[FB] Les secrets de notre confession | feat Elric
Elric d'AdhémarLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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(#) Re: [FB] Les secrets de notre confession | feat Elric
missive rédigée par Elric d'Adhémar le
Automne de l’année 1912 - Vatican, Italie
Lui relâchant la main pour qu’il soit le premier à pénétrer dans l’atelier, la porte ne permettant pas qu’ils avancent de concert, ce fut au tour d’Elric d’observer Camille tandis que celui-ci découvre ce qui sera son lieu de travail pour les semaines - ou les mois - à venir. Et bien entendu, l'œuvre elle-même. En retrait tout du long, Elric s’attarda sur ses traits, la façon dont Camille marque la surprise, puis l’anxiété, la façon dont ses yeux brillent, dont sa bouche se plisse. La lumière de la pièce est parfaite pour le tableau, sans aucun doute, mais pour l’artiste aussi. Elle complimente à merveille la carnation chaude de sa peau et la richesse de ses courtes boucles sombres. La fresque, il l’a déjà contemplée à de nombreuses reprises. Mais Camille ? En l’instant Elric a le sentiment qu’il ne l’a jamais vu ainsi. Ou peut-être jamais… vu.
Rendu silencieux par l’émotion profonde qui gonfle lentement dans son coeur, autant que par cette étrange pensée, Elric se sent, se sait incapable de détourner les yeux, ignorant même de ce qu’il pourra bien en dire si Camille le surprend. Il est fasciné, voulant graver dans sa mémoire chaque détail de cette scène aux airs irréels, tandis que de légers papillons lui semblent emplir chaque once de sa personne. Quelque part, un lambeau de lui eut rêvé d’être ainsi le centre de son attention. Par bonheur, sans doute, la voix de Camille vint le tirer de ce rêve éveillé. Il mit quelques instants à chasser l’impression de fixation, bien que la chaleur et la tendresse restèrent lovées dans sa poitrine comme une douce brise, comme si l’air lui-même différait.
“Oui. Oui c’est elle.”
Incapable de s’en empêcher, il eut un léger sourire, et s’approcha à son tour, tandis que Camille jauge l’état de la fresque. Les minutes passèrent sans qu’il cherche à l’interrompre, mains nettement repliées dans le dos, patient, bien qu’il se prit à réfléchir à leurs précédents échanges. Par où commencer, pour lui offrir la meilleure expérience en Italie - pour profiter de sa présence - peut-être Rome elle-même ? Le Panthéon ? Ou bien un lieu moins austère, plus populaire, plus vivant - comme lui. Oui, il aura tôt fait de se lasser du Vatican, lui infliger immédiatement un autre lieu saint, même aussi magnifique, lui semble une piètre idée. Camille le rappelle à nouveau au présent et il relève légèrement la tête, focalisant son regard sur lui.
Il ne connaît pas les détails offerts par son ami, appréciant d’en apprendre plus, bien qu’en l’instant, cela lui semble secondaire. Elric opine, incapable de ne pas noter combien l’admiration éveille son regard, lui offrant tant de nuances de vie qu’il a l’impression d’un kaleïdoscope. Pour ne pas sembler le fixer avec trop d’insistance, il dirige néanmoins sa mire vers l’une des grandes fenêtres, cœur palpitant toujours d’émotion.
“Aucune, bien sûr, seulement l’une des plus importantes œuvres de la ville et qui doit être ensuite présentée lors d’une exposition spéciale pour fêter sa restauration. Trois fois rien en sommes.”
Pieu mensonge, qu’il ponctue de ce qui se veut être une expression taquine. Le Vatican a demandé le meilleur, et le Louvre a estimé avoir envoyé le meilleur. Que Camille soit à la hauteur de la tâche ne fait aucun doute pour Elric, car il lui suffit de constater combien son ami aime cette œuvre, la respecte, la connaît. Il lui fera honneur, c’est une certitude. Même son inquiétude en est un témoignage.
Se raclant un peu la gorge, Elric vint prendre un petit tabouret de bois, s’installant pour, lui aussi, admirer l'œuvre. Camille semble trop saisi pour avoir pu noter son absence et Elric s’en rassure, gêné à l’idée d’avoir été perçu, maintenant qu’il n’est plus aussi captivé. L’étude lui donne alors l’occasion de respirer et de re centrer ses pensées. Il est calme, en dépit de la gêne, couvant toujours cette tendresse pour son ami. Cela fait longtemps qu’il ne l’a pas vu, eux qui furent si fusionnels, plus jeunes. Pendant des années, Camille a été son seul réel regret, les souvenirs et le manque un obstacle sur le chemin de sa formation. Pendant des années, Elric a cru avoir réussi à se débarrasser de sa nostalgie, choisissant de chérir ses souvenirs et d’être reconnaissant pour le temps passer en sa compagnie, plutôt que de regretter de ne plus le pouvoir.
Et le voilà. Ici.
“Elle a survécu au sac de Rome, mais elle est trop endommagée pour être laissée aux soins d’un artiste moldu. Et pourtant, même ainsi, outragée, elle est magnifique.”
Son sourire revint, ouvertement taquin cette fois. Il est heureux de pouvoir disserter art et histoire avec Camille. Il a la chance de le côtoyer de nouveau, dans des circonstances qui leur laisse l’opportunité d’exprimer leurs personnalités plutôt que leurs seuls devoirs. L’idée l’apaise et il se sent davantage capable de le regarder de nouveau sans s’en trouver embarrassé.
“Comprends-tu mieux notre souci de ton confort ?”
Camille DelacourATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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(#) Re: [FB] Les secrets de notre confession | feat Elric
missive rédigée par Camille Delacour le
Automne de l’année 1912 - Vatican, Italie
Le sorcier se figea pendant une poignée de secondes, interloqué. Était-ce lui ou bien le regard d’Elric en cet instant... Non. Il ne devait pas sauter aux conclusions hâtives. Bien qu'il soit incapable de définir si l'attention du blond était dirigée vers lui ou l’œuvre à ses côtés, le parisien se réserva de poser la question. Il ne voulait pas embarrasser son ami, moins encore désirait-il paraître grossier ou encore nombriliste. S'il se savait doté d'un certain charme, il était en compagnie d'un prêtre et... Et puisqu’il ne savait pas lui-même quoi en penser, émotions en total conflit à l'intérieur de sa tête, il préféra donc se taire.
Agissant comme s’il n’avait rien remarqué, Camille fit semblant de s'intéresser plus longtemps au tableau. Les secondes s'égrenant, il décida de relativiser : le temps répondrait bien assez tôt à ses interrogations, car si Elric éprouvait pour lui ne serait-ce qu’un centième de l’intérêt qu’il se découvrait à son égard… Alors ce type d'incident se reproduirait. Des regards se perdraient, des gestes inconscients se feraient et s'ils s'intéressaient réellement l'un à l'autre alors, pourquoi pas, dans le calme et le secret des draps...
La taquinerie le tira fort heureusement de la dérive de ses pensées et il coula sur son ami un regard en coin, grimace légère tirant vers le bas le coin de ses lèvres. Un rire aigre, principalement pour cacher son embarras, lui secoua brièvement les épaules.D'une voix dramatique, il souffla comme s'il était sur scène à reproduire une pièce shakespearienne :
“- Oh non ! Par pitié, épargne-moi telle considération ! Mon cœur ne saurais le prendre et par faiblesse d'âme, je vais écoper de la terrible malédiction de la page blanche...” Son dépit était sincère, mais son jeu atroce, que ce soit volontaire ou non. Il sembla toutefois retrouver son sérieux et ajouta normalement : "On en rigolait tantôt, mais en finalité je ne vais pas avoir à beaucoup exagérer sur le temps qu'il me faudra pour restaurer cette pièce."
Camille passa une main sur sa nuque, mal à l’aise au constat de sa propre impuissance à offrir de meilleurs délais. On lui avait dit qu’il s’agissait d’une pièce majeure pour la Papauté -ainsi que l’Ordre des Templiers- mais jamais, pas même dans ses rêves les plus fous, n'aurait-il pu imaginer qu'il s'agisse de LA pièce majeure au sein de la collection vaticane. Pour un peu et il sentirait un vertige le saisir !
Son regard dévia de nouveau sur le tableau, sa dégradation et la finesse des réparations qu'il allait devoir lui faire. Mais bon, ruminer dessus ne ferait rien avancer et puisqu’il était là, forcément Camille ferait de son mieux pour la restaurer. Si ce n'était pour le Vatican ou sa famille, au moins le ferait-il pour cette œuvre et son artiste qui n'avaient rien demandé à personne. Certainement pas subir les derniers outrages lors du saque de Rome.
Pour ne pas se laisser submerger par l'immensité de la tâche qui l'attendait, le sorcier prit une profonde inspiration. Autant y aller une étape à la fois. Son attention vogua encore un peu sur l'œuvre, son cadre d'or et de bois, puis sur le matériel à disposition. Oui, il ne manquerait de rien ici. Ni de temps, ni de luminosité, certainement pas de ressources et encore moins de compagnie, pensa-t-il en revenant bien assez vite sur Elric. Il le trouva assis sur un tabouret et profita de ce nouvel angle pour se gorger de sa vue.
“- Je comprends mieux les soins à mon égard, oui. Je vais faire mon possible pour satisfaire les attentes que l’on me porte. C'est un grand honneur qui m'est offert et je ne compte pas le décevoir... Mais définitivement, faire des pauses en ta compagnie et m’aérer dans les rues de Rome vont être impératifs si je ne veux pas m’user les yeux et les doigts !”
Il s’approcha de lui, l’observant avec un léger sourire et les mains à nouveau dans les poches. Un geste pour le protéger de ses élans, ayant déjà pensé à faire courir ses doigts dans ses boucles blondes. Étaient-elles aussi douces qu'elles en avaient l'air ? La suite vint d'une voix un peu trop sucrée, un peu trop chargé d'un quelque chose que Camille ne s'avouait pas encore totalement, mais qu'il n'essayait pas non plus de museler.
“- Car si tu ne parviens pas à me distraire et à me détendre, je pourrais commettre une faute grave et ruiner toute l'œuvre… Imagine le scandale ! Trois fois rien en somme. Mmmh ?” Il haussa un sourcil, le regard pétillant.
Camille se détourna ensuite pour observer l’entrée. Taquineries mises à part, il leur restait encore une importante portion de la journée et il n'avait pas spécialement envie d'errer dans les couloirs du Vatican ou de sortir crapahuter dans les rues de la capitale. Pensif, il se frotta un menton légèrement râpeux d’un début de barbe. Il n’avait pas pu se raser ce matin, à la sortie du train et songea qu'une sortie demain à l'aube chez un barbier ne lui ferait pas de mal. Pour l'heure, il avait une idée assez précise de comment il voulait passer le temps et la partagea avec son ami :
“- Aide-moi à faire un inventaire préliminaire avant que l’on reparte pour mes appartements. Je veux m'assurer d'avoir exactement ce dont j'ai besoin et surtout de la bonne marque. Il va peut-être falloir importer quelques produits, j'en ai bien peur." Il claqua des doigts, se rappelant d'un détail. "Oh et j’ai aussi besoin que l'on m'apporte tous les documents relatifs à notre pièce d’art. Son historique depuis sa création jusqu'à son arrivée ici, mais aussi ses composants exacts, les techniques employées : ce genre de chose."
Pensif, il s'éloigna et fit courir une main sur l'étagère la plus proche, ouvrant un à un les tiroirs contenant les pinceaux, devantures étiquetées par taille, nature du poils et sa souplesse. Sourcils froncés au point de barrer son front d'un pli, Camille marmonna pour lui même :
"- Peut-être vais-je devoir aller au Palazzo Venezia, ici à Rome. Corrado Ricci, ce vieux bouc, devrait pouvoir me recevoir relativement vite si je tire les bonnes ficelles... Même si ça ne fait que cinq ans depuis l'ouverture de son Institut national d'archéologie et d'histoire de l'art moldu, il devrait quand même avoir tout ce dont j'ai besoin...”
Son regard survola les étagères à la recherche de piles de papiers qui pourraient le renseigner sur la quantité d'informations manquantes -ou pas- et le montant de recherches qu'il allait devoir effectuer de son côté. Ses pensées continuèrent de galoper alors qu'il reprenait suffisamment fort pour être entendu d'Elric :
“- Demain sera consacré à l'étude des documents à la disposition du Vatican et de là je verrai si je dois combler les informations avec d'autres sources. En parallèle, je commencerai à faire un tri dans le matériel que l’on m’a fourni, je doute d'avoir besoin de tout, mais sait-on jamais… Puis j’effectuerai un agenda des tâches à accomplir selon l’ordre des étapes nécessaires à cette restauration." Il se frotta le sommet du crâne, emmêlant quelques courtes mèches sombres. "Mmmh… Comme je n'escompte pas devenir fou avec que du travail, nous pourrons voir ensemble pour aérer cet agenda avec nos fameuses sorties. Ton sens de l’organisation va m’être vital, si je dois être honnête. J'ai toujours eu du mal à me tenir à des horaires fixes et des délais stricts.”
Camille revint à son ami, sourire penaud aux lèvres.
“- Rien de bien trépidant pour commencer, j’en ai bien peur.”
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(#) Re: [FB] Les secrets de notre confession | feat Elric
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Automne de l’année 1912 - Vatican, Italie
Est-ce réellement possible, d’avoir le syndrôme de la page blanche pour un restaurateur ? Connaissant Camille comme il le connaît, c’est certainement une plaisanterie, mais elle a tout de même un certain intérêt. Elric espère en tout cas que ce soit bel et bien une plaisanterie. Il ne désire aucunement devoir annoncer avoir incommodé leur expert d’une façon ou d’une autre. Opinant légèrement, il reporta son attention sur l'œuvre.
“Comme quoi. Mais je doute que quiconque te presse. C’est une œuvre trop précieuse pour que le temps soit un facteur déterminant pour nous, tant que tu parviens à la restaurer.”
Un frôlement de leurs esprits lui fait saisir une esquille d’inquiétude et il se tourne de nouveau vers Camille, souriant.
“Tant que le résultat est là, le temps aura été bien investi.”
Baissant brièvement les yeux, Elric se fit la réflexion qu’il devrait sans doute lui rappeler de se ménager, mais plus encore, l’aider à le faire. Son esprit en vint immanquablement à inventorier les meilleures façons d’aménager l’atelier pour se faire, mais aussi les lieux où il pourra le conduire pour qu’il se change les idées. Bien entendu, Elric lui tiendra compagnie avec plaisir, quoi qu’ils fassent, mais autant essayer de lui offrir autant de variété que possible.
Plongé dans ses réflexions, Elric ne sentit pas Camille approcher, ne relevant les yeux sur lui qu’une fois son ami à ses côtés. Il le lorgna par-dessus son épaule et pendant un bref instant, fut incapable de ne pas prendre la menace pour argent comptant, avant de revenir à la raison. Haussant un sourcil narquois, aveugle aux possibles sous-entendus, Elric le jaugea des pieds à la tête avant de rétorquer :
“Si je te connaîs comme je crois te connaître, tu ne souffrirais jamais qu’une telle chose n’arrive. Tu ne le supporterais pas…. Mais bien essayé !”
Il roula un peu des yeux, devant cette tentative éhontée de s’attirer encore plus ses attentions. On ne le referait pas ! Fort heureusement, ce n’était qu’une taquinerie et si la suite le rendit à une humeur plus sérieuse, Elric continua d’en sourire un peu, très amusé de l’audace de Camille. La mention d’un inventaire et des documents originaux du triptyque le font bien vite se relever de son tabouret.
“C’est une part importante du processus de restauration, j’en ai conscience, impossible de ne pas en passer par là. Je peux avoir la documentation pour demain matin. Nous avons des études très complètes du triptyque et du style de Bondone, certaines sont même d’époque. J’avais déjà soumis une demande aux archives, j’attendais de savoir quand tu désirerais les consulter.”
Sortir des documents des archives n’est pas aisé, et seule l’express besoin de restauration de l'œuvre motive l’acceptation qu’il a reçu. Enfin… ça, et très certainement le fait que sa famille soit à l’origine de toute la sécurité des archives évidemment, mais cette information le gêne suffisamment pour qu’il choisisse de ne pas trop y penser sur l’instant. Plutôt que de s’attarder sur ces considérations, il ajoute :
“Je peux cependant essayer d’aller en chercher une partie dès ce soir. Si tu souhaites mettre ta soirée à profit.”
Même avec toute la bonne volonté que Camille semble avoir, Elric doute fortement de le voir se coucher aux mêmes horaires que lui. Lui laissant le temps d’y réfléchir, il s’écarte et rejoint l’une des tables de travail, sur laquelle a été posée l’inventaire de l’atelier, comprenant aussi bien les outils que la peinture, ou même les meubles. Tout est organisé par groupement, afin de faciliter la consultation.
Ayant trouvé la partie qui concerne les outils et matières premières, Elric invite Camille d’un geste.
“Vient, que je te montre.”
Il put ainsi lui faire faire le tour de l’inventaire, s’accolant à lui pour qu’ils puissent la lire de concert, et dans son cas, indiquer où se trouve chaque produit et objet, prenant une plume afin de pouvoir effectuer des annotations à part sur ce que Camille nécessitera de plus ou sur les changements à effectuer, afin de garder un état des lieux aussi exact que possible des mouvements et décisions dans l’atelier.
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Un rire lui vint, spontané, alors qu’il est aisément percé à jour par son ami. Mais avait-il réellement cru pouvoir le berner un seul instant ? Son regard pétilla, le bleu outrancier ressemblant à deux grands lacs sous un zénith, et il lui offrit un petit clin d’œil complice. Il n'était nullement embarrassé, bien au contraire ! Le fait qu'Elric le connaisse si bien se révélait être une grande source de joie, voire de soulagement. Ils ne n'avait peut-être pas tant changé l'un et l'autre après tout ? Et tout ce qu'il avait cru imaginer, percevoir d'Elric n'était que le fruit de sa propre distorsion hédoniste des relations ?
Toutefois, dès qu’il fut question de contrôler la liste exacte du matériel et qu’il sentit le blond se rapprocher… et le rapprocher, Camille éprouva un pincement au cœur. Il se rappela le long regard que son ami lui avait lancé plus tôt. Cette adoration dans les prunelles qui l'avait si profondément troublé. Cherchait-il à se rapprocher émotionnellement de lui après tout ? Que devait-il croire à la fin !? Il croyait devenir fou... Ou bien n'était-ce qu'un désir physique, une impulsion sans arrière pensée et simplement portée par des besoins... plus primaires. Une étincelle passagère, dont ils ne reparleraient plus jamais une fois consumée dans l'intimité des draps.
Un trouble vint envahir le parisien, presque nauséeux. Était-ce réellement ce qu'il voulait vivre avec Elric ? Un moment volé et plus jamais évoqué ? Ça ne ressemblait pas au garçon qu’il avait connu, ni à cette sensibilité qu'il avait retrouvé en lui depuis qu'ils discutaient... et Camille dû s'avouer quelque chose : il détesterait cela. S'il devait s'unir avec son meilleur ami, franchir cette ligne ? Il ne voulait pas revenir en arrière et prétendre que rien n'était arrivé. Il voulait le boire jusqu'à la lie, se gorger et s’enivrer du blond jusqu'à en mourir d'intoxication. S'il posait sur lui la cape de ses sentiments, de ses désirs, ce serait pour le couronner au sommet de son affection, sur un trône de pétales et d'adoration.
“- Mh mh.” Lâchait-il par moment, faisant mine de suivre alors que ses pensées galopaient dans une toute autre direction.
Elric avait été son soleil depuis l'enfance. Depuis qu'il avait croisé ses grands yeux doux et joué avec ses boucles blondes. Du moment où la petite main s'était refermée sur la sienne, n'agrippant que trois doigts tant elle était minuscule, Camille avait été amoureux de cet ange descendu des Cieux pour le bénir de sa douceur et gentillesse. Et en l'instant, le brun avait des pensées bien moins innocentes, il fallait l'admettre. Il était captivé par les odeurs d’amidon et de savon qui s’échappaient de la gorge d’Elric. De leurs épaules pressant l’une à l’autre et, parfois, de leurs mains qui s’effleuraient ou bien se cognaient par dessus la liste d'inventaire.
De sa position, Camille voyait parfaitement l’arche de ses sourcils, l'arrête de son nez, la courbe de sa mâchoire affirmée. Il voyait le frémissement de ses cils à chaque clignement et l'ombre fragmentée qu'ils jetaient sur ses joues à la peau dorée de soleil. Il y avait le dessin sensible et même sensuel de ses lèvres, toujours si expressives et qu'il désirait tant savoir familières aux siennes… Le parisien remarqua combien son ami avait des cils légèrement plus foncés que les mèches qui chatouillaient ses tempes, et que la couleur de ses yeux ondulait à la moindre variation de lumière ambiante. Il sentit sa gorge s'assécher et son aine se nouer alors qu'une fourmillement familier dans les doigts lui intimait de venir caresser la gorge d'Elric, à défaut de pouvoir saisir un fusain et des feuilles.
A peine quelques minutes passèrent depuis le début de l'inventaire et déjà l’artiste n’écoutait plus. A la place, il vint doucement serrer le corps d’Elric entre lui et une armoire chargée de pots de peintures et de tiroirs à pinceaux. Il n'entendit que de loin le tintement de plusieurs bouteilles d'acétone au niveau des étagères les plus basses. Le sang bourdonnait à ses tempes. D’une main, il effleura la joue de son ami et nota quelque part dans son esprit saturé de désir la légère accroche d’une barbe naissance, bien qu'encore invisible à l'œil nu. Comme dans une transe, il dessina l’arrête de son nez du bout des doigts, caressa quelques mèches blondes sur un front noble qu’il dégagea pour venir y déposer un baiser avec révérence.
Il se gorgea du parfum des huiles passées dans ses cheveux. Il savoura la chaleur de la peau contre ses lèvres, sensation qui vint électriser son échine d'un regain de désir. Il pressa davantage son corps sensiblement plus grand et massif que celui d'Elric contre le meuble, mains crispées sur le bord d'une étagère et bras pressés de part et d'autre de son buste. Puis, quand il se recula juste assez pour que son nez continue d'effleurer le sien sans aucun désir de s'éloigner plus que cela, Camille vit les lèvres d’Elric s’entrouvrirent sur des dents blanches et il savoura, tant leur distance était insignifiante, un souffle légèrement sucré du fruit que son ami avait grignoté en guise de dessert.
Captivé par l'afflux de sensations, les cinq sens en éveils, regard magnétisé aux pulpes souples, il glissa une main sur la nuque de l’apprenti brise-sort et nota la qualité des muscles fermes, frémissants, sous sa paume calleuse de ses nombreux travaux de restauration. Camille restait fasciné et portait une expression crispée de désir et de vénération. Il aimait sentir leur chaleur se mêler au travers de leurs vêtements, il aimait pouvoir deviner le dessin de ses muscles, de sa silhouette, rien qu'en le pressant ainsi contre lui. La tension le gagna et de sa main libre, il commença à flatter la taille d’Elric, de chercher où infiltrer ses doigts dans la toge pour pouvoir caresser sa peau nue…
Avant d’enfin réaliser ce qu’il s’apprêtait à faire et de reculer d’un pas. Ses pommettes se colorèrent tandis que le reste de son visage devenait d'une pâleur de craie. et il baissa les yeux.
“- Je... Je suis mortifié, Elric. Je n’aurais pas dû. J’ai juste… Par Merlin ! J’ai juste perdu toute notion de bienséance et de... Enfin quand… Je suis sincèrement désolé.” Lâcha-t-il d’une voix rendue rauque d’embarras et de regrets. Il n'osait pas le regarder en face. “Je peux m’expliquer, si tu souhaites… Si tu trouves en toi la bonté de me supporter quelques minutes de plus ! Je peux t'expliquer et ensuite partir. Demander à quelqu'un d'autre de me supperviser. Dire que le problème vient de moi afin que tu ne reçoives aucun blâme.”
Il se fit un instant silencieux, s'écarta encore d'un pas alors qu'il posait une main légèrement tremblante sur sa bouche, l'air choqué. Terrifié aussi de le perdre à jamais tout ça à cause de son impulsion.
“- Je suis désolé...” Murmura-t-il encore, sentant presque le sol se dérober sous lui d'effroi.
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(#) Re: [FB] Les secrets de notre confession | feat Elric
missive rédigée par Elric d'Adhémar le
Automne de l’année 1912 - Vatican, Italie
Déterminé à préparer le travail de Camille au mieux de ses possibilités, Elric commença par revoir la liste des outils et des peintures, non sans se questionner à voix haute sur les documents annexes qu’il pourrait demander afin de compléter au mieux l’étude initiale de l'œuvre. Ainsi, dès qu’il laisserait Camille seul pour profiter d’un peu de tranquillité à la suite de son voyage, il pourrait d'ores et déjà passer les commandes et effectuer les requêtes complémentaires aux archives. Bien sûr, les quelques jours que prendraient la préparation seraient une excellente occasion de profiter de la présence de Camille entre deux séances d’étude des documents du peintre, et…
Et soudainement, Camille bouge, arrachant son regard à la liste, faisant dérailler son discours, ses plans s’effondrant comme un château de cartes, ses pensées s’évaporant alors que son ami le serre contre l’armoire vitrée destinée aux essences et peintures. Un geste sans violence, sans menace, mais qui secoue Elric tout entier, le privant momentanément de ses moyens. Coi, il observe fixement Camille, interloqué et, rapidement, embarrassé.
Immobile, il le laisse élever une main vers lui, surpris de la chaleur de sa paume lorsqu’elle frôle sa joue, surpris du pincement qui vient étreindre son cœur à ce geste d’une infinie douceur. Ses cils frémissent, sans qu’il n’ose ciller, captivé par l’expressivité viscérale qui illumine le regard de Camille et saisit ses traits. Il ne l’a jamais vu ainsi par le passé, semblant découvrir un autre homme dont les intentions et les motivations ne lui sont plus aussi transparentes.
Lorsque Camille se penche, Elric est un instant saisi par l’ébauche, par le geste, incertain de son but, il sent son cœur bondir, battant la chamade, son échine frémir instinctivement. La sensation de ses lèvres contre sa peau lui semble brûlante, un toucher qui s’imprime à-même ses perceptions et les emplissent à la charge de son cœur emballé et de sa respiration tremblante, précautionneuse. Quelque chose vient sourdre dans sa poitrine tandis que la chaleur de l’embarras lui monte aux joues, pourtant pâlissante en comparaison du spectre de ses lèvres sur son front, s’attardant encore. Il a cru pendant un bref instant le voir poser ses lèvres sur les siennes plutôt que sur son front.
Elric tente d’ébaucher une réponse sans savoir même quoi affirmer, les pensées se bousculant. Vient-il vraiment d’aspirer à embrasser son meilleur ami ? L’homme qui fut comme un frère pour lui durant ses jeunes années ? L’homme qu’il vient à peine de retrouver après des années de séparation ? Il se perd l’espace de quelques battements de son cœur en déroute, lorsqu’il sent Camille le presser davantage, conscient de sa proximité comme jamais auparavant.
Son regard s’élève, lentement, caresse ces traits dont l’émotion intense lui semble surnaturelle. Leurs nez se frôlent, leurs souffles se mêlent, et la main glissée contre sa nuque fait naître, cette fois, un tremblement qui fait vibrer son corps. Un fourmillement éclot en lui - papillons dans l’estomac dit-on et Elric ne saurait le réfuter. C’est pourtant lui, la phalène que la lumière de Camille mystifie, le fixant interdit. Était-ce réellement lui, que Camille observait ainsi ? Ce qu’il voyait, dans ses yeux…
“Camille…” souffla-t-il, doucement, presque reluctant à briser cet instant.
Il ne sait nommer avec précision ce qu’il voit, voracité ou vénération, ou les deux à la fois - est-ce vraiment lui qui évoque de telles émotions chez Camille ? Sous sa mire, Elric se sent terriblement conscient de chaque détail, de leur proximité, de l’intimité de la main sur sa nuque et de ce que Camille fait naître chez lui, sensations qu’il ne peut ignorer. Des sensations qui le tendent, le crispent et le font trembler de plus belle lorsque la main de son ami se pose sur sa taille. La chaleur qu’il dégage est engourdissante, mais plus encore la fermeté de ses bras et de son torse musculeux, pressant contre lui, la tension qui réverbère de son corps jusque dans le sien comme un écho démultiplié.
Son souffle s’échoue entre eux, altéré par la sensation de sa main bougeant contre lui mais cette fois, Camille recule, le laissant sonné, déboussolé et mourant de gêne à essayer de faire sens de ce qui vient de se passer, des mots précipités de Camille. Gauchement, Elric se redresse, essayant de retrouver contenance et de calmer le galop de son cœur affolé. Les excuses pleuvent, mais il se contente quelques instants de retrouver une respiration plus calme, avant d’oser essayer de s’exprimer.
“Je… Tu n’es pas…”
Quoi ? Ses marmonnements hagards trépassent bien vite. Les gestes volontairement lents, Elric repose la liste sur la table la plus proche, tentant de garder ce qui lui reste de contenance. Une de ses mains vient pétrir sa nuque, en partie par gêne, en partie pour essayer de chasser le fantôme de son toucher. Et puis, il inspire profondément et se force à lui faire face et à l’observer, touché de le voir aussi secoué que lui, et deux fois plus pâle.
“Je ne te chasse pas, Camille.”
Ses joues s’embrasent de nouveau tandis qu’il commence enfin à traduire en termes logiques ce qui vient de se passer. Qu’il s’agisse de leur proximité, de l’intime des gestes qu’il a eue envers lui ou de ce regard… Dieu… ce regard. Il le sentait encore sur lui. Il avait l’impression de l’avoir a-même la peau, incrustée sous elle, de le sentir lui tourner la tête comme un puissant alcool. Il inspira, chercha à trouver un semblant de calme en gardant ses émotions sous contrôle.
Et échouant misérablement.
“Une explication serait la bienvenue, oui. Tu… Je croyais que tout se passait bien avec Lidia.”
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(#) Re: [FB] Les secrets de notre confession | feat Elric
missive rédigée par Camille Delacour le
Automne de l’année 1912 - Vatican, Italie
Les mots étaient réconfortants, mais au final ce n'était que ça : des mots. Ils n’aidèrent qu’à peine Camille à contrôler son envie d’aller s’enterrer quelque part pour ne jamais plus en ressortir. Et ça tombait bien, car le Vatican était plein de cryptes et de souterrains qui seraient parfait pour l'occasion ! Car bien qu’il ait eu de nombreuses passions et n’en ait jamais réellement eu honte, cette fois le parisien était totalement perdu. Elric était différent. Cette fois, ce n'était pas un artiste qu'il supportait financièrement, ni un "ami" rencontré dans une soirée mondaine ou dans un club de gentilhomme.
Il s’agissait de son seul et unique, ô combien précieux ami d’enfance ! Il s'agissait aussi de l’homme qui allait surveiller son travail et gérer sa vie dans les prochaines semaines. S’ils n’arrivaient pas à régler cette histoire, leur cohabitation allait être… difficile, pour ne pas dire autre chose. C'est pourquoi il proposait de changer leur arrangement et d'obtenir un autre superviseur. Et même si cette idée lui déchirait le cœur et mettait un poids dans son estomac, il ne voulait pas ruiner sa relation avec Elric. Pas alors qu'ils venaient tout juste de renouer ! Bon sang ! Qu'est-ce qui lui avait pris d'agir aussi impulsivement ?! Ça ne lui ressemblait pourtant pas.
“- Huh ? Lidia ?”
Le prénom de son épouse le fit légèrement tressaillir. Camille cligna des yeux, déstabilisé de l'entendre surgir, sans prévenir, dans leur conversation. Le train de ses pensées dérailla avec grand fracas et pendant plusieurs secondes, le brun observa Elric sans comprendre. Avec des yeux légèrement écarquillés, un teint pâle et une expression perdue, il parvint à souffler d'une voix rauque et blanche :
“- Pourquoi tu veux parler de ma relation avec… O-oooh. Bien sûr ! Je comprends...” La réalisation fut soudaine, presque vertigineuse et il eut un léger sourire incrédule. “Nous n'avons aucun problème de couple, si c'est le but de ta question. Lidia et moi n’avons jamais été dans ce genre de relation! Attend, non... Ce que je veux dire c'est que nous avions un accord : concevoir assez d’enfants pour satisfaire nos familles respectives, mais c’est bien tout ce qui nous unis maritalement.”
L’artiste éleva toutefois les mains pour signifier qu’il n’avait pas terminé et enchaîna assez vite, embarrassé par sa propre maladresse. Il n'arrivait pas à coordonner ses pensées, tout lui semblait confus alors que son cœur ne cessait de battre rapidement, en total panique.
“- Nous sommes amis. De très bons amis même. Nous nous connaissons depuis si longtemps, que j'en oublierai presque le compte si Lidia ne me menaçait pas de m'écorcher vif si je faisais l'erreur d'oublier notre anniversaire de mariage. Ahem !" La tentative d'humour tomba à plat et il se sentit légèrement rougir. Camille préféra poursuivre après s'être raclé la gorge : "Je la respecte et je l’aime avec autant de sincérité qu'un homme est capable d'avoir, et je pourrais le jurer devant autant de divinité qu'il le faudra sans craindre d'être frappé de foudre ou de punition, mais… Mais nos sentiments n'ont aucun aspect romantique et Lidia en a parfaitement conscience. Elle ressent la même chose à mon égard et nous sommes excessivement heureux ainsi.”
La gorge sèche et la gorge nouée, l'homme se passa une main aux doigts légèrement tremblant dans les cheveux. Il laissa ensuite son regard survoler les étagères, puis l’œuvre d'art au centre de la pièce et s’en approcha. Son pas était lent, presque avec réluctance alors qu'il se refusait obstinément à croiser le regard d'Elric. Il avait peur de ce qu'il pourrait y trouver. Le tableau était une distraction suffisante et il en effleura le cadre d'or d'un effleurement fugace, se rappelant à rebours qu'il ne portait pas de gants. Finalement, il trouva le courage de reprendre la parole et demanda :
“- Est-ce que c'était la pensée d'un adultère qui t’inquiétait le plus dans tout ça ? Et si c'est le cas... Est-ce que ça veut dire que tu n’es pas particulièrement révulsé par le contact d’un homme ?” Puis, plus bas, il murmura avec une certaine agonie dans le timbre : “Révulsé par mon contact ?”
Retombant dans le silence, il attendit avec une angoisse suffocante. Lui Camille Delacour se sentait à deux doigts de verser des larmes de frustration et de chagrin, refoulant les vagues de pensées néfastes qui venaient lécher sournoisement l'orée de sa psyché. Il devait croire en Elric, en sa bonté et sa clairvoyance. Si ce n'était pas son ami qui lui pardonnerait ses actes, peut-être serait-ce le prêtre. A ce stade, l'artiste était prêt à tout accepter, même les miettes.
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(#) Re: [FB] Les secrets de notre confession | feat Elric
missive rédigée par Elric d'Adhémar le
Automne de l’année 1912 - Vatican, Italie
L’incompréhension de Camille ne fait qu’accentuer son propre trouble, peint en toute évidence sur son visage et brillant dans son regard. Comment ça ‘Lidia ?’ ? Pourquoi Camille semble-t-il soudainement aussi perdu que lui ? Comment ça pourquoi veut-il parler de Lidia ? Il est marié ! Marié ! Et il vient de… Mais non, Camille semble enfin comprendre et Elric ne peut s’empêcher de soupirer lourdement, le soulagement manquant lui couper les jambes. Il ne peut avoir mal compris l’attitude de son ami, ce n’est simplement pas possible. L’idée même cuit ses joues presque immédiatement et il soupire de nouveau, cette fois pour essayer de retrouver un peu de contenance.
Elric n’aurait tout simplement pas supporté la honte de s’être trompé, surtout pas lorsqu’ils vont passer des semaines, des mois peut-être l’un avec l’autre. Et maintenant ? Un bref instant, il eut un pincement au cœur pour Lidia et la honte se fit plus prégnante alors même que Camille lui affirme n’avoir aucun problème de couple. Mais si les Delacour n’ont plus de titres, ils restent des nobles, ils font partie du même monde que sa propre famille, un monde où on s’unit rarement pour les sentiments. Si Elric craint de se mettre en travers de leurs sentiments, il craint surtout de faire honte à la pauvre Lidia qui n’a pas besoin de cornes. Surtout pas de sa part à lui.
“Je vois.” fait-il, prudemment.
Non qu’il n’accorde pas sa confiance à Camille. Non c’est… irrationnel, sans aucun doute. Son regard se perd, s’esquive un instant alors que son cœur s’emballe à nouveau. Il ne s’est donc pas fourvoyé sur les intentions de son ami. Camille sous-entend-il avoir des sentiments romantiques à son égard, ou bien n’est-ce qu’une attirance physique ? Et lui-même, qu’en est-il ? Ce qui fait encore palpiter son cœur en l’instant, après l’avoir vu si proche, après avoir sentit son toucher … Ils ne se sont pas revus depuis des années. Quittés adolescents, ils se retrouvent soudain, hommes. Cette petite part d’étrangeté acquise par chacun, est-ce suffisant pour leur laisser l’occasion de développer autre chose qu’une seule sage amitié ?
Lorsque Camille se détourne, Elric laisse faire quand bien même sa main fourmille de le retenir. Est-ce une erreur de sa part que d’imaginer leur relation autrement ? D’imaginer que Camille éprouve plus pour lui ? Pourquoi le veut-il même ? N’est-ce pas là un péché ? Il devrait dissiper la chose immédiatement, s’en tenir à ce qu’ils ont d’acquis, faire pénitence pour cet instant d’égarement où il a brûlé de vouloir l’embrasser et pourtant… Il ne fait rien. Immobile et silencieux, il observe Camille tandis que celui-ci s’écarte de lui, sa chaleur le désertant. Il ébauche une réponse, un ‘je’ qui n’a pas de suite, retombant alors dans son coi, son trouble.
Quelle est la marche à suivre, en un tel moment ? La peur de perdre Camille, s’il ne le comprend pas, s’il le repousse ou au contraire s’il l’accepte, tout s’enchaîne, se mêle, se brouille. Et en contre-point, il y a toujours sa peur de fauter. D’un acte qui le sépare de Dieu. Il lui faut alors se raccrocher aux paroles de Camille, à la certitude de sa sincérité. Qu’il ne s’agisse pas d’un adultère lui est d’ors et déjà un réconfort. Le reste… Le reste n’est qu’une affaire de conscience, non ? Il déglutit, ravalant son trouble grandissant pour se concentrer sur les paroles de Camille, sur ses questions, sur l’évidence de sa détresse.
Lentement, Elric cède, le rejoint, pas après pas, le cœur s’emballant de nouveau. Troublé. Désolé. D’avoir si peu de contrôle sur lui-même, de s’être ainsi laissé surprendre, laissé aller. D’être une proie pour ce quelque chose en lui, cette attirance qu’il n’a jamais réalisé. Inspirant doucement, Elric pondère, avant de s’exprimer une nouvelle fois.
“Vous êtes unis par un lien sacré. Je ne pensais pas que vous étiez… Je ne pouvais imaginer que vous ayez un tel accord. Alors… Oui cela m’inquiétait.”
Pour le reste… Eh bien, il ne peut guère esquiver le reste n’est-ce pas ? Ce ne serait pas respectueux envers Camille. Ni envers lui-même, à bien y réfléchir. Il ne peut se permettre de se montrer faux, même s’il aspire volontiers, sur le moment, à disparaître sous terre pour ne jamais en ressortir. Il n’en fut rien, cependant, et à la place, il glissa, avec une certaine hésitation.
“Tu es…” Ses joues s’empourprèrent de nouveau. “Tu es très…”
Son regard tomba sur le sol. Il inspira de nouveau, rassemblant son courage, sentant ses joues brûler de sa gêne.
“Tu es bel homme, Camille. Et tu es… tu as toujours été…”
Il ne savait pas lui-même comment s’expliquer.
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(#) Re: [FB] Les secrets de notre confession | feat Elric
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Une tension quitta soudainement son corps. Elric ne quittant pas la pièce, son acceptation silencieuse voulait tout dire. Le soulagement qui vint l'envahir aussi violemment qu'une soudaine crue manqua de chasser tout l’air de ses poumons à son passage. Ses cils frémirent de larmes que Camille refoula immédiatement, réflexe né d'une éducation patriarcale stricte et alimentée par la société dans laquelle il évoluait. Une marque de faiblesse masculine qu’il se refusait instinctivement à afficher, là où il n'aurait en réalité aucune faute à l'embrasser pleinement.
Une vulnérabilité qu’il n’était pas encore prêt à partager, même aux côtés de l'homme qu'il se découvrait aimer de plus en plus passionnément. Une émotion presque obsessive s'il ne prenait pas garde et laissait trop longtemps la bride lâche sur le collier de son affection grandissante. Il était presque effarant de constater l'impacte que le blond avait déjà sur lui si peu de temps après leurs retrouvailles. Ou peut-être n'était-ce que l'apothéose de sentiments qu'il refoulait depuis déjà son adolescence, mais dont il ignorait tout à cette époque ?
Quoi qu'il en soit, Camille n'était pas réellement en état d'effectuer une introspection et, voyant son ami l’approcher, il étendit naturellement une main vers lui pour effleurer ses doigts. Une invitation silencieuse à les entrelacer aux siens, timidement même dans la crainte d'un refus. Abusait-il de la clémence d'Elric ? Il n’osait pas encore croiser son regard, excessivement gêné du dérapage qui venait de se produire. Par sa faute. Uniquement par sa faute ! Et le parisien se sentait confus ; honteux même. Maintenant que la fascination s’était estompée et qu’il ne restait entre eux que le fracas de la réalité, il réalisait crûment toute l’ampleur de ses avances.
“- Elric…” Appela-t-il d’une voix rendue rauque par l’émotion.
Les sous-entendus du blond le rendaient à nouveau fébrile. S'en était à devenir fou ! Camille ne savait plus comment être et encore moins comment paraître. Tout allait beaucoup trop vite et rien ne se passait comme il le faudrait. En de meilleures circonstances, il l'aurait courtisé dans les formes et se serait surtout assuré que l'attirance soit réciproque. Il lui aurait laissé le temps de questionner ses préférences en terme de sexualité ! Mais il était trop tard pour les regrets.
Une chose était sûr cependant : il ne pouvait qu'essayer d'arranger un minimum la situation. De faire mieux à partir de maintenant. Alors il rassembla toute sa bonne volonté pour murmurer quelques mots. Un aveux qu'il confessa d'un seul souffle brûlant :
“- Fais attention à tes prochains mots. Je ne peux promettre de savoir me retenir si tu me laisses la moindre ouverture. Que ce soit dans ton cœur ou... Dans tes draps.”
Il tira la main du blond à lui pour venir baiser doucement chacune de ses phalanges. Chaque contact de ses lèvres sur la peau dorée d'Elric était une promesse d'adoration. Voire de vénération pour cet être pétri d'acceptation et de pardon. Ce furent quatorze baisés qu'il lui offrit sans jamais faiblir de tendresse à son égard. Quand il eut terminé, il reprit doucement :
“- Je désire réapprendre à te connaître. Absolument tout connaître de toi. Je le réalise seulement aujourd'hui, mais je t’ai toujours aimé, Elric. D'abord comme un compagnon de jeu, puis comme un ami, un frère de cœur, et ensuite comme un confident. Mais maintenant, après tout ça puis-je te voir comme un homme ?”
Lèvres à présent posées sur le dos de sa main, Camille leva sur lui un regard intense et sincère à l'ombre de ses longs cils noirs. Ses prunelles bleues brillaient d'une sincérité mêlée à du désir et, sous le vernis de cet émois fleurait une fragilité profonde. Une faille d'incertitude et de terreur silencieuse à se faire refuser toute trace d'affection. Alors, sans réellement attendre de réponses, prenant en coupe sa main dans les siennes comme le plus précieux des ouvrages, le brun reprit avec ferveur :
“- Sache que je te respecterai et t'honorerai selon les termes qui t'arrangeront, quoi que tu décides j'écouterai et t'obéirai. Toujours ! Car il ne m'est donné qu'un seul désire et c'est de te voir épanouis et heureux. Seulement alors serais-je capable de gorger ma vue de ta brillance, Elric. Devrais-je être à tes côtés ou dans ton ombre." Il fronça les sourcils et pressa le front à sa main, murmurant d'un timbre viscéral : "Quand tu es parti de France, notre séparation avait le goût de l'océan sur ma langue, car alors ai-je réalisé que j'étais en train de me noyer. Ma vie sans toi n'était qu'une longue sécheresse. Te retrouver aujourd'hui est une chance que je n'osais plus espérer et je ne supporterai pas de te perdre à nouveau. Moins encore par ma faute !"
Maintenant qu'il se confiait et mettait à nu son cœur, de quoi avait-il eu si peur ? Qu'importait qu'on piétine ses émotions au moins était-il libéré de leurs chaînes.
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(#) Re: [FB] Les secrets de notre confession | feat Elric
missive rédigée par Elric d'Adhémar le
Automne de l’année 1912 - Vatican, Italie
Le contact de ses phalanges dans les siennes ravive cette étrange et diffuse sensation venue l’étreindre à la proximité de Camille un instant plus tôt et Elric se prend bel et bien à nouer ses doigts aux siens. Sans y penser, sans même en affirmer la volonté, mouvement instinctif et ingénu, évidence née de la tendresse qu’il éprouve pour son ami. Ses joues chauffent pourtant toujours, tandis qu’il cherche ses mots, hésitant sur ce qu’il peut confier, cherchant la meilleure façon de le faire.
Que va-t-il dire exactement ? Qu’il l’admire ? Qu’il l’attire ? Qu’il l’aime ? Il effleure à peine de telles idées, alors que ses propres émotions le prennent par surprise face à la présence de Camille. Il n’avait rien prévu de tout cela et l’écouter ne lui facilite pas le moins du monde la tâche ! Dans son cœur ou dans… ses draps ? Que Camille énonce les choses de façon si crue, si directe, mettent de tels mots sur ce qu’il sait pourtant inconsciemment mais qui restent charnelles, terrestres, si éloignées de tout son monde.
Et pourtant, si cela le gêne, ce n’est pas par révulsion. C’eut été si simple, autrement. Simple et dramatique. Mais non. Et les mots tournent dans son esprit, sans qu’il ne puisse s’en défaire. Lui ouvrir son coeur est une chose, Camille y possède déjà sa place, mais… ses draps ? C’est une toute autre question. La réponse la plus évidente est le refus, c’est là ce que l’on attend de lui. Mais il ne parvient pas à s’y résoudre, pas après avoir ressenti si fortement.
Sentir sa main tirer la sienne lui fit relever les yeux, et Elric se trouva incapable de les détacher de Camille cette fois, se laissant faire. Fasciné. Ses joues se colorent davantage, à chaque caresse des lèvres de Camille sur ses phalanges, mais il frémit encore, incapable de s’exprimer ou de détourner les yeux, le buvant d’une mire captivée. Il n’y a rien de lascif, dans les gestes de Camille, rien qu’une profonde adoration qui secoue jusqu’au noyau de son être.
Il n’y a rien de lubrique, dans ses baisers, et Elric sent pourtant son ventre se nouer lorsqu’il s’imagine lui rendre l’attention. Une sensation qui ne fait que s’accentuer sous son regard si pur, si honnête qu’il le confond, tout comme ses mots.
“Camille…”
Que doit-il penser ? Il n’en sait rien. Comment peut-il même répondre à tout ça ? L’idée de laisser Camille sans réponse alors même qu’il s’ouvre ainsi avec tant de vulnérabilité le révulse mais il ne sait pas pour autant ce qu’il doit, ou peut, dire.
“Je suis navré de t’avoir blessé par mon départ.”
De cela, au-moins, il est certain. Comment diantre en sont-ils arrivés là ? Ils étaient en train d’étudier la liste et… non. Peu importe. Peu importe, quand Camille l’observe avec un tel regard. Pas alors qu’il se prend à suivre la courbe de lèvres capables de tels mots, aspirant à les y boire comme l’eau salvatrice d’une oasis en plein désert. Pas alors que la main que Camille retient brûle de le toucher lui, comme Camille l’a fait quelques instants plus tôt.
Pas alors qu’on le laisse maître de la situation alors qu’avec honte, Elric eut aisément cédé si Camille s’était avancé et avait poursuivi ce qu’il avait commencé.
“Je pense que nous nous voyons mutuellement comme… eh bien… comme des hommes.”
Il se racle un peu la gorge, le regard brièvement fuyant, puis inspire profondément et libère enfin, précautionneusement, ses doigts de la prise de Camille. Sa main s’immobilise, toujours levée alors qu’il hésite, puis vient lui caresser la joue. Un geste léger, timide dans son intimité, mais emprunt d’une tendresse qu’il ne peut nullement nier.
“Je…suis à toi, si c’est ce que tu désires, si tu me permet de l’être. Je ne sais pas ce que je peux réellement t’offrir que quelqu’un comme toi n’ai pas mille fois l’occasion de réclamer, mais je sais que le ferait. Je ne t’aurais pas repoussé.”
Il en est certain, en paix avec cette idée tandis qu’il l’énonce comme une confidence, une confession entre eux.
“Et moi… ? Est-ce que j’ai le droit de te toucher ?”
Peut-être est-ce idiot. Ne vient-il pas de le faire ? Mais Camille comprendrait. Elric en est certain.
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(#) Re: [FB] Les secrets de notre confession | feat Elric
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Automne de l’année 1912 - Vatican, Italie
Camille sentait ses jambes l’abandonner et il préféra s’asseoir sur le petit tabouret qui flanquait la pièce d’art. Il ferma lentement les yeux et, quand la main du prêtre quitta la sienne pour venir effleurer timidement sa joue, il pencha la tête de côté afin d’accentuer le contact. Afin de le prolonger quelques secondes de plus. Il chercha à se blottir dans le creux de cette paume sèche et rugueuse, humant le parfum de sa peau d'un nez pressé à ses phalanges. Un frisson coula le long de son dos légèrement courbé de culpabilité, et il fut heureux d’être assis ; car une tension habitait maintenant le creux de ses tripes.
Il ré-ouvrit toutefois les yeux, une panique diluée dans le bleu céruléen de ses prunelles légèrement écarquillées.
“- Non... Non, non, non. Je ne disais pas cela pour obtenir des excuses… Je ne t’en ai jamais voulu, Elric. Tu as décidé de suivre ta voie, de vivre ta passion et je trouve qu’il n’y a pas plus belle décision dans une vie. Je t’ai admiré, tu sais. Après tout, je ne sais pas si j’aurais jamais cette force d’âme. Alors sache que mes regrets, ma frustration ; tout n'était dirigé qu'à l'encontre de mon incapacité à rassembler suffisamment de courage pour tenir ta main une toute dernière fois et t'avouer des sentiments que je sais aujourd'hui posséder à ton égard depuis bien longtemps.”
Il parlait d’une voix basse, paupières de nouveau closes. Ses lèvres effleuraient maintenant le poignet de son ami, souffle échoué sur la manche de sa soutane. Ses propres mains, qui fourmillaient de milles désirs, reposaient pourtant sur ses genoux, sages et disciplinées. Par instant, les doigts se crispaient sur le lin de son pantalon, comme s’ils refoulaient une pulsion soudaine. Il n'osait plus le toucher sans son accord explicite, sans une invitation qui l’enivrerait à coup sûr comme le plus fort des alcools.
Et dans tout cela, son cœur loupa un battement aux mots qui lui furent confiés. Ses longs cils frémirent avant qu’il ne lève sur Elric un long regard frappé de stupeur. Venait-il réellement de lui poser cette question ? Non, avant cela ! Venait-il de lui avouer ses sentiments, même si les mots dans leur maladresse se confiaient sur un aspect encore uniquement charnel. Et là, dans les haubans de lumière qui tombaient dans l’atelier, la silhouette d'Elric lui paraissait presque auréolée. De ses boucles blondes semblaient irradier une lueur divine et Camille dû serrer la mâchoire pour ne pas immédiatement l’embrasser de ses bras.
A la place, le sorcier fit ce qu’il savait faire de mieux ; il vocalisa le tumulte de ses émotions et de ses désirs. Camille se mit donc à parler d’une voix profonde, récupérant la main de son ami et même la seconde pour l’attirer plus près, toujours au plus proche de son être. De son coeur. Avec Elric debout et lui assis, il pouvait le vénérer tout entier depuis son humble position. Il guida les mains captives du prêtre vers son visage, pour qu'elles viennent le cueillir en coupe. Les y laissant alors qu’il basculait lentement la tête en arrière, il s'offrit entièrement à lui avec ces quelques phrases :
“- Ce que tu peux m’offrir ? Oh Elric ! Si tu savais… Il ne me sera jamais donné assez de souffle pour t'exprimer la liste complète de ce que tu peux m'apporter ! Et s'il est vrai que j'ai enlacé beaucoup d'hommes avant toi, et que je continuerai à en approcher d'autres d’ici ma dernière heure, qu'il me sera sûrement donné l'occasion d'en étreindre tout autant alors que je serais engagé auprès de toi : il n'y a qu'une vérité que tu dois savoir, Elric." Il s'interrompit le temps de retrouver son souffle, la voix enrouée d'émotions viscérales. "Cette vérité, c'est que tu es et que tu resteras hors de cette équation. Personne ne peut t'égaler, car personne ne peux me rendre aussi heureux. A quel point tu es beau dans la pureté de tes émotions et la confiance que tu désirs enfin m'accorder. Oh Elric...” Il eut un sourire incrédule, se gorgeant toujours de sa silhouette dressée devant lui, digne d'un tableau du nouveau Testament. "Si le diable te voyait comme je te vois en cet instant, il baiserait tes yeux et se repentirait."
Il posa doucement le front contre son torse, pressa contre lui et ferma de nouveau les yeux. Ses mains se crispèrent sur ses genoux, mais finirent par venir lui saisir les hanches pour l'attirer davantage vers lui. Camille n'avait jamais éprouvé de honte à exprimer ses émotions, si ce n'était les larmes qu'il voyait comme une faiblesse. Mais son amour ? Ses doutes ou ses regrets ? Oh non. Alors il parlait, avec poésie et sincérité.
“- Reste à mes côtés, Elric… Non, ce n'est point juste. Garde-moi à tes côtés, car je n’avais pas réalisé à quel point tu m’avais manqué. A quel point tu m’étais devenu important. Dans mon égoïsme et mon orgueil, j'ai péché jusqu'à nos retrouvailles, aujourd'hui. Je pensais pouvoir vivre sans toi.”
Ses mains tremblèrent un instant contre le tissu rêche de la soutane.
“- Touche-moi si tu le désires, tu as ma permission. Car je serais à toi à la mesure de ton propre abandon, pour toujours… Mais sans jamais prendre plus que tu ne m’offriras.”
Comment pourrait-il lorsqu'il était le seul à imposer ses sentiments et ses désirs à Elric ? Il ne pouvait que l'attendre maintenant et sillonner son chemin à son rythme, sans le presser ou le bousculer. Prendre ce qui lui sera confié et le chérir plus tendrement que la prunelle de ses yeux. Camille s'abandonner à cette passion qui s'éveillait en lui, canalisant des années de frustration muselée, incomprise, en une émotion plus sincère et sereine, du moins l'espérait-il.
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(#) Re: [FB] Les secrets de notre confession | feat Elric
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Automne de l’année 1912 - Vatican, Italie
Parfois, on ne sait jamais réellement ce que l'on ressentira, en but à certains évènements, à certaines affirmations ou à certaines surprises. Il est naturel de s'imaginer la manière dont on réagira, bien entendu, quelles seront nos émotions, et nos décisions. C'est dans la nature humaine. Mais ces images sont, ultimement, souvent un reflet de l'état d'esprit d'un individu au moment où celui-ci visualise la scène en question. Confronté à une réalisation de ces rêveries, on découvre communément que nos attentes sont flouées et naïves. Qu'elles n'ont rien à voir avec la réalité. Et puis il existe des situations que notre imagination ne peut envisager, soit parce que l'on manque de créativité, soit, tout simplement, parce que ni notre expérience ni notre vision du monde, parfois même notre amour-propre, ne saurait les envisager ; nous laissant vulnérable et authentique, en bien comme en mal.
Elric, lui, n'eut jamais escompté une telle confession de la part de son meilleur ami. L'entendre lui affirmer ses sentiments, profonds et tendres, n'a jamais figuré au tableau des possibles quand bien même une part de lui l'a aimé depuis longtemps, sans qu'il sache quand cela a débuté. L'amour, celui des romans, des récits épiques, l'amour si souvent invoqué pour justifier tant d'actes aussi horrifiques que merveilleux, légendaires, ne lui a jamais semblé être à sa portée. L'amour vrai, lui a-t-on enseigné, doit aller à Dieu, non aux hommes. Et même s'il devait écarter cette leçon, n'est-il pas prêtre ? Un homme destiné au devoir et pas à l'accomplissement terrestre ? Et surtout, comment imaginer que Camille puisse vouloir de lui de telle façon, lui ? Et de même qu'il n'a jamais imaginé pouvoir être aimé ainsi, Elric ne s'est jamais figuré combien l'aveux l'émouvrait.
Il cru, en revanche, que se voir refuser l'exclusivité de ses bras, dans un tel contexte, l'eut blessé. Que la beauté des mots, des sentiments, de la vulnérabilité même de Camille lui confiant son attrait pour lui avouer ne pouvoir lui faire le bonheur de le lui accorder entièrement, eut été souffler le chaud pour mieux souffler le froid, le captiver et l'enivrer pour ensuite ôter à ce qu'il eut pu donner toute sa valeur, à lui dont la famille et les tuteurs ont toujours prêchés cette loyauté indéfectible du corps comme du cœur. Une union unique, vantée dans les livres sacrés. Et pourtant, Elric ne ressentit guère de tristesse, et aucune souffrance, à l’entendre affirmer, sans aucune ambiguïté, qu'il en étreindra d'autres quant bien même il s'offrirait à lui. En dépit d'un pincement au cœur, tout naturel lorsque l'image d'Epinal avec laquelle on a grandit se brise après avoir tout juste prit corps, il hocha légèrement la tête.
Ce n'est, en vérité, rien de plus que la nature passionnée de Camille qui s'exprime, et la tendresse d'Elric à son égard est fondée sur cette nature toute entière, avec ses conformismes et ces différences... y comprit celles avec lesquelles il n'est pas lui-même en accord. Se sentir blessé par sa nature eut été renier la tendresse qu’elle lui inspire. Et en un sens, cela le rassure également. Apaise sa culpabilité à jouir d’une telle attention alors qu’il ne la mérite guère, qu’il ne s'est pas imaginé la recevoir avant cet instant. Le réclamer tout entier quand il a été si aveugle relève en fin de compte d'une hypocrisie qu'il ne veut pas lui infliger. “Moi aussi, je suis heureux de te retrouver.” souffle-t-il avec douceur, et de ses mains rendues aventureuses par son acceptation silencieuse, vient caresser ses courts cheveux sombres, puis cette nuque bien faite, fière, qu’il découvre avec lenteur et application, chaque geste tendre et précautionneux.
Le sentir serré contre lui l’emplit d’une douce chaleur, une sensation d’épanouissement troublée, bien qu’il le sache être la résultante de cette attraction qu’il se découvre pour lui. Ses dextres s’aventurent sur ses épaules et le haut de son dos au travers du tissu de sa veste. Prunelles qui se ferment tandis que le souffle se fait lent et profond, chaque aveu une secousse de plus à son âme déjà transie. Lui non plus n’avait pas réalisé. Ou peut-être l'a-t-il fait, dans un passé qu’il a préféré ignorer. L’idée qu’il puisse s’agir uniquement d’une attirance physique vogue un instant, le laissant circonspect. Est-ce seulement possible ? Mais la tendresse qu’il éprouve pour Camille ne date pas d’hier, d'une ère où la sexualité n'était pas encore éveillée, et il est tout prêt à lui offrir cette place à ses côtés qu’il réclame ainsi, même avec de telles conditions.
Il recule légèrement, pour l’observer, et sourit avec douceur. Les mots ne viennent pas, restent bloqués dans sa gorge, mais il lui prend le visage en coupe, regard plongé dans le sien, caresse ses lèvres d’un pouce, avant de céder, enfin. Ce n’est certes pas la première fois qu’il partage cette intimité, mais le spectre de son adolescence est loin, et la sensation de sa bouche ferme et chaude manque lui arracher le sanglot d’un homme affamé à qui l’on offre pitance, tordant ses tripes et faisant trembler son corps incontrôlablement. Il goûte le vin lorsque sa langue trouve la sienne, lorsqu’il s’accroche un instant à ses épaules solides pour ne pas vaciller sous cette sensation étourdissante de lâcher prise. Le son qui s’échappe de ses lèvres l’aurait certainement encouragé à s’enterrer six pieds sous terre s’il l’avait lui-même perçu, mais Elric est bien trop occupé.
Trop occupé à se perdre dans le baiser, dans ce baiser qui lui tourne la tête, annihile son bon sens. Cela n’a rien d’un échange parfait. Elric est gauche, empressé et ingénu, sans guère de pratique, et lorsqu’il s’écarte enfin, le regard brillant, c’est avant tout pour marmonner des excuses, sans savoir si c’est pour son avidité ou pour sa piètre performance.
Camille DelacourATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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(#) Re: [FB] Les secrets de notre confession | feat Elric
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Sa nuque se crispa sous les doigts aventureux d'Elric, muscles frémissant au moindre de ses effleurements. Atrocement sensible, Camille n'osait bouger malgré les désirs qui prenaient formes dans son esprit. Ils flashaient sous ses paupières, scènes erratiques et sulfureuses nées des pulsions provoquées par le contact de leur peau. Un contact encore chaste, presque timide et pourtant bien suffisant pour éveiller en lui l'envie d'obtenir plus. De toujours plus...
Avec les épaules massées, les fibres de sa chemise étaient tendues au maximum, coutures agonisantes à contenir difficilement cette masse musculaire crispée. Mais l'homme se contenta -malgré le feu dans ses veines- d'ouvrir les bras pour venir enlacer son partenaire tendrement au niveau des hanches. Il le fit pour le rapprocher de lui et le glissa même entre ses cuisses pour qu’ils soient le plus proche possible. Palliatif à ses véritables envies.
Les yeux clos, il supportait les attentions, anticipant les prochaines caresses. Un frisson lui venait à chaque fois, un poids au creux de l’estomac et crispation grandissante dans l'aine. Son cœur battait fort, mais son souffle restait profond quand bien même ses pensées galopaient et que son désir lui serrait la gorge d'un soupir de plaisir qu'il ravalait pourtant, ne voulant pas paraître obscène. Pas alors que son ami s'ouvrait à la curiosité de ses nouvelles attirances.
Que se passait-il dans la tête du blond ?
“- Elric ?” L’appela-t-il doucement.
Et pour toute réponse, son visage fut pris en coupe. Camille retint son souffle et s'il fut tenté d'ouvrir les yeux pour lire sur les traits de son ami ce qu'il éprouvait en l'instant, il n'osa finalement pas le faire. Il avait trop peur de le gêner par un regard trop insistant surtout quand les lèvres du prêtre touchèrent les siennes. Leur premier baiser. Le brun sentit son cœur louper un battement et des papillons danser immédiatement dans son estomac. Tout son corps se mit à frémir aux effleurements de leurs lippes. Elles étaient légèrement sèches et fermes. Définitivement masculines.
Or malgré son désir grandissant, il laissa Elric mener la danse. Il voulait lui offrir les rênes de cette première fois. Le laisser avancer au rythme de ses propres pulsions et désirs. Ainsi il goûta à son impatience, à son avidité grandissante et se laissa ravir les lèvres sans émettre la moindre plainte même lorsque leurs dents se cognèrent ou qu’il dû avaler un surplus de salive. Tête basculée en arrière, Camille savourait tout ce que son ami lui offrait. Depuis l’aveu informulé de ses sentiments à son égard jusqu'aux non-dits lorsqu’ils n’étaient encore que des adolescents… Et quand Elric le relâcha et qu’il commença à s’excuser, lui se contenta de se lever et de l'étreindre.
“- Ssssh… C’était parfait. Tu es parfait.” Murmura-t-il contre sa tempe.
Il le couva ensuite d’un long regard tendre avant d'effleurer du pouce ses lèvres encore humides de leur précédent baiser. Ses doigts glissèrent sur sa gorge alors qu'il se penchait pour l’embrasser à son tour. Cette fois cependant, il mena la danse. Autoritaire en restant doux, il guida Elric dans un échange passionné et progressivement fiévreux. Sa langue caressa la sienne en une danse intime, ses dents vinrent titiller la pulpe tendre de ses lèvres jusqu'à la faire gonfler et rougir.
Sans se presser dans l'échange qu'il savourait, une de ses mains se plaqua à ses reins, pressant leurs hanches l’une à l’autre. Pour partager leur chaleur, mais aussi lui faire sentir au travers de leurs vêtements son début d'érection. Du pouce, il massa la cambrure délicieuse d'un dos musclé tandis que de l’autre, il lui chauffait la nuque et la gorge de légères caresses. Et Camille aurait pu continuer longtemps ainsi s’ils n’étaient pas brusquement interrompus par une série de coups secs et sourds à la porte de l’atelier.
Le parisien sursauta.
“- … Et merde.” Grogna-t-il en posant son front à celui d’Elric, pris de court dans son excitation grimpante.
Il resta quelques secondes ainsi, espérant sans réellement y croire qu'on les laisserait en paix s'ils ne donnaient pas signe de vie... Puis, quand il comprit que non seulement l'intrus ne comptait pas partir mais qu'il risquait d'entrer pour s'assurer de leur absence, Camille se résigna à laisser son ami. Il s’écarta non sans lui baiser le front, puis après une hésitation, les lèvres.
“- Je m'en occupe.”
Résistant à l'envie de simplement forcer un transplanage ailleurs, il vérifia que ses habits soient en ordre avant de marcher, le pas un peu raide par son début d’érection, vers la porte close. Et alors qu'il ouvrait pour confronter un des confrères d'Elric, il ne savait toujours pas s'il devait se réjouir ou bien maudire cette interruption… Mais une chose était certaine, sans elle il aurait sûrement déjà couché son nouvel amant sur l’établi et probablement fait rougir bien des anges.
Elric d'AdhémarLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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Automne de l’année 1912 - Vatican, Italie
Le compliment - tout à fait disproportionné certainement ! - le fit rougir plus encore et il marmonna quelques mots incohérents destinés à atténuer ou même raisonner Camille. Peine perdue. Tout fil de pensée qui lui reste se perdit lorsque ses lèvres se posent à nouveau sur les siennes, provoquant des fourmillements dans sa nuque, dans son ventre, une chaleur douce qui vint chasser ses pensées comme sa gêne. Ses lèvres s’ouvrirent pour lui et Elric ferma les yeux à la sensation de plénitude qui vint l’envahir comme une véritable ébriété. Ses mains s’accrochèrent à lui, cherchant à le serrer davantage contre son corps, froissant le tissu de sa mise hors de prix dans sa précipitation à chercher plus des sensations que le corps de Camille provoque chez lui.
Elric se révéla un étudiant empressé, que Camille dû certainement retenir et guider. La sensation de ses mains, de ses lèvres, le goût de sa langue ? Il a l’impression qu’un barrage a cédé en lui, que toute sa retenue et sa discipline ne servent nullement face aux plaisantes sensations qui naissent et l’étourdissent avec cette simple étreinte. Ses tripes se tordent et sa peau lui semble frémir et piqueter, chaude là où la pression de ses mains perce au travers de sa bure. Et la sensation de leurs hanches pressées ensemble inspire à son esprit des pensées pour lesquelles il devrait certainement faire pénitence s’il n’était trop occupé à se repaître de chaque sensation que Camille provoque en lui. Chaque geste, chaque opportunité de le toucher vient combler des années et des années à réprimer une tendresse qu’il n’avait jamais reconnue.
Un long et puissant frisson vint le secouer et il s’arracha un instant à ses lèvres, haletant et empourpré.
“Camille..” souffla-t-il d’une voix enrouée avant de sceller à nouveau ses lèvres aux siennes, une de ses mains venant s’accrocher à sa ceinture pour le presser encore davantage. La sensation de sa propre érection contre la sienne aux travers de leurs vêtements lui tira un hoquet de surprise et un souffle rauque, la décharge de plaisir saturant un bref instant son esprit.
Ce fut l’instant que quelqu’un choisit pour venir frapper à la porte. Immédiatement douché, Elric se rappela dans un sursaut d’horreur où ils se trouvent, qui ils sont et comprit enfin ce dans quoi ils se sont engagés. Carmin de honte, il s’apprête à s’écarter quand Camille le retient, s’attirant de sa part un regard d’incompréhension paniquée. Elric reste, pourtant, frémissant déjà de panique, s’attendant à voir le visiteur entrer et les trouver ainsi… Et pourtant, il releva les yeux, toujours interrogateur, avant de glisser un coup d'œil prudent sur la porte.
“D’accord.”
Avec l’impression persistante de ses lèvres sur les siennes, il s’écarta, reprit la liste d’une main tremblante - à l’envers - et se tourna dos à la porte, ne se faisant pas confiance sur le moment pour faire bonne figure dans un moment pareil. Il inspira profondément, ferma les yeux et essaya de se concentrer sur les articles et outils listés sous ses yeux, sans vraiment les voir. Quelque chose de froid et de concret alors que son esprit galope dans tous les sens. Il a embrassé Camille ?! Il a… fait bien plus que l’embrasser… et il a encore le spectre de son goût sur sa langue et la silhouette de ses pensées… Comment peut-il même avoir de telles pensées ?!
“Ah, Monsieur Delacour, j’imagine ?” fit la voix du recteur de la chapelle depuis la porte d’entrée de la salle et Elric se força d’autant plus au calme. Ce n’est pas seulement de la honte qu’il subira si cet homme prend conscience de la faute qu’il a manqué commettre. Ce serait non seulement une humiliation, mais aussi, certainement, une sanction pour lui.
“Je souhaitais simplement vérifier que tout se passe à votre convenance et recueillir vos premières impressions, à chaud, sur l’état de la toile…” Elric ferme un instant les yeux, cherchant de toutes ses forces à se calmer. Son aîné entrera forcément et qu’elle excuse pourra-t-il même lui donner pour justifier son comportement ? Il ne peut pas vraiment l’éviter, ni se dissimuler sans que cela ne semble encore plus suspect. Intérieurement, il abandonne toute idée de lire la liste, priant simplement pour que quelque saint que ce soit se montre suffisamment miséricordieux et lui accorde de ne pas subir une telle scène. Il n’a pas envie de perdre Camille une nouvelle fois, encore moins de se voir interdit de l’approcher.
Camille DelacourATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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(#) Re: [FB] Les secrets de notre confession | feat Elric
missive rédigée par Camille Delacour le
Automne de l’année 1912 - Vatican, Italie
Par Merlin qu'il était difficile de se concentrer sur les paroles du recteur quand il lui apparaissait encore vivement à l’esprit la fermeté du corps d’Elric contre le sien, la chaleur de son corps sous ses caresses, le souvenir de ses souffles altérés par le plaisir ou encore la saveur de ses lèvres sur sa langue. Or le parisien était passé maître dans les fricotages à la sauvette, osant l'impudence jusque dans les salons des plus grands noms de France. Des baisers volés entre deux couloirs, murmures chargés de promesses indécentes lors d'une valse sans oublier les effleurements lors d'un échange de coupes de champagne...
Mais alors que Camille posait la main sur la poignée de porte, son cœur continuait de battre la chamade et son regard ne cessait de dévier par dessus une épaule, irrémédiablement attiré par la silhouette d'Elric. Il lui fallu une volonté de fer pour ne pas céder à son impulsion et revenir à ses côtés, preuve indéniable que son ami était différent de tous les amants qu'il avait l'habitude de fréquenter jusqu'à présent. Exactement comme il le lui avait promis quelques minutes plus tôt. Et il n'en fut, à aucun moment, fâché de l'être.
Prenant une profonde inspiration, Camille s'assura d’ouvrir la porte juste assez pour ne pas avoir l’air suspicieux, mais pas suffisamment pour laisser voir Elric dans le fond. Ce dernier semblait avoir encore un peu de mal à retrouver son sang froid et pour éviter que le recteur ne cherche à entrer dans l'atelier, Camille déploya tout son charme 'Delacouresque' pour focaliser son attention ailleurs. Avec sourire et emphase, il l'enjoignit à marcher un peu, prétextant vouloir se dégourdir les jambes après son long voyage.
Il s'éloignèrent donc de quelques mètres dans le long couloir qui flanquait leur 'scène de crime'. Mains dans les poches de son pantalon, Camille pu ainsi cacher son début d'érection tout en s'affichant relativement décontracté et confiant. Vu le thème qu'ils abordaient, il allait avoir besoin de tout son bagou légendaire et cela commençait par la posture. Le reste fut infusé dans le timbre de sa voix et son expression faciale, qui se voulait sérieuse bien que détendue.
“- Tout se passe à merveille, monsieur. Votre hospitalité vous fait totalement honneur et j'en suis excessivement flatté. Concernant l’état de l’œuvre…” Il fronça légèrement les sourcils, prenant une pause calculée et reprit avec un brin d'inquiétude : “Le bois est sévèrement abimé par ce que je suppose être une infestation de termites et de l’humidité. Les parties métalliques ont subi du cabossage et des rayures. La peinture en elle-même a été exposée trop longtemps au soleil et le vernis à jauni. Les pigments se sont décolorés.”
Présenté de la sorte, l'œuvre semblait presque bonne à jeter, mais Camille jouait de psychologie avec le recteur pour lui faire prendre conscience du travail colossal qui l’attendait et donc du temps qu’il devrait y consacrer en conséquence… Préparant le terrain pour expliquer les raisons à long séjour sur Rome. Et donc avec Elric. Peut-être voulait-il aussi lui faire un peu peur, de façon très mesquine, pour le punir d'être la cause de leur interruption.
“- Mais rien qui ne peut être restauré à son état original, monsieur. Cela va demander un travail minutieux et lent, mais je suis confiant sur le résultat final. Le bois peut être revitalisé avec des potions mais aussi des laques moldues. Le métal est heureusement un conducteur magique exceptionnel et je pourrais le remodeler pour lui rendre son éclat et sa forme d’antan. Quant à la peinture, je vais devoir retirer doucement le vernis et travailler sur chaque section pour les pigments. Ce sera certainement le plus long. Mais une fois la peinture rendue à son éclat d'origine, il me suffira d'appliquer un nouveau vernis moldu pour que la restauration soit terminée.”
Sourire chaleureux et confiant aux lèvres, il couva l’homme avec ferveur et passion. Parler de son travail était encore le meilleur moyen de faire naitre dans ses yeux bleus une telle flamme. Une authenticité dans ses mots et sa posture que rien, volontaire ou non, ne pourrait imiter. Il décida d'enfoncer le clou une bonne fois pour toute :
“- Avec le père Elric, nous étions en train vérifier l'inventaire et je dois avouer être parfaitement gâté en terme de matériel ! Pouvoir travailler lors de la saison automnale aidera grandement ; il me faudra un air froid et sec, idéalement trouvé dans ce genre de bâtiments. Je ne saurais rêver mieux. L'expertise du père Elric est aussi une aide inestimable que vous m'offrez, monsieur le recteur. Je suis sûr que notre collaboration apportera des résultats inespérés.”
Et c'était peu dire vu où ils en étaient à seulement quelques heures ensembles ! Camille ne saurait imaginer ce que l'avenir leur réserverait d'ici quelques semaines... Il tendit à l'homme de foi une main amicale et lui offrit une poignée de mains ferme.
“- En tout cas, merci de m’accorder cette chance. Soyez certain que je saurais faire bon usage de cette confiance.”
Quand il pu enfin se débarrasser du recteur, il retourna dans l'atelier sous prétexte de finir l'inventaire. Camille ferma la porte derrière lui, s'assura une fois de plus que le verrou soit posé avant d'approcher d'Elric. Ce dernier semblait s'occuper à compter les chiffons d'une étagère et quand il fit près de lui, le regard de Camille tomba sur la liste. Une liste tenue à l'envers. Silencieux, il attrapa la petite planche de bois et la tourna lentement dans le bon sens, sans un commentaire. Seul un sourire légèrement taquin ourlait ses lèvres.
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(#) Re: [FB] Les secrets de notre confession | feat Elric
missive rédigée par Elric d'Adhémar le
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Dos résolument tourné à la porte qui cristallise présentement toutes ses craintes et des frustrations à peine effleurées, tempes palpitantes d’adrénaline et de crainte, Elric entend avec une acuité douloureuse le grincement du battant qui s’ouvre un peu plus, son coeur bondissant. Mais Camille ne le trahira pas. Confiance promptement récompensée, la voix si familière, même après toutes ces années, qui propose au recteur de marcher en sa compagnie. Elric soupire, soulagement manquant lui faucher les jambes, abattant ses épaules jusqu’alors terriblement crispées et dénouant l'écheveau lové au fond de ses tripes.
Seul, il profite de cette grâce pour tenter maladroitement de retrouver son calme. Ferme les yeux et fait le vide, tente de prier. Les mots, il les connaît par cœur, les rythmes aussi, un métronome aisé pour retrouver le cap de ses pensées. Elric y parvient, jusqu’à un certain point. Tente de faire l’inventaire de ses déboires. Ce qu’il vient de se passer avec Camille n’a jamais été son but initial, il ne l’eut pas même imaginé ! Mais ce que Camille lui a fait ressentir est impossible à nier. Impossible à ignorer. Il ressent encore sa chaleur et son contact, sa présence à ses côtés, contre lui.
Il en frissonne encore.
Adolescent, les moments d’intimité auprès d’autres hommes furent plus nombreux, parfois sages et parfois motivés par la curiosité, l’envie d’expérimenter, des caresses, des baisers, une main secourable quand ils en avaient mutuellement besoin, mais rien qui approcha ce qu’il vient de vivre, de ressentir entre les bras fermes de Camille. Cette terreur et cette exaltation. Est-ce cela, le péché et la luxure ? Sentir comme un poids, un magnétisme quand Camille le touche, sa peau qui s’échauffe, ses lèvres souples et sèches, son parfum qui lui fait tourner la tête.
Ses joues se colorèrent de nouveau légèrement. Si ce n’était que cela. Inspirant profondément, Elric fit très attention de ne surtout pas prêter attention aux images dans son esprit, se concentrant uniquement sur les versets qu’il connaît par cœur. Lorsqu’il put à nouveau tenir droit sans raideur, sans devoir serrer les cuisses, il fit le tour, s’affairant un instant à réunir tout ce que la liste contient, luttant pour ne pas revenir, encore et encore, à leur échange, à leurs mots… à sa voix, à ses yeux. Que dieu le garde, ce regarde qu’il a porté sur lui eut pu consommer ses veines.
Camille revint sans qu’Elric ne sache exactement combien de temps s’est écoulé. Son approche le fait sensiblement sursauter, tournant vers lui un regard circonspect, puis de nouveau vers la liste. Il l’a tenu à l’envers pendant tout ce temps. La réalisation, gênante, le fait pourtant se détendre. La confirmation qu’il est seul achève de l’apaiser et il se fend enfin d’un léger sourire. Soupesant la liste, il la dépose alors sans hésiter puis se tourne pleinement vers son ami.
“Heureusement que tu as davantage la tête sur les épaules que je ne l’ai. Merci.”
Il n’hésite qu’un instant avant de l’observer, incapable de décider ce qu’il doit dire ou faire en cet instant. Mais il ne peut pas laisser Camille peiner seul après tout. Surtout pas quand il a cédé, quand il est venu à lui. Même si au fond de lui, au plus profond, il sait n’avoir eu aucune alternative qui l’eut satisfait. Dès l’instant où ce quelque chose d’indistinct céda en lui, Camille seul eut pu l’apaiser. Déconcertant instinct que celui-ci, mais qui le pousse à parler en dépit de son ignorance.
“Veux-tu… Veux-tu que nous terminions ici ? Même si tu sembles déjà avoir convaincu le recteur.”
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