[Atropos | Lorenzo de Medici] En mon âme et conscience
(#) [Atropos | Lorenzo de Medici] En mon âme et conscience
missive rédigée par Lorenzo de Medici leNom
Qui n'a jamais entendu parler de la noble et puissante famillePrénom
On a voulu un prénom qui raisonne pour le premier né de la fratrie. Alors on a pioché dans les ancêtres, dans ceux qu'on n'oubliera jamais tant leur vie fût tâchée de sang.Naissance
C'est en plein mois d'aout que Lorenzo vit le jour. Lion au ciel coloré, il en a tout du caractère quand il ne s'arrête qu'à la puissance de la symbolique. Il est né leParents
Fils Ernesto de Medici et de Nolwenn Le Noir, il est le fruit de l'union entre la Bretagne et son Italie natale. Ses parents ne sont personnes dans le grand échec de la vie et il se plait à louer leur héritage. Mariage non d'amour mais d'obligation quand Nolwenn s'est retrouvée enceinte à quinze ans, le père l'a entrainé à sa suite, la forçant à perdre nom et matriarcat. Sa mère lui a transmis des légendes parfois dangereuses et son père le sang chaud du Sud. Il a pris le pire des deux branches pour le meilleur et le plus dangereux. On dit de Lorenzo qu'il est un italien à l'accent breton et il ne peut le nier. Il est lié à la terre de ces ancêtres, qu'importe les centaines de kilomètres qui les éloignent.Nature du sang
On est bien né ou on n'est pas Medici. Lorenzo a le sang aussi pur et aussi bleu qu'un noble de la haute et il sait très bien l'offrir en apanage de ses gages. C'est qu'il refuse d'être mêlé à la plèbe, lui l'italien a bien des manières. Il ment, un peu, quand c'est du sang bien moins bleu que le sien qu'il fait couler dans les combats clandestins. Il s'entoure de mensonge quand il se perds dans les songes.Situation matrimoniale
Premier né, fier héritier de la branche principale, Lorenzo ne pouvait échapper au couperet familial. Il se voulait libre, on lui offrit une paire de menotte pour ses dix huit ans sous la forme d'une cruche au minois charmant mais aux envies nombreuses. L'homme est marié, bien contre son gré a celle qui partage sa vie depuis maintenant des années. Elle lui a donnéOccupation
Quand Ernesto s'est retiré de la vie politique dans son île privée, il a laissé à sa descendance le choix du nouveau parrain. C'est tout naturellement que Lorenzo s'est imposé dans la grande valse des alliances. Premier né, fils héritier de leur maison, il a pris ses prérogatives sans se défaire de son immense sourire. C'est que Lorenzo est unScolarité
Onze ans quand la lettre arriva. Invitation au papier blanc et à l'écriture stylisée. En Français dans le texte. Heureusement que le père forçait depuis longtemps l'apprentissage de la langue de Molière, préparant les enfants au départ vers la vieille dame. Lorenzo a rejoint la faction duComposition baguette
Quand Lorenzo poussa la porte de Cosme Acajor, il n'imaginerait que se lierait ce jour un lien plus étroit avec un bout de bois qu'il n'eut avec rien d'autre de toute sa vie. Sa baguette est son tout, comme elle se doit de l'être pour les véritables sorciers. Une extention, un morceau de lui-même qui en offre bien trop quand il ne veut en dire. Bois dPatronus
Lorenzo ne futEpouvantard
Les Medicis n'ont peur que de deux choses ; la perte de leur nom et la perte de la fortune. Si Lorenzo ne craint pour le premier, il se voitAmortentia
La belle langue de l'Italie charrie en son sein mille parfums qu'il n'oubliera jamais. Celui deParticularité Magique
On lui a rentré à grand coup de baguette. Encore. Encore. Et encore. Le ceinturon qui, parfois, rejoignait les ordres. Il devait faire le vide dans son esprit, ne jamais laisser personne s'offrir ses pensées. Plus qu'un visage de marbre, c'est l'Atropos
Dire de Lorenzo qu'il est détestable est une vague plaisanterie qui ne laisse que trop peu place à l'imagination. Beaucoup tenteront de vous en dresser un portrait fidèle mais bien trop peu parviendront à découvrir qui, derrière les immenses sourires et la voix trop forte, se dessine. Une chose est certaine : Lorenzo cumule les vices et additionne les mauvaises fréquentations. Bagarreur, sensible à la colère, incapable de maitriser ses émotions, on l'aurait juré bon à jeter quand il a réussi à, à peine, redresser la barre. Lorenzo est désormais parrain, père et supérieur de la famille Medici. Il a embrassé ce rôle - et les multitudes de privilèges qui vont avec - dans le plus grand calme, embrassant la chevalière du géniteur avant que celui-ci ne lui confie.
Lorenzo est un homme à femme, un parieur invétéré et un buveur bien trop sensible à la boisson. Epicurien que tout le monde reconnait comme tel, il n'aime pas la discrétion et se plaira à attirer toutes les lumières. Certain le considère même comme un abrutit et il se plait à offrir ce visage. Beaucoup le sous estime. Car si Lorenzo aime bien quelque chose, se sont bien les intrigues et les jeux politiques. Il s'y amuse, requin dans un océan de poisson et saura toujours offrir les mots qu'on veut entendre.
Il joue, beaucoup, aux cartes et a perdu des sommes considérables... ainsi que de nombreux commerces. L'homme s'amuse à rejoindre les combats illégaux de l'Ankou plus régulièrement que le voudrait la bienséance. Mais s'il y a bien une chose que tout le monde à compris c'est que l'italien se fiche de la bienséance. .
Que pensez vous des moldus, et du fait que vous soyez obligés de vous cacher d'eux au quotidien ? Les moldus ne sont pas des ennemis, pas un problème. Ils feraient de parfait esclaves si les sorciers daignaient sortir de leur trou. Lorenzo ne s'est jamais caché de ses idées, allégeant que si leurs femmes étaient culbutables, ils méritaient surtout de servir bien plus grand qu'eux : les sorciers.
Quelle est votre opinion sur la famille royale magique de France ? Les hommes ont besoin d'être dirigés. Sans berger, les moutons se perdent : voilà ce qu'est pour Lorenzo la famille royale. Des bergers, à même par un droit divin de contrôler les foules. La monarchie, actuellement, est une blague. Les De Valoys sont faibles et bêlent comme ceux qu'ils devraient éduquer. Mais viendra l'heure où ils reprendront leur rôle et Lorenzo sera de leur plus fidèle soutient. Il ne renie pas la hiérarchie, arguant même qu'elle est nécessaire à un monde meilleur. Et si l'homme est ambitieux, il n'est pas fou : on ne renverse pas les rois ; on travaille avec eux.
L'Aube Sorcière prend de l'ampleur, et Tarek Shafiq fait très souvent la une des journaux. Que pensez vous de cet homme ? Tarek, outre d'être le père d'une très jolie plante - est un homme d'honneur que Lorenzo aime à côtoyer et à écouter. Il a pris parti pour l'Aube Sorcière en public et si ses imbéciles de Lestrange l'aurait voulu, il aurait même pu offrir une interview arguant tous les mérites de Monsieur Shafiq. Il a pour Tarek un profond respect.
(#) Re: [Atropos | Lorenzo de Medici] En mon âme et conscience
missive rédigée par Lorenzo de Medici leLorenzo venez ici tout de suite ! Le gamin lève un sourcil, rapidement, avant d'observer la gouvernante qui lui court après. Il la laisse s'approcher, presque trop sage. Elle se méfie, habituée à l'enfant roi impossible à contrôler. Lorenzo lui offre encore un pas avant de déguerpir à toute vitesse, slalomant entre les tables et les chaises. Il connaissait le lieu par cœur. Ne serait née gouvernante capable de le rattraper. Il. Il se heurta à bien pire encore qu'une gouvernante. Ses yeux s'agrandirent, son cœur s'emballa. Se dressait devant lui sa mère. Nolwenn n'était pas amusée. Elle n'était pas même attentionnée. Trop jeune pour devenir génitrice. Offerte aux Medici pour ne pas commettre d'impers. Impossible de finir ses études. Lorenzo n'avait pas son amour et ne l'aurait certainement jamais.
Par-dessus son épaule, l'enfant chercha une échappatoire. Il n'y en avait aucune. Nolwenn ne le quittait de ses yeux sombres. Il ressemblait tant à son père. Comment même imaginer qu'elle l'avait porté dans la douleur, qu'elle avait tout sacrifié pour lui. Et pour quoi ? Et comment ?
Il déglutit avant de lui offrir ses yeux les plus doux. Cœur tendre, âme pure. Le visage du poupin, de celui à qui ont passe tout. Les gouvernantes lui passaient tout. Ces tantes lui passaient tout. Sa grand mère lui passait tout.
Jamais Nolwenn.
Monsieur de Medici, vous connaissez la sanction.
Il ne discuta même pas. Tête basse, il la suivit. Au moins sa mère, jamais, ne levait la main sur lui. Si elle ne l'aimait pas, elle n'était que glaçon brutal. Mais ses punitions étaient pires encore que celles du père. Au moins, quand pleuvaient les coups de ceinturons pouvait-il serrer les dents et attendre que ça passe. Sa mère parlait. Enfonçait dans l'esprit les marques terribles du futur. Elle faisait mal. Elle enfonçait ses serres dans la poitrine de l'enfant.
Sauf quand....
Marie de Medici avait le nom d'une Sainte mais s'était bien tout ce qu'elle partageait avec la Vierge. Ca et ses longs cheveux blonds, devenus blancs avec le temps. C'était dans son palais que grandissaient Lorenzo et Aldo, de quatre ans son cadet. C'était dans son palais que vivait la branche héritière de la famille. C'était dans son palais que vivait Nolwenn.
Et Marie n'oubliait que trop rarement de le répéter. Femme pieuse mais femme dangereuse, elle n'aimait pas sa belle-fille. Ernesto était prévu à un avenir différent et s'il avait eu l'outrage de courir du côté des bretons, Marie n'aimait que ceux de son pays.
Lorenzo le savait et, du haut de ces cinq vaillantes années, en profitait. Dès sa grand-mère apparue au bout du couloir, il bondit dans sa direction. Ses yeux bleus se firent angéliques et s'emplirent immédiatement de larmes. Tout, de sa posture à son air offraient qu'il n'avait rien fait et allait se faire gronder pour rien.
Il n'en fallu pas plus. Sa grand mère, drapée de sa fierté, lui attrapa la main et, sous les yeux acides de sa génitrice, l'emporta avec elle.
1889 -
Lorenzo était assis à l'arrière du palais. La fontaine, à sa droite, ne lui offrait plus depuis longtemps le réconfort de ses chants. Plus grand chose ne lui offrait le réconfort de ses chants. Son ventre était noué par une sensation désagréable qu'il n'éprouvait que trop rarement. De l'appréhension. Neuf ans et toujours aucun signe de magie. Noël approchait, la naissance du Christ serait fêtée et lui n'avait toujours montré aucun signe le rapprochant du Très Haut. Le mot commençait, lentement, a être murmuré, tue d'un regard glacial de sa génitrice. Cracmol. Même Aldo avait déjà offert un signe de magie, sous les applaudissements joyeux de toute la famille.
Le petit garçon ne pleurait pas. Son père lui avait grondé, encore et encore. Un garçon ne pleure pas, encore moins un homme.
Il serrait les poings. Il y avait de la colère en lui. Il y avait de la rage en lui. Mais il avait neuf ans et il commençait à comprendre que s'il y avait mille émotions dans son âme, il n'y avait pas de magie. Comment pouvait-il se définir chrétien s'il était incapable de suivre le chemin du Christ ? Comment pouvait-il entrer dans une église s'il n'était capable d'être tel le Messi mais se contentait de ramper comme les moldus en implorant Sa piété ?
Sa petite soeur s'approcha.
Lucia était une bouffée d'air frais dans le monde d'homme où ils évoluaient. Belle comme un coeur, aussi blonde que son frère, elle ouvrait des yeux émerveillés sur tout. Première fille de la fratrie, elle avait redonné le sourire à Nolwenn et, si Lorenzo ne serait jamais aimé par sa génitrice, Lucia, tel un petit ange tombé du ciel, offrait l'Amour comme une unique raison d'être.
Trois ans et une réflexion déjà bien trop poussée. Trois ans et la voilà qui gambadait jusqu'à son grand frère. Emmitouflée jusqu'au cou dans d'épaisses couches de laine, elle trébucha une fois avant que Lorenzo ne l'aperçoive et se précipite à sa rencontre. La neige avait béni l'Italie cette année. La neige, le froid. Et la glace. Lucia n'avait pas fait attention. Son pied ripa, son corps tout entier tomba. Et le froid céda sous le choc.
Lorenzo la vit tomber au ralenti. Il était trop loin pour intervenir. Trop loin pour faire la moindre chose. Son hurlement fut suivi d'un mouvement en avant, un de ceux qui n'arriverait jamais jusqu'à l'enfant.
La magie offrit la suite alors que Lucia ne s'enfonça qu'à moitié dans l'eau, soulevée par les pouvoirs de son grand frère. Il ne comprit pas, pas tout de suite. Se fût l'arrivée de son père, le cheveux ébouriffé, et d'une inconnue à ses côtés qui lui permit de comprendre.
Jamais Noël ne fut aussi doux, malgré la présence de la maitresse. Car on ne fêtait seulement la naissance du Christ. On célébrait aussi la magie du fils.
1893 -
Vous vous tiendriez bien. La phrase s'offre, alors que Nolwenn redresse la cravate de son fils. Par deux fois déjà il l’a desserré. Par deux fois déjà elle l'a remise à sa place. N'oubliez pas que nous sommes attendu pour Yule chez les Le Noir. Les miens ne sont pas l'Italie. Et votre grand-mère ne sera pas là. Lorenzo se reteint de lui répondre Noël. Les croyances de sa mère lui étaient étrangères. Pire encore : elles lui étaient tellement inutiles.
Mais il ne répondit rien. Ce jour était le premier de sa nouvelle vie et il ne le gâcherait pas.
Il n'embrassa pas sa mère en montant dans la calèche. Il ne lui offrit pas même un signe de main. C'est résolu et entendant du français tout autour de lui que le jeune homme s'apprêtait à signer avec le futur. On lui avait tant et tant parlé de Beaubaton. C'était ici qu'erraient les grands de ce monde avant de rejoindre l'élite. C'est ici qu'il préparerait son futur.
Le château, perdu dans les Pyrénées, était plus beau que tout ce qu'il avait pu voir. Si sa famille se gaussaient des possessions des Medici, ils n'atteignaient que difficilement la magnificence du palais en L et des jardins à la française. Les yeux du gamin ne purent retenir leur admiration. Il avait beau jouer au plus grand, presque plus vieux d'un an que certain des autres enfants, Lorenzo ne parvenait à réellement offrir du secret.
Beaubaton hurlait de toute l'élégance française. De toute la fierté dont sa mère se parait en continue. Il faisait plus froid que dans son chaud pays. Mais Dieu lui soit témoins que tout était plus beau. Moins coloré mais tout aussi éblouissant.
Ils suivirent tous le directeur, armée de petites têtes blondes bien dressées. Les yeux s'émerveillaient, se baladaient. Là les chuchotements montraient la fontaine, ici les regards se glissaient jusqu'à un buisson taillé en pégase. C'est mon père qui les élève, souffla la voix fluette d'une jeune fille aux cheveux blonds en montrant les abraxans. Personne ne lui répondit. Aucun n'avait jamais vu les lieux et la première fois suppléait toutes les autres.
C'est devant le portrait de Mélusine seulement que tous se turent. Lorenzo la regarda comme jamais il n'avait regardé personne. C'est que la sorcière était plus belle encore que la lune, plus souriante que le soleil et qu'il tomba amoureux de ce souvenir pour toujours encré dans la toile. Quand vient son nom, elle tourna son minois d'ange dans sa direction et de ses lèvres s'offrit un son enchanteur. Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Et la réponse ouvrit sur un champ de blé doré que Lorenzo franchit. Sur une salle de réception immense où il fut accueilli par un tonnerre d'applaudissement, plus encore par ceux de sa maison.
Mais resta l'éternelle question.
1895 -
Chaque petites vacances offraient à Lorenzo de ne plus quitter la France. L'Italie lui manquait mais Nolwenn, enceinte de son sixième enfant, refusait de s'éloigner plus longtemps de sa famille de naissance. Ils retrouvaient donc les Le Noir et Lorenzo apprenait, lentement, les coutumes des siens. Il avait grandi, il s'était endurci et les idées de son père germaient dans son esprit fertile. La Bretagne ne lui plaisait pas et s'il faisait le don rond pour apprendre aux côtés des druides, il trouvait idiot de prier les plantes et de s'incliner face aux arbres. Lui arborait fièrement la croix catholique à sa poitrine et repoussait d'un bloc toute la culture de sa génitrice. Aldo était son parfait opposé, offert de toute âme et de tout coeur aux Le Noir. Malgré leur sexe, malgré leur faible différence d'âge, rien ne pouvait plus éloigner les deux frères.
Lorenzo passait donc ses vacances à rêvasser, parfois à réviser mais surtout à s'évader. Il marchait des heures sur les plages, dans les terres, découvrant à sa manière le monde de sa mère. Il avait très rapidement compris que son frère était une cause perdue et que les Le Noir n'entendraient jamais raison. A les écouter, seules les femmes avaient valeur et Lorenzo peinait à comprendre comment sa propre mère pouvait rester en compagnie de son père là où on gazait le crâne de sa petite soeur d'indépendance et de relations contre natures, où les dames choisissaient un homme pour la reproduction.
Ce fût pourtant la Bretagne qui abrita le premier amour de l'Italien. Sur une plage, alors que se couchait le soleil, elle apparut comme une selkie, ourlée de l'odeur de la mer et des puissances du monde. Adriane était plus vieille que lui de deux ans seulement. Mais Lorenzo mentit sur son âge, mentit sur beaucoup de choses. Il se présenta même comme un Le Noir de sang, accepta les inepties sur le matriarcat.
Elle lui offrit un monde entre ses cuisses. Un monde nouveau, une vérité qu'il n'aurait cru jamais connaître. Alors qu'il caressait la peau tâchée de son, lui devenait homme. Et lui sentait son coeur battre comme jamais. Il fût amoureux, certainement. Brièvement. Fugacement. Mais au moins un petit peu, la retrouvant parfois, la regardant et l'écoutant plus qu'il ne parlait. Elle était belle Adriane. Elle était fougueuse et grandiose. Elle était passionnante et enflammée, un feu follet courant sur la lande.
Il crut, une seconde, qu'ils construisaient quelque chose. Mensonges. Cruauté des dames quand l'aimé n'est pas le bon. Quand c'est de la virginité qu'il s'était emparé sans le vouloir. Quand c'est le nom Le Noir qu'on attendait en le prenant dans un piège. On ne l'accepta jamais dans le cercle des druides quand se présenta l'identité de la jeune femme. Quand elle apprit son nom et son âge. Quand elle mentit sur ses actes. Quand on vomit qu'il avait volé l'innocence alors qu'il fût innocent. Aux lendemains, plus jamais Nolwenn ne ramena son ainé sur ses terres. L'injustice le foudroya. Il se défendit, contre vent et marée. Mais qui aurait cru l'adolescent qu'il était face à une véritable disciple des druides ? Qui aurait cru le Medici, l'Italien, le fils du ravisseur de Nolwenn face à une fille de la Bretagne.
Lorenzo s'éloigna, vexé et surtout outré. Il n'avait rien fait et était traité comme un parjure. La Bretagne ne méritait pas sa présence. L'Italie l'accueillit comme l'enfant perdu, comme le prodige qui nous a été ravie. Et sa grand mère était des premières à le serrer dans ses bras et lui jurer qu'il n'avait rien fait, que les femmes étaient folles d'ainsi le traiter.
Il se goinfra de ses mots, de ses pensées. Et les offrit comme première réponse.
Parce que Dieu en a décidé ainsi.
1897 -
Tu as seize ans mon fils. Demain, tu seras un homme. Après-demain, tu seras amené à me succéder. C'est désormais à ma droite que je te veux dès que tu rentres de l'école. A ma droite que tu apprendras.
Les ficelles du métier. Le dessous de la fortune familiale. Car ce n'était seulement de privilège et de titres de noblesses que se nourrissaient les Medici. Il y avait plus. Bien plus encore. Un soupçon de fraude fiscale. Un océan de magouille et surtout, plus encore, un empire. Le grand père n'était pas mort dans son lit. Un Medici ne meurt pas dans son lit. C'est un sort qui avait offert à Ernesto de prendre la suite. Une baguette retrouvée et dont le possesseur pendait, encore aujourd'hui, au bout d'une corde.
Mais Lorenzo était trop petit pour avoir compris ça à l'époque. Aujourd'hui, Lorenzo n'était plus un enfant. Et sous le regard du père, il devenait un homme. Sous le regard du père, il fut mis à l'épreuve. Sous le regard du père, il comprit ce qui liait finalement Nolwenn et les Medici. Une ambition sans commune mesure. Un désir de voir vaincre la famille plus fort que tout ce que Lorenzo avait un jour vu. Etrangement, c'est en se rapprochant de la famiglia qu'il se rapprocha de sa propre mère. Etrangement, c'est en se rapprochant de l'Italie qu'il se rapprocha de la Bretagne.
Et c'est en devenant un homme, un véritable, alors que se dressait au bout de ses poings le premier être dont il ôtait la vie qu'il fit sa première véritable erreur. De celles qu'on regrette une vie entière.
Elle s'appelait Maddelina.
Elle était belle. Bien plus âgée que lui. Bien plus ambitieuse également. Un premier amour ne s'oublie pas tout à fait. Nombreuses étaient déjà les dames qui se battaient son affection. Lorenzo était beau, jeune, héritier d'une grande famille et il le savait parfaitement. Il se plaisait à les voir redoubler d'inventivité pour le séduire. Elle... Jamais. Son ainée de huit ans, elle le regardait comme un enfant quand lui voulait qu'elle le voie comme un homme. Il passa une année complète à tenter de la séduire. A la jouer tant bellâtre que bourreau. Il apprenait de son père mais la fleur vénéneuse lui apprenait plus encore. Le pouvoir des femmes. La puissance des yeux sombres. Elle ne lui céda que pour ses dix sept ans. Céder pour mieux oublier.
Car son père roulait des yeux à voir le fils préférer les femmes à ses obligations. Lorenzo n'aimait qu'on lui résister, jouait de son titre et de ses rangs. Son père le rappela à l'ordre, bien des fois. Plusieurs fois de trop. Il arrêterait les bêtises. Il comprendrait que le sang, sur la chevalière des Medici, avait une valeur. Une véritable. Que la famille comptait sur lui et que les catins qu'ils se plaisaient à fréquenter pouvait être dangereuse. Le père mit un terme à tout et, pour la première fois, Lorenzo accepta la bride. Car il savait que bientôt, les études se termineraient. Et bientôt, il entrerait pour de bon dans l'empire.
1900 -
Dix huit ans. Dix neuf dans à peine quelque mois. Un diplôme en poche, une vie qui se dévoilait enfin. Liberté chérie, possibilités infinies. Lorenzo voulait tout voir du monde, retourner à Paris puis en Bretagne avant de s'échapper vers l'Angleterre et pourquoi pas les Etats-Unis, là où des cousins étaient parti voilà des années pour conquérir Chicago. Il était près, sac fait, mine réjouie sur son visage de fripon quand l'annonce tomba.
Il prendra femme. Il lui ferait des enfants. Il l'aimerait, peut-être un peu.
La nouvelle fut un couperet glacé sur une nuque dévoilée. Agnès Colonna. Fille de la famille princière, descendante de Caesar en personne. Noblesse, sang pur, beauté blonde et richesse infinie. Les Medici s''offraient un coup de poker en mariant leur fils à la jeune femme. Mais Lorenzo n'en avait aucune envie. Agnès était une oie blanche. De ces femmes qui n'ont jamais connu le loup ou la vie. Elle était parfaite, petite créature magnifique. Il l'avait ignoré à Beaubaton quand ils s'étaient croisés. Lorenzo aimait les femmes plus âgées et Agnès avait un an de moins que lui. Tout juste majeure, tout juste prête a être offerte.
Il n'eut pas le choix. Sa condition d'héritier, si elle lui offrait la liberté, lui offrait surtout les menottes du mariage. Hors de question de semer des batards. Hors de questions de ne donner de suite à la grande famille Medici. Sa réputation de coureur commençait déjà à s'offrir et si le père lui confia que les maitresses n'étaient un crime, il lui jura aussi qu'il avait un devoir.
Lorenzo ne voulait pas. Durant un instant, il projeta même de s'enfuir. Ce fut Lucia qui le ramena à la raison. Sa jeune sœur savait lui parler, lui offrir les mots qu'il fallait. Il pouvait faire ça pour la famille. Comment donner l'exemple si même lui n'acceptait de ployer l'échine.
Le mariage fut célébré en grande pompe. Un océan de merveille et un étalage de richesse comme l'Italie aimait à produire. Agnès était belle, jamais Lorenzo n'aurait pu dire le contraire. Mais il n'aimait pas les blondes, il n'aimait pas son innocence, il n'aimait pas sa pureté. Elle ne promettait nulle merveille au lit et s'il confessait son péché de chair, il n'arrêterait pas. Elle était vierge, timide, naïve. Comment pourrait-elle arriver à la cheville de celles devenues ses maitresses ? Durant le feu d'artifice, alors que les yeux bleus de la jeune femme dévoraient le ciel, lui serrait les dents.
La nuit de noce fut telle ce qu'il avait présagé. D'un ennui sans faille et si Lorenzo fit son devoir, c'est entre les bras d'une autre qu'il termina son mariage. A peine épouse que déjà l'infidélité la condamnait. Agnès ne lui pardonna jamais. Il n'essaya pas même de l'aimer.
Ils s'offrirent Maltes pour voyage de noce. Lorenzo s'offrit bien plus de plaisir que sa belle, buvant et riant avec tout ce que la ville neutre possédait de peuple. Année de folie, cabaret, alcool à profusion et début de la drogue. Durant leur voyage, jamais Lorenzo ne s'amusa autant. Jamais Agnès ne fut tant mise de côté. Il la visitait, parfois. Ivre mort, lui jurant qu'il ne voulait pas de ce mariage, qu'il ne l'aimait pas et ne l'aimerait jamais.
Elle revient pourtant enceinte quand lui s'envolait à nouveau, arguant que le travail l'appelait. Qu'aurait-il pu être d'autre après tout ? Paris hébergeait milles devoirs pour l'Italien. S'aurait pu être vrai si une maitresse n'avait suivi Lorenzo. Si Maddelina n'était partie avec lui.
Il avait dix neuf ans, la vie devant lui, l'argent plein les poches. La décadence de la capitale lui plaisait et se trouvait pour qui savait chercher. Lorenzo était ivre, Lorenzo était roi de son monde de pacotille. Jusqu'à ce que Maddelina ne le quitte pour un autre et que, le coeur brisé, le noble ne rentre en Italie. Presque la queue entre les jambes tant l'appel du père fut ordonné.
Sa femme accouchait et lui n'était pas là. Sa femme donnait aux Medici un héritier et lui n'était pas là. Il avait beau être homme fait, jamais mots ne furent plus tranchant que ceux du géniteur. Ernesto, toujours fier de son fils, ne l'était plus à l'instant. Même Nolwenn ne pipait mots devant l'avènement de rage qui découla du comportement de l'héritier. Il salissait nom et prétention. Il vomissait sur tout ce qu'avaient pu créer un jour les Medici. Et la sanction tomba.
Un an, une seule année pour offrir ce qu'il pouvait pour la famille. Un an et s'il échouait, Aldo prenait sa suite.
1905 -
Lorenzo n'avait eu d'autre choix que de changer. Pendant quatre ans, il s'offrit comme le plus parfait héritier. Il buvait toujours, beaucoup trop, mais s'il rentrait aux aurores, il était prêt à travailler dès le matin arrivé. Il ne lambinait plus jusqu'à l'après midi dans son lit, deux femmes entre les bras, une cigarette aux lèvres. Il était tombé dans les bras de l'addiction mais il tentait de garder l'esprit clair.
Agnès lui avait offert deux magnifiques enfants, un garçon, héritier, ainé et une petite fille, princesse magnifique qu'il nomma Marie, en honneur de sa grand-mère. Si l'arrivée de son fils n'avait rien changé, la présence de sa petite fille le vit revenir, presque par miracle, auprès de son épouse. Les ordres du père était clair. Qu'il s'amuse comme il voulait tant que cela restait un secret et que personne ne pouvait le savoir. Agnès était une Colonna et il était hors de question de se mettre sa famille à dos. Pendant quatre ans, Lorenzo parvient même presque à jouer la carte du mari aimant, du père de famille présent.
Il rongeait son freint, animal en cage qui ne supportait nul barreau. Mais il ne pouvait se permettre de perdre la face et surtout, il ne pouvait se permettre de perdre son héritage.
Il continuait, parfois, à se rendre à Paris. Il apprit même le mariage, en secret bien sur, de Maddelina et d'un noble. Seconde noce qui lui firent lever les yeux au ciel. Car elle se réfugia dans ses bras dès qu'il revient. Qu'il crut le fou. Comme si Maddelina l'avait un jour aimé.
Elle visait autre chose. Un poisson plus gros, un jeu de carte qui ne tarda à arriver; Elle était bien meilleure que lui. Lui avait le démon visé au coeur, le jeu comme penchant naturel. Il aimait parier gros et se débrouillait toujours pour ne pas perdre. Presque pas perdre. Il pariait, elle continuait. Cela devient un duel d'honneur, un duel d'égo. Qu'elle gagna sur une main chanceuse, sans même tricher.
L'empire des sens.
Le bordel emblématique. La garde, sans qu'il n'intervienne. Il ne pouvait se le permettre. Maddelina savait jouer. Elle lui offrit qu'il garde rente tant qu'elle contrôlait son affaire. Il fut bien obligé de dire oui. Parole d'honneur pour celui qui avait déjà bien trop de démons.
Jamais le père n'en su mots. Jamais personne n'en su mots.
1917 -
Agnès était venue avec lui cette fois. Agnès venait de plus en plus avec lui maintenant que les enfants grandissaient. Les week-ends en soirée mondaine, pour offrir la parfaite petite famille Medici. Les années assagissaient le jeune homme, un peu, légèrement. C'est que Lorenzo s'approchait des quarante ans et qu'il avait pris ses prérogatives dans le monde qui était le sien. Il voyageait beaucoup entre la France et l'Italie, fixant les limites à droite et à gauche. S'il jouait toujours bien trop aux cartes, il avait également découvert un nouveau vice entre les bras de l'Ankou et ceux de l'Antre des Naufragés. Il pariait et surtout, il se battait. Il combattait avec un sourire goguenard, expiant ses péchés sous les coups des hommes, grognant sa violence sous les poings serrés. Agnès voyait d'un mauvais oeil les blessures de son époux mais c'était elle qui le soignait dès qu'il rentrait. Au moins s'était-il rapproché d'elle et Agnès espérait toujours, secrètement que l'homme dont elle était tombée amoureuse adolescente s'intéresse à elle.
Ils n'étaient pourtant pas en Bretagne quand la fête du solstice retentit. Vaux Le Vicomte les accueillait, eux et leurs deux enfants. Soirée mondaine comme tant d'autre avant, comme ils en avaient connu des centaines. Ce soir, Lorenzo était là pour négocier les fiançailles de Marie. Ce soir, tout aurait pu être sublime.
Ce soir, le monde explosa en une boule de feu dantesque, un océan de lave terrible.
Ce fut la première fois que le Medici s'inquiéta réellement pour sa famille. La première fois qu'il grogna de peur. Sa femme. Ses enfants. Son monde entier, quand bien même il refusait de l'accepter. Quand bien même il jurait qu'il aurait été mieux sans eux le soir entre les cuisses d'inconnues. Quand bien même....
Quand bien même ils auraient pu mourir.
La prédiction lui arracha le coeur alors qu'il jouait de la baguette pour retrouver les siens. Quand l'appréhension remplaçait la colère. Il ne fut de ceux qui cherchait les criminelles. Il fut de ceux qui retournait les décombre. Car si Agnès fut retrouvée, entourée d'un sortilège de protection, son fils fermement accroché à sa bras, Marie avait disparu. Marie, sa petite Marie, sa douce Marie.
Retrouvée plusieurs heures plus tard, traumatisée mais vivante.
Les trois années qui suivirent virent un nouvel homme. Plus de fêtes. Plus de prostituée. Plus même Maddelina. Sa famille ; Sa famille avant tout. Sa famille avant le reste. Sa famille qu'il avait failli perdre. Sa famille et le bonheur pour son épouse. Sa famille et les obligations qu'il embrassa désormais sans frémir. Sans faillir.
Trois années.
Avant que les démons ne reviennent se pâmer devant lui et qu'il les choisisse. Encore. Une fois de trop.
1923 -
La partie était intense. Deux avaient déjà quitté la table. Lorenzo était saoule, une fois de plus. Mais la compagnie de sa cousine l'assurait que rien ne sortira des lieux. Qu'il pouvait continuer à boire. Continuer à prendre de la poudre. Continuer à jouer. Maeve était l'une de ces cousines préférées. Intelligente, particulièrement jolie, elle était promise à un grand avenir. Si leurs divergences d'opinion était immense, il ne pouvait s'empêcher de l'apprécier. Elle était tout ce qu'il aimait chez une femme et elle n'aurait été sa cousine qu'elle aurait offert un chalenge amusant. Il ne l'avait jamais envisagé de la sorte. Plus comme une petite soeur. Plus proche de Lucia que de lui dans l'âge, elle ferait grandir encore plus la puissance des Le Noir. Et si Lorenzo avait détesté les Bretons dans son enfance, l'âge l'avait rapproché de sa famille maternelle. Il avait même conquis quelque chemin des druides, s'en s'immerger réellement tout à fait. Il restait un fervent catholique et n'aurait jamais renié sa religion.
Un autre adversaire se leva. Le duel devenait un combat de champion. Maeve, avait, certainement, dépassé le niveau de son cousin. Il était surtout bien trop saoul, le bluff commençant lentement à s'abimer sur les rivages de la suffisance. Les yeux clairs de sa cousine n'offraient aucunes informations. Lui voulait la faire lâcher l'affaire. Il s'était promis de ne plus jamais le faire, de ne plus jamais offrir aussi gros.
Ce fut un nouveau commerce.
Ce fut une nouvelle défaite.
Maeve n'était pas Maddelina. Maeve ne se laissa ni embobiner ni charmer. Elle empaqueta le titre de propriété avant qu'il n’eût le temps de bien comprendre. Elle ne le laissa pas éponger l'alcool. Elle ne le laissa pas se refaire. Elle souriait, de ce sourire de requin qu'ils partageaient. Et Maeve s'offrit du pouvoir quand Lorenzo roulait des yeux.
Les femmes, toujours, étaient sa plus prompte faiblesse.
1925 -
La réunion comportait tout ce que la mafia avait de grands noms. Des visages que Lorenzo connaissait parfaitement, qu'il pouvait tous appeler par leur prénom, dont il pouvait offrir les familles et les rangs. Toutes les grandes pompes. Bombe aurait explosé ce jour que la mafia était détruite.
Mais bombe n'exploserait pas. En Italie, la mano roja n'était pas réellement un ennemi. Le peuple les soutenait, les instances supérieures étaient corrompues et ce qui se jouait était bien trop importants pour qu'on ne fasse confiance en des gardes.
Pour la première fois, depuis des générations, un Medici ne terminait son rôle de parrain une balle entre les deux yeux mais bien assis sur un trone, son fils à genoux devant lui. Lorenzo avait le visage bat. Il n'offrait ni sourire goguenard ni morgue. Il s'était incliné devant son supérieur et éprouvait tout ce que son père pouvait dire. Il était fier, fier comme un petit roi mais il n'en montrait rien. Ce n'était pas le moment, ce n'était pas le lieu. C'était la consécration, l'avènement d'un nouveau monde.
Ernesto de Medici s'en retournait dans son île privée, prenant sa retraite en compagnie de sa femme.
Et alors que Lorenzo embrassait la chevalière familiale, il sentit tout le poids des obligations désormais siennes. Jusqu'ici, son père le protégeait de l'ombre. Jusqu'ici, son père gérait leur monde.
Maintenant, et pour toujours, se serait à son tour d'agir ainsi. Dans un coin de la pièce, Alessandro observait son père. Il retiendrait tout. Alessandro n'était pas Lorenzo. Alessandro était bien plus intelligent que son géniteur. Et Lorenzo se releva sur un ordre de son père. Il se releva devant l'ensemble des mafieux. Il se releva et inspira alors qu'à son doigt était glissé la chevalière de sa famille. La chevalière des contrats. La chevalière du rôle. Son père le prit dans ses bras, étreinte qui jurait tout et confiait les rênes aux yeux de tous. Ses lèvres s'approchèrent de son oreille, offrant des mots qui, toujours, seraient maitres.
Car nous n'avons besoin de rien pour construire des choses.
❝ I could love you with my eyes closed, Kiss you with a blindfold,
Figure you out.
I might hold you with my hands tied and show you I'm the right guy❞
(#) Re: [Atropos | Lorenzo de Medici] En mon âme et conscience
missive rédigée par Lorenzo de Medici le- Code:
<b>Brad Pitt</b> <em>|</em> @"Lorenzo de Medici"
Pour ajouter le personnage dans une famille :
- Code:
@"Lorenzo de Medici" (M · ~46 ans · pris) marié à Agnès de Medici née Colonna (F - · ~44ans · scenario)
- Alessandro de Medici (M · ~27ans · libre)
- Marie de Medici (F · ~23ans · libre)
Aldo de Medici (M · ~42ans · libre)
Lucia de Medici (F · ~41 ans · libre)
Prénom Nom (H/F · ~38 ans · libre)
Prénom Nom (H/F · ~35 ans · libre)
Prénom Nom (H/F · ~32 ans · libre)
Pour le bottin des années de naissance :
- Code:
12.08.1881 @"Lorenzo de Medici" - Beaubaton
Pour le bottin des particularités :
- Code:
<b>Occulmentie</b> @"Lorenzo de Medici"
Pour le bottin des emplois :
- Code:
<b>Parrain de la mafia </b> @"Lorenzo de Medici"
❝ I could love you with my eyes closed, Kiss you with a blindfold,
Figure you out.
I might hold you with my hands tied and show you I'm the right guy❞
Maeve Le Noir (3)
Alessandro de Medici (4)
Luka Romanov (5)
Maeve Le Noir (3)
Alessandro de Medici (4)
Luka Romanov (5)
Maeve Le Noir (3)
Alessandro de Medici (4)
Luka Romanov (5)
(#) Re: [Atropos | Lorenzo de Medici] En mon âme et conscience
missive rédigée par Auguste Lestrange leEt pour le blabla obligatoire, tu as toujours dix jours pour faire la fiche et si besoin de délais, tu nous préviens
A très vite avec ce personnage haut en couleur qui promet de bons fous rires !!!
(#) Re: [Atropos | Lorenzo de Medici] En mon âme et conscience
missive rédigée par Lorenzo de Medici leMerci pour ton beau mot, je me dépêche promis !
❝ I could love you with my eyes closed, Kiss you with a blindfold,
Figure you out.
I might hold you with my hands tied and show you I'm the right guy❞
Anya d'Apcher
Anya d'Apcher
Anya d'Apcher
(#) Re: [Atropos | Lorenzo de Medici] En mon âme et conscience
missive rédigée par Neith Shafiq leBienvenue chez toi
(#) Re: [Atropos | Lorenzo de Medici] En mon âme et conscience
missive rédigée par Arsène d'Apcher leCette fiche est tellement pépite omg que j'en ai encore plus hâte de débarquer avec Ma' et jouer avec ce loustic
Bon courage pour la fin de rédaction de son histoire, je ne doute pas que ça va être d'une qualité de ouf comme d'habitude
(#) Re: [Atropos | Lorenzo de Medici] En mon âme et conscience
missive rédigée par Lorenzo de Medici le@Arsène d'Apcher la qualité je sais pas mais la quantité, ça c'est sur. Il est trop inspirant cet abruti.... j'aurai peut-être du accepter le côté : je ne fais pas d'histoire
Mais trop tard, son monde est un roman
❝ I could love you with my eyes closed, Kiss you with a blindfold,
Figure you out.
I might hold you with my hands tied and show you I'm the right guy❞