(f) Anya d'Apcher - mère, face sombre de la lune

Nom

Karkaroff, l'accent bulgare qui ne l'a jamais quittée malgré toutes ces années à vivre en France, moins un refus de s'adapter que de préserver son héritage, elle en a d'ailleurs transmis la langue à tous ses enfants. Expatriée pour ses noces qui l'ont contrainte à prendre le nom d'Apcher.

Prénom

Anastasiya, devenue Anya à force de ne plus supporter qu'on massacre la prononciation de son prénom ; mais rares sont ceux qui peuvent se permettre de s'adresser à elle sans y mettre le ton : Madame d'Apcher, au strict minimum.

Naissance

Aux alentours de 1865, bien qu'elle ne fasse pas son âge, beauté préservée par la glace qui entoure son coeur, ou alors, qui sait, par les rituels mystérieux qu'elle pratiquerait selon certaines rumeurs... née dans la principauté de Bulgarie (depuis devenu le Royaume de Bulgarie), elle n'a quitté son pays que pour épouser un noble français. Elle a acquis la double nationalité bulgare française depuis.

Parents

Fille aînée d'une des plus puissante famille de sang purs de la noblesse bulgare, cherchant à étendre leur influence en dehors du pays.
Par feu sa sœur cadette Sofia, sa belle famille sont les Romanov (ex belle-sœur de @"Sergei Romanov") 
Par feu son époux, elle est liée pour le meilleur et surtout pour le pire à la baronnie d'Apcher du Gévaudan, mais ce n'est pas une simple brebis qui a été donnée aux loups. La funeste réputation des d'Apcher est tout à fait appropriée pour Anya.

Nature du sang

Pur, bulgare et bleu ; plus concentré que le plus corsé des Rakïa, et elle en est plus que fière.

Situation matrimoniale

Veuvage libérateur depuis dix ans, courtisée ardemment par Sergei Romanov afin de préserver l’union Romanov-Karkaroff, et redorer le blason impérial. Elle se fait désirer, ce serait la porte de sortie d'une famille qu'elle exècre, mais aussi une nouvelle cage.
Orientation sexuelle libre.

Occupation

Pas d'oisiveté possible quand la famille est ruinée...
-Elle fut la préceptrice de toute une génération d'enfants d'Apcher avant leur entrée à Beauxbâtons, outrée par le manque de moyens pour fournir une éducation plus rigoureuse à la noble progéniture. Ses propres enfants, bien sur, mais aussi ses neveux, nièces, et autres rejetons des branches secondaires. Professeure ferme, compétente, au-delà du solfège c'est aussi les manières, l'histoire, certaines langues, la théorie des sortilèges et parfois quelques matières bien plus controversées... Et qu'on se le dise, Anya d'Apcher met toujours un point d'honneur à exceller, quoi qu'elle fasse.
-(négociale) Poste possible au Bureau du Développement Magique Français du Ministère (chercheuse, sous-directrice, directrice ?). Anya est une sorcière talentueuse, grande spécialiste de magie noire et des rituels les plus retors, ce qui aurait été une forme d'honneur et de fierté dans son pays d'origine, mais qu'elle doit garder plus discret en France.
(non négociable) Elle à son propre cachot pour les expérimentations magiques au Château d'Apcher.
-(négociable) Possible poste dans l'enseignement, à Beauxbâtons ou en école supérieure magique ? Ou alors au bureau de l'éducation Ministère ? néanmoins prenez en compte qu'elle méprise l'enseignement français, très différent de celui qu'elle a connu, et que si elle y est ce serait pour tout changer et sans doute avoir affaire à beaucoup d'opposition politique.
-(non négociable)Adhérente à l'Aube Sorcière, elle à même envisagé de devenir la liaison officielle entre son leader, Tarek Shafiq, et Gellert Grindelwald (qu'elle a déjà rencontré) avant que ce dernier ne disparaisse du territoire politique français. Une majorité de sa famille en Bulgarie est partisane de Grindelwald et de ses idéaux, mais c'est vers la France qu'elle est tournée et elle fait partie des proches conseillers de Tarek Shafiq.

Acier trempé et (dés)enchanté, forgée par la peine et la perte. Glaciale, mystérieuse, charismatique et arrogante, la matrone intimide même ses propres rejetons. Elle a ramassé les morceaux de son coeur mille fois brisé et bâtit une armure impénétrable. Qu'on se le dise, Anya d'Apcher ne doit pas être sous-estimée, ceux qui l'ont fait l'ont regrettés... sans qu'elle ne se fasse jamais prendre, la rusée.

-Elle a effectué toute sa scolarité à l'Institut Durmstrang ou elle y a excellé. A peine diplômée, elle a été mariée à Ménandre d'Apcher, qu'elle n'avait jamais rencontré.
-On lui avait promis un palais, des richesses sans nom et une vie facile... Elle découvre un mensonge : les d'Apcher sont ruinés et sa dot vient tenter de combler le panier percé. Anya est furieuse, trahie. Elle ne pardonnera pas ceux qui se sont joués d'elle, et aucun amour ne viendra jamais réchauffer son mariage. Pas pour son mari en tout cas : la haine est devenue sa maîtresse. Pour les apparences au moins, ils tentent de s'entendre, et se tolèrent du mieux possible. Car le devoir reste primordial.

-Sa langue maternelle est le bulgare, mais elle parle aussi couramment au moins le français et le russe (trilingue) qu'elle a appris depuis l'enfance.

-Nombreux désaccords entre les époux, l'un des premiers : elle veut envoyer ses enfants à Durmstrang, considère que l'école de magie française est trop faible et laxiste. Il refusera pour les garçons, mais cède pour les filles. Une exception est faite pour des années d'échange scolaire financées par les Karkaroff.
-Autre désaccord : la transformation des fils à un âge aussi précoce... des infanticides selon elle... jamais les tisanes Mursalski et autres remèdes de vieilles sorcières bulgares dont elle gave ses fils ne suffiront à éviter le pire, sauf pour son deuxième né.
-Elle partage l'ambition de son époux (qui rêve, plus que tout, d'être le Baron et Chef de Meute à la place de son frère) mais pas aux dépends de ses enfants. Lorsque Angelbert décède, elle change du tout au tout, devenant comme sans coeur. Guilhem est le dernier de ses garçons à connaître son affection, brièvement, elle impose une distance émotionnelle avec les autres.

mini chrono :