes magiques en France. Si certains pouvaient mettre du temps à obtenir la bonne baguette, ce ne fut pas son cas puisqu’il ressortit de la boutique moins de dix minutes après y être entré. Dans les mains, en dehors de tout un tas de paquets, il arborait ainsi une baguette en bois de Charme, un bois loyal, raffiné, sensible et qui s’adapte aux principes de son porteur. Le cœur était une plume de phénix, rare et puissant mais aussi exigeant et difficile à apprivoiser. Très rigide, la baguette mesure environ 27,05 centimètres et ne possède aucune particularité visuelle particulière. Elle est droite, simple, sombre sans aucun ajout, sans aucune fioriture demeurant ainsi brute.

Patronus

Dépressif et mal dans sa peau depuis des années, il a toujours pensé qu’il avait une âme noire, vide de sens. C’est ce que pensaient également certains de ses camarades de classe il y a quelques années et ce que pensaient encore certaines personnes de son entourage. Il semblerait que cela ne soit pas entièrement vrai puisque récemment, il réussit à lancer le sort du Patronus. Ce n’était pas un échec total malgré la boule de lumière informe qu’il avait projeté. Dès lors, il s’entraînait sans relâche pour faire apparaître une forme animale, se concentrant coûte que coûte. Il n’y est pas encore arrivé mais à force d’entraînement, nul doute qu’il réussira à montrer que son âme n’est pas totalement noire.

Epouvantard

Personne ne sait dans la famille quelle forme prend l’épouvantard devant le benjamin de la fratrie. C’est bien là la seule chose dont il ne se vante pas. Il le découvrit lui-même en tombant sur la créature un jour qu’il explorait des ruines d’un château. Elle avait alors pris les traits de la seule véritable amie qu’il possédait à l’école et dont il était tombé éperdument amoureux. La jeune fille était morte durant leur sixième année dans d’atroces circonstances qu’il vécut à nouveau ce jour-là, dans ces ruines.

Amortentia

Difficile de définir les odeurs qu’il pourrait apprécier. L’inverse aurait été plus simple. Lui-même n’ose se l’avouer que parfois, certaines senteurs l’apaisent et le font se sentir bien. Si toutefois, son nez était perché au-dessus d’un chaudron d’Amortentia, il sentirait en premier les braises encore chaudes qui sont parfois ravivées par un petit courant d’air. Cette odeur particulière laisserait ensuite sa place à celle d’une confiture de fraises fraichement réalisée. Il pourrait y avoir également l’odeur de la pluie avec laquelle il est particulièrement familière, lui qui n’est aucunement dérangé par le fait de rester des heures sous des trombes d’eau à broyer du noir ou au contraire, à profiter d’un moment calme de solitude.