[Clotho | Aubépine beauvoir] "Le firmament me juge, m'empoigne."
(#) [Clotho | Aubépine beauvoir] "Le firmament me juge, m'empoigne."
missive rédigée par Aubépine Beauvoir leNom
Beauvoir, inconnu à autrui car factice, ce nom contemporain est comme un vêtement, il protège du désagrément de la solitude par un confort symbolique. A l'instar de sa signification, "Beauvoir" plaît à l'oreille comme son porteur voudrait seoir à l'œil.Rosier, inconnu, par autrui et aux siens car conspué. La mort aux lèvres, un credo, n'empêche point d'être hué. Epine et aube, Agrippine et fraude, ricine et ribaude. De prose on cache l'amertume. De morose on rejette les coutumes. Solidaires, pondérés, ascètes : que de minauderies. La famille Rosier est un bouquet aux fleurs teintées de saillant; dont est tombé il y a une trentaine d'année, un rejeton ébène, défaillant.
Un incipit subjectif d'une famille, pour une histoire qu'Aubépine n'écrira pas en leur nom.
Prénom
Aubépine, ô de contradictions ! Aubépine, ô d'attentions. Un prénom choisi par espoir. Un espoir gardé si proche de lui, qu'on en poserait la question, à notre Beauvoir : "pourquoi garder cette racine le liant à un arbre qui lui fait défaut ?". Nourri de symbolisme, ce nom sublime son impétuosité, et la contradiction de l'attention dont il ne veut guère, et qu'il semble pourtant constamment chercher. "Aubépine" est un prénom ayant fait le tour de l'Europe sous l'alias "Hawthorne" terminant son voyage en Amérique, miroitant parfaitement le sens des pérénigrations du Rosier. Et malgré cela, ce sobriquet l'ancre. Il l'encre. Il le marque. Il le garde statique. Agrippé dans le champ des Rosiers. Une signification à la fois carmine et immaculée. "Aubépine", à la fois l'assurance qu'il fait partie du bouquet, et une promesse, à ceux qui oublient la rudesse de ce qui se lève à l'est.
Naissance
Les livres n'ont pas d'encres pour les histoires sales. "Beauvoir" n'est pas "Rosier" lorsque par pudeur, nous ne consultons pas les annales. Né à l'hôpital Saint-louis en 1896 dans le Missouri, sous la discrétion qu'imposa la nature même de sa venu au monde. L'aube sonna à peine son glas. Le ciel lui-même fit une moue disgracieuse en voyant l'engeance singulière prendre les premières bouffées d'un air dont il n'avait pas mérité la pitance. Aucun cri, aucun sanglot. Les docteurs se désistèrent du bambin, tous. Si bien qu'une personne présente vint renverser un pot de fleur massif au sol. Un signe d'amour par le père pour la mère, maintenant sur les carreaux. En un tapis atrabile.
Un être humain ne le reconnaîtrait pas comme tel. Il avait des yeux perlés, une bouche dont les plis rosâtres étaient réservés, un nez feutré, un air de nourrisson. Mais l'agrégat de ses composants, peignait un juge. Une moquerie d'humain, caractérisé d'un soudain sourire, candidement malsain. Et en réponse, la sage-femme qui le tint le lâcha. Un cri horrifié succéda à sa chute. Un spectacle miraculeux l'entoura. Les fleurs précédemment tombées avaient fait du sol une tapisserie douillette. L'absence de maux chez le bourgeon d'humain était fascinant. Comme si les fleurs avaient en leurs esprits sa sureté : chacune des ronces des fleurs, écartée, détourait sa circonférence parfaitement.
Était né un enfant si atypique. Si détestable. Que même la mort, ne l'accueillit pas dans son berceau.
Parents
Burgess Rosier (Alias Bourgeon Rosier), un homme de mystère, si on devait dire qu'il était un homme. Un mystère d'homme, si on devait dire qu'il possédait la moindre clarté. Ce dont on sait de lui on le sait car il l'a dit, pas parce qu'on l'a découvert. De ses 55 ans, rien, absolument rien, ne transparait chez lui. Il est opaque, aussi bien d'habillement que de visage. Son manteau brun, son chapeau feutré vert et ses chaussures au talon légèrement compensées font de lui une figure dont on reconnait toujours la vertu : le commerce. Pourtant, cette épiphanie physique se limite là. On le jurerait. Non, on le scanderait. Personne n'a jamais vu, à quoi il ressemble.
C'est comme si à chaque fois que l'on regardait son visage, l'ébène de son âme cachait les traits de son faciès. On l'eut regardé des milliers de fois droits dans les yeux, et pourtant, on ne se souvint pas du tintement de sa rétine plus de quelques secondes. Maudit, ou peut-être gracié d'un don. Ce Rosier est d'une douceur sans pareille. La caresse de ses mots aux oreilles de ses clients le voit toujours adoré des plus mal-aimants. Sa façon de marcher, trottiner, provoquer le regard d'un stoïcisme réfractaire. Moldus comme sorcier parlent de ses actions. Mais de lui ? On le cite comme une sorte de légende urbaine.
"Burgess Rosier", ou le "Sans-mots"/"Sans-maux". Un apothicaire coi prêt à tout, même à créer un héritier, simplement pour pouvoir assurer la réussite de ses affaires.
La raison de son arrivée en Amérique se trouve être son ambition. Des rumeurs chez les Rosiers diraient cependant qu'il a réalisé un tabou dont chacun des membres doit taire.
Leigh Rosier, aucun alias. Elle a abandonné sa vie Française et ses attaches. Son passé, un fardeau dont elle a laissé les chaînes. Leigh est le pendant de son mari. Une femme forte, autant de caractère qu'académiquement. Désintéressée par le mortel commun, elle apporte souvent peu de consolation à qui que ce soit la connaissant. Voyant son prochain comme une chose à dépasser, ou comme une personne qui lui doit le respect. Elle est bonne de nature, dans un sens tordu. Elle voit ce qui est en dessous d'elle comme une personne à aider, mais cette personne ne doit jamais oublier : qu'elle n'est pas, à égalité. De petite taille comparé à son grand mari de 2 mètres. Elle est sévère, rude. Une carapace, pour cacher une personne brisée par la dureté des événements qu'elle a été obligée d'endurer.
Nature du sang
Le sang d'Aubépine embrasse la pureté qui gracie encore sa famille jusqu'à aujourd'hui. Sang pur ne le convient pas cependant. Et cette information, un son de cloche, comme un réveil lui rappelant perpétuellement ce qui lui a été enlevé et ce qui lui revenait de droit, lui amène un certain dégout qu'il ravale, sous des traits feignant l'ignorance. Assurant à autrui qui le demande, qu'il est un sang mêlé
Situation matrimoniale
Marié ? Il l'eut été. Pas juste en mots, ou en paperasses, en documents et en simagrées. Pas cette amour vache, rapide, insouciant, qui met à mal la nature pittoresque de l'humain vis à vis de ce qu'il convoite. Aubépine aimait. Il adorait. Il était prêt à tout. Tout, pour "elle". Il n'était pas son esclave, il n'était pas sous sa botte. La relation qu'il entreprenait avec elle ? C'était la seule chose "pure", qu'il avait jamais réussi à produire de sa vie. Ellen'était pas sa vie mais sa vie n'avait aucun sens sans elle. Sans elle, son existence était une mauvaise herbe allongeant ses feuilles; dévorant surfaces et autrui ; ruinant flore et faune ; dévorant, encore, et encore, comme si la platitude qu'elle représentait lui offrirait un jour le droit de toucher les cieux.
Elle lui donna une seconde naissance.
Si une instance supérieur avait eut pitié de lui cependant.
Elle ne l'aurait jamais fait rencontré.
Son histoire est intimement liée à celle d'Aubépine. Elle sera expliquée, en temps, et en heure.
Occupation
Pharmacien, étrangeté par simplicité. Le commun comprend le nom, car le commun est la clientèle se voulant soigné de poisons. Les limitations de la douleur éprouvable par les congénères de notre énergumène n'ont pas de limites. Et ainsi, il travaille toujours d'arrache pied pour avoir un pas d'avance sur les maux que puissent ressentir ses clients. Lurons empoignés de magie ou simples moldus pourront trouver dans son établissement la tranquillité d'un soulagement n'ayant pas le besoin contraignant d'une attente risible pour une simple toux n'ayant la nécessité que de quelques gorgées d'une potion préparée de manière avenante.
Evidence il est, que les moldus ne seront pas servit de la même manière que les gens de bons sangs. Mais ils n'auront clairement pas le droit à une qualité diminuée. Pareillement. Aubépine ne servira pas un magicien n'ayant pas été recommandé auprès de lui par un autre magicien à qui il fait confiance, pour de simples raisons logistiques. Aubépine s'arrange pour que les magiciens soient servient sans que les yeux des moldus ne traînent là où ils ne devraient êtres.
Sa pharmacie, située dans le cœur de Marseille, "La rosée aurore", ne prétend nullement être en compétition avec les services de médecine déjà présentes. Il souhaite apporter un soin complémentaire, et non impérial.
On peut d'ailleurs dénoter que ses prix sont anormalement bas. Comme s'il vendait à perte, par altruisme.
Trafiquant de drogues , chacun a besoin d'une aide, et d'aide il faut parfois prodigué de manière contraire à la morale ambiante. La doxa ne sait pas tout et il est bon parfois de la détourner. "La rosée aurore" est une façade. Un présentoir net, joli, et agréable, opposant la véritable nature des affaires d'Aubépine. Entre un médicament et une drogue, le pas est vite accomplit. Et en dessous de son établissement, se trouve l'endroit où le pas est réalisé. Il est le producteur ET le vendeur. Cependant pour faire affaires avec lui, de nombreuses conditions doivent être remplies.
1/ La nécessité d'appartenir au monde magique.
2/ La nécessité d'avoir été approuvé par une personne à qui Aubépine fait confiance.
3/ La nécessité de lui parler de nuit.
4/ La nécessité de porter un "chiffon de misère" (un chiffon particulier qu'il fait broder par une de ses connaissances fidèle. La composition exacte du chiffon est secrète, mais on sait qu'il est unique à chaque personne l'ayant reçu car l'un des composant du chiffon est un petit morceau de peau de celui avec qui Aubépine veut commercer)
Si ces conditions sin qua non ne sont pas remplies, Aubépine ne parlera même pas de cet aspect de ces affaires, et prétendra avoir du mal à comprendre de quoi son interlocuteur parle... Si ce n'est pas pire, si l'interlocuteur est pressant.
Le signe qu'une vente veut être réalisée, est le passage du chiffon sur sa propre nuque, puis la pose de celui-ci au comptoir d'Aubépine.
Scolarité
Comme la brume est la fille de l'air, on retrouverait la parenté de l'éducation de l'épineux dans un lieu grattant de son granite les cieux. Caché aux moldus d'un lin de smog aqueux, Aubépine, à l'école Ilvermorny, s'est fait vertueux. Fondée en 1627 dans le Massachusetts, elle est aujourd'hui une petite pépite internationale, un joyau arcaniques dont les éclats humbles ombragent maladroitement son passé. De Dorcus Twelvetrees à Bartholomew Barebone, l'infamie de cette école était une toxine familière pour Aubépine. Si bien qu'il s'y sentait comme un poisson sous l'eau. Un poison dans marre délétère, banal, bénin, tout du moins, à ceux ne le regardant que de loin.
«
Aubépine n'a jamais de mystère ! On sait toujours à quoi il pense !
Aubépine est bien tête en l'air ! Il est benêt, jamais ne balance !
Aubépine ne peut rien faire ! Il n'en a pas la compétence !
»
Une comptine que lui chantaient souvent ses camarades et auquel il prenait souvent part lui aussi. Qu'il était plaisant d'avoir à s'égayer d'un reflet qui n'était pas sien. C'était comme trouver hilare une personne que l'on connait si bien. Il avait cette impression antithétique de sa passivité. Cette impression qu'il aidait à la fois son prochain en le rendant si gai. Et qu'en même temps, il méritait plus... Bien plus.
Qu'on imagine, qu'on se tue à la faire, à songer à l'incompréhension de tous lorsqu'il fut désigné comme membre de la maison du Serpent cornu. Une maison réputée pour n'héberger que les sages, les savants : les doctes.
"Une erreur !", on s'écria.
"Quel malheur !", on martela.
"Et les moeurs ?!", on bavarda.
Où étaient elles. Les comptines d'antan ?
Ô il chanta. Aubépine. Il remplaça les longues phrases et moqueries, par les jérémiades et les pleurnicheries.
Composition baguette
Aux penseurs aguerris, Aubépine est une déception. Son nom le suggère, son comportement le susurre et pourtant sa baguette n'en est pas. Non, nullement fait d'Aubépine, sa baguette n'est. Un étonnant fait.
Le séquoia ayant gagné ses mains. Béni de chance, reconnu par sa baguette. Il révèle un fait, de cette possession, que beaucoup ignore au sujet d'Aubépine : s'il est prêt à réaliser des actes répréhensibles, des actes infames, presque inhumains, c'est parce qu'il n'est jamais en son esprit le manant de sa propre histoire. Chaque situation doit avoir un vainqueur, qu'il soit chanceux, stratège, ou barbare.
Sa baguette reconnaît son audace. Ce qu'il appelle lui-même sa "Détermination ténébreuse". Un terme trompeur. Qui ne porte pas la vilénie de son ambition, mais trahi plutôt l'inflexibilité de sa volonté. Aubépine n'a aucun amour ingénu pour sa baguette. Il considère celle-ci comme un trophée de sa flexibilité, plus qu'un outil. D'ailleurs, on le voit souvent rouspéter lorsqu'il se rend compte qu'elle se trouve dans son manteau à son insu, comme si elle ne voulait pas être oubliée par celui qu'elle a choisit. Si bien qu'elle jalouse souvent ses études de la magie sans baguette. On la retrouve souvent à côté de papiers académiques déchirés, brûlés, parfois même totalement introuvables. Ces traits n'embêtent guère cependant l'Epineux : elles lui plaisent, ces petits coups de colères.
Elles lui rappellent une amie, et une ville, qu'il n'aurait jamais voulu quitter.
Patronus
Tacheté de biens trop d'ombres, son âme ne peut pas faire appel à un Patronus. Cependant ce fait est loin d'être rédhibitoire à ses yeux. Non pas qu'il se trouve une certaine fierté à ne pas pouvoir le faire, mais plutôt dans le fait que de toute façon, si la nécessité d'en invoquer un se montrait : c'est qu'il aurait déjà échouer, dans sa volonté d'anonymité. Le Rosier n'aurait plus de rose, fané par une lumière exposant plus grandement ses tréfonds.
Epouvantard
Les horloges, du moins leur tic. Il les redoutent, s'en émeu en les entendant frapper leur mécanisme de ferraille et d'autres métaux dans une poursuite inlassable vers la terminaison d'une heure. Lorsqu'il entend leur inopportun sons, son attention se détache. Il devient obsédé par le bruit, par cette achèvement de période qui ne veut pas venir. il est prit, étouffé entre l'heure d'avant et l'heure d'après. Il veut avancer le temps mais ce n'est pas possible. Il veut l'arrêter, mais à quoi bon. Il doit subir le tic, continuel. Attendre la nouvelle heure. Sa respiration grandit. Il soupire comme il respire. Ses yeux fusent de manière incontrôlée vers la plus grande et fine aiguille. Il n'a pas une valeur numérique du temps, juste un indicateur, rien qu'une aiguille.
Moins que les secondes, un centième d'instant le sépare de l'heure propice.
La plus petite aiguille achève sa lente escalade vers la prochaine heure. L'ensemble de l'air de ses poumons s'envole. Une heure est passée.
Une peine irrationnelle. Peut-être un effroi, du manque de contrôle qu'il a sur son actuel futur.
Amortentia
Le sang, une dénomination d'odeur vague, car le sang n'est pas le même chez chacune des espèces. Pourtant elle désigne bien un genre d'odeur. Il est conquit par le sang. Cette pointe ferreuse, cupide, et en même temps tabou. Cette ponction de vitalité à une chose ayant le droit naturel de la posséder. Cette odeur, est une preuve. La preuve qu'il a le droit d'obtenir, ce qu'il veut, quand il veut.
La peau, a nouveau une tonalité macabre, mais ne possédant pas le sens de domination que le sang peut lui procurer. Il sent la peau d'autrui dans un amour de l'imperfection qu'elle possède. Chacun possède une odeur, aussi désagréable qu'elle soit. Et la connaître, c'est comprendre autrui. Comprendre autrui, c'est établir un lien, avec lui. Cependant gagné de pudeur, il prendra une respiration de la peau de ses congénères avec finesse, rapidité, à peine de quoi en profiter s'il n'y est pas invité.
Le thé, une grande catégorie d'odeurs compilées en une seule. Il semble que l'odeur de n'importe quel thé le calme. Elle lui redonne une grande concentration, et lui permet en général d'avoir de meilleures performances dans tout ce qu'il entretien. Une chose d'ailleurs qu'il fait souvent est de sentir le thé, et de le proposer à ses invités. La consommation du thé ne lui apporte rien, seul l'odeur, prime.
Combustion/flammes, à l'inverse, les flammes ont une sorte d'emprise sur lui. Elles réveillent son aspect pro-actif, presque dangereux. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il ne veut personne en cuisine lorsqu'il prépare à manger. Il adore ce moment. Il vit pour cet instant. Le moment où les flammes imposent leur température sur les aliments. Où seuls les conséquences de leurs passages sont visibles aux yeux de tous en un mets succulent. Le sourire qu'il possède en chatonnant la senteur des flammes brûlant un objet ? Un délice.
Particularité Magique
Occlumencie, si le sorcier se targe souvent du besoin de donner de ses sorts, de sa voix et de ses gestes ; l'Occlumencie est le droit de garder pour soi ce que l'on a acquis. Un refus du partage, un litige poli, dont Aubépine n'a pas l'envie de céder aux simagrées. Intrusions mentales et Veritaserum n'ont le droit qu'à une devise factice de la part d'un banquier d'infortune.
Son don est l'expression même de ses traits les plus absconds. La raison sans dérisions pour laquelle le luron n'est pas dénué du moindre soupçon.
Un testament de sa fortitude mentale. Il n'eut pas toujours été le plus grand des pratiquant de cet art de niche. Riche de savoir et avide de le partager, il a été plus qu'indélicat que de ne pas céder à la doxa en apprenant un pamphlet de talents plus conventionnels, lisses, appréciables... Mais Aubépine fulmine la taxe de son savoir comme une goutte tombe du ciel en période de pluie : invariablement. Ses ressources, son savoir, ses connaissances, ses préceptes, ses valeurs, et ses défauts. Ils sont tous siens de près ou de loin, son cerveau le coffre, son être le créancier. Il ne fera ni don, ni crédit. De la manière la plus véhémente qu'il soit, s'il le faut.
Cette atrabilité presque solennel. Et s'exprime de manière propre dans ses défenses. Pour quel est le plus cruel pour celui qui veut explorer le paradis d'autrui : que de tomber dans les enfers de la réalité ?
Mirages et autres illusions sont les barrières de confusions qui trompent les émotions de ceux n'ayant pas en embonpoint de pesantes attentions pour ce qui les entourent.
Une complexité de défense miroitant le savant d'attaque de son père. Invitant autrui d'abord à l'intérieur de son crâne comme si une porte ouverte n'avait jamais eut de serrure, il referme la porte, montre une existence factice, et réouvre les entrailles de sa conscience. Les intrus nourris de fausseté. Ressortant dans un monde qui l'est tout autant, victime de leur propre volontés.
Une plaie pour le monde sorcier.
Un lin s'ouvrant, et se fermant, sur qui voudrait se réchauffer.
Atropos
Fallacieux Discoureur
Inquisiteur Tactile
Opportuniste Entrepreneur
Pédagogue Gentilhomme
La parodie du savant, si elle savait que son "soi" d'avant n'était qu'à ça d'être un truand. Il est le reflet de ce qu'il déteste. L'image qui ne bouge pas d'elle-même car elle le peut. Mais qui possède l'intime conviction qu'elle se meut car elle le veut. Une ébauche d'humain dans une pensée brouillonne, a façonné un chef d'œuvre
De ceux qui connaissent Aubépine, nombreux sont ceux pensants (ironiquement peu versé dans sa psyché) que l'aisance du maquillage souriant qu'il démontre est de la même couleur que la poudre dont un clown se noie. Il serait un poisson de bienséance, hilarant à la bonne heure, confortant, dans le malheur.
Il n'en est rien. Chaque pas, chaque respiration, chaque pensée, et chaque infime courant passant le moindre de ses neurones, ne pense réellement qu'à l'amélioration de la condition humaine, de manière uniforme. Il aime son prochain comme il s'aime lui-même. Et c'est cet amour qui caractérise le Rosier. C'est dans cet amour qu'on trouve l'hypocrisie qui ne lui fera jamais jurer quoi que ce soit auprès d'Hippocrate.
Il considère qu'il est de son devoir, d'aller plus loin que les dogmes acceptés. Dans sa pensée, règne un pragmatisme fourbe, et profondément égoïste. Sa malice provient du fait que son penseur lui-même, n'y voit pas La contradiction de sa philosophie. Il souhaite aider le peuple de mensonges destructeurs, de pratiques opportunistes, de discours fallacieux...
Il est exactement la gangrène qu'il souhaite couper du monde. Il est ce que donne un rosier loin de sa famille. Loin de son bouquet. Il est une rose beau au regard mais dont les épines finissent toujours par blesser.
Pour les Rosiers, l'existence d'Aubépine est confirmée mais son emplacement et même son visage leurs sont inconnus. Son père est à remercier pour cela. Dans son excentricité il voulait une poupée de chair sans lien pour le restreindre. Dans sa vie passée il lui a toujours interdit de broder le moindre lien avec ce qui l'avait rejeté. Aujourd'hui, notre fleur toute grandie n'a plus de ronces la retenant. Mais il reste caché des pétales de sa famille. Comme redoutant, les sépales qu'elle lui arracherait.
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Que pensez vous des moldus, et du fait que vous soyez obligés de vous cacher d'eux au quotidien ? Il en agacé pour ses affaires, en est compréhensif pour la sécurité de tous. Il sait, pour l'avoir vécu, que leur cacher leurs existences est bien plus un moyen de les protéger eux, que les sorciers.
Quelle est votre opinion sur la famille royale magique de France ? Pragmatisme oblige : tout ce qui est couronné est un fardeau. Il est pratique cependant que ce fardeau est une tare équivoque. Un mal, qui crée tellement de patients.
L'Aube Sorcière prend de l'ampleur, et Tarek Shafiq fait très souvent la une des journaux. Que pensez vous de cet homme ? Curiosité et méfiance. A force d'écouter les discours de bonimenteurs, on sent dans la parole de ce qui est honnête, une bien belle promesse.
(#) Re: [Clotho | Aubépine beauvoir] "Le firmament me juge, m'empoigne."
missive rédigée par Aubépine Beauvoir leIl est là. Il est las. Ses bras embrassent le fer d'une barre. Elle le soutient malgré elle. Rechigne sa présence. Et ne lui fait clémence de son existence, qu'en dépit d'elle-même. Le froid son seul outil. Elle fait part de son mécontentement d'un algide baiser. Il ne le regarde pas. Ses yeux vermillons la dévorerait. La brûlure de sa pupille calcine le stoïcisme. Elle est un glas pour l'inattention. Un requiem, un destin funeste.
"Accumulé. J'ai tant accumulé. J'ai parlé, j'ai mangé, j'ai dormi. Les trois seules choses qui définissent l'Humain, en un tout, de manière axiomatique. Le savoir cette commodité n'a d'utilité que si elle est grossièrement versée en pâture. Et pourtant me voilà. Clos..."
Il sort un cigare. Il a bien ce droit.
"Pathétique."
Sans un mot elle est allumée. Sans un geste, une latte est tirée.
On ne voit pas son visage mais on imagine une moue.
Il pense, et repense. Des mots lui reste en tête.
"Popolo et sa pensine. L'idée que du bétail s'en aille toucher à un diamant. Brin."
Il tire une autre latte. La mer et le vent lui ordonnent de ralentir.
Il n'écoute guère.
"What a sad state of affair.", conta-t-il au vent.
Il attabla au repas de l'ennui, son regard sur une famille forlaquant la sagesse d'un silence de marbre. Les rires. Les joies. Les esclaffes. Il ne les méprisait pas. Au contraire. Divorçant la barre frigide sur laquelle ses avant-bras se tenait, il alla auprès d'eux. Il avait une inspiration, une solution, à son poison.
Au crépuscule, la lumière du soleil, semblait obscure.
Burgess, venait d'avoir une épiphanie.
Le son muet d'un tintement cacophonique embrume la salle. Les ténèbres la rongent. Un faisceau sporadiquement éteint par la mauvaise manufacture de sa construction percent la sombreur. Elle est sinistre. Elle profite du faible de l'humain. Qui perd ses moyens lorsque d'un environnement sain il tombe dans un milieu où règne le malin. La salle est vivante. Ses carreaux verdâtres suent une pellicule sèche. Elles reflètent des appareils médicaux. On devine leur usage non pas pas par le leur façon d'être mais leur agissements. Ils sont novateurs, jamais vus, dans le monde moldu. Ils maintiennent une personne consciente mais immobile. Trois hommes dans cette salle. un allongé, incapable de se déplacé, comme en transe. Un autre, vêtu de blanc, a le regard loin de son patient. Il enfile ses gants, sa blouse, son bonnet médical, ajuste ses lunettes. Son vêtement explique sa profession. Son espiègle expression, en ferait redouter son expertise.
Un troisième homme se fond dans les ténèbres.
Il est une voix, voilà tout.
Il entendait mais ne voyait pas. Il avait une lumière, mais n'en était pas plus éclairé. Elle perçait sa cornée, lui arrachait la rétine, sans pour autant lui donner le droit d'accéder à la paix de la perte. La cécité pourtant si grandement demandée. Son corps n'était plus le sien. Des objets, ferreux, de plastiques, et parfois même de chairs lui l'enchaînaient. Le restreignaient. Il arrivait à sentir jusqu'à la volonté de s'enfuir, siphonnée par les objets se mouvant à une cadence surannée.
Rien ne lui était propre, ni même sa propre respiration, forcée par une machinerie de plastique dont à son bout se trouvait une poche d'air de se remplissait et étant compressée de manière périodique. Lévitant à son gré, comme portée par un vent éthéré. Elle était la seule chose qu'il pouvait discerner par sa proximité. Elle était son salut. Ironique, son bienfaiteur, était son bourreau.
"Il est prêt.", fit retentir dans la salle la voix que l'ébène cachait.
Agréant sans le dire, l'acolyte en blouse devait reconnaître la justesse de son propos. Il était prêt. Son corps était proche de celui d'une poupée dont on aurait besoin qu'elle nous réponde à chaque bienfait administré. Là, sans l'être. Un tas de protéines dont le consentement n'était plus de mise.
Les mouvements du docteur étaient aussi fantomatique que précis. On ne le sentait pas se mouvoir à travers la salle, son ombre plus repérable que son corps. Elle alternait entre la prise d'outils, l'écriture de statistiques physiologiques, et le triturage du corps de son hôte valétudinaire. On ne sentait aucun amour pour son métier. Aucune attention pour le patient. Il faisait son travail car il y était bon. Et c'est parce qu'il était bon, qu'il lui avait été demandé de réaliser cette commission. Une dizaine de minutes et centaines de mesures réalisées, allant de la simple prise de pouls au nombres de veines visibles au creux de ses yeux. Un silence plat s'installa, gondolé ça et là par la prise de sérum, de seringues, et de scalpels, et d'autres merveilles médicales. Moins qu'un docteur, on aurait dit un chef, préparant ses couverts. Abreuvant minutieusement ses couverts de solutions alcoolisées, la voix dans les ombres se décida d'occuper les idées du patient.
"Vous paniquez.", une évidence, clamée avec calme.
Le patient fit glisser ses yeux vers la voix, qu'il ne voyait pas. Son corps trop fatigué pour montrer la peur qui le rongeait.
"Vous vous demandez « pourquoi vous ? »", un ton sardonique trahi le manque d'empathie de la voix.
Le patient voulait hocher la tête, mais il ne le puit pas.
"... Vraiment ? Vous. Vous m'avez l'air d'être dans la fleur de l'âge. Ah ! Que cela me ramène au bon vieux temps ! Vous êtes fait comme un athlète ! Un demi-dieu ! Ô, j'aimerais vous voir courir, vous voir soulever des montagnes. Vous-... Excusez-moi, avant de continuer. Dîtes-moi, avez-vous déjà mangé de l'agneau ?"
La patient troublé, ne comprit pas quel était le rapport avec sa situation. Il voulu répondre tout de même. Mais ne le put point. Pas dans sa situation.
"Ah. C'est vrai. Incapable de bouger. Suis-je bête. Enfin bon, laissez-moi continuer. Soyez poli. Même de votre regard miséreux. Voyez-vous, j'adore l'agneau. Sa chair, sa laine, son comportement. Tout crie « je suis là pour vous ! ». Mais dans un troupeau. Tuer tout les agneaux, qu'est-ce que c'est cruel ! Alors il faut choisir. Oui, il faut choisir. Il est là pour nous, il nous adore, mais à la fin, il faut choisir. Vous êtes un agneau, mon ami. Je n'ai rien contre vous. Comme je vous l'ai dis, je vous apprécie. Mais dans le troupeau d'agneau dans lequel vous gisiez, là dehors, parmi vous, il faut choisir."
La masse d'ombre du docteur recouvrit le corps du patient. Les larmes voulaient couler, mais rien ne tomba. Un marteau et un pic à la main, le vit vivement et délicatement commencer à investiguer l'œil, puis le cortex frontale. Une volonté d'hurler sa douleur monta chez le patient. L'homme sortit de l'ombre.
Un sourire narquois, interprétable mais invisible aux yeux.
Il était Burgess. Maintenant expérimentant sur le cerveau humain.
Il voulait pousser la Légimencie, plus loin que jamais.
La naissance d'Aubépine faîte, l'enfant devient le centre du monde, de cette narration, et de l'attention de Burgess. Assit avec son fils, et sous le regard de la mère, Aubépine témoigne, de ses 5 ans, une aptitude fantastique pour les sciences. Burgess lui montre des flacons, et de ses simples yeux, il est capable d'en deviner la composition à l'atome près. Des connaissances qu'on ne lui avait jamais apprises. Un regard émerveillé du père. Une fausseté de joie de la mère. Rien n'avait été en vain. Rien.
Une main paternel caressa le crâne du petit garçon. Une fierté singulière, chaleureuse. Loin étaient la torture, loin étaient les fourberies. Le sourire du bambin enveloppait le salon de la famille Rosier. La vision d'une famille heureuse, qu'est-ce qu'il n'aurait pas donné pour l'obtenir...
Un homme changé, volte-face de père. Si son visage n'avait pas le malheur de s'effacer de ceux qui le voient, on aurait gravé en notre mémoire un visage souriant. Clément. Gracieux. Un bâillement fut donné par le petit Aubépine. La nuit se levait, et les enfants comme les lu se devaient de se coucher tôt !
Un rite de sommeil avait été établit par le père. Avant de dormir. Le garçon devait regarder une lumière provenant du sort Lumos, tout en regardant un livre. Un rite que le petit ne manqua jamais. Avant d'aller dans sa chambre pour revoir le monde des rêves.
...L'atmosphère changeait toujours, quand le petit Aubépine n'était plus là. Un regard accusateur venait caresser les pommettes de Burgess. Il savait quels reprochent arrivaient. Il était déjà préparé.
"Tu avais dis que tu l'aiderais.", la dame Rosier, Leigh de son nom, mordilla sa lèvre en entonnant cette même chanson. Déjà répétée.
"Et je ne fais que cela-..."
"5 ans Burgess. AUBEPINE, A, 5, ANS."
"...Tu le voulais fort."
"Je le voulais fort."
"Et maintenant ?"
"Je veux, mon fils. Pas, ce monstre."
"Ce monstre est ton fils. Et si ce n'est pas le tien. Il est mien."
Le poteau rose à nouveau discuté, la source du génie d'Aubépine, un débat sans fin. Les expériences du père sur le cerveau étaient un succès. Un meilleur Aubépine, de meilleurs affaires. Quelle vie.
Quelle travestissement d'une vie.
L'école le passionne. Aubépine adore Ilvermorny. Mais son amour n'est pas motivé par les chercheurs et les leçons. Il est un adorateur des candeurs et des façons de ses compagnons de classe. Moins cependant des interactions qu'il puisse avoir avec eux. Il se sait différent. S'écarte généralement d'un sourire, se retire d'une boutade.
Moqué pour cette raison. Lui, qui pourtant pensait qu'en s'écartant, il laissait à tous les bienfaits de respirer loin de sa présence, révèle une bien plus sombre façade de sa mentalité.
Il était de ces après-midis, où il ne suffisait pas de portrayer un rictus, pour ressentir en ressentir un
Il était de ces jours, où il n'était pas assez de paraître heureux, pour vraiment l'être.
La joie et l'accalmie toutes noyées sous un torrent pluvieux laissait le jeune homme assit dans un des escaliers des couloirs, bien souffreteux. Aubépine, de ses 12 ans, regardait le monde avec cet œil cupide. Il avait envie de regarder de loin ceux qui tapissaient sa vie. Les autres, tous, sauf lui. Mais chacun cantonné dans les classes et les couloirs, le brouhaha ambiant l'empêchait de se concentrer sur une conversation en particulier.
Etrangement, il était entouré, mais seul.
Quelle violence, de se voir passivement frappé par la réalité d'un exile perpétuel. Il ne put même pas s'offrir la caresse de Morphée. Par Merlin, il aurait bien eut besoin de cette étreinte. Peut-être qu'elle l'emporte à jamais, qui sait.
Il tremblotait, il avait froid. La chaleur qu'offrait les couloirs étaient ténus, lorsqu'on ne se tenait réellement proche de personne. Son regard chercha un sauveur. Il trouva une sauveuse. Une personne assise, loin, comme lui. Elle s'amusait de ses doigts à l'aide de sa baguette. Une colonie de fourmi avait élue domicile au pied d'un des escaliers de l'école. Elle s'amusait à... Les renverser. Les faire voler, puis les rabattre. Elle n'avait pas l'air de leur apporter la moindre haine. Elle regardait leur souffrance. Spontanément.
Il s'approcha d'elle. Leva la main, s'exprima, mais rien. Il n'obtint rien d'elle. Elle était froide. Elle aussi. Assit d'abord sur la même rangée, il observa. Sans un mot. Il avait toujours froid, alors il s'approcha. Encore, et encore. Lorsqu'il fut assez proche il tenta de gagner son attention en bougeant sa main devant elle, mais toujours rien. Alors il s'approcha à nouveau, colla son épaule contre la sienne. Regarda les petits insectes, d'un sourire plein de pitié. Il rangea sa tête dans ses bras, le visage entre ses cuisses. Il se sentait petit. Mais il n'avait plus froid.
Il s'endormit et ne revint à lui que quelques minutes plus tard. Elle n'était plus là. La seule chose dont il se souvint ? Des brides de mots. Comme si sa camarade lui avait chuchoté une phrase, et un nom.
"Morgan".
Aujourd'hui cela n'a plus d'importance. Mais il se souvient de choses.
Il se souvient des images.
La vielle personne avec son sac de course, les enfants, si perdus, si avides de guides.
Un couple heureux, un enfant.
La mafia, et ses travers.
Bon sang. Si seulement le crépuscule ne l'avait pas éclairé.
La vie lui avait fait un talent. Moulu aux soins d'une ardeur au travail dantesque. Et ne trouvant comme confort, aussi amère soit-il, que le gout de la caresse d'une main esseulé et fatigué d'un père se voulant vieillissant. On distinguait les veines de l'épiderme qui lâchait de son prestige. On sentait les plis sur sa peau. Le regard condescendant et presque méprisant. Félicitant simplement parce qu'il ne voulait pas ternir un bijou. Il ne congratulait pas : il polissait.
Mais qu'était un bijou sans personne pour le regarder ? Son éducation finie, le père, voulait faire la parade de ses lauriers. Il avait sa manière, il avait son besoin. Pragmatique personnage, Burgess voulu faire de notre sorcier en herbe un érudit, de quoi légitimer sa place, dans le monde magique. Un véritable objet qu'on pourrait poser sur un présentoir, et qu'on aime sans vraiment le faire. Qu'on objectifie, car après tout, que serait-il d'autre ?
Que ne fit-il pas ? Qu'on lui dise, qu'on lui narre. Entre le regard accusateur d'une mère pour un fils monstrueux, et les attentes presque perverses d'un père voulant son bien à travers celui de son fils. Aubépine, l'étoile de la destinée de chacun mais pas de lui-même. Voulait briller plus que jamais dans un effort perpétuel de reconnaissance. Que qui que ce soit-... Non ! Que quoi que ce soit ! Que la terre, que la mer, que le ciel, que les Hommes, qu'on reconnaisse enfin ! Oui enfin, qu'il était méritant des attributs que la nature lui avait donné ! Une placidité sans faille, une écoute d'autrui à la hauteur d'un messie ! Alors il s'en donna les moyens : et pas qu'un peu.
Chaque jour de la semaine le voyait travailler son Occlumencie.
Chaque mois de l'année l'avait plus fatigué que le précèdent.
Chaque année le sentait plus mûr, plus endurcit, moins couard.
Mais il ne perdait rien de son philanthrope.
Le matin, la rosée faisait trépigner ses goûtes aux pas du rosier arrosant de gentillesse la vieillesse grimpante de sa ville.
Le soleil plein le ciel, on l'entendait chuchoter des conseils, susurrer des avis, et guider les biens plus jeunes que lui.
Le soir, il mangeait avec son père. Aidait sa mère à nettoyer les couverts. Une vie monotone, mais bonne.
Sa journée toujours close par le même rituel. Une lumière au niveau de ses yeux donnée par son père à l'aide d'un Lumos. Quelques récitals, des images, et la fermeture des paupières.
Des ses 15 ans, il était un modèle. Mais une nuit le trouva loin de cet aspect "idyllique" de sa personne. La nuit haute, la lune pleine. Ses cours avaient durés le temps que le soleil s'en aille vers une contrée plus clémente. Son apprentissage chronophage l'avait laissé sans moyen de transports aisé. Amoureux des routes, il ne s'imaginait pas utiliser un autre moyen qu'un bus ou ses pieds pour rentrer vers son foyer. Le bus ne passerait plus, mais ses pieds pouvaient s'en passer. Fredonnant un air aussi rassurant que badin. Il remerciait bien Marcelly, et sa « Chanson des yeux clos », la nuit semblait moins austère, qu'on se donnait l'impression qu'autrui partageait notre souffrance.
Trop prit dans son champ il en oublia la nuit. Si bien qu'il fut lui même prit par un obstacle lui rappelant son égarement. Titubant, le genou touchant le sol. C'est d'un regard trouble et d'une respiration agitée qu'il regarda ce qui lui avait barré la route. Moins qu'un rocher, dans la forme et dans son agitation. On aurait dit... Un être humain. Il s'en alla rapidement à son secours. Pas par gentillesse, mais par ce qui habitait vraiment chacun des gestes du jeune sorcier : une nécessité de reconnaissance. La chose au sol tenta de l'envoyer deux fois au loin. Agitant ses mains, ce qui semblait être blessé, ne se laissait pas faire ! Le valétudinaire avait une force incroyable. Si bien qu'elle manqua de le jeter par dessus le pont où ils se trouvaient ! La personne reprit le dessus. Elle voulait faire comprendre à Aubépine qu'elle n'avait pas besoin de son aide ! Le visage se rapprochant. Une odeur familière conquit ses nasaux. Les halètements fractionnées du blessé, prirent une halte lorsqu'Aubépine vint enlever le tissu qui recouvrit le visage de celle, qui était si proche de lui. D'une voix brisée, comme si on lui avait arraché cette pugnacité qui le gagnait souvent. Il ne murmura qu'un mot, à lui-même. Alors que les deux se reconnaissaient à nouveau.
"...Morgan ?"
Le soleil n'avait pas le droit de se lever. Pas avant qu'il en ait fini. Deux personnes en unes. Il savait y faire. Quelques médicaments, des analyses véloces, et du calme. Il donne les trois à cette "amie" de toujours. "Elle" devenait "lui" si régulièrement qu'il se fait souvent à l'idée de ne plus utiliser de pronom. Ce sauvetage, lui vaut d'entrer dans les bonnes grâces d'un parrain du milieu, nommé Popolo. Mais c'est une histoire qu'il vous faudra éplucher plus vivement dans les souvenirs de Morgan. Un dernier événement, nous attend.
Une vie de palpitation avait connu son cœur aussi bougon que jouissant d'une confortable excitation. Il apprenait le jour, réalisait des entrevues criminels la nuit. On l'appelait Le "Fixeur A." (un jeu de mot. Entre le mot "fixer" {un régleur de problème}, A. {la note A, une moquerie de son passé intellectuel} et A., la première lettre de son prénom.) et régler des problèmes ? Il savait y faire. Parler aux plus bouillonnants, faire pression sur des opposants. Et surtout, ne jamais éveiller les soupçons, même interrogé au Veritaserum ! Il était une source fiable. Et même son père, une fois ses activités révélées, l'encouragea. Sa mère avait déjà abandonné le cas d'Aubépine. Il était ce qu'il était, elle n'en serait pas la responsable.
On le trouvait bon ! Très bon !... Trop bon. Tellement qu'il était dangereux pour les plus âgés des membres des familles mafieuses d'utiliser ses services sans qu'il ne fasse officiellement parti de leurs rangs. Il était un problème, un problème soutenu par les plus jeunes membres. Une bombe à retardement protégé par d'autres. Il fallait qu'il soit évincé, de manière préventive.
Le mois suivant l'anniversaire de ses 17 ans furent un enfer. Il ne les décompta pas, quoique, il aurait dut. Les tentatives d'assassinats, d'enlèvements, d'empoisonnements. C'était à ce demander quel tonne d'or valait sa tête pour que même des mères de foyers puissent le vouloir mort et enterré. Son père était son seul allié. Le seul à lui donner conseil. Lui, et son étrange rituel. Il s'y était fait, cette lumière blanche qu'il laissait protubérer devait être un porte bonheur. Il s'y laissait lire des poèmes, des instructions, de simples images ou des citations.
Un jour comme les autres aurait dut le voir fuir pour sa vie. Et pourtant, ce jour là. La mâtiné expirait une rue vide. Des commerces tous fermés. Il aurait juré qu'il était de retour dans le passé. A l'âge de ses 15 ans. Lorsqu'il pouvait encore se balader, chantonnant des mélopées d'antan. Son œil fut attrapé par une échoppe. Une boutique floral. Il aurait juré qu'elles étaient toutes fermées, son oeil ne le trompait que trop peu souvent. L'heure ne se prêtait pas à l'ouverture de toute façon. L'intrigue guida son pas. Et il y entra, annoncé par une cloche sur laquelle la porte claqua.
A l'intérieur, une fille de rêve. Une beauté coite. Les cheveux châtains, les yeux maronnés. Un nez piqué qui, allié de ses joues quelques peu bombées, donnait un air de masque à son faciès. Il l'adorait déjà, elle était curieuse de ce qu'il était.
Il l'eut continuellement aimé, et son charme eut de fil en aiguille fait effet.
19 ans, et voilà que les menaces avaient cessés. Il prévoyait déjà de s'en aller des Amériques, où il ne savait pas si les trêves des atteintes à sa vie allaient continuer. Et puis maintenant... Il avait une raison. Un enfant arrivait, elle était là, la reconnaissance dont il avait toujours eut besoin. Dans le ventre de celle qu'il aimait. Le jour venu, Aubépine ne visita que deux personnes. Son père. Et Morgan. On ne saurait dire combien de secondes il l'eut serré dans ses bras. Ni de minutes d'ailleurs. Aubépine et Morgan étaient ce genre d'amis à toujours s'insulter, se charrier, et se moquer de l'un l'autres. Alors lorsqu'un des deux montraient à quels points ils étaient humains. On comprenait à quel point les deux, étaient comme les deux doigts de la main.
Une dernière accolade, des dizaines, et des dizaines de prescriptions à prendre. Des exercices mentaux pour ses problèmes. Et sur un regard attristé, de ne pas pouvoir l'emmener avec lui, il lui fit "ces" yeux. Dont on sait qu'ils veulent dire "on se reverra, parce que le destin ne sépare pas des amis comme toi". Et le voici partit. Aucune terre n'était sa nation. France, Espagne, USSR, Italie, Norvège, que l'Europe l'eut vu, lui et sa femme !
Assit au bord d'un balcon Milanais, il contemplait la ville, sa femme sur une chaise. La faisant valser d'avancer en arrière. Un bruit distinctif frappait son tympan. Il sentait le poids de son futur enfant dans chacun de ses mouvements. Des photographies du couple parsemaient les cadres de leur appartement. Des broderies et des arrangements floraux décoraient chaque salle. On sentait dans leur résidence un souffle de douceur. De bonté. Eloquent.
Puis... Plus tellement. Le son de la chaise s'arrêta. Aubépine, interloqué, se retourna. Sa dulcinée n'était plus là. Etrange. Si proche de l'accouchement, elle n'avait pas put se déplacer sans qu'il n'en entende rien ! Alors il regarda chaque pièce. La salle de bain ? Leur chambre ? La cuisine ? Il commença à regarder des endroits saugrenues comme les armoires, vérifia une dizaine de fois que la porte de leur appartement était bien fermé ! Que les fenêtres n'avaient pas été ouvertes ! Il accouru ! Grandement !
Jusqu'à... Une réalisation. Il avait l'impression de l'imaginer mais... A chaque fois qu'il passait devant un des mur floral décorant l'un des pièce : il avait la sensation de voir leur contenu se réduire ? Sa logique l'emporta sur ses émotions. Il tenta une expérience. Marcher dans une pièce, reculer, et marcher à nouveau. Un bouquet de fleur devenait une seule rose. Une plante charnel devenait un pot vide. Il en devenait fou. Un cauchemar ! Il devait être dans un cauchemar !
Il regarda autour de lui, des choses devaient rester cohérent ! Les photographies prises avec sa femme ? Remplacée par des photographies de lui ! Seul ! Comme tenant une personne invisible ! La panique le reprit, il sortit, demanda au voisinage, à la police, à quiconque voudrait l'écouter ! « Où est ma femme », cria-t-il à tue-tête !
Mais lecteur, observateur diligent, si vous êtes arrivé jusqu'ici, vous devriez savoir qu'un sujet a été évité. Un mot n'a jamais été prononcé. Une vérité pend, au dessus sa tête comme la vôtre, depuis le début. « Ma femme » a-t-il répété à encore et encore. Mais quel instant lui a vu ne serait-ce qu'une fois prononcé son nom ?
Cette réalisation le frappa plus fortement qu'un éclair. Il recula. Et marcha d'un air morbide. Il arrêta de déranger son entourage. Quelque chose naquit en son cerveau. Suant à énorme gouttes. Il avait découvert la chimère de vie qu'il avait mené. Tout le secoua d'un coup. Si bien que rentré, il s'effondra au sol. Les yeux révulsés, le corps tremblotant. Il voyait un tout. Son enfance. Son adolescence. Sa rencontre avec Morgan, avec sa femme. Le gang, son père. La lumière. LA LUMIERE !
Cette lumière ! A chaque fois qu'il l'a voyait, il en ressortait avec une nouvelle information. Erronée, ou non. Il les revoyait, ces images ! Son apprentissage express des poisons et de la médecine. Son inclinaison étrange pour la violence des gangs, et même sa femme. Tous, lui avait été subliminalement induit par son père, et cette lumière qu'il lui agitait devant le visage à chaque ordre, connaissance, ou tromperie apporté. Il en était même allé, à l'hypnotisé, à lui faire croire qu'il avait une femme, pendant tant de temps ! Afin de l'écarter au loin, mais pourquoi ?!
Il y pensait, y repensa, vint joindre les bouts. Son père, était la personne qui l'avait fait joindre la mafia de ses manigances. En tant que preuve que ses expériences fonctionnaient, et quand il a été gênant pour son business et la mafia, il l'a écarté le plus rapidement possible. Voilà pourquoi la mafia ne l'attaquait plus : elle savait déjà qu'il avait été mené à la folie dès qu'il eut posé les yeux sur cette boutique florale, qui n'existait pas.
Sa vie entière, avait été un mensonge, brodé habilement.
Lorsqu'Aubépine se réveilla des intenses vagues neurotiques que son cerveau vint subir. Il n'eut qu'une idée en tête.
Une idée qu'il réalisa à l'aide de la seule personne à qui il n'a que put faire confiance. La personne qui narrera ce qu'on nommera plus tard HELL HAITH NO FURY.
La personne qu'il espère revoir un jour, de la petite pharmacie où aujourd'hui il se trouve. La personne dont il a besoin, pour combler le vide, dont il est fait.
Morgan.
Alors allez consulter les mots de Morgan. Ils ont la partie manquante, d'une vengeance passée.
(#) Re: [Clotho | Aubépine beauvoir] "Le firmament me juge, m'empoigne."
missive rédigée par Aubépine Beauvoir le- Code:
<b>Hugh Dnacyr</b> <em>|</em> @"Aubépine Beauvoir"
Pour ajouter le personnage dans une famille :
- Code:
@"Aubépine Rosier" (M · 32 ans)
Pour le bottin des années de naissance :
- Code:
<b>06.06.1895</b> @"Pseudo personnage" - Ecole fréquentée
Pour le bottin des particularités :
- Code:
<b>Occlumencie</b> @"Aubépine Beauvoir"
Pour le bottin des emplois :
- Code:
<b>Pharmacien</b> @"Aubépine Beauvoir"
(#) Re: [Clotho | Aubépine beauvoir] "Le firmament me juge, m'empoigne."
missive rédigée par Arsène d'Apcher leBienvenue officiellement @Aubépine Beauvoir !
Deux Rosier en si peu de temps, on est tellement gâtéééééé
Bon courage pour la rédaction de ta fichette ! N'hésite surtout pas si tu as besoin d'aide ou de quoi que ce soit, je crois me souvenir que tu n'avais pas été sur forum depuis un moment ?
Pour le blabla du staff, tu as 10 jours pour faire ta fiche de présentation (jusqu'au 29.03.2024), mais tu pourras tout à fait demander du temps supplémentaire en cas de besoin !
(#) Re: [Clotho | Aubépine beauvoir] "Le firmament me juge, m'empoigne."
missive rédigée par Audren Le Noir le(#) Re: [Clotho | Aubépine beauvoir] "Le firmament me juge, m'empoigne."
missive rédigée par Aubépine Beauvoir leUne hâte non cachée me parcoure, la volonté d'interagir dans le RP avec vous me passionne. J'espère pouvoir produire une fiche d'une qualité qui ne décevra point ! ça fait en effet pas mal de temps que je n'ai pas été sur le forum mais j'ai de l'aide et le site est vraiment bien fourni en terme d'information, je ne manque de rien !
La moindre question vous verra identifié, c'est promis. Merci pour les encouragements, et surtout passez une bonne nuit !
Maeve Le Noir (3)
Alessandro de Medici (4)
Maeve Le Noir (3)
Alessandro de Medici (4)
Maeve Le Noir (3)
Alessandro de Medici (4)
(#) Re: [Clotho | Aubépine beauvoir] "Le firmament me juge, m'empoigne."
missive rédigée par Auguste Lestrange leTu as une prose qui sort de l'ordinaire, j'aime, mais je suis aussi super curieuse de voir la suite En espérant qu'on réusisse à se dégotter un lien ! Et bien sûr, excellent choix de FC, Hugh Dancy en jette toujours
(#) Re: [Clotho | Aubépine beauvoir] "Le firmament me juge, m'empoigne."
missive rédigée par Tatiana Du Cirque leIl fait toujours excessivement plaisir de voir une famille se remplir, surtout avec des références florales et tout ces secrets !
J'ai bien hâte de découvrir la suite, très contente du choix de FC et de l'occupation choisis ! Vivement ta validation pour que l'on puisse voir pour se trouver un pôtit lien ~
Quietly as she treads
Through those hollow rooms
That live inside her head,
✻ Memories ; they've escaped
To years she cannot feel ✻
(#) Re: [Clotho | Aubépine beauvoir] "Le firmament me juge, m'empoigne."
missive rédigée par Aubépine Beauvoir leA ceux enflammés, intrigué par la volonté de me découvrir. Trouvez goutu le temps qui me sépare de vous ! Je suis sûr que vous apprécierez chaque seconde en ma compagnie.
...Ils finissent tous par apprécier ~
(#) Re: [Clotho | Aubépine beauvoir] "Le firmament me juge, m'empoigne."
missive rédigée par Lorenzo de Medici le(#) Re: [Clotho | Aubépine beauvoir] "Le firmament me juge, m'empoigne."
missive rédigée par Amaury D'Apcher leJe t'aime!
Oui, juste parce que tu joues le grand, le magnifique, le merveilleux Mr. Dancy!
Sinon, jolie plumette! Hâte d'en lire plus, et au plaisir de nouer plein de liens (promis je ne lécherais pas le corps d'Aubépine! c'est contre la religion d'Ambroise!)
Bon courage pour la suite!
(#) Re: [Clotho | Aubépine beauvoir] "Le firmament me juge, m'empoigne."
missive rédigée par Arsène d'Apcher leComment se passe la rédaction de ta fichette ? Le temps imparti se termine dans 2 jours, as tu besoin d'un délai supplémentaire pour compléter ta fiche ?
(#) Re: [Clotho | Aubépine beauvoir] "Le firmament me juge, m'empoigne."
missive rédigée par Kim Jeong lePeut-être pourrons-nous trouver un petit quelque chose tous les deux ! Entre un pharmacien et le guérisseur en chef du service des empoisonnements par plantes et potions de l'Hôtel-Dieu, on devrait arriver à trouver un truc !
J'ai hâte de voir ton perso en jeu
I need you to tell me everything will be alright
To chase away the voices in the night
When they call my name
(#) Re: [Clotho | Aubépine beauvoir] "Le firmament me juge, m'empoigne."
missive rédigée par Gaëlle d'Adhémar le(#) Re: [Clotho | Aubépine beauvoir] "Le firmament me juge, m'empoigne."
missive rédigée par Loom Of Fate leNous t'accordons encore une semaine (jusqu'au 07.04.2024) pour nous donner des nouvelles, au terme de ce délai si nous n'avons toujours aucun retour de ta part, nous devrons malheureusement supprimer ton compte
(#) Re: [Clotho | Aubépine beauvoir] "Le firmament me juge, m'empoigne."
missive rédigée par Contenu sponsorisé le
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