J'étais la bûche et le feu, l'incendie aussi je peux | Léopold & Zuhra
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(#) J'étais la bûche et le feu, l'incendie aussi je peux | Léopold & Zuhra
missive rédigée par Zuhra de Fronsac le
J'étais la bûche et le feu
L'incendie aussi je peux
La chasse est après moi, des barons et des princes.
12 sept. 1927 ; avec @Léopold de Valoys | TW : mariage forcé
Que'us balharèi tot. Je leur donnerai tout.
À toi de le mériter.
À toi de le mériter.
La phrase tourne dans sa tête, elle roule, elle se déforme. Quel ton avait-il déjà ? Reproche, simple affirmation, lassitude, colère, mélancolie, déception ? Non, pas déception, Ishaq n’est jamais déçu - ou au moins ne fait-il jamais peser celle-ci sur les épaules de son aînée. Mais le reste, c’est possible, c’est tout à la fois et rien en même temps. Elle y a trop pensé et les idées s’emmêlent, les sentiments avec. Sa colère contre Bastiand se transforme en agacement contre le Duc. Qu’elle le mérite ? Et quelle ingéniosité, quelle loyauté, quelle dévotion suffiront exactement ? Ses années à servir docilement ne veulent donc rien dire ? Elle a fait des erreurs, mais elle s’y est consacrée plus que ses soeurs, plus que la plupart de ses oncles et tantes - exception faite du premier, elle doit le lui accorder. La seule différence entre sa réussite ou son échec se situerait à son annulaire dépourvu d’alliance, vraiment ? Le mariage comme seul moyen de se réaliser. La presserait-on autant si elle était homme ? Cela ne sert à rien de se torturer avec ça, ce n’est pas utile, ce n’est pas rationnel, ça ne l’avance à rien. Mais tout de même. À toi de le mériter. Est-ce une promesse ou une menace ?
Il est une chose certaine quand les pensées de son père lui échappent, un visage sûr et confiant qu’elle peut toujours retrouver, et qui se fait souvent guide si Ishaq se fait trop taiseux. Une lettre très courte est envoyée : Cher Parrain, j'ai besoin de vous voir. Bien à vous. Elle pourrait sans doute s’inviter en son domaine et y être reçue avec la même chaleur et le même plaisir, mais c'est un homme important et Zuhra a toujours eu un goût plus que prononcé pour le protocole - même, elle tire de l'orgueil de l’idée qu’il va s’organiser pour la recevoir, et qu’elle ne lui aura pour autant pas forcé la main. En plus, cela lui laisse le temps de se calmer, il n’y a que Nina qui assiste vraiment à l’expression de sa colère et de son excitation, qui la voit trembler. C’est mieux ainsi - sa pudeur et son honneur s’en retrouvent épargnés : Nina est comme une mère mais elle n’est qu’une gouvernante. Elle écoute patiemment les arguments de la gasconne, son impatience, sa rancune contre son oncle, et cette pointe de tristesse qui la rendrait presque mélancolique - en cela elle doit ressembler à son père. La béarnaise démêle les doutes en même temps que les nœuds alors qu’elle coiffe sa maîtresse et tente de l’apaiser. Elle a congédié la femme de chambre, la couche, la borde, lui conseille de dormir même si elle sait que les yeux noirs ne se fermeront sans doute pas cette nuit. La phrase continue de la hanter, le matin tarde à venir, le sommeil l’abandonne. Déjà une nouvelle journée s’annonce, au moins le matin arrive-t-il avec une invitation à la demeure de Monsieur le Duc.
C’est déterminée plus que troublée qu’elle s’y rend quand l’après midi prend fin, emmitouflée dans un manteau de fourrure au moins aussi épais qu’elle. La réflexion a pris la place des sentiments - oh il pourra peut-être percevoir un peu de ses doutes et de ses inquiétudes, il la connait bien. Après tout, ce qu’elle a dit sous le coup de l’émotion n’est pas si bête, même si c’est un pari risqué. Elle n’échappera pas à l’obsession du mariage du Duc, mais elle pourra au moins y gagner une certaine légitimité auprès des autres. Elle tend son vêtement à celle qui l’acceuille, dévoile un tailleur rouge et noir aux couleurs de Fronsac et demande dans un sourire poli qui n’a pourtant pas grand chose d’aimable :
– Annoncez-moi.
- Carte de visite (par Chibi):
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(#) Re: J'étais la bûche et le feu, l'incendie aussi je peux | Léopold & Zuhra
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Le pli gît là sur la table après avoir été maintes et maintes fois retourné entre les phalanges, un air interrogateur peint sur le visage. « Cher Parrain, j’ai besoin de vous voir. Bien à vous. » Le billet lui est parvenu la veille, lapidaire, demeuré sans signature officielle, mais nul besoin lorsque les boucles d’une missive trahissent son auteure. Monsieur le Duc, Frère du Roi, Léopold de Valoys et, incidemment, parrain d’une petite Zuhra de Fronsac devenue grande et belle jeune femme prête à se voir couronner du Duché lorsque son père passera la main. L’affaire semble urgente, cependant : le manque de détails de la missive a eu de quoi plonger Monsieur le Duc dans une certaine perplexité pensive. Sa douce lui a demandé de quoi il retournait, il lui montra la missive et se résolut de suivre le conseil que sa chère et tendre lui a glissé à l’oreille. « Il faudrait sans doute la recevoir au plus tôt. » Comme s’il aurait pu en aller autrement ? Le Duc de Valoys s’est toujours targué d’avoir le sens de la famille. Fils adulé, déjà, il a tout naturellement été pour ses enfants un père attentif, et pour ses filleuls un parrain qui se voulait exemplaire. Oh, il n’a doute quant au fait d’être faillible, car seul Dieu miséricordieux est parfait, mais il a fait de son mieux et s’est efforcé de limiter ses fautes à ce qui était inévitable, ce qui est déjà bien plus, en matière de famille, que ce dont son cher frère pourrait se targuer.
Aussi, le jour dit, le voilà à attendre, le cœur mâtiné d’une certaine curiosité, l’entrevue avec sa filleule. Elle connaît le chemin, bien sûr, et il connaît sa filleule et les temps de crises. Sans doute est-ce pour cela qu’il a demandé aux cuisines que l’on fasse préparer un bon pichet de chocolat chaud, bien épais, auquel, depuis l’enfance, Zuhra ne sait résister, ainsi qu’une grande théière de feuilles importées d’Indochine dont le Duc admet raffoler bien volontiers en dépit des remous que le statut de l’Indochine elle-même ne manque pas de provoquer de temps à autre. Il a fait chercher chez le pâtissier préféré de sa filleule quelques gâteries et quelques uns de ces biscuits au gingembre dont lui-même ne se lasse pas. Tout est prêt, conservé à parfaite température par une poignée de charmes sur la table basse, et la pièce a été désertée à l’exception de Monsieur le Duc lui-même. Chacun sait qu’il reçoit sa famille et qu’il faut savoir se faire discret à l’occasion.
C’est à l’heure dite que l’on annonce « Mademoiselle de Fronsac » à Léopold qui se ravit de la faire entrer. Il a posé sur la table basse l’ouvrage qu’il consultait plaisamment en attendant sa filleule où le billet qu’elle lui écrivit fait office de marque page. Le voilà levé pour accueillir la jeune Zuhra, bien que le protocole dicterait sans nul doute le contraire ; il faut dire que le Duc a toujours été abyssal de dédain pour le protocole derrière les portes closes de la famille proche ce dont seuls épouse, enfants et filleuls peuvent se targuer. Aussi n’y a-t-il que la chaleur paisible d’un sourire et l’honnête ravissement de voir la jeune femme gracier de sa présence la demeure ducale de Compiègne. « Bonjour Zuhra, avez vous fait bonne route ? » La voix est plaisante tandis qu’il l’invite d’un geste à venir s’installer tout à son aise dans le petit salon qui a déjà abrité bon nombre de leurs rencontres. En cette mi-septembre, l’automne tarde encore à parer de rouge le parc mais le soleil a déjà adouci ses feux, et tous deux peuvent apercevoir, depuis les hautes fenêtres toutes proches, les oiseaux se chamailler dans les frondaisons du petit verger où les pommes mûrissent bien tôt. « Comment allez vous ? Mettez vous à votre aise, j’ai pris la liberté de faire venir quelques petites choses à notre intention » La table basse où fument les brevages et s’ébrouent sous cloche les gourmandises semble adresser un sourire complice aux compagnons d’un après-midi. Il faut dire que depuis toujours, à chaque fois que Zuhra vient visiter son parrain, il a cette même formulation « j’ai fait venir telle ou telle chose à notre intention », c’est presque comme un secret partagé entre les deux, un aveu de Léopold qu’il a lui aussi ce que d’aucuns pourraient appeler un bec à sucre et qu’il est toujours trop heureux de profiter de visites familiales pour les régaler. « Notre intention » celle d’une famille chaleureuse malgré l’écrasant protocole, les lourdes conventions sociales et le tourbillonnement des responsabilités de la noblesse. Comme une petite parenthèse papillonnant dans un monde trop avide de dévorer les individus pour ne laisser qu’une coquille vide de fonctions et de représentations.
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(#) Re: J'étais la bûche et le feu, l'incendie aussi je peux | Léopold & Zuhra
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12 sept. 1927 ; avec @Léopold de Valoys | TW : mariage forcé, classisme
On annonce la demoiselle de Fronsac, et elle entre pour trouver Léopold debout - lui le Prince, le Duc de Valoys. Elle ne peut s’empêcher de sourire en levant son regard vers lui - à la fois ravie de le voir, touchée de sa chaleur et flattée dans son orgueil de voir que sa tendresse le pousser encore à ignorer un peu de l’étiquette quand ils ne sont que tous les deux. Cette familiarité discrète lui est particulièrement douce, et seulement de croiser ses yeux c’est déjà un poids qui semble lui être enlevé. Surtout depuis la loi, elle agit toujours avec son père et son oncle en cherchant à leur prouver ce qu’elle est, qu’elle le mérite. Léopold lui n’a pas à être convaincu, c’est une assurance, une certitude pour lui, et elle peut s’y accrocher et se reposer un peu ainsi libérer de ce devoir suprême.
– Bonjour Zuhra, avez vous fait bonne route ?
– Bonjour Monsieur de le Duc. Très bonne, je vous remercie.
Elle incline la tête avec politesse, prend la place qu’il lui désigne près de l’une des fenêtres, fauteuil connu et tant de fois son siège alors qu’elle venait le voir pour lui confier quelque chose ou boire ses paroles. Le Duc a pour elle ce magnétisme qu’elle ne reconnaît généralement à personne d’autre que ses parents - père et grand-père. Il a façonné de ses mots une partie de ses plaisirs et ses aspirations, nourri ses préférences avec les siennes, et tant de fois encouragé ses élans… C’est confortable de revenir ici après cette rencontre au domaine de Belroy, alors que ses cartons se défont juste à la capitale et que personne encore d’autre que son sang ne sait ce qu’elle a décidé.
– Comment allez vous ? Mettez vous à votre aise, j’ai pris la liberté de faire venir quelques petites choses à notre intention.
Sourire joyeux qui a quelque chose de l’enfante qu’elle était un jour à cette même place, toujours ravie de découvrir les sucreries et chocolats servis pour sa venue. Il y a ses préférés, juste-là, et les tasses sentent fort une boisson qu’elle devine déjà parfaitement sucrée et amère en même temps.
– Je me porte très bien. - Elle pique une friandise, devine sa missive qui dépasse de l’ouvrage près de lui et lève un regard soudain presque soucieux vers son hôte. - J’espère ne pas vous avoir inquiété par ma lettre au moins ? Je me rends compte qu’elle était brève - pour ne rien vous cacher je l’ai écrite sous le coup de l’émotion.
Cerise, alcool et chocolat croquent sous ses dents blanches alors qu’elle marque un instant de pause pour déguster sa prise.
– J’ai eu… disons un échange un peu vif avec mon oncle, au sujet de cette histoire de fiançailles annulées par mon promis le mois dernier.
Personne n’a besoin de savoir ce qu’elle et Zohreh ont pu se dire juste avant que le Prince ne semble terrorisé par la famille de Fronsac et ne consente à se ruiner en compensation financière.
– J’espérais je crois pouvoir solliciter un peu de vos précieux conseils sur cette histoire mon cher parrain, si vous avez un peu de temps à m’accorder pour cela.
Léopold est (avec ses sœurs) peut-être la seule personne - ou en tout cas la seule personne qui compte, excluant les domestiques et les sous fifres adorés mais pourtant si loin d'elle - que Zuhra peut aller voir pour se montrer pleinement sincère, pleinement elle-même. Elle veut ses conseils aussi parce qu’elle n’aura pas à marcher sur des œufs, à réfléchir à ses formulations - il ne la jugera pas trop durement pour un écart de sa langue. C’est un havre de paix que ce petit salon.
– Mais je manque à toutes mes manières c’est terrible ! Vous me recevez si rapidement, vous m’offrez mes délices préférés et je ne prends même pas le temps de m’enquérir de comment vous vous portez ainsi que votre chère épouse et votre famille avant de vous rabattre les oreilles de mes problèmes ! Comment vous allez vous, Monsieur le Duc ?
L’ingratitude des enfants qui pensent que le monde leur est dû - elle pouvait se le permettre il y a quelques années, mais elle est femme maintenant, mondaine, et l’étiquette autant que les sentiments la poussent à s’intéresser à lui. Sourire vague sur l’évocation de sa chère épouse - dans un autre univers, elle aurait sans doute rêvé d’un amour comme le leur, d’une histoire aussi grandiose. Dans celui-ci, elle trouve généralement la passion encombrante, et se demande la patience nécessaire à Madame la Duchesse… Mais c’est ce qui fait le charme de son parrain aussi - ce décalage, sur ça comme sur le reste. Elle se souvient d’heures à lire des romans de chevalerie où l’on demandait les faveurs d’une dames pour vaincre mille périls près de lui ou sur ses conseils.
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Les échanges de politesse, inclinaisons de la tête et tenue sont impeccables. Le sourire du Duc éclaire la pièce tandis qu’il voit sous son œil sa filleule le gracier d’un « Bonjour Monsieur de le Duc. Très bonne, je vous remercie » et d’une élégante courbette de la tête. A chaque fois qu’il la revoit – et les occasions ne sont pas si rares, bien que peu coutumières – il ne peut que s’ébaudir de la voir toute grandie, cette petite qu’il aime comme son sang. Il y a quelques décades, elle était encore cette petite tête brune qui voletait dans les jardins, insouciante. Et maintenant, c’est le raffinement faite femme qu’il observe. On la dit de glace, la Demoiselle de Fronsac, il y voit de la distinction et de l’efficacité. Il l’a, après tout, assez vue à l’œuvre dans l’Ordre pour la savoir tempête sous le minois et future duchesse des plus compétentes.
Les voilà donc installés paisiblement dans ce petit salon qui a cent fois abrité conversations et discussions, parfois passionnées, parfois plus nostalgiques. Tout comme il y a reçu mille fois ses enfants. Monsieur le Duc s’efface toujours dans cette pièce lovée dans les quartiers familiaux de la résidence, tout à l’étage, surplombant le domaine et laissant les regards et la chaleur du foyer vagabonder au gré de l’esprit de chacun. « Je me porte très bien. J’espère ne pas vous avoir inquiété par ma lettre au moins ? Je me rends compte qu’elle était brève - pour ne rien vous cacher je l’ai écrite sous le coup de l’émotion. » Si, du côté de Zuhra, les narines ont frémi à l’odeur du chocolat et les dents ont croqué la cerise qu’elle a délicatement saisie sur les plats laissés à son attention. Pour sa part, tout en l’écoutant – et l’on ne peut douter à aucun moment d’avoir l’attention de Léopold tant son regard est pénétrant – le Duc s’est versé une tasse de thé vert où dansent déjà les subtils arômes de l’Orient. Il hoche gravement la tête, mais laisse sa filleule dérouler le récit qui mena à cette rencontre, par trop conscience que d’incessantes interruptions seraient de mauvais goût. « J’ai eu… disons un échange un peu vif avec mon oncle, au sujet de cette histoire de fiançailles annulées par mon promis le mois dernier J’espérais je crois pouvoir solliciter un peu de vos précieux conseils sur cette histoire mon cher parrain, si vous avez un peu de temps à m’accorder pour cela. »
Sale affaire que celle-là, en effet. Dire que Léopold l’a ouï-dire serait comme dire que l’on a ouï-dire qu’il y eut un attentat en 1917 : un affront au bon sens. Évidemment que Léopold, ainsi que l’exacte entièreté de la bonne société françoise a pu constater ce que beaucoup perçoivent comme un échec de négociations, ou peut-être un manque de qualités de la Dame, ou encore quelque ombre portée au profil du jeune promis. Tandis qu’il s’apprête à lui répondre, la voilà qui bondit déjà sur un autre sujet. Les questions de mondanités lui arrachent un tendre sourire indulgent à la fouge de cette jeunesse que policent les usages de la société « Mais je manque à toutes mes manières c’est terrible ! Vous me recevez si rapidement, vous m’offrez mes délices préférés et je ne prends même pas le temps de m’enquérir de comment vous vous portez ainsi que votre chère épouse et votre famille avant de vous rabattre les oreilles de mes problèmes ! Comment vous allez vous, Monsieur le Duc ? » Il est presque fier, le Duc, se l’avouera-t-il ? Fier de voir la jeune femme suffisamment en confiance pour que ce soient d’abord les usages familiaux qui lui embaument le cœur avant que le protocole ne vienne reprendre le cours de la conversation. Un jour, peut-être, espère-t-il, elle trouvera quelqu’un avec qui le protocole ne sera plus du tout nécessaire et qui saura, comme seule sait sa chère et tendre, tout à fait laisser les us et coutumes du monde au placard pour unir paisiblement deux âmes doucement éprises et tendrement complices. Le voilà qui se réchauffe la gorge d’un peu d’arômes avant de répondre, le visage illuminé de toute la sérénité d’un protocole outragé.
« Allons, allons, chère filleule. Un parrain a-t-il besoin d’excuses pour recevoir chez lui sa famille ? Je vais bien, de même que ma chère et tendre et les enfants. Nous avons profité de la présence de notre second quelques jours avant la reprise des travaux à l’Université. Le voilà assurément déjà bien occupé par les promotions de nouveaux étudiants qui furent reçus cette année. » L’indulgence d’une fierté embrase le profil ducal tandis qu’il continue « Et les jumeaux excellent de jour en jour dans leurs études. Pourrez vous croire qu’ils ont déjà dix-neuf ans ? Vous les avez connus si petits ! Tout le monde va bien, enfin. Vous pourrez les croiser si vous souhaitez vous attarder pour le souper. » L’invitation est, comme toujours, lancée de bon coeur, et Zuhra ne peut que le savoir. Après tout « s’attarder pour le souper » a bien souvent pu arriver lors de conversations trop passionnantes et elle sait que, s’il le fallait, les chambrées de l’aile familiale sauraient toujours accommoder la présence de la jeune femme en cas de besoin – ou de souhait peut-être – d’un peu de répit avant de revenir à sa vie. Une parenthèse à Compiègne, en quelque sorte, le quotidien dût-il se faire trop lourd à porter.
C’est le visage redevenu grave et doux, peut-être, qui indiquera à Zuhra que sa première question n’a pas été oubliée et que l’affaire est considérée comme sérieuse. « Votre oncle peut parfois être un homme difficile. » Un euphémisme, à n’en pas douter. Si Ishaq et Léopold ont été lié par une amitié sincère, il n’en va pas de même avec tous les de Fronsac, et certains sont, avec toute la cordialité que Léopold est capable d’accorder, parfaitement imbuvables. La tête est hochée avec délicatesse. « Si je puis vous conseiller en quelque affaire, je suis bien sûr tout disposé à le faire. Je suis touché que vous me confiiez vos questions. Racontez donc moi par le menu tout ce qui vous a menée ici. »
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Zuhra de FronsacLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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(#) Re: J'étais la bûche et le feu, l'incendie aussi je peux | Léopold & Zuhra
missive rédigée par Zuhra de Fronsac le
J'étais la bûche et le feu
L'incendie aussi je peux
La chasse est après moi, des barons et des princes.
12 sept. 1927 avec @Léopold de Valoys | TW : mariage forcé, classisme
Ses enfants sont si grands aujourd’hui - elle les voit encore aussi petits que quand elle sortait elle-même à peine de l’enfance. Pourtant elle est femme, fière de ses années passées et qui ont eu sur eux aussi un effet. Elle sera ravie de les croiser en tout cas, si elle s’attarde pour le souper comme il dit. Mais déjà son parrain revient à ses tourments, il s’intéresse à ce qu’elle a commencé à lui dire, son visage si doux devient plus sérieux.
– Votre oncle peut parfois être un homme difficile.
Ce n’est qu’en partie vrai - quoique les relations entre Léopold et Bastiand ont toujours été houleuses. Elle imagine très bien la jalousie de ce frère dévoué et admiratif qui voyait son aîné lui préférer le Duc à un âge qui peut être bien ingrat - ou en tout cas imagine-t-elle quelque chose du genre. Bastiand est fier, têtu, souvent froid ; mais il est l’image même de la loyauté et un travailleur acharné qui a toujours impressionné Zuhra. Ils étaient même proches, à une époque pas si lointaine où l’héritage n’était pas pour elle et ils servaient tous deux avec la même passion les volontés d’Ishaq sans penser à eux-mêmes… Mais elle n’a pas besoin d’être rappelée à la raison à ce sujet - elle le fait bien elle-même. Son père ne prend presque jamais ouvertement parti si son frère et sa fille aînée, se sentir aveuglément soutenue l’allège un peu d’un poids.
– Si je puis vous conseiller en quelque affaire, je suis bien sûr tout disposé à le faire. Je suis touché que vous me confiiez vos questions. Racontez donc moi par le menu tout ce qui vous a menée ici.
Elle prend une gorgée de chocolat, fait tourner sa tasse entre ses doigts et la repose sur la table en fixant dans le vide, cherchant ses mots. Inspire.
– Mon fiancé a rompu son engagement auprès de moi parce qu’il s’est retrouvé au coeur d’un scandale, rattrapé par ses dettes et sa concupiscence. C’est navrant, cette alliance aurait été une aubaine.
S’ils savaient combien elle aurait aimé être celle qui unifierait peut-être les sept provinces basques… Mais c’est une ambition aujourd’hui à jamais perdue après cette affaire - bah, elle a toujours le temps d’avoir des enfants et de les en charger.
– Mais c’est ainsi ; et je n’y suis pour rien.
Demi-mensonge ou semie-vérité dont elle ne trahit rien dans ses traits ou sa voix. C’est leur petit secret, à Zohreh et à elle, et personne d’autre n’a à le connaître.
– C’est sans doute pour le mieux, si pareil scandale avait éclaté juste après les noces, il aurait fallu y faire face avec ce prince…
Il lui est difficile par contre de cacher son mépris pour l’homme en question - et c’est surtout pour cela qu’elle se sent libérée. La gasconne ne tient pas à faire un mariage d’amour - l'idée est plus riddicule qu'autre chose et les histoires comme celles de son parrain meilleures dans les livres que dans son quotidien, mais ne pas s’entendre du tout ? Elle a du couple une vision pragmatique, mais qui doit reposer au moins sur un respect mutuel et la possibilité d'une certaine écoute. Ce crétin espagnol, elle aurait sans doute fini par l’étrangler de dépit en constatant sa bêtise et sa médiocrité…
– Mon oncle, bien sûr, n’est pas de cet avis. Comme vous le savez peut-être, les discussions pour l’adoption d’Octave ont pris du retard suite à ces fiançailles, la plupart des miens sont prêts à me soutenir si je suis mariée bientôt… Mais il veut les faire reprendre immédiatement, puisque je ne suis plus engagée et que je n’ai plus de perspectives de mariage.
L’adoption d’Octave, qui serait alors le seul garçon du Duc, la remiserait seconde dans l’ordre de succession, même si son neveu et filleul n’est encore qu’un bambin. Comme elle aurait aimé, comme Léopold devant elle, être une marraine prête à soulever des montagnes, et non cette tante désireuse de protéger ce qu'elle estime devoir lui revenir.
– Bastiand occupe le siège de Gascogne à la Chambre de la noblesse depuis près de trente-ans, et il parle au nom du Duc et de notre famille depuis cette époque. Mais j’ai pensé - et bien… S’il ne veut pas me soutenir, alors que la loi m’a désignée, il ne sert pas le duché dont je suis l'héritière, et je leur ai dit que me présenterai contre lui l’année prochaine. Il m’a traité d’hystérique, et mon père lui a dit que j’en avais le droit.
Ce qui n’est ni un soutien ni une interdiction, quand on y pense. La suite de la conversation avec Ishaq, elle la lui racontera plus tard - ses yeux noirs sont rivés sur son parrain, cherchant à lire en lui ce que ce récit lui inspire.
- Carte de visite (par Chibi):
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(#) Re: J'étais la bûche et le feu, l'incendie aussi je peux | Léopold & Zuhra
missive rédigée par Léopold de Valoys leJ'étais la bûche et le feu ; l'incendie aussi je peu
ft. @Zuhra de Fronsac
tw : alliances matrimoniales
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Il y a, dans la familiarité des échanges avec Zuhra – ou tout membre de la famille, d’ailleurs – cette sorte de contentement qui a de quoi échauffer d’une plaisante douceur le coeur du Duc. Tandis que les déferlements de l’adversité viennent se fracasser sur les récifs de sa vie en torrents d’écumes et gerbes d’eau verdâtre poussée par les vents et les marées, certains phares demeurent dans la tourmente, intouchés par les affres du Monde. Pourtant, cela ne signifie pas que les eaux de la conversation soient calmes ni que les chemins de vie ne soient dépourvus de rocailles et de précipices. C’est donc avec une douce patience que Léopold laisse sa filleule rassembler ses esprits, s’humecter le bec de chocolat chaud et exposer l’objet de sa visite.
« Mon fiancé a rompu son engagement auprès de moi parce qu’il s’est retrouvé au coeur d’un scandale, rattrapé par ses dettes et sa concupiscence. C’est navrant, cette alliance aurait été une aubaine. » Dans ses mots, Léopold devine toute l’amertume qui découle de la déception de l’hymen avorté. Il sait tout le poids qui empesantit les épaules de sa filleule : la couronne destinée à la coiffer tout comme les usuelles demandes que l’ont fait aux héritiers et aux dames ne peuvent que charger bien lourdement les frêles épaules des jeunes gens. N’est-ce pas une conversation qu’il eut maintes fois avec sa douce et avec ses filles ? Sa petite dernière, en particulier est certainement bien décidée à laisser à autrui le mariage pour l’heure. C’est presque absorbé par cette pensée qu’il écoute distraitement le « Mais c’est ainsi ; et je n’y suis pour rien. » prononcé d’une voix plate, dénuée d’émotion par la jeune Zuhra. Cette résignation, ou peut-être ce masque qu’affiche sa filleule alarme quelque peu Léopold. Il faut dire qu’il connaît bien les impérieux devoirs des héritiers de titre et les nuits sans sommeil qui peuvent en résulter. Sa douce et lui ont fait vœux d’épargner, autant que possible, à leurs enfants le joug d’attentes parentales démesurées, mais il voit bien qu’il ne peut rien pour Zuhra et il semblerait bien que les de Fronsac, comme dans son souvenir, soient toujours aussi farouchement engoncés dans leur ethos.
Elle continue, presque comme pour se justifier, ou peut-être se raisonner « C’est sans doute pour le mieux, si pareil scandale avait éclaté juste après les noces, il aurait fallu y faire face avec ce prince… » Pourtant, le Duc y lit autre chose. Une espèce de soulagement, peut-être ? Il y a un trémolo dans la voix qu’il parvient à peine à identifier. Que pensait-elle de ce prince, il se le demande bien. Etait-elle éprise ? La froide et raisonnable jeune femme qu’elle est devenue ne semble pas – au grand dam de son romantique de parrain – chercher l’union amoureuse. Est-elle déçue que cet union ne puisse cimenter quelque alliance locale ? S’il est familier assez de la Gascogne, il connaît trop peu la géopolitique locale pour s’aventurer à quelque conseil. Il devine cependant que sa filleule a plus d’un tour dans son sac. En cela, sa petite dernière et elle ne sont certainement pas si étrangers.
« Mon oncle, bien sûr, n’est pas de cet avis. Comme vous le savez peut-être, les discussions pour l’adoption d’Octave ont pris du retard suite à ces fiançailles, la plupart des miens sont prêts à me soutenir si je suis mariée bientôt… Mais il veut les faire reprendre immédiatement, puisque je ne suis plus engagée et que je n’ai plus de perspectives de mariage. Bastiand occupe le siège de Gascogne à la Chambre de la noblesse depuis près de trente-ans, et il parle au nom du Duc et de notre famille depuis cette époque. Mais j’ai pensé - et bien… S’il ne veut pas me soutenir, alors que la loi m’a désignée, il ne sert pas le duché dont je suis l'héritière, et je leur ai dit que me présenterai contre lui l’année prochaine. Il m’a traité d’hystérique, et mon père lui a dit que j’en avais le droit. » Le duc hoche la tête. L’affaire est grave. S’il ne prétend pas se mêler de la politique Gasconne, il brûle cependant d’aider sa filleule. Que pourrait-il faire ? Les Valoys n’ont de poids que ce qu’on veut bien leur en donner et les frasques de son aîné le rendent bien impopulaire aux yeux de certains. Il ne se souvient déjà que trop des remous causés par son empressement à accepter de devenir parrain d’une petite gasconne. S’en est-on targué au pays ou a-t-on boudé la fillette ? Il n’a, pudiquement, jamais osé poser la question. Toutefois, la voilà, cette filleule bénie, qui s’est tournée vers lui, dans l’espoir indubitable d’un avis, d’une aide, peut-être, d’un soutien. Certaines choses sont certainement plus évidentes que d’autres.
« Ce serait un plaisir que de nous passer de la présence de votre oncle à la chambre, certainement. Je ne doute pas que vous y feriez de l’excellent travail et que vous y apporteriez une fraîcheur sans nul doute bienvenue au milieu de tous les quinquagénaires empoussiérés que nous sommes. » Qu’il commente. Il faut dire aussi que cela le changerait lui de n’avoir pas à siéger avec un de Fronsac renfrogné chaque fois que leur regard se croisent. La pointe d’humour vibrant dans la voix du Duc dissimule à peine la chaleur de son soutien, et elle peut être assurée, cette brillante jeune femme, qu’il ne souhaite que son succès. « Quant à vos ennuis matrimoniaux, je suppose qu’il doit bien y avoir une jeune personne quelque part dans le Royaume qui pourra convenir à vos critères, vous permettant ainsi de clamer le droit qui est vôtre si tel est ce que votre coeur désire ardemment. » Aucun jugement dans la voix du Duc, une question, plutôt. C’est qu’il s’inquièterait presque pour la jeune femme. Il sait combien les mariages de raison peuvent être malheureux. Il a, après tout, vu assez de ses connaissances y consentir pour le bien d’une lignée, et a lui-même été élevé dans cette rigoureuse approche des alliances. Il n’a pu y échapper que par la Grâce du Très Haut qui mis sur sa route la plus parfaite des fleurs. Elle consentit, Dame de grandeur, à ployer le pétale pour qu’il puisse s’abriter sous sa douceur. Il n’ignore pas, cependant, combien ce petit noyau familial chéri est une extraordinaire curiosité dans leur monde. « Puisque ce prince a manifestement fait mauvais parti, il nous suffit de vous trouver quelqu’un qui saura mieux vous convenir. Que cherchez-vous d’un futur mari ? Avez-vous en tête quelque parti que vous souhaiteriez me voir vous présenter ? Peut-être un parti européen ? Avez-vous déjà croisé la noblesse espagnole ou portugaise ? » Il la regarde avec un sérieux indubitable et une curiosité insondable, les mains croisées souplement sur la cuisse, il a songé une seconde à la façon dont la question se pouvait poser et choisit finalement la franche et douce honnêteté. « Souhaitiez-vous solliciter une union avec l’un de mes cadets ? Je n’y serais pas opposé mais il serait souhaitable qu’il soit présent pour les discussions et qu’il y consente. Je ne suis que trop heureux de ne pas obliger mes enfants. » La voix est égale, l’oeil doux. Presque une excuse dansant dans l’iris. Comme il est désolé de ne pas pouvoir protéger la jeune femme comme il protège les siens.
1236 mots
Zuhra de FronsacLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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12 sept. 1927 avec @Léopold de Valoys | TW : mariage forcé, classisme
Il l’écoute avec une attention agréable, et hoche la tête comme s’il y réfléchissait quand elle finit ses explications. Zuhra reste figée dans sa contemplation, attendant quelques mots, quelque chose. Espérant l’encouragement qu’Ishaq n’avait pas pu dire.
– Ce serait un plaisir que de nous passer de la présence de votre oncle à la chambre, certainement. Je ne doute pas que vous y feriez de l’excellent travail et que vous y apporteriez une fraîcheur sans nul doute bienvenue au milieu de tous les quinquagénaires empoussiérés que nous sommes.
Oh très cher Léopold… Comme il est doux de l’entendre parler ainsi, comme si elle était déjà avec eux et qu’elle avait déjà réussi. Cette foi semble inébranlable, magique - elle veut en être digne. Elle incline la tête, mais doit temporiser :
– Je ne peux que souhaiter que vous ayez raison, mais il faudra déjà obtenir le siège que mon oncle occupe depuis près de trente ans, ce qui ne devrait pas être si simple. De plus, un échec face à lui aurait l’effet inverse en fragilisant ma position et ma légitimité.
Il faudra qu’elle fasse campagne, à Paris pour occuper l’espace délaissé par sa famille, mais en Gascogne aussi pour obtenir le soutiens des locaux habitués à Bastiand et n’ayant rien trouvé à redire de lui depuis près de trois décennies. Un programme incroyablement chargé, surtout s’il faut y ajouter la recherche d’un mari et les discussions en vue d’une union.
– Puisque ce prince a manifestement fait mauvais parti, il nous suffit de vous trouver quelqu’un qui saura mieux vous convenir. Que cherchez-vous d’un futur mari ? Avez-vous en tête quelque parti que vous souhaiteriez me voir vous présenter ? Peut-être un parti européen ? Avez-vous déjà croisé la noblesse espagnole ou portugaise ?
Les questions méritent une réflexion - Zuhra penche la tête et reprend sa tasse pour y penser. Íñigo était une évidence par son statut et ce que cette alliance allait lui apporter, et beaucoup d’alliances semblent désavantageuses en comparaison. Elle n’a pas le temps de faire des réponses que Monsieur le Duc continue :
– Souhaitiez-vous solliciter une union avec l’un de mes cadets ? Je n’y serais pas opposé mais il serait souhaitable qu’il soit présent pour les discussions et qu’il y consente. Je ne suis que trop heureux de ne pas obliger mes enfants.
La tasse manque de lui échapper tant la proposition la surprend, elle la pose, tremblante, sur la table avant de relever des yeux noirs brillants vers le duc.
– Vous êtes trop généreux avec moi mon cher parrain, je vous assure que je ne vous ai pas fait part de cette problématique pour vous demander une telle chose et que je n’y pensais pas.
Marier un de Valoys ? Elle voit des dizaines de raisons de ne pas le faire, et pour lesquelles cela ne pourrait avoir lieu, mais il le propose malgré tout si naturellement, comme si leur lien avait complètement effacé leurs différences, les tares des de Fronsac et leur longue rancune contre la couronne.
– Votre offre est des plus charitables, mais j’ai peur que ce ne soit pas l’option la plus raisonnable ni pour vous ni pour moi. Vos fils, même cadets, sont trop proches dans l’ordre de succession de sa Majesté votre frère pour que le Royaume ne tolère de voir leur pureté métissée de notre sang. Sans compter des questions qui se poseraient sur nos enfants, j’ai besoin d’héritiers pour les de Fronsac et je veux pas me retrouver à commettre quelques crimes de lèse-majesté en priorisant ma famille à celle des de Valoys malgré cette union qui m’obligerait. Je craindrais aussi que votre bonté ne vous mette dans une mauvaise posture. Et puis j’aime vos garçons comme j’aime mes cousins, je ne souhaite pas troubler la tendresse de nos rapports par les obligations et problèmes des mariages arrangés. Je leur souhaite le bonheur qui est le vôtre et je ne veux pas les priver de cette chance pour servir mes ambitions.
Elle grimace. Peut-être est-ce une trop grande franchise - il est son parrain mais il est fils de roi et prince de naissance… Elle baisse la tête, un peu honteuse d’avoir dû lui tenir un tel discours.
– Pardonnez-moi mes manières, je sais que l’on ne refuse pas ainsi un mariage comme celui que vous évoquez. Cela me touche vraiment que vous teniez tant mes problèmes à cœur que vous puissiez envisager une telle chose, sachez-le.
La gasconne reprend un chocolat, à l’orange celui-là, et s’applique à l’apprécier pour reprendre sa contenance et pouvoir répondre à ses premières questions et réflexions.
– Le mariage est une nécessité, effectivement, si je veux prétendre obtenir la suite de mon père. Il a été très clair, il n’attendra pas une année de plus ; il faut que je sois mariée au prochain anniversaire de mon veuvage. Je dirai même plus, si j’ai l’amour de mon père, je sais que je ne peux prétendre à son soutien tant que je ne suis pas mère moi-même et le mariage ne suffira pas.
Cela a quelque chose de terrible à dire, et pourtant elle serait ingrate de ne pas se montrer reconnaissante qu’Ishaq n’ait pas déjà cédé et adopté Octave pour régler une partie des soucis et inquiétudes de la famille.
– C’est une fleur qu’il me fait, ce nouveau délai, quand beaucoup se seraient impatientés avant lui. Les négociations avec la famille royale espagnole ont duré des mois, et nous n’étions même pas encore d’accord sur tout, mais c’était une alliance qui offrait à la fois un titre princier à la branche principale de ma famille, et également des opportunités économiques et diplomatiques conséquentes et immédiates vu que nous partageons les Pyrénées. Je ne trouverais sans doute pas d’aussi bon parti sur ce point : la Gascogne n’a de frontières communes qu’avec l’Espagne, et aucun noble espagnol ne m’épousera alors que j’ai été fiancée à un Borbón ; avec l’Aquitaine, mais j’ai gardé d’excellents rapport avec les d’Alefsen et un nouveau mariage avec eux n’apporterait pas grand chose ; et avec le duché de Toulouse qui n’est plus le fief de personne.
Geste vague de la main - si Zuhra a eu largement l’occasion de penser à cette question de quel époux pourrait lui convenir, c’est la première fois qu’elle en parle à voix haute et elle cherche à organiser sa pensée.
– Il faut donc un homme avec d’autres attraits que les échanges directs et évidents entre deux territoires frontaliers, avec des populations de coutumes et de langues parfois similaires. Quelqu’un d’une noblesse au moins ducale afin qu’on ne puisse comparer la valeur du sang de ma descendance à venir à celle de mon neveu, mais qui puisse céder son premier enfant au moins à la Gascogne. Et ensuite viennent la question des intérêts diplomatiques, économiques, et il ne faut pas non plus que le prétendant ne s’oppose au Secret, nos enfants seront élevés pour pouvoir être recrutés par l’Ordre. Les Saint-Cyr sont désargentés mais ont un sens du commerce qui peut très largement servir la Gascogne, il faudrait donc une famille plus riche et qui puissent offrir des intérêts au moins aussi conséquents… Je préfèrerais aussi ne pas attaquer frontalement mon oncle ou ma soeur en faisant un mariage trop proche de leurs intérêts ou de leurs amitiés.
Ce serait condamner toute chance d’un pardon, de retrouvailles - et pourtant elle veut y croire, elle l’espère. Un dernier point enfin, quelque chose de si bête - mais ce qu’elle n’a pas su pardonner à son précédent fiancé, et qu’elle ne devra pas négliger cette fois encore. Elle pourra tolérer un vieillard ou un gamin de dix ans son benjamin, elle supportera la laideur et ne se plaindra pas s'il ne sait pas danser - quoiqu'aucune de ces idées ne soient réjouissantes, mais pas qu'il ne lui inspire que mépris et impatience :
– Je ne pourrais pas épouser un idiot non plus. Ni quelqu’un que je ne respecterais pas de façon générale… Sans aller jusqu’aux tendres sentiments qui vous unissent à votre épouse, j’espère au moins une entente et une confiance… Je ne vois pas comment élever des enfants sans cela.
Ses épaules s’affaissent, la tasse revient dans ses mains, réchauffée d’un coup de baguette, et elle avoue à voix basse :
– Pour tout vous dire mon cher parrain, je désespère un peu de trouver et négocier un mariage avec une perle si rare dans le délai que m’accorde mon Duc.
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Il a, il faut bien le dire, une tendresse coupable pour tous ceux et celles qui ont l’heure d’être de sa famille. On le lui a maintes fois dit, à ce bon vieux Léopold – Monsieur le Duc et Frère du Roy - de Valoys, mais le pouvoir coiffe de tant d’inhumanité bon nombre de ses paires qu’il s’astreint à conserver, pour lui, cette tendresse de coeur qui le fait moquer de ses détracteurs. Et en encourageant la jeune femme et contemplant l’ombre qui passe sur son visage à ses mots, il ne peut que deviner que cette douceur familiale manque cruellement à sa filleule. « Je ne peux que souhaiter que vous ayez raison, mais il faudra déjà obtenir le siège que mon oncle occupe depuis près de trente ans, ce qui ne devrait pas être si simple. De plus, un échec face à lui aurait l’effet inverse en fragilisant ma position et ma légitimité. » Il opine gravement. Il reconnaît bien volontiers à Zuhra sa capacité à garder la tête froide dans une impossible situation. Et il veut accompagner autant que faire ce peut ce qui – il en est certain – s’avère les premiers jalons d’une brillante carrière politique. Oh, en son fort intérieur, il doit bien avouer qu’il a douté de la transmission du titre aux filles. Cela ne s’est jamais fait ainsi, et bien rares sont les femmes à se mêler de politique. Mais il n’a fallu que quelques mots de sa douce pour le raisonner : elle a bien argué que si l’on pouvait douter de la paternité d’un enfant, on ne pouvait douter d’où il était sorti à la naissance, de sorte que la transmission des biens en ligne patrilinéaire était déjà bien difficile à justifier. Il s’en est senti un peu bête, il est vrai, mais sa douce a continué : qu’il pense à Zuhra ou à leur aînée qui, toutes deux, on la tête bien faite pour gouverner. Ne seraient-elles pas mille fois préférables à bien des hommes actuellement coiffés de titres et de couronnes ? Une fois qu’il eût fini de se sentir sot, notre Duc s’est bien évidemment rendu à l’évidence de son aveuglement. Cette longue conversation est sans doute ce qui lui permet à présent de proposer, sans sourciller, l’un de ses fils en mariage à Zuhra qui s’empresse de répondre par la négative « Vous êtes trop généreux avec moi mon cher parrain, je vous assure que je ne vous ai pas fait part de cette problématique pour vous demander une telle chose et que je n’y pensais pas. Votre offre est des plus charitables, mais j’ai peur que ce ne soit pas l’option la plus raisonnable ni pour vous ni pour moi. Vos fils, même cadets, sont trop proches dans l’ordre de succession de sa Majesté votre frère pour que le Royaume ne tolère de voir leur pureté métissée de notre sang. Sans compter des questions qui se poseraient sur nos enfants, j’ai besoin d’héritiers pour les de Fronsac et je veux pas me retrouver à commettre quelques crimes de lèse-majesté en priorisant ma famille à celle des de Valoys malgré cette union qui m’obligerait. Je craindrais aussi que votre bonté ne vous mette dans une mauvaise posture. Et puis j’aime vos garçons comme j’aime mes cousins, je ne souhaite pas troubler la tendresse de nos rapports par les obligations et problèmes des mariages arrangés. Je leur souhaite le bonheur qui est le vôtre et je ne veux pas les priver de cette chance pour servir mes ambitions. »
Il voudrait pouvoir répondre promptement, mais déjà, la jeune femme enchaîne « Pardonnez-moi mes manières, je sais que l’on ne refuse pas ainsi un mariage comme celui que vous évoquez. Cela me touche vraiment que vous teniez tant mes problèmes à cœur que vous puissiez envisager une telle chose, sachez-le. » Notre bon vieux Léopold balaye l’argument d’un revers de main tandis que sa filleule croque dans un chocolat à l’orange. « Voyons, Zuhra, vous savez bien qu’il n’y a pas trop de générosité en famille. Mon frère pourrait certainement trouver à y redire, de même que votre famille, mais je ne me serais pas opposé à une idylle si vous étiez venue m’en confesser une. Et dernièrement, mon aîné me cause bien trop de souci pour que je me soucie de son avis sur les hymens de mes enfants. Si les titres sont un enjeu que chacun doit garder en tête pour le mariage, il est mille façons de les conserver et transmettre dans les contrats nuptiaux, et tout se peut régler avec un peu de papier et une bonne entente. J’entends toutefois que votre cœur ne bat pas de la sorte pour mes enfants, et ne presse donc pas la chose. Dites moi plutôt l’homme qu’il vous faut. Ou la femme, d’ailleurs, si votre inclination était là plus conquise. » Désarmant d’honnêteté, ce cher Monsieur le Duc, ou de lucidité, peut-être. C’est qu’il a vu tant de malheurs qu’il souhaiterait pouvoir éviter à cette brillante jeune femme qu’il vit grandir, année après année. Il le sait, pourtant, son vieux cœur ne devrait pas là s’émouvoir de ce qu’il ne peut changer, mais il le fait, pourtant : comme il aimerait que les impératifs des couronnes cessent de voûter sous le poids des responsabilités tant d’échines trop jeunes encore. Comme il rêverait que s’étiole la violence dont il faut trop souvent témoin dans bien des logis dorés faits cages pour ces enfants. Ceux qui disent que la pauvreté seule fait saigner les cœurs et les dos est un sot : l’avidité d’avoir et exercer un pouvoir aussi minime soit-il le fait bien mieux. « Le mariage est une nécessité, effectivement, si je veux prétendre obtenir la suite de mon père. Il a été très clair, il n’attendra pas une année de plus ; il faut que je sois mariée au prochain anniversaire de mon veuvage. Je dirai même plus, si j’ai l’amour de mon père, je sais que je ne peux prétendre à son soutien tant que je ne suis pas mère moi-même et le mariage ne suffira pas. C’est une fleur qu’il me fait, ce nouveau délai, quand beaucoup se seraient impatientés avant lui. Les négociations avec la famille royale espagnole ont duré des mois, et nous n’étions même pas encore d’accord sur tout, mais c’était une alliance qui offrait à la fois un titre princier à la branche principale de ma famille, et également des opportunités économiques et diplomatiques conséquentes et immédiates vu que nous partageons les Pyrénées. Je ne trouverais sans doute pas d’aussi bon parti sur ce point : la Gascogne n’a de frontières communes qu’avec l’Espagne, et aucun noble espagnol ne m’épousera alors que j’ai été fiancée à un Borbón ; avec l’Aquitaine, mais j’ai gardé d’excellents rapport avec les d’Alefsen et un nouveau mariage avec eux n’apporterait pas grand chose ; et avec le duché de Toulouse qui n’est plus le fief de personne. »
Comme c’est une torture que d’entendre une femme parler aussi raisonnablement d’une alliance qui a tout de politique et qui est une affaire de vie ou de mort pour elle et sa place au sein du cercle familial. Comme il aimerait refermer la paume sur l’épaule d’Ishaq pour le secouer vertement et lui faire sentir quelque peu son désaccord. Mais il sait aussi, notre bon vieux Léopold, que tels sont les jeux de pouvoir qu’ils héritent tous de leurs aînés. Des jeux de sang où les violences sont crues et sourdes, sur les champs de bataille comme dans les lits conjugaux. Il pourrait presque entendre sa cadette lui rebattre les oreilles en arguant qu’elle ne se mariera que s’il lui plaît et que tant que les hommes jaugeront de la valeur d’une femme à l’anneau passé à son doigt, aucune d’entre elle ne sera leur égale. Il lui est particulièrement douloureux de voir cette résignation mêlée d’une détermination sans faille fleurir dans la voix de Zuhra. Insensible au tourment de son parrain qu’elle ne peut sans doute pas imaginer, elle continue et lui déroule là la liste des impératifs d’un futur fiancé : « Il faut donc un homme avec d’autres attraits que les échanges directs et évidents entre deux territoires frontaliers, avec des populations de coutumes et de langues parfois similaires. Quelqu’un d’une noblesse au moins ducale afin qu’on ne puisse comparer la valeur du sang de ma descendance à venir à celle de mon neveu, mais qui puisse céder son premier enfant au moins à la Gascogne. Et ensuite viennent la question des intérêts diplomatiques, économiques, et il ne faut pas non plus que le prétendant ne s’oppose au Secret, nos enfants seront élevés pour pouvoir être recrutés par l’Ordre. Les Saint-Cyr sont désargentés mais ont un sens du commerce qui peut très largement servir la Gascogne, il faudrait donc une famille plus riche et qui puissent offrir des intérêts au moins aussi conséquents… Je préfèrerais aussi ne pas attaquer frontalement mon oncle ou ma soeur en faisant un mariage trop proche de leurs intérêts ou de leurs amitiés.Je ne pourrais pas épouser un idiot non plus. Ni quelqu’un que je ne respecterais pas de façon générale… Sans aller jusqu’aux tendres sentiments qui vous unissent à votre épouse, j’espère au moins une entente et une confiance… Je ne vois pas comment élever des enfants sans cela.Pour tout vous dire mon cher parrain, je désespère un peu de trouver et négocier un mariage avec une perle si rare dans le délai que m’accorde mon Duc. »
Le Duc songe, liste en tête. Il égrène sur le creux d’une phalange la liste. « Voyons, un homme qui a un peu d’intelligence – je vous l’accorde, une perle rare de nos jours chez les jeunes gens à marier – qui soit de noblesse ducale mais pas suffisamment proche du titre pour que cela cause quelque ennui pour la reconnaissance de vos enfants à la succession des De Fronsac, qui puisse être un bon parti pour l’Ordre, et qui n’empiète pas trop sur les brisées de votre sœur… Il nous reste donc les Delacour, les De Runes, les De Wendel, les LeNoir…. Un LeNoir ou un Delacour seraient probablement à exclure, les uns trop proches de votre sœur, les autres ayant perdu leur titre mais assez riches, sans doute, pour compenser la chose… Il en irait, j’imagine, de même pour les De Runes. » Le voilà qui s’est pris le menton entre les doigts, tapotant sur le côté de la mâchoire du bout de l’ongle, pensif. « Les De Beaufort pourraient être une piste, de même que les Le Fort, D’Ampierre ou D’Artois bien que ces derniers se rapprochent dangereusement du domaine des Saint-Cyr. » Le voilà qui se creuse le ciboulot pour en extraire quelque plan de mariage. S’il a, pour ses enfants, une grande tolérance, par trop avide de leur éviter les déconvenues qui émaillent bien trop de chemins, il sait qu’il est, à ce titre, au mieux, un doux rêveur, au pire, un imbécile. « Nous pourrions sans doute aussi sonder les branches cadettes des De Valoys, mais cela serait probablement fort peu favorablement accueilli par les plus farouches républicains des vôtres. Il y a toutefois de nombreux duchés tout aussi nobles sur les Îles Britanniques qui auraient pour bénéfice de vous aider à solidifier les alliance maritimes sur la façade Atlantique. Nous connaissons bien les Montrose par exemple et pourrions certainement vous aider à établir un premier contact si cela devait vous intéresser. Ils ont, je crois, un fils de quelques années plus jeune que vous qui a perdu sa compagne l’an dernier en couches. J’imagine que nos amis de sang ducal norvégiens, les LeNormand de Bretteville, seraient probablement peu appréciés de votre sœur. Ils ont pourtant un fils de vingt-sept ans qui tarde à se marier car il a voulu d’abord poursuivre ses études. Un jeune homme remarquablement brillant et qui n’est que dix-huitième sur la ligne de succession à son titre : il n’y aurait donc pas d’ennui pour que vos enfants soient porteur de votre titre. »
2012 mots
Zuhra de FronsacLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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(#) Re: J'étais la bûche et le feu, l'incendie aussi je peux | Léopold & Zuhra
missive rédigée par Zuhra de Fronsac le
J'étais la bûche et le feu
L'incendie aussi je peux
La chasse est après moi, des barons et des princes.
12 sept. 1927 avec @Léopold de Valoys | TW : mariage forcé, classisme
Léopold balaie les réflexions de sa filleule d’un geste de la main, il parle, à son sujet, de famille - comme si rang ou sang ne signifiaient plus rien. Zuhra eut été effarée si elle n’était pas émerveillée et profondément touchée par les mots du Duc. Elle a l’image de lui d’un pilier dans l’ombre, toujours présent, toujours soutenant mais plus discret que les de Fronsac qui vivaient avec elle. Que les années n’aient rien retiré à cette force qu’il semble vouloir lui donner par sa seule chaleur a quelque chose d’incroyable. Plus encore, il irait contre le roi son frère pour son bonheur, si elle avait prétendu vouloir épouser l’un de ses fils ? La phrase est sans doute dite sous le coup de l’émotion, mais fait monter une rougeur sur les joues cuivrées de la gasconne. Elle n’épousera aucun de ses garçons cependant, pour toutes les bonnes raisons dont elle lui a fait liste, et il n'insistera pas.
– Dites moi plutôt l’homme qu’il vous faut. Ou la femme, d’ailleurs, si votre inclination était là plus conquise.
A cette suggestion, ses yeux s’ouvrent tout grands et il lui faut un instant pour reprendre contenance. Son inclination… une femme ? Seigneur, peut-on s’imaginer une telle chose à son sujet ? Léopold ne dit sans doute pas cela avec de mauvaises intentions, mais elle se demande si, parce qu’elle a choisi de vivre une vie honnête et qu’elle considère que les choses de l’amour ne doivent concerner que les couples mariés, certains fâcheux se sont permis de telles suppositions à son égard. De plus - quoiqu’elle n’ait pas du tout d’inclination pour les femmes et déjà très peu pour les hommes - son idée de mariage se passe de ces considérations : c’est l’occasion de mettre au monde un héritier, femmes et hommes stériles sont ainsi également exclus de ses recherches. Elle lui expose calmement la - longue - liste de ses critères, finissant dans une note plus songeuse, presque inquiète.
– Voyons, un homme qui a un peu d’intelligence – je vous l’accorde, une perle rare de nos jours chez les jeunes gens à marier - l’affirmation lui arrache un sourire et éloigne un peu ses craintes et ses doutes - qui soit de noblesse ducale mais pas suffisamment proche du titre pour que cela cause quelque ennui pour la reconnaissance de vos enfants à la succession des De Fronsac, qui puisse être un bon parti pour l’Ordre, et qui n’empiète pas trop sur les brisées de votre sœur…
A aucun moment au cours de la reformulation son visage ne vacille - il ne lui viendrait pas à l’idée qu’elle soit trop exigeante en demandant cela, au contraire. Déjà qu’elle accepte de se marchander, de négocier son propre prix, et qu’elle ferme les yeux sur bien des qualités qui pourraient lui offrir une union vraiment heureuse. Elle en viendrait presque à se demander combien de temps cela avait pris à son père pour lui trouver un homme comme Guilhem avec lequel elle était si bien assortie… Non, vraiment, la liste de ce qu’elle a à offrir justifie parfaitement ses demandes. Après tout, avec sa main viennent le duché des de Fronsac et leur fortune, leurs liens avec la plupart des grandes familles françaises, avec le Ministère, la férocité et la loyauté sans borne des gascons… Sans compter ses propres qualités : elle est fertile, chaste, travailleuse, érudite, physiquement agréable, mondaine et tout à fait capable d’administrer un domaine et d’en protéger ses membres elle-même s’il le faut. Une femme accomplie dirait sa mère.
Vient l’évocation des familles françaises envisageable : une réflexion qu’elle a déjà eu pour elle-même sans trouver son bonheur. C’est qu’en excluant les familles qui ont abdiqué leurs titres - qui auraient fait un mariage tout à fait acceptable si elle n’avait pas été l’aînée et héritière désignée par la loi - les royalistes, les Saint-Cyr pour sa sœur et les d’Adhémar pour assurer un certain renouvellement du sang, il ne reste effectivement plus que les Wendel et les Beaufort. Les premiers ont peu de garçons en âge et dans les bonnes dispositions pour se marier qui ne soient déjà engagés, et elle préférait encore épouser le premier crétin venu que de devoir aller négocier un mariage avec l’actuelle duchesse des seconds. Plutôt embrasser un veracrasse que de demander quelque chose à Jeanne de Beaufort.
– Nous pourrions sans doute aussi sonder les branches cadettes des De Valoys, mais cela serait probablement fort peu favorablement accueilli par les plus farouches républicains des vôtres.
Serait-ce un si gros problème pour les siens ? Une branche suffisamment éloignée n’empêcherait pas les idées républicaines de se propager à la descendance, et elle est elle-même une modérée sur cette question… Reste que peu de Valoys accepteraient un mariage avec un sang mêlé, quoiqu’en dise Léopold lui-même, et que s’il peut avoir le dernier mot sur la question du mariage de ses enfants, elle n’est pas certaines que ses cousins ne lui préfèreraient pas la parole du Roi. Oh que le monde serait plus doux si Séléné pouvait accéder rapidement à ce trône.
– Il y a toutefois de nombreux duchés tout aussi nobles sur les Îles Britanniques qui auraient pour bénéfice de vous aider à solidifier les alliance maritimes sur la façade Atlantique. Nous connaissons bien les Montrose par exemple et pourrions certainement vous aider à établir un premier contact si cela devait vous intéresser. Ils ont, je crois, un fils de quelques années plus jeune que vous qui a perdu sa compagne l’an dernier en couches. J’imagine que nos amis de sang ducal norvégiens, les LeNormand de Bretteville, seraient probablement peu appréciés de votre sœur. Ils ont pourtant un fils de vingt-sept ans qui tarde à se marier car il a voulu d’abord poursuivre ses études. Un jeune homme remarquablement brillant et qui n’est que dix-huitième sur la ligne de succession à son titre : il n’y aurait donc pas d’ennui pour que vos enfants soient porteur de votre titre.
Il est arrivé à la même conclusion qu’elle : il va falloir aller chercher les alliances hors de France. Ce qui est dommage, car elle ne peut espérer tirer de ces noces un soutien trop déterminant pour prendre place à la Chambre de la Noblesse.
– Une alliance à l’étranger me semble, vu mes exigences, la meilleure solution. Au moins, cela me permet de mieux accepter certaines différences idéologiques. Je ne connais pas vraiment les familles nobles de l’Empire britannique, et si vous avez des liens privilégiés avec certains d’entre eux, vous me rendriez un immense service en nous mettant en contact. Le jeune homme dont vous me parlez semble également un parti tout à fait acceptable, vous auriez son nom peut-être ? J’ai envisagé également de me renseigner sur les italiens, qui ont le bon goût de se parer du titre de prince, ou sur les familles autrichiennes qui sont très fières de leur noblesse… L’inconvénient étant que je ne parle pas plus italien que les différentes langues allemandes, encore que pour nos voisins du sud la plupart ayant été scolarisés à Beauxbâtons ils devraient pouvoir comprendre le français… Reste sinon les noblesses de nos colonies ou à leurs frontières, j’ai beaucoup voyagé au sud et à l’est de la méditerranée et je pense que je pourrais trouver un parti acceptable…
Zuhra s’arrête, songeuse, pose sa joue contre l’une de ses mains. Il n’empêche que si cela limitera les sujets de discordes potentielles au sein du couple, cela la privera d’un soutien déjà bien établi dans la vie politique française.
– Puis-je vous demander votre avis sincère mon cher parrain ? Puisque je dois sur la même période trouver un époux et gagner cette élection, est-ce que je ne devrais pas chercher un homme qui puisse m’aider pour les deux, quitte à faire quelques compromis sur ce que j’attends du mariage ?
L’idée est révoltante, mais mener la guerre sur deux fronts différents peut être dangereux et elle le sait fort bien. Impossible pourtant d’avoir cette discussion de façon parfaitement franche et directe avec sa famille, les deux questions sont trop polémiques. Mais il est sa famille aussi, il l’a dit lui-même tout à l’heure, et elle peut se tourner vers lui pour obtenir les conseils que les siens lui refusent.
- Carte de visite (par Chibi):
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(#) Re: J'étais la bûche et le feu, l'incendie aussi je peux | Léopold & Zuhra
missive rédigée par Léopold de Valoys le[quote="Léopold de Valoys"]
[NB : j’ai changé le nom de la famille anglaise proposée par Léopold, j’avais oublié que les Montrose - qui est bien une famille ducale anglaise - étaient joués sur le fo alors même que j'ai un RP d'ouvert avec Yuan , je suis un âne!]
La conversation roule, roule, et Monsieur le Duc se voit déjà reconverti en Cupidon, ou, peut-être, en agence matrimoniale. Dans tous les cas, il égrène ses pensées et cherche, pour sa filleule, les meilleurs partis. L’Europe du Nord est là où le Duc a les plus solides attaches, mais après tout les horizons peuvent être bien multiples pour qui cherche une alliance. Par ailleurs, Zuhra a pour elle d’être l’héritière légitime du titre et d’avoir l’irréprochable pureté de l’âme et de l’éducation, à défaut de celle du sang. Il faut donc une maison ducale, au moins, qui ait des parentés avec la couronne, idéalement, lointaine par l’ordre de succession, et avec un caractère qui puisse, peut-être, accommoder la jeune femme. « Une alliance à l’étranger me semble, vu mes exigences, la meilleure solution. Au moins, cela me permet de mieux accepter certaines différences idéologiques. Je ne connais pas vraiment les familles nobles de l’Empire britannique, et si vous avez des liens privilégiés avec certains d’entre eux, vous me rendriez un immense service en nous mettant en contact. Le jeune homme dont vous me parlez semble également un parti tout à fait acceptable, vous auriez son nom peut-être ? »
Il opine, le Duc, tandis que la jeune femme reprend son souffle pour faire état de ses propres recherches en la matière. S’il est catastrophé d’apprendre qu’elle cherche à marier chez ces ignares d’Italiens – la guerre culturelle que France et Italie se livrent depuis le XVe siècle est après tout, légendaire et religieusement observée par Léopold – il n’en laisse pas même paraître un froncement de sourcils. Sa Douce serait certainement bien fière de tout cet effort diplomatique. « J’ai envisagé également de me renseigner sur les italiens, qui ont le bon goût de se parer du titre de prince, ou sur les familles autrichiennes qui sont très fières de leur noblesse… L’inconvénient étant que je ne parle pas plus italien que les différentes langues allemandes, encore que pour nos voisins du sud la plupart ayant été scolarisés à Beauxbâtons ils devraient pouvoir comprendre le français… Reste sinon les noblesses de nos colonies ou à leurs frontières, j’ai beaucoup voyagé au sud et à l’est de la méditerranée et je pense que je pourrais trouver un parti acceptable… » La voilà qui est songeuse. Soucieux de la laisser formuler sous cette tignasse noire la tempête qui ne manque sans doute pas de l’agiter, Léopold attend et remplit à nouveau sa tasse de thé. Les embruns pâles lui prêtent un peu de force. Il implore Dieu que sa filleule trouve à marier, non seulement pour l’alliance politique qu’elle cherche, mais aussi un homme qui soit assez humain pour ne pas faire d’elle une coquille vide et glacée, seulement taillée pour les jeux politiques et profondément malheureuse. De ces beautés sépulcrales où ne restent que les intrigues et où s’est délité l’humanité à force d’abus et de douleurs, il n’en a vu que trop.
« Puis-je vous demander votre avis sincère mon cher parrain ? Puisque je dois sur la même période trouver un époux et gagner cette élection, est-ce que je ne devrais pas chercher un homme qui puisse m’aider pour les deux, quitte à faire quelques compromis sur ce que j’attends du mariage ? » La question est pleine de sens, mais le coeur de Monsieur le Duc tout autant que celui du parrain se serre. Maudit sois-tu, Ishaq ! Et il ne peut, pourtant, pas totalement maudire son cher ami. Il a offert, à sa fille, bien plus de patience que de nombreux autres l’auraient fait, et il y a longtemps que la Demoiselle de Fronsac eût pu être jetée en pâture à un autre à des fins de basses alliance, comme un prix, ou peut-être un cadeau diplomatique dont on est trop heureux de se départir. Il hait, Léopold, cette élite que broient des impératifs de privilégiés, et il en jouit dans le même temps, tiraillé de l’intérieur entre ces jeux politiques sans lesquels il ne serait rien d’autre qu’une coquille vide tant il a été pétri et formé pour eux, et cette soif de liberté pour ceux qui viennent après lui, Louis, ses enfants, sa filleule. Il ne se voile pas le vis, pourtant : trop nombreux sont ceux qui s’ébattent dans leurs petites habitudes, leurs petites tractations avec les Diables, leurs échanges d’argent, d’héritiers et de biens comme s’il s’agissait de denrées à capitaliser.
Il s’est avancé sur le fauteuil, songeur, et a posé les avant bras sur les genoux pour s’y appuyer, le corps las, déjà, des conseils qu’il s’apprête à donner. La voix est douce, un peu résignée, assurée. « Ne faites aucun compromis avec lequel vous ne puissiez vivre, Zuhra. Dans ces tractations, il est trop facile de dire oui à un parti avantageux qui vous rendra misérable, qui se croira autorisé à toutes les bassesses parce que vous êtes une femme et parce qu’il a été éduqué dans le souvenir d’une interprétation toute biaisée de la Bible, piquant çà et là les versets qui justifieront violence, avidité, infidélité. Ils seront trop nombreux à vous rappeler la cinquième lettre aux Éphésiens ‘car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur’ ou ‘Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur’ ou le troisième livre de la Genèse ‘Il dit à la femme: J'augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi’, vous sommant de sacrifier et titre et corps et âme à l’enfantement et à leur bon plaisir. A ceux-là, Zuhra, vous ne devez accorder pas même un regard, quelque soit leur fortune, leur titre, la grandeur que les hommes leur accorde ou les honneurs dont ils pensent jouir sur Terre, car à la fin des fins, ils se repaîtront et détruiront tout ce qui vit en vous et vous fit à Son Image et vous aurez sacrifié beaucoup aux biens et titres tout éphémères de cette terre. » Le sourire est triste, un peu, parce qu’il les a entendus mille fois, ces discours, ces versets, ces mots. Et le cœur brûle de les savoir là, dans ce livre qu’il a tant lu, qui l’a tant guidé, côtoyant des paroles plus belles, et des promesses de complicité dans un couple plus douces.
« A ceux-là, Zuhra, répondez leur par la quatrième lettre aux Ephésiens, ‘En toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres dans l’amour, désireux de maintenir l’unité de l’Esprit dans le lien de la paix’, rappelez leur que dans cette même lettre qu’ils citent, Saint Paul dit ‘ Pour les maris, cela signifie aimer vos femmes, comme le Christ a aimé l’Eglise. Il a donné sa vie pour elle’, rappelez le cette parole de l’Évangile de Saint Pierre, ‘Maris, montrer à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes, comme avec un sexe plus faible; honorez-les, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu'il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières’, et s’il en est un qui persiste, Zuhra, fendez-lui le cœur d’un estoc et plaidez l’accès de folie de votre conjoint, car selon le septième chapitre de la septième lettre aux Corinthiens de Saint Paul ‘La femme n'a pas autorité sur son propre corps, mais c'est le mari; et pareillement, le mari n'a pas autorité sur son propre corps, mais c'est la femme’, et il est fini le temps où l’on peut frapper une femme sans attendre en retour son courroux et sa juste défense. » Et il jongle, Léopold, en sentant dans son vieux cœur la fatigue, le tiraillement, de savoir juxtaposées dans le livre saint les pires ignominies et la plus vertigineuse mansuétude pour les femmes. Il jongle depuis qu’il est mari, père, et qu’il craint pour ses filles de les voir assujetties comme trop encore assujettissent encore leurs moitié. Il est harassé, Léopold, de cette conversation, et se sent vieilli d’au moins deux décennies. Son air est pensif, son front las, haut, où brillent tous les espoirs qu’il a pour l’avenir des femmes de sa vie.
Il reprend d’une voix plus décidée, comme pour se dépenailler du mauvais rêve de toute cette théologie. « Je puis vous présenter sans grand embarras le fils cadet du Duc de Richemond. Son cadet, Philip, a, de mémoire, trente et deux printemps, et est un excellent bretteur et cavalier reconnu par ses paires. Il n’est que quinzième sur la liste de succession au duché et a reçu une éducation tout à fait excellente à Hogwarts où il était, si ma mémoire est bonne, dans la maison des érudits dont le nom m’échappe. Je crois me souvenir que son goût pour la politique n’est que modéré, mais il a de l’esprit, a participé à l’effort de guerre et en est ressorti médaillé pour service rendu et a le bon goût d’être tout à fait plurilingue. Je puis organiser ici ou au Royaume Uni une rencontre et vous servir d’intermédiaire. Son père est un ami de longue date, je ne pense pas qu’il me refusera cette faveur de vous rencontrer. » La tête est hochée, pensivement. « D’un autre côté, et bien que votre sœur puisse prendre cela comme une attaque personnelle en raison du nom de ces Ducs, le jeune Harald LeNormand de Bretteville pourrait être un parti intéressant. Il a vingt-sept ans et a achevé, l’an dernier, une exceptionnelle maîtrise d’Alchimie qui devrait être publiée en français sous peu, d’ailleurs. C’est un esprit brillant et un jeune homme doux et sociable qui pourrait sans doute être du meilleur soutien en Gascogne. La famille de Richemond a le sang pur, mais Edward, le Duc actuel, a marié sa fille aînée à un sang-mêlé il y a quelques années de cela, et la famille LeNormand de Bretteville a le sang pur depuis deux générations, seulement, un de leurs ancêtres ayant été enfanté d’une vélane norvégienne. La famille est, comme vous l’aurez devinée, d’origine française mais ne possède plus aucune terre dans ces contrées. Pour tout vous dire, Olaf LeNormand de Bretteville, le père d’Harald, est le parrain de nos jumeaux, et la famille LeNormand de Bretteville est une alliée de longue date de la maison royale de Norvège. » Et de Kristin est laissé en suspens. Il est évident que toute connaissance ducale norvégienne de Léopold est à imputer à sa douce et tendre.
J'étais la bûche et le feu ; l'incendie aussi je peu
ft. @Zuhra de Fronsac
tw : violences conjugales (mentions), sexisme, théologie biblique
tw : violences conjugales (mentions), sexisme, théologie biblique
[NB : j’ai changé le nom de la famille anglaise proposée par Léopold, j’avais oublié que les Montrose - qui est bien une famille ducale anglaise - étaient joués sur le fo alors même que j'ai un RP d'ouvert avec Yuan , je suis un âne!]
*
La conversation roule, roule, et Monsieur le Duc se voit déjà reconverti en Cupidon, ou, peut-être, en agence matrimoniale. Dans tous les cas, il égrène ses pensées et cherche, pour sa filleule, les meilleurs partis. L’Europe du Nord est là où le Duc a les plus solides attaches, mais après tout les horizons peuvent être bien multiples pour qui cherche une alliance. Par ailleurs, Zuhra a pour elle d’être l’héritière légitime du titre et d’avoir l’irréprochable pureté de l’âme et de l’éducation, à défaut de celle du sang. Il faut donc une maison ducale, au moins, qui ait des parentés avec la couronne, idéalement, lointaine par l’ordre de succession, et avec un caractère qui puisse, peut-être, accommoder la jeune femme. « Une alliance à l’étranger me semble, vu mes exigences, la meilleure solution. Au moins, cela me permet de mieux accepter certaines différences idéologiques. Je ne connais pas vraiment les familles nobles de l’Empire britannique, et si vous avez des liens privilégiés avec certains d’entre eux, vous me rendriez un immense service en nous mettant en contact. Le jeune homme dont vous me parlez semble également un parti tout à fait acceptable, vous auriez son nom peut-être ? »
Il opine, le Duc, tandis que la jeune femme reprend son souffle pour faire état de ses propres recherches en la matière. S’il est catastrophé d’apprendre qu’elle cherche à marier chez ces ignares d’Italiens – la guerre culturelle que France et Italie se livrent depuis le XVe siècle est après tout, légendaire et religieusement observée par Léopold – il n’en laisse pas même paraître un froncement de sourcils. Sa Douce serait certainement bien fière de tout cet effort diplomatique. « J’ai envisagé également de me renseigner sur les italiens, qui ont le bon goût de se parer du titre de prince, ou sur les familles autrichiennes qui sont très fières de leur noblesse… L’inconvénient étant que je ne parle pas plus italien que les différentes langues allemandes, encore que pour nos voisins du sud la plupart ayant été scolarisés à Beauxbâtons ils devraient pouvoir comprendre le français… Reste sinon les noblesses de nos colonies ou à leurs frontières, j’ai beaucoup voyagé au sud et à l’est de la méditerranée et je pense que je pourrais trouver un parti acceptable… » La voilà qui est songeuse. Soucieux de la laisser formuler sous cette tignasse noire la tempête qui ne manque sans doute pas de l’agiter, Léopold attend et remplit à nouveau sa tasse de thé. Les embruns pâles lui prêtent un peu de force. Il implore Dieu que sa filleule trouve à marier, non seulement pour l’alliance politique qu’elle cherche, mais aussi un homme qui soit assez humain pour ne pas faire d’elle une coquille vide et glacée, seulement taillée pour les jeux politiques et profondément malheureuse. De ces beautés sépulcrales où ne restent que les intrigues et où s’est délité l’humanité à force d’abus et de douleurs, il n’en a vu que trop.
« Puis-je vous demander votre avis sincère mon cher parrain ? Puisque je dois sur la même période trouver un époux et gagner cette élection, est-ce que je ne devrais pas chercher un homme qui puisse m’aider pour les deux, quitte à faire quelques compromis sur ce que j’attends du mariage ? » La question est pleine de sens, mais le coeur de Monsieur le Duc tout autant que celui du parrain se serre. Maudit sois-tu, Ishaq ! Et il ne peut, pourtant, pas totalement maudire son cher ami. Il a offert, à sa fille, bien plus de patience que de nombreux autres l’auraient fait, et il y a longtemps que la Demoiselle de Fronsac eût pu être jetée en pâture à un autre à des fins de basses alliance, comme un prix, ou peut-être un cadeau diplomatique dont on est trop heureux de se départir. Il hait, Léopold, cette élite que broient des impératifs de privilégiés, et il en jouit dans le même temps, tiraillé de l’intérieur entre ces jeux politiques sans lesquels il ne serait rien d’autre qu’une coquille vide tant il a été pétri et formé pour eux, et cette soif de liberté pour ceux qui viennent après lui, Louis, ses enfants, sa filleule. Il ne se voile pas le vis, pourtant : trop nombreux sont ceux qui s’ébattent dans leurs petites habitudes, leurs petites tractations avec les Diables, leurs échanges d’argent, d’héritiers et de biens comme s’il s’agissait de denrées à capitaliser.
Il s’est avancé sur le fauteuil, songeur, et a posé les avant bras sur les genoux pour s’y appuyer, le corps las, déjà, des conseils qu’il s’apprête à donner. La voix est douce, un peu résignée, assurée. « Ne faites aucun compromis avec lequel vous ne puissiez vivre, Zuhra. Dans ces tractations, il est trop facile de dire oui à un parti avantageux qui vous rendra misérable, qui se croira autorisé à toutes les bassesses parce que vous êtes une femme et parce qu’il a été éduqué dans le souvenir d’une interprétation toute biaisée de la Bible, piquant çà et là les versets qui justifieront violence, avidité, infidélité. Ils seront trop nombreux à vous rappeler la cinquième lettre aux Éphésiens ‘car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur’ ou ‘Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur’ ou le troisième livre de la Genèse ‘Il dit à la femme: J'augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi’, vous sommant de sacrifier et titre et corps et âme à l’enfantement et à leur bon plaisir. A ceux-là, Zuhra, vous ne devez accorder pas même un regard, quelque soit leur fortune, leur titre, la grandeur que les hommes leur accorde ou les honneurs dont ils pensent jouir sur Terre, car à la fin des fins, ils se repaîtront et détruiront tout ce qui vit en vous et vous fit à Son Image et vous aurez sacrifié beaucoup aux biens et titres tout éphémères de cette terre. » Le sourire est triste, un peu, parce qu’il les a entendus mille fois, ces discours, ces versets, ces mots. Et le cœur brûle de les savoir là, dans ce livre qu’il a tant lu, qui l’a tant guidé, côtoyant des paroles plus belles, et des promesses de complicité dans un couple plus douces.
« A ceux-là, Zuhra, répondez leur par la quatrième lettre aux Ephésiens, ‘En toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres dans l’amour, désireux de maintenir l’unité de l’Esprit dans le lien de la paix’, rappelez leur que dans cette même lettre qu’ils citent, Saint Paul dit ‘ Pour les maris, cela signifie aimer vos femmes, comme le Christ a aimé l’Eglise. Il a donné sa vie pour elle’, rappelez le cette parole de l’Évangile de Saint Pierre, ‘Maris, montrer à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes, comme avec un sexe plus faible; honorez-les, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu'il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières’, et s’il en est un qui persiste, Zuhra, fendez-lui le cœur d’un estoc et plaidez l’accès de folie de votre conjoint, car selon le septième chapitre de la septième lettre aux Corinthiens de Saint Paul ‘La femme n'a pas autorité sur son propre corps, mais c'est le mari; et pareillement, le mari n'a pas autorité sur son propre corps, mais c'est la femme’, et il est fini le temps où l’on peut frapper une femme sans attendre en retour son courroux et sa juste défense. » Et il jongle, Léopold, en sentant dans son vieux cœur la fatigue, le tiraillement, de savoir juxtaposées dans le livre saint les pires ignominies et la plus vertigineuse mansuétude pour les femmes. Il jongle depuis qu’il est mari, père, et qu’il craint pour ses filles de les voir assujetties comme trop encore assujettissent encore leurs moitié. Il est harassé, Léopold, de cette conversation, et se sent vieilli d’au moins deux décennies. Son air est pensif, son front las, haut, où brillent tous les espoirs qu’il a pour l’avenir des femmes de sa vie.
Il reprend d’une voix plus décidée, comme pour se dépenailler du mauvais rêve de toute cette théologie. « Je puis vous présenter sans grand embarras le fils cadet du Duc de Richemond. Son cadet, Philip, a, de mémoire, trente et deux printemps, et est un excellent bretteur et cavalier reconnu par ses paires. Il n’est que quinzième sur la liste de succession au duché et a reçu une éducation tout à fait excellente à Hogwarts où il était, si ma mémoire est bonne, dans la maison des érudits dont le nom m’échappe. Je crois me souvenir que son goût pour la politique n’est que modéré, mais il a de l’esprit, a participé à l’effort de guerre et en est ressorti médaillé pour service rendu et a le bon goût d’être tout à fait plurilingue. Je puis organiser ici ou au Royaume Uni une rencontre et vous servir d’intermédiaire. Son père est un ami de longue date, je ne pense pas qu’il me refusera cette faveur de vous rencontrer. » La tête est hochée, pensivement. « D’un autre côté, et bien que votre sœur puisse prendre cela comme une attaque personnelle en raison du nom de ces Ducs, le jeune Harald LeNormand de Bretteville pourrait être un parti intéressant. Il a vingt-sept ans et a achevé, l’an dernier, une exceptionnelle maîtrise d’Alchimie qui devrait être publiée en français sous peu, d’ailleurs. C’est un esprit brillant et un jeune homme doux et sociable qui pourrait sans doute être du meilleur soutien en Gascogne. La famille de Richemond a le sang pur, mais Edward, le Duc actuel, a marié sa fille aînée à un sang-mêlé il y a quelques années de cela, et la famille LeNormand de Bretteville a le sang pur depuis deux générations, seulement, un de leurs ancêtres ayant été enfanté d’une vélane norvégienne. La famille est, comme vous l’aurez devinée, d’origine française mais ne possède plus aucune terre dans ces contrées. Pour tout vous dire, Olaf LeNormand de Bretteville, le père d’Harald, est le parrain de nos jumeaux, et la famille LeNormand de Bretteville est une alliée de longue date de la maison royale de Norvège. » Et de Kristin est laissé en suspens. Il est évident que toute connaissance ducale norvégienne de Léopold est à imputer à sa douce et tendre.
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Zuhra de FronsacLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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Etat Civil : Veuve de Guilhem d’Alefsen depuis 1917, activement à la recherche d'un époux
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(#) Re: J'étais la bûche et le feu, l'incendie aussi je peux | Léopold & Zuhra
missive rédigée par Zuhra de Fronsac le
J'étais la bûche et le feu
L'incendie aussi je peux
La chasse est après moi, des barons et des princes.
12 sept. 1927 avec @Léopold de Valoys | TW : mariage forcé, classisme,
évocation de violences conjugales
[Thème : Complainte de la Blanche Biche] Cher, si cher Léopold… Penché sur son fauteuil, la voix douce mais teintée d’autre chose, il parle et devant lui sa filleule ouvre de très grands yeux, surprise par les remarques, surprise par les conseils, émue par la pensée. Elle parle de politique, d’alliances, d’arrangements, elle cherche le pragmatisme, elle fait des calculs plus que des choix… Mais lui, ce dont il parle, ce pour quoi il s’inquiète… Son bien être, sa sécurité, sa relation avec son époux… Il évoque quelque chose de si quotidien, si évident et qui pourtant lui avait presque totalement échappé - car le mariage ne s’arrêtera pas une fois les documents signées et les promesses faites devant Dieu, au contraire… Curieuse réalisation à ce stade. Zuhra pense au mariage comme son obligation envers sa famille, pas comme la vie qu’elle aura. Pourtant la question est importante sans doute, c’était une chance d'être liée à Guilhem, un homme capable de lui inspirer une tendre loyauté. L’idée de vie commune avec un idiot comme le prince qu’elle a manqué d’épouser lui est assez révoltante. Qu’attend-elle d’un époux, en termes de personnalité et non de pouvoir ? La question qu’elle se pose creuse un gouffre dans sa poitrine. Elle n’a pas le début d’une ébauche de réponse à se donner. Elle veut sa Gascogne, et il lui semble que c'est suffisant pour tout accepter - mais ce n’est pas vraiment la vérité. Un homme à côté d’elle, qui pourra la commander, qui pourra exiger… Et Léopold qui s’en inquiète, qui cite la Bible en exemple. C’est un soutien qu’elle n’attendait pas vraiment, et qu’elle trouve particulièrement doux. Elle écoute à peine quand il revient au sujet plus commun des hommes qu’elle pourrait rencontrer, les yeux noirs brillent toujours de la chaleur que le duc de Valoys lui inspire, jusqu’à ce que dans un geste d’impatience autant que d’amour elle ne se penche pour saisir sa main droite.
– Mon très cher parrain…
Elle serre cette main qu’elle a pris la liberté de saisir, terrible acte de lèse majesté qui change de ses habitudes, elle qui fuit généralement tous contacts physiques quand il ne s’agit pas de danse.
– Vous êtes l’un des meilleurs hommes qui peuplent ce monde, vous le savez ?
Elle embrasserait ses bagues s’il eut été son duc, pour sa générosité. Au lieu de ça elle reste fixée dans cette posture d’admiration et d’adoration, légèrement inclinée face à la main qu’elle n’a pas encore lâchée.
– Je suis… profondément touchée par vos conseils. D’autant qu’il me semble que c’est la première fois que ce genre de question…
Quand le sujet de son bonheur a-t-il un jour été emmené par les siens, sur cette question du mariage ? Ishaq lui parlait déjà de nouvelles noces alors qu’elle n’avait pas encore quitté les tenues noires du deuil ou découvert les miroirs, et quelque part par là elle s’était aperçue que l’urgence prévaudrait toujours à ses sentiments, ou à ceux de ses sœurs. Mais sa sécurité elle n’avait jamais été évoquée… Elle finit par lâcher le duc, reprend sa propre boisson entre ses doigts et continue, avec un sourire presque malicieux aux lèvres tout d’un coup.
– Ne vous inquiétez pas pour moi. Je suis la fille d’Agathe née d’Adhémar, il n’est pas dit que quelqu’un puisse utiliser les Écritures pour me soumettre plus que de raison.
Elle connaît les versets qu’il a cité, et sa mère l’a largement instruite sur les femmes de pouvoir dans les textes sacrés, insistant sur la puissance des reines et prophétesses hissées par l’Éternel lui-même à la hauteur des hommes. Et à cette connaissance, il faut ajouter la fierté des gascons.
– Et je suis une de Fronsac, il n’est pas dit que quelqu’un puisse réellement me soumettre. Quoique je ne m’étais pas vraiment posée la question de l’obéissance due à mon époux. Cela me semble… si lointain.
Il faudra bien tolérer les envies, les gestes et les paroles, endurer la présence si elle ne l’appréciait pas. Guilhem était si doux et si patient, toutes ces questions étaient si simples… Qu’elle n’ait conçu aucun amour pour lui qui la traitait si bien lui paraît terrible, surtout face à l’incertitude de son futur. Elle soupire, fait un geste vague de la main devant elle.
– Je ne crains pas les hommes, ni leur violence ni leurs… appétits. Je ne permettrai à personne de me rendre misérable, bagues et serments ou non.
Il lui semble inconcevable de craindre un mari, ou de tolérer qu’il n’ait pas pour elle au moins le respect qui lui est dû. Il peut ne pas y avoir d’amour - cela elle n’y croit pas de toute façon , elle ne sait pas ce qui serait en mesure de lui inspirer de tels sentiments - ou d’amitié, il peut même y avoir des petites trahisons sur lesquelles les femmes doivent bien fermer les yeux, mais il y a des limites qui ne pourront jamais être franchies.
– Et, quoique ce ne soit pas un sujet que nous avions emmené, je fais assez confiance en ma famille pour ne pas le permettre.
Elle hoche sérieusement la tête, Zohreh serait terrible, même Bastiand - qui pourtant s’oppose largement à sa nièce - rosserait quiconque manquerait trop de respect à la fille de son duc, et Ishaq… L’idée de ce que son père pourrait faire pour la venger a quelque chose de terrifiant dans son évocation.
– Vous savez, avant de négocier notre mariage avec Guilhem, mon père m’a demandé plusieurs fois s’il n’y avait pas quelqu'un qui aurait eu mon intérêt. Il m’aurait marié pour mon bonheur si cela avait été possible et compatible avec les besoins de notre famille… Même dans l’empressement, il est des compromis qu'il ne me laissera pas faire. Et je doute qu’un homme ne survive à la colère de mon Duc s'il venait à lever la main sur moi.
Car bien que largement moins versé dans la violence et le conflit que nombre de ses parents, Ishaq de Fronsac fait largement honneur à la férocité de sa famille et prend son rôle de protecteur particulièrement à cœur. Quoiqu’elle ne donnerait certainement pas l’occasion à son Duc de se compromettre ainsi, qu’il faudrait déjà que l’homme puisse survivre à sa propre furie… Ca elle ne le dit pas, il a bien parlé de porter un coup d’estoc au coeur, et il doit faire partie de ceux qui peuvent se douter que sa main ne tremblerait pas en faisant un tel geste.
La tasse terminée, la brune la repose et croise ses doigts devant elle, dans une attitude confiante et paisible. Cela ne répondait peut-être pas à sa question, mais son parrain est d’une aide précieuse.
– Je dois dire que ces jeunes gens dont vous me parlez me semblent admirables, et je vous serai à jamais reconnaissante de nous mettre en relation.
De nouvelles questions sur la Chambre de la noblesse lui brûlent déjà les lèvres, qu’elle fait patienter par une nouvelle sucrerie, réfléchissant encore un peu à cette question d’époux.
- Carte de visite (par Chibi):
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