Asgall Leamhnach - Notes

Nom

Leamhnach, nom impossible à prononcer pour la plupart des gens n’étant pas familiers du gaélique. Lui ne renie ni n’adule ce nom, qui lui a été transmis par son père émigré d’Écosse, mais il en garde une certaine affection, bien qu’il n’ait pas connu d’autre Leamhnach que son propre père.

Prénom

Asgall, prénom qu’il a hérité du côté paternel lui aussi, et qui lui a toujours semblé adapté. Il n’a pas de signification particulière, mais il en apprécie la musicalité, les sonorités coulantes et veloutées. Il paraît que c’était l’un de ses ancêtres, il n’a jamais su lequel.

Naissance

Né le 29 décembre 1899, il a vu le jour parmi les derniers des enfants de ce siècle. Cela a toujours créé un décalage étrange avec ses camarades, car il avait quasiment un an de plus que la plupart d’entre eux, ce qui couplé à sa parenté hors normes lui attirait une sorte de respect mêlé de crainte. Il ne s’en est jamais offusqué, préférant la compagnie des bêtes, des livres et des instruments à celle des humains.

Parents

Asgall tient ses racines écossaises et son gaélique lui ayant laissé un accent de son père, Dougall Leamhnach, troisième fils d’un petit laird écossais, déshérité de son titre à la suite de sa fuite en France pour y épouser la vélane qu’il avait rencontré lors d’un voyage. Ladite vélane se nomme Hélène, douce ironie pour une semi-femme qui n’a jamais eu grand-chose pour elle que sa beauté ensorcelante et son esprit retors. Il est fils unique, ce qu’il a souvent regretté. Il aurait aimé avoir une petite sœur, et c’est probablement pour ça qu’il a souvent eu plus d’affinité avec la gent féminine, Némésis en particulier.

Nature du sang

Bien que son grand-père tente de se faire passer pour un sang-pur, la famille Leamhnach est bel est bien composée de sorciers de sang-mêlé, et la parentalité vélane d’Asgall n’arrange rien à l’affaire. C’est probablement pour ça que son paternel n’a plus tellement le droit de mettre les pieds dans le domaine du vieux Laird…

Situation matrimoniale

Célibataire, ce n’est pas faute d’avoir été approché, mais plutôt faute d’avoir été compris. Asgall s’attache facilement amicalement, mais il lui faut de longues réflexions pour se lier à quelqu’un plus intimement, et s’il fait facilement confiance, il a du mal à croire que l’héritage maternel ne joue pas dans les sentiments qu’on lui porte. Il a tendance à s’attacher plus à l’esprit qu’au physique, sachant pertinemment que les apparences sont parfois trompeuses. Il a eu quelques conquêtes, mais rien de très concluant ou durable.

Occupation

Depuis la dissolution de son groupe, il se consacre au métier de luthier archetier, qu’il chérit du fond du cœur. Il avait toujours aimé soigner ses instruments et ceux de ses comparses lui-même, mais en fabriquer est une consécration, de même qu’un pansement sur son cœur brisé par le départ de ses amis. Il est aussi resté parolier et compositeur, et écrit de nombreuses chansons qui restent lettre morte faute de musiciens pour les interpréter.

29.12.1899 Naissance d’Asgall Leamhnach, fils de la Vélane Hélène et du troisième fils d’un laird écossais, Dougall Leamhnach.

09.04.1905 Mort de Dougall Leamhnach, les circonstances de sa mort sont floues.

01.09.1911 Asgall rejoint l’école Beauxbâtons, il est réparti dans la faction de l’Aurore.

31.06.1918 Asgall termine ses études à Beauxbâtons et termine ses formations  de Luthier Archetier.

1918 Asgall démarche son amie Némésis et fonde les Brides Abattues.

1918-1925 Les Brides Abattues ont du succès, le groupe recrute deux nouveaux musiciens, le succès est total, grisant.

04.10.1925 Alors que le groupe est au sommet de son succès, s’apprêtant à se produire devant la famille royale, les dissentions éclatent au grand jour, et le groupe est finalement dissout brutalement. Guilhem s’en va en emportant leur roulotte mais en laissant sa lyre brisée.

1925-1927 Asgall, brisé par la perte de sa famille de cœur, ouvre une petite boutique de réparation et création d’instruments, dans une ruelle moldue de Paris. Il habite dans un petit appartement spartiate au-dessus de la boutique. Il écrit des lettres à Némésis qu’il n’envoie jamais.