Don't stop me now | Lorenzo & Octave

Don't stop me now
Je veux qu'on rie, je veux qu'on danse, je veux qu'on s'amuse comme des fous !
Je veux qu'on rie, je veux qu'on danse, quand c'est qu'on me mettra dans le trou !
05 oct. 1927 avec @Lorenzo de Medici | TW : alcool, drogue, chaos
L’ami compatit un peu, à sa façon. Il te connaît assez pour savoir que c’est de sa femme qu’il parle.

– Une peine de cœur ? Qu'est-ce que Emma a encore fait, ou plutôt, pas fait, pour que tu viennes à t'oublier ainsi dans du bon... hum... whisky ?

Tu fais non de la tête - pas du whisky non, c’est plus fort et plus… sorcier. Tu n’as pas pensé à demander le nom, mais c’est efficace.

– Oh, tu sais…

Geste vague de la main - tu ne lui diras pas que ce n’est qu’une dispute qui te mine ainsi, et la seule idée de l’avoir abandonné sans goûter ses lèvres qui te désole autant. Comprendrait-il ? Il n’aime pas sa femme, mais c’est un amoureux de l’amour, à sa façon, qui donne lui aussi - seulement à des dizaines quand il n’y a pour toi qu’une seule âme qui compte.Les tempêtes de ta maison doivent paraître bien calmes comparées à celles que son couple doit traverser. Plutôt boire et penser à autre chose - il aura bien des idées lui ! Il boit son verre d’une traite, et tu finis le tien avec plus de lenteur - tu n’as pas sa descente et son habitude, il faudra faire attention pour le suivre. Tu désignes au barman une boisson moins forte pour continuer.

– Un roi, rien que ça. Tu me fait trop d'honneur. Mais j'aurai bien des idées pour toi, à commencer par boire plusieurs verres avant de commencer cette soirée. Pipo viendra nous chercher si nous abusons trop et Agnès est encore parti je ne sais où. Le domaine sera tout à nous. En tout cas, sache que je le suis. Mon épouse est partie en pèlerinage je ne sais où, mon cousin rejoint bientôt le bercail et j'ai une nouvelle maîtresse qui me ravit presque toutes mes nuits. Comme ne pas être en forme ?

Il dit cela et accorde un clin d'œil à une autre brune qui passe dans son champ de vision - tu en rirais presque si tu ne buvais pas au même moment à sa joie affichée. C’est un de ces hommes qui semblent des piliers sur lesquels même le temps a si peu d’emprise, qui ne changera jamais - ou au moins tu l’espères. Tu l’aimes bien ainsi, ton éternel ami aussi joyeux et insouciant qu’à l’époque, et qui nourrit ta propre exubérance de son exaltation. Cela semble si simple à l’entendre dire : la liberté, la famille et le sexe ; trois choses dont tu ne manques pas non plus, même si tu ne les vis pas ou ne les cherches pas aux mêmes endroits que lui.

– Je suis content de l’entendre, le bonheur te va bien. Célébrons-le ensemble, j’oublierai mes ennuis et je pourrais te partager mes joies à mon tour.

Et bien que les heures soient les vôtres jusqu’au petit matin s’il le faut pour te faire oublier jusqu’à ton nom dans les plaisirs simples et quasi-animale. Tu ne t’allonges pas dans des bras étrangers, mais tu as des yeux pour regarder, des papilles pour goûter les boissons et un esprit qui te fait voir danser les lumières si tu consommes quelque chose de plus fort.

– Nous pouvons rester ici à profiter du spectacle. J'ai dans ma poche quelques délices de ma famille qui te mettront du baume au cœur et te feront oublier tous tes soucis. Nous pouvons jouer aux cartes, ils me semblent qu'ils ont des tables à l'étage. Je ne te proposerai pas d'aller à l'empire, je sais déjà que tu me diras non ?

Ricanement amusé. Tu as cédé, une fois, tu as passé la nuit dans une pièce pour attendre et choisir à dessiner les filles sur des petits carnets, on t’a offert des verres et des passes sans que tu ne croques plus qu’un peu de sensualité au fusain - et tu es parti avec la vague impression d’avoir autant amusé que déçu. Emma n’avait pas beaucoup aimé cette histoire, d’ailleurs, et tu ne voudrais pas lui donner une occasion de plus de t’en vouloir.

– Tu me connais si bien… Écoute, prenons une bouteille et allons admirer d’un peu plus près la scène - j’ai vu l’une de ses filles faire avec ses jambes un écart tout à fait esthétique, tu vas adorer. Nous jouerons quand tu auras pu l’admirer un peu, et moi l’étudier - mais dans un but purement artistique et professionnel bien sûr.

Clin d'œil, ta recherche perpétuel du beau te permet au moins d’apprécier comme lui les silhouettes. Tu fais signe au barman et l’on vous suit rapidement près de la scène avec une bouteille dont le prix t’aurait fait trembler jeune homme, et vous vous installez à une place de choix qu’on a fait libérer pour vous - c’est qu’on doit se douter que vous ne regarderez pas à la dépense et que l’on chérit les poules aux oeufs d’or.

– Est-ce que nous commençons à nous battre tout de suite pour savoir qui des blondes ou des brunes sur cette scène sont les plus charmantes ?

Éternel désaccord qui a ses avantages - au moins tu ne soupirais pas après celles dont il obtenait si facilement les faveurs. Il y a vos deux types parmis les danseuses, belles brunes au teint mat et blondes de porcelaine. Au milieu, une rousse à la chevelure de feu relève son jupon et fait un grand écart qui te laisse rêveur.

– Mais peut-être pouvons-nous nous entendre sur celle-là au moins.

Don't stop me now
Je veux qu'on rie, je veux qu'on danse, je veux qu'on s'amuse comme des fous !
Je veux qu'on rie, je veux qu'on danse, quand c'est qu'on me mettra dans le trou !
05 oct. 1927 avec @Lorenzo de Medici | TW : alcool, drogue, chaos,
sexisme (beaufferie, objectivisation, daron des années 20)
Lorenzo sème l’argent dans sa suite, les meilleures bouteilles, les plus beaux pourboires… Il ferait passer ta générosité pour de la radinerie, pourtant tu ne regardes plus depuis longtemps à la dépense non plus. Sauf que lui, sait-il ce que cela représente ? Combien de jours auriez-vous pu manger avec ce qu’il a offert à la serveuse pour son sourire et les verres qu’elle vous a emmenés ? C’est une des choses que tu apprécies chez lui, cette prodigalité dont il se pare. Parce qu’elle n’est pas une richesse d’oisif peut-être aussi.

Les filles bougent et vous les admirez - quoique vous ne regardiez sans doute pas la même chose ; la couleur des cheveux n’est pas la seule chose qui diffère dans vos goûts. Ce ne sont pas les hanches ou les courbes sur lesquelles tu t’attardes : tu aimes mieux la grâce des mouvements, la façon dont le tissu semble devenir une prolongation des silhouettes, la coordination des danseuses… Ton amour des femmes et de leurs charmes est plus sage que le sien - tu ne les veux pas nues dans ton lit mais dans ton atelier. D’ailleurs, tu préfères les sages aristocrates et leur port altier, parce que l’élégance te fascine. Chacun d’entre vous recherche finalement ce qui n’est pas à lui, pas de son monde… Enfin dans quelques verres, même si tu ne céderas aucune des caresses que tu réserves à ta femme à l’une de ces créatures, tu loucheras un peu plus sur la hauteur de leurs seins et la ligne de leurs fesses.

– Je dois t'avouer ne pas avoir beaucoup fréquenté de rousses. On les dit aussi fougueuses que des lionnes. Attirer tous les regards les rend certainement prétentieuses.

Tu ris : voilà que lui, d’entre tous, se montre difficile ! Qu’importe qu’elle soit prétentieuse si elle peut lever sa jambe à cette hauteur. Non seulement elle est belle, mais elle a du talent - on en attend pas moins des filles du Pavot, artistes après tout. Près d’elle, une blonde a un déhanché tout aussi enchanteur. Lui en a trouvé une autre plus à son goût :

– Cette brune là, réellement, je pense que je pourrai me damner pour elle. Mais je te l'accorde. Ta blondinette, juste là, est douée.
– Te damner, rien que ça.

Tu glousses en acceptant le verre qu’il te tend et en le regardant étaler sa poudre aux yeux du monde sans en avoir rien à faire. Tu t’en moques aussi : lui est un Medici et toi un artiste - ce genre d' exubérances sont pour les hommes comme vous après tout. Tu te penches sur la ligne proposée, renifle… L’alcool était chaud et doux, il te couvrait d’un voile épais et confortable, mais c’est un vent qui vient de souffler dans ta tête, qui te fait rouvrir les yeux sur un monde changé, magnifique, et où Emma et les soucis sont si loin de toi qu’ils n’atteignent même plus ton esprit. Comme le Pavot Scintillant est un lieu beau, et ses lumières, et ses employés, et ton camarade qui sourit. Un verre, encore un verre, le tien est vide déjà ; les danseuses saluent et le numéro change, on siffle près de vous en appelant le nom de la prochaine beauté qu’on offrira en pâture à vos yeux. La nuit vous appartient, on ne vous refusera rien si vous restez ensemble, vous pourriez mettre Paris à genoux si vous le désiriez… Ou en tout cas tu le penses, et ça te fait rire fort. Sur la scène, c’est un spectacle de charme et de chant et même si la fille a les cheveux noirs, elle est comme couverte de l’or des lumières dans ton regard fiévreux.

– Oh, celle-là elle a posé pour moi, dans mon école, pour des cours de nus. Elle a réussi à faire venir à l’heure même mes étudiants les plus distraits.

Pour ne pas utiliser de qualificatif plus mesquin. Mais c’est un problème pour un autre jour, pour un autre Octave, le plaisir qui bat jusque dans tes tempes ne tolère pas que tu te perdes dans de sombres pensées, te pousse à boire encore et à vous resservir. Autour de vous on applaudit l’artiste dont le sourire qui paraît ravi de l’attention qu’elle reçoit. Une fille qu’un ersatz de Lorenzo aura vite fait de cueillir et de dévorer.

– Elle était assez ennuyeuse en réalité, à m’appeler Monsieur et à battre des cils à chaque fois que je m’adressais à elle, mais tu adorerais les dessins qu’on en a fait.

Amusant comment le statut de peintre et photographe te permet de déshabiller facilement les femmes, qui se trouvent souvent être des créatures désireuses d'exposer leurs charmes. Elle ne montrera rien que tu n’as déjà vu - même si elle ne brillait pas autant dans ta mémoire - et la répétition dans la beauté t’ennuie ce soir et dans cet état. Vous aviez bien parlé de jouer ?

– Et bien moi, je me sens en vaine maintenant. Une petite partie à l’étage ? Ça fait une éternité que je ne t’ai pas dépouillé d’une petite fortune.

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05 oct. 1927 avec @Lorenzo de Medici | TW : alcool, drogue, chaos,
sexisme (beaufferie, objectivisation, daron des années 20)
– Elle en voulait à ton petit cul mon cher Octave, soit en certain. C'est dommage que tu refuses de t'ouvrir à d'autres plaisirs. Les jeunettes comme elles sont prêtes à tout.

Elle en a l'air en tout cas, radieuse et indifférente à l’âge où à l’allure des messieurs qui l’aplaudissent. Ce n’est pas très flatteur comme constatation. Quelle joie y a t-il à obtenir un fruit que n’importe qui avec un peu de volonté, de réputation ou d’argent peut goûter ? Pauvres gamines condamnées par leur avidité - ça n’a rien d’excitant. C’est même assez pathétique, et le goût de l'admirer lui passe immédiatement. Au moins les toiles sont sages.

– Même si je l'imagine terriblement ennuyeuse. Les gamines ne font les meilleures amantes. Enfin... Je ne cracherai pas dans la soupe et lui offrirait une cavalcade si elle venait minauder.

Il pouffe et tu l’imites, mais pour d’autres raisons. Et pourquoi diable, en prime, perdre son temps avec des amantes ennuyeuses ? A quels autres plaisirs pourraient-elles t’offrir qui te rendrait plus heureux que ceux qui t’attendent chez toi, où il a une femme qui te connaît si bien qu’elle peut t’offrir l’extase seulement en t’effleurant. Quel intérêt y a-t-il à apprendre à jouer la mélodie sur de nouveaux corps si c’est une symphonie à chaque fois ? Et puis Emma… La performeuse est très jolie, sans doute, mais elle n’est pas Emma. Tu aurais presque pitié de Lorenzo à cette pensée, car si Agnès est belle elle n’est pas non plus Emma. Évidemment qu’ils s'abîment les yeux à chercher la beauté, eux qui ne connaissent pas la divinité de son corps. Toi, seulement toi ; ta chance est sans égale. D’ailleurs, tu veux jouer, et Lorenzo acceuille l’idée avec enthousiasme.

– Je vais te plumer, Octave, soit en certain.

Ricanement et tintements des verres alors que vous partez ensemble vers l’étage. Tu as perdu des fortunes contre lui et gagné tout autant. L’amitié qui vous lie vous rend peut-être plus raisonnables, moins gourmand à l’heure des réussites pour que vous ne soyez jamais allé trop loin pour l’autre. Certaines choses sont plus sacrées que les plaisirs passagers. Décennies de souvenirs plutôt que gains immenses.

– A quoi te sens-tu en veine mon ami ? Que je te prouve que c'est sur mon épaule que Fortune s'est penchée.

C’est qu’il y croit ce bougre - et pourtant tu pourrais le jurer, c’est toi qui aura le dessus. Peut-être être là drogue qui vous donne à tout deux tant d’assurance - comme si vous en manquiez.

– Black-jack ? Je ne vois pas mieux pour te prouver que ton légendaire flair de joueur a une cloison déviée et que je suis en aubaine. Si nous avons tous les deux raisons au moins nous plumerons la banque. Et puis je n’aime pas trop les tricheurs.

Tu avises le joueur qu'il a dû lui aussi remarquer. Comment un établissement qui se veut une telle réputation peut permettre cela tu te le demandes, et tu espères que votre croupier ne sera pas trop mauvais si celui qui surveille la partie là-bas peut laisser passer une telle chose. De toute façon il ne faut pas que vous jouiez contre d’autres, vous pourriez vous montrer trop féroce - car la chaleur en toi t’assure que tu gagnerais quand même. Tu dois juste te rappeler de ne pas jouer ton alliance si tu tombes à court de liquidités ; mais aucune raison de s’inquiéter...

– Et reprenons une bouteille tu veux, j’ai soif.

Don't stop me now
Je veux qu'on rie, je veux qu'on danse, je veux qu'on s'amuse comme des fous !
Je veux qu'on rie, je veux qu'on danse, quand c'est qu'on me mettra dans le trou !
05 oct. 1927 avec @Lorenzo de Medici | TW : alcool, drogue, chaos,
sexisme (beaufferie, objectivisation, daron des années 20), violence
Il semblerait que tu sois te surestimé, ou que la fortune que tu poursuis choisisse obstinément de ne pas t’accorder ses faveurs. Ce soir Lorenzo est brillant, sympathique, jovial et il gagne - encore et encore - et tu ne peux même pas lui en vouloir parce que tu te sens bien comme rarement, que ta tête est légère même s’il raffle toutes les mises. Rien pour la banque, rien pour toi. Tu es assez borné pour t’entêter un moment, rire sur le bord des lèvres malgré les échecs répétés. Il n’y a pas de stratégie ici, juste de la chance, capricieuse et contre toi. Que dit-on déjà de ceux qui en manque au jeu ? Heureux en amour ? Qui est l’idiot qui a prétendu qu’on était plus aimé quand on rentrait fauché en plus de tard ? Mais il est des moments d’amitié qui valent quelques reproches ou quelques bouderies, et si tu endureras avec un air penaud, tu y reviendras pour la joie qui te tient maintenant. Deux amis qui refont le monde et qui boivent, qui se rappellent leurs meilleurs souvenirs, s’amusent, s’enivrent, admirent et s’enthousiasment… Et tu bois, tu bois tellement, ton verre n’arrive jamais à sa fin et la magie de Lorenzo semble pouvoir faire apparaître les bouteilles d’un claquement de doigt - à moins que ce ne soit son argent, mais c’est moins poétique. Toujours est-il qu’à force de boire, de perdre et de rire, tu te trouves rattrapé par des besoins naturels.

– Bon, d’accord, j’avais tort. Changeons de jeu tu veux, histoire que je garde un peu de dignité avant d’être complètement à sec ? Je te laisse choisir, je reviens.

Tu lui désignes les autres tables de la salle, que vous aviez d’abord boudé sur ton intuition - mais que veux-tu, ton intuition est mauvaise - et tu l’abandonnes à sa bonne humeur à la recherche de sanitaires. Tu te perds deux fois en chemin, le regard happé ici par une danseuse en pleine démonstration pour un client chanceux, là sur des lèvres où ont éclaté un rire tonitruant. Tu finis par trouver, et salues d’un signe de tête deux hommes en pleine discussion près des lavabos en passant.

– Messieurs.

Leur discussion capte ton oreille. Poker. Tu les reconnais : des joueurs croisés plus tôt dans la soirée. Dont celui - ah oui - qui dissimulait des cartes dans ses manches. Tandis que tu te laves les mains, tu remarques leurs tenues criardes – des costumes taillés pour briller, hurler leur désir de paraître. Ils sont venus flamber, et ils le font savoir. Et eux te détaillent aussi, leurs regards effleurant ton gilet brodé d’or et ton costume éclatant, et cette enquête te vaut des sourires amicaux et carnassiers.

– Vous faites bonne fortune au jeu de hasard ? Nous allons recommencer une nouvelle partie, vous ne voulez pas vous joindre à nous avec votre ami ? Nous manquons de bons joueurs ce soir.

Et c’est probablement là que tu aurais dû fermer ta gueule, refuser avec un sourire poli et les laisser à leur soirée et leurs magouilles. Mais il y a ce que tu as bu, il y a la drogue, il y a l’euphorie, et tu te crois sans doute plus mâlin que tu ne l’es vraiment quand tu te tournes vers le plus grand des deux, remarqué alors que vous cherchiez une table où vous installer.

– Ah non, désolé, je ne joue pas avec les tricheurs.

Tu entames le mouvement de les abandonner là, et un instant tu peux croire que l’incident est clos parce qu’ils sont peut-être trop sidérés pour te répondre. La porte s’ouvre, apporte la musique et les parfums de la soirées comme autant de promesses d’oubli, quand tu entends une voix s’élever derrière toi :

– Qui tu traites de tricheur ?

Une main t’accroche par la veste alors que tu vas sortir, te ramène en arrière dans un geste brusque, te lâche alors que tu heurtes la porte dans un mouvement pour lui échapper. Première constatation : tu as très mal. Seconde constatation : il y a un goût de sang dans ta bouche, et du rouge sur la main que tu viens de plaquer sur tes lèvres. La troisième constatation, tu la fais à voix haute vers le troisième larron de cette comédie, celui qui semble essayer de retenir son camarade énervé, après avoir fait passer ta langue sur tes dents et constaté un manque.

– Futain le con, i’ m’a fété une dent.