Snap out of it (Gus)

Nom

Fiche Nostredame. Les voilà escros, illusionnistes, sorciers dont la magie est en berne sans que jamais la vérité ne soit révélée au grand jour. Ils se plaisent à souffler ni plus ni moins que c'est d'après eux qu'a été nommée la cathédrale qui domine encore aujourd'hui Paris.

Prénom

Augustin. Prénom qu'il n'a jamais renié malgré l'air enfantin. Ce n'est pas le plus original, il l'accorde mais bien souvent, c'est Gus qui est utilisé. Louis est son deuxième prénom, prénom utilisé dans le monde moldu lors de ses nombreux voyages. Une magie clairement défaillante, quasi inexistante le mène à passer inaperçu avec facilité dans le monde moldu qu'il connait aussi bien (voir mieux) que le monde sorcier qu'il ne renie pas pour autant. Le premier l'aide à améliorer leurs illusions, escroqueries : le second est leur gagne pain.

Naissance

Il est né le 16 novembre 1888 à Paris, a beaucoup voyagé avec ses parents avant que la rentrée à Beauxbatons ne l’invite à rentrer définitivement pour la capitale sans grande envie. Encore aujourd'hui il ne sait pas si c'est une bonne chose qu'il ne soit pas né cracmol vu les conséquences parfois désastreuses de certains sorts qu’il lui est arrivé de lancer.

Parents

Corentin et Héloïse Nostredame. Ses parents sont décédés lors de l’explosion dix ans plus tôt d’une attaque manquée contre la royauté. Il a repris le flambeau tout en se faisant discret attendant le bon moment pour frapper. Intérieurement, il aimerait libérer ce frère emprisonné au Fort invisible depuis lors. Il suit la vie effrénée de cette famille ne vivant que pour l’illusion en souhaitant que l’illusion serve à plus grand qu’eux. Pourquoi pas à cette fin de régime à laquelle il ne croit plus depuis longtemps malgré la réputation neutre de leur famille.

Nature du sang

Sang-pur quasi dénudé de magie. Il se définierait Cracmol mais elle fonctionne parfois, ces rares fois ou il n'est pas tant nécessaire d'en user, ou il peut miser sur la chance que le sort tenté fonctionne comme il l'espérait. C'est un échec le plus souvent. Cette baguette ne sert que d'apparat, l'encombre dans bien des situations vu son inutilité. Il se débrouille autrement, n'a pas eu d'autre choix. Et si la honte prime dans bien des cas une petite part se sent fière de s'en sortir malgré tout depuis bientôt quarante ans.

Situation matrimoniale

Célibataire. Naître Nostredame a un prix et ce dernier est celui de la confiance qu'il n'accorde qu'à peu de personnes. C'est compliqué quand un secret est maintenu depuis des générations et il n'est pas celui qui les trahira par un manque de méfiance pour une histoire qui ne dure jamais bien longtemps. Le coeur a eu ses façons de lui souffler qu'il n'est pas sans sentiments. Il a du mal à rester, tenter, ne veut pas ressentir cet autre sentiment de la gêne, de cette honte qu'il ressent encore parfois de ne pas être dôté de magie malgré tout le mal qu'il se donne pour qu'ils n'y voient que du feu. Pansexuel.

Occupation

Libraire à la librairie Athéna. Présent de façon aléatoire. Il tient les comptes, tient à y insérer quelques ouvrages moldus mais la tâche semble plus ardue qu'il ne le pensait. A côté, quand il n'est pas entouré d'ouvrages, il voyage (beaucoup) invente accompagné de quelques un.e.s des rares personnes que les Nostredames acceptent, qui savent utiliser la magie pour pallier ce manque dans la conception des feux d'artifices, de ces explosifs qu'ils utiliseront aux moments les plus opportuns.

Caractère

Observateur, critique, curieux, baroudeur, inventeur, créatif, dessinateur, pessimiste, anxieux, autodestructeur, malin, envieux, maladroit, méticuleux (potions & illusions), rancunier, déterminé, violence acquise (apprise au fil du temps quand les mots en plus de la magie semblaient insuffisants), littéraire, impressionnable, déteste le Quidditch & est toujours malade quand il transplane avec quelqu'un), loyal, menteur, fait difficilement confiance aux autres et à lui-même, franc quand il le doit/il le veut, manipulable autant qu'il manipule autrui, nonchalant, distant, solitaire, incompris (par sa magie, par les autres qui jugent alors il en fait de même), songeur, cérébral, ne tient pas en place, simplicité, efficace, rigoureux dans les comptes de ce métier de couverture, partial, parfois moqueur, provocateur, souhaite le progrès dans cette France qui ne cesse de s'enliser dans un passé réconfortant dans lequel il ne se reconnait pas. Gentleman cambrioleur à ses heures d'insomnies : il aurait adoré être metamorphomage

1888-1899  Vie de la famille loin de Paris, voguant entre Marseille et les différents pays visités pour montrer au jeune Nostredame la richesse de ce monde. L'Europe est prinsipalement visée mais vers les dernières années avant Beauxbaton, c'est la Chine et la Russie qui sont les cibles de la famille. Il teste le train qu'il apprécie, le bâteau qu'il aime moins et le transplanage qu'il trouve pratique mais qu'il choisira en dernière option pour ne pas se montrer chancelant, vomissant à chaque arrivée. Automne 1898 : Russie. Les quelques semaines désirées au départ se transforme en un long mois à aller ou les pas de sa mère botaniste réputée la menaient pour dénicher ces raretés dans le froid qu'il n'oubliera pas ces hivers tranquilles à Beauxbatons. Eté 1898: Deux mois passés en Chine lui donnent cet amour pour les feux d'artifices, la certitude que plus ils sont, plus c'est simple de se fondre dans la masse. Agir en parfait moldu n'a jamais été aussi simple qu'à Pékin et à la fois il ne s'est jamais autant senti perdu dans ce lieu bien loin de tout ce qu'il pouvait connaitre. C'est au détour d'une recherche de la maison qu'ils partageaient avec une famille (il était perdu oui), qu'il rencontra un vieux maître artificier, connaisseur des armes autant que des feux d'artifices qu'il voulu bien lui montrer mais d'abord il lui faudrait venir s'il en avait le cran, de s'éloigner de la prudence qu'il chérissait tant déjà. Il ne parlait pas français, pas anglais et Augustin n'avait appris que quelques mots de Mandarin pour se faire comprendre, pas assez pour comprendre la dangerosité d'une étincelle, de ces explosifs s'ils étaient utilisé à mauvais escient mais il compris cet amour pour le ravissement qu'ils provoquaient chez toute personne, sorcier comme moldu, de tout âge, de tous les horizons. Parfois, il n'y a pas ce besoin des mots.

Année 1898: Année passée à Marseille. Il est nostalgique des voyages, se surprend à aller toujours du côté du port, bien à l'aise avec les marins même s'il n'a pas ce pieds marin, qu'il est malade dès que le bâteau prend le large mais qu'il prend sur lui, se dit avec raison que ce n'est qu'un mal passager qui va passer. Il passe ses meilleurs moments, quelques frayeurs aussi, au bord de différents bâteaux de plaisance comme de pêche mais cette année à Marseille sera la meilleure même s'il a adoré ces voyages au bout du monde, c'est peut-être bien la seule fois où il s'est vraiment senti chez lui.

Beauxbatons 1899-1906 Années dont il n'attendait que la fin, hantise d'un secret dévoilé mais toujours protégé par cette baguette qui lui sauva la mise de bien des façons. Sentiment d'infériorité intériorisé, pensées sombres, l'idée d'en finir avec cette vie qu'il mène ne lui est pas étrangère. C'est en cinquième année quand il lui fut plus difficile de camoufler cette faiblesse à jamais ressentie qu'il pensa en finir mais ne passa jamais à l'acte, lâcheté ou envie de se surpasser malgré tout, idée que tout ne se résume pas à la magie. Il va voyager, apprendre sur les illusions, ne pas se cantonner à n'être celui qui parvient très difficilement à lancer un sortiilège réussi.

1907-1912 - 18-23 ans. Augustin quitte les Pyrénées sans un regard en arrière, gardera contact avec certain.e.s de sa promotion. Ce n'est pas vers Paris qu'il se dirige mais bien vers Marseille ou il travaillera cinq ans dans une boutique de potions. On lui donne des petites tâches mais c'est vers lui que se tournent les plus jeunes quand ils ont du mal à s'y retrouver dans les différentes herbes, façons d'exécuter une potion qui demande toute la précision qu'ils n'ont parfois pas. L'envie de voyage ne le quitte pas mais il a besoin d'une vie stable pour envisager celle qui sera plus aléatoires dans les revenus qu'une telle vie suggère. L'idée de fonder une famille est parfois sugérée par ses parents avant de ne plus être abordée. Il n'en ressent pas le besoin, n'a que trop rarement laissé la place aux sentiments.

1912-1915 (23-26 ans) Le voilà hésitant à retourner sur Paris qu’il ne connait que très peu. Il renoue avec les Nostredame qu’il a petit à petit perdus de vue. Vision de vie différente mais similaires à la fois. Cacher la magie est primordial. C’est à ce moment là qu’il obtient le poste de libraire à la librairie Athéna. Quartier qu’il ne sait comment approcher, le plus souvent, il restera dans les rayons de cette bibliothèque qui se veut mixte à la fois sorcière et moldue. Si le coin moldu est quasi vide, quelques auteurs et poètes peuvent s’y trouver pour ne citer que Victor Hugo, Verlaine et Rimbaud. Le reste n’est qu’un mélange de livres de savoir et d’auteurs d’aventure ce monde non dénudé de magie pour certain.e.s.

1917 (28 ans) L’attentat contre la famille royale, mort des parents d’Augustin. S’en suit une année plutôt sombre, sortant de la guerre pour certains, les esprits ne sont pas en paix et s’il n’a connu la guerre sur le sol moldu, c’est sur le sol parisien qu’il le connait malgré leur fief à Marseille. Nul ne sait réellement quelles sont les raisons qui ont poussé Héloise et Corentin Nostredame à se rendre à cette fête du solstice. Nombre sont les accusations et l’oncle enfermé au Fort Invisible pousse Augustin à vouloir ne rester sur Paris que pour des moments précis dans le temps. Il traverse la France, retrouve ces villes et villages méconnus, croquera par dessins ces passages qui éveillent sa curiosité, lui donne cette envie d’ailleurs, passera ces mers qu’il redoute à la fois pour se retrouve d’abord en Corse puis en Italie ou il restera plusieurs mois avant de partir pour l’Egypte. Mimétisme recherché, il recherche ces plantes rares comme sa mère avant lui, découvre ces façons qu’on ces pays toujours plus surprenants par leur diversité de s’y connaitre en illusions, beaucoup plus qu’eux, à vrai dire, les voilà bien pauvres connaisseurs de l’art qu’il apprendra à cultiver pour aider les siens en rentrant sur Paris quatre ans plus tard.

1921 (32 ans) Il apprend la mort Linghe Wèi, artificier chinois et ami. Cette mort trouve écho dans certaines morts Nostredame dans les générations précédentes. C’est dans le cadre de son métier. Il aide à l’élaboration de ce feu d’artifice tiré à son honneur, apprend encore et toujours, se voit recevoir quelques plans élaborés par l’artificier, certains ont plutôt l’air d’explosifs en changeant certaines données dans leur fabrication mais pour le moment même si fasciné par ces armes différentes, c’est cet art de la fête qui l’emporte quand il rentre sur Paris en 1922.

1922 Il assiste au concert des brides abattues, apprécie ce qu’ils font même s’il n’a pas la patience pour apprendre de cet art de la musique. Il lui a été plus simple d’apprendre la patience avec la mine d’un crayon. Il se propose artificier pour quelques uns de leurs concerts. La politique n’est pas mentionnée même si elle prend place peu importe ce que l’on réalise dans cette vie aujourd’hui. 1925-1927 S’il semble concerné par la fin des Brides abattues, il n’en fait rien, n’a pas vraiment à intervenir dans leurs histoires, se tourne vers les Nostredame qu’il n’a jamais oublié dans ses allers-retours sur Paris et le reste du monde. Hiver 1926: se tire d’une mauvaise grippe by himself, refusera obstinément l’aide magique qui l’aurait sorti plus facilement de ces quelques jours fièvreux. Il n’y a pas de raison qu’il accepte la magie si elle n’a pas voulu de lui.