Train of thought | ft Luka
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(#) Train of thought | ft Luka
missive rédigée par Armance Der Decken leTalons aiguisés, chapeau glissé sur les boucles blondes, robe droite et épais manteau, la silhouette longiligne d’Armance détonne dans le paysage transi de neige qui l’attend à la gare. Iphigénie descend en tête, s’ébrouant dans le duvet acheté pour elle, puis trottine vers le premier recoin où poser sa truffe en quête de nouvelles sensations. Elle au moins semble apprécier la découverte de ce nouveau territoire. Elle.
Mademoiselle Der Decken, elle, peine à décrisper son visage pour offrir un sourire au contrôleur de sa propre compagnie. C’est que la jeune femme est une dame de Paris, des grandes villes du moins, et que le Gévaudan est à Lille ou à Paname ce que le chardon est à la rose. Une… une fleur, disons. Une fleur. Rassemblant sa fourrure autour de ses épaules, elle tente de se convaincre qu’il y a bel et bien un charme à ce qui se trouve derrière le bâtiment soigné de la gare. Dans ses mains, un papier froissé, griffonné de l’écriture de sa secrétaire, et un prénom de sa propre plume : Luka Romanov.
Un soupir quitte ses lèvres, qu’elle remplace aussitôt par une cigarette. Et tandis que sa chienne guide ses pas avec enthousiasme, elle ne décolle pas son nez de la notice pour se rendre à la fameuse adresse. C’est que la campagne n’est ni son milieu ni son domaine, et qu’elle serait bien plus à l’aise d’aller trouver son homme dans les bas-fonds de la capitale qu’ici.
Elle détonne dans les ruelles, Armance. Les regards se perdent sur elles, les murmures l’accompagnent, et elle sent l’attention des badauds qui collent ses chaussures comme une ombre. D’ordinaire, cela ne la dérangerait pas, mais ici… Ici, on n’est pas à Paris.
Qu’à cela ne tienne : la voici bientôt dressée devant une porte, la grande Iphigénie assise à ses côtés, un sourire aussi grand que faux sur ses lèvres peinturées. Elle toque. Une fois, deux fois, pour la forme. Et tandis que les pas s’approchent derrière la cloison, elle se prépare. Éteint la deuxième cigarette de la journée, la pose délicatement dans sa boîte attitrée, la range dans la grande poche de son tout-aussi-grand manteau de vison. Lorsque la lumière l’illumine, elle se redresse, tout sourire :
« Oh ! Luka, c’est cela ? Enchantée, je m’appelle Armance Der Decken. Vous pouvez m’appeler Madame. Il me semble bien que vous m’avez volé un train il y a de cela, oh, une petite dizaine d’années, et je me disais qu’à ce titre vous me deviez bien une petite conversation, non ? »
Le ton est à la fois léger et glaçant, de ceux qu’elle a appris à parfaire pour son auditoire masculin en terres moldues, et c’est avec subtilité qu’elle glisse son pied dans l’entrebâillement de la porte. Hors de question de se la faire fermer au nez !
« Je vous rassure, je vous rassure, je ne suis pas là pour les ennuis. Après tout, vous avez purgé votre peine. M’enfin, entre nous, elle fut bien courte, mais je ne suis ni juré ni juriste et sachez que je n’étais pas encore directrice des Achats lorsque vous avez fait cette prouesse ! »
Un rire lui échappe.
« C’est d’ailleurs là la raison de ma venue : maintenant, je suis directrice, et j’aimerais fort éviter que ces incidents se reproduisent. J’ai donc des propositions juteuses à vous faire, après vous avoir fait quelques reproches passifs agressifs que vous me devez bien d’accepter. Qu’en dites-vous ? »
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(#) Re: Train of thought | ft Luka
missive rédigée par Luka Romanov le
Même après avoir bu un litre entier, il a encore soif. Ses tempes palpitent désagréablement, comme douées de vie, grouillantes chaque fois qu’il a le malheur de croiser cet odieu filet de lumière qui a l'audace de le narguer depuis un coin de la pièce, certainement celui où se trouve la fenêtre. Ou bien est-ce dû à ces abominables vertiges ? Peu importe, le résultat est le même. Luka cille, grimace en se détournant de la pièce, tournant mollement sur le flanc. Il gronde doucement, s’autorisant cet aveu de faiblesse en se sachant seul, avant de s’affaisser sur lui-même une fois de plus.
Ses yeux se ferment, n’ayant de toute façon rien à voir en dehors de la fabrique élimée du canapé sur lequel il s’est effondré. Et il se laisse voguer, espérant que pour une fois, une seule fois, son esprit parvienne à s’éteindre, à se taire. A le laisser en paix. En lieu et place, son corps se crispe lorsque des coups retentissent sur la porte et le voilà qui se roule presque en boule en grinçant, siffle une insulte à faire rougir tout un couvent sous ses dents et essaie de remettre de l’ordre dans ses pensées éparpillées par l’épuisement tandis que ses tempes et son estomac dansent la sarabande.
Les coups s’arrêtent, forcément, quel fils de Chernobog eut continué à tambouriner indéfiniment ? Mais il est maintenant bel et bien dérangé. Dans un lourd soupir, il parvient douloureusement à se mettre sur le dos, puis à se relever, non sans serrer les dents, les traits tirés. Sur le chemin depuis le canapé vers la porte, il s’arrête contre une petite desserte et contemple l’idée d’engloutir le reste de la bouteille d’eau, sans grand résultat si ce n’est devoir serrer d’autant plus les dents et prendre de longues respirations pour calmer sa nausée. Non, en lieu et place, il attrape un torchon, se le passe sur le visage et la nuque, le laisse retomber sur la desserte.
La porte n’est guère loin. La déconvenue aussi.
Il élève une main, rate la poignée, trouve l’interrupteur de la lumière, ravale un grognement, cille, ouvre, instantanément confronté à ce visage pointu et pâle, tout sourire - pourquoi ? - et l'indéfinition de la silhouette sous le vison. Plissant légèrement des yeux encore violemment agressés, Luka essaye de raccrocher les wagons de la conversation qui se lance sans se douter de l’ironie de la chose. Il parvient à en grappiller l’essentiel, fort heureusement, suffisamment pour lui refermer la porte au nez et appuyer le front contre en fermant les yeux et en priant tous les panthéons païens dont il a connaissance pour lui donner leur force.
Il rouvre finalement, décochant un regard circonspect et épuisé à la gamine. Comment est-ce qu’elle a dit s’appeler déjà ?
“Bon. Euh. Pour l’instant, j’en dis que j’ai envie de t’étrangler avec tes propres tripes vu combien tu me donnes mal à la tête… MAIS comme je suis conscient que ça n’est pas ta faute, que j’ai la flemme et la gueule de bois, et qu’en plus je ne crache pas sur de l’argent, je vais te laisser entrer. Mais arrête de me sourire comme ça, on dirait que tu veux bouffer ce qui reste de mon âme.”
Il ouvrit le battant plus grand, se massant l’arrête du nez avec application, et lui fit un geste impatient pour qu’elle entre de l’autre.
“AH ! Aussi,” il se redressa légèrement en roulant des épaules, “Passes-toi des reproches passifs agressifs, vraiment. Enfin si tu ne viens réellement pas pour chercher des ennuis. Vos sécurités, c’est de la merde, c’est votre faute. Vous n’aviez qu’à en avoir des décentes, et à priori, si tu es là c’est que tu le sais.”
Attendant qu’elle rentre, il inspira profondément et se crispa contre le vertige qui viendra forcément lorsqu’il devra se tourner.
L’intérieur de la petite maison de Saint-Chély qu’il occupe présentement est tout ce qui existe de plus simple et fonctionnel, le canapé en seul réel luxe. Il n’en est pas troublé, n’est pas là pour le confort ni pour le plaisant du voisinage. La lueur ambrée jette toute la misère du monde sur les murs de pierres, sur le plancher aux lattes gonflées et sur le peu de biens présents, tandis qu’il désigne à cette visiteuse inattendue le canapé ou la chaise de bois, ce qu’elle préfère, lui prendra le reste.
Armance Der DeckenLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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(#) Re: Train of thought | ft Luka
missive rédigée par Armance Der Decken leLa porte s'ouvre sur un grand gaillard mal rasé qui s'épanche sur un silence, puis se referme. Armance papillonne des yeux. Il ne vient pas... Il ne vient pas d'oser lui claquer au nez, tout de même ? Mais la paroi de bois est là qui la regarde, et Iphigénie gratte plaintivement le plancher dans l'entrebâillement entre le sol et la cloison, et...
La main de la jeune femme est tendue pour toquer de nouveau lorsqu'on lui rouvre.
« Bon. Euh. Pour l’instant, j’en dis que j’ai envie de t’étrangler avec tes propres tripes vu combien tu me donnes mal à la tête… MAIS comme je suis conscient que ça n’est pas ta faute, que j’ai la flemme et la gueule de bois, et qu’en plus je ne crache pas sur de l’argent, je vais te laisser entrer. Mais arrête de me sourire comme ça, on dirait que tu veux bouffer ce qui reste de mon âme. »
L'image est... Hé bien, disons qu'elle savait à quoi s'attendre lorsqu'elle a décidé de s'engager dans une discussion avec un criminel, peut-être. Cela ne l'empêche pas de se racler péniblement la gorge, brusquement nouée après la menace très descriptive de son interlocuteur. Elle lui emboîte néanmoins le pas avec enthousiasme, ignorant la réticence de sa chienne à pénétrer l'appartement avec toute la bonne volonté de quelqu'un qui refuse de se confronter à la réalité. Ses talons claquent au sol sans qu'elle n'y fasse attention, et elle refuse de se départir de son sourire. Au lieu de cela, elle fouille son sac :
« Luka, enfin, il suffisait de le dire si vous aviez une gueule de bois. Je suis toujours équipée pour ce genre de circonstances. Figurez-vous que mon elfe de maison est un ange tombé des cieux lorsqu'il s'agit de s'occuper des lendemains difficiles. Qui l'eut cru, pas vrai ? Elle n'a jamais goûté à de l'alcool, et ce n'est pas faute d'avoir essayé de lui en proposer ! Quand j'avais dix-sept ans, j'ai voulu partager une bouteille de vodka avec elle, mais ça n'a rien donné. Où est... Attendez. »
Elle dégaine sa baguette :
« Accio flacon bleu. Voiiiilà. »
Aussitôt apparaît entre ses doigts une petite fiole de verre azur au bouchon soigneusement manufacturé. D'un œil extérieur, on pourrait presque croire à du parfum, ou à une flasque raffinée d'un alcool hors de prix. Aux yeux d'Armance, le liquide qui y trône est encore plus précieux.
Sourire charmant aux lèvres, regard pétillant, elle tend le contenant au grand type avec une énergie non feinte :
« Vous m'en direz des nouvelles, mon brave. Sachez que je ne donne pas d'ordinaire mes propres flasques à n'importe qui, c'est bien parce que vous m'intéressez. »
Une pause.
« Pas de cette manière. Quoique ? Nous sommes de toute façon là pour du professionnel, peu importe le cadre. Vous vivez ici ? »
Si c'est le cas, ce monsieur a désespérément besoin d'un emploi. Ce lieu est défraîchi et très peu satisfaisant à regarder. N'aurait-il pas pu au moins rajouter un peu de décoration ? Peu importe, elle est ici désormais et sa vie devrait changer un peu. Son sens de l'accueil aussi, l'espère-t-elle.
S'installant dans le canapé sans trop de culpabilité - et s'abstenant volontairement de songer aux miasmes qui doivent y traîner - la demoiselle croise les jambes et observe son interlocuteur avec un sourire. Iphigénie est allée s'asseoir à ses côtés, dans l'espace entre le coin du mur et le sofa. Ses yeux noirs fixent l'homme avec méfiance, mais elle s'abstient de grogner, ce qui est un soulagement en soi. La discussion sera assez délicate sans rajouter le chien dans la balance.
« Luka, mon cher, sachez que je suis d'accord avec vous. Si vous avez pu nous voler un train, alors notre sécurité est merdique. Le problème, c'est que j'ai eu beau demander à tous mes spécialistes, aucun n'a été capable de me dire comment vous aviez fait. Je me dis donc qu'il me faut retourner à la source pour trouver la meilleure expertise, si vous me suivez ? »
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(#) Re: Train of thought | ft Luka
missive rédigée par Luka Romanov le
Lorsque la gamine bouge, le paillasson bouge également et le surprend. Il n’a absolument pas calculé la présence de l’animal, l’observe d’un œil soupçonneux. Les animaux sentent trop facilement ce qu’il est, le bon comme le mauvais, et cette jolie poupée en sait déjà bien assez sur lui avec ce nom qui peut lui valoir de sacrés ennuis. Et Luka suit la carpette avec intérêt, la voit hésiter. Ben voyons, forcément mais la poupée semble avoir la bestiole bien en main, à défaut d’avoir la langue dans sa poche. Ouf.
Et Luka n’est pas prêt. Il n’est pas prêt à socialiser aujourd’hui - se retenir de massacrer tout le village lui a brûlé une bonne partie de son énergie comme de sa volonté - il n’est pas prêt à encaisser le débit de la gamine, aussi volubile qu’un moulin à vent en pleine tempête, il n’est pas prêt à la somme d’informations qui tentent frénétiquement de s’enfoncer dans son esprit encore assommé par le sommeil et l’alcool, il n’est pas prêt à avoir simultanément envie d’aller chercher le couteau à dépecer dans la cuisine et à la faire asseoir en lui expliquant qu’elle doit absolument faire plus attention.
“Putain...” siffle-t-il tout bas, et le voilà qui se masse à nouveau l’arête du nez dans une vaine tentative de soulager sa migraine. “Non.” Réponse nette et honnête. Il ne vit pas ici. Il n’est pas non plus là pour quoi que ce soit de professionnel mais pour se reposer, avant qu’on ne vienne le débusquer comme un lapin de garenne.
En désespoir de cause, il inspire profondément, lui indique de nouveau le canapé, et attend qu’elle s’installe avant de prendre la chaise et de la tirer, raclant le sol avant de se laisser tomber dans la chiche assise, s’appuyant de ses bras sur le dossier. Le flacon tourne et retourne dans sa main. Est-ce qu’il y a une chance qu’il s’agisse de poison déguisé ? La voix de la gamine élance encore ses tempes et pour éviter de lui tordre le cou immédiatement, il se relève le temps d’aller lamper un antidote préemptif, puis de descendre le cordial qu’elle lui a donné.
“Bon.”
Prenant son temps, le voilà qui revient, s’installe une fois de plus, non sans faire promptement disparaître le flacon d’un tour de main adroit. Il lorgne la poupée, son oeil dépareillé tremblant légèrement avant qu’il ne se fende d’un sourire amusé, maintenant qu’elle se tait un peu, que le sac à puces reste dans son coin et que la substance, quelle qu’elle soit, fasse un peu effet. Ou bien est-ce une simple façade. Lui-même reste incertain. Peut-être un peu des deux ? Il pose les bras sur le dossier de la chaise, rompt enfin le silence.
“Tes spécialistes sont de gentils bureaucrates confortablement engoncés dans leurs petites vies. Et bien payés aussi, sans doute. Ils n’auront jamais l’imagination requise. Bien sûr, que je suis la seule personne qui peut vous dire comment j’ai fait. Maintenant tout dépend de ce que tu es prête à m’offrir, trésor.”
Elle a de la chance, il n’est pas si exigeant. Mais il n’est pas du genre à lâcher des informations aussi précieuses sans avoir quelque chose qui l’intéresse en contrepartie.
“Autre petite chose. Tu veux peut-être éviter de jaqueter mon nom à tout bout de champ. Enfin... celui-là. Je suis quasi certain que t’es pas censée le connaître et je n’ai pas envie que le chéquier sur pattes que tu es se retrouve trop vite dans la mouise alors qu’on peut l’éviter. Appelle-moi...”
Bonne question, ça. Il n’a plus de nom. Se faire appeler Nikhil va lui valoir des emmerdes avec le bureau des aurors, pour sûr. Luka, un groupe de tondus non-identifiés semble le connaître et il a l’air d’avoir le bras excessivement long. Kutkh eut été la mettre sur une piste dangereuse de façon plus diffuse, si quelqu’un se met en tête qu’elle a appris ce qu’elle n’eut pas dû savoir. Non, il lui faut clairement un autre nom. Un nouveau, qu’il n’a pas utilisé avant, quelque chose pour séparer ses autres vies de cet apport monétaire.
“Appelle-moi Abel. Mais oui, ça sera très bien.”
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(#) Re: Train of thought | ft Luka
missive rédigée par Armance Der Decken le« Non.
- Ah, voilà qui est un soulagement. Entre nous mon brave, cet appartement ne vaut pas le sou que vous y mettez, vraiment. Je suis contente de savoir que ce n'est qu'une solution temporaire - un peu désespérée sans doute au vu de l'état des... »
Il est parti. Seul. Sans prévenir. Décidément, ce Luka semble être un habitué des départs impromptus et des portes claquées. Qu'à cela ne tienne, Armance n'a pas pour habitude de se renfrogner face aux allergiques de la politesse. Si une légère moue tord ses lèvres, ce n'est que l'espace d'un instant, laissant libre cours aux répliques piquantes qu'elle pourrait déclamer si elle n'était intimement convaincue que son interlocuteur était plus sérieux dans ses menaces qu'elle n'accepte de le penser.
A son retour, ses mains sont dénuées du flacon qu'elle lui a proposé et un vague sourire parvient à émerger sur les lignes de son visage. L'expression lui sied mieux que son air grognon, mais elle ne peut s'empêcher de se demander ce qu'il est allé faire à boire la potion en solitaire. Se pourrait-il qu'il craigne du poison ? Non... Non, tout de même pas. Ses grandes mains - ses grandes mains vides, croit-il qu'elle est idiote ? - se posent sur le dossier de la chaise, ses yeux dépareillés fixés sur elle, ce sourire en coin plissant ses traits. Puis, enfin, il parle. A croire qu'il n'attendait que l'idée de pouvoir se vanter pour le faire ; et voici que ses employés sont incompétents, et voici que son génie fait de lui le seul à pouvoir agir... Les hommes. Oh, pour sûr, elle n'ignore pas ses compétences. C'est pour ça qu'elle est venue dans ce taudis, ne lui a-t-elle pas dit ? Croit-il qu'elle se déplace pour le premier employé venu ?
Puis vient le nom. Luka ne veut pas être Luka dehors. Luka veut se faire appeler Abel, parce que Luka craint les répercussions de son patronyme. Il n'en faut pas plus à Armance pour se souvenir de qui lui fait face : un criminel. Un criminel qui l'a déjà menacée, qui ne semble pas ressentir une once de remords pour ses actes et qui, si elle en croit l'absence de sa flasque, a toutes les intentions du monde de récidiver. Est-ce réellement une bonne idée ? Le calcul des risques est-il réellement optimal ? Il a dit que son nom pouvait me mettre dans la merde.
L'hésitation dure une seconde, puis les yeux bleus partent à la conquête de ceux de son interlocuteur. Ses lèvres se courbent davantage, dévoilent des dents qu'elle voudrait acérées, et elle croise élégamment les jambes sous sa robe droite. Elle est une Der Decken. Les Der Decken ne reculent pas devant le danger : ils capitalisent dessus.
« Je suis ravie de voir votre motivation à devenir un nouvel homme, Abel. »
Une main gantée vient gratter le front de sa chienne sans qu'elle ne le quitte du regard.
« Voyez, annonce-t-elle, nous sommes d'accord : les bureaucrates ne sont pas des hommes de terrain. J'ai donc besoin de quelqu'un qui a l'inventivité et l'imagination du désespoir, quelqu'un qui sait réfléchir comme les criminels qui pourraient en vouloir à notre compagnie. Abel, je me dois d'être honnête : j'ai besoin de vous. »
Son sourire grandit. Elle désigne les alentours d'un geste vague.
« Et compte tenu que vous étiez en pleine gueule de bois dans ce taudis au milieu de nulle part, je m'aventurerais à dire que vous avez besoin de moi. Ce qui tombe bien : je peux effectivement être le chéquier sur pattes que vous recherchez. Quitte à vous saouler, vous le ferez au champagne, mon cher. »
Un silence se glisse entre ses phrases, délibéré. Elle laisse un instant de suspend avant de poursuivre :
« Enfin ça, c'est si vous acceptez de devenir responsable de la sécurité chez la compagnie Der Decken. Un poste à responsabilités, pour sûr, digne de cet homme nouveau que vous incarnez ! »
Un index se dresse.
« Mais. Mais il y aura des conditions, et pas qu'une. Nous pourrons en discuter allègrement si vous le souhaitez, mon cher Abel, si le poste vous intéresse. Enfin, soyons plus précis : si le salaire vous intéresse. 3500 francs par mois pour commencer. Si vous faites vos preuves, je suis prête à monter à 4000. »
Le rire dont elle se fend est tonitruant. Ce doit être terrible pour la gueule de bois de son interlocuteur, mais elle ne prend pas la peine de s'excuser.
« Voyez, je suis effectivement un trésor, Abel. Vous devrez simplement m'appeler Madame. »
Une pause.
« Et me rendre mon flacon. Je l'aime bien. C'est mon flacon anti gueule de bois. »
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Rythme de jeu : Papillon
Warning : Meurtres - Violence physique et morale - Cultisme - Conspiration - Vols - Nécromancie - Filicide - Gore
Trigger : A voir au cas par cas
Disponibilité RP : Sur demande pour le moment
Couleur Dialogue : Balise <em>
Messages : 111
Bézants : 1972
Multicomptes : Auguste Lestrange (1)
Elric d'Adhémar (2)
Maeve Le Noir (3)
Alessandro de Medici (4)
Elric d'Adhémar (2)
Maeve Le Noir (3)
Alessandro de Medici (4)
Âge perso : 40 ans
Nature du sang : Sang-Pur
Etat Civil : Marié à Eugénie Delacour
Occupation : Ex-Taulard | Prince de la Cour des Miracles
Personnage
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Succès
(#) Re: Train of thought | ft Luka
missive rédigée par Luka Romanov le
Au vu de l’état de quoi exactement ? Est-ce qu’il a même envie de le savoir ? Penchant la tête de côté, il la jauge, non sans un filigrane de l’estimation de tous les biens qu’elle porte, jusqu’à sa potentielle culotte – bien qu’elle puisse n’en rien porter, ce n’est pas lui qui la jugera. Son regard dériva légèrement, abordant l’angle de la porte fermée dans le fond, avant de revenir à la gamine.
“Je ne le paie pas, fort heureusement.”
Lui ? Payer un appartement ? Et puis quoi encore, avoir un compte à la banque, des pantoufles doublées fourrure et un oranger dans la cour ? Même si l’idée de l’oranger est extrêmement tentante, surtout s’il le plante dans la cour du Fort Invisible. Il doit bien y en avoir une, non ? Les prisonniers de la section de haute sécurité ne sortent pas, mais les pauvres âmes qui n’ont volé que trois francs et six sous en ont certainement l’opportunité.
Mais la question n’a déjà plus d’importance. Il faut dire qu’avec la récession lente de sa gueule de bois, Kutkh est entrain de s’éveiller, défroisse ses ailes et les chuchotements, les idées, les pensées reviennent. Ah oui, c’est pour ça qu’il s’est autant abrutit avec le tord-boyaux local... les pensées. Un soupire quitte ses lèvres, qui pas un instant ne vacillent dans leur sourire.
Rien ne peut cependant changer la vacuité de son regard qu’aucun délice terrestre ne peut combler, aussi avidement puisse-t-il essayer. Attention rivée sur la poupée, ignorant volontairement son paillasson qui ne peut, de toute façon, que lui apporter des ennuis, il n’hésite pas à surjouer son attention sans rien perdre de son sourire et de ses souffles, ni d’ailleurs de l’appel à son égo.
“Tu es chanceuse, tu sais ?” lâche-t-il enfin, lorsqu’elle en a fini et qu’il ravale un rire qui se transforme en gloussement assumé.
Il ne s’est pas attendu à ses conditions et la surprise a chassé ce qui fourmille dans ses mains et dans sa mâchoire. Et c’est non sans ricaner qu’il s’offre quelques instants, sans élaborer l’affirmation qu’il lui a offerte, haussant finalement des épaules avec un air fataliste.
“Je suppose dans ce cas qu’on sera tous les deux très chagrins poupée. Y a aucune chance que je t’appelle Madame, entre ton âge et ce que j’imagine te faire...” il s’arrêta, pondéra avec un froncement de sourcils, puis corrigea en marmonnant légèrement, “enfin, même si t’étais une vieille carne je crois que je suis infoutu d’appeler sérieusement et quotidiennement quelqu’un Madame.”
Cette fois, le soupire fut aussi lourd que dramatique, et il secoua lentement la tête en observant le petit bout de blonde assise sur son – non - canapé, de toute évidence effondré par cette nouvelle.
“Aaah et puis tu sais, moi dans un poste de bureau ? Responsable ? Avec toutes les obligations qui vont avec ? Ça tuerait mon inspiration, je serais improductif au possible ! Non, vraiment c’est pas une bonne idée poupée. Ça ne nous pouvait pas marcher entre nous, il faut croire... Nous sommes comme Sanson et Dalila, comme Romeo et Juliette... sans le poison et le quiproquo...”
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