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Mère maquerelle de l'Empire des Sens, italienne au sang chaud et à l'accent méditeranéen prononcé, veuve noire, habile manipulatrice.
Candidate à la chambre de la noblesse, magistrat supérieur à la cour de Justice Magique, membre de la FESP, lycanthrope non recensé.
Duchesse de Bretagne, grande prêtresse du culte celte, très présente en politique, considérée comme femme la plus puissante de France.
Vétéran de la Grande Guerre, lycanthrope alimentant un folklore comme de la Bête des Tranchées, mécène pour les orphelins de guerre.
Héritier des Romanov en sursis, habile manipulateur ayant permis aux Romanov de s'implanter en France grâce aux Lestrange.
Victime collatérale de la guerre Lestrange/de Medici, voleuse de haute volée et espionne utilisant des niffleurs pour ses larcins.
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Alice d'ApcherCLOTHO | THIS IS OUR WORLD NOW !
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primum non nocere
ft Diane Rosier
Thème | Ma' lui avait offert la journée, comme un carotte qu'on tend à un enfant bien sage. Nul doute que Saihman, si proche et si stressant, était la raison de l'absence de travail de la jeune fille. Sa première sortie officielle. Son premier moment devant la noblesse. Alice avait déjà vu la tenue qu'elle porterait, avait déjà ouvert de grands yeux devant le travail ouvragé des perles. Elle avait tant et tant admiré les prostituées et les courtisanes dans son enfance. Bientôt, on attacherait ses cheveux et on lui offrirait une belle tenue, d'une bleu océanique qui allait de paire avec ces yeux. Aujourd'hui, Alice n'était pourtant pas maquillée ou vêtue à la perfection. Elle se faisait discrète, enfouie dans son grand manteau. La fraicheur matinale colorait ses joues avec plaisir. Elle savait parfaitement où se rendre et pourquoi. Les réserves de plantes de l'empire commençaient lentement à réduire et Alice ne désirait pas appeler Gaëlle a chaque seconde. Elle avait apprit, à Beaubaton, à concocter certaine potion, pour le plus grands plaisirs des petites protégées de Ma'. Une fièvre ou une toux passagère pouvaient être rapidement écartées avec les bonnes plantes. Mais pour cela, il lui fallait un peu d'argent, que la trésorière de l'empire lui offrit avec une moue circonspecte. Alice dépensait trop, selon ses propres mots, avec toujours une bonne excuse. Jamais pour elle.
Elle faisait l'inventaire dans sa tête en remontant les rues parisiennes. Le magasin des Rosier était loin d'être proche de l'empire mais marcher lui faisait du bien. Elle se plaisait à découvrir des rues inconnues, sans songer à l'heure. Elle était partie suffisamment tôt pour ne pas risquer de tomber sur une porte close. Intérieurement, elle espérait que ce soit Diane derrière le comptoir. La jeune fille était bien moins impressionnante que les autres et elle avait une connaissance hors du commun dès qu'il s'agissait des plantes. Chose qu'on lui demandait, sans doute, mais qu'Alice ne pouvait s'empêcher d'admirer.
La cloche sonna quand elle franchit la porte, indiquant sa présence. Ses yeux se perdirent sur les dizaines de plantes, certaine encore en vie quand on leur demandait de la fraicheur. Avec un doux sourire, elle s'approcha du comptoir, les yeux perdus sur tout ce qu'on pouvait lui vendre. Elle n'en connaissait pas le tiers.
Bonjour. offrit-il, la voix plus base que ce qu'on attendait d'elle. Alice n'était pas à l'aise dès qu'on la sortait de son cocon. J'aurai besoin de conseils.
Rhumes. Toux. Maux de tête. Tous les petits bobos des adultes et des enfants, ceux qui ne nécessitaient pas de médecin. Rien d'autre.
@"Diane Rosier"
LANDMVRKS - Suffocate
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❝ I follow you steps in the snow. The traces disappear. We know what we've lost when it's gone, I'm wishing you were here ❞
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L’ennui est un ennemi terrible. Pernicieux, il s’insinue dans votre esprit autant que sous votre peau. Tel un poison perfide, il vous contamine et semble ralentir le temps, de façon à vous tromper, une minute devient une heure et chaque instant vous semble d’une longueur infinie. Diane Rosier déteste l’ennui. Jeune sorcière flamboyante, elle a besoin d’être sans cesse occupée, de toujours avoir quelque chose à faire. Sa mère lui dit souvent qu’elle a tord, qu’elle devrait parfois apprécier le calme, le bruit du silence et justement, la quiétude d’un instant à ne se soucier de rien, mais Diane est encore jeune, parfois immature malgré les années qui défilent car de la vie, elle veut profiter. La croquer à pleine dent, comme l’on croque une pomme, sauf qu’on espère que celle-ci ne sera pas empoisonnée et si c’est le cas, tout Rosier qui se respecte se doit d’avoir un puissant remède sur lui. Diane cache toujours un bézoard quelque part ou un antidote contre les poisons les plus courants.
Ce jour-là donc, elle s’ennuie ferme et fait les cent pas dans la boutique de sa famille. L’enseigne grince dehors tandis qu’elle se déplace au gré d’un petit vent qui souffle. Diane n’aime pas non plus le vent. Comme l’ennui, l’air pénètre partout et lui arrache un frisson qui la sort de sa torpeur, elle, presque allongée sur le comptoir décide qu’elle doit s’occuper, mais que faire ? La jeune sorcière a déjà fait l’inventaire du stock ce matin. Elle ne va pas tout de même pas recommencer ? Diane a d’ailleurs noté qu’il fallait que prochainement, elle aille gambader dans la nature, ce qu’elle adore faire, pour ramener divers ingrédients, dont notamment des racines de mandragores, des dards de billywigs et quelques tiges de passiflores. Elle ne note rien, sur aucun carnet, sur aucun parchemin. Diane fait confiance à sa mémoire qui grouille à l’intérieur, telle une fourmilière. Elle compartimente ainsi facilement les choses pour s’en souvenir, mais parfois, son propre frère se demande comment fait-elle pour se souvenir d’autant de choses. Le talent, mon cher, le talent comme elle aime lui répondre.
Et deux minutes se sont écoulées depuis le précédent soupir. Diane déteste toujours être ici. Elle n’aime pas assurer la permanence de la boutique familiale. Elle ne sait jamais rien faire quand il n’y a pas de client, ce qui est actuellement le cas. Sa mère lui a dit de faire les poussières en haut des étagères et Diane s’est contentée d’ensorceler un plumeau qui s’en charge pour elle. De toute façon, elle est trop petite pour y accéder et elle n’a pas envie de s’embêter à grimper sur un escabeau. Un nouveau soupir, elle se décide alors à se rendre utile, car elle sait que ses parents ne seront pas de retour avant ce soir. Diane a encore de longues et magnifiques heures devant elle à attendre. Une idée germe alors dans son esprit et la sorcière retrousse les manches de sa chemise en lin blanc. Elle rabat ses cheveux en arrière et fait une tresse sauvage rapide pour ne pas être gênée. Et puis ni une, ni deux, la fille Rosier se rend dans l’arrière boutique pour fouiner. Elle fait du bruit et ça réveille le chat. Oui, car il y a un chat dans la boutique Rosier. Un gros matou roux qui baille à s’en décrocher la mâchoire et fixe de ses yeux verts, ce que la sorcière fait. Un miaulement, le félin semble avoir fait. — Pas maintenant, Astor répond l’intéressée en rassemblant plusieurs ingrédients. Autant rendre ce temps utile et déjà, Diane s’affaire à la préparation d’un macérât à base de bourgeons de cassis qui aura un excellent effet anti-inflammatoire.
Alors en pleine préparation, la sorcière est très concentrée et quand cette dernière est dans sa bulle, elle se coupe presque du monde, si bien que Diane entend tardivement la cloche qui sonne. Elle relève la tête, revient à la réalité. Le monde autour d’elle semble reprendre vie. Son macérât est pratiquement terminée et la sorcière sortie de l’arrière boutique, dépassant du comptoir. Le comptoir a toujours été très haut, si bien que l’on distingue à peine sa tête, comme si Diane était décapitée, une spécialité à la française s’amusait à répéter son grand frère. — Je suis là dit-elle en approchant rapidement, le bocal de macérât dans sa main droite qu’elle dépose sur le comptoir. Les bourgeons coulent lentement vers le fond du bol, à base d’huile d’olive. D’ailleurs, Diane se rend compte qu’à défaut de parfum, elle sent l’huile d’olive, elle espère que ça ne la dérange pas la cliente. — Bonjour, elle dit enfin, laissant un sourire venir s’étirer sur ses lèvres.
Diane observe la femme devant elle. Elle reconnue alors Alice Beauregard et un sourire bien plus grand s’affiche sur ses lèvres. — Je peux vous… Doit-elle la vouvoyer ? Normalement, la convenance veut que oui, mais Diane n’a jamais été dans la famille la plus assidue sur les règles à suivre, au contraire, elle a tendance à les contourner. Sauf pour certains sujets. — Aider, elle termine sa phrase en retournant son bocal de macérât dans l’autre sens pour faire tourner les bourgeons de haut en bas, idéal pour diffuser tous les éléments des ingrédients à l’intérieur.
Et sur ces mots, Diane contourne le comptoir, se rendant compte qu’au moins, là, on peut la voir toute entière. Astor qui semble en avoir marre d’attendre qu’on le nourrisse se faufile entre les jambes de la fille Rosier, passe à côté de la cliente et disparaît par la porte d’entrée avant que celle-ci ne se referme. Il reviendra sans doute avec un mulot ou un oisillon entre les crocs.
— Je vous écoute dit alors Diane, le dos bien droit. Elle n’est pas la meilleure vendeuse, elle n’aime pas tenir la boutique en plus, mais quand il s’agit de donner des conseils et de partager ses connaissances, Diane est douée ! Véritable encyclopédie vivante, elle sait tout sur tout. Jeune apothicaire, elle est talentueuse et fait la fierté de sa famille. — Dites-moi tout, qu’est-ce qui vous amène ? Que cherchez-vous en particulier ? Contre quel maux ? Quels effets bénéfiques ? Et son sourire est éclatant car enfin, Diane a réussi à combattre l’ennui. L’arrivée d’Alice semble une aubaine pour la jeune sorcière qui compte bien aiguiller la cliente vers le meilleur produit qui soit pour répondre à sa demande. Car forcément, les Rosier auront ce qu’il faut. Sa famille a une réputation à tenir et ils ne sont pas les meilleurs dans leur domaine pour rien.
Quiconque les connaît sait qu’un Rosier peut autant adoucir votre vie par un remède que l’ôter par un poison mortel.
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ft Diane Rosier
Thème | Derrière le comptoir, Alice ne voit que très peu la jeune femme mais ces cheveux presque blanc ne peuvent se confondre avec d'autre. Diane est là et Alice sait déjà qu'elle aura les meilleurs conseils possibles. Les connaissances de la jeune femme dépassaient de loin tout ce qu'Alice n'aurait jamais pu apprendre et elle ne pouvait s'empêcher d'être admirative à chaque fois qu'elle le voyait travailler. Le sourire d'Alice se fait plus grand, plus réel alors que Diane fait le tour, précédée par un chat un rien bougon qui ne prend même le temps de s'arrêter à la courtisane. La bonne humeur de Diane est contagieuse. Elle est un oiseau chanteur, Un oiseau qui pépille et qui chante rapidement. Les questions s'enchainent, sous les iris amusées d'Alice. La vendeuse, droite comme un I, est parée à toute éventualité. Peut-être sert-elle, d'habitude, des clients ô combien prestigieux. Les De Valoys viennent-ils ici ? Alice ne peut s'empêcher de regarder à la dérobée. Elle est seule. Et bien entendu que la famille royale ne se déplace pas. Certainement que les Rosier vont chez eux pour leur vendre leur bien. Ce n'est pas ici qu'elle croisera son prince. Tant mieux. Elle n'aurait aimé être vu aussi peu apprêtée.
Je viens chercher des ingrédients pour soigner les filles. Enfin... là où je vie, les enfants ont tendance à tomber rapidement malade. Il me faudrait de quoi les aider, avant qu'un médecin ne soit nécessaire. Pour des petits rhumes et des toux passagères. Voir de quoi faire des cataplasmes quand ils tombent.
Elle n'aimait pas réellement parler de son métier. Non pas qu'elle en ait honte. Mais les bonnes gens n'appréciaient guère la compagnie des putains, certain les jurant même malades et répugnantes. Elles ne l'étaient pas. Jamais Ma' n'aurait permis que ces filles transmettre aux clients quoi que se soit. L'honneur de l'empire dépendait d'elles et des réguliers tests auxquels elle le obligeait. Tant mieux. Alice n'aurait pas aimé infecter quelqu'un.
Les doigts de la jeune fille se serrent un peu plus sur son panier, alors qu'elle regarde la jolie Rosier. Elle saura l'aider. N'y a-t-il de toute manière meilleurs potionistes que les Rosier en France ?
@Diane Rosier
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L’arrivée d’une probable cliente est une chance, un signe, un message venu d’en haut qu’une quelconque divinité a entendu son appel, sa détresse. Oui, Diane aime à croire que parfois, on peut l’entendre et lui répondre, que des forces invisibles puissent exister comme dans les nombreux mythes et légendes qu’elle lit depuis l’enfance. Certaines histoires, la fille Rosier les connaît sur le bout des doigts. Elle raffole de certains mythes comme celle d’Izanagi et d’Izanami ou encore, l’enlèvement de Perséphone par son oncle-époux, Hadès. Alors à cet instant, quand Alice Beauregard passe le pas de la porte de la boutique, Diane veut croire qu’on a entendu sa détresse pour la sauver de l’ennemi, son petit fléau du jour.
Et dans la boutique, une odeur flotte dans l’air, inonde les narines. De l’encens est brûlé du matin jusqu’au savoir, à tel point qu’il a imprégné les lieux, mais ce n’est jamais le même, cependant, dans tous les cas, il est fait de façon artisanale par les membres de la maison Rosier. Cette fois, on a brulé de l’oliban accompagné de sauge avec une pointe de sang de dragon que l’on a concassé. Le tout donne une odeur suave qui saisit immédiatement le nez à quiconque entre dans la boutique. La boutique, justement. Elle n’est pas bien grande, tout du moins en apparence. Les étagères en bois brut laissent entrevoir des flacons, bocaux de verre ici et là avec divers ingrédients. À droite du compteur, on entrepose les ingrédients les plus communs, que chacun doit avoir chez soi, la base même de la discipline. Sur la gauche, des fioles, potions et décoctions avec des étiquettes sont posées les unes à côté des autres sur l’étagère où le plumeau enchanté continu de faire son œuvre. En bas, des tiroirs avec dedans, des ustensiles si jamais quelqu’un veut préparer lui même ses onguents, cataplasmes, macérâts etc… On trouve notamment un mortier en obsidienne dont une rune magique est gravée dessus. Quiconque s’y connaît dans l’étude des runes sait que l’obsidienne possède un puissant pouvoir magique, encore plus s’il est associé à une rune. Enfin, sur le comptoir, à côté d’un véritable daruma ramené par son père dans sa jeunesse après un séjour à Kyoto, quelques livres et manuscrits déposés librement à la vente pour les amateurs qui souhaitent apprendre par eux-même. On trouve notamment une copie reliée du très célèbre manuscrit d’Hildegarde de Bingen, célèbre sorcière allemande entrée dans les ordres religieux et qui aidait sorciers et moldus avec son précieux savoir, ainsi qu’un petit journal authentique rédigé par Geneviève Rosier, la mère de Diane sur les philtres et les ingrédients, plantes et aliments qui favorisent le désir intime. Sa mère a d’ailleurs réalisé un puissant aphrodisiaque dont elle garde secrètement la recette.
En apparence la boutique n’est pas bien grande, mais elle est enchantée. Il suffit qu’un Rosier, seulement un Rosier, magie du sang sans doute pense Diane, approche d’une étagère ou d’un tiroir, pour que l’ingrédient de son choix apparaisse à la place de lui exposé devant lui. Ainsi, il est important de connaître le stock, de saisir les inventaires, mais ça, c’est la tâche de Diane. C’est pour cela qu’elle vagabonde aux quatre coins du royaume de France pour ne jamais manquer de stock. Le plus surprenant et le plus secret des trésors se trouve dans l’arrière boutique, derrière une véritable serviette tenugui, célèbre tissu japonais représentant une geisha sur fond noir de dos qui sort d’un salon de thé sous la pluie avec son ombrelle pour s’abriter, encore un souvenir que son père a jadis ramené, une porte close. Et derrière cette porte à la serrure enchantée, un petit escalier qui mène au sous-sol et enfin, à la réserve de la famille Rosier. C’est ici que l’on entrepose les plus puissantes potions, les ingrédients les plus rares et surtout, les différents poisons. Le plafond est bas et plusieurs étagères se succèdent formant un petit dédale étroit de couloirs où on doit souvent passer en marchant à pas chassé. Poussiéreux, plongé dans le noir et éclairé à la bougie ou avec la magie, cette réserve est jalousement gardée par les Rosier. N’y accède pas qui veut, car après tout, ils jouent avec la Mort, n’est ce pas ?
Mais pas de réserve aujourd’hui. Diane se doute que la cliente n’est pas là pour ça. Cela ne va pas l’empêcher de faire tout son possible pour répondre à la demande d’Alice. Alice d’ailleurs, si Diane arrive à mettre un nom sur un si joli visage, si de si beaux yeux, elle sait peu de choses de la jeune femme, hormis son activité professionnelle. En somme, cela ne dérange pas la fille Rosier. Cette dernière n’accorde pas d’importance à ces choses là, contrairement à sa mère qui est bien plus rigide et à cheval sur les traditions. Un client reste un client, une personne reste une personne et ce qu’elle fait pour obtenir son dû ne regarde qu’elle finalement. À cela, Diane ne porte aucun jugement.
De ce fait, l’apothicaire écoute attentivement les paroles d’Alice. Elle se retient de sautiller de joie tellement elle est contente d’avoir un client. On pourrait croire à un chaton qui frétille littéralement sur place en apercevant, les yeux ronds, un mulot à saisir. Alice est-elle un mulot ? Non. De l’avis de Diane, elle serait plutôt un bel oiseau en cage. Comme c’est dommage un oiseau enfermé dans une cage, mais passons. — Des ingrédients pour soigner les filles… Elle répète et comprend facilement de quelles filles Alice parle. Ses sœurs dans le bordel. Elle acquiesce alors, la jeune Rosier, sourire aux lèvres. — Je vois et vous êtes au bon endroit ! Elle répond, un sourire radieux sur les lèvres.
Immédiatement, Diane se met alors à arpenter la petite boutique. Elle attrape au passage sa baguette sur le comptoir et avec celle-ci, lance plusieurs fois le sortilège accio pour faire venir à elles des bocaux. Sur le comptoir, elle dépose plusieurs ingrédients. Son cerveau est en effervescence. Elle imagine le lieu, le bordel. Là dedans, hormis les maladies sexuellement transmissibles, un virus se plairait forcément. C’est un lieu de vie, un lieu d’échanges et pas uniquement sur le plan physique. Une maladie peut facilement proliférer, ainsi, une simple toux pour se changer en bronchite voir évoluer en pneumonie et s’infecter. Elle pense aussi au rhume qui peut être tenace et affaiblie les défenses des plus jeunes. — Je pense que… Oui, ça aussi dit-elle en se parlant à elle-même. La scène dure plusieurs minutes avant que Diane ne se retourne vers Alice et l’invite à approcher du comptoir avec elle, non sans avoir pris un petit tabouret du bois pour se hisser à la bonne hauteur.
— Alors, voici ce que j’ai à vous proposer. De l’ail, vous allez me dire, c’est basique, mais ses vertus sont prouvées et pas uniquement pour chasser les suceurs de sang. Il est judicieux d’en consommer régulièrement dans vos plats du quotidien pour prévenir de l’apparition des rhumes. J’ai également mis ceci. Elle montre un bocal avec des feuilles séchées. — De l’armoise commune, à infuser dans du thé quand les premiers symptômes du rhume apparaissent. Si quelqu’un a le nez bien pris, en faire des inhalations pourra l’aider à respirer. De même que la menthe poivrée juste ici. Pour les maux de gorge, du bouillon-blanc. Vous pouvez consommer les feuilles et les tiges, vous l’ajoutez simplement dans vos plats, ça aura un effet miracle. Le miel reste aussi un basique à avoir. Elle désigne rapidement la plante et un pot de miel.
Diane marque une pause et prend entre ses doigts, un bocal contenant une huile. On peut voir dedans, des cristaux entassés au fond ainsi que des feuilles baignant dans le liquide.
— Maintenant, si le rhume est tenace, je conseille ceci. C’est une huile consacrée que nous avons conçu pour agir efficacement contre les infections. Il suffit d’en verser quelques gouttes sur le bout des doigts et de l’étaler sur les lèvres avant de se coucher. Dès le lendemain, on se sent déjà mieux. Il y a de la calendula dedans, de la lavande et des cristaux de lune. Et elle dépose le bocal devant Alice pour qu’elle puisse juger d’elle-même. — Concernant les blessures physiques, ici j’ai un pot avec du cataplasme maison. Il a été fait avec de la sève de wiggentree et du venin de Doxy. Vous ne risquez aucun empoisonnement, le venin est vraiment en petite quantité. Soudainement, ses yeux s’illuminent. Diane adore parler des poisons en général. — Savez-vous qu’une grande partie des poisons possèdent des vertus quand on les utilise en petite quantité ? C’est vraiment incroyable ! Elle marque une pause, elle ne doit pas s’emballer et rester concentrée ! La sorcière en revient au cataplasme. — Vous posez le cataplasme sur la plaie, vous enroulez avec des bandes le temps d’une nuit et le lendemain, vous nettoyez avec de l’eau tiède, normalement, la plaie sera refermée et en phase de guérison.
Diane prend une petite fiole dont le liquide est transparent. Des framboises semblent flotter à l’intérieur.
— J’ai aussi pensé à cela pour les filles. Les infusions à base de feuilles de framboisiers atténuent les douleurs lorsque vous saignez… Ici, c’est une décoction plus concentrée qui fera disparaître les douleurs en quelques minutes. Et elle la pose dans le panier de la sorcière. — C’est un cadeau de la maison et aussi une de mes propres recettes, vous verrez, ça fait des miracles. Un sourire sincère pour accompagner le cadeau. Diane termine enfin avec les derniers ingrédients — J’ai cet onguent à base de clous de girofle et de millepertuis. Idéal pour faire disparaître les maux de tête. Si c’est une migraine en revanche, je propose plutôt une inhalation avec du millefeuille séché que je vous ai mis dans ce petit sachet. Le jasmin peut aussi être efficace, mais attention… Il a des effets secondaires qui peuvent provoquer des fausses couches. Elle ne se risque pas à poser des questions, Diane. Elle se doute que les potions abortifs sont monnaie courante dans ce milieu, néanmoins, si une fille veut avoir un enfant, il vaut mieux éviter le jasmin. Elle préfère donc prévenir que guérir, comme dit l’expression.
— Je pense avoir fait le tour, vous avez des questions, vous voulez autre chose ?
Un sourire et son regard se pose sur le comptoir bien chargé. Elle s’est peut-être emballée, non ? Mais Diane connaît son sujet sur le bout des doigts. Elle pourrait encore proposer plein d’ingrédients, des potions et autres, mais elle ignore si la bourse de la cliente va suffire et si elle cherche autre chose. Elle préfère donc attendre, en parfaite petite apothicaire et vendeuse qu’elle est.
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primum non nocere
ft Diane Rosier
Thème | La boutique est magnifique et Alice ne sait guère ou arrêter de regarder. Il y a des plantes et des potions partout, gonflant les étages et enivrant les sens. Mais, plus que tout, au milieu de ce décorum qu'Alice rêverait de visiter, il y a les cheveux pâles et le beau visage de Diane. La Rosier pétille et attire tous les regards. Alice l'aime beaucoup. Elle sait parfaitement le métier qu'elle fait, les filles dont elle parle et jamais elle n'a vu la moindre trace de jugement dans ces jolis yeux clairs. Plus encore : elle est terriblement compétente et, alors qu'elle ouvre la bouche, Alice est admirative de la quantité de choses que peu connaitre Diane. Si elle est également allée à Beaubaton et a apprit à fabriquer des potions simple, Alice n'a jamais été une sorcière de plus douée. Elle maitrise les sorts de la ménagère, sait soigner les petits bobos et nettoyer une maison. Tout pour devenir une bonne épouse. Jamais plus que la place qui lui était promise pour le futur, la place qu'elle rêvait un jour d'emprunter. Remonter une allée avec sur les cheveux le voile blanc de la pureté, qu'elle ne possédait pourtant plus depuis bien longtemps. Qu'importait. Quand elle rêvait de son amour, elle le voyait ne jamais la juger. Parfois, il prenait les traits du frère de Diane. Alice se mordit immédiatement les jours, supprimant cette image de son esprit à l'instant même où elle était arrivée. On ne rêvait pas à ce genre de choses, pas devant public. C'est l'image de Ma' qui revient alors, qui prend le pas. Sa mère soignait avec les plantes elle aussi. D'une manière particulière, qu'Alice n'avait jamais réellement cherché à comprendre. Ma' avait une manière d'utiliser sa magie particulière et, jamais, Alice n'avait vu la moindre baguette aux doigts de la sorcière. Et, maintenant qu'elle y réfléchissait, elle ne l'avait jamais trouvé, nul part. Etait-ce cette fameuse magie sans baguette, que les puissants sorciers arboraient comme un signe distinctive. Est-ce que Diane était comme ça ? Après tout elle était une Rosier. Et les Rosier, comme toutes les grandes familles, étaient des puissants. Alice ne lui poserait pas la question. Peut-être, dans l'intimité des draps, le demanderait-elle à Priam.
Diane parle beaucoup. Assez pour perdre Alice, qui peine à suivre. Il y a beaucoup d'informations et elle n'a rien pour noté, trop prise de cours. Les yeux de la jeune fille se font un rien plus rond et elle rougit, sans oser demander à la Rosier de ralentir. Tellement de possibilité de soigner, d'être empoissonnée aussi. N'était-ce que disait Diane ? Les poisons pouvaient guérir comme tuer.
Il me semble qu'à Beaubaton, le professeur en parlait. Mais je n'ai jamais réellement été testé. J'évite d'avoir des flacons potentiellement mortel dans la pharmacie. Certain enfants sont plus boujons que d'autre et.... j'aurai trop peur des accidents.
Alice était une véritable maman, elle qui, elle le savait, n'aurait certainement jamais d'enfant. La roulette du fils ou de la fille était bien trop grande pour prendre le risque de transmettre sa malédiction. Alors elle s'occupait de ceux des autres. Si elle n'avait été fille de joie, nulle doute qu'elle aurait voulu être gouvernante ou nourrice. Le monde en avait décidé autrement. Et Alice n'était du genre à vivre dans la tristesse. La vie était bien trop courte pour la passer à se morfondre.
Pourriez-vous me faire un petit papier ? C'est que j'aurai peur d'en oublier la moitié. Je n'ai malheureusement pas vos connaissances. Elle lui offre un doux sourire, de ceux qui offrent que rien, dans ces mots, n'est un reproche. Et oui, j'aurai des questions. J'ai une petite qui souffre depuis quelque années de rhumes chroniques, à certaine périodes. Auriez-vous des plantes très douces pour la soulager, sans qu'elle en s'accoutume ?
Le mois de Juin était, pour Marianne, un véritable enfer. L'été avait filé rapidement cette année, fort heureusement. Mais Alice préférait prévoir, bien en avance, pour que l'année prochaine ne soit compliqué pour la petite. Elle n'avait pas de magie. Elle ne quitterait même l'empire des sens pour Beaubaton, de toute sa vie. Et de ça, Alice était bien trop triste. Beaubaton avait été une bouffée d'air frais, un instant hors du temps où Alice avait observé le monde avec des yeux différents.
@Diane Rosier
LANDMVRKS - Suffocate
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(c) DΛNDELION
❝ I follow you steps in the snow. The traces disappear. We know what we've lost when it's gone, I'm wishing you were here ❞
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Et à partir du moment où elle commence, rien ne peut l’arrêter. La passion de l’herbologie mélangée à celle des poisons brille dans les pupilles de Diane. Elle est née pour ça, aucun doute là dessus. Elle peut en parler nuit et jour et elle sait, la jeune sorcière, qu’elle a toujours des choses à apprendre, que sa soif ne sera jamais étanchée et qu’elle aura encore et encore, des trouvailles et autres merveilles à découvrir, mystères à percer. Tous ne comprennent pas son attrait pour ces arts. D’autres sorcières de son âge préférant collectionner les luxueuses toilettes que d’enfiler une paire de bottes pour se lancer dans la quête d’un poison rare ou d’un ingrédient qu’on ne trouve pas à chaque coin de rue. Chacun son truc selon Diane, au moins elle, elle sort du lot comme elle a déjà répondu quand elle fréquentait encore les bancs de l’école. Combien de fois est-elle arrivée en retard car elle vadrouillait autour de l’école pour dénicher quelques plantes médicinales ? Elle a tout arpenté, assurément et elle se souvient de la fois où elle a délibérément glissé dans l’assiette d’une camarade, quelques feuilles d’un puissant laxatif. Le résultat était incroyable, elle n’a jamais autant rit de mémoire, à en verser des larmes. Le mois complet de retenues en revanche, ne l’a absolument pas fait rire du tout. Cependant, si on lui demandait, elle n’hésiterait pas à refaire le coup.
Diane est le feu, elle brûle d’une imprudence qui rend fou ses proches, elle aime provoquer autant qu’échanger. L’air est son élément et elle est en éternel mouvement, ne s’accordant que peu de limite, pour ainsi dire aucune. Mais derrière cette petite sauvageonne aux cheveux platines, se cache une enfant qui courbe l’échine devant l’autorité du père et l’ordre du Temple. Diane sait faire taire sa langue et retenir son envie de liberté quand la situation l’exige. Elle connaît les véritables valeurs et la profondeur du mot loyauté. Cela fait écho en elle au plus profond. Elle jongle entre ces deux facettes d’une même femme de vingt-six ans, enfile le costume qui convient le mieux à la situation. D’un côté, les affaires de famille, les obligations liées à son nom, de l’autre, ses escapades et ses passions, le tout semble cohabiter ensemble dans un étrange, mais pourtant harmonieux chaos.
Alors, elle se met enfin enfin sur pause, la fille Rosier et dans son esprit qui va si vite, elle se demande si la cliente, la belle Alice Beauregard et c’est vrai qu’elle a un incroyable regard d’ailleurs, est arrivée à la suivre, à tout comprendre, à tout mémoriser. Diane se mordille la lèvre inférieure, confuse. Sa mère lui rappelle sans cesse de ralentir l’allure, de prendre le temps, mais le temps, ce n’est pas son affaire et égoïstement, Diane oublie parfois les autres qui gravitent autour du même soleil qu’elle.
Enfin, la sorcière écoute Alice. Le professeur à Beauxbâtons ? Elle risque silencieuse. Quand elle était élève, Diane trouvait aussi que les enseignants en savaient beaucoup, mais quand elle a enfin pu entrer dans la serre de sa famille, lire les grimoires des plus illustres Rosier, notamment celui de feu Ambroisie, elle s’est rendue compte que les professeurs de Beauxbâtons ne faisaient que gratter la surface de la terre. Les entrailles cachent tellement d’autres choses. Est-ce qu’ils ne disaient pas tout volontairement ou étaient-ils aussi ignorants ? La question demeure, mais Diane y répondra plus tard, ou peut-être pas, jamais. Elle repose son attention sur Alice. — Pour la pharmacie, nous avons une solution dit-elle doucement. — Enfin, je dois voir avec ma mère, mais nous disposons de petits coffres ensorcelés de telle sorte que si vous ne prononcez pas le mot de passe, le contenu du coffre n’apparaîtra pas, il sera vide… J’ignore où ma chère mère se procure ces objets, mais je peux toujours lui demander propose la sorcière dont un sourire sincère s’étire sur les lèvres. Là en revanche, ça ne sera pas gratuit, mais Diane se doute qu’Alice l’a compris, inutile de le préciser.
— Mais vous avez raison de faire attention. C’est tout à votre honneur, Alice… Elle marque une pause avant de reprendre, d’un air triste — J’ai trop souvent entendu des histoires qui finissent mal à ce sujet. Des clients, des parents qui viennent acheter des plantes pour diverses remèdes et décoctions, mais qui ne font pas attention. On a beau leur rappeler, ils ne prennent pas certaines précautions. Le Ganoderme luisant ou Reishi, est un champignon qu’on trouve en Asie et il possède de nombreuses vertus médicinales, mais il n’est pas comestible en l’état. Pire, il peut vous intoxiquer et vous tuer si vous avez un système immunitaire faible ou pas suffisamment développé comme les enfants en bas âge ou quand on est malade. Désormais, nous ne le vendons plus sous forme de champignon car ma mère m’a raconté que trop de fois, les clients ne nous écoutent pas et qu’elle ne veut plus se sentir responsable indirectement d’un accident.
Silence. C’est aussi ça, la face sombre de son métier, outre le poison, outre les contrats et les morts empilés, les cadavres cachés dans les armoires à disparaître de la maison des Rosier. Ce sont les clients qui n’écoutent pas, qui utilisent n’importe comment les ingrédients qu’ils viennent acheter. Alice a au moins le mérite d’avoir la sagesse d’esprit de faire ce qu’on lui dit et quand elle demande alors à Diane d’écrire cela, un nouveau sourire se dessine sur les lèvres de la jeune femme. — Bien sûr ! Et sans attendre, elle retourne derrière le comptoir et ouvre un tiroir pour en sorte une plume à papote accompagné d’un rouleau de parchemin. Sans attendre, la plume virevolte et se met à écrire sur le parchemin frénétiquement ce que répète Diane concernant chacun des ingrédients qu’elle a présenté. Quand elle a terminé, la sorcière en revient à Alice.
— Est-ce que vous parlez d’allergies ? Le printemps est déjà bien installé en mai, il tire vers l’été, mais les allergies sont quand même là. Diane se met alors à réfléchir, la plume cesse d’écrire.
— Oui, je crois savoir dit-elle alors avant d’approcher des étagères. — La question va-t-elle de savoir si on en a encore… Et elle se met sur la pointe des pieds pour saisir un flacon un peu plus haut. — C’est le dernier, vous avez de la chance dit Diane en saisissant le petit flacon. Dedans, un liquide obscur, d’un noir profond, totalement opaque. — Du sang de Korrigan. Nous en avons peu, car ces sales petites créatures sont terribles à attraper et quand on prélève leur sang, il est préférable de ne pas les réveiller, de faire ça quand elles dorment sinon, elles ont un goût prononcé et particulièrement excessif pour la vengeance. Diane grimace. Ce n’est pas elle qui a ramené ce flacon, mais un autre membre de sa famille qui y a laissé… quelques morceaux jadis. — Cependant, le sang de Korrigan est un puissant remède aux maladies courantes comme les rhumes. Une seule goutte suffit à éradiquer tous les microbes de l’organisme et à assurer une protection complète pour vingt-huit jours, soit le temps d’une lunaison. Il faut faire boire cela avec une boisson quelconque, même de l’eau. Ne craignez pas la couleur noire, c’est normal. Le goût est très fort aussi, rappelant de l’eau de vie. Vous le donnez à la personne le soir de la pleine lune et celle-ci sera protégée jusqu’à la prochaine lune.
Le Korrigan étant une créature fantastique, l’utilisation de son sang revête un usage magique très stricte. Si Alice l’utilise en sortant de ce cadre, les effets peuvent changer et être diamétralement opposés. Du bien qu’elle veut faire, la sorcière fera du mal. La plume de son côté, continue de noter sans s’arrêter. — Avec ce flacon, vous devriez être tranquille un bon moment. Le prix en revanche… N’est pas donné, mais pour votre petite protégée, c’est ce que j’ai de mieux. Après, si c’est trop et je le comprends, j’ai des remèdes plus traditionnelles, mais l’efficacité sera moindre.
Car toute marchandise se paie et le Korrigan, souvent au prix fort. Dans sa tête, Diane est déjà entrain de réfléchir à des alternatives au cas où. Son regard navigue sur les étagères avant de revenir à Alice aux très beaux yeux. — Ce que vous faites pour vos « petits », je trouve cela très respectable, pour ne pas dire admirable. Si jamais… Enfin, je veux dire, si vous avez besoin d’aide en matière d’apothicaire, s’il faut se déplacer, n’hésitez pas. Car même les roses aux épines mortelles peuvent aider d’autres fleurs. La bonté est une qualité rare et Diane la possède, toujours prête à aider son prochain.