Le sens de la Famille || Giacomo&Lucio
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(#) Le sens de la Famille || Giacomo&Lucio
missive rédigée par Lucio Savelli leLucio, pourtant, n’avait pas besoin de rester aussi silencieux. D’abord, parce que midi était passé depuis bien longtemps. Ensuite, parce qu’il était seul, à l’appartement. C’était même le claquement de la porte d’entrée qui l’avait reveillé, quelques heures plus tôt. Giacomo avait déserté, sans doute pour la messe à laquelle il avait promis qu’il participerait, s’était imaginé Lucio qui, en bien piètre catholique, s’était immédiatement rendormi. Il couchait dans un lit aux draps blancs et froissés, posé à même le sol, sur quelques lattes de bois grossièrement disposées, sans sommier. Un dénuement qui avait été sa seule exigence auprès de son cousin déjà fort généreux de l’accueillir dans sa demeure : Lucio n’aimait pas les espaces trop encombrés. Une petite table de nuit à peine plus haute que son matelas meublait un peu plus la pièce, sur laquelle étaient posées quelques bougies et deux ou trois livres, moldus pour ces lectures-ci — mais Lucio n’en faisait pas une règle d’or. Une malle gardait précieusement les vêtements, artefacts et autres breloques qu’il avait amenées avec lui de Marseille. Sur les murs, des plinthes joliement travaillées habillaient la pièce, et au plafond, des moulures semblaient surgir, surtout quand le regard du Corse, allongé dans son lit, s’y plongeait trop longtemps. Après les avoir contemplées un moment, ce matin-là, Lucio s’était efforcé de sortir de son lit. Revêtant une épaisse robe de chambre hivernale, il était donc allé se faire ce café, mais n’avait encore rien pu avaler. C’est ainsi qu’on le retrouve, quelques temps plus tard, assis par terre devant sa fenêtre, à regarder les flocons tomber.
Cette nuit, il n’avait pas rêvé. Tout semblait clair alors, ou vide, plutôt, en ce matin qui n’en était pas un. Ça lui arrivait rarement, et s’il se réveillait de ces nuits sans songes forcément plus reposé, il ne savait pas vraiment quoi en faire, presque inquiet que ça ne se reproduise jamais, ou pire encore, que ça ne dure toujours. Pris dans cette inquiétude pourtant peu rationnelle, Lucio ne comprit qu’en après coup que l’appartement n’était plus tout à fait silencieux. La porte avait claqué à nouveau, des bruits se faisaient entendre dans le couloir et des pas résonnaient ; Giacomo avait dû rentrer. Clignant des yeux pour retrouver ses esprits, Lucio se redressa. Il aurait été agile, si le parquet dur n’avait pas légèrement engourdi son coccyx. Debout, il en tituba même, avant de s’engouffrer dans la salle de bain attenante à sa chambre, où il s’aspergea le visage d’une eau glacée, jusqu’à en mouiller ses cheveux qu’il plaqua en arrière pour les maîtriser. Croisant son reflet dans le miroir, Lucio fit claquer sa langue. Il y avait fort à parier que son cousin avait une allure bien plus maîtrisée que la sienne, en ce dimanche. Sans doute n’était-ce pas très important, diriez-vous, puisque personne d’autres qu’eux deux n’était là pour les comparer. N’était-ce pas à cela que servait la famille, toutefois ? A se faire surface des projections et comparaisons les plus viles ? Lucio n’oserait prétendre que ses rapports avec son cousin étaient des plus sains.
Il ne s’embarrassa pas plus longtemps, toutefois, à tenter d’apparaître présentable. Au moins, il n’avait pas l’air fatigué, ce qui différait largement de ses habitudes. Le brun attrapa sa tasse fumante qui l’attendait toujours devant la fenêtre, et glissa sa baguette une des poches de sa robe de chambre. Enfilant nonchalamment une paire de mules en cuir noir qui lui vaudraient de ne pas avoir trop froid aux pieds, il quitta sa chambre pour rejoindre son cousin, là où il se trouverait. Il lui fallu un petit moment pour le trouver, dans la multitude de pièces qui constituaient ce gigantesque appartement. Lucio se promit intérieurement de ne pas s’encombrer d’une telle surface, quand il se trouverait, enfin, un endroit où s’installer définitivement. Il n’en avait rien dit à Giacomo, bien sûr, par politesse à l’égard de son hôte, mais s’était déjà étonné devant lui de ne pas trouver d’Elfe dans un coin ou un autre de l’appartement pour l’aider à le garder propre et rangé. Il manquait une épouse, aussi, à cet appartement, mais de cela non plus, Lucio ne disait rien. A vrai dire, les deux cousins parlaient peu, si bien qu’il était manifeste que malgré leur sang commun, ils n’étaient pas particulièrement attachés l’un à l’autre. Lucio n’ignorait pas que sa sœur Livia était, elle, parvenue à nouer une entente plus forte que celle promise par celle des liens d’une cousinade avec Giacomo. Le Corse pouvait jalouser à son cousin bien des allures, et à sa sœur, bien des privilèges, de cette relation il ne tirait aucune envie, ne sachant que trop bien de quelles mesquineries et autres bassesses Livia pouvait être capable.
Poussant la porte d’un petit salon d’un geste théâtral — et pas moins savamment contrôlé, Lucio trouva, enfin, le manant qui lui servait de cousin. Lui servant un large sourire, et se laissant tomber dans un canapé en velours, il l'apostropha : « Alors, comment se portent Jesus et Marie, ce matin ? »
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(#) Re: Le sens de la Famille || Giacomo&Lucio
missive rédigée par Giacomo de Medici le22 janvier 1928 ft @Lucio Savelli
Da quando son piccolo
La corvée dominicale s'achève dans un tournoiement de talons, un claquement de porte et un soupir excédé - pas forcément dans cet ordre. Giacomo a beau ne pas partager les croyances de son sang, il faut parfois savoir faire des concessions, brosser certaines personnes dans le sens du poil, en rassurer d'autres quant à son dévouement à la cause familiale. Bien sûr, il ne sacrifie pas tous ses dimanches à la religion ; les messes tenues en petit comité dans la chapelle privative des Medici se passent de sa présence. S'il la visite parfois, c'est en toute autre compagnie, et dans une finalité bien moins pieuse. En revanche, les sorties en grande pompe se doivent de rassembler toute la famille. Face à l'adversité, il convient de faire front uni, d'offrir une image de grandeur et de solidarité aussi brillante qu'elle est feinte. Et s'il peut, en théorie, adhérer à ce bel argument, la réalité est que la matinée s'étire toujours interminablement, de sermons plaintifs en prières ergotées sans conviction. Giacomo a l'impression d'avoir encore l'odeur de cire et d'encens collée à la peau, quand il transplane aux portes de son appartement du Boulevard des Galantes - une faute de sécurité que sa mère ne cesse de lui reprocher, mais une facilité à laquelle il ne renoncera pas aisément.
L'agacement accumulé fait claquer ses talons dans la grande pièce servant d'entrée, et où il ne tarde pas à croiser son reflet. Sa mise est une belle illustration des concessions de la matinée, élégante sans posséder cette originalité et cette exubérance qui font habituellement sa marque. Il va à l'église pour se faire voir, mais pas pour se faire remarquer - dans cette subtilité réside toute la tristesse de la situation. Dans le miroir, des cernes ont refait leur apparition, quand il n'en avait pas vues depuis bien longtemps. Depuis l'époque où la trépidante vie nocturne parisienne était sa seule distraction, et où il devait se conformer aux sinistres horaires de fonctionnaire imposés par son poste au Ministère. Car la vie nocturne n'a que faire des emplois ennuyeux ou des considérations religieuses, et que Giacomo préfère amplement lui sacrifier son sommeil que l'abandonner pour un Dieu auquel il ne croit pas. La nuit a donc été courte. Ce qui n'améliore pas la frustration de cette matinée perdue en messes inutiles. L'italien n'a qu'une envie, s'enfermer dans son atelier, et laisser libre cours à sa fièvre créative. Arrivé dans le petit salon où il sait trouver la porte dérobée menant à son sanctuaire, il est toutefois interrompu par une entrée triomphante.
Le premier regard porté sur Lucio Savelli brille de colère. Il faut dire que Giacomo n'a pas pour habitude de partager son quotidien. Animal social, peut-être, mais il a tout autant besoin de solitude que de bains de foule. En dehors des soirées qu'il y organise, les murs de l'appartement ne voient donc pas circuler grand monde. Il a refusé elfe comme personnel de maison, préférant recourir à ceux de ses parents lorsque nécessaire. C'est pourtant lui qui a proposé à Lucio de l'accueillir sous son toit et de lui prêter une chambre. Il s'est même plié à ses étranges exigences sans poser de question. Mais comme souvent, une idée paraissant séduisante un jour se révélait ennuyeuse le lendemain, et il ne s’embarrassait jamais d'explications aux malchanceux cibles de ces sautes d'humeur. La question venue le cueillir lui tire toutefois un sourire torve. Il reconnaît bien là l'absence de foi des Savelli, sans doute ce qui lui manque le plus depuis son retour de Corse. Là-bas, on ne partage pas au prêtre son moindre cas de conscience ; on assume ses fautes sans penser qu'un pouvoir supérieur pourra vous en absoudre. La légèreté de son cousin est donc rafraîchissante, après cette lourde matinée. L'envie de le planter là s'efface aussi vite qu'elle est apparue. Les épaules de Giacomo se relâchent, et il sent une tension dont il n'était même pas conscient jusque là le quitter. A croire que quelques mois ne sont pas suffisants pour nager à nouveau avec aise dans les eaux troubles des Medici. Une constatation fort agaçante. Mais revenons à Jésus et Marie.
« Toujours morts depuis longtemps, aux dernières nouvelles » grimace l'italien en s'abandonnant dans un fauteuil proche. Car vraiment, il n'arrivera jamais à concevoir qu'on puisse ainsi porter aux nues des figures vieilles de plusieurs siècles - si tant est qu'elles aient existé un jour. Giacomo n'est pas un grand croyant, mais s'il devait avoir la moindre dévotion, ce serait envers une personne de chair et d'os, bien vivante, capable de faire trembler le monde. Que les Medici, si grands et si puissants, s'agenouillent devant des idoles de bois et de papier, voilà une chose qu'il ne parviendra jamais à comprendre. Sa tête bascule contre le dossier, tandis que ses yeux viennent parcourir les fines moulures du plafond, cherchant sans doute à y noyer sa frustration. En vain. Il lui faut une distraction ; et à défaut de joyaux, Lucio fera probablement un bon substitut. Alors il se redresse, observe d'un œil attentif les cheveux ramenés hâtivement en arrière, timide tentative de dompter la tignasse dont son cousin a hérité. Le peignoir et les pantoufles, qui trahissent un réveil récent. Sans parler de l'odeur de café qui flotte dans l'air, et dont il exigerait bien sa part, si son orgueil ne le lui interdisait. « Tu étais de sortie, hier soir ? » La curiosité est sincère. Giacomo ne suit que de loin les débuts de Lucio en société, trop rodé aux finesses des mondanités pour y voir une quelconque difficulté nécessitant son appui. Peut-être y a-t-il aussi, dans son indifférence, un résidu du mépris que Livia manifestait envers son cadet. Mais Livia n'est plus là, sacrifiée à ses ambitions parisiennes, aux Medici dont il n'a jamais cessé de porter le nom.
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(#) Re: Le sens de la Famille || Giacomo&Lucio
missive rédigée par Lucio Savelli leTW : religion
D’humeur massacrante, donc, Giacomo répondit, insensible, à sa question somme-toute idiote sur Marie et Jésus : « Toujours morts depuis longtemps, aux dernières nouvelles », arrachant un air amusé à Lucio, qui feint un signe de croix, sciemment assemblé à l’envers. Il ne crierait pas au blasphème, n’ayant lui-même pas mis les pieds dans une église de son propre gré depuis fort longtemps, mais il ne put s’empêcher de remarquer là un autre trait de caractère foncièrement Savelli. Les corses n’étaient généralement pas réputés pour leur manque de foi, Nicoletta Sorbela en était bien la preuve. La matriarche, épouse-Savelli, gardait précieusement la Bible sur sa table de chevet et allait à l’église tous les dimanches. Elle parvenait à y traîner son benjamin tous les 25 décembre pour célébrer la naissance du petit Jésus, et si elle avait de la chance, elle pouvait aussi espérer obtenir de lui le 15 août, pour célébrer l’Assomption de la Madone. Aucun de ses autres enfants, et encore moins son époux, ne faisaient à son égard preuve de la même indulgence. Les Savelli, à l’inverse des De Medici, perdaient bien peu de temps avec la Vierge et son fils, n’en déplaise au culte catholique pourtant bien implanté dans la société magique méditerranéenne. « Cousin ! Quelle irrévérence … » apostropha-t-il tout de même d’un air gai, s’enfonçant toujours un peu plus dans le sofa trop confortable de Giacomo, qui lui-même se choisissait un fauteuil. Lucio but sa première gorgée de café, chaud et fort, bruyamment. Il n’avait sans doute pas hérité des manières d’un Medici, mais lui ne pouvait se prétendre en appartenir. Il était corse, jusqu’au bout des ongles, et ne pouvait se vanter ni d’un sang-bleu, ni d’un quelconque rapport familial avec un Napoléon Bonaparte, par exemple (soyez bien sûr, pour autant, que des affaires peuvent être tenues, même en dehors des liens du sang).
Les jambes croisées et sa mule en cuir balançant dangereusement du bout de son pied, Lucio retrouvait le regard de son cousin, qui s’enquerrait de sa sortie de la veille. Le visage du corse s’éclaira, alors qu’il remarquait l’effort de son cousin de faire la conversation. Il fallait l’en féliciter. « Oui, enfin, non, pas exactement … » le café n’était manifestement pas encore parvenu à le réveiller tout à fait. L’air affairé, alors, Lucio se redressa, se relèva, même, de son assise trop confortable, et fit un tour sur lui-même. Il manquait quelque chose à cette matinée qui n’en était plus une. « J’ai fait mes premières heures à l’Ecdysis », précisa-t-il distraitement, comme s’il cherchait quelque chose autour de lui. L’air subitement éclairé, il fit quelques pas et passa la tête hors du salon pour pointer sa baguette dans le long corridor qui l’avait mené jusque ce salon, espérant secrètement avoir laissé la porte de sa chambre ouverte derrière lui. « J’ai faim … » réalisa-t-il, oubliant un instant son cousin tiré à quatre épingles derrière-lui. Dans sa barbe, les yeux vers le bout du couloir, il souffla un accio qui, il l'espérait, apporterait jusqu’à lui le paquet de canistrelli qu’il avait laissé déborder au bord de son lit. « Il n'y avait pas grand monde, c'était pas mal pour commencer. J'ai l'impression d'avoir vingt-deux ans à nouveau, quand j'ai commencé à travailler aux thermes … » Il n'avait rien dit de cette rétrogradation à Maeve le Noir, qui l'embauchait, bien content de se trouver un tel avant-poste dans la vie privée des élites sorcières parisiennes. Un large sourire émergea sur son visage alors qu'il voyait le sachet léviter vers lui, à toute vitesse, ce qui ne l'empêcha pas de l'attraper au vol. Opérant un tour sur lui-même pour revenir à l'intérieur du salon, il retrouva le regard de son cousin, qu'il imagineait déjà plein de jugement. Il lui tendit le paquet, gracieusement : « tu en veux ? j'imagine que l'hostie n'a pas suffit à un grand bonhomme comme toi. »
Se rafalant dans le fauteuil pour attraper un biscuit qu'il s'empressa de plonger dans son café, il précisa, distraitement. « J'enverrai un hibou à Livia en début de semaine prochaine, elle voudra savoir comment se passe mon installation. » Ne vous méprenez pas : il s'agit bien moins là de l'inquiétude d'une grande sœur pour son petit frère, mais plus d'une énième tentative de surveillance d'une famille où le libre arbitre n'existe pas.
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(#) Re: Le sens de la Famille || Giacomo&Lucio
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La légèreté et le sarcasme de Lucio, doublés du signe de croix effectué à l'envers, parviennent à arracher à Giacomo l'esquisse d'un rire. C'est qu'on les croirait presque complices, l'espace d'un instant - ce qu'on aurait pu attendre de deux cousins, seraient-ils nés dans des familles moins pernicieuses. Et pour cette moquerie partagée, il est prêt à pardonner le manque de délicatesse, l'invasion de cet espace trop grand et qu'il juge pourtant intime. Pour un temps, du moins. Car déjà, Lucio se redresse, se perd dans une tentative d'explications. Papillonne, tourne sur lui-même, la démarche aussi hasardeuse que l'oie blanche venant de perdre sa tête. Giacomo se force à la patience, pianote sur l'accoudoir, se rappelle qu'il est malgré tout en meilleure compagnie qu'à l'église. Quand la réponse tombe enfin, il comprend pourquoi il n'a pas croisé son cousin, la veille au soir. L'Ecdysis ne fait pas partie des lieux qu'il fréquente - il ne s'y essaierait même pas, certain que son sang trop peu immaculé lui vaudrait un refus qu'il ne saurait tolérer. Quand il s'agit d'y travailler, en revanche, on se montre moins regardant ...
Et il ne peut s'empêcher de se demander ce que les Savelli pensent de voir leur cadet jouer les serveurs pour l'élite parisienne. La fierté corse n'en prend-elle pas un plomb dans l'aile ? N'y a-t-il d'occupation plus digne du descendant d'une famille aussi riche, aussi puissante ? Mais sûrement est-ce l'arrogance des Medici qui lui souffle ces réserves à l'oreille. Toujours est-il qu'il les garde pour lui, quoique un certain dédain se fasse certainement entendre, sous le couvert de l'indifférence polie. « Merveilleux. Comment se porte Maeve ? » Maeve, qui le nomme cousin quand bien même aucun sang commun ne coule dans leurs veines. Maeve et ses sourires à double tranchant, Maeve à qui il est dangereux de trop confier, et peut-être plus dangereux encore de ne rien confier du tout. Quelle meilleure employeuse pour un Savelli ? Giacomo ne se fait guère de souci quant au futur de son cousin, entre les griffes de la sulfureuse bretonne ; s'il a su serpenter sur sa propre voie dans les étroites rues de Marseille, n'est pas né l'oiseau qui saura l'attraper sans y perdre bien des plumes.
Cousin qui lui a pour l'heure tourné le dos et manigance Merlin sait quoi à l'entrée de la pièce. Quand enfin il daigne lui refaire face, c'est avec un sourire ravi collé au visage, et un paquet de canistrelli entre les doigts. Le grand bonhomme, pour reprendre les mots employés, plisse les yeux et refuse la proposition de s'y servir d'un petit geste de la main - la légèreté de Lucio lui est bien plus agréable quand elle est dirigé vers autre chose que sa personne. Et lui si habile à camoufler son venin sous des mots sucrés semble étrangement rouillé face à son cousin Savelli. La fatigue, peut-être. Ou bien une certaine négligence, née de la certitude que nulle bassesse ne saurait choquer - pas quand ils ont vécu dans le même nid de serpents, pas quand ils ont tout deux sali leurs doigts dans des affaires que la belle société parisienne ne saurait seulement imaginer. « Non merci. L'odeur de l'encens me laisse toujours la nausée » prétend-il. Voilà le genre de mensonge qui donnerait du grain à moudre au confesseur familial, qu'il n'a pas revu depuis plusieurs mois, et à ses absurdes idées d'exorcisme. Songer à leur dernière entrevue parviendrait presque à l'amuser, s'il était de meilleure humeur. Humeur qui ne s'améliore guère lorsqu'une lettre à Livia est distraitement évoquée.
« Nul besoin de t'y montrer trop volubile » souffle-t-il d'un ton détaché. Le sourire est doux, pour mieux cacher les crocs, pour mieux enrober la menace sous-jacente. La Corse est bien loin, et les échos qu'elle reçoit de la vie parisienne ont tout intérêt à ne rester que cela : des échos. Giacomo n'a pas rejoint les Medici pour aider sa famille maternelle à y étendre sournoisement son influence. Il se demande parfois si, en accueillant Lucio, il n'a pas commis la même erreur que Lorenzo, lorsque ce dernier lui a rouvert les portes des affaires familiales. Mais non. Il n'accorde pas à son cousin corse assez de crédit pour le craindre. « Je me demande d'ailleurs ce que Livia pense de ton choix de logement » ajoute-t-il, faussement pensif. Il n'est pas assez aveugle pour s'imaginer que celle qui fut sa mentor sur l'île de beauté n'entretient pas à son égard une certaine inimité, après son départ. Nul doute, en revanche, qu'il sous-estime fortement les conséquences que sa décision pourrait lui valoir. Il n'a finalement pas tant à envier à la légèreté affichée par Lucio, lui qui agit sur des coups de tête sans se soucier des retombées, qui préfère mille fois écouter ses désirs que la raison. Et pourquoi s'en inquiéterait-il ? Même sa plus dramatique décision ne lui a valu qu'un déménagement forcé. Et puisqu'on parle d'impulsion ... Giacomo se redresse vivement, abandonne le fauteuil pour mieux dévisager son cousin de toute sa hauteur. « Tu as laissé du café ? » L'orgueil a fini par céder aux bribes de fatigue embrumant encore son esprit.
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missive rédigée par Lucio Savelli leLucio ne ferma pas les yeux trop longtemps, alors, car il voulait rester vif pour son cousin qui le graciait de sa conversation, grand seigneur qu’il était. Il lui avait demandé comment se portait Maeve Le Noir, et Lucio ne voulait pas perdre le fil de la conversation, quoi que vexé de n’avoir su le charmer en lui proposant de plonger sa main dans le paquet de biscuits, puisqu’il venait de refuser, prétextant une vague histoire d’encens. Cette question à propos de la bretonne venait toutefois confirmer ce que le corse avait repéré à l’occasion la fête qui avait été organisée pour célébrer le retour de Giacomo à la capitale. Malgré des liens familiaux distendus, voire inexistants, mais Lucio n’était pas sûr de suivre tout à fait les arbres généalogiques de leurs familles, les deux étaient proches. Le Medici devrait admettre, alors, qu’à défaut de leur ouvrir sa couche, il aimait les femmes de nom et de renom, à se réjouir de la compagnie de créatures telles que Maeve Le Noir et Livia Savelli. S’il connaissait bien sa sœur, Lucio avait encore toutefois peu profité de la compagnie de la patronne de l’Ecdysis. « Un véritable oiseau de nuit que cette Mademoiselle Le Noir. J’ai rarement vu cela … Elle est maîtresse de son Art. Je crois que je la laisse tout à fait indifférente, à mon grand désarroi. » Tant mieux, sans doute. Lucio n’avait demandé à l’Ecdysis qu’un vague poste de serveur, alors qu’il avait joui d’une place de choix au bras de la gérante des thermes de Caracalla, à Marseille. A l’inverse du Medici, toutefois, il avait opté pour la discrétion, à son arrivée à Paris. Restait à voir combien de temps cela tiendrait, car Lucio n’était pas un homme de l’ombre, au grand dam de toutes les lois mafieuses qui existaient, et de sa sœur, Livia, qui aurait voulu le tenir muselé à chaque instant. Il ne lui confierait pas, alors, dans le prochain hibou qu’il lui enverrait, s’être emmêlé dans un inviolable serment avec sa nouvelle patronne, au risque qu’elle n’en soit jalouse. Livia n’en devinerait que les effets, découvrant à distance les nouvelles fréquentations de son petit frère, espérant grapiller au passage quelques juteuses informations à leur propos. Le Corse ne savait pas encore bien ce qu’il pourrait lui en dire sans violer sa promesse, mais ce jeu dangereux serait laissé à un autre jour.
Pour l’instant, des nouvelles bien plus intéressantes devraient être transmises à la Savelli, comme le suggérait son cousin : « mais enfin Giacomo – rétorqua-t-il, prononçant le prénom de son cousin à la corse, ce qui serait suffisamment proche de l’italien qui était sa véritable origine. ma sœur t’adore ! pourquoi penserait-elle du mal de mon nouveau lieu de résidence ? » Un sourire taquin aux lèvres, Lucio glissait un nouveau biscuit caféiné sous sa langue. Son cousin était comme un chat, toutefois, avec lequel il ne fallait pas trop jouer au risque de subir une cruelle griffure. Les jambes croisées dans son pyjama en soie excentrique, il souffla généreusement sur sa tasse, arrêtant le tournicoti de sa cuiller. Giacomo lui demandait, justement, s’il lui avait laissé du café. Il ne put s’empêcher de se mordre la lèvre. « Je l’ai fait couler dans ta cafetière italienne il y a plus d’une heure … il doit être froid, maintenant. Je t’en refais un, si tu le souhaites. » C’était le genre de choses qu’on pouvait proposer à son colocataire, n’est-ce pas ? Lucio se leva alors promptement, espérant que son cousin le suivrait dans la cuisine. Il poursuivit, à propos de sa sœur : « Je pense même que Livia sera fort déçue d’apprendre que je m’en irai bientôt vers de nouvelles terres promises, non sans avoir remercié mon hôte, bien sûr … » Lucio chercha le regard de son cousin, dans lequel il s’attendait à voir une forme de soulagement. Il savait qu’il ne devrait pas profiter trop longtemps de son hospitalité. « Un client du club m’a proposé de visiter l’appartement qu’il s’apprête à vendre, à Montmartre. On verra si Livia considèrera que cela ferait un bon pied-à-terre pour les Savelli à Paris. » Cette idée semblait impossible. Les corses étaient trop corses, justement, pour appartenir à la capitale. Il louerait, au pire. Sa sœur honnirait cette idée d’autant plus, et finirait par céder à son caprice, jugeant qu'à défaut d'appartenir à la capitale, la capitale pourrait leur appartenir … Comme toujours, sans cette famille : on passait tout au petit dernier.
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(#) Re: Le sens de la Famille || Giacomo&Lucio
missive rédigée par Giacomo de Medici leDa quando son piccolo
Les nouvelles de Maeve sont aussi distantes que flatteuses, et Giacomo ne se prive pas d'acquiescer aux mots de son cousin. « Ah, oui - parfaitement fascinante. Mais je ne serais pas si certain de son indifférence à ta place ; va savoir ce qui se trame derrière ces grands yeux clairs. » Le ton comme le sourire sont distraitement rêveurs ; à lui qui embrasse si facilement sa réputation de coureur de jupons, on pourrait presque prétendre des vues sur l'héritière Le Noir. Et il s'en amuserait, sans doute, jouerait celui qui détrompe avec ce petit empressement gêné qui laisse planer le doute. Il est pourtant inutile de se perdre dans ces faux semblants auprès de son cousin. Même de loin, ils se sont fréquentés assez longtemps pour que le poisson ne morde plus à ce grossier hameçon. Mais lui-même se laisse parfois perdre dans son propre jeu ; la frontière peut vite devenir floue entre celui qu'il est et celui qu'il prétend être. Toujours est-il qu'en essayant de rassurer son cousin, il est sincère : il doute réellement que Maeve ne finisse pas par se prendre d'intérêt pour le volage et éparpillé Lucio Savelli - si ce n'est déjà fait.
Il lui suffit de se rappeler ses bons mots à l'encontre d'Agnes de Medici, quelques mois plus tôt, pour acquérir la certitude que les petites piques du corse se révéleront douces aux oreilles de la bretonne - plus qu'à celles de Giacomo, qui n'y goûte qu'à demi. Quoique, entendre vanter l'amour de sa cousine à son égard parvient à lui tirer un rire sarcastique. Livia est capable de bien des choses, mais l'adoration n'en fait certainement pas partie. Et Lucio est très bien placé pour le savoir, si bien placé que sa petite ironie pourrait passer pour de la jalousie mal digérée. « Ta sœur m'adorait » corrige-t-il ainsi avec un sourire de biais « tant que je travaillais sagement sous ses ordres, loin des Medici et de leurs affaires. » Ils ne sont finalement pas si différents, n'est-ce pas ? Leurs envies d'indépendance leur aliénant la grande, la parfaite Livia Savelli, et les attirant loin de la Corse, dans les délicieuses lumières parisiennes. C'est donc avec un hochement de tête silencieux que Giacomo emboîte le pas à son cousin, le suivant dans la cuisine et acceptant au passage son offre de préparer un nouveau café. Miracle dominical s'il en est, cela doit bien faire une semaine qu'ils n'ont pas passé autant de temps en présence l'un de l'autre.
L'annonce de Lucio, qui évoque un départ prochain, lui tire un haussement de sourcils étonné. A trop écouter Livia, il a facilement mis son cousin dans la case "parasite", et s'était donc résolu à ce que la décision hâtive de lui ouvrir sa porte le condamne à sa présence pour un long, très long moment. Serait-il moins fier qu'il reconnaîtrait son erreur ; pour l'heure, la surprise suffira. « Mon hospitalité laisserait-elle à désirer ? » fait-il mine de s'offusquer, un petit geste théâtral de la main venant ponctuer sa question. Mais le terrain sur lequel s'aventure cette plaisanterie est glissant ; même lui n'est pas assez aveugle pour ignorer que ses sautes d'humeur peuvent le rendre quelque peu ... délicat à appréhender. Aussi ne tarde-t-il pas à rebondir, lorsqu'ils passent la porte de la cuisine. « Enfin, je vois que tu n'as pas tardé à tirer le meilleur de ton nouvel emploi ... En réalité, je suis bien placé pour comprendre tes envies d'indépendance. Et Montmartre est un bon choix de quartier. » Il ne s'était encore jamais risqué à tirer de comparaison entre Lucio et lui, sans doute trop contaminé par le dédain que Livia manifestait à son égard. Et par son propre ressentiment, né de longues années à voir le cadet des Savelli voguer au gré de ses envies, pendant que lui restait cantonné au sol corse. Tout ce temps à jouer l'enfant sage, pour gagner son billet de retour en France ...
Mais il n'a finalement plus rien à envier à Lucio, encore prisonnier du bon vouloir de ses aînés. Cela dit, l'entendre parler d'un pied-à-terre parisien pour les Savelli ne lui plaît guère. Aucune loyauté familiale là-dedans - que les Medici souffrent ou non de cette concurrence ne l'inquiète pas outre mesure. Non, il tient seulement à ce que ses années corses restent bien sagement dans le passé, sans venir grignoter sur ses projets présents. Épaule négligemment appuyée contre l'embrasure de la porte, Giacomo regarde son cousin s'agiter dans la cuisine où flotte encore l'odeur du précédent café. Il s'était imaginé que Lucio ferait une entrée plus fracassante dans le riche tissu de la vie mondaine. Lui qu'il percevait comme si social et exubérant se révélait étrangement discret. Quand la tasse de café arrive enfin entre ses doigts, il souffle dessus quelques instants avant de reprendre la parole d'un ton bas et pensif. « Tu te complais trop dans l'ombre, cugino. N'entends-tu pas l'appel de la lumière ? » C'est sûr, Paris l'étincelante ne manque pas de recoins obscurs. Mais à choisir, Giacomo préfère encore savoir son cousin sous les projecteurs, où il est plus facile de le garder à l’œil.
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Ouh la la
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(#) Re: Le sens de la Famille || Giacomo&Lucio
missive rédigée par Lucio Savelli leLes deux cousins s’engageaient dans les couloirs de la demeure du De Medici, évoquant sous de faux airs nonchalants la sœur aînée de Lucio. Livia Savelli était une créature, au contraire de Maeve Le Noir, que Lucio craignait déjà. Il connaissait ses manières, et n’avait jamais su, pourtant, rentrer dans ses bonnes grâces. Il s’était éloigné d’elle comme il s’était éloigné de son père, d’abord en posant ses balais à Marseille, et désormais en amenant ses malles jusqu’à Paris. Il avait l’impression que Livia portait sur lui un éternel regard méfiant, ou même réprobateur, qu’il avait cessé de vouloir amadouer. Il était bien certain qu’il se portait mieux sans elle, et ne cherchait plus, comme il avait pu vouloir le faire plus jeune, à recevoir sa sympathie. Il restait toutefois appréciable au sorcier de sentir l’amertume de son cousin à l’idée de perdre l’adoration qu’avait un jour éprouvé Livia à son égard – si seulement ça n’avait pas toujours été feint. Il y avait toujours de la rivalité dans les familles, n’est-ce pas ? « Tu sais quoi faire si tu veux la récupérer … », répondit distraitement le corse, dont les mules claquaient derrière-lui, sur le parquet ancien de cet appartement. Restait que Giacomo s’enrôlait désormais dans d’autres armées que celles des Savelli : celle de son autre famille, les Medici. Tout cela ne devait pas laisser beaucoup de place à la corse pour continuer d’exister dans le champ de vision de l’italien : Livia devait le savoir.
Giacomo s’étonnait que son cousin veuille se départir aussi vite de son hospitalité. Il faisait même mine de s’en offusquer, laissant Lucio lui répondre par un air faussement complaisant. Livia avait dû insister sur les qualités de sangsue de son jeune frère auprès de Giacomo, mais au contraire, elle n’avait pas prévenu Lucio des défauts de leur cousin. Le corse avait ainsi appris à ses dépens que le Medici avait tout d’un italien : à la fois flamboyant et charismatique, il savait aussi se montrer taciturne et désagréable dès qu’on s’approchait un peu trop de lui. Le fil sur lequel Lucio marchait en sa présence lui était trop inconfortable pour qu’il veuille s’attarder trop longtemps dans son appartement, quoi qu’en effet des plus appréciables. Sans laisser le temps à Lucio d’inventer une pirouette, Giacomo finit par le complimenter, ce qui ne manqua pas de faire sourire le corse, qui se délectait de ce dimanche où la neige semblait ne pas être le seul miracle : « je crois que si les Savelli ont une qualité, c’est celle de savoir convertir toutes les opportunités … » pour en tirer bien des bézants, bien sûr. Et n’en déplaise à Livia, à leur père, et peut-être même à Giacomo, Lucio en était bien un, de Savelli.
Le café avait coulé et Giacomo se servit une tasse brûlante, alors que son cousin s’avachissait contre le plan de travail. L’italien saisit l’instant pour l’envoyer dans ses retranchements en l’invectivant : « Tu te complais trop dans l'ombre, cugino. N'entends-tu pas l'appel de la lumière ? ». Après quelques fractions de secondes troublées, un sourire écarta le visage de Lucio, qui choisi de déterminer que ce n’était pas une pique, que venait de lui envoyer son cousin, mais qu’au contraire, il fallait imaginer cela comme une (nouvelle) tentative de se montrer bienveillant. N'était-ce pas une journée de miracle ? Lucio souffla bruyamment avant d'avaler sa salive, cherchant par ces biais à gagner du temps pour trouver quelle réponse donner à son cousin. C'est qu'il ne lui faisait pas assez confiance pour lui répondre pleinement et simplement qu'il aurait rêvé de la lumière, si seulement celle-ci lui était permise par le patriarche Savelli et par son homme de main, sa fille Livia. Lucio savait bien, en effet, que les murs avaient des oreilles, surtout dans de si beaux appartements, et ne tenait pas particulièrement à ce que ses mots puissent être répétés ou pire, détournés. « Que crois-tu que je fais, en m'aventurant dans les méandres de la capitale, cursinu ? – entama-t-il, en cherchant finalement le regard de l'italien : j'ai quitté les ombres de Porto-Vecchio avant toi, si je peux me permettre ... et finalement, même Marseille est devenue trop petite ... » Il devait toutefois donner un peu de matière à Giacomo, qui était du genre friand de confidences, comme l'étaient tous les coquins qui fréquentaient leurs cercles peu recommandables de mafieux. « Mais tu as raison, je prends mon temps ... Je reste un Savelli, après-tout ... nos sommes de ceux qui opérons dans l'ombre, à mon grand désarroi. »
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