[TERMINÉ] né avant la honte (galahad)
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(#) [TERMINÉ] né avant la honte (galahad)
missive rédigée par Neith Shafiq leRares étaient les fois où Neith avait besoin d’aller dans le sud depuis qu’elle ne portait plus le nom des Lestrange, mais aujourd’hui, c’était Kahina qui l’y avait envoyée en mission. Alors que Neith avait encore provoqué une catastrophe en cuisine, Kahina avait décidé que puisqu’elle faisait n’importe quoi, elle pouvait se rendre dans le sud chercher des épices dont elle avait besoin. Devant l’ordre de son aînée et désireuse de se racheter de ce qu’elle avait encore brûlé en voulant se faire à manger en étant contrariée, Neith avait pris la liste de courses et avait pris le premier portoloin pour Marseille. Il faisait bien meilleur ici à Reims et Neith sentit sa contrariété s’apaiser un peu. Bientôt, l’énergie de la ville la prit et elle s’acquitta de la tâche confiée par sa cuisinière et doula avec plaisir. Elle en profita pour prendre un petit cadeau pour cette femme qu’elle respectait autant que sa propre mère et qui était comme une grand-mère pour elle, et par soucis d’équiter, puisqu’elle y était, de prendre des cadeaux pour chaque membre de sa famille. Même les Lestrange. Rien d’exceptionnels, mais simplement de quoi faire plaisir à tout le monde.
Se promenant dans les rues de Marseille, Neith sortit la liste de Kahina et observa attentivement pour savoir si elle avait oublié quelque chose. Cardamone, thym, romarin… Elle avait bien tout pris. Relevant la tête, la jeune femme s’apprêta à faire demi-tour pour revenir dans le quartier du port où elle voulait se poser pour prendre un verre avant de rentrer, lorsqu’elle s’arrêta net. Son regard fut attiré par une silhouette qui lui disait quelque chose. Plissant légèrement les yeux derrière ses lunettes de soleil, elle resta un instant à l’observer. Grand, blond, l’air aussi perdu qu’il l’était vraiment… Pas de doute, c’était bien Galahard qu’elle n’avait pas revu depuis des années.
Des années depuis qu’il les avait volé.
L’humeur sombre de Neith revint aussi rapidement qu’elle s’était envolée, girouette en cette période du mois. Il s’était envolé comme le voleur qu’il était. Il avait volé son père, avait abusé de leur confiance… Et il était là, fumant sa cigarette comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Depuis quand était-il sorti de prison ? Neith se rappelait parfaitement sa surprise en découvrant dans le journal qu’il n’était pas mort mais bel et bien enfermé au Fort Invisible.
Jamais une seule excuse alors qu’elle lui avait donné sa chance.
Avant même qu’elle ne se rende compte de ce qu’elle faisait, les pas de Neith la firent aller jusqu’à lui devant la devanture de la Taverne du jeu de paume. Elle s’arrêta finalement devant lui et de sa main délicate, leva ses lunettes de soleil de son nez à sa tête, fixant Galahad d’un regard furieux.
« Bonjour Galahad. Cela fait longtemps. » claqua-t-elle froide comme les nuits du désert.
Intérieurement, elle sent cette colère grimper comme des sables mouvants brûlants qui ne demandaient qu’à l’engloutir lui, et elle le regardant s’étouffer avec sa honte.
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(#) Re: [TERMINÉ] né avant la honte (galahad)
missive rédigée par Galahad Anderson leBut some things are made just to take to the grave
La journée est calme, à la Taverne du Jeu de Paumes. Retranché derrière son comptoir, Galahad n'a pour compagnie que quelques piliers de bar et un autre serveur. Il peut donc s'abandonner à une confortable routine - servir un verre, en nettoyer un autre, recommencer. Son esprit n'a aucune raison d'aller battre la campagne ou de s'égarer sur des pentes dangereuses. Servir un verre. En nettoyer un autre. Recommencer. Ce n'est toutefois pas la seule raison de sa présence ; les après-midi de semaine ne requièrent habituellement pas deux employés. A une table discrète, savamment isolée, se tient une négociation bien plus âpre que les apparences ne le laisseraient deviner. Et s'il paraît absorbé par la futilité de ses tâches, ce n'est que pour mieux garder un œil sur ce qui se trame. Intervenir si son supérieur lui en fait signe. Mais la décontraction affichée par ce dernier n'est pas feinte et, après une poignée de main échangée, un discret regard en sa direction indique à Galahad qu'il n'y a plus rien à surveiller. Parfait. Il espérait justement pouvoir aller se griller une cigarette.
Il abandonne donc les piliers à leur triste sort - ou plus exactement, à son collègue ravi. Dehors, le soleil lui pique les yeux ; Marseille ne semble pas familière avec le concept d'automne. Et lui n'est toujours pas familier avec Marseille. Il a beau y vivre depuis presque deux ans, il ne se trouve aucune affinité avec la cité phocéenne, et quitte rarement la Taverne du Jeu de Paumes ou l'appartement qu'il occupe juste au-dessus. Sauf bien sûr quand les affaires des Savelli l'appellent quelque part ... Galahad allume sa cigarette, en tire quelques bouffées, mais n'a pas vraiment le temps d'en profiter. Non loin, des talons claquent sur les pavés, et les pas se dirigent droit sur lui. A peine a-t-il le temps de plisser les paupières pour distinguer l'intruse qu'une voix claque face à lui. Il baisse les yeux - car elle n'est pas bien grande, celle qui vient de se planter là. Pas bien grande, mais irradiant une colère si bouillonnante, si impérieuse, qu'il pourrait presque la sentir chauffer sur sa propre peau. S'il a un léger mouvement de recul, ce n'est pourtant pas pour cette raison. Plutôt à cause de l'intuition chuchotant à ses oreilles qu'elle n'est pas aussi étrangère qu'il semble le croire. Le sentiment glacial que la toucher pourrait provoquer une vision, alors même que la Morpheus l'en a épargné depuis plusieurs semaines. C'est un frisson courant le long de son échine, une certitude venant s'ancrer au creux de sa poitrine. Il fronce les sourcils, détaille les traits, mais leur identité paraît glisser sous les doigts de sa mémoire tel un savon sur une planche humide. Et comme souvent, il préfère abandonner que s'acharner. A quoi bon ? A-t-il vraiment besoin de connaître son nom et les raisons de sa colère ?
Ce n'est pas la première fois qu'il se retrouve face à une inconnue belliqueuse - et pas la première fois non plus que ladite personne connaît son prénom. Les privilèges de travailler pour une famille notablement impliquée dans les trafics les plus sombres de la France sorcière, sans doute. La fureur se heurte donc à une façade d'indifférence - il pousse même le vice jusqu'à tirer une nouvelle taffe sur sa cigarette, s'achetant au passage un peu de temps pour tenter de remettre un nom sur ces traits courroucés. En vain. Outre sa mémoire rendue vacillante par les abus, Galahad n'a jamais été physionomiste. Ses rêves et visions sont trop envahis de visages, aussi familiers qu'inconnus ; réalité et fiction se fondent, foule de fantômes qu'il ne tente même plus de reconnaître. Soupir chargé de fumée - il a tout même l'amabilité de détourner la tête pour ne pas l'envoyer dans le visage qui lui fait face. « C'est possible. Et vous êtes ..? » Il tente bien d'accompagner sa question d'une esquisse de sourire poli, mais soyons honnêtes, ça se rapproche plus d'une grimace. La Taverne ne l'emploie pas son sens de la clientèle, plutôt pour sa carrure qui décourage les bagarreurs de passer à l'acte. Mais qui ne paraît pas faire un effet bœuf à la sorcière lui tenant tête, à croire que sa soif de revanche outrepasse le risque de se prendre un revers bien senti. « Au demeurant, je n'ai pas beaucoup de temps à vous accorder » ajoute-t-il en abandonnant son mégot sur les pavés. Parce qu'il y en a qui bossent - on ne passe pas tous sa journée à faire du lèche-vitrine.
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(#) Re: [TERMINÉ] né avant la honte (galahad)
missive rédigée par Neith Shafiq leGalahad est un grand gaillard. Le genre de gaillard qui plutôt imposant et impressionnant. C’était sans compter que Neith n’en avait rien à faire qu’il soit plus grand qu’elle et même qu’il soit un homme et pouvait facilement lui en retourner une. Elle était en colère et si d’habitude elle savait contrôler cette colère qui lui faisait peur parce qu’elle se doutait très bien de quoi elle était capable, il n’en était plus question lorsqu’il s’agissait d’injustice qui touchait à son fils ou à sa famille. Galahad avait coché trop de cases pour que Neith ne parvienne à se contenir et fasse preuve de son sang-froid habituel. Elle s’en souvenait comme si c’était hier. Nageant dans son bonheur de jeune mariée et en passe d’avoir son diplôme d’archéomagie, elle lui avait fait confiance, l’avait recommandé à son père… Et avait eu l’impression de se recevoir la gifle de sa vie en apprenant sa trahison.
Mais la leçon avait été retenue et plus le temps passait, plus Neith avait cristallisé cette colère en elle, ce sentiment de trahison également. Elle considérait qu’à présent, maintenant qu’elle avait sa chance, elle pouvait enfin réparer l’injustice qu’elle avait subi. Pas de machinations sur dix générations pour lui. Il ne le méritait même pas. Elle avait attendu quatorze ans ce moment. C’était le moment où jamais.
Dans le fond, elle ne savait pas bien ce qu’elle attendait de lui. Des excuses ? Il ne les donnerait jamais. Un indice sur ce qui était advenu de cet artefact ? Elle savait qu’elle pouvait toujours rêver. Non, c’était peut-être juste des explications parce qu’elle restait encore persuadée à ce jour qu’il y avait un fossé entre le Galahad qu’elle avait rencontré à Beauxbâtons et celui qui l’avait volée elle et sa famille. Et elle ne comprenait pas ce fossé.
Mais croit-on seulement connaître les gens ?
Visiblement, sa fureur grimpante ne semble pas l’atteindre et Neith se rend compte qu’elle est face à quelqu’un qui n’en a rien à faire. Elle ne sait même pas si elle préfère cela ou qu’il cherche à s’excuser. Au moins est-elle claire qu’il l’avait vraiment prise pour une pigeonne à l’époque. Mais si elle s’attendait à ce qu’il hausse les épaules et se détourne, elle ne s’attendait pas à ce qu’il lui demande qui elle était.
« Pardon ? » lâcha-t-elle, estomaquée.
En d’autres circonstances, elle aurait été ravie de ne pas être reconnue, le poids d’être la fille du politicien en vogue du moment était parfois épuisant, mais en cet instant, elle croyait sérieusement qu’il se moquait d’elle. C’était encore pire que tout ce qu’il aurait pu faire d’autres.
La sidération brève eut pour effet d’immobiliser un instant la colère qui menaçait d’exploser. Son élan fut de nouveau coupé lorsqu’il lui fit comprendre qu’elle avait peu de temps comme si elle était gênante. Le regard de Neith changea à ce moment précis pour qu’une lueur passe à l’intérieur. Il avait peu de temps à lui accorder ? Très bien. Elle en avait suffisamment pour faire ce qu’elle rêvait de faire depuis quatorze ans.
« Dans ce cas, je vais être précise et concise. » claqua-t-elle. D’un mouvement, elle retira sans se presser ses lunettes de soleil comme si elle savourait chaque instant de ce qui allait suivre. Puis, elle plia une des branches et l’agrippa contre le rebord de sa robe avant de poser le sac de ses courses de cuisine par terre.
Le sourire qui vint fut dangereusement doux sur son visage et ses yeux inexpressifs, et puis, elle ouvrit la bouche :
« Ça, c’est pour avoir volé mon père. »
La rue résonna de la claque qu’elle venait de lui donner et Neith n’attendit pas une réaction qu’elle lui en donna une autre, sur l’autre joue, indifférente à la cigarette qui lui brûla très légèrement la main.
« Et ça, c’est pour avoir trahi ma confiance alors que je t’ai aidé. Ibn el kalb. »
Hors d’haleine et ayant mal à la main, Neith le fixa prenant conscience de ce qu’elle venait de faire et de la possibilité qu’il pouvait lui en retourner deux également. Mais elle n’en éprouva aucun remord, aucune peur non plus. Au contraire, elle se sentait infiniment bien à présent. Cela avait beau ne pas être cher payé mais pour elle, la symbolique du geste était là : il ne méritait même pas sa magie pour se faire corriger.
Ibn el kalb > en gros elle insulte son père
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Elle s'attendait réellement à ce qu'il la reconnaisse. Et bien sûr, cela ne fait qu'accentuer sa colère, allumant une étincelle hostile dans ses iris sombres, chassant toute émotion de son visage. Toute son attitude clame la menace sous-jacente, et pourtant Galahad continue de l'observer avec une vague indifférence. Que va-t-elle faire exactement ? Le frapper ? Eh bien, oui. La claque résonne, le surprend assez pour qu'il n'ait aucune réaction, laissant tout loisir à la jeune femme de renouveler aussitôt l'expérience. Mais cette fois, son visage se fige dangereusement, et il n'attend pas de voir si elle en a encore d'autres en réserve. La main a tout juste finit sa course qu'il vient lui saisir le bras d'une poigne de fer. Jamais deux sans trois, peut-être, mais pas pour lui. Il a eu sa dose, plus qu'assez, et ne compte pas laisser à cette inconnue le loisir d'en rajouter une couche. Car pas sûr alors qu'il pourrait se retenir de rendre la pareille. « Attention. Je pense que ça sera suffisant. » Grondement sourd, tandis que le regard, aussi noir qu'un ciel avant l'orage, lance des éclairs de mauvais augure. Il s'en est pris, des coups. Encore et encore. Il encaisse - ce n'est pas le souci. Mais si la joue chauffe, ce sont plutôt les mots qui giflent.
Toutes ces accusations, chargées de trop d'animosité pour être gratuites. Toutes ces accusations, et elles ne trouvent aucune réponse dans sa mémoire. Lui, trahir quelqu'un ? Voilà quelque chose qui ne doit surtout pas arriver aux oreilles des Savelli. Et qui lui paraît si absurde qu'il lui demanderait bien si elle ne se trompe pas de personne. Sauf qu'une certitude irradie encore en lui, solidement ancrée dans le flou de sa mémoire : cette fureur n'a pas méjugé sa cible. Elle s'adresse à lui, bien lui, mais il ne comprend toujours pas pourquoi. Et pourtant ... Est-ce le contact de sa peau sous ses doigts, ou bien simplement qu'elle ait ôté ses lunettes de soleil ? Ses traits lui paraissent soudain plus familiers, et des souvenirs parcellaires trouvent un chemin jusqu'à sa conscience. Des images de mots échangés dans les couloirs de Beauxbatons, d'une boutique emplie d'artefacts, de missions remplies avec application. Mais toutes sont teintées par le goût amer du regret. De la culpabilité. Il mérite sa colère, il en mérite chaque gramme. Et de cet amas confus d'informations émerge un prénom.
« ... Neith ? » Le ton est interrogatif, mais il n'attend pas réellement de réponse. A peine le prénom a-t-il quitté ses lèvres qu'il sait avoir raison. Les questions demeurent, pourtant. Comment a-t-il pu l'oublier ainsi ? Et pourquoi, malgré ses efforts, les souvenirs paraissent-ils si lointains, si flous ? Comme enfouis dans un recoin éloigné de sa mémoire, conservés dans une petite bulle opaque - une bulle que les gifles ont enfin fait éclater. Une sensation désagréable lui serre le ventre, cette impression d'être le passager de sa propre vie, embarqué contre son gré dans des péripéties dont il ne saisit pas les enjeux. Il relâche le bras de la jeune femme - le rejette, même, comme si l'éloigner pouvait faire disparaître ce sentiment. Un espoir bien vain. « Bordel. J'ai besoin d'un verre. » Et il en a besoin tout de suite. Alors il tourne les talons, sans autre forme de procès. Présente son dos quand bien même elle pourrait décider de lui jeter un sort, là, maintenant, sans aucun témoin. Il en est conscient, et son imprudence n'a rien à voir avec son affiliation aux Savelli - car qui ose s'attaquer à la famille ou à ses amis, dans cette ville qui porte leur marque, peinte de sang, payée en pots de vin ? Elle, elle pourrait. Il le sait, comme il sait qu'il l'a connue, comme il sait qu'il l'a trahie. Mais une part de lui est simplement convaincue que s'il doit tomber sous sa baguette, c'est qu'il l'aura mérité. Pas un regard par-dessus son épaule quand il quitte la rue par la porte de service, quand il rejoint l'arrière-boutique. Plusieurs dizaines de bouteilles attendent sur des étagères de rejoindre le bar. Son choix se porte sur une vodka - ses racines scandinaves, sans doute, et puis l'anis local n'a jamais réussi à l'apprivoiser. Il s'en saisit, ainsi que d'un verre. Non, deux. Peut-être l'aura-t-elle suivi. Et sinon, la double dose ne sera pas de trop.
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(#) Re: [TERMINÉ] né avant la honte (galahad)
missive rédigée par Neith Shafiq leSon poignet hurle de douleur quand il lui tord le bras et Neith se fige, le souffle coupé. La phrase froide a l’effet d’une gifle qu’il lui aurait rendue. Neith se rend compte de la situation. Elle est seule dans un endroit pas forcément très fréquenté et elle a agressé un homme en le giflant. Homme qui pourrait faire n’importe quoi à présent. Alors son instinct se met en place. Elle ne bouge plus. Pour sa survie. Ce n’est que lorsqu’il la lâche qu’elle se défige et reprend son souffle. Aussitôt, la culpabilité la saisit. Pourquoi n’a-t-elle pas réagi par un sortilège bien senti ? Pourquoi s’est-elle encore laissée faire ? Elle aurait pensé qu’avec les années, à force de murir, elle n’aurait pas réagi de la même manière qu’il y a vingt ans face à une autre situation, terrible celle-ci. Il n’en était rien. Galahad aurait pu la frapper ou pire encore et elle n’aurait pas réagi. Et puis après la culpabilité de ne pas avoir réagi vient la colère contre elle-même. Il n’y a pas idée de se mettre dans ce genre de situation. C’était de sa faute et uniquement de sa faute. C’était elle qui l’avait agressé après tout quand bien même ce n’était pas gratuit… l’affreuse idée lui saute aux yeux. S’il comptait lui en retourner une, ce serait entièrement de sa faute à elle. Un frisson de dégoût parcourt son corps. Elle sait dans le fond que les deux gifles ne sont en aucun cas gratuites et sa fureur est légitime, qu’elle a subi une injustice qui ne sera jamais réparable. Mais tout de même. Cela serait de sa faute.
Le retour de bâton ne vient jamais. A la place, c’est le silence, court mais intense qui s’installe. Neith remarque alors le regard de Galahad, parce qu’elle ne voit plus que cela en réalité. Il a l’air vraiment perdu. Trop perdu pour que ce soit du cinéma. Neith sent que quelque chose ne va vraiment pas. Son instinct se voit confirmé lorsqu’il prononce son prénom, comme s’il se rappelait enfin qui elle était. L’égyptienne en est muette un instant avant de répondre, un peu perdue, elle aussi :
« Oui, c’est moi. »
Il ne m’a vraiment pas reconnue. pense-t-elle, perplexe. Elle voulait bien avoir changé en quatorze ans, mais tout de même. Sa perplexité se transforme en méfiance sur la suite. Besoin d’un verre ? Que croyait-il ? Qu’elle allait accepter de boire un coup avec lui comme si de rien n’était ? Elle avait beau l’avoir giflé, ils n’étaient plus amis. Ils ne l’avaient plus été à partir du moment où il l’avait trahie. Où il était partie sans aucune explication. Ce qui la rendait le plus folle, c’était sans doute cela : le silence qui allait avec cette trahison.
Ne réagissant pas immédiatement, Galahad, lui, s’est déjà détourné. Neith fixe son dos. D’habitude, elle aurait la passion d’un maléfice bien senti. Mais elle avait déjà eu ce qu’elle voulait : son déchaînement de violence résidait en ces deux gifles. Cela lui suffisait. La balance était un peu rééquilibrée et elle savait qu’elle ne pourrait pas faire grand-chose de plus. Le mal était fait. L’artefact perdu et à moins qu’il le lui ramène… Non, elle se contenterait de cela. Pour l’instant.
Mais la désagréable impression qu’elle manquait définitivement quelque chose, qu’elle n’avait pas tout le contexte l’envahissait. Un soupir d’exaspération lui échappe mais elle a déjà fait son choix. D’un geste de la main, le sac qu’elle a posé par terre lui revient dans la main tout seul et elle suit l’homme.
Prudente, elle reste sur le pas de la porte d’abord pour observer à l’intérieur. C’est une arrière-boutique avec des bouteilles et tout ce qu’il faut pour gérer un bar, ce qui en soit était cohérent vu le nom de l’enseigne. Elle remarque qu’ils sont seuls et ce n’est que lorsqu’elle le voit sortir deux verres qu’elle se dit qu’elle ne craindra rien.
Posant son sac à un endroit pour qu’il ne traine pas sur le sol, Neith s’appuie sur un meuble, les bras croisés. Après avoir fixé Galahad, elle se lance :
« Je sais que quatorze ans se sont passés depuis la dernière fois où tu es parti comme un voleur, mais je ne pensais pas avoir changée à ce point pour que tu ne me reconnaisses pas. » Elle le fixe avant de s’approcher du verre qu’il a servi. « Merci pour le verre. Tu me dois au moins ça et quelques explications. » Cela ne voulait pas dire qu’elle lui pardonnerait. Elle savait qu’elle ne pourrait plus lui refaire confiance. Mais avoir des explications, c’était déjà mieux que rien.
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(#) Re: [TERMINÉ] né avant la honte (galahad)
missive rédigée par Galahad Anderson leBut some things are made just to take to the grave
Ombre qui vient se projeter sur le mur, devant lui, et il devine sa présence dans son dos. Elle l'a suivi. Et ça le rassure, quelque part. Car avant que l'incertitude ne se dessine sur ses traits, il est à peu près certain d'y avoir lu de la peur. Comme si ses actes l'avaient rattrapé, qu'elle avait commencé à en concevoir les conséquences. Et même s'il ne l'aurait pas laissée le frapper une fois de plus, il ne l'aurait jamais attaqué non plus. Il arrive à s'en convaincre, en tout cas. Il voudrait presque la rassurer, lui indiquer que le chien est bien muselé, n'attaque que lorsqu'on le lui ordonne. Mais ce serait trop de mots, trop d'explications bancales, trop d'occasions de se montrer menaçant sans le vouloir. Alors le silence est préférable. Toujours est-il qu'il la laisse approcher sans réagir, évitant tout mouvement brusque qui pourrait être mal interprété. Évitant son regard, aussi, préférant se concentrer sur la bouteille d'alcool et sur les deux verres, qu'il remplit généreusement. Un pour elle, un pour lui. « Vodka » indique-t-il, plus laconique que jamais. Doucement, il pousse celui qu'il lui destine dans sa direction, invitation simple qui se passe de mots. Que dire, de toute manière ? Ses joues chauffent encore, rappel persistant de la colère qu'elle éprouve à son égard. Neith. Étaient-ils proches ? Pas intimement, mais il lui semble qu'il y avait une forme de compréhension, d'affection. De confiance.
Elle rompt le silence, s'étonne à nouveau qu'il ne l'ait pas reconnu. Quoique de manière moins agressive, cette fois. Mais il n'en retire tout de même qu'une grimace, et il préfère se concentrer sur le verre qui tourne entre ses doigts, sur la liqueur qui danse le long de ses parois. Comment lui faire comprendre le souci ? « Ma mémoire est ... » Est quoi, Galahad ? Défaillante ? Euphémisme du siècle. Un amas grossier d'images et de sensations, la plupart probablement des réminiscences de visions plutôt que d'évènements réels ? Voilà qui se rapprocherait bien plus de la vérité. Sauf qu'il ne le dirait jamais à voix haute - ce serait admettre la gravité du problème, ce serait lui donner une réalité qu'il refuse toujours. Parce qu'il sait très bien qu'il en est pour beaucoup responsable, que ce sont ses abus qui l'ont menés dans cette impasse. Et puis, il n'aime pas admettre ses faiblesses. Elles sont déjà bien assez visibles, doit-il vraiment les décrire en plus ? Alors il laisse la fin de sa phrase au silence, la ponctue plutôt en vidant son verre d'un trait. L'alcool râpe la gorge et brûle la poitrine, des sensations bien réelles, elles, manière comme une autre de l'ancrer dans le présent, d'empêcher ses pensées de galoper dans les contrées obscures de son passé.
« De rien. Pour le verre » finit-il par articuler d'une voix rauque. Même si le remerciement n'a vraiment pas lieu d'être, surtout vue la qualité de la boisson. La Taverne du Jeu de Paumes n'est pas un endroit où on vient pour déguster des liqueurs de qualité - on leur préfère l'efficacité, qu'il s'agisse de noyer des chagrins ou de délier des langues. Malheureusement, Galahad n'est pas de ceux que l'alcool rend loquace. Et puis, qu'a-t-il à lui répondre ? Elle veut ses justifications, cette bonne blague. Encore faudrait-il qu'il sache ce qu'elle lui reproche. Et il a beau essayer, les souvenirs fuient toujours sous ses efforts, comme si son propre esprit s'amusait à le mener en bateau. Il finit par baisser les bras, et admet son échec à haute voix. « Je crois que tu seras plus à même de fournir des explications que moi. » Il aurait des dizaines de questions, mais elles se fondent et se confondent, s'étranglent dans sa gorge avant qu'il ne parvienne à les formuler. Galahad soupire, passe une main lasse sur son visage, avant de rattraper la bouteille pour se servir la petite sœur. Elle ne sera pas de trop, même s'il sait déjà qu'elle n'aidera pas à éclaircir son esprit. Du contexte, voilà ce dont il aurait besoin. Mais comment le demander sans prendre le risque d'une nouvelle attaque ? « Tu disais que tu m'avais aidé. Il y a quatorze ans. Comment ? » Rassembler ces miettes d'informations, récoltées dans les mots de Neith, voilà qui lui demande déjà un effort surhumain. Et quelque chose lui souffle qu'il n'est pas au bout de ses peines.
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(#) Re: [TERMINÉ] né avant la honte (galahad)
missive rédigée par Neith Shafiq leElle a toujours une certaine tension intérieure, celle qu’elle connait bien et qui s’apparente à de l’hypervigilance. Le verre qu’elle tient n’y change rien et lorsqu’elle trempe les lèvres et qu’il révèle que c’est de la vodka, elle grimace. Ce n’était vraiment pas son alcool préféré. Mais elle ferait avec … et attention à se cantonner à un verre. Même s’il ne lui rendait pas sa mandale, cela ne voulait pas dire qu’il n’était pas une quelconque menace, surtout qu’ils étaient seuls. Son regard le fixe toujours, le détaille pour l’analyser. Il semble presque gêné mais elle sait que ce n’était pas vis-à-vis d’elle. S’il avait du remord, elle ne le ressent pas. Quelque chose lui disait que c’était lié à lui-même et le fait qu’il ne l’ait pas reconnu. Son instinct eut de toute évidence raison lorsqu’il commença sa phrase et ne la termina pas.
Neith le regarde interdite.
Que penser de cela ? Une part d’elle avait envie de hurler que c’était trop facile de ne pas se souvenir, de mettre cela sur le compte de sa mémoire, peu importe ce qu’il avait vécu. Une autre part d’elle se dit qu’il se fichait d’elle mais elle écarta bien vite l’idée quand elle le vit terminer son verre d’un trait. Cela et les indices de sa confusion lui laissait penser que ça n’était pas le cas. Et puis, même si elle refusait d’éprouver de la sympathie pour lui, ou était-ce par respect pour les brides de leur amitié d’antan, elle se mit à sa place. Voler n’était pas un acte anodin. Voler était une façon d’avoir du pouvoir. Tout préjudice était un vol de quelque chose. Dans le cas de Galahad, il avait littéralement et délibérément volé l’artefact en question. Il avait sciemment fait du mal, peu importait ses raisons. Neith restait persuadée qu’on n’oubliait pas les raisons de ses vols. Alors si sa mémoire était défaillante, elle ne pouvait qu’effleurer le vide abyssal qu’il devait ressentir et en se mettant à sa place quelques secondes, elle ressentit une sourde angoisse. Découvrir tranquillement alors que visiblement, il était en pause qu’il avait quelque chose de répréhensible et d’horrible à certains degrés devait être une sensation horrible.
Non, je refuse de lui pardonner sous ce prétexte, se fustigea-t-elle pour elle-même. Elle pouvait comprendre qu’actuellement, il avait des circonstances atténuantes et elle sentit une petite piqûre de culpabilité la saisir vite remplacée par une résolution farouche. Comment aurait-elle pu savoir ? Quand bien même son comportement était-il répréhensible – agresser physiquement les autres ne se faisait pas – sur le point de vue de la morale et de la loi… Parfois, la morale et la loi n’étaient pas suffisants, et d’après Neith, certainement pas quand les autres trichaient en face d’elle. Mais elle avait beau avoir un minimum d’empathie, comprendre son désarroi, cela ne voulait pas dire qu’elle lui pardonnait et elle se le rappelait à elle-même.
Silencieuse, Neith se demande si sa mémoire défaillante, partielle ou complète, elle n’en savait rien, était dû à son séjour en prison. Elle n’avait jamais entendu du bien des conditions des prisonniers français. Mais elle se doutait que tout enfermement était un traumatisme en soit. De là à faire perdre la mémoire à quelqu’un sur quelque chose d’aussi grave… Dubitative et agacée, Neith comprend qu’il ne se souvient vraiment de rien à sa phrase et elle laisse échapper un soupir avant de terminer son verre à son tour d’un trait. Sa patience était également mise à rude épreuve. Mais devant l’air de Galahad, elle se demande si lui rappeler certaines choses permettrait d’en débloquer d’autres. Pas pour lui et sa mémoire ou sa tranquillité d’esprit, juste pour elle et avoir un semblant de vérité.
Après quelques secondes à le dévisager, Neith répondit, médusée :
« Tu avais besoin d’un travail. Je t’ai recommandé à mon père aux Antiques Rêveries où il était encore le directeur. L’entretien s’est apparemment bien passé étant donné que tu as été embauché. »
Son regard se perd un peu. Elle se rappelle de ces années comme étant fabuleuses pour elle. Elle était en pleines études et avait réussi à être pistonnée depuis ses dix-sept ans dans quelques travaux de fouilles qu’elle enchaînait en Egypte en plus de ses études académiques et d’histoire. Malgré les dents qu’elle serrait face à la misogynie crasse qu’elle devait affronter, elle s’était épanouie. Elle n’était pas encore une Lestrange également et elle avait eu cette impression de se faire faire une place dans ce monde si grand et vaste. Retrouver Galahad après Beauxbâtons qui n’était pas associé à de bons souvenirs pour elle avait été comme un vent de fraîcheur.
« J’étais encore étudiante à l’époque. Quand je revenais de mes fouilles, on passait un peu de temps ensemble et je t’expliquais des éléments sur ce qu’il y avait chez nous. » compléta-t-elle, pensive.
Elle connaissait la boutique comme sa poche pour l’avoir vu grandir comme elle puisque ses parents étaient partis de peu de choses. Elle s’était beaucoup passionnée pour lui apprendre deux ou trois annecdotes que son père lui avait raconté ou des éléments historiques qui la passionnaient surtout quand cela concernait l’Egypte Antique dont elle se faisait sa spécialité.
« On s’entendait bien. » conclut-elle.
Le retour de ces souvenirs lui laissa un goût amer dans la bouche et elle posa pour la première fois un regard blessé. Le regard de cette jeune femme à des années lumières de la femme qu’elle était devenue.
Remarquant qu’il s’était servi un autre verre, elle hésita. Mais maintenant qu’ils en étaient à ce stade de la discussion, Neith ne ressentit plus aucune menace. Elle hésita sur son propre verre vide. Ce ne serait vraiment pas raisonnable, mais elle avait vraiment soif.
« Ta mémoire, est-ce à cause de la prison ? » demanda-t-elle enfin.
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(#) Re: [TERMINÉ] né avant la honte (galahad)
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L'alcool vient lécher les parois du verre, le remplit bien vite de sa limpidité trompeuse. Pas une goutte à côté - la force de l'habitude. D'en servir pour les autres, pour soi-même, même quand les mains tremblent ou que la vision se fait floue. La bouteille revient claquer sur le meuble qui les sépare, un simple rangement faisant office de comptoir improvisé. Il la laisse à mi-chemin entre eux deux, comme une invitation à se servir si elle le souhaite, comme une timide offre de paix. Ou du moins, de cessez-le-feu. Un fragile pacte de non agression, le genre d'accord tacite qui ne se scelle qu'autour d'un verre, et qu'elle ratifie en descendant le sien d'une traite - belle performance pour une dame qui paraît si douce et élégante sous tous rapports. Mais les derniers évènements lui ont appris à ne pas se fier aux apparences : la demoiselle avait aussi une bonne détente de la main droite. Alors il la garde à l’œil, l'air de rien. Observe les émotions défiler sur ses traits. La surprise, l'incompréhension, l'agacement aussi. Il le reconnaît bien, celui-là, pour l'avoir souvent déclenché chez les autres, et souvent sans faire exprès. Mais comment lui en vouloir, s'il est coupable de tout ce dont elle l'accuse ? Elle prend la parole finalement, entrouvre la porte de leur passé.
Les mots retrouvent ses souvenirs fragiles, s'y mêlent étroitement, les amplifient et les éclaircissent. Un travail, aux Antiques Rêveries. Il revoit les artefacts alignés sur les étagères, brillants de mystères, lourds des sacrifices consentis pour les ramener dans les mains des Shafiq. L'odeur de la poussière, du vieux papier, et du thé partagé parfois en fin de journée. Avec un petit effort, il parvient presque à entendre à nouveau la voix de Neith s'étendant sur des considérations historiques qui ne l'intéressaient guère, mais qu'il écoutait avec plaisir, parce qu'en partageant ses connaissances elle lui donnait l'impression d'appartenir à quelque chose. De faire presque partie de la famille. Une migraine prend naissance à l'arrière de son crâne, réponse attendue à ses tentatives de rappeler le passé. Il la connaît bien, celle-là, c'est la même qui accompagne ses visions - qui les annonce, même. Et que le moment serait mal choisi ... Galahad serre les poings pour masquer le tremblement de ses doigts, pour chasser l'appel lancinant de la morpheus. Se concentre plutôt sur la voix de Neith, sur les mots qui résonnent dans la pièce et auxquels il peine tant à donner un sens. Ils s'entendaient bien. Mais pourquoi l'a-t-il trahie, alors ? La migraine s'accentue, comme déterminée à fendre sa tête en deux. Et pour ne rien arranger, la voilà qui mentionne la prison, qui s'aventure dans une question bien trop indiscrète.
« Non. » Grondement sourd prenant vaguement la forme d'un mot. Accompagné d'un regard par en-dessous qui a valeur d'avertissement. Qu'importe leur entente passé, qu'importent ses propres fautes, il est des sujets sur lesquels il ne s'étendra pas, et son séjour au Fort Invisible arrive en tête de liste. L'évoquer suffit à faire courir un frisson dans son dos ; il sent presque l'étreinte froide se resserrer sur ses épaules. Mais ces souvenirs sont cantonnés à ses nuits agitées, n'est-ce pas ? Destinés à le réveiller dans une sueur glaciale. Ils n'ont pas à hanter ses journées, à le poursuivre jusqu'ici, dans l'arrière-boutique de la Taverne. Galahad laisse échapper un long soupir, relâche ses épaules tendues, ses mâchoires crispées. La vodka balance doucement quand il vient prendre dans son verre une gorgée mesurée, qui n'arrive pas à atténuer la migraine - il s'en serait douté. « Je vais te décevoir, mais je n'ai toujours aucun souvenir de vous avoir lésé, toi ou ton père. » Et il en est bien désolé, mais il n'a aucune envie de pousser plus loin l'exploration dans sa mémoire déficiente. Plus que la douleur qui pulse sous ses tempes, c'est la crainte de provoquer une vision qui l'en empêche. « Mais nous nous entendions bien, oui, ça je m'en rappelle » se contente-t-il d'offrir avec une esquisse de sourire. Ne pourraient-ils en rester là ? Enterrer le passé, aux côtés de tous les fantômes qui s'y cachent ? Ah, mais ce serait trop simple.
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(#) Re: [TERMINÉ] né avant la honte (galahad)
missive rédigée par Neith Shafiq leElle voit qu’il laisse la bouteille entre eux, comme une offre de paix, ou, au moins, un cessez-le-feu. Cela n’endort encore pas sa méfiance naturelle et l’absence de confiance qu’elle ressent à son égard, mais elle apprécie le geste. Il lui laisse le choix. C’était déjà éclairant beaucoup de points. Elle sait bien qu’il la garde à l’œil. Il avait raison de le faire : elle flirte trop avec les lignes grises pour être inconscient et ne pas se méfier. Neith se sait dangereuse. Les autres l’oublient trop facilement devant son physique. Cela lui convient la plupart du temps. Mais les piqûres de rappel comme celle précédemment sont quelques peu jouissifs pour elle.
Alors qu’elle termine par lui rappeler ce qu’il a fait, elle ne peut que noter l’effet que cela procure chez lui. Elle n’est pas aveugle. Elle voit bien le tremblement et elle se demande si c’est douloureux de tenter de se rappeler. Elle en vient à la conclusion que, vu sa tension, il ne ment pas et ne prétend pas. On ne peut pas prétendre ainsi. Cela la désarçonne un peu. Comment réclamer son dû maintenant qu’elle sait qu’elle est la seule détentrice du savoir de cet évènement ? Ses sourcils se froncent devant le non catégorique qu’il lui répond pour la prison. Elle se tend un peu en même temps que lui. Il définit une ligne nette qu’elle ne doit pas dépasser. Neith ne comptait pas le faire, mais elle comprend que le sujet est sensible. Ainsi, elle lève les mains en signe de non-agression. Sa question n’était pas dans ce sens. Elle cherchait juste à comprendre. Mais s’il ne voulait pas lui donner la réponse c’était soit qu’il n'avait pas envie d’en parler et comment le pourrait-il avec l’inconnue qu’elle était devenue, soit qu’il ne se rappelait lui-même pas et possiblement que toute tentative d’essayer lui faisait mal à la tête. Elle n’insisterait pas. Tant pis pour ses réponses. Tant pis pour sa frustration.
Pensive, elle revient à lui et ne s’étonne pas qu’il ne se souvienne pas même si cela l’agace. Agacement qui se transforme en une certaine nostalgie à la suite de sa phrase et son sourire. Neith l’observe d’un seul coup comme lasse. Elle finit par se saisir de la bouteille et se sert avant de lui demander silencieusement s’il en veut aussi. Après qu’elle l’eut servi ou non, elle but son verre comme pour faire passer la lassitude. L’expression de sa grimace en tout cas la fait disparaitre. Son cerveau continuait de mouliner malgré tout. Il n’avait aucune réponse à lui fournir. Soit. Mais cela ne voulait pas dire qu’elle ne lui en voulait pas.
Que lui dire d’autre, cependant ?
« J’imagine que je ne saurai jamais ce qu’est devenu cet artefact ? » tenta-t-elle malgré tout. Puis, elle fit un signe de la main pour lui dire que ça n’était pas important. Elle avait fait une croix dessus. À la place, elle désigna le lieu et demanda : « Tu travailles ici si je comprends bien ? Que deviens-tu ? »
Comment vas-tu serait plus exact. Mais elle donnerait l’impression qu’elle se soucie de lui, ce qui au fond n’était qu’une réminiscence de leur amitié.
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(#) Re: [TERMINÉ] né avant la honte (galahad)
missive rédigée par Galahad Anderson leBut some things are made just to take to the grave
Les mains se lèvent, reconnaissance de la ligne franchie et promesse de ne plus commettre l'offense. Il s'en contentera. Allez, il peut même y porter un toast, et le verre revient frôler ses lèvres, déverser son poison. Un peu de chaleur dans sa gorge, pour oublier le froid de la prison. L'isolation, le temps qui s'étire interminablement, les pensées qui tournent en boucle sans jamais pouvoir se déverser. La migraine cogne, rappel bienvenu qu'il n'est pas bon de trop évoquer le passé. Surtout quand ce dernier est aussi trouble que celui que Neith voudrait voir remonter. Les vagues échos de leur relation cordiale ne sont pas suffisants pour qu'il risque une vision. Et puis merde, ne l'a-t-elle pas gratifié de deux claques il y a quelques minutes à peine ? Ce n'est pas parce qu'ils partagent un verre qu'il prendra des risques insensés. Elle en propose d'ailleurs un nouveau, ce qui tombe plutôt bien vu qu'il vient de finir son verre. Sans un mot, Galahad hoche la tête, lui laisse le soin de les servir tous les deux. Voilà qu'elle lui volerait presque son travail. Mais encore fois, ce n'est pas une raison pour aller gratter plus longtemps sur le tissu fragile de sa mémoire. Il se garde bien de lui faire part de cette décision, toutefois. Quelque chose lui souffle qu'elle y trouverait beaucoup à redire, qu'elle arguerait qu'il lui en doit encore une. Pour ce foutu artefact qu'elle vient de citer.
Il lui faut faire un effort conséquent pour rassembler les indices, et comprendre qu'il a dû disparaître en même temps que le précieux objet. Toute cette animosité pour une vieille babiole, vraiment ? Le sorcier soupire, mais retient la remarque cynique qui lui vient aux lèvres - inutile de laisser parler la vodka. « Que veux-tu que je te dise ? C'était il y a quoi, dix, quinze ans ? Même si je me rappelais de quoi que ce soit, ton artefact est perdu depuis longtemps. » Pas de cynisme, on avait dit ? Trop tard. La migraine frappe trop pour qu'il reste parfaitement cordial. « Mais si ça peut te rassurer, je n'ai rien qui corresponde à cette description sur ma table de chevet » achève-t-il avec un sourire de travers, et en ponctuant sa remarque d'une nouvelle gorgée. Ce qui est dangereux, avec un alcool aussi fort, c'est que plus il brûle les papilles, moins on le sent passer. Et on oublie qu'il cogne, embrume et désinhibe. Une chance que sa carrure et ses habitudes lui permettent d'encaisser bien plus que trois verres sans ciller.
Le verre retourne au meuble qui les sépare avec un petit claquement sec, encore rempli de moitié. Quelques secondes, il observe le liquide qui s'y balance - vague espoir que ce mouvement régulier parvienne à calmer ses maux de tête. A chasser les visions qu'il sent dans son dos, comme une chape d'obscurité et de cauchemars prête à s'abattre sur lui. Non. Pas ici, pas seul avec elle. Ses dents grincent, son talon tapote nerveusement le sol. Heureusement, Neith reprend la parole, ramenant un peu de soleil dans la pièce sombre. Petit effort, et il parvient à articuler une réponse. « Oui, je travaille ici. Je vis ici, aussi » ajoute-t-il sans trop savoir pourquoi, avec un petit geste éloquent en direction plafond. Vers son petit logement de fonction où flotte l'odeur lourde de la fumée de morpheus, et qu'il ne tardera pas à rejoindre pour y mater cette fichue migraine. Mais ce sera pour plus tard. Car pour le moment, Galahad prend le temps de dévisager Neith, de croiser son regard sombre et interrogateur. Que dire de plus ? Sa vie ne connaît comme rebondissements que ceux exigés par les Savelli - et à ce sujet, ses lèvres sont scellées. Mais elle, avec ce nom de famille qu'on entend partout, qui hérisse tant le poil de ses employeurs ... Elle doit avoir une vie riche. Dangereuse, peut-être. « Et toi ? Toujours aux côtés de ton père ? Je préfère te prévenir, il ne fait pas bon parler de sa politique, par ici. »
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(#) Re: [TERMINÉ] né avant la honte (galahad)
missive rédigée par Neith Shafiq leElle voit bien qu’à son air et la façon d’enquiller les verres de vodka comme si c’était de l’eau, quelque chose ne va pas chez Galahad. Une part d’elle, celle de l’ami des temps anciens s’en inquièterait sans doute. Celle d’aujourd’hui décide que ce n’était pas ses affaires et qu’il n’avait rien fait pour mériter sa compassion. Pourtant, Galahad avait toujours cet effet-là d’aussi loin qu’elle s’en rappelle. Mais elle, elle sait qu’elle va s’arrêter à ce dernier verre. Elle ne tient pas à rentrer ronde chez elle surtout qu’elle devait passer par la cuisine de Kahina et qu’elle provoquait suffisamment de dégâts en étant sobre d’habitude. En attendant, elle ne peut s’empêcher de demander pour son artefact. Sur un malentendu, elle pouvait très bien avoir une réponse ou au moins, des indices.
La remarque cynique la pique plus qu’elle ne le montre. Il ne pouvait bien sûr pas comprendre ce que cela représentait pour elle. Evidemment, un vol peu importe lequel il fut, même si cela avait été un objet du quotidien, était violent. Mais le vol d’objet acquis par le travail et surtout dans un but de préservation du patrimoine était toute autre. Neith voyait trop son pays se faire piller par les européens pour ne pas y être sensibilisée. Ainsi, l’espoir ténu et infime de retrouver ce qui lui avait été volé, ou plutôt à son père à l’époque, tenait de cette sensation d’injustice que les pays extra-européens vivaient depuis longtemps maintenant. Non, Galahad ne peut pas comprendre et à sa réponse, Neith en déduit qu’il n’était même pas le réel commanditaire. Lui n’était que les petites mains qui avaient pris le risque. Il fallait dire que la boutique n’était pas aussi sécurisée à l’époque. C’était avant la Grande Guerre, avant qu’ils ne reconstruisent tout. Alors, comme elle savait qu’elle se battrait contre du vent à expliquer et qu’elle voyait bien que ça le mettait mal, Neith garda le silence face à son cynisme ce qui représentait la meilleure façon d’exprimer son mépris face à son ignorance.
Mieux valait plutôt savoir ce qu’il devenait… et constater encore que quelque chose n’allait vraiment pas. Elle n’est qu’à moitié surprise qu’il lui réponde et sent qu’il est honnête mais ne s’étend pas. Elle ne passera pas la ligne qu’il dessine entre eux. Lorsqu’il lui retourne la question, l’égyptienne croise les bras et le fixe longuement avant qu’un air amusé ne se dessine sur son visage.
« Pourquoi croyez-vous tous que je vais absolument parler politique dès que je rentre dans une pièce ? Ce n’est pas parce que je porte le nom de mon père, qui, d’ailleurs est plutôt celui de ma mère que je suis mon père et que la politique est mon intérêt principal. »
Elle ne peut s’en empêcher. Son ton se calle sur le cynisme dont il fait preuve par mimétisme autant que parce que cela lui fait du bien de faire un peu tomber le masque. Elle sait pourtant que les gens ne font pas grande différence entre les noms surtout lorsqu’ils deviennent aussi célèbres que ce qu’en fait son père. Mais cela ne montre, pour Neith, qu’à quel point les gens ne réfléchissent pas très loin.
« Mais pour te répondre : j’ai terminé mes études et je suis devenue archéomage, j’ai eu un enfant, je suis devenue veuve et, oui, j’ai repris la place de mon père aux Antiques Rêveries. »
Un soupir s’échappe de ses lèvres et elle termine finalement son verre, un peu ennuyée avant de reprendre non sans le fixer :
« Est-ce que tu vas bien, Galahad ? »
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(#) Re: [TERMINÉ] né avant la honte (galahad)
missive rédigée par Galahad Anderson leBut some things are made just to take to the grave
Étrange atmosphère que celle qui règne dans cette arrière-boutique. Une trêve jamais réellement convenue, constituée seulement de regrets et de non-dits. Une paix fragile, ployant déjà sous le poids de l'amertume partagée, si chancelante que le battement d'ailes d'un papillon pourrait la faire voler en éclats. Et eux qui s'observent en chiens de faïence, chacun du côté de leur bouteille, ligne de front invisible, définie par une armistice que personne n'a pris la peine de signer. La migraine battant sous le crâne de Galahad lui donne l'impression que les deux claques dont Neith lui a fait don résonnent encore de leur écho dans les silences qui s'attardent. Quand elle reprend finalement la parole, c'est à son tour à lui de lever les mains devant lui, comme pour se défendre d'avoir eu toute pensée condamnable. De toute évidence, il a sans le vouloir touché un point sensible. « Loin de moi cette idée. Je crois juste me rappeler que vous étiez ... proches ? Et on peut difficilement échapper à son nom, ces derniers temps. » Même lui qui a rangé au placard ses grands combats, et garde bien pour lui ses convictions, ne peut s'empêcher de prêter distraitement l'oreille aux propos de Tarek Shafiq. L'homme semble avoir pris du galon et de l'influence, car les vagues souvenirs qu'il est parvenu à rassembler ne lui laissent pas l'impression d'une ambition aussi dévorante que celle qu'il affiche désormais. Mais le moment est sans doute malvenu pour le faire remarquer.
Nouvelle gorgée de vodka sirotée distraitement pour ramener ses pensées à l'instant présent, pour se concentrer sur la voix de Neith, sur le résumé lapidaire qu'elle lui fait des années qu'il a pu louper. Peu de mots, mais beaucoup d'informations. La voilà devenue archéomage - voilà qui explique les grands discours dont il se rappelle, et qui éclaire d'un jour nouveau son insistance à retrouver ce foutu artefact. Mais il ne retournera pas fouiller dans sa mémoire pour autant, oh non, pas avec cette douleur qui lui déchire les méninges. Et puis, ce n'est pas la seule information qu'elle lui ai donné. Veuve. Était-elle déjà mariée lorsqu'ils se fréquentaient ? Nouvelle question, nouvelle vague de migraine. Apprendra-t-il un jour la leçon ? Galahad crispe les mâchoires, encaisse, mais sa tentative de transmettre des condoléances qui ne sonnent pas trop creux est morte dans l'effort. Le silence se fait trop long, trop inconfortable - même un imbécile ne devrait pas avoir besoin d'autant de temps pour digérer tout ça, parle, dis quelque chose. « Tu as repris la boutique. Tu marches dans ses pas, finalement, même si ce n'est pas en politique. Ce n'est peut-être pas plus mal » ajoute-t-il sans trop savoir pourquoi, peut-être parce qu'à trop entendre les Savelli pester sur l'Aube sorcière, il en vient à associer ce parti à une montagne d'ennuis.
Et la voilà qui demande maintenant s'il va bien. Elle s'inquiète, réellement ? Après l'avoir frappé, deux fois ? Ah, il est bien placé pour savoir que culpabilité et rationalité ne font pas bon ménage. Mais quand même, il lâche un petit souffle sarcastique, presque un rire. S'il va bien - drôle de question, qu'il n'a pas l'habitude d'entendre. Never better, voilà ce qu'ils répondaient sur le front, quand la guerre l'avait amené aux côtés de soldats britanniques. Never better, avec un faux sourire qui sentait le sarcasme à trois tranchées à la ronde, sous les traits couverts de boue, en ignorant l'odeur écœurante du fer, de la fumée, du sang. Parce que personne ne veut entendre le désespoir, personne ne souhaite connaître les pensées les plus sombres. Tout ce qu'on veut, c'est être rassuré, passer à autre chose, faire de nouveaux plans, et les sentiments de la chair à canon importent peu, tant qu'ils parviennent à se lever pour se battre un jour de plus. Mais la guerre est finie. Cette guerre-là, en tout cas. « Bien sûr » ment-il donc, même s'il ne parvient pas à donner à ses mots autant d'aplomb qu'il l'aurait souhaité. « J'ai un travail stable. Un toit au-dessus de ma tête. Je ne vois pas ce que je pourrais demander de plus. Surtout un ex-taulard comme moi. » Mais est-ce qu'il va bien ? Il est vivant. Et quand on a quitté un enfer pour un autre, comme il l'a fait pendant plus de dix ans, ne peut-on s'en satisfaire ? Pas de grande ambition, pas de projet mirobolant, seulement la satisfaction de voir un nouveau jour se lever. D'être libre - ou peu s'en faut. Mais comment lui expliquer tout ça ? Même s'il en avait la force, même s'il parvenait à trouver les mots, il doute qu'elle pourrait comprendre. Ils sont trop différents.
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missive rédigée par Neith Shafiq le« Nous sommes proche, oui. » commenta-t-elle sans aller plus loin.
Parce qu’il avait raison Galahad : en ces temps on ne peut échapper à son nom. Lui-même le sait mieux que personne après tout. La seule différence était que contrairement à lui, elle n’avait jamais assumé qu’il ferait la même chose que ce qui est décrit dans la presse de ses parents. C’était surtout cela qui l’agaçait devant la déclaration précédente du grand blond. Mais les gens manquaient de nuance la plupart du temps. Alors, parce qu’il serait trop fastidieux d’expliquer les nuances, elle préféra lui donner l’impression qu’il avait raison. Parfois, discuter ne servait à rien et était trop épuisant. Neith choisissait ses combats et jugeait que celui-ci ne servait à rien. Il était au clair qu’elle ne parlerait pas de politique. C’était tout ce qui importait.
Elle constate que Galahad semble encore avoir du mal lorsqu’elle lui raconte ce qu’elle est devenue. Cela renforce son impression que quelque chose ne va pas avec lui. Elle lui laisse le temps de répondre quelque chose s’il en a envie et sinon, ce n’est pas grave. Elle préfèrerait encore qu’il se taise plutôt que de dire n’importe quoi pour être poli. Mais elle n’avait jamais été déçue des prises de parole de Galahad. Elle ne le fut pas non plus là car il mettait le doigt sur quelque chose d’intéressant et qu’elle savait dans le fond mais qui n’avait jamais été explicitement prononcé à haute voix. C’est vrai qu’elle marchait dans les pas de son père sur la route qu’il avait tracé avec les Antiques Rêveries. Mais maintenant, elle voulait tracer sa propre voie. Elle le faisait petit à petit. Un petit sourire discret s’inscrit sur son visage alors qu’elle répond :
« C’est une façon de voir les choses. Mais même si je reprends la boutique qu’il a créé, cela ne veut pas dire que je ferai les mêmes choix que lui. »
Laissant de côté sa vie, ses choix, ceux de son père et son nom, elle se tourne tout vers lui et lui demande comment il va. Parce que ça ne va pas, c’est évident mais la question n’est pas tournée pour avoir une réponse de surface. Elle attend une vraie réponse tout en sachant qu’elle n’est personne. Il peut lui mentir. Cela ne regarde que lui de prendre la perche qu’elle lui tend. A son rire sarcastique, elle sait qu’il pense sûrement qu’elle est gonflée de lui demander comment cela allait après lui avoir retourné deux gifles. Sans doute l’était-elle, mais d’après elle, vengeance et inquiétude ne sont pas incompatibles. Le bien sûr qu’il lui donne est un mensonge. Elle le voit très bien et elle hausse un sourcil en entendant la suite. De manière pragmatique, effectivement, il avait bien plus que ce qu’un ex-taulard pourrait bien avoir. Cela ne voulait pas dire pour autant qu’il allait bien. Neith reste à le fixer un petit moment avant de finalement reposer son verre vide.
« D’accord, commença-t-elle tout en lui faisant comprendre qu’elle n’en croyait pas un traitre mot. Mais il faisait ce qu’il voulait. Elle n’était personne après tout. Je sais que je ne suis personne et on est juste deux personnes ayant chacun fait nos vies de nos côtés. Tu n’es pas obligé de me dire la vérité. » Elle hausse les épaules. Pourquoi ça lui importait tout cela ? Elle devrait prendre ses affaires et partir. Il l’avait volée, volé son père plus précisément et elle ne lui faisait clairement pas confiance. Elle hésitait grandement à faire en sorte de lui faire comprendre qu’il avait une dette envers elle, pour le vol, pour la confiance trahie. Mais tirer sur un homme déjà à terre n’intéressait pas Neith. Il y avait bien mieux à parier qu’il pourrait servir plus tard. A un autre moment et peut être qu’à ce moment-là, lui rappeler sa dette serait plus judicieux. « Mais si un jour, tu as besoin de vider ton sac, ma porte reste ouverte. Parfois parler à un inconnu ou quelqu’un qui l’est devenu, cela fait du bien. » Son regard se fait pensif un instant. Définitivement, vengeance et inquiétude n’étaient pas incompatibles. Il peut se méfier, bien sûr. Sans doute devrait-il. Mais qu’avait-elle réellement à gagner de l’entendre parler de ses malheurs, si ce n’est le plaisir de la nostalgie de leur relation passée ?
Neith désigne le verre. « Je ne vais pas te retenir plus longtemps à ton travail. Je ne voudrais pas t'attirer des ennuis. » Son ton est à la fois ironique et sérieux. « Merci pour l’alcool. » avant de se saisir de son sac. « Et de m’avoir laissé te gifler sans me les rendre. » Un peu d’humour face à la situation en faisait pas tant de mal.
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Galahad AndersonATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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Giacomo de Medici
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Âge perso : 38 ans
Nature du sang : Mêlé
Etat Civil : Coeur trop souvent brisé, à la recherche d'un port où s'amarrer
Occupation : Serveur à la Taverne du Jeu de Paumes, homme de main pour les Savelli
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(#) Re: [TERMINÉ] né avant la honte (galahad)
missive rédigée par Galahad Anderson leBut some things are made just to take to the grave
Neith évoque le chemin qu'elle a emprunté, le compare à celui de son père, et une fracture se dessine dans ses paroles, à peine perceptible. Pour sa part, Galahad acquiesce distraitement, mais sans réellement comprendre. Il y a dans ses mots, dans l'esquisse qui s'y devine de sa relation à son père, quelque chose de trop subtil pour qu'il puisse l'appréhender. Peut-être parce qu'il n'a jamais connu de connexion similaire, au cours de sa chaotique éducation. Et quand l'occasion s'est présentée d'embrasser les opinions de ses aînés, il a choisi de se construire en miroir de sa mère tenue loin de lui, comme pour tendre vers elle une main qu'elle ne pourrait jamais saisir. Neith ne paraît pas partager cette simplicité aveugle. Serait-ce qu'elle n'approuve pas les choix politiques de son père, qu'elle s'inquiète de son engagement ? Regrette-t-elle de se retrouver embarquée dans ce combat, simplement par le partage de leur nom ? Ah, toutes ces questions sont trop compliquées. Et leur trouver une réponse ne lui apportera pas grand chose, car son quotidien est bien loin de toute considération politique.
D'autant que leur conversation s'est tournée sur lui, sur son bien-être - cette vaste blague. Neith ne croit pas à ses mensonges, naturellement. Elle s'agace, se vexerait presque. Le visage de Galahad ne s'en fait que plus fermé, et c'est en croisant les bras qu'il lui fait front, de cet air buté qu'il sait si bien adopter dès que quelqu'un se propose de l'écouter ou, pire, de l'aider. Il n'a pas besoin d'aide. Il n'en veut pas. Assez de dettes pèsent sur lui, des dettes qu'il ne pourra sûrement jamais rembourser. Inutile d'ajouter à son ardoise de nouvelles lignes, de nouvelles personnes à qui il devra service ou reconnaissance. Trop de laisses pourraient venir peser sur son cou. Mais les mots de Neith viennent le piquer jusque sous cette carapace, parviennent à faire naître un soupçon d'irritation, que la migraine vient attiser. Un sourire s'étire sur ses lèvres, plus suintant d'amertume que jamais, et une petite voix au fond de son crâne lui souffle qu'il ferait mieux de se taire, de laisser filer, de passer à autre chose - « Fais nos vies ? » ne peut-il s'empêcher de relever. « C'est un privilège, et je ne pense pas que nous le partagions. » Elle a peut-être fait sa vie, fait ses propres choix, mené ses propres combats. Lui, la vie lui est passée dessus comme une vague entraîne le baigneur imprudent, l'envoie rouler sur les rochers avant de l'autoriser à s'échouer sur le sable.
Alors quand elle lui propose son oreille, c'est tout naturellement qu'il refuse. Il n'a besoin d'aucune épaule sur laquelle venir pleurer - c'est du moins facile de s'en convaincre. « Permets-moi d'en douter » se contente-t-il de souffler, son stock de répliques cyniques commençant à se faire court. L'entendre prendre congé arrive donc presque comme un soulagement, et il accueille son remerciement avec un haussement d'épaules. Il la regarderait presque partir sans bouger, mais alors qu'elle s'apprête à lui tourner le dos, il se retrouve à se redresser brutalement pour poser sa main sur son avant-bras. La peau est chaude sous ses doigts ; la migraine se fait plus aiguë, et il craint un instant de céder à une vision. Mais non. Sa voix parvient même à rester calmer, quand il plonge son regard dans le sien. « Nous ne nous devons rien. A part ces deux gifles, j'imagine. » Sourire en biais, qui ressemble à s'y méprendre à une grimace. Galahad n'est pas de nature rancunière. Il ne cherchera pas une bonne occasion de lui rendre la monnaie de sa pièce. Et puis il y a cet artefact perdu que sa mémoire a enterré, alors sans doute peut-il considérer qu'ils sont quittes. Ce passé commun évoqué le temps de quelques verres, voilà tout ce qui les relie encore, et il préfère couper ce fil, aussi ténu soit-il, avant qu'il ne lui cause des problèmes. A la main tendue, Galahad préfère la solitude. Toujours. Il retire la main posée sur elle aussi vivement que si le contact était soudain devenu brûlant, reprend la façade impassible avec laquelle il l'avait accueillie, lors de sa pause hors des murs de la taverne. « Fais attention à toi dans les rues de Marseille. » Ce n'est pas une menace, seulement une mise en garde, de la part de celui qui connaît les recoins les plus sombres de la cité phocéenne.
letting go of someone is hard when they keep showing up in your dreams.
i'm sorry, this may be me at my best
Neith ShafiqCLOTHO | THIS IS OUR WORLD NOW !
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Anya d'Apcher
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Âge perso : 36 ans (01/09/1891)
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Etat Civil : Veuve | Mère célibataire | amante de Lorenzo de Medici | polyamoureuse, bisexuelle.
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(#) Re: [TERMINÉ] né avant la honte (galahad)
missive rédigée par Neith Shafiq leSa mère lui a souvent répété qu’on ne pouvait pas aider les gens qui ne voulaient pas se faire aider. Neith réalise que cette phrase de sa mère n’aura jamais été aussi vraie qu’en face de Galahad Anderson. Tout dans son expression lui fait sentir qu’elle va avoir un refus. Plus que cela même, que la main qu’elle tend lui sera violemment renvoyée à la figure. Elle se prépare psychologiquement, un peu peinée, néanmoins. Peinée pour le souvenir de l’amitié qu’ils avaient eu. Peine qui disparait à ses premiers mots. Un sourire désabusé se dessine sur les lèvres de l’égyptienne. Il a sans doute raison. Faire sa vie tranquillement était un privilège. Mais elle restait persuadée qu’au vu de ce qu’elle savait de lui qu’il ne s’était pas donné ce privilège. Sans doute n’avait-il pas aidé au début, n’ayant pas eu la même étoile qu’elle… Mais ses choix et leurs conséquences étaient de son fait et de personne d’autres. Les privilèges n’avaient rien à voir avec cela. Il avait toujours eu le choix.
Elle a compris. Elle ne s’éternisera pas. Ils retourneront chacun dans leur existence. Mais elle retient. Neith retenait toujours. Si un jour leurs chemins se recroiseraient, elle ne l’aiderait pas puisqu’il ne le voulait pas. Elle s’apprête à partir mais sent qu’il la retient et instinctivement Neith se tend. Ses sourcils se froncent et le regard qu’elle lui adresse est noir, agressif, sur la défensive. Elle a un sourire de travers lorsqu’elle entend ce qu’il dit, répondant au sien qui ressemble à une grimace.
« J’ai compris. Ne t’en fais pas. Nos chemins s’arrêtent là. » lui répond-t-elle, néanmoins, sans reproche, ni agressivité.
Elle se dégage naturellement de sa poigne rétablissant une distance de sécurité entre eux. Ils sont deux inconnus maintenant. Neith sait que certaines personnes ne sont que de passage dans sa vie. Galahad en fait définitivement partie. C’est dommage, mais de manière pragmatique, c’est ainsi.
Sa dernière phrase la fait sourire un peu plus. Cela ressemble à une menace, mais elle sait que ça n’est pas le cas. Peut-être était-ce là encore les restes de leur amitié passée et oubliée. Elle prend l’idée simplement.
« Même si tu ne penses que c’est un souci de privilège, je te souhaite une bonne vie Galahad. Peut-être pas paisible, ça n’est pas trop ton genre d’avoir une vie paisible. Mais une vie à ton goût au moins. »
Et sans attendre une réponse, elle sort de l’arrière-boutique et retrouve l’agitation de Marseille. Elle prend son conseil à la lettre et elle ne s’éternise pas. Après tout, il faut faire attention dans les rues de Marseille.
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