Let our wings set us free | ft Ornella
Sullivan BarnettCLOTHO | THIS IS OUR WORLD NOW !
FC + disclaimer : Louis Hofmann
Rythme de jeu : Papillon
Warning : mutilation de guerre, différends familiaux, sexualité, langage vulgaire, mariage arrangé, adultère
Trigger : milieu hospitalier, pédophilie, viol, gore excessif (limites à discuter)
Disponibilité RP : open bar (4 places disponibles)
Couleur Dialogue : #couleur
Messages : 24
Bézants : 437
Multicomptes : Non, aucun.
Âge perso : 26 ans, né le 02/02/1901.
Nature du sang : sang-mêlé
Etat Civil : marié pour les convenances, mais son cœur reste libre.
Occupation : agent de sécurité pour la société navale Aegis.
Joueur
FC + disclaimer : Louis Hofmann
Rythme de jeu : Papillon
Warning : mutilation de guerre, différends familiaux, sexualité, langage vulgaire, mariage arrangé, adultère
Trigger : milieu hospitalier, pédophilie, viol, gore excessif (limites à discuter)
Disponibilité RP : open bar (4 places disponibles)
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Bézants : 437
Multicomptes : Non, aucun.
Âge perso : 26 ans, né le 02/02/1901.
Nature du sang : sang-mêlé
Etat Civil : marié pour les convenances, mais son cœur reste libre.
Occupation : agent de sécurité pour la société navale Aegis.
Personnage
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Rythme de jeu : Papillon
Warning : mutilation de guerre, différends familiaux, sexualité, langage vulgaire, mariage arrangé, adultère
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Âge perso : 26 ans, né le 02/02/1901.
Nature du sang : sang-mêlé
Etat Civil : marié pour les convenances, mais son cœur reste libre.
Occupation : agent de sécurité pour la société navale Aegis.
Succès
(#) Let our wings set us free | ft Ornella
missive rédigée par Sullivan Barnett leLet our wings set us free
Sullivan & Ornella
[10 novembre 1927 - plages de Bretagne]
Je pensais que la Bretagne me manquerait davantage, lorsque je serais en Normandie. Au départ, ce fut le cas, car je repensais à ces moments de joie étant enfant, je laissais la nostalgie me corrompre tout entier. Mais aujourd'hui, après une année de vie et deux métiers dans la région où j'ai emménagé, je ne sais plus que penser. J'aime ce paysage si singulier où le vent fouette notre visage pour nous rappeler que nous n'aurons jamais le pouvoir sur cette nature sauvage, et en même temps, je vis la même chose quand je suis en pleine mer.
Les mains plongées dans les poches de mon manteau long pour ne pas geler mes doigts sous mes gants où est cachée cette alliance que je déteste tant. Je me laisse aller aux souvenirs d'époque, me revoyant, enfant, à courir partout en réclamant tel ou tel fruit. Nous traversons le Marché des Conques, moi, ma mère, son amie et sa fille. Je ne sais pas depuis quand maman s'est lié d'amitié avec les De Medici, mais elle semble ravie. Elle arbore ses jupons anglais fétiches et sa coiffe est même à la mode de l'outre-manche. Quand elle parle, on ne comprend que la moitié de ce qu'elle raconte tant elle mâche ses mots, y ajoutant du jargon anglais dès qu'elle en a l'occasion. Le dos droit, elle agit comme une dame noble car elle sait que son sang était pur, bien qu'elle vive en France depuis des décennies avec papa, resté devant la cheminée.
« Nous allons rentrer prendre le thé, nous accompagnez-vous ? », commente t-elle en se tournant vers moi. Je souris, et me rend compte que j'ai été fort muet jusque là, à seulement observer les environs. Je hoche la tête, incapable de savoir si elle a parlé anglais, français, ou un mélange des deux. Je suis habitué à son excentricité et à son fort accent qui a bercé mon enfance. Nul doute que de temps à autre, il m'arrive de parler de la même façon qu'elle sans m'en rendre compte. « J'aimerais profiter davantage de la mer avant de rentrer », je commente en enfonçant son chapeau sur le crâne. Ni la maison en Normandie, ni celle en Bretagne ne me donne envie de rentrer chez moi. Mes sœurs ne seront là qu'au dîner, de toute façon. Je me tourne vers Ornella qui est à mes côtés, et avec qui nous avons discuté légèrement lors de cette balade, forcés par nos mères à les suivre dans ce dédale. Sa compagnie est douce et agréable, à l'image de l'écume qui s'écrase sur le sable. « Ornella, voudriez-vous venir vous balader avec moi ? Le vent doit être propice aux jetées de cerfs-volants, j'ai toujours adoré ça. » je demande, préférant les balades accompagnées que celles, seules. De plus, je suis sûr que nous avons beaucoup à discuter, et que nous serons plus à l'aise sans sa chaperonne ni ma mère, qui n'a pas arrêté de mentionner Janet et son mariage merveilleux, ainsi que le mien, pour rassurer Madame De Medici que je suis un homme de confiance. « Je vous raccompagnerais, évidemment. » Voilà qui devrait rassurer sa mère. Je ne jetterais pas sa fille à la mer, et je suis un gentleman. Bon sang, si elle savait à quel point toutes ces convenances m'hérissent le poil.
Les mains plongées dans les poches de mon manteau long pour ne pas geler mes doigts sous mes gants où est cachée cette alliance que je déteste tant. Je me laisse aller aux souvenirs d'époque, me revoyant, enfant, à courir partout en réclamant tel ou tel fruit. Nous traversons le Marché des Conques, moi, ma mère, son amie et sa fille. Je ne sais pas depuis quand maman s'est lié d'amitié avec les De Medici, mais elle semble ravie. Elle arbore ses jupons anglais fétiches et sa coiffe est même à la mode de l'outre-manche. Quand elle parle, on ne comprend que la moitié de ce qu'elle raconte tant elle mâche ses mots, y ajoutant du jargon anglais dès qu'elle en a l'occasion. Le dos droit, elle agit comme une dame noble car elle sait que son sang était pur, bien qu'elle vive en France depuis des décennies avec papa, resté devant la cheminée.
« Nous allons rentrer prendre le thé, nous accompagnez-vous ? », commente t-elle en se tournant vers moi. Je souris, et me rend compte que j'ai été fort muet jusque là, à seulement observer les environs. Je hoche la tête, incapable de savoir si elle a parlé anglais, français, ou un mélange des deux. Je suis habitué à son excentricité et à son fort accent qui a bercé mon enfance. Nul doute que de temps à autre, il m'arrive de parler de la même façon qu'elle sans m'en rendre compte. « J'aimerais profiter davantage de la mer avant de rentrer », je commente en enfonçant son chapeau sur le crâne. Ni la maison en Normandie, ni celle en Bretagne ne me donne envie de rentrer chez moi. Mes sœurs ne seront là qu'au dîner, de toute façon. Je me tourne vers Ornella qui est à mes côtés, et avec qui nous avons discuté légèrement lors de cette balade, forcés par nos mères à les suivre dans ce dédale. Sa compagnie est douce et agréable, à l'image de l'écume qui s'écrase sur le sable. « Ornella, voudriez-vous venir vous balader avec moi ? Le vent doit être propice aux jetées de cerfs-volants, j'ai toujours adoré ça. » je demande, préférant les balades accompagnées que celles, seules. De plus, je suis sûr que nous avons beaucoup à discuter, et que nous serons plus à l'aise sans sa chaperonne ni ma mère, qui n'a pas arrêté de mentionner Janet et son mariage merveilleux, ainsi que le mien, pour rassurer Madame De Medici que je suis un homme de confiance. « Je vous raccompagnerais, évidemment. » Voilà qui devrait rassurer sa mère. Je ne jetterais pas sa fille à la mer, et je suis un gentleman. Bon sang, si elle savait à quel point toutes ces convenances m'hérissent le poil.
(c) DΛNDELION