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Elric d'AdhémarLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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missive rédigée par Elric d'Adhémar le03 Juillet 1927 • Domaine de Mousse d’Alrune • TW : Aucun
Jardin d’été, parfum d'aromates, de fleurs en majestée, bosquets chamarrés guidant son pas loin de la chapelle personnelle bâtie à l’arrière du domaine dont il est désormais propriétaire, et vers le bâtiment principal, baigné de clarté. La pierre blanche resplendit sous la lumière, contrepoint immaculé au jardin d’un vert luxuriant, brossé de ces îlots de couleurs. Abstraits depuis le sol, ils forment néanmoins un dessin complexe depuis leur balcon, au dernier étage du bâtiment, là où se trouvent leurs quartiers.
Cela fait quelques années, déjà, qu’il se prend à prier le dimanche, comme il en avait autrefois l’usage, messe intime en compagnie de quelques voisins discrets. Sa foi reste tourmentée mais au moins est-il à nouveau capable de trouver du calme, de la paix dans cette pratique ancestrale. Il apprend à lui pardonner, à ce Dieu qui n’a rien fait, qui reste à observer les horreurs sans jamais rien décider. Où sont le feu et le soufre aujourd’hui ? Ont-ils jamais existé ? Fut un temps, il eut trouvé la question fascinante mais elle l’emplit aujourd’hui d’amertume.
En l’instant, il chasse l’idée, se refuse à ce débat interne qui ne cesse jamais de le tarauder. La journée est lumineuse, le ciel dégagé, les oiseaux chantent au loin, dissimulés. Aujourd’hui, la vie est célébrée, et chaque étincelle qu’il croise de ce fabuleux mystère lui rappelle que les douleurs chevillées à sa carcasse ne sont pas vaines. Que peut bien faire Zina, à cette heure ? Elle aura certainement déjà déjeuner, ça il en est certain. Même si la messe s’est achevée vers midi trente, il en a profité pour discuter à sa suite, avec leurs voisins directs.
La petite communauté sorcière du bourg proche ne cesse de le surprendre par sa proximité et son accueil.
Il entre par l’arrière de la maison, s’apprête à monter à l’étage pour déposer dans son bureau le rosaire et le petit livret de prières, tordu et craquelé, qui l’accompagne depuis son départ au front. La jeune femme qu’il a engagé pour aider à tenir la maison l’interrompt néanmoins, avant qu’il ne puisse s’ecxécuter, le surprenant lorsqu’elle passe la tête par le coin ouvert de l’escalier. Il s’arrête, figé au milieu d’un geste, cille et l’observe avec curiosité. Ne devrait-elle pas être déjà partie, à cette heure-ci ?
“Y a quelqu’un qu’est là pour vous visiter” explique-t-elle, non sans un sourire amusé.
Sans doute son expression, Elric s’imagine sans mal ressembler à un hibou que l’on eut mal réveillé. Loin de s’en offusquer, il se détourne de l’escalier.
“Et où est-ce que tu l’as caché ?
-Dans le salon ! Enfin…”
Elle se pencha légèrement vers lui, le sourire torve de cette malice qu’il trouve de bon aloi pour l’atmosphère de la maison, tant que le travail est bien fait.
“J’ai bien failli appeler la police au début, M'sieur Adhémar, vu la tête qu’il a. Mais vla qu’il dit être votre ami et il ne s’est pas assommé sur les protections de l’entrée, alors je lui ai juste proposé un ptit quelque chose à boire.
-Merci, Lucie.”
Son contrat prévoit qu’elle parte bien plus tôt que cela, mais ces quelques paroles lui font aisément percevoir, à la surface de ses pensées, sa volonté de ne pas laisser un inconnu seul dans la demeure de ses employeurs, tout ami qu’il affirme être.
“Tu peux y aller. Ne traîne pas, tes parents vont vouloir me rosser s’ils pensent que je te retiens.
-Oh, quand même, ils vous aiment bien hein.”
Sourire, geste d’invitation pour appuyer sa demande et voilà la jeune femme qui détale promptement. Laissé seul, Elric pondère. Un invité, en ce dimanche ? Il n’attend personne, pourtant. Calant le livret contre sa paume, il bifurque, rejoint le salon, vaste pièce confortable à l’avant de la maison, avec son alcôve et son feu de cheminée, la pierre rénovée et laissée nue détrompant la modernité du mobilier. Que du neuf, objets acquis avec Zina, pour leur vie à deux, pour remplir le vide et qu’elle se sente chez elle.
Et au milieu de l’espace, personnel en celà qu’il peut presque se souvenir de chaque instance d’achat, de chaque discussion, de chaque décision, trône Alekseï. Elric l’observe, un bref instant, détail ce visage qu’il aime comme celui d’un frère, et sourit, incapable de s’en empêcher. Reconnaissance, tendresse, abandon dans la confiance qu’il lui porte en dépit de leurs différences quant à la femme qu’il a épousé. Alekseï est son binôme, entre eux, aucune brèche ne saurait se former, aucun écueil les menacer.
Elric s’avance, clopinant jusqu’à la table de bois où il dépose ses effets, avant de tendre une main vers lui, pour moitié l’envie de la lui serrer, pour moitié de le tirer vers lui pour l’enlacer.
“Ma maison est ta maison” offre-t-il en formule de bienvenue, prompt à partager ce lieu qu’il apprend à aimer.
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Alekseï DzerjinskiLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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(#) Re: [TERMINE] Fateful return
missive rédigée par Alekseï Dzerjinski lefateful return
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Thème | La France, et Paris par délà, était belle. Alekseï n'avait jamais eu l'honneur de visiter la capitale et il s'était attardé, un peu trop longtemps, dans un café, à observer les gens. Les voitures commençaient, lentement, à remplir les rues, remplaçant les cheveux épuisés. Les femmes perdaient des couches de vêtements, dévoilaient des chevilles et des sourires charmeurs quand les hommes s'emmuraient dans leur costume. Plus de queue de pie. Enfin. Restait la cravate et l'habit noir mais, lentement, les vestes tombaient. Le monde changeait, au rythme des années qui passait. Et si l'odeur du café français surpassait tout, il ne pouvait rester encore longtemps ici.
Car Paris avait le même accent qu'Elric. C'était avec lui qu'il avait parfait son apprentissage de la langue. Lui qu'il comptait retrouver aujourd'hui. Parce qu'il voulait demander à son ami si, durant quelque temps, ils pouvaient rattraper le temps perdu. Juste un peu, juste à peine. Quelque semaines, maximum. Il ne supporterait pas la femme de son ami. Encore moins maintenant que l'ordre avait été donné. Le coeur lui avait fait jurer, avant de partir, de ne rien dévoiler. Parce que le coeur tenait à Elric malgré la distance et qu'il savait que les ordres avaient valeur de loi. La mission où l'allégeance. Zina devait mourir pour l'Union. Le contre ordre avait tapé fort. Elric ne s'en remettrait pas. Et tuer Zina voilà dire aussi tuer Gabrielle. Le coeur lui avait fait jurer de garder cette Romanov pour plus tard. Que ses fils ne se déchirent pas, pas tout de suite.
La décision viendrait, à son moment. Alekseï termina son café, paya un généreux pourboire avant de se mettre en route. La chaleur du mois de Juillet lui était terriblement désagréable mais il était d'excellente humeur. Personne, encore, ne l'avait annoncé en France. Il prendrait son poste durant la semaine prochaine, lui laissant le temps de trouver un appartement et de prendre ses marques. Le ministère avait au moins la gentillesse de s'occuper de lui. Foutaise quand il savait très bien que tous ces gestes seraient épiés.
L'adresse d'Elric lui avait été transmise par le passé. Cette fois, ce n'était son hibou qui viendrait s'y perdre mais bien lui, en chair et en os. Il remonta les rues du Paris
sorcier, s'émerveillant des loisirs que ces derniers se permettaient. L'austérité de la Russie mourait à chaque coin de rue. Un œil à sa montre lui offrit qu'il était midi précise. L'heure du repas. Il ne s'inviterait pas pour celui-ci. Dimanche matin... Elric n'était certainement pas chez lui, à s'arrêter dans une Eglise. C'est une domestique qui l'accueillit, une de plus. Un lapin prit dans les feux d'une voiture qui l'observa de haut en bas, plusieurs fois d'affilé, les yeux écarquillées. Il faisait tâche dans le décors. Il faisait toujours tâche dans le décors. Pas chez Elric. Du moins pas alors que sa russe d'épouse serait peut-être là. Au fond, sans s'annoncer, Alekseï s'inquiétait seulement de la présence de la Romanov.
Le destin lui souriait. C'est sagement qu'il offrit qu'il était là pour Monsieur d'Adhémar, ami de longue date. Elle ne le croyait pas, il en était certain. Mais il n'en démordrait pas et ne partirait pas. Elle dû avoir peur, où il ne savait quelle émotion s'accrochaient à son joli visage mais elle le fit entrer.
Tout avait été décoré avec goût. Flambant neuf même. Alekseï ne put retenir un soupir. Il voyait des caprices de l'épouse partout et son ami alignant l'argent comme un cadeau sans valeur. Elle ne méritait pas tout ça. Elle ne méritait pas même Elric. Mais son frère était un grand garçon. Il prenait ses décisions seuls. Et le coeur avait été clair le jour du mariage : un mot plus haut que l'autre pouvait détruire une amitié. Il ne supportait pas l'épouse de son ami. Tant pis pour lui. Avait-il vraiment son mot à dire ?
Il ne s'installa pas. Alekseï resta droit, serpentant d'une décoration à l'autre, ne touchant qu'avec les yeux mais analysant chaque détails avec minutie. Elric avait prévu de rester ici longtemps et avait engagé du petit personnel. Alekseï peinait à imaginer Zina faire le ménage. Les princesses ne levaient pas le petit doigt, il en avait la certitude. Elle catalysait à elle seule la colère et la frustration du bolchevik. Si proche et pourtant inatteignable, protégée par l'aura du grand méchant loup. Si le coeur avait su... si le coeur avait même imaginé.
L'entrée d'Elric le fit se retourner vivement et un immense sourire transperça le visage du bolchevik. L'un de ceux qu'il n'offrait jamais et que seul son frère d'arme connaissait. Celui des blessures pansées ensemble, des combats gagnés côte à côte. L'autre tant la main. Alekseï l'attrape avant de l'approcher de lui. L'étreinte est féroce, virile. Ca ne va pas de saluer un vieux frère comme un étranger ! Sa bonne humeur est contagieuse. Il est profondément heureux et tout s'offre sur son visage comme sur un livre offert. Pourquoi mentir, de toute manière, en compagnie d'Elric ? Qu'aurait-il a y gagner ? Alekseï le serre un peu plus fort avant de le repousser et de le regarder de haut en bas. Tu as pris des cheveux blancs dis moi. Son rire retentit, comme autrefois. Puissant. Vibrant. C'est un joli coin que tu as choisi. Un vrai coq en patte. Même des domestiques. Je ne vous savais si princesse mon cher. Tu vas finir par te ramollir. Laisse moi deviner : tu sors de l'Eglise ? Comme se passe la vie du Très Haut ? Il blasphème, il bavarde. Mais son sourire est contagieux. La froideur de la Russie a fondu comme neige au soleil dès Elric entré dans la pièce. Les proches ne comptent pas dans les manières. Et, après tout ce qu'ils ont partagé, Elric est au delà même d'un proche.
Car Paris avait le même accent qu'Elric. C'était avec lui qu'il avait parfait son apprentissage de la langue. Lui qu'il comptait retrouver aujourd'hui. Parce qu'il voulait demander à son ami si, durant quelque temps, ils pouvaient rattraper le temps perdu. Juste un peu, juste à peine. Quelque semaines, maximum. Il ne supporterait pas la femme de son ami. Encore moins maintenant que l'ordre avait été donné. Le coeur lui avait fait jurer, avant de partir, de ne rien dévoiler. Parce que le coeur tenait à Elric malgré la distance et qu'il savait que les ordres avaient valeur de loi. La mission où l'allégeance. Zina devait mourir pour l'Union. Le contre ordre avait tapé fort. Elric ne s'en remettrait pas. Et tuer Zina voilà dire aussi tuer Gabrielle. Le coeur lui avait fait jurer de garder cette Romanov pour plus tard. Que ses fils ne se déchirent pas, pas tout de suite.
La décision viendrait, à son moment. Alekseï termina son café, paya un généreux pourboire avant de se mettre en route. La chaleur du mois de Juillet lui était terriblement désagréable mais il était d'excellente humeur. Personne, encore, ne l'avait annoncé en France. Il prendrait son poste durant la semaine prochaine, lui laissant le temps de trouver un appartement et de prendre ses marques. Le ministère avait au moins la gentillesse de s'occuper de lui. Foutaise quand il savait très bien que tous ces gestes seraient épiés.
L'adresse d'Elric lui avait été transmise par le passé. Cette fois, ce n'était son hibou qui viendrait s'y perdre mais bien lui, en chair et en os. Il remonta les rues du Paris
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Le destin lui souriait. C'est sagement qu'il offrit qu'il était là pour Monsieur d'Adhémar, ami de longue date. Elle ne le croyait pas, il en était certain. Mais il n'en démordrait pas et ne partirait pas. Elle dû avoir peur, où il ne savait quelle émotion s'accrochaient à son joli visage mais elle le fit entrer.
Tout avait été décoré avec goût. Flambant neuf même. Alekseï ne put retenir un soupir. Il voyait des caprices de l'épouse partout et son ami alignant l'argent comme un cadeau sans valeur. Elle ne méritait pas tout ça. Elle ne méritait pas même Elric. Mais son frère était un grand garçon. Il prenait ses décisions seuls. Et le coeur avait été clair le jour du mariage : un mot plus haut que l'autre pouvait détruire une amitié. Il ne supportait pas l'épouse de son ami. Tant pis pour lui. Avait-il vraiment son mot à dire ?
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L'entrée d'Elric le fit se retourner vivement et un immense sourire transperça le visage du bolchevik. L'un de ceux qu'il n'offrait jamais et que seul son frère d'arme connaissait. Celui des blessures pansées ensemble, des combats gagnés côte à côte. L'autre tant la main. Alekseï l'attrape avant de l'approcher de lui. L'étreinte est féroce, virile. Ca ne va pas de saluer un vieux frère comme un étranger ! Sa bonne humeur est contagieuse. Il est profondément heureux et tout s'offre sur son visage comme sur un livre offert. Pourquoi mentir, de toute manière, en compagnie d'Elric ? Qu'aurait-il a y gagner ? Alekseï le serre un peu plus fort avant de le repousser et de le regarder de haut en bas. Tu as pris des cheveux blancs dis moi. Son rire retentit, comme autrefois. Puissant. Vibrant. C'est un joli coin que tu as choisi. Un vrai coq en patte. Même des domestiques. Je ne vous savais si princesse mon cher. Tu vas finir par te ramollir. Laisse moi deviner : tu sors de l'Eglise ? Comme se passe la vie du Très Haut ? Il blasphème, il bavarde. Mais son sourire est contagieux. La froideur de la Russie a fondu comme neige au soleil dès Elric entré dans la pièce. Les proches ne comptent pas dans les manières. Et, après tout ce qu'ils ont partagé, Elric est au delà même d'un proche.
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(#) Re: [TERMINE] Fateful return
missive rédigée par Elric d'Adhémar le03 Juillet 1927 • Domaine de Mousse d’Alrune • TW : Aucun
La prise ne vient pas le surprendre mais il n’est pas moins déstabilisé lorsqu’Alekseï l’attire à lui. Sa jambe faible vacille et il tombe presque dans son étreinte dans un rire inarticulé, fermement enlacé. Elric lui rend chaque once de virulence dans cette étreinte partagée, versant dans le contact toute la frustration de son absence, manque épanché. Son expression rieuse n’a rien de forcée, reconnaissance lacée dans chaque fibre de sa personne. Il le serre, se gorge de sa présence comme il le fait du soleil extérieur et sa rebuffade le fait rire contre une épaule puissante.
“Tu crois que j’offrirais mon chez moi à un étranger ?” lui lance-t-il en se détachant finalement, s’attendant pour moitié à ce qu’il réponde par l’affirmative. Et le pire, c’est qu’il n’eut sans doute pas tout à fait tort de le penser !
Lui-aussi, il l’observe, ce frère qu’il n’a pas vu depuis longtemps. Cette part de lui dont il fut contraint de se séparer lorsque le devoir le rappela en France. Les changements ne sont que des jalons à saluer, Elric ne les prend pas en compte, car c’est toujours Alekseï, face à lui. Même couvert de sang et les deux pieds dans un charnier, il eut su l’identifier. Seule compte cette radiance qu’il porte, sa bonne humeur, et il s’en contente bien. Il ne cherche pas un instant à percer ses pensées, l’idée ne l’a même pas effleuré.
Il est son frère. Jamais il ne le trahirait.
“Quelques-uns oui.”
C’est qu’il est durement touché par les soucis, sans même compter sur les marques que la guerre lui a laissées. Des soucis qui, en l’instant, fondent comme neige au soleil, oublieux qu’il est même de la froide mésentente entre Alekseï et Zina, au seul profit de cette étrange et enjouée réalisation de sa présence sous son toit. Patience amusée, à l’entendre ainsi blasphémer mais Elric n’est pas de ces fanatiques qui craignent la parole païenne et s’outragent d’un trait d’humour à l’insolence assumée.
En vérité, l’humour est sans doute la meilleure façon de rapprocher le Très Haut du profane.
“A dire vrai, je n'en suis pas certain.”
Prunelles douces, le voilà qui contourne Alekseï, dédaignant le canapé pour l’une des chaises de l’alcôve, qu’il rapproche d’une main. Il n’a pas pris de potion pour sa jambe, ce matin-là, et avoir réussi à tenir la messe entière à genoux est déjà un exploit.
“Je n’ai repris la prière que récemment, sommes toutes, je doute qu’il m’écoute avant un moment…”
Il doute, en vérité, d'être jamais écouté. Autrefois, oui, il l’eut juré, avoir sentit la présence de l’ineffable avoir été touché par son amour mais aujourd’hui, sa foi représente davantage un vœu de droiture qu’une croyance inébranlable en un pouvoir supérieur. C’eut été presque un acte de bonté que de réfuter l’existence de Dieu à ses yeux, s’il en a jamais la capacité, car alors n’eut-il pas à faire la paix à l’idée qu’il eut laissé toutes ces horreurs se produire. Toutes ces morts… Pour tout le soufre et le feu de Sodome et Gomorrhe, Elric doute qu’ils eurent jamais commit un acte suffisant à un tel châtiment.
Un silence mitigé, le sien, doutes évidents, peints sur ses traits.
“Je n’ai pas reçu d’annonce pour ta venue, sans quoi je t’aurais fait meilleur accueil. Mais j’imagine donc que ta visite est personnelle ?”
On ne fait pas déplacer son frère d’arme chez lui sans le lui dire, encore moins depuis qu’il est Sénéchal. Et Elric doit bien l’avouer, il est curieux de connaître les raisons qui motivent Alekseï à voyager jusqu’ici. Lui ? Non pas lui. Ils sont des créatures de devoir, tous les deux, de réalisations alors… Quoi ? Il l’observe, de nouveau tenté de trouver la réponse dans ses pensées, s'enhardit avant de se rétracter, préférant en lieu et place tenter de deviner. Rien ne vient, cependant. Curieux, a-t-il jamais manqué le comprendre auparavant ?
“Tu sais, sans Lucie, tu serais resté à la porte un moment… Et j’aurais probablement retrouvé tout le voisinage à la haie, en train de t’observer en essayant désespérément d’avoir l’air occupé.”
L’éloignement n’est pas une fatalité, pourtant, et leur lien ne tarira jamais. Alors la réalisation ne fait que l’inciter à la confiance, se défaire de sa morosité.
“Tu es seul ? Je sais que l’endroit a l’air vaste, mais certainement pas suffisamment pour vous quatre.”
Il ne compte pas le Coeur, celui-ci aurait déjà été présent.
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missive rédigée par Alekseï Dzerjinski lefateful return
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Thème | Le sourire et le mouvement d'épaules d'Alekseï veulent tout dire. Bien sur qu'Elric aurait ouvert ses quartiers à un inconnu. Les enseignements des catholiques avaient laissé une trace. L'amour du Très Haut et les enseignements religieux l'ont rendu trop gentils... enfin... l'avaient. Parce qu'il y a eu une ombre dans les yeux. Une ombre qu'Alekseï cherche. Ils ne se sont pas vus depuis des années mais rien n'a changé pour le loup garou. Et si le joker les a abandonné dans leur autre fois trio, reste ce frère d'une autre mère. Feliks est mort. Et Alekseï a la fraternité en étendard.
La tête se penche à la réponse. Devant Elric, Alekseï n'a jamais eu à cacher sa nature lupine. L'homme était là à l'aube de la morsure, juste après qu'il eut crié et hurlé la douleur de la transformation. Les réactions animales sont devenues courantes, encore plus quand il ne quitte que seulement la meute. Avec les siens, il n'a rien à cacher. Et si Elric n'a jamais été mordu, il a toujours été enfant du coeur. Comme les autres.
Il n'écoute pas grand monde... soupire-t-il avant de rejoindre Elric et de se laisser tomber sur le canapé. Presque immédiatement, le slave desserre sa cravate. Il devra s'y habituer. Ici, tous en porte une. Mais tu étais son favori, de ce qu'en disait les curetons quand on était encore en apprentissage. Le Coeur était plutôt d'accord avec ça. Plutôt Elric qui lui, c'était certain. La jeunesse d'Alekseï, si elle n'était offerte à la luxure, avait le fumet de trop de péché pour que Dieu ne se penche sur son cas. Le temps avait calmé le feu. Heureusement.
Il s'installe plus confortablement dans le canapé. Le confort lui avait presque manqué. La banquette, même en première classe, du train n'était pas moelleuse et s'il avait soupé comme un roi, Alekseï n'était pas fâché d'être enfin arrivé en France. Les sourcils se froncent pourtant à peine quand il voit son ami boiter, plus encore quand l'inquiétude se fraye un léger chemin sur les traits de son frère. Les blessures ne sont pas encore cicatrisées. La faute de trop d'empathie. Le sang et les morts avaient laissé des traces sur la chair d'Elric, des boursoufflures que le temps n'atténuaient pas assez vite. De n'importe qui d'autre Alekseï aurait soufflé, jurant que la faiblesse n'était pas une qualité. Pour son frère, il se faisait béquille. Et il s'en voulait d'avoir été séparé de lui si longtemps par leurs devoirs respectifs.
Je suis là pour l'Union. L'Ordre m'a confié une mission, qui pour une fois allait de paire avec les demandes de mon pays. Les bolcheviks ne sont que trop mécontents de l'accueil que la France a offert à nos anciens monarques. Et un cousin Romanov a fait parlé de lui. Le sang noir, ça ne se cache pas bien. Je dois enquêter et m'assurer que la France comme l'Union travaillent ensemble. Impossible, si tu veux tout savoir mais mon avis ne compte pas vraiment.
Ne pas parler de Zina. Ne pas parler des assassinats. Juste une enquête. Il ne mentait pas vraiment, il omettait seulement une grosse partie de la vérité. Mais les ordres du coeur n'étaient pas négociables, surtout pour un membre de sa meute.
Les lippes du slave se tordent sur un nouveau sourire alors qu'il s'étire, les muscles roulant sous la peau et les bicepts se crispant. La colonne craque, expulsant une tension qui n'a lieu d'être. Les mains jointes ne quittent l'arrière de sa tête quand le dos reprends sa place. Alekseï est presque chez lui dans ce lieu qu'il ne connaissait pas quelque minutes plus tôt.
Le masque de l'espion m'ont demandé les Ordres. Je pense que je vais jouer à un autre jeu. Je ne passe définitivement pas inaperçu en France. J'ai tout fait pourtant : j'ai même pris mon plus beau déguisement. Mais les tiens sont du genre curieux mon frère.
Il inspire, roule des yeux avant de répondre à la dernière question.
La meute est restée à Lenigrad. Tu connais le Coeur : il aime être là où se passe les choses et notre Sénéchal le veut toujours à ses côtés. Sans contre ordre, les autres resteront avec lui. Le carreau a manqué me tuer quand je lui ai appris mon départ. Crois moi Elric : ne t'acoquine jamais d'une louve. Mais je suis seul pour le moment. Ultime sourire en coin, un rien charmeur, avant de continuer sur sa lancée. Et toi ? Voilà des siècles que je n'ai pas eu de tes nouvelles. Comment va la castratrice ? Elle détruit toujours des vases ou a-t-elle enfin compris la chance qu'elle a de t'avoir épousé ? Et ta fille ? Quel âge a Gabrielle maintenant ?
Les nouvelles de Zina ne l'intéressait pas. La fille d'Elric, elle, avait bien plus gagné l'affection du grand loup. Elle était certes à moitié Romanov mais n'en portait pas le nom et surtout n'avait cure des allégeances de l'Empire. Si Elric avait bien fait son travail, ce dont Alekseï ne doutait pas. La révolution russe avait taché de sang un paysage immaculée mais elle était terminée. Et il n'était pas le moment de raviver les braises, encore moins quand un chasseur traquait les derniers Romanov. Il ferait semblant. Il espérait en être capable. Car si tuer Zina serait fait sans diffulté... La dernière mort d'un enfant avait transformé l'esprit d'Alekseï, définitivement. Gabrielle était si jeune, si innocente. Presque autant qu'Olga. Il n'en montra rien, masque du coeur inscrit sur les veines. Mais l'ombre glissa dans ses iris, le temps d'un battement de paupière.
La tête se penche à la réponse. Devant Elric, Alekseï n'a jamais eu à cacher sa nature lupine. L'homme était là à l'aube de la morsure, juste après qu'il eut crié et hurlé la douleur de la transformation. Les réactions animales sont devenues courantes, encore plus quand il ne quitte que seulement la meute. Avec les siens, il n'a rien à cacher. Et si Elric n'a jamais été mordu, il a toujours été enfant du coeur. Comme les autres.
Il n'écoute pas grand monde... soupire-t-il avant de rejoindre Elric et de se laisser tomber sur le canapé. Presque immédiatement, le slave desserre sa cravate. Il devra s'y habituer. Ici, tous en porte une. Mais tu étais son favori, de ce qu'en disait les curetons quand on était encore en apprentissage. Le Coeur était plutôt d'accord avec ça. Plutôt Elric qui lui, c'était certain. La jeunesse d'Alekseï, si elle n'était offerte à la luxure, avait le fumet de trop de péché pour que Dieu ne se penche sur son cas. Le temps avait calmé le feu. Heureusement.
Il s'installe plus confortablement dans le canapé. Le confort lui avait presque manqué. La banquette, même en première classe, du train n'était pas moelleuse et s'il avait soupé comme un roi, Alekseï n'était pas fâché d'être enfin arrivé en France. Les sourcils se froncent pourtant à peine quand il voit son ami boiter, plus encore quand l'inquiétude se fraye un léger chemin sur les traits de son frère. Les blessures ne sont pas encore cicatrisées. La faute de trop d'empathie. Le sang et les morts avaient laissé des traces sur la chair d'Elric, des boursoufflures que le temps n'atténuaient pas assez vite. De n'importe qui d'autre Alekseï aurait soufflé, jurant que la faiblesse n'était pas une qualité. Pour son frère, il se faisait béquille. Et il s'en voulait d'avoir été séparé de lui si longtemps par leurs devoirs respectifs.
Je suis là pour l'Union. L'Ordre m'a confié une mission, qui pour une fois allait de paire avec les demandes de mon pays. Les bolcheviks ne sont que trop mécontents de l'accueil que la France a offert à nos anciens monarques. Et un cousin Romanov a fait parlé de lui. Le sang noir, ça ne se cache pas bien. Je dois enquêter et m'assurer que la France comme l'Union travaillent ensemble. Impossible, si tu veux tout savoir mais mon avis ne compte pas vraiment.
Ne pas parler de Zina. Ne pas parler des assassinats. Juste une enquête. Il ne mentait pas vraiment, il omettait seulement une grosse partie de la vérité. Mais les ordres du coeur n'étaient pas négociables, surtout pour un membre de sa meute.
Les lippes du slave se tordent sur un nouveau sourire alors qu'il s'étire, les muscles roulant sous la peau et les bicepts se crispant. La colonne craque, expulsant une tension qui n'a lieu d'être. Les mains jointes ne quittent l'arrière de sa tête quand le dos reprends sa place. Alekseï est presque chez lui dans ce lieu qu'il ne connaissait pas quelque minutes plus tôt.
Le masque de l'espion m'ont demandé les Ordres. Je pense que je vais jouer à un autre jeu. Je ne passe définitivement pas inaperçu en France. J'ai tout fait pourtant : j'ai même pris mon plus beau déguisement. Mais les tiens sont du genre curieux mon frère.
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La meute est restée à Lenigrad. Tu connais le Coeur : il aime être là où se passe les choses et notre Sénéchal le veut toujours à ses côtés. Sans contre ordre, les autres resteront avec lui. Le carreau a manqué me tuer quand je lui ai appris mon départ. Crois moi Elric : ne t'acoquine jamais d'une louve. Mais je suis seul pour le moment. Ultime sourire en coin, un rien charmeur, avant de continuer sur sa lancée. Et toi ? Voilà des siècles que je n'ai pas eu de tes nouvelles. Comment va la castratrice ? Elle détruit toujours des vases ou a-t-elle enfin compris la chance qu'elle a de t'avoir épousé ? Et ta fille ? Quel âge a Gabrielle maintenant ?
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(#) Re: [TERMINE] Fateful return
missive rédigée par Elric d'Adhémar le03 Juillet 1927 • Domaine de Mousse d’Alrune • TW : Religion / Endoctrinement
Tu étais son favori dit-il et Elric sait, par chaque fibre de son être, chaque souffle, qu’Alekseï ne lui ment pas, ne cherche pas à le consoler. Avec lui, il n’a pas besoin de légilimancie, quand bien même est-ce justement ce qui le différencie aux yeux des évêques. L’a-t-il été ? Il en doute. Sa pauvre âme n’est qu’un exemplaire parmi tant d’autres, en dépit de tout ce que les prêtres ont pu affirmer et si sa baguette avoue l’aisance avec laquelle il peut se sacrifier, Elric n’en reste pas moins un homme luttant contre ses défauts, plus traîtresse que celle du loup. On ne l’a jamais éduqué à l’orgueil, tout au contraire, mais quelque part, l’affirmation réchauffe fugacement un fragment de son être qui lutte pour exister. Morosité aussitôt balayée par la main ferme de la fatalité. Se morfondre ne changera rien.
“Tu sais que ça sonne comme frometon ?”
Plaisanterie lassée de sa propre bêtise, qu’il eut retenu en toute autre compagnie. Peut-être est-ce aussi une façon d’esquiver ce qui est rien moins qu’un compliment qu’on tente de faire passer pour une affirmation. L’opinion du Cœur a toujours énormément compté, à ses yeux. Qu’eut-il pu dire de lui, aujourd’hui ? Voilà une étrange pensée. L’eut-il renié pour sa faiblesse, pour la crasse qui le marque et le souille désormais ? Une marque indélébile enfoncée dans la psychée comme les traces de griffes sur sa chair à jamais altérée. Qu’eut-il pensé ? Lui, vaincu par un corniaud de loup parce que son esprit a refusé de fonctionner, au pire moment qui soit pour ne rien arranger. Il porte sa honte comme il porte ses blessures, mais la question demeure.
Et la voix d’Alekseï attire son attention et l’arrache à sa contemplation. Il cille, l’observe pleinement et laisse ses traits se teinter du souci qu’il apporte, ravalant sa piteuse déception. Pas un déplacement personnel, alors, mais il comprend, l’ordre a besoin d’eux et il a déjà été gracié de sa présence à son mariage, tout houleux qu’il eut été.
“Un cousin alors ? Lequel ?”
Comment se fait-il que lui ne sache pas cela ? L'occurrence l’inquiète. Est-ce le premier Sénéchal qui a apposé son sceau sur cette affaire ? Même ainsi, il eut dû savoir. Alekseï ne pourra cependant lui répondre, ne sait sans doute pas. Elric n’aime pas les hypothèses et ne veut pas l’y contraindre. Il posera la question au prochain rituel commun.
“Je suis aussi de ton avis, concernant la coopération, et ce ne sera sans doute pas en raison du Ministère.”
Oh non, le Ministère aime le secret, et il y a, de toute façon, la loi internationale. Ce n’est pas le Ministère, qui l’inquiète, mais le Sénat et la Royauté. Même s’il est incertain sur ce qui se trame à Vaux-Le-Vicomte, Elric ne s’y est pas fait embaucher pour rien. Il n’est, à raison, pas nécessaire d’en douter, encore moins d’en arriver à les côtoyer, pour savoir ce que beaucoup de grandes familles pensent, Valefor en tête. Ils veulent le pouvoir, dominer les moldus, ils veulent la monarchie absolue, et ne s’arrêtent absolument pas pour réfléchir que le chant de sirène menace de tous les envoyer s’éventrer sur les rochers. Et les Romanov, orgueilleux Romanov, sont parmis eux. Ils ont tout perdu, le rêve doré s’avère donc des plus alléchants.
“N’hésites pas, si tu as besoin de quoi que ce soit. Même si je n’ai pas été mis au courant, je reste prêt à être appelé.” Nulle agressivité latente ou reproche voilé, il s’agit de la vérité et il est volontaire. L’idée de travailler de nouveau avec Alekseï lui est un bonheur immense, tant il lui a manqué. Et cela se voit. Il est alors radieux, regard défait de toute obscurité. Il a été éduqué pour cela, formé pour leur réciprocité et elle l’abreuve comme la pluie bienfaisante, comme le soleil nourricier. Cela fait longtemps qu’on lui demande de faire des tours, de politiser, et s’il possède un immense dévouement envers les siens, Elric n’en est pas moins un limier qu’Alekseï lui-même. Il n’a jamais été prévu d’associer un loup et un agneau et sa pureté à lui crache du sang sur les pavés après s’être relevée entre les balles et les blessés.
Il n’est point colombe et ange de la paix.
“Ils aiment les ragots, c’est peu de le dire et encore davantage les nouveautés. Tu en es une, pour sûr.”
Il a raison, se dissimuler ne mène à rien, pour lui. Au pire eut-il pu se faire passer pour un allemand, mais la guerre est encore fraîche dans les esprits. Pour la discrétion, il est de bon ton que les autres soient restés en arrière et Elric n’en est, égoïstement, pas fâché. Fut un temps, le joker eut bénéficié de la même tendresse de sa part, fut un temps, ils ont été un trio, aujourd’hui ils ne sont que deux et Elric peut ainsi garder Alekseï ‘pour lui’ à sa manière. Sourire en coin, charmé par l’idée, prunelles limpides qui couvent le prédateur alangui sur son canapé. En un sens, il plaint le Romanov qui a décidé de faire parler de lui, avoir un tel limier à ses trousses n’aura qu’une résultante déjà toute trouvée. Fort heureusement, Zinaïda n’est pas indisciplinée à ce sujet.
Et comme s’il lisait ses pensées, voilà justement qu’Alekseï l’évoque et lui arrache un rire épuisé.
“Tu sais que tu viens d’évoquer ma fille et ma castration à la suite, n’est-ce pas ? N’est-ce pas un peu antinomique ? Mais ce ne sont que des vases tu sais, rien qui ne se répare. Et puis, c’est ma faute, je ne lui avais pas exprimé mes raisons pour l’épouser à l’époque.. Je pense pouvoir dire que tout va bien pour nous.”
Parler pour Zina n’est pas une habitude et il ne le fait qu’avec retenue, préférant la laisser s’exprimer lorsqu’il le peut. Il sait combien elle fut bâillonnée, au sein de sa famille de naissance et ne veut pas le lui infliger. Chaque fois qu’elle semble surprise de la façon dont il la traite, Elric ne peut s’empêcher de ressentir une immense tendresse pour son épouse, accompagnée d’autant de regrets et de tristesse pour ce qu’on lui a infligé. La perte d’Alban, leur second enfant, l’a secoué, il le sait, et il partage son chagrin immensément. Mais il ne s’étend pas, se doutant qu’Alekseï pose la question par politesse, contrairement à ses questions sur Gabrielle. Son frère sacré a déjà fait entendre tout le bien qu’il pense de son épouse et Elric comprend.
“Elle a un peu plus de deux ans, maintenant. Radieuse. Elle va bien, elle…”
Impossible d’en parler sans sourire, presque autant que quand il évoque leur devoir commun. S’il affectionne sincèrement Zina, Gabrielle lui a rendu une part de la vie qu’il a perdu. Elle est la plus belle création à laquelle il a contribué, leur petit angelot. Il inspire profondément, reprend avec moins d’empressement.
“Pour l’heure, aucune trace de la malédiction. Je ne sais pas si cela vient de notre dernier traitement, si elle y a simplement échappé ou si c’est en formation en elle. Nous surveillons cela de près et elle est suivie par un médicomage qui partage notre serment.”
Emotion dans sa voix rendue rauque. Il sait qu’il doit éviter les hypothèses, ne pas donner le flanc aux questionnements. Rien n’a sans doute éprouvé sa discipline aussi violemment depuis Camille. Son regard illuminé caresse celui ombré de son frère, plongeant dans la profondeur des lacs glacés comme s’il s’essaye à les réchauffer, à lui partager l’amour inconditionnel qu’il éprouve pour sa fille, douce enfant à l’innocence immaculée. Une légère humidité lui voile un instant les yeux et il la chasse avec l’ébauche d’un rire renouvelé. Son émotivité a toujours été profonde même s’il a appris à la dompter. Sa main s’égare sur son semblant de barbe, dissimule ses lèvres tandis qu’il vogue en la position du penseur quelques instants, avant qu’il ne glisse doucement :
“Elle a été baptisée dans la même cathédrale que moi. Mais même si elle n’a pas la malédiction, je ne sais pas si je l’offrirais à l’Ordre. Je pense attendre d’avoir un fils pour ça. Elle… J’aimerais qu’elle puisse simplement profiter de ce que nous construisons pour le futur.”
Il se redressa, expression douce.
“Mais puisque nous en sommes à l’évoquer, cela fait déjà un moment que j’y réfléchis… Tu me rendrais infiniment heureux, si tu acceptais d’être son parrain.”
Codage par Libella sur Graphiorum
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(#) Re: [TERMINE] Fateful return
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ft Elric d'Adhémar
Thème | Le rire chaud d'Alekseï réponds à la blague de son frère. Il aime ces rares moments. Quand ils ne sont plus que tous les deux et qu'ils retrouvent l'ambiance de leur plus jeune année, sous la tutelle d'un homme juste mais cruel. Combien de blagues aussi nulles ont-ils fait à trois ? Combien de soirées se sont-ils perdus à raconter n'importe quoi ? La blague touche et, depuis le temps, elle n'est plus entourée de nostalgie. Alekseï a fait son deuil de son ancien frère.
Puis le loup hausse les épaules pour toute réponse. Il n'a aucune idée de l'identité du cousin, pour l'heure. C'est là son travail de retrouver cet imbécile. Le Romanov ne doit pas trop différer des autres. Blond, les yeux clairs, l'air prétentieux. Certainement le même qu'arbore la famille royale. Il a vu des portraits des Valfor. Ils ressemblent bien trop aux Romanov. Etonnant, même, qu'ils ne se soient encore reproduit entre eux, tels les dégénérés que la royauté semblait toujours vouloir produire. Les pensées révolutionnaires ne doivent pas être offertes trop fort ici. Il n'est pas en territoire conquis par l'armée rouge, loin de ceux qui ont su s'affranchir des codes.
Je suis d'ailleurs là pour ça. J'aurai besoin d'un toit, en premier lieu. Si tu acceptes de m'héberger le temps que je me retourne et que je trouve un appartement ?
Pas de sourire ou de faux semblant au moment. La demande est réelle. C'est qu'il a immédiatement pensé à Elric en arrivant en France et qu'il en a même refusé le logement de fonction du ministère. Le slave garde la paranoïa en étendard. La France n'est peut-être pas l'URSS mais nul doute qu'ici aussi les services secrets travaillent. Il ne compte pas leur faciliter autant la tâche.
Je pense que Norrgård a pris la décision de m'envoyer seul, sans concerter personne. Le coeur lui-même n'était pas au courant. Mais ça me ferait plaisir de bosser avec toi. Comme à la vieille époque, les bêtises de la jeunesse en moins.
L'attention d'Alekseï se bloque, s'offre tout entière aux réponses à ses questions. Il est à l'origine de ragot, de question. Nulle doute que demain, Auguste devra répondre de la présence du géant blond qu'il devient en ces terres. Il n'est pourtant pas si grand que ça. Tous le dévisage comme si un troisième oeil lui était subitement poussé. La France n'a entendu que des échos de la révolution russe. Il n'est même pas né dans les froids environs de Moscou.
Il finit par lever les yeux au ciel alors qu'Elric défends son épouse. Quoi qu'est pu penser Zina, elle était née pour devenir une poule pondeuse et épouser le premier venu, que ces parents choisiraient pour elle. Elle ne pouvait se gorger des privilèges et demander, en même temps, l'égalité entre les hommes. Ils ne l'étaient de toute manière pas. Si Alekseï, à cause du carreau, ne pouvait jurer que les mâles outrepaçaient les femelles intellectuellement, il était pourtant certain d'une chose : eux étaient moins abrutit par leurs pulsions. Zina était une hystérique, de ces hyènes auxquelles la vie s'était offerte sur un plateau d'argent et qui continuait toujours de faire la fine bouche. Il ne s'en ouvrit pas. Il s'était déjà longuement exprimé sur tout ce qui n'allait pas autre fois. Remuer le couteau dans la plaie ne servirait à rien.
Deux ans. Déjà. Si tôt. Où étaient passées les dernières années ? Alekseï peinait à croire que la petite avait déjà deux ans. Il se souvenait avec émotion de la lettre reçue à l'époque et de son arrivée en France, brièvement. C'était la seule fois qu'il avait vu la petite chose avant de devoir repartir précipitamment vers l'Union. Et si Alekseï n'était pas père, du moins qu'il ne le sache, son coeur s'était embrassé d'amour à la vue de la fille de son frère. Elle avait beau être à moitié Romanov, il avait prié pour qu'elle ne soit touchée par leur mal abominable. Le sang de son frère réparerait les erreurs. Il en était certain. Il y a trop d'amour en lui, brutalement et il relève vers Elric des iris inquisiteurs. Est-ce réellement ses émotions ou bien son frère a-t-il partagé le trop plein qui le possède ?
Alekseï en aurait presque roulé des yeux si la demande n'était arrivée. Offrir sa fille à l'ordre. Baptême. Mais surtout la question, sentimentale et au combien importante. Car un parrain se devait d'élever l'enfant si le moindre mal était fait au géniteur. Un parrain. La mission s'écrase sur la réponse immédiate. Gabrielle, toute adorable qu'elle soit, est une Romanov. A moitié, à demi. Gangrenée par sa génitrice. N'aurait-ce été plus simple qu'Elric épouse une nobliette de campagne, loin de ces abrutis d'empereur russe ? La mâchoire se serre, juste une seconde.
Humour en parangon de ses pensées, Alekseï s'esclaffe. Un blasphémateur comme moi, parrain de ta demoiselle ? L'Eglise même ne me laisserait pas enter. Et je doute que ta femme n'accepte un centième de cette idée Elric. Zina ne semble pas te laisser beaucoup de choix. Son sourire en coin grandit, endiguant ses iris dans l'amusement. Se serait un plaisir que d'être là pour elle. En espérant que la malédiction de ces .... le mot s'étrangle dans la gorge. Il parle de la belle famille. Nul droit de vomir ainsi alors qu'il est sous la moitié de leur toit. En espérant qu'elle ne soit pas touchée. Elle les rends plus fragiles n'est-ce pas ? Je crois que l'Ordre avait fait des recherches sur cette malédiction... Mais je pense que tu as déjà tout récupéré Monsieur le Sénéchal ?
Il se moque, sans vraiment le faire. Le poste d'Elric est une fierté, mille fois méritée. Il y a plus sérieux, déjà, dans les yeux d'Alekseï. L'avenir de cette enfant dépends de son sang. Plus qu'Elric ne pourrait jamais l'imaginer.
Puis le loup hausse les épaules pour toute réponse. Il n'a aucune idée de l'identité du cousin, pour l'heure. C'est là son travail de retrouver cet imbécile. Le Romanov ne doit pas trop différer des autres. Blond, les yeux clairs, l'air prétentieux. Certainement le même qu'arbore la famille royale. Il a vu des portraits des Valfor. Ils ressemblent bien trop aux Romanov. Etonnant, même, qu'ils ne se soient encore reproduit entre eux, tels les dégénérés que la royauté semblait toujours vouloir produire. Les pensées révolutionnaires ne doivent pas être offertes trop fort ici. Il n'est pas en territoire conquis par l'armée rouge, loin de ceux qui ont su s'affranchir des codes.
Je suis d'ailleurs là pour ça. J'aurai besoin d'un toit, en premier lieu. Si tu acceptes de m'héberger le temps que je me retourne et que je trouve un appartement ?
Pas de sourire ou de faux semblant au moment. La demande est réelle. C'est qu'il a immédiatement pensé à Elric en arrivant en France et qu'il en a même refusé le logement de fonction du ministère. Le slave garde la paranoïa en étendard. La France n'est peut-être pas l'URSS mais nul doute qu'ici aussi les services secrets travaillent. Il ne compte pas leur faciliter autant la tâche.
Je pense que Norrgård a pris la décision de m'envoyer seul, sans concerter personne. Le coeur lui-même n'était pas au courant. Mais ça me ferait plaisir de bosser avec toi. Comme à la vieille époque, les bêtises de la jeunesse en moins.
L'attention d'Alekseï se bloque, s'offre tout entière aux réponses à ses questions. Il est à l'origine de ragot, de question. Nulle doute que demain, Auguste devra répondre de la présence du géant blond qu'il devient en ces terres. Il n'est pourtant pas si grand que ça. Tous le dévisage comme si un troisième oeil lui était subitement poussé. La France n'a entendu que des échos de la révolution russe. Il n'est même pas né dans les froids environs de Moscou.
Il finit par lever les yeux au ciel alors qu'Elric défends son épouse. Quoi qu'est pu penser Zina, elle était née pour devenir une poule pondeuse et épouser le premier venu, que ces parents choisiraient pour elle. Elle ne pouvait se gorger des privilèges et demander, en même temps, l'égalité entre les hommes. Ils ne l'étaient de toute manière pas. Si Alekseï, à cause du carreau, ne pouvait jurer que les mâles outrepaçaient les femelles intellectuellement, il était pourtant certain d'une chose : eux étaient moins abrutit par leurs pulsions. Zina était une hystérique, de ces hyènes auxquelles la vie s'était offerte sur un plateau d'argent et qui continuait toujours de faire la fine bouche. Il ne s'en ouvrit pas. Il s'était déjà longuement exprimé sur tout ce qui n'allait pas autre fois. Remuer le couteau dans la plaie ne servirait à rien.
Deux ans. Déjà. Si tôt. Où étaient passées les dernières années ? Alekseï peinait à croire que la petite avait déjà deux ans. Il se souvenait avec émotion de la lettre reçue à l'époque et de son arrivée en France, brièvement. C'était la seule fois qu'il avait vu la petite chose avant de devoir repartir précipitamment vers l'Union. Et si Alekseï n'était pas père, du moins qu'il ne le sache, son coeur s'était embrassé d'amour à la vue de la fille de son frère. Elle avait beau être à moitié Romanov, il avait prié pour qu'elle ne soit touchée par leur mal abominable. Le sang de son frère réparerait les erreurs. Il en était certain. Il y a trop d'amour en lui, brutalement et il relève vers Elric des iris inquisiteurs. Est-ce réellement ses émotions ou bien son frère a-t-il partagé le trop plein qui le possède ?
Alekseï en aurait presque roulé des yeux si la demande n'était arrivée. Offrir sa fille à l'ordre. Baptême. Mais surtout la question, sentimentale et au combien importante. Car un parrain se devait d'élever l'enfant si le moindre mal était fait au géniteur. Un parrain. La mission s'écrase sur la réponse immédiate. Gabrielle, toute adorable qu'elle soit, est une Romanov. A moitié, à demi. Gangrenée par sa génitrice. N'aurait-ce été plus simple qu'Elric épouse une nobliette de campagne, loin de ces abrutis d'empereur russe ? La mâchoire se serre, juste une seconde.
Humour en parangon de ses pensées, Alekseï s'esclaffe. Un blasphémateur comme moi, parrain de ta demoiselle ? L'Eglise même ne me laisserait pas enter. Et je doute que ta femme n'accepte un centième de cette idée Elric. Zina ne semble pas te laisser beaucoup de choix. Son sourire en coin grandit, endiguant ses iris dans l'amusement. Se serait un plaisir que d'être là pour elle. En espérant que la malédiction de ces .... le mot s'étrangle dans la gorge. Il parle de la belle famille. Nul droit de vomir ainsi alors qu'il est sous la moitié de leur toit. En espérant qu'elle ne soit pas touchée. Elle les rends plus fragiles n'est-ce pas ? Je crois que l'Ordre avait fait des recherches sur cette malédiction... Mais je pense que tu as déjà tout récupéré Monsieur le Sénéchal ?
Il se moque, sans vraiment le faire. Le poste d'Elric est une fierté, mille fois méritée. Il y a plus sérieux, déjà, dans les yeux d'Alekseï. L'avenir de cette enfant dépends de son sang. Plus qu'Elric ne pourrait jamais l'imaginer.
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(#) Re: [TERMINE] Fateful return
missive rédigée par Elric d'Adhémar le03 Juillet 1927 • Domaine de Mousse d’Alrune • TW : Religion / Endoctrinement / Malédiction
S’il accepte de l’héberger ? Bien entendu ! Quel besoin se trouve-t-il même de le lui demander ? Ah, le respect entre eux sans aucun doute. Certainement pas l’idée de gêner Zina, mais sur l’instant, Elric ne s’imagine pas son épouse refusant de le voir sous leur toit, en dépit de leur mésentente. Il ne manquera sans doute pas de ménager l’un comme l’autre autant qu’il le pourra mais leurs chambres d’amis existent pour une raison et ce n’est certainement pas pour accueillir des membres de la maisonnée Romanov en visite. Entre la vie de campagne qui ne le sied sans doute guère et l’amertume que son épouse leur voue, ce n’est pas demain qu’il verra l’un de ces douteux personnages séjourner chez lui. Alekseï, pour toute sa hargne à son égard, se montre au moins honnête envers elle.
“Bien sûr. Je peux me charger de t’en trouver un, d’ailleurs, quand tu voudras t’émanciper.”
Il connaît bien le parc immobilier français, après tout, qu’il s’agisse d’une curiosité sensée ou des besoins familiaux et financiers. La perspective n’a rien d’une épreuve, à peine une formalité. Mais pas tout de suite. Peut-être ne devrait-il pas l’aider, justement, le laisser se débrouiller pour le garder un peu plus longtemps auprès de lui ? Mais non, il n’est pas suffisamment égoïste, et ils auront de toute façon la possibilité de coopérer, comme Alekseï le lui affirme en l’instant. Les missions de l’Ordre ne doivent pas, après tout, être prises à la légère, certitude ancrée en eux aussi sûrement que leur loyauté, aussi sûrement que leur réalité. Aucun d’eux n’a jamais eu l’idée de bâcler les volontés des templiers, même au zénith de leur jeunesse agitée.
Et en dépit de toute leur discipline, ils sont plus que la somme de leurs rôles et de leurs rangs au sein des templiers. Ils sont humains et en l’instant, Elric le vit pleinement, abandon abondant au sourire qu’il lui dédie, devant son regard inquisiteur. Amusé à l’idée de sa curiosité. Signe de tête affectueux mais permissif, lui renvoyant cette silencieuse interrogation un bref instant avant qu’un élancement ne transforme l’expression en une grimace gardée. Sa main burinée s’égare brièvement contre son genoux endommagé, frôlant la fibre du pantalon sans la toucher, uniquement pour retourner s’échouer sur l’accoudoir de bois lisse. regard qui vacille, revient tout juste à temps pour voir la mâchoire se crisper. Mais il a foi en Alekseï, l’a toujours possédée.
“Hmhm?”
Alekseï n’a pas terminé, il le voit, il le sait. Elric n’a pas le cœur de lui assurer que tout ira bien avec Zina, tant il semble s’amuser de l’idée. L’acceptation réchauffe son cœur plus encore, dissipe une partie de ces ténèbres enfouies en lui. Gabrielle sera sauve. Même s’il décède, même si Zina doit quitter leur fille, et il sait pourtant la férocité avec laquelle son épouse souhaite la protéger, si ce Dieu cruel et distant décide de les rappeler tous, Alekseï sera toujours là, Alekseï ne laissera aucun obstacle l’arrêter, dévorera la lune si celle-ci décide de trahir sa neutralité, Hati incarné. Et son frère est un homme de parole, un homme loyal, bon dans son intransigeance sacrée, il ne lui ment pas, en acceptant ce poids. Gabrielle sera sauve, quoi qu’il puisse arriver.
L’idée même nourrit l'humidité dont ses yeux s’emplissent lorsqu’il passe une main sur son visage avant d’opiner.
“Bien sûr. J’ai lu tout ce qui a déjà été fait sur le sujet. Cette malédiction ne ressemble à rien de ce que j’ai pu rencontrer par ailleurs. Sa seule constance est sa dangerosité, mais elle prend tant de formes… Je soupçonne Nikolaï d’être voyant, mais je n’en suis pas certain, Zina…”
Il soupira, secouant la tête d’un dépit soucieux.
“Elle ne ressent pas la douleur. J’ai cru la perdre, lorsque Gabrielle est née.”
L’affirmer ainsi semble peut-être anodin, mais Alekseï est un soldat, tout comme lui, impossible qu’il ne comprenne pas immédiatement l'écueil qu’une telle insensibilité représente. Sourcils froncés, Elric évoque les souvenirs de sa peur glacée lorsque le médicomage lui a annoncé l’état de son épouse. Il sait que la présence et les recommandations de leur expert pèsent sur Zina mais il lui est infiniment reconnaissant de ne pas le renvoyer et d’accepter de les supporter, au moins pour lui si ce n’est pour son propre confort. Malgré toutes les accommodations faites, Elric ne peut s’empêcher de craindre de la trouver un jour exanguinée en rentrant chez eux. Une angoisse dont il ne s’ouvre pas, la claquemurant à double tours sous le vernis de sa confiance.
“Je ne sais pas ce que les autres avaient. Je n’ai pas demandé, à dire vrai.”
Aucune excuse plausible pour l’expliquer, à ses yeux. Rien qui n’eut attiré tant l’attention que la suspicion.
“Elle peut provoquer la folie, l’infirmité, une santé fragile ou des prédispositions magnifiées… Et elle résiste à tout, semble-t-il, sauf si le traitement de Gabrielle a fonctionné. Fut un temps, je t’aurais affirmé avec certitude qu’il s’agit d’une pénitence divine, tant elle est diverse et puissante. Aujourd’hui je ne sais pas. Zina recherche des solutions naturelles, avec des plantes, des potions et des baumes, et moi j’essaie de comprendre son fonctionnement exact. Pour la circonvenir. Le traitement que nous avons mit au point est récent et encore au stade d’essai. Peut-être devrais-je user de nos recherches pour avoir plus de renseignement sur les autres survivants, maintenant que tu me fais parler.”
Sourire ombré, en demi-teinte, regard pétillant malgré le sinistre du sujet. Oui, il le fait parler, plus qu’il ne parle le plus souvent. Si ce n’est pas une singularité de leur relation, il s’agit tout de même d’une éclaircie fort bienvenue.
“Gabrielle sera ravie de te revoir. Tu ne t’en souviens peut-être pas, mais lorsque tu es venu et qu’elle t’a vu… Elle a eu très peur avant de se mettre à gazouiller et tendre les bras.”
Il vint un instant s’égarer dans le souvenir, avant de cligner lentement des yeux, soupirant ces jours révolus où tout semblait terminé. Une illusion, comme à chaque fois. Les Russes ont sans doute raison, le monde n’est fait que de périodes de lutte et de répit passagers.
“Merci, mon frère… " Il se racla la gorge, tentant de reprendre contenance, et reprit, factuellement "Elles devraient être là d’ici quelques heures tout au plus. Tu pourras reprendre la chambre que tu avais la fois précédente, du côté du jardin et de la forêt. Quelle couverture t’as été fournie pour ton enquête ?”
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(#) Re: [TERMINE] Fateful return
missive rédigée par Alekseï Dzerjinski lefateful return
ft Elric d'Adhémar
Thème | Elric connait mieux Paris que lui, sans aucune difficulté. Si la capitale a, parfois, hébergée le bolchevik, ce n'était que temporaire. Il ne pensait un jour déposer ici sa valise. Pour un temps long. On n'assassinait si facilement une famille entière. Certain noms ressortaient déjà de l'ombre : les romanov n'étaient pas connus pour leurs discrétion et, en terre étrangère, ils étaient des pièces à poser stratégiquement. Un empire au complet mis au sol, voilà qui ne pouvait qu'inquiéter la monarchie.
C'est autre chose qui l'inquiète alors qu'une grimace déchire les traits de son ami. La douleur au genou. Si Alekseï attrapait, un jour, le loup qui s'en était prit à son frère.... il ne s'attarde pas sur la sanction mentale qui frémit. Car si le communiste sait qu'il devait redoubler d'effort en ce territoire pour le jeu politique, il sait également qu'il a été biberonné à la violence et que les pays de l'Est se gorgent de plus de forces que la France. Leurs loups roulés dans du coton, jusqu'à ce que se réveille la Lune. Eux survivaient bien plus à la morsure de Séluné. Il n'y avait aucun miracle. Il n'y avait que la froide constatation que la violence se faisait plus féroce dans leur froid pays.
Mais les idées cruelles s'arrêtent que la proposition s'offre et que son coeur remplace la rage. La haine meurt alors que Gabrielle devient le centre de leur préoccupation. Elric, l'homme de droiture et de devoir, devenu père a changé. Jamais Alekseï ne connaitra amour identique, il se l'est promis. Trop de risque de transmettre la malédiction. Mais pourquoi. N'est-il aujourd'hui héritier à son tour ? Obligé d'offrir plus qu'un nom au futur ? La pensée s'installe, alors qu'il écoute son frère. Feliks serait en vie que tout serait bien plus facile.
Les yeux d'Elric se chargent d'humidité alors que ceux d'Alekseï se chargent de volonté pure, d'instinct dangereux. Il ne serait pas un bon père, il le sait parfaitement. Mais, entre ses mains, l'enfant ne craindrait rien d'autre que la colère pour ceux osant s'en prendre à elle, toute demie Romanov qu'elle soit. Si seulement. La fidélité est mise à mal par cette promesse. Le choix ou le devoir. Le coeur ou la raison.
La décision n'est pas pour tout de suite.
Ecouter. Attentivement. Les secrets de Romanov qui s'inscrivent. Nikolaï est gagnant quand l'impossibilité de la douleur est horreur. Il a vu des berserkers en Russie. Gorgés de drogues pour combattre jusqu'à la mort. C'était là l'ultime point final de tout ceux doté de cette malédiction. Les sens étaient des armes et leurs absences des faiblesses.
Alekseï écoute les mots de son frère, note mentale qui l'aideront pour autre chose que la sécurité de la petite. Il aurait pu s'en vouloir si ses devoirs n'avaient pris une telle place dans sa vie. Les membres de l'Ordre savent trahir. Savent cacher. Savent mentir. Sont-ils réellement justes quand ils usent des armes des faibles ? Alekseï ne sait que répondre. On ne remet pas en questions les ordres. Jamais. Il n'est que membre. Si le sénéchal lui a donné cet ordre, ce n'est pas sans raison. Et s'il ne le saura jamais, au moins aurait-il agit pour le plus grand bien. Le véritable, pas celui grogné dans les discours de propagandes du mage noir.
Voir envisager certain remède plus... définitive. J'ai ouïe dire qu'une Romanov était devenue louve. Tu devrais lui demander l'impacte de la morsure sur sa malédiction. La lune nous rend plus fort...
La supposition lui arrache la gorge. Gabrielle n'est qu'une enfant. L'idée est lointaine, peu tangible. Mais si la petite a le sang noir....
Les autres étaient peut-être maudits dès la naissance. Zina ne sait donc pas si son sang était noir quand elle est sorti de la vulve de sa mère ? Il inspire et son pouce vient lisser la paume de sa main gauche, comme toujours quand il réfléchit. Je suis certain que Norrgård se fera une joie de t'aider. Il a du enquêter longtemps sur ce sujet avant de nous envoyer massacrer tout une famille.
Il n'y a pas de remord ni de rancune dans la voix du communiste. C'était un ordre, juste un ordre.
Puis un rire plisse ses lèvres aux souvenirs des yeux immenses de l'enfant la première fois qu'ils s'étaient rencontrés. Elle s'était cachée derrière sa mère, terrorisée, avant d'accepter de regarder l'immense ami de son frère, tendant une peluche faites de soie et de laine.
Puise-t-elle ne pas avoir peur cette fois. On m'a dit que les enfants ne se souvenaient que des visages qu'ils voyaient régulièrement. Il ne perds pas son sourire, les souvenirs se faisaient amusés. La petite aurait le temps de le rencontrer cette fois. Encore plus s'ils devaient aller à l'Eglise ensemble. Il se voyait déjà comme le frère de sa mère, un tonton un peu étrange, stricte et exigeant mais faisait monter l'enfant sur son dos comme un cheval pour des épopées grandioses. J'irai là où tu acceptes de me mettre Elric. Peut-il en être autrement ? Il n'est de toute manière pas chez lui. Ambassadeur. Je vais jouer le politicien pendant de longs mois. Je ne passe pas inaperçu, tout le monde s'accorde là dessus. Je viens faire du lien entre l'Union et la France... pour ce que la France en veut.
Les souvenirs de la guerre étaient encore bien trop acides dans toutes les mémoires. La France s'était fait recueil quand avait sonné le glas de Romanov. Et la société sorcière gardait sa monarchie comme on s'accroche à une verrue.
C'est autre chose qui l'inquiète alors qu'une grimace déchire les traits de son ami. La douleur au genou. Si Alekseï attrapait, un jour, le loup qui s'en était prit à son frère.... il ne s'attarde pas sur la sanction mentale qui frémit. Car si le communiste sait qu'il devait redoubler d'effort en ce territoire pour le jeu politique, il sait également qu'il a été biberonné à la violence et que les pays de l'Est se gorgent de plus de forces que la France. Leurs loups roulés dans du coton, jusqu'à ce que se réveille la Lune. Eux survivaient bien plus à la morsure de Séluné. Il n'y avait aucun miracle. Il n'y avait que la froide constatation que la violence se faisait plus féroce dans leur froid pays.
Mais les idées cruelles s'arrêtent que la proposition s'offre et que son coeur remplace la rage. La haine meurt alors que Gabrielle devient le centre de leur préoccupation. Elric, l'homme de droiture et de devoir, devenu père a changé. Jamais Alekseï ne connaitra amour identique, il se l'est promis. Trop de risque de transmettre la malédiction. Mais pourquoi. N'est-il aujourd'hui héritier à son tour ? Obligé d'offrir plus qu'un nom au futur ? La pensée s'installe, alors qu'il écoute son frère. Feliks serait en vie que tout serait bien plus facile.
Les yeux d'Elric se chargent d'humidité alors que ceux d'Alekseï se chargent de volonté pure, d'instinct dangereux. Il ne serait pas un bon père, il le sait parfaitement. Mais, entre ses mains, l'enfant ne craindrait rien d'autre que la colère pour ceux osant s'en prendre à elle, toute demie Romanov qu'elle soit. Si seulement. La fidélité est mise à mal par cette promesse. Le choix ou le devoir. Le coeur ou la raison.
La décision n'est pas pour tout de suite.
Ecouter. Attentivement. Les secrets de Romanov qui s'inscrivent. Nikolaï est gagnant quand l'impossibilité de la douleur est horreur. Il a vu des berserkers en Russie. Gorgés de drogues pour combattre jusqu'à la mort. C'était là l'ultime point final de tout ceux doté de cette malédiction. Les sens étaient des armes et leurs absences des faiblesses.
Alekseï écoute les mots de son frère, note mentale qui l'aideront pour autre chose que la sécurité de la petite. Il aurait pu s'en vouloir si ses devoirs n'avaient pris une telle place dans sa vie. Les membres de l'Ordre savent trahir. Savent cacher. Savent mentir. Sont-ils réellement justes quand ils usent des armes des faibles ? Alekseï ne sait que répondre. On ne remet pas en questions les ordres. Jamais. Il n'est que membre. Si le sénéchal lui a donné cet ordre, ce n'est pas sans raison. Et s'il ne le saura jamais, au moins aurait-il agit pour le plus grand bien. Le véritable, pas celui grogné dans les discours de propagandes du mage noir.
Voir envisager certain remède plus... définitive. J'ai ouïe dire qu'une Romanov était devenue louve. Tu devrais lui demander l'impacte de la morsure sur sa malédiction. La lune nous rend plus fort...
La supposition lui arrache la gorge. Gabrielle n'est qu'une enfant. L'idée est lointaine, peu tangible. Mais si la petite a le sang noir....
Les autres étaient peut-être maudits dès la naissance. Zina ne sait donc pas si son sang était noir quand elle est sorti de la vulve de sa mère ? Il inspire et son pouce vient lisser la paume de sa main gauche, comme toujours quand il réfléchit. Je suis certain que Norrgård se fera une joie de t'aider. Il a du enquêter longtemps sur ce sujet avant de nous envoyer massacrer tout une famille.
Il n'y a pas de remord ni de rancune dans la voix du communiste. C'était un ordre, juste un ordre.
Puis un rire plisse ses lèvres aux souvenirs des yeux immenses de l'enfant la première fois qu'ils s'étaient rencontrés. Elle s'était cachée derrière sa mère, terrorisée, avant d'accepter de regarder l'immense ami de son frère, tendant une peluche faites de soie et de laine.
Puise-t-elle ne pas avoir peur cette fois. On m'a dit que les enfants ne se souvenaient que des visages qu'ils voyaient régulièrement. Il ne perds pas son sourire, les souvenirs se faisaient amusés. La petite aurait le temps de le rencontrer cette fois. Encore plus s'ils devaient aller à l'Eglise ensemble. Il se voyait déjà comme le frère de sa mère, un tonton un peu étrange, stricte et exigeant mais faisait monter l'enfant sur son dos comme un cheval pour des épopées grandioses. J'irai là où tu acceptes de me mettre Elric. Peut-il en être autrement ? Il n'est de toute manière pas chez lui. Ambassadeur. Je vais jouer le politicien pendant de longs mois. Je ne passe pas inaperçu, tout le monde s'accorde là dessus. Je viens faire du lien entre l'Union et la France... pour ce que la France en veut.
Les souvenirs de la guerre étaient encore bien trop acides dans toutes les mémoires. La France s'était fait recueil quand avait sonné le glas de Romanov. Et la société sorcière gardait sa monarchie comme on s'accroche à une verrue.
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(#) Re: [TERMINE] Fateful return
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Une louve ? Non, ça il n’a pas été mit au courant avant cet instant mais la surveillance des Romanov n’est pas sous sa juridiction en raison de ses épousailles et Elric ne peut qu’approuver cette solution tout à fait élégante et légitime. Devoir oublietter Camille fut réellement éprouvant pour lui quand bien même il s'exécuta et ce n’est qu’une occasion isolée là où Zinaïda partage sa vie au quotidien. Mais il est maintenant conscient de cet élément et c’est en effet intéressant, sans compter que cela servira son frère, pour son enquête et tout ce qui peut aider Alekseï est un plaisir pour lui de fournir, même si cela signifie quelques instants gênant avec la belle-famille. Mais quand n’est-il pas gêné par sa belle famille, en réalité ? Il ne se souvient pas d’une seule occasion.
“Je demanderais. Ce peut également être la réalisation de sa malédiction, Aliocha. Les sorciers de France voient toujours la lycanthropie comme une honte et une maladie à éviter. Cela dit, c’est peut-être également elle le problème. Mais je te dirais ce que j’ai pu glaner.”
Il en aurait l’occasion un peu plus tard dans la journée, d’ailleurs, même si cela l’inquiète d’abandonner Alekseï avec Zinaïda pendant plusieurs heures sans supervision. Même s’il n’est pas attaché à ses biens matériels, il ne peut qu’apprécier l’idée de retrouver sa demeure encore debout à son retour. L’idée de proposer à Alekseï de l’accompagner pour aller porter ses bonnes pensées aux Romanov directement chez eux lui semble pourtant pire encore en l’instant. Il va devoir y réfléchir sérieusement avant sa visite de l’après-midi. Sergeï sera sans doute suspicieux sur le moment mais l’excuse de leur recherche d’un remède, si elle est abjecte en soi, sera certainement le meilleur motif au monde. L’espoir est une guerrière difficile à tuer.
“J’imagine oui. Je doute que nous soyons les premiers à nous demander d’où vient cette malédiction et son fonctionnement.”
En dépit de son mariage, sa voix ne porte aucune trace de culpabilité à aborder la chose sous un angle purement intellectuel. Zina a beau avoir une place dans son cœur, son affection et sa loyauté, il n’existe en lui pas de loyauté plus pure que celle qu’il voue à l’Ordre. Discuter les ordres passés ne lui est pas même envisageable, alors regretter ? Non, ce qui devait être fait fut fait, et cela n’influence en rien l’amour qu’il porte à sa fille, ou à sa femme aujourd’hui. Séparation nette et précise, lui semblant aussi naturelle que de respirer. Les circonstances ne sont pas les mêmes, pas plus que les enjeux. Et ce qui a causé la condamnation des Romanov autrefois pourrait aujourd’hui servir à les sauver, s’il trouve là-dedans les informations qui lui manquent.
Balayant le sujet, pour l’instant, il opine et sourit.
“Oui, il me semble avoir entendu cela aussi.”
Peu de chances que Gabrielle se souvienne de lui, et sans doute n’est-ce pas plus mal, mais il espère en même temps secrètement que passer du temps avec son frère d’armes permette à sa fille de s'acclimater. Sans compter qu’il ne peut que vouloir partager la beauté des sourires de l’enfant avec Alekseï qui a bien besoin à ses yeux du soleil innocent d’une telle pureté. Il existait peu de chose comme la fragile plénitude d’un enfant que la vie terrestre n’a pas éprouvé, un reste du paradis dont l’âme éternelle est descendue pour habiter ce petit corps délicat.
Mais déjà, Alekseï évoque à sa demande le poste qu’il va occuper et Elric ne peut s’empêcher d’en rire sous cape. Son frère, ambassadeur ? Vraiment ? Non, il se doit d’être gracieux. Pourquoi pas après tout, Alekseï est loin d’être idiot après tout, au contraire… Et il a eu un professeur exceptionnel. Non à bien y regarder, il s’en sortira sans doute à merveille. Douter de lui lui sied bien mal, à lui, et à ce lien sacré qu’ils partagent depuis le premier instant où ils ont versé leur sang ensemble pour leur allégeance commune.
“Très peu donc, mais je comprends. N’hésites pas à me revenir quand tu le désirera…” Son regard glisse sur lui avec compassion et tendresse, son sourire jouant toujours, allégeant les années pesant sur ses traits. “Je serais toujours là pour aimer celui que tu es sans le masque que tu dois porter.”
Aucune lascivité, dans ses paroles, aucune attirance déplacée. Il aime Alekseï, bien entendu, comme un frère, une parenté, comme l’homme avec lequel il a souffert, combattu, tué. Son affection n’a rien de déplacée. Mais elle existe et il n’a jamais été formé à la retenir. Pas alors qu’elle est le ciment qui lie leur destinée. La fraternité que l’ordre a créé défit les lois des pays, des religions, des familles. Et Elric ne doute pas qu’Alekseï appréciera d’avoir son hâvre loin du poids que peut représenter cette mission. Il l’a dit et l’applique, soutenir son frère dans son devoir est naturel. Et l’idée lui vient naturellement, qui permettrait au moins de le voir s’implanter aisément tout en le gardant quelques heures loin de Zina.
“Je viens d’y penser. Ce soir ont lieu les fééries estivales au Domaine du Crépuscule. Cela ne te dit sans doute rien, mais c’est une fête organisée par les De Runes, nos alliés, et Antoinette de Valefor. Tu y trouveras toute la crème de la bonne société. Pourquoi ne pas y aller ? Je ne sais pas si j’y serais, cela dépend de Gabrielle, mais pour toi, ce serait une excellente occasion.”
Si Zina souhaitait profiter de la soirée, il s’occuperait de garder leur fille, n’étant franchement pas friand de ce genre de liesse opulente.
“Si tu ne dispose pas d’une invitation par ton nouveau statut d’Ambassadeur, tu peux user de la mienne.”
Avec un soupir, il prit appui sur sa chaise, serra les dents en bandant les muscles et se releva en tâchant d’alléger le poid de sa jambe amoindrie, presque sans y penser. Cela fait quelques années maintenant qu’il apprend à vivre avec ce handicap mais il reste toujours aussi usant, la douleur presque omniprésente et la fatigue, sans même parler de cette nervosité qu’il garde toujours à l’idée d’une soudaine crise de douleur passagère mais violente. C’est donc avec des précautions devenues fidèles compagnes qu’il fait quelques pas et invite Alekseï à le suivre jusqu’à la cuisine, se trouvant de l’autre côté du couloir central du rez-de-chaussé.
Sur le chemin, il lui décoche un petit coup d'œil.
“Tu as mangé ?”
Codage par Libella sur Graphiorum