[Atropos | Agnes de Medici] Agnes de Medici ❦ lacrymae hinc, hinc dolor
(#) [Atropos | Agnes de Medici] Agnes de Medici ❦ lacrymae hinc, hinc dolor
missive rédigée par Agnes de Medici leNom
Agnes est née de l'illustre maison de Colonna. D’après des on-dit descendants de César lui-même, famille princière qui tutoya même la royauté mais sans jamais pouvoir se l’offrir. Le temps prit tout aux Colonna, or et puissance, mais jamais la noblesse qu’ils portaient en eux. Ainsi Agnes connait sa place, supérieure à tous en ce monde, née des plus grands, son visage est celui de la dignité. Par le mariage, elle est de Medici, plus grande encore. Un honneur, une puissante alliance, de l’argent à foison – mais qui ne sait la contenter sinon l’enorgueillir. Ce nom elle le hait et l’aime, tout à la fois, comme elle le fait de son époux.Prénom
Agnese dans son italien natal mais en France Agnes, tel est son prénom. Mais ne croyez pas qu’il provienne du doux agneau, loin de là, mais de la racine grecque signifiant pureté. Comme l’est son sang, comme elle-même l’est. Son autre sens, sacré, correspond tout autant à la bonne catholique qu’est Agnes. Un véritable nom de sainte pour une femme qui se pense exempte de péché. Son second prénom, Caterina, lui vient de l’une des plus éminentes reines de France, ironiquement une Medici elle-même. Une sainte et une reine, voilà ce qu’est Agnes.Naissance
Elle vit le jour en le Palazzo Colonna, demeure de ses parents à Rome, un 22 juillet de l’an 1883, un jour particulier puisqu’il célèbre Marie de Magdala, l’apôtre des apôtres. Comme un signe pour Agnes, qui parfois s’imagine destinée à quelque chose de plus grand, sort grandiose ou au moins avenir meilleur.Parents
Fille de Pompeo Colonna et Vittoria Mazzarini, elle-même cousine au troisième degré du premier, le sang d’Agnes est bien pur, italien, sans salissure. Et c’est dans cette règle du sang qu’elle a été vendue à son époux comme une jument de bon pedigree, vendue à un étalon de renom. Pure de sang mais, hélas, à la petitesse d’une femme.Nature du sang
Le sang pur et le sang bleu, il reste bien peu de choses aux Colonna ou à Agnes, mais cela oui, toujours.Situation matrimoniale
De son amour adolescent, Lorenzo de Medici devint son époux en 1900. Elle qui avait passé tant de temps à l’observer, admirative, fascinée, par ce jeune homme beau, charmant, gueule d’ange et au nom éminent… Elle qui se serait damnée pour lui se retrouve aujourd’hui enchaînée à son véritable visage. Celui-ci, bien plus déplaisant, l’anime de passions contraires. Elle l’aime toujours comme l’enfant naïve qu’elle était – mais la femme amère le hait dans le même temps. Femme mariée et trahie à la fois, elle lui a donné deux beaux enfants, si beaux qu’ils mettraient le monde à genoux d’un seul regard. Bien que se sachant cocue, et mise au fait des projets de son mari de la répudier, Agnes s’accroche, fermement, désespérément, à leur union – elle ne se laissera pas remplacer si facilement.Occupation
Au temps béni du pouponnage, personne ne fut digne de s’occuper de ses petits sinon elle-même. Agnes prit de longues années à s’occuper d’eux, surtout d’Alessandro puisqu’on lui vola sa douce fille. La maternité ne fut pas une simple occupation pour elle, mais une vocation. A l’héritier, elle transmit longuement haine et rancœur vis-à-vis du père. A la fille, elle offrit son amour sans compter durant trois belles années – seulement trois avant qu’on la lui arrache cruellement pour faire d’elle une infidèle. Maintenant que les petits volent de leurs propres ailes, quoi que toujours sous le regard inquisiteur d’Agnes, celle-ci s’occupe à de nouvelles affaires. Tout d’abord vice-présidente de la Société des Femmes d’Elite de Sang Pur, elle se plait à incarner l’idéale femme du monde, même quand tous connaissent les réalités de son mariage. Elle qui a depuis toujours une appétence toute particulière pour la culture, amoureuse et connaisseuse de l’art, Agnes s’est depuis peu lancée comme acheteuse d’art au sein de sa propre société fondée avec sa sœur : Il Trecento di Colonna*.*Il Trecento signifie "le 14e siècle" & "l'art italien de la pré-renaissance"
Scolarité
Elève durant ses sept années d’études à Beauxbâtons, Agnes y intégra la faction de la Nuit. Là-bas, elle fit montre d’un grand talent. Bien que capricieuse dès ses jeunes années, elle n’était pas avare de sourires envers ses professeurs et s’arrangeait pour être la favorite. Parfaite, voilà ce qu’elle était, toujours. Et puisque réussir le cursus en lui-même ne lui suffisait pas, alors elle se laissa tenter par tous les cours optionnels possibles, les essayant puis les abandonnant, les cumulant puis tâchant, toujours, d’exceller. Mais parmi eux, seules deux disciplines facultatives ne la lassèrent pas de toute sa scolarité, soit le club des potions et la musique.Composition baguette
Lorsqu’Agnes franchit le seuil de la boutique de Cosme Acajor, c’est comme si celui-ci sut lire en elle. Il ne fallut qu’un seul essai de baguette, peu fructueux celui-ci, pour qu’il devine ce qu’il fallait à la jeune fille. Ainsi une baguette fine et rigide, longue de 29 centimètres, fut sélectionnée. Cosme le lui dit ce jour-là: le bois d’aubépine siérait à sa nature qu’il devinait déjà conflictuelle quand le cœur en épine de monstre du Fleuve Blanc, savant mélange entre puissance et élégance, conviendrait tout à fait à une femme aussi raffinée.Patronus
Excellant en sortilèges, c’est tout naturellement qu’Agnes se lança dans la quête de faire apparaître son patronus. C’est dans sa dernière année d’études à Beauxbâtons qu’elle parvint enfin à accomplir ce qu’elle tentait de faire depuis des années. Le chemin fut long mais enfin elle découvrit la silhouette éblouissante d’une pie. Surprise tout d’abord pour Agnes qui aurait bien vu une bête plus noble pour elle, mais ce patronus apparut finalement comme logique quand d’adolescente, elle devint femme et mère.Epouvantard
L’image lui est venue, une nuit, dans son sommeil. L’idée d’une solitude terrible et immuable. Le cauchemar la maintint dans ses songes un long moment, lui laissant tout le loisir d’explorer un cimetière dont toutes les tombes étaient celles de ses enfants, son mari, ses parents. La chair de sa chair, arrachée. Rien ne la terrorise plus que pareil isolement.Amortentia
Pour séduire Agnes, trois parfums pourraient faire fondre son cœur. Tout d’abord, l’odeur d’un nourrisson, celle-ci même à laquelle elle s’est tant abreuvée du temps où ses petits étaient petits. Ensuite, l’odeur de vieilles pierres – pas celles du château provincial de son mari, non, mais du Palazzo Colonna. Enfin, le troisième que toujours elle gardera secret, la senteur prenante et si particulière du cru de Chianti rouge 1882, le vin servi lors de son mariage avec Lorenzo.Particularité Magique
Les Colonna se passent ce don de mains en mains, de femme en femme, depuis des générations. Voilà quelque chose qui n’a pas vieilli contrairement à leur pouvoir et leur richesse. Dotée d’un don de voyance qu’elle a hérité de ses aïeules et qu’elle a transmis à sa propre fille, Agnes maîtrise vaguement la métoposcopie : elle sait lire l’avenir et la personne à travers les traits du visage. Un don chez elle synonyme de déception et de fragilité, sur lequel elle a amplement perdu en habileté.Atropos
Sainte et reine, est Agnes – digne de l’Immaculée Conception et un peu pécheresse. Une dame, une femme, une noble, une fidèle, une épouse, une mère.
L’aspect le plus marqué d’Agnes est sans doute sa contradiction. Capable d’offrir le feu comme la glace, capable de colères divines et de chagrins légendaires, elle embrasse mille visages au gré de ses lubies. Orgueilleuse et hautaine, capricieuse depuis l’enfance, faisant plier le monde à ses volontés et douée dans tout ce qu’elle faisait, le temps l’a changée en monstre d’aigreur.
La faute à son mari, dira-t-elle aussi fort que ses poumons le permettent – elle qui, un tant soit peu naïve à l’époque, aspirait à poursuivre la vie parfaitement tracée, se trouva finalement confrontée à un chemin boueux où ses pauvres pieds nobles s’enlisèrent. Car elle avait tout. Elle était belle, noble, talentueuse, la fierté de ses parents. Ne manquait que le bon époux et les parfaits enfants. Entre amour et haine, Agnes rumine inlassablement qu’il est le poison de ses jours et la hantise de ses nuits.
Celle dont le sourire d’ange charmait quiconque y posait les yeux est enterrée. De celle qui avait mille amis à Beauxbâtons, la voilà encerclée par les rivaux – ou surtout les rivales. De ces femmes harpies qui veulent lui arracher son mari aux garces sans pitié qui ont planté leurs griffes en sa fille, voilà Agnes devenue méfiante et paranoïaque.
Personnage malheureux, jalouse à en crever, Agnes ravale tout derrière des sourires glacials et des manières irréprochables. Femme du monde avant toute chose, elle laisse les insultes de son mari glisser sur elle, comme imperméable à tout mal – des mensonges, rien que des mensonges, toujours des mensonges. Il n’y a que dans la solitude qu’elle peut laisser tomber le masque, et pourtant elle fuit ce même isolement. Car elle craint de perdre encore, non, elle ne laissera pas cela arriver. Dût-elle elle-même revêtir les atours des monstres qu’elle méprise.
Son seul refuge est certainement la prière aujourd’hui, à laquelle elle s’adonne généralement matin et soir. Profondément pieuse, il n’y a pas un jour où elle ne sollicite pas le Seigneur, et si certains la pensent égoïste, elle ne prie jamais pour elle-même. Elle ne songe, en ces moments, qu’à sa famille : qu’Alessandro continue de briller comme le prince et miracle qu’il est ; que sa tendre et douce Marie redevienne le chérubin qui la quitta – et que Lorenzo se rappelle à ce temps sacré, sur leur voilier, ces deux saintes années où enfin ils s’aimèrent.
Perfectionniste, maniaque du contrôle, volontiers obsessionnelle, Agnes peut être vue comme une femme névrosée. Ne court-elle pas encore et encore après le même homme qui perfore son cœur de sa cruauté chaque jour que Dieu fait ? Sujette à l’anxiété et pire encore aux angoisses, Agnes se refuse à la fragilité, quand bien même celle-ci fait entièrement partie d’elle. Elle le camoufle derrière le masque parfaitement lisse et froid de son visage. Sourit face à l’adversité. Pique quand il le faut. Ne craint pas la fourberie. Surtout, jamais ne ploie.
Aujourd’hui femme blessée, son orgueil piétiné encore et encore, Agnes se refuse à se briser comme un pauvre vase au sol. La voilà donc qui plus que jamais enferme les traits de son visage dans une farouche détermination, scelle son cœur et endosse l’armure comme si elle partait à la guerre. Sainte, reine, et alors guerrière, Agnes est une femme qu’on ne saurait abattre.
Que pensez vous des moldus, et du fait que vous soyez obligés de vous cacher d'eux au quotidien ? Agnes est une femme d’orgueil. Se cacher, c’est pour les gueux. Mieux encore, elle est une sorcière, de sang pur, de sang noble. Alors se cacher, réellement ? Elle trouve cela indigne de son rang, quand bien même elle s’y est habituée, bon gré mal gré. A ses yeux, elle considère que se cacher des moldus n’a aucun sens. Pourquoi le monde magique devrait-il se terrer ainsi comme s’ils avaient à craindre de ces pauvres créatures sans défense ? Peut-être ont-ils su être barbares et violents durant la guerre, mais Agnes est persuadée que les sorciers ne feraient qu’une bouchée d’eux s’ils le voulaient. Ne reste qu’à tendre le bras, et attaquer.
Quelle est votre opinion sur la famille royale magique de France ? De loin, Agnes contemple la triste famille de Valoys. Des faiblards, de pauvres agneaux qui d’un côté mériteraient d’être dévorés par les loups – pour autant, elle leur adresse un soutien relatif, au fond, ils restent nobles et elle a un profond respect pour le sang bleu. En revanche, elle les sait plus que liés aux Le Noir et c’est une raison suffisant de s’en défier. De fait, elle peine à les considérer véritablement comme des alliés potentiels.
L'Aube Sorcière prend de l'ampleur, et Tarek Shafiq fait très souvent la une des journaux. Que pensez vous de cet homme ? Les Medici adhèrent publiquement à l’Aube Sorcière et la financent. Et même individuellement, Agnes ne peut qu’y adhérer. Elle qui est pour l’abolition du Secret et en faveur de la royauté, forcément, les idées de Shafiq lui plaisent. Pour autant, que penser de l’homme lui-même ? N’est-il pas trop parfait, son image trop lisse, sa personne trop dorée ? Peut-être fait-elle fausse route, mais Agnes est farouche, et elle aura besoin d’encore plus de temps pour croire parfaitement en la sincérité de Tarek Shafiq.
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missive rédigée par Agnes de Medici lecronologia
année 1883 à 1893
Au sein de la maison Colonna, Agnes est traitée pour ce qu’elle est – en princesse. Sa famille appauvrie, elle grandit sans domestiques, mais elle est une enfant volontaire et, petit miracle de ses parents, accomplit tout sans effort. Un précepteur lui est tout de même alloué, chargé du début de son enseignement avant l’entrée à Beauxbâtons, soit la base de quelques sorts mineurs et la maîtrise du français. En raison de sa naissance, Agnes suit également un enseignement poussé des arts et de la culture.
1887 - Naissance de la première sœur d’Agnes, Constanza.
1890 - Naissance de sa seconde sœur, Allegra.
1893 - Premier acte de voyance d’Agnes, elle observe le visage de sa mère et prédit qu'elle est enceinte avant que quiconque le sache.
année 1894 à 1900
Lors de sa scolarité, Agnes fait preuve d’un grand talent dans la magie, comme dans tout ce qu’elle touche depuis qu’elle est petite. Elève appliquée, comme une enfant prodige, sa seule distraction est le beau Lorenzo de Medici – il est beau, charmant, noble, parfait. Hélas il ne daigne jamais poser les yeux sur elle.
1897 - Naissance de sa quatrième sœur, Camilla.
1898 - Naissance de sa cinquième sœur, Giulia. Si les médecins annoncent à Vittoria qu’elle n’aura pas d’autres enfants, Agnes lit dans le visage de sa mère qu’elle aura encore une fille. Agnes passe l’examen du GRIVE avec brio.
1900 - Naissance de sa sixième et dernière sœur, Aurora.
A l’aube de sa septième et dernière année d’études, Agnes apprend qu’un rêve inespéré va se réaliser : elle est promise en mariage à Lorenzo de Medici. Si la célébration est superbe, Agnes ne lit hélas pas dans le visage de son mari qu’il ne lui apportera que tristesse. En effet, Lorenzo abandonne très vite Agnes pour ses maîtresses. Leur voyage de noces à Malte, elle le passe mise à l’écart, mais revient miraculeusement enceinte. L’apprenant, Lorenzo prétexte un voyage d’affaires et l’abandonne. Agnes, privée de la fin de ses études, ne les terminera jamais.
année 1901 à 1913
Agnes abandonnée par son mari, sa mère intervient et écrit au père de Lorenzo, le forçant à rentrer dans le rang et retrouver sa jeune épouse. Menacé de tout perdre, son mari plie à contrecœur. Ce manège hypocrite durera quatre ans.
1904 - Agnes donne naissance à son deuxième enfant. Marie, douce Marie, petite Marie, fragile Marie. Une fille belle comme le jour et qui fait naître chez Agnes un mélange d’amour et de peur – de peur qu’elle aussi subisse comme elle-même l’a fait, d’un piètre mari comme l’est son paternel. Elle tente de lire le visage de sa petite fille mais ne voit que de l’ombre, ajoutant cela à ses angoisses.
Les premières années de vie de Marie sont chaotiques : la petite est épileptique. Mais Agnes reste fidèle au poste, veille la petite la nuit et au matin est présente sourire aux lèvres pour son fils. Même Lorenzo se prête au jeu de leur petite famille parfaite, faisant même douter Agnes de sa sincérité – elle se laisse croire, naïvement, qu’il l’aime, qu’elle l’aime, qu’ils s’aiment. Idiote.
1907 - Couperet pour Agnes. Les Le Noir, infidèles parmi les infidèles, lui arrachent sa fille pour conclure un vieux pacte dont la mère se fiche bien. Sa fille, sa douce, petite Marie. Prise. Arrachée. Envoyée en Bretagne, là où on lui fera oublier Dieu, sa famille, tout ce qui fait d’elle une Medici.
Est-ce par pitié ou pour s’excuser de la perte de leur petite, Lorenzo offre à Agnes un voilier sur lequel nul ne peut transplaner si elle ne le permet pas. Le bateau de plaisance devient son refuge, le seul endroit où Agnes laisse tomber son masque, celui de la glace ou celui de la Mère, pour pleurer enfin, un peu, juste un peu. Une profonde mélancolie s’empare d’elle à cette période, mais elle n’en dit rien et fait front, seule, comme elle le fait depuis son mariage.
1909 - Marie ayant tenté de fuguer pour retrouver les siens, il est convenu qu'elle revienne régulièrement les week-ends afin de passer du temps auprès des Medici.
1913 - Ernesto de Medici arrache à Agnes son fils adoré. Elle s’enfonce dans la mélancolie, dépérit sans son doux Alessandro et toujours privée de Marie dont les retours s'espacent.
année 1914 à 1927
Alessandro est grand, alors il n’a plus besoin d’être materné tout le temps. Par ennui, par espoir, Agnes accompagne de plus en plus Lorenzo dans le monde. Agnes redécouvre la France sous un jour nouveau, loin des études dont elle rumine toujours l’échec, la vie mondaine lui sied, lui offre un contentement relatif.
Malgré son amertume, Agnes espère toujours que Lorenzo se prenne à l’aimer. Pourquoi ? Elle est idiote, sans doute. L’adolescente naïve vit toujours au fond d’elle. Alors elle le soigne quand il rentre de ces combats dont il ne lui dit rien, elle encaisse quand il porte le parfum d’une autre. Elle est une bonne épouse.
1917 - Soirée mondaine, à Vaux le Vicomte. Si Lorenzo espère y négocier les fiançailles de Marie, Agnes désapprouve – c’est un détail qu’elle souhaite pouvoir contrôler comme elle contrôle leur famille quand le Père les abandonne continuellement. Un attentat. L’explosion met un terme à tout espoir de négociations – Agnes ne peut protéger qu’Alessandro et elle d’un sortilège, elle ignore que son fils a poussé Marie hors de sa protection. La douce fille fut retrouvée, traumatisée mais vivante. Le couple bouleversé s’installe sur le voilier.
Trois ans sur le voilier. Juste leur couple, la base de leur famille. Juste eux. Lorenzo semble l’aimer, Agnes oublie le traumatisme au profit du bonheur. Trois années de répit dans le chaos de son mariage.
1921 - Une fiancée choisie pour Alessandro meurt, tuée par celui-ci, poussée d’une falaise en Provence. Agnes refuse d’admettre là un échec parental, et puis Lorenzo n’avait qu’à mieux la choisir ; elle prie deux fois plus mais évite le sujet : son fils ne peut être quelqu’un de mauvais. C’est parfaitement impossible. Il est parfait.
1925 - Lorenzo devient parrain de la mafia. Agnes poursuit sa vie de femme du monde, elle rejoint la Société des Femmes d’Elite de Sang Pur.
1926 - Alessandro sort de l’académie de médicomagie et rejoint les Medici. S’il est occupé par les affaires crasses dont il héritera un jour de son père, Agnes se sent rassurée de pouvoir retrouver son doux fils.
1927 - Lorenzo, ivre, jette au visage d’Agnes qu’il souhaite la répudier.
15.10.1927 - Violente dispute entre Agnes et Lorenzo. Des mots qui devaient être dits, depuis longtemps. Agnes a ses propres armes : de ses larmes nait un baiser, puis une passion jusqu’alors inexistante. Elle prie être enceinte. Comment la répudier alors ?
29.10.1927 - Agnes reçoit la visite de sa sœur Lucrezia pour lui parler de son projet : elle souhaite créer sa société d'achat d'art. Lucrezia accepte de lui venir en aide, permettant à Agnes de renouer avec ses sœurs qu'elle a quelque peu perdu de vue ces dernières années.
Novembre 1927 - Après une réflexion de quelques semaines, Agnes décide de trouver un peu d’indépendance dans une vieille passion : la culture. Elle se lance dans Il Trecento di Colonna, sa propre société d’achat d’art. Bien décidée à prouver au monde et surtout son mari qu’elle vaut bien plus que ce qu’il semble penser.
la sua vita
juin 1900 | palazzo colonna, roma - «un avenir cela se façonne, un avenir cela se veut»
Alors son école, c’était le bonheur. La magie, c’était son rêve. De faire mieux, de faire plus grand. De s’offrir le nom de Colonna et puis aussi tout l’or du monde.
Agnes tournoya. Elle était infiniment fière ce jour-là. Parce que son don de voyance avait encore une fois fait ses preuves et sa sixième sœur était née. Parce que même dans la pauvreté, ils étaient une famille unie et heureuse. Et parce que très bientôt elle rendrait sa maison mille fois plus fière qu’elle ne l’était déjà.
Une dernière année. Une petite année, un petit examen qui ne l’impressionnait pas le moins du monde. Son sourire brillait plus que mille soleils car Agnes voyait un avenir grandiose se profiler.
« Agnes ? » Derrière elle une voix douce, gorgée du miel qui l’avait bercée ses jeunes années. L’adolescente regarda sa mère au tendre sourire. Aux yeux nuages. Elle l’accueillit avec joie, et Vittoria l’emmena jusqu’à son lit pour la faire s’y asseoir. Les doigts de la mater glissèrent sur son visage, caressèrent sa joue en remontant une mèche blonde derrière son oreille. « Comme tu es douce ma Agnes. » L’oie sourit un peu plus en appréciant cette fierté qu’elle inspirait. « Merci, maman. » La fierté se ternit. « Tu ne retourneras pas à Beauxbâtons ma tendre chérie. » Premier couperet. L’incompréhension éclata dans les yeux d’Agnes. Elle n’eut pas le temps de la formuler que le sort s’acharnait contre elle. « Tu vas te marier ma douce. » Second couperet. Les larmes lui grimpèrent aux yeux. Qui ? Les mots encore une fois n’eurent pas l’occasion de sortir.
« La réponse nous est parvenue aujourd’hui. Tu épouseras Lorenzo de Medici dès que tu auras atteint la majorité, dans un mois. »
Ses pleurs se changèrent en joie. Agnes avala ses ambitions au profit du bonheur. Un rêve – quel rêve – Lorenzo. Etaient-ce ses prières d’adolescente qui avaient été entendues ? Le Seigneur avait-il forcé le destin pour satisfaire son oie blanche ? Ses lèvres tremblèrent d’un sourire. Dans le silence de ses songes, elle avait rêvé cette union.
Qu’est-ce qui pourrait mal se passer, alors que son rêve naïf se réalisait ?
juillet 1900 | palazzo medici, firenze - «c’est un grand art de vendre du vent»
Les grands yeux de biche l’avaient fixé, dans l’incompréhension, tandis qu’il s’éloignait du lit conjugal. Ils partaient le lendemain pour Malte, alors où allait-il donc ?
Sans expérience ni rien savoir au monde, Agnes n’osa pas bouger. Elle fixa longuement le bout de la pièce, là où son mari avait disparu, là où il avait passé la porte sans même lui adresser un mot ou un regard. Elle attendit longtemps. Entendit, au loin, sa voix qui l’avait faite craquer dès leur rencontre, à laquelle répondit un rire cristallin. Agnes ne sut plus bouger. Un frisson remonta son échine, elle cilla plusieurs fois.
C’était un rêve – un mauvais – rien de plus qu’un cauchemar dont elle se réveillerait bientôt. Elle remonta la couverture sur son corps nu, entre humiliation et indignation.
Après de longues minutes, on toqua à la porte. Tenant toujours les draps pour cacher chastement sa poitrine dénudée, Agnes se redressa sur un coude, l'espoir dans la voix. « Oui ? » Il devait être de retour. Bien sûr, elle n’avait fait que rêver et Lorenzo, occupé à des affaires d’homme dont elle ne savait rien, allait lui revenir. Bien sûr… Dans l’entrouverture de la porte apparut le visage de sa sœur Constanza. Une douleur vive transperça le cœur d’Agnes. Comme si l’injustice venait d’y abattre une lame glacée. Elle cilla pour chasser ses pleurs tandis que sa sœur la rejoignait.
« Les hommes peuvent être cruels. » murmura Constanza en embrassant son front. Agnes n’osa répondre. Une larme roula le long de sa joue tandis que son rêve d’amour s’écroulait avant même d’avoir commencé. Elle regarda le visage compatissant de sa sœur et se maudit elle-même : dans ses traits elle devina un avenir peu radieux – celui d’un mariage bien solitaire.
novembre 1905 | palazzo medici, firenze - «se damner pour l’or d’un mot d’amour»
Mais cela passait. Cela passait toujours. Agnes se sentait impuissante mais n’osait le montrer. Elle craignait que le bébé dans ses bras ne comprenne. Que Marie sente combien sa mère était épuisée. Alors effrayée par la lucidité d’une petite d’un an tout juste, la triste oie blanche souriait. Son sourire était figé sur ses lèvres. Ne les quittait jamais.
Par la fenêtre elle voyait l’aube pointer – encore une nuit sans sommeil. Elle continua donc. Balança encore Marie entre ses bras ankylosés par l’épuisement. Murmurant des vieilles chansons de son enfance, des comptines pour apaiser sa pauvre fille. Douce Marie, petite Marie, innocente Marie. Pauvre Marie qu’un mal cruel rongeait. Un mal contre lequel al faible oie ne pouvait rien faire. Rien. Et elle était si seule.
Si seule.
Les mots paraissaient se répercuter autour d’elle, emplissant ce palais si vide. Elle manqua de craquer. Les larmes menaçaient. Un sanglot roulait au fond de sa gorge, se bousculant à ses lèvres, voulant désespérément lui échapper. Dents serrées. Se taire. Garder la tête haute. Agnes refusait de faiblir. Mais au fond, elle en avait tant envie. Alors elle laissa une larme, une seule, échapper à son œil. Comme c’était bon de pouvoir s’exprimer.
« Mère ? » Elle ravala tout. Sourire aux lèvres. Regard éclairé. Voix douce. « Alessandro, tu es déjà réveillé ? » La petite Marie dans un bras, l’autre main se précipitant à la recherche du toucher du fils prodige. Caresse à la joue, baiser sur le crâne. « Il faut retourner te coucher mon petit, le matin n’est pas encore là. » Elle le raccompagna à son lit. Et à l’instant où il ferma les yeux, la petite Marie se remit à crier.
La nuit n’était pas terminée.
octobre 1913 | mer adriatique - «and now, it's time to leave and turn to dust»
Agnes fuyait les miroirs. Elle s’affaiblissait et son don de voyance était le premier touché. Elle voyait encore mais elle voyait mal. Ou elle voyait des ombres noires planer sur elle. Quand elle croisait son regard dans la glace, elle entrevoyait un avenir sans radiance. Elle voyait son visage terne ou son corps glacé dans sa tombe. Ses enfants, loin. Son mari, invisible.
Ses lèvres s’entrouvrirent pour prendre une goulée d’air. Ici il était chaud et humide, porteur des embruns auxquels elle s’abreuvait comme une fontaine de jouvence. Comme si sa vie en dépendait.
L’oie blanche avait taché son plumage. Lorenzo l’avait souillée. Et sa vie et sa dignité qu’il piétinait nonchalamment de ses riches semelles, Agnes les sentait lui échapper. Son cœur était brisé et elle ne ressentait plus rien qu’un profond désespoir.
Elle agrippa fermement le garde-fou. Embrassa l’horizon bleu. Retranchée ici depuis quelques jours, dans son palais de solitude où nul ne pouvait la déranger, elle avait versé tant de larmes qu’elle n’en avait plus une en réserve. Ses yeux étaient désespérément secs. Sa poitrine écrasée par les remords et l’angoisse, elle rêvait de pleurer. Elle en avait envie, besoin. Mais elle ne pouvait plus. Il n’y avait que ce voilier comme maigre consolation. Ironiquement, un cadeau de Lorenzo.
Ses lèvres pincées, amère, Agnes songea une seconde à sauter à l’eau. Laisser son corps couler. S’offrir aux abysses. Un sourire satisfait trancha son visage quand elle songea à l’échec que cela représenterait pour son époux. L’idée germa dans son esprit et ôta à ses épaules un poids. La lourde cape du désespoir venait de s’envoler, car Agnes venait de comprendre. Elle pouvait se venger. Sa seule personne, et ses petits, pouvaient signer l’échec de Lorenzo.
Elle ne sauterait pas, non mais s’affairerait à cela. Un sifflement passa ses dents serrés.
« Œil pour œil. »
21 juin 1917 | vaux-le-vicomte - «de là viennent mes larmes, de là ma douleur»
Ce soir-ci elle apparaissait changée. Son bras fermement enroulé autour de celui de son mari, ses lèvres ourlées d’un sourire vaniteux, ses deux héritiers qui présentaient bien. Que tous ceux qui avaient ri d’elle se prosternent. Elle avait ruminé son idée audacieuse, des années durant, préparant avec minutie son retour dans la société.
Elle n’était plus la pauvre épouse souillée – peuchère – mais arborait presque des airs de femme fatale. L’assurance froide au creux de ses yeux bleus. Le sourire mutin sur sa bouche cruelle. Sa gestuelle lente et calculée, pas vulgaire pour un sou mais plus menaçante que jamais elle ne le fut. Ce soir-ci, c’était sa soirée. Son moment de briller. D’avaler toute la lumière et d’évincer son époux, juste le temps d’un instant.
Qu’il comprenne que l’oie savait mordre autant que le lion. Elle ne faisait pas aussi mal c’était certain, mais quand elle se vexait, elle savait rendre chaque coup avec hargne.
Mais la soirée ne faisait que commencer. Agnes restait en retrait pour l’instant. Elle laissait Lorenzo s’attirer tous les regards comme il le faisait toujours. Qu’il croie ! Elle serrait des mains, offrait des sourires, mots, politesses. Jouait son rôle de femme mondaine. Elle esquiva les regards méprisants, les laissa glisser sur elle avec une facilité qu’elle n’aurait jamais crue possible. Mon soir, se répétait-elle encore et encore dans les méandres de son esprit.
Alors qu’elle présentait fièrement les deux beaux enfants issus de ses entrailles, une onde de choc. Un bruit sourd. Les flammes. Le réflexe d’une mère. Agnes attrapa d’abord Marie, ensuite Alessandro. Et le temps qu’elle soulève sa baguette vers le ciel pour les entourer d’une bulle protectrice, sa fille s’était déjà arrachée à sa poigne. Les larmes montèrent à ses yeux sans qu’elle ne les contrôle et Agnes pressa son fils contre lui. Elle ne pouvait qu’imaginer ce qu’il était advenu de sa douce Marie et cette simple idée la broyait de l’intérieur.
Longtemps, dans un silence terrifié, Agnes tint son fils contre elle. Elle ne laissa retomber son sortilège qu’en voyant Lorenzo apparaître au milieu des volutes de fumée. Elle oublia tout. Les insultes, les tromperies, tout le mal qu’il lui avait fait. Elle chercha sa chaleur rassurante. Ils retrouvèrent Marie, douce Marie. Elle allait bien.
Agnes oublia tout de ses plans. L’humiliation qu’elle voulait jeter sur Lorenzo, sa honte, tout. Et pendant trois années il devint son rêve, le mari qu’elle avait toujours espéré qu’il soit.
29 octobre 1927 | hôtel particulier, paris - «but i still don't sleep at night what is it that i've become?»
Une frêle impatience dans les gestes. Alors qu’elle ajuste le collier de perles à son cou, Agnes réalise qu’elle tremble. Elle abaisse la main. De la senestre, elle effleure l’alliance à son doigt. Songe une seconde qu’elle pourrait la retirer que cela ne changerait rien. Lorenzo le remarquerait, non, je lui donnerais raison. Elle renonce, l’oie blanche. Se sourit à elle-même dans le miroir, un brin narquoise. Comme le temps l’a changée. Comme la petite fille naïve qui s’est mariée à l’homme de ses rêves il y a vingt-sept ans s’est éteinte. Et comme l’épouse pleine d’espoir d’il y a dix ans a perdu icelui.
Dans la glace elle ne craint plus son reflet. Son avenir, elle ne sait plus le lire. Sa confiance en elle si émoussée qu’elle a usé jusqu’à ce don. Mais elle n’est pas encore à terre.
« Agnes ? » L’intéressée se retourne calmement en reconnaissant le grain de voix d’une sœur. Un large sourire soulagé lui vient alors et en quelques pas elle rejoint Lucrezia. « J’avais peur que tu ne viennes pas. » Un aveu de la Colonna qui a quelque peu oublié les siens, ces dernières années. Mais Lucrezia est là, fidèle au poste. Celle-ci a toujours été la plus pétillante de leur fratrie et elle a déjà la gouaille au visage. C’est pour son audace et son esprit vif qu’Agnes a pensé à elle avant n’importe laquelle des femmes de leur famille. Elle la rejoint en quelques pas et la prend dans ses bras. Elles échangent quelques banalités avant qu’Agnes n’entraîne sa sœur dans le salon.
Elles s’installent, se font servir du thé, prennent des nouvelles l’une de l’autre. « Tu as une étincelle nouvelle dans le regard. » remarque Lucrezia. Agnes acquiesce. Son sourire la trahit. Elle se redresse, attrape les mains de sa sœur, plonge son regard dans le sien. « Tu vois juste. Je vais avoir besoin de toi. De ton audace. » Elle lui offre un clin d’œil qui fait rire Lucrezia.
Alors Agnes lui fait part de son grand projet. De l’art qu’elle veut acheter et vendre, elle veut se jouer négociatrice et affronter le grand monde par elle-même, en son propre nom. Elle parle de son ambition. De son désir d’exister au-delà de son rôle de femme, au-delà de son rôle de mère. S’émanciper. Voilà un rêve qu’elle avait oublié depuis ses études avortées à Beauxbâtons. A mesure qu’elle parle, Lucrezia lui sourit. Et lorsqu’elle a enfin fini, sa sœur se lève et l’enlace.
« Agnese. Sono con te. Lo siamo tutti. » « Agnes. Je suis avec toi. Nous le sommes tous. »
L’oie blanche ne peut s’empêcher de sourire. Elle qui a tant besoin d’un air nouveau ne pensait que cette même ambition la rapprocherait à nouveau de ses sœurs. Elle presse la main de sa cadette et toutes deux se sourient. « Alors commençons. »
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missive rédigée par Agnes de Medici le- Code:
<b>Natalie Dormer</b> <em>|</em> @"Agnes de Medici"
Pour ajouter le personnage dans une famille :
- Code:
@"Agnes de Medici" (F · 44 ans)
Pour le bottin des années de naissance :
- Code:
<b>22.07.1883</b> @"Agnes de Medici" - Beauxbâtons
Pour le bottin des particularités :
- Code:
<b>Double vue - Métoposcopie</b> @"Agnes de Medici"
Pour le bottin des romances :
- Code:
@"Agnes de Medici" - Mariée avec Lorenzo de Medici
Pour le bottin des emplois :
- Code:
<b>Acheteuse d'art - Il Trecento di Colonna</b> @"Agnes de Medici"
Pour les membres de l'aube sorcière :
- Code:
<b>Financeuse & adhérente</b> @"Agnes de Medici"
(#) Re: [Atropos | Agnes de Medici] Agnes de Medici ❦ lacrymae hinc, hinc dolor
missive rédigée par Camille Delacour leOfficiellement bienvenue sur Loom of Fate
Une fiche beaucoup trop vide, mais des illustrations qui en disent déjà beaucoup ! Et ce choix de FC... On sent une Agnes beaucoup plus "snarky" en devenir !
Pour le blabla du staff, tu as dix jours pour terminer ta fiche (soit jusqu'au 1 Novembre). Si tu as besoin d'un délai pour X ou Y raisons, n'hésite pas à le demander ! Si tu as des questions, tu as le sujet des Invités et, bien sûr, on a très hâte de te retrouver côté jeu !
(#) Re: [Atropos | Agnes de Medici] Agnes de Medici ❦ lacrymae hinc, hinc dolor
missive rédigée par Lorenzo de Medici leJe plussois mon VDD on sent une Agnes plus sournoise et ça ne peut que me plaire quand je sais à quel point tu joues bien les saloperies Cersei, sort de ce corps que je ne saurai aimer
Sur un autre ton je suis vraiment heureuse de te voir craquer et de pouvoir écrire avec toi de nouveaux. Ca va nous faire du bien à l'âme à toutes les deux et ça, c'est cooool tu vas voir, tu vas t'éclater et tu l'as déjà adoptée :brille: -(bon par contre te voir sous les traits de Natalie, y va me falloir un petit moment d'adaptation, je vais pas te mentir ^^) normalement Margy, c'est mi
Bon courage pour la suite, je ne bouge pas pour les moindre questions et bonne lecture de tous le drama pré ton arrivée
❝ I could love you with my eyes closed, Kiss you with a blindfold,
Figure you out.
I might hold you with my hands tied and show you I'm the right guy❞
Elric D'Adhémar (2)
Maeve Le Noir (3)
Elric D'Adhémar (2)
Maeve Le Noir (3)
Elric D'Adhémar (2)
Maeve Le Noir (3)
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missive rédigée par Alessandro de Medici le(#) Re: [Atropos | Agnes de Medici] Agnes de Medici ❦ lacrymae hinc, hinc dolor
missive rédigée par Arsène d'Apcher leComme dit notre Lolo national c'est VIDE Tellement hate de découvrir ta version d'Agnes
Bon courage pour la rédaction de ta fichette Si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas on est là pour ça
Qui cause ma déraison, ma déroute, ma déveine
Doucement j'y plongerai sans qu'une main me retienne
Lentement je m'y noierai sans qu'un remord ne me vienne ❞
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missive rédigée par Jeanne de Beaufort le(#) Re: [Atropos | Agnes de Medici] Agnes de Medici ❦ lacrymae hinc, hinc dolor
missive rédigée par Denise Loisel leTrès hâte de voir cette revanche féminine!
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missive rédigée par Agnes de Medici le@Lorenzo de Medici hehehe tu sais à quel point j'ai hâte de te torturer inrp avec la complicité de @Alessandro de Medici bien sûr
Anya d'Apcher
Anya d'Apcher
Anya d'Apcher
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missive rédigée par Neith Shafiq leEt ta plume
Bienvenue parmi nous
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missive rédigée par Zuhra de Fronsac leBienvenue !
- Carte de visite (par Chibi):
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missive rédigée par Agnes de Medici le@Neith Shafiq mais que vois-je, l'autre femme J'ai hâte qu'on développe tout ça
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missive rédigée par Loom Of Fate leEDIT : oups j'oublie la moitié des informations ._. Puisque tu as choisi un personnage membre de l'Aube Sorcière, tu as droit à 500 bézants de prime