[TERMINÉ] L’Héritage de Merlin | INTRIGUE 1.2

La Cours du Carrousel s'habillait encore de parcs somptueux sans savoir que d'ici une soixantaine d'années son écrin d'émeraude serait rasé pour y ériger des pyramides de verre. Tout aussi ignorant, Camille Delacour avançait à bonne allure. Le rendez-vous qui l'attendait ne pourrait souffrir d'aucun retard ; leur programme pour la nuit était calculé à la minute près et chaque accroc pourrait leur coûter excessivement cher...

Il traversa les parcs sans accorder d'attention à leur beauté. Et ce ne fut qu'à l'approche de l'immense arche de pierre que Camille commença à ralentir le pas. Flanquée des pavillons de Trémoïlle et de Lesdiguières, la porte des Lions portait son nom en l’hommage des spectaculaires statues de lionnes en bronze qui ornaient son lourd portail de fer forgé.

"- ... Alors il s’assit sur un monde en ruines une jeunesse soucieuse. (1)" Murmura-t-il pour lui-même à la vue des silhouettes amassées contre la porte.

Il s'arrêta à quelques pas, le temps pour lui de fouiller une poche et d'en sortir un lourd trousseau de clefs. Camille tria avec l'aisance de l'habitude cette ribambelle cliquetante et trouva celle qui offrirait à ses invités tardifs la grâce d'une entrée privilégiée. Il glissa une clef noire, massive, dans la serrure et tourna le verrou dans un bruissement de mécanisme parfaitement huilé.

La porte s'ouvrit à son tour sans aucun grincement, mais son accès en fut immédiatement interdit par le Directeur du Louvre. Son regard, sévère, passa lentement d'un visage à l'autre. Il s'arrêta plus longuement sur le masque porté par l'une des femmes de leur petite troupe. Il n'en fit, pour l'instant, aucun commentaire. Neith lui avait confié, quelques jours plus tôt, une liste des participants. Certains noms l'avaient surpris, d'autres l'avaient intrigué.

"- Bonsoir et merci à vous d'être présents." Entama-t-il sans fioritures inutiles. "Comme vous vous en doutez, les évènements qui vont se dérouler cette nuit risquent d'ouvrir un nouveau chapitre dans notre Histoire. En conséquence, des mesures particulières seront nécessaires pour assurer la sécurité de tous." Son regard s'attarda un instant sur Nikolaï. "Avant que je ne vous autorise une entrée dans le Louvre sorcier, sachez d'or et déjà que nous ferons une première escale dans mon bureau où tout le nécessaire pour signer un Serment Inviolable nous attend."

Une pause, le temps de leur laisser assimiler la nouvelle. Camille reprit sans hâte :

"- Sachez aussi que plusieurs de nos systèmes de sécurité réagissent à toute forme de dissimulation ; sortilèges, potions... masques. En plus d'un gardien de nuit qui effectue ses rondes toutes les heures. Il nous faudra donc évoluer à visages découverts et avec la plus haute prudence et attention."

Il regarda sans détours cette fois la femme masquée avant de reprendre pour toute l'assemblée :

"- Si malgré le Serment vous ne désirez pas vous lier d'un tel engagement à l'Aube, sachez que vous êtes libre de partir dès maintenant. Toutefois, sachez aussi que nous devrons appliquer un sortilège d'Oubliette à ceux nous quittant." Camille enchaîna sobrement : "A l'exception d'une désorientation passagère et d'une légère migraine, vous ne garderez aucun souvenir de cette rencontre et ne serez donc pas mis en danger."

Là dessus, le Directeur s'écarta enfin de l'ouverture et fit un geste élégant du bras pour inviter les autres à entrer dans la célèbre Cour du Carrousel.

"- Pour tous les autres, soyez les bienvenus."

Résumation:

Elle était la première arrivée vêtue de vêtements proches du corps, sombres, une queue de cheval haute et un maquillage qui durcissait un peu ses traits. Neith n’était de toute façon jamais en retard mais vu le caractère de la mission qui leur incombait elle avait tenu à accueillir tout le monde. Elle avait avec elle la liste et quelque chose d’autre, quelque chose que son père, sans pour autant lui expliquer, lui avait dit. Elle faisait une confiance aveugle à Tarek. S’il ne lui avait rien dit c’était bien qu’il avait ses raisons et elle ne les discuterait pas. Elle gardait pour elle cette information pour l’instant.

Elle dit bonsoir à tout‧e‧s et chacun‧e‧s. Arsène et Nikolaï eurent droit à un coup d'oeil appréciateur. Némésis, qu'elle ne connaissait pas, eut droit aux présentations. Sachant qu'il manquait une personne, une certaine Lorelei, Neith décida de ne pas attendre la retardataire. Camille arrivé, elle vit alors cette fameuse femme enfin se présenter. Attardant ses yeux plus longuement sur la dénommée Lorelei et son masque. Elle ne fait aucun commentaire mais intérieurement, elle se demande bien à quoi cela sert. Sans doute avait-elle l’avantage de ne pas se faire reconnaître dans l’immédiat mais fort heureusement pour reconnaitre une personne, l’on pouvait se baser sur autre chose : taille, corpulence, couleur de peau, cheveux, voix. C’était ridicule autant de précautions, comme si Camille n'avait pas prévu ce genre de cas... Si elle savait qu’elle n’avait pas le temps de l’interroger, elle se promit de la garder à l’œil.

Adressant un sourire à son ami et directeur du musée, elle l’écouta attentivement et fut un peu contente qu’il ait pris ses précautions notamment vis-à-vis de la jeune femme masquée. Elle l’aurait fait elle-même dans le cas contraire. Une fois que le directeur eut terminé de parler, elle se tourna vers les autres, attarda son regard sur la femme au masque.

« Personne ne vous en voudra de faire demi-tour. » dit-elle calmement avant de se détourner pour adresser un sourire à Camille.
Naturellement, elle arriva à hauteur de Camille.
« Bonsoir Camille, merci pour ton accueil. » le salua-t-elle. « Je n’ai aucun problème pour le Serment bien sûr. Je peux déjà commencer à guider le groupe vers ton bureau ? »
Elle ne rentra pas néanmoins attendant l’autorisation mais bien décider à mener le groupe. Tout du moins, celleux qui voulaient rester.

Spoiler:

Résumé:

Résumé:

Résumé:

Le concert discret des bruits de pas sur les pavés parisiens résonnent, à peine audibles puisque, au loin, déjà, les festivités de la nuit de Samhain battent à tout rompre. Le loup se crispe, d'abord, mais se détend à la vue de ses deux escortes de la soirée. Neith, en beauté comme à son habitude, arborant un parfum qui met ses sens en éveil. En cette veille de pleine lune, la bête gronde, hurlant à sortir, et les instincts primaires se font plus présents encore qu'à son habitude. Et puis Nikolaï devant qui ses muscles se crispent un instant. Sa cousine portée disparue, et il trouve le moyen de se trouver ici plutôt qu'ailleurs ? Il grince des dents puis se ravise. Après tout, lui aussi est ici au lieu de chercher sa belle. Un soupir las lui échappe tandis que le trio s'avance en direction du Louvre. La soirée s'annonce longue puisque déjà, la moindre émotion se décuple. Mais le gentleman en a l'habitude, et la mission de ce soir mérite toute son attention. Loup, couché ! Tes crocs et tes griffes auront tout le loisir de se dégourdir demain, lorsque la lune sera pleine là haut, dans le ciel.

Peu à l'aise dans l'agitation de la capitale, le baron est ravi d'apercevoir au loin le but de leur périple nocturne. Le Louvre, fièrement dressé sur sa place peinant à être parfaitement déserte. Les moldus n'ont-ils décidément rien de mieux à faire que flâner à des heures pareilles ? Il grince des dents tandis que son sang pulse dans ses tempes. De l'extérieur, il n'en montre rien, mais l'homme a hâte de se retrouver en petit comité, entouré de personnes partageant ses desseins quant à la levée du secret magique. Il espère ne pas avoir quitté son Auvergne et ses étendues désertes à perte de vue pour rien. Le loup est sorti de son bois, il n'est pas là pour faire de la figuration. Surtout pas aujourd'hui.

Attroupés devant les portes closes, c'est finalement un groupe de quatre personnes, lui compris, qui se sont déplacés pour une occasion dont Neith a pris soin de ne divulguer le moindre détail. Curieux et désireux de se faire un nom au sein de l'Aube et auprès de son ancienne amie, il n'eut pas de mal à se décider poussé par l'impulsion d'une lune montante. Il salut d'une courtoise inclinaison la demoiselle rousse qu'il n'a jusqu'à présent jamais rencontré. Avant que son regard ne se pose finalement sur de divines courbes ondulant dans leur direction. Visage masqué, ce qui met une fois de plus les sens du prédateur en éveil. Il se fait cependant surprendre par l'hôte de la soirée, s'il ne le reconnaît pas immédiatement, les interventions de Neith puis de Nikolaï assemblent les pièces du puzzle. Ainsi donc, Camille Delacour. Homme de prestance, une fortune familiale tournée vers la levée du secret ? Une aubaine pour la cause.

Acquiesçant à ses directives qui ne lui semblent pas déraisonnées, il s'apprête à les accepter avec une tirade humoristique lorsque l'inconnue se démasque. Beauté à couper le souffle, il ne peut s'empêcher de flirter.

« Demoiselle Lorelei, il aurait été criminel de conserver ce doux visage caché derrière ce grotesque accessoire. Mais vous avez raison, la protection de nos identités est primordiale. Nous ne pourrons être efficace qu'en ayant pleinement confiance en nos comparses. »

Le baron se tourne alors vers l'hôte de la soirée, dont le regard et la posture semble avoir légèrement changé depuis que la belle s'est découverte. Inutile d'avoir ses sens aiguisés pour comprendre que Lorelei n'est pas son prénom, et que ces deux là se connaissent. Désireux de détendre l'atmosphère et surtout, de passer aux choses sérieuses, Arsène s'avance vers le Delacour et lui pose amicalement la main sur l'épaule.

« Vos conditions sont plus qu'acceptables. Puisqu'il me semble évident que personne ici ne souhaite se faire oublietter, nous vous suivons. Si vous le permettez. »

Sans surprise aucune, les acceptations tombèrent les unes après les autres. Le regard pâle de Camille effleura celui des éprouvés, avec l'esquisse d'un sourire satisfait aux lippes. Il déclina toutefois à Neith l'autorisation de s'enfoncer dans le Louvre sans chaperonnage. Il comprenait son désir d'être la meneuse de cette expédition et ne comptait pas le lui refuser, mais elle ne connaissait pas le parcours du gardien de nuit. Ce serait trop dangereux.

Alors il l'avait retenu d'une main galamment posée au milieu de son dos délicat, l'invitant à rester près de lui. Il avait besoin qu'elle soit son soutien si jamais la jeune femme masquée décidait de faire la difficile. Ce ne fut pourtant pas le cas, pas totalement du moins. Les réclamations furent énoncées et Camille se contenta d'acquiescer en silence ; ce sont là des évidences. Il attendit que le masque tombe et lorsque le visage fut révélé, aussi adorable fut-il, l'homme sentit flamber en lui un élan de haine vorace.

Il s'agissait d'une De Valefor. Les flash de l'attentat et du corps brisé de son fils vrillèrent sa cornée l'espace de quelques micro-secondes. Il ne laissa pourtant rien paraître, beaucoup trop habitué à devoir se contrôler en société. Et heureusement, le Baron d'Apcher prit les devants de la scène avec autant de panache que de mauvais goût. Le voir ouvertement courtiser la jeune "Lorelei" fit tressaillir chez le Delacour un sourcil au jugement silencieux.

Le geste du Baron, visant pourtant à engager un contact amical avec lui, n'aida en rien à apaiser la sévérité de son regard.

"- En ce cas..." Il repoussa la main de son épaule comme on le ferait d'une poussière importune. "Neith, si vous voulez bien ouvrir la marche... Je me permettrai d'ajuster notre chemin en fonction du gardien de nuit. Je vous invite également à garder le silence tant que nous ne serons pas dans mon bureau."

Le Louvre est silencieux alors qu'ils traversent plusieurs salles d'expositions et d'interminables couloirs. Bien assez vite, ils furent tous dans le bureau de Camille où les murs sont couverts du sol au plafond par des bibliothèques et vitrines d'exposition, collection privée du Directeur. Sans perdre davantage de temps, le sorcier invita les membres de leur groupe à se réunir en cercle et joindre leur main droite en son centre.

"- Je serais le Témoin pour ce premier Serment qui vous liera tous ensemble. Un second Serment sera prêté entre moi et Neith, pour mon propre silence, avec Romanov comme Témoin. Qu'il soit Langue de Plombs sera la plus grande sécurité pour nous tous dans cette aventure." Annonça-t-il en sortant sa baguette.

Une à une, les clauses furent énoncées et des chaînes de feu rougeâtre sortirent de la baguette de l’enchaîneur pour s’entrelacèrent les unes aux autres autour des mains et des avant-bras des participants. L'expérience fut renouvelée comme de convenu et quand cette première étape fut enfin terminée, Camille les invita à s'approcher de son bureau.

Sur la surface de bois sombre, il déroula un premier plan du Louvre ; celui de la section moldu (Premier plan) et présenta à ses côtés un second plan qui concernait la section sorcière (Second plan).

"- Bien. Je vais maintenant vous parler des systèmes de sécurité. Je vous pris de me prêter une attention toute particulière ; aucune erreur ne sera pardonnée." Commença-t-il après leur avoir laissé quelques minutes pour se familiariser avec les deux plans. "Pour accéder à la galerie sorcière, nous devrons passer par une statue enchantée qui se trouve ici." Il désigna un point, dans la Cour Marly de l'aile Richelieu. "Le gardien fait des rondes d'une heure. Il est accompagné de quatre Matagots."

Il tapota sur la carte les deux grandes zones de part et d'autre du cœur du Musée, réfléchissant aux autres indications d'importance qu'il pourrait leur communiquer. La sécurité du Louvre n'était pas de son ressort, mais en tant que Directeur on lui avait montré et expliqué les grandes lignes pour qu'il puisse manœuvrer lui-même en toute sécurité et sache appliquer les procédures en cas d'incidents.

"- Deux armures gardiennes sont postées de chaque côté de la partie sorcière ; Aile Richelieu et Aile Denon. Elles ne s'activent qu'en cas d'alerte des autres systèmes de sécurité qui se trouvent dans des sculptures enchantées. Je ne connais malheureusement pas la localisation exacte de chacune d'entre elle." Il croisa les bras, l'expression sévère. "A l'image des pièces exposées côté moldu avec leurs vitres renforcées, nos œuvres d'art sont protégées par des enchantements qui empêchent un contact direct. Certaines pièces, les plus précieuses, sont même entourées d'un puissant sortilège dont je ne connais pas les détails. Je sais seulement que ce dernier ne se déclenche que la nuit."

Ne voyant pas quoi ajouter sur l'instant, Camille tourna son attention sur Neith et lui fit un petit signe de la tête pour l'inviter à prendre la relève.

Résumation:

La verve de Némésis lui plait. Les roulements des r de Nikolaï la font sourire, presque tendre. L’intervention évidente de « Lorelei » la fait lever les yeux au ciel et la connaissance de son identité en tant que De Valefor, princesse donc, la fait encore plus lever les yeux au ciel. Mais le clou du spectacle est sans doute Arsène et cette fois-ci, elle lève un sourcil et le détaille de haut en bas.
La beauté rend les hommes stupides… ne peut-elle s’empêcher de penser. En espérant également qu’il ne se laisserait pas distraire pour la mission.
Retenue par Camille, elle attend simplement non sans échanger un regard avec lui. Quand enfin elle a l’autorisation, elle lui sourit entendue ne se perdant pas en paroles inutiles.
Ecoutant attentivement les informations de Camille, les Serments échangés, elle réfléchit observant la carte, les entrées et les sorties. Pas réellement enchantée de la présence des Matagots, elle médita un instant. Elle finit par prendre la parole lorsqu’elle fut certaine que Camille eut terminé :
« Je propose que l’on reste groupé en progressant dans la partie sorcière du Louvres. J’énonce quelque chose également d’évident mais il serait préférable de ne pas approcher de trop près des œuvres et pièces exposées pour ne pas déclencher les sortilèges. »
Elle appuya son regard sur tout le monde avant de reprendre :
« Dans l’éventualité où nous croisons le fameux gardien et ses Matagots, je mise sur un sortilège de confusion pour le gardien ainsi qu’une diversion pour les Matagots. Si l’un d’entre vous ici est un ou une animagus, cela peut être une bonne diversion pour les Matagots. Après tout, un chat reste un chat qu’il soit magique ou non. »
Son regard s’attarde sur Arsène un instant et elle se demande si sa condition lupine pouvait être ressentie par les Matagots. C’était sans doute aussi une possibilité de diversion comme une autre… étant donné qu’il semblait visiblement être d’humeur à se faire distraire. Pour ce qui était du gardien, elle préférait qu’il ne soit pas blessé. La confusion lui semblait être le meilleur compromis pour l’éloigner le cas échéant.
Elle marqua une pause réfléchissant toujours sur la divulgation de l’indice et termina par se dire que maintenant qu’ils étaient liés par le Serment, elle se sentait plus tranquille à l’idée de le partager.
« Mon père m’a donné un indice avant de venir. Je ne sais pas d’où il l’a eu mais l’indice consiste en cette phrase : « La réponse se trouve au sacrement. » » Elle marqua une pause. « Je n’ai pour l’instant pas la moindre idée de ce que cela veut dire. Mais si vous avez des théories, elles sont les bienvenues. » Elle, elle attendait simplement d’être dans l’aile sorcière pour commencer à avoir des hypothèses. « Si vous avez également des remarques et des idées sur la façon dont nous pouvons procéder pour trouver ce que nous cherchons, je vous en prie. »
Neith redevint alors silencieuse attendant que quelqu’un d’autre s’exprime.

Spoiler:

Résumé:

Résumé:

L’expérience de Nikolaï était en effet un atout. Neith se demande elle-même si elle peut éventuellement repérer la magie à cause de sa formation en magie sans baguette. Après tout, elle était capable de visualiser sa propre énergie magique. A la question du russe, Neith posa délicatement sa main sur le bras de Camille pour lui signifier qu’elle comptait répondre, ce qu’elle fit sans hésitation :
« Oui, il y en a plusieurs. Plusieurs d’entre elles représentent le sacrément du premier De Valoys, mais il y a également d’autres œuvres, des proches de la famille royale. »
Son regard se posa ensuite sur Victoria/Loreleï. Elle laissa la jeune femme exposer ses idées, semblant être du genre à réfléchir à haute voix. Puis, stoïque, Neith répondit :
« A la formulation, il me semble plus pertinent que ce soit une représentation. Ceci dit, je vous invite à garder néanmoins l’esprit ouvert. » Léger sourire en coin, son regard se posant brièvement sur Nikolaï ayant déjà émis l’hypothèse des tableaux. Son regard se reposa sur l’autodénommée Loreleï. « Le sacrement doit effectivement faire référence à la royauté au moins. Pour ce qui est de la religion en lien avec le sacrement, elle s’interrompte, réfléchissant, posant ses mots pour exprimer sa pensée. « il y a une dimension chrétienne que nous, sorcières et sorciers, ne partageons pas avec les moldus puisque nous évoluons dans une religion païenne, celte. Si je ne m’abuse, les celtes n’ont pas de sacrement comme nous l’entendons. Ce lien est plus facilement évident chez les chrétiens donc les moldus. Or, nous sommes dans la section sorcière, cela ne fait donc pas sens de mêler la religion à cette énigme. Il me semble donc que nous devrions nous concentrer sur l’aspect royauté plus que religion. »
Elle marque une pause avant de reprendre : « Pour votre dernière question, je suis persuadée que la solution se trouve bien exposée et mon père semblait le penser également. » Expirant, elle demanda alors aux autres n’ayant pas encore pris la parole : « Si vous avez d’autres théories, vos idées sont les bienvenues. » Ou s’ils souhaitaient confirmer qu’ils partaient à la recherche d’un tableau représentant un sacrement dans l’aile sorcière.

Résumé:

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