La mort d'une bonne action, c'est d'en parler (piotr)
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(#) La mort d'une bonne action, c'est d'en parler (piotr)
missive rédigée par Neith Shafiq leVoilà deux jours qu’elle était de retour d’Egypte. Cette parenthèse de deux semaines lui avait fait le plus grand bien. Retrouver l’agitation du Caire, aller dans l’Oasis de Siwa. La fierté familiale d’avoir passé le premier rituel d’animagus. Trois jours à dormir, mais c’était mieux que n’importe qui d’autres. Neith avait mis encore trois jours à s’en remettre. Heureuse était faible pour qualifier la fierté qu’elle éprouvait à l’idée d’honorer les traditions de familiales de son père. Elle avait gardé pour elle ce qu’elle avait vu lors de sa transe, transe qui l’avait bouleversée au demeurant. Mais maintenant qu’elle savait qu’elle serait lionne, Neith mettait tout en place pour apprivoiser cette dernière. Il avait fallu ensuite retourner à ses obligations mortelles en Egypte dont elle s’était acquittée avec joie. Loin de certains dogmes français, elle se sentait toujours respirer. Là-bas, le nom Shafiq avait une autre résonnance qu’elle et les siens entretenaient.
Il avait pourtant fallu revenir et avec une énergie nouvelle, elle avait commencé à mettre en place des choses, vu des contrats et acquisitions qui allaient enrichir le carnet des Antiques Rêveries. Enthousiaste et travailleuse, elle n’avait pas compté ses heures, comme bien souvent. Ce soir-là d’ailleurs, elle était restée au bureau bien après la fermeture officielle des Antiques Rêveries. Shana, sa secrétaire, était partie. Neith avait envisagé de poser ce qu’elle faisait pour continuer le lendemain et s’attaquer à une étude sur les lions et les lionnes. Si elle voulait apprivoiser cette dernière, il lui fallait en savoir plus sur leur mode de fonctionnement. Cela lui semblait après tout la base.
Récupérant ses papiers, elle décida d’aller travailler dans la partie privée de l’hôtel particulier des Shafiq. Activant toutes les sécurités de sa boutique, elle s’assura, après un double tour que tout était à sa place. Puis, elle ressortit par l’entrée et fit le tour du pâté de maison pour arriver vers la seconde entrée plus discrète et menant aux appartements privés. Retrouvant la chaleur de la demeure, Neith décrocha Cerbère qui s’ébroua avant de laisser son manteau à l’entrée et de faire un effort pour ne pas laisser ses escarpins trainer en plein milieu de l’entrée, habitude agaçante qu’elle pouvait avoir quand elle rentrait chez elle.
Essayant d’écouter les bruits dans l’hôtel pour savoir qui était présent ou non, Neith décida de se rendre dans la cuisine où Kahina, sa cuisinière et doula faisait sûrement sa cuisine. Les bonnes odeurs la saisirent et la firent sourire alors qu’elle passait la porte. La femme de soixante-quinze ans était pensée sur une préparation que Neith ne reconnut pas.
« Nana, tu as besoin d’aide ? » demanda avec douceur l’égyptienne.
Elle savait très bien que la doula n’allait pas lui donner quoi que ce soit à faire. La dernière fois, elle avait failli mettre le feu à la cuisine. Malgré tous ses talents, la cuisine n’était certainement pas celui de Neith.
« Oh non, cela ira, petit djinn. Mais si tu veux être une bonne hôte, va donner ce plat au garde du corps qui attend la fin de la réunion avec ton père. »
Neith fronce les sourcils. Son père encore en réunion ? Elle savait que la campagne s’accélérait avec les élections à venir. Elle supposait que nombre de réunions allaient être transférées ici, chez eux. Cela ne l’enjouait pas tant que cela. Si elle n’était pas celle sur le devant de la scène, elle devrait malgré tout faire preuve d’une certaine serviabilité en tant qu’hôte ici si des gens venaient. Et parfois, elle aimerait juste un peu de calme dans la maison. Sans compter que dans un coin de sa tête, elle avait toujours cette peur de tomber sur Cyril Dubois d’une façon ou d’une autre.
S’empêchant de demander qui était à cette réunion, Neith y vit néanmoins une opportunité. Elle adorait bavarder avec les personnes que personne ne voyait : majordomes, cuisinière et gardes du corps. Peut-être était-ce le fait qu’elle considérait Izem et Kahina comme ses grands parents adoptifs, mais elle ne pouvait pas avoir une pensée ou une action pour ces personnes qui étaient aussi capitales que les grands de ce monde. Cela avait d’ailleurs beaucoup surpris du temps de son mariage où elle copinait avec les gardes du corps. Cela lui avait aussi permis de passer certaines sécurités.
Un sourire mutin se dessina sur ses lèvres. Peu importe à qui était le garde du corps, Neith comptait bien s’en faire une connaissance et qui sait, apprendre sur la personne qu’il protégeait.
« D’accord. Merci Nana. »
Elle déposa un baiser sur la joue ridée de la femme et se saisit du plateau en argent et au style arabique. Elle remarqua dessus qu’il y avait du thé égyptien mais aussi des pâtisseries. Elle se saisit également d’un verre d’eau avant de sortir de la cuisine. Sur le chemin, elle se demanda si elle ne devait pas agrémenter le tout d’un alcool. Celui de Tarek l’appelait mais elle se dit que si réunion il y avait, ce serait sûrement dans son bureau, justement là où il y avait ses alcools. Autant ne pas déranger.
Pieds nue, la femme arriva dans l’un des salons aux poufs, tapis et canapés bas décorés à l’égyptienne. Son regard sombre se posa alors sur l’individu qui se trouvait là. Non, décidément, elle ne le connaissait pas, lui. A le détailler, d’ailleurs, elle reconnut la qualité des tissus de ses vêtements. Marque italienne assurément, ce qui ne lui laissait déduire qu’une seule et unique chose.
« Bonsoir. » Son ton est jovial et son sourire poli. Elle dépose le plateau sur la petite table et avec grâce, tend la main à l’homme. « J’imagine que vous êtes le nouveau garde du corps de Monsieur de Medici ? Enchantée. Je suis Neith Shafiq. »
Elle désigne les mets.
« J’ai pensé que vous aviez besoin de vous restaurer en attendant. »
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Piotr MedvedevATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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(#) Re: La mort d'une bonne action, c'est d'en parler (piotr)
missive rédigée par Piotr Medvedev leLe silencio protégeant la salle de réunion est une frustration de plus dans la longue liste qui tourmente le soviétique. Le costume trois-pièces dont l'a affublé Lorenzo n'est pas aussi pratique qu'il voudrait le prétendre, les odeurs délicieuses provenant de la cuisine tordent son ventre de faim, il a trop chaud et l'idée de rester statique sans objectif des heures durant lui procure une sainte envie de se taper la tête contre les murs. Bien sûr, il n'en montre rien : on ne l'a pas entraîné à fléchir à la moindre contrariété.
Pour palier à la privation des conversations en cours -, Piotr se concentre sur la décoration des lieux où on le fait patienter. Les couleurs ocres se mêlent les unes aux autres dans une harmonie qui donne envie de s'installer sur les coussins bas qui parcourent les murs. Du plafond cascadent des lustres argentés qui diffusent une lumière tamisée. L'endroit est luxueux, ostentatoire, pourtant il s'en dégage plus de chaleur que des demeures européennes. Devrait-il vraiment garder ses chaussures sur les riches tapis ottomans ? Les Shafiq ont les moyens de les laver.
Mais ses pensées sont interrompues par une odeur. Ses sens détectent l'arrivée du thé et des pâtisseries orientales avant même qu'il n'entende les pas feutrés qui s'approchent de la porte. Une jeune femme arrive les bras chargés d'un plateau argenté, les cheveux sombres rassemblés dans une coiffure sophistiquée où perles et boucles se mélangent. La robe qu'elle porte est un outrage à toute la classe ouvrière, velours orné de pierres semi-précieuses - il espère du moins que ce ne sont pas des diamants.
« Bonsoir. », proclame-t-elle d'un ton enthousiaste.
Le plateau est déposé sur une table basse et une main gracile se tend vers lui. Le soviétique s'en empare d'un geste neutre, hochant de la tête en même temps qu'il serre les doigts fins.
« J’imagine que vous êtes le nouveau garde du corps de Monsieur de Medici ? Enchantée. Je suis Neith Shafiq.
- Piotr Medvedev. Vous avez raison, il s'agit bien de moi. J'ai été embauché il y a peu. »
Son ton est précautionneusement calme et froid, l'archétype de ce qu'on attend de son métier, et il prend garde à ne pas sourire comme il en a l'habitude. Il y a l'image renvoyée en public, lorsqu'il n'est qu'un badaud, et ce qu'il dont il doit avoir l'air ici. Pour autant, son cerveau est en ébullition. Neith Shafiq. La fille, est-ce bien ça ? L'aînée ?
L'opportunité est grandiose.
Son interlocutrice désigne d'un geste silencieux le plateau de victuailles, l'invite à se restaurer. Proposition tentante s'il en est une, pourtant Piotr ignore s'il devrait accepter. Est-ce un test ? Une manière de voir si le gardien du parrain De Medici est plus crédule qu'il ne le devrait ? Une façon de vérifier qu'il connaît la politesse élémentaire qui incombe à son statut élémentaire ? Pris entre deux feux, il ignore quelle est la bonne démarche à suivre.
« Très aimable à vous, comble-t-il. Vous arrive-t-il souvent de proposer de telles choses à un garde, ou est-ce un traitement privilégié ?»
Il décide arbitrairement de faire au plus sincère. De projeter du moins cette image, en taillant instantanément dans le vif du sujet :
« Pour être honnête, j'ignore si je devrais accepter. Ma position est, je présume que vous le savez, assez précaire. »
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(#) Re: La mort d'une bonne action, c'est d'en parler (piotr)
missive rédigée par Neith Shafiq leElle le détaille d’un regard pétillant. Il est grand, l’air européen, des yeux d’un bleu délavé. Peut-être a-t-il eu déjà le nez cassé. Elle n’a jamais trop su comment repérer ce genre de choses-là. Mais elle voit tout de suite la tension, l’air froid et la très solide constitution. Assurément, il avait bien la tête de l’emploi. Rien à voir avec sa garde du corps qui avait plus pour objectif de se fondre dans la masse. Sans doute qu’être une femme en garde du corps, même si ce n’était pas courant, permettait non seulement l’effet de surprise, mais aussi de pouvoir se fondre mieux dans l’environnement. Plus que lui, en tout cas. Mais sans doute que ce n’était pas ce que recherchait Lorenzo.
Non, maintenant qu’elle avait passé une journée en Italie avec ce dernier et qu’elle y avait vu l’étrange sécurité qu’il semblait avoir, en plus de la violence des derniers instants où il avait dû partir abruptement, elle devinait que les gardes du corps de Lorenzo de Medici étaient là pour dissuader mais surtout impressionner. Ce qui signifiait sans doute qu’il y avait bien quelque chose qui faisait qu’ils étaient nécessaires. Sa garde du corps aussi l’était après tout. Celui de Ruben aussi mais ces deux-là n’étaient des conséquences que de la popularité de son père et le presque enlèvement qui avait traumatisé Ruben en septembre dernier. Ils étaient donc une exception. Neith commençait à se dire que sans doute, les raisons de telles dispositions étaient les mêmes que pour les Lestrange. Ou au moins semblables.
Maintenant qu’elle commençait à connaître l’homme et que même si elle n’avait rien demandé et que Lorenzo s’était exécusé du comportement qu’elle n’aurait jamais dû voir, Neith commençait à se poser des questions. Des questions qui trouveraient leurs réponses dans les détails. Piotr ne lui répondra pas, elle en était certaine et serait extrêmement déçue s’il venait à le faire de lui-même. Après tout, elle n’était que la maîtresse de son employeur.
Sauf s’il ne sait pas encore.
Il y avait une réalité où cet homme ne savait pas non plus qui elle était pour son employeur ce qui, pour l’esprit chaotique de Neith, était très drôle. S’il ne savait pas, elle pouvait toujours tirer vers ses intérêts.
Quoiqu’il en était, sa très solide constitution se révélait également dans sa poigne. Il ne serait pas, mais elle décelait une fermeté qui aurait pu lui casser les doigts s’il avait décidé de sortir de cette neutralité ferme.
Définitivement, un sacré garde du corps., s’amuse-t-elle tout en sachant parfaitement qu’elle devra aussi faire attention.
Elle ne s’est visiblement pas trompée. Remerciant intérieurement son souci du détail, Neith acquiesce avec un sourire en coin. Piotr Medvedev. Neith prit soin de noter dûment dans sa tête cette identité et ce visage. Note à son accent qu’il doit venir du pays rouge et se demande vraiment où Lorenzo va chercher ses gardes du corps.
Sans doute que l’argent qu’il soit rouge ou vert reste de l’argent.
Sans se formaliser de son ton froid, Neith se dit qu’il doit bien jouer son rôle devant elle. Ça, elle en a l’habitude. Qu’il hésite aussi. Elle sait très bien que son geste surprend. Un sourire fortement amusé se dessine sur les lèvres de l’égyptienne qui se détourne légèrement de l’homme. Avec grâce, elle prit la théière chaude et commence à remplir la tasse en argent tout en écoutant les dernières paroles de Piotr.
« Mon but n’est pas de vous pousser à la faute, monsieur. Mais votre employeur est dans la pièce à côté et ne nécessite pas de protection immédiate. Il me semble aussi que tout garde du corps a besoin de boire et manger. À moins que M. de Medici ait trouvé un garde du corps qui ne répond à aucun de ces besoins ? »
Elle rit un peu, amusée avant de se retourner pour tendre la tasse. Son sourire n’a pas quitté son visage et est doux à la lumière des lieux.
« Je ne fais que mon travail d’hôte. Alors, je suis désolée, vous n’êtes pas une exception. Juste dans la norme. Les autres gardes du corps ont aussi droit à ce traitement qui est à la base de la politesse et de l’hospitalité chez nous. »
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(#) Re: La mort d'une bonne action, c'est d'en parler (piotr)
missive rédigée par Piotr Medvedev leLa demoiselle a beau tout faire pour paraître ingénue, Piotr ne passe pas à côté du regard sombre qui détaille ses faits et gestes. Elle est attentive. Perspicace. Et s'il en croit le sourire qu'elle esquisse alors qu'elle se penche pour verser le thé dans les tasses argentées, elle s'amuse. De son hésitation, sans doute, peut-être aussi de son attitude guindée. Tant mieux.
S'ils sont deux à jouer, la partie sera d'autant plus exaltante.
Prétendant être rassuré par sa déclaration, le soviétique laisse un rapide rire lui échapper. C'est un bref éclat, à peine audible, invisible sur un visage qui se refuse à réellement sourire. Il hausse les épaules:
« Vous marquez un point, Mademoiselle Shafiq. »
D'un geste assuré, il s'empare du récipient qu'elle lui offre et se relaxe très légèrement - juste assez pour que ce soit visible. Ses doigts se courbent autour de la hanse et il amène le thé à ses narines pour humer plus intensément le parfum amer qui s'en dégage. C'est là qu'il sait pouvoir la surprendre.
« Koshari ou Saiidi ? », s'enquit-il
S'il ne s'est jamais rendu en Egypte, Piotr s'est toujours targué de venir préparé à toutes les occasions, et c'est bien chez les Shafiq qu'il savait se rendre ce soir. On ne fricote pas avec une famille aussi emblématique sans apprendre les us et coutumes associés - même lorsqu'on n'est pas certain d'à quel point on est autorisé à les suivre. La question est autant une manière de montrer ses connaissances et de déstabiliser son interlocutrice qu'une réelle curiosité. Maintenant qu'il a entendu parler de ces deux dégustations, il est curieux de savoir à laquelle il s'apprête à goûter.
Ses sens sont exaltés par l'odeur nouvelle. Il goûte presque le contraste entre l'amertume et le sucre versé généreusement dans le verre, déguste déjà les notes de menthe fraîche et de citron rajoutés pour contrebalancer le percutant du thé noir. On pourrait penser que cela le dépayserait, lui qui vient du Nord-Est de l'Europe, mais les saveurs qu'il perçoit sont un rappel nostalgique de la zavarka que préparait sa mère lorsqu'ils recevaient du monde.
Les yeux bleus rencontrent les iris opaques de Neith. Il hésite un instant, se demande les intentions de la demoiselle, puis si elles importent à ses plans. Se demande si les informations à révéler sont pertinentes ou dangereuses, décide, agit.
« En Russie, nous avons un thé noir très fort aussi. On place une petite théière avec beaucoup de feuilles et très peu d'eau, qu'on laisse infuser longuement avant de placer de l'eau chaude dessus directement dans la tasse. Ensuite on rajoute du sucre soit directement dans le verre, souvent avec du citron, soit on place directement le morceau de sucre sur sa langue, pour agir sur chaque gorgée. »
Un sourire faussement nostalgique fleurit sur ses lèvres. Il est faux, bien sûr, mais s'ils doivent faire semblant de s'apprécier sans se connaître il est un jeu que Piotr ne saurait perdre.
« L'odeur de cette boisson m'y fait penser. », confie-t-il donc.
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(#) Re: La mort d'une bonne action, c'est d'en parler (piotr)
missive rédigée par Neith Shafiq leElle se doute qu’il se méfie même si elle trouve qu’il joue bien. Neith ne s’attendait pas à ce qu’il baisse sa garde immédiatement. Elle savait à quel point c’était un jeu de patience et de longue haleine qu’elle aimait beaucoup jouer. Elle n’était pas pressée après tout et lui, non plus. La réunion devrait sans doute durer plus ou moins longtemps et connaissant son père, Neith avait déjà prévu quand elle s’éclipserait pour ne pas croiser Lorenzo. Non pas qu’elle ne voulait pas le voir, mais elle savait se faire l’ombre qui était là sans être là. Elle n’avait pas besoin de savoir ce qui se passait dans cette salle de toute façon. Elle le saurait bien assez tôt et pouvait aisément le deviner auparavant. Et puis, c’était bien plus intéressant ce qui se passait ici et l’homme qu’elle avait en face d’elle. La politique était le domaine de son père et son frère. Elle, elle préférait les autres sujets.
Son sourire se fait lumineux quand Piotr a ce petit rire plein de retenue et qu’il approuve ce qu’elle vient de dire dans sa répartie pragmatique. Elle passe sur le « mademoiselle » qui la met toujours mal à l’aise. Elle peut bien être Mademoiselle ce soir avec lui. C’était mieux qu’avec son agresseur qui s’obstinait à l’appeler ainsi malgré un mariage et un enfant. Une façon comme une autre de continuer d’avoir du pouvoir sur elle, elle le savait parfaitement. Ici, la hiérarchie était différente, même si Neith voulait s’adresser à lui comme quelqu’un à égalité. Il était dans l’exercice de ses fonctions et elle l’était aussi d’une certaine façon en tant que « fille de ». Pas « maîtresse de » encore visiblement. Ou alors il le cachait très bien.
Elle lui laisse la tasse en faisant attention à ne pas le toucher par habitude de limiter ses contacts avec la gente masculine qui n’était pas un membre de sa famille, et se déplace pour se servir à son tour sans magie. La question lui fait hausser un sourcil de surprise agréable et elle le fixe un peu avant de répondre :
« C’est du shai koshary. »
Avec grâce, elle s’asseoit sur l’un des canapés et croise les jambes sous sa robe tout en ne détachant pas son regard de l’homme qui semble hésiter, puis se lancer dans une explication de la dégustation du thé en Russie. Cette fois-ci, Neith ne cache pas un sourire doux. Elle se rappelait aussi des explications de Zinaïda lorsque, pour l’embêter, elle avait lancé le sujet du débat du pays entre l’Egypte et la Russie qui faisait le meilleur thé. Elle admet que même si elle ne sait pas s’il est sincère ou pas, elle est heureuse de réveiller les sens.
« J’ai eu l’occasion de… hum… ses sourcils se froncent alors qu’elle réfléchit au prochain mot russe puisqu’elle a changé de langue. Une lueur de contentement la saisit lorsqu’elle se rappelle le mot qu’elle cherche mais qu’elle a du mal avec le temps. le goûter votre thé. J’aime beaucoup. »
Son sourire se fait désolé devant son russe qu’elle considère comme rouiller. Il faut dire qu’elle n’a plus l’occasion de le pratiquer autant qu’elle le voudrait depuis sa rupture avec Zinaïda. Ce n’était certainement pas avec Nikolaï qu’elle allait s’entraîner.
« Je suis désolée, mon russe est rouillé. Je n’ai plus l’occasion de le pratiquer autant maintenant. N’hésitez pas à me reprendre. »
Elle boit un peu de son thé chaud, indifférente à la chaleur et ayant l’habitude de le boire très chaud. Puis, elle lui désigne le canapé en face d’elle.
« Je vous en prie. Je crois que vous avez encore un peu de temps avant qu’ils ne se décident à sortir. »
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(#) Re: La mort d'une bonne action, c'est d'en parler (piotr)
missive rédigée par Piotr Medvedev le« C’est du shai koshary.
- Merci. Je n'en ai jamais goûté, y a-t-il un protocole particulier ? »
Plus Piotr fait mine de se détendre, plus l'aînée Shafiq s'illumine. Il imagine donc aller dans le bon sens en engageant la conversation, dusse-t-elle rester sur la surface noirâtre de la boisson qu'ils dégustent. Koshary, donc. De ses vagues souvenirs, cela signifie que c'est la préparation qui se rapproche le plus de celle de son pays natal. Les arômes qu'il hume au dessus de la tasse fumante ont quelques différences notables avec la zavarka, bien sûr, mais la nostalgie reste entière alors que ses papilles pétillent d'impatience.
La ligne directrice de cette discussion de convenance est toute trouvée, semble-t-il. Mais alors que lui-même se satisfait de la surprise provoquée dans le regard de Neith, le soviétique à son tour se fait cueillir :
«У меня была возможность…»
La prononciation hésitante et l'interruption n'y changent rien : entendre sa langue natale couler des lèvres de la jeune femme lui fait hausser les sourcils. De nouveau il laisse échapper un rire court, se voulant léger en dépit de la frustration qui roule dans son estomac. Il aurait dû mieux se renseigner. S'il avait parlé russe devant elle sans savoir qu'elle-même en est pratiquante... Heureusement, la catastrophe est évitée. Il a désormais l'occasion d'en faire un point de connivence.
« Je suis désolée, mon russe est rouillé. Je n’ai plus l’occasion de le pratiquer autant maintenant. N’hésitez pas à me reprendre.
- Pour être franc, je suis déjà surpris d'entendre quelqu'un tenter de parler ma langue. Quelqu'un qui ne soit pas soviétique, j'entends. Et votre prononciation n'est pas mauvaise. »
Une seconde d'arrêt. Une rapide crainte.
« Peut-être un peu incertaine, si je devais y redire quelque chose. », conclue-t-il en russe.
Au geste évasif de la demoiselle et à son ordre sous-jacent, Piotr s'exécute. Il ajuste maladroitement son costume - maudite coupe italienne - avant de s'installer sur le fauteuil bas. La méfiance de début d'introduction a disparu. Après tout, si son interlocutrice veut créer entre eux une connivence, qui est-il pour refuser ? Aucun levier n'est mauvais à saisir s'il souhaite lutter contre la classe bourgeoise et les nobles.
Sa grande main fermée autour du thé, il le porte à ses lèvres pour enfin y goûter. Définitivement, les saveurs sont familières. Différentes bien sûres, mais suffisamment proches pour avoir cette sensation de déjà-vu le long de la langue. L'amertume notamment le fait frémir.
« Excellent. »
Puisque Neith semble désireuse de pratiquer, il fait l'effort de garder son parler, prenant tout de même garde à s'exprimer lentement et à bien articuler. Ce n'est pas le moment de briser l'atmosphère qu'ils sont parvenus à créer. Et puis, si elle s'intéresse tant à lui, c'est qu'elle doit avoir quelque chose à y trouver. Quoi, cela dit, il l'ignore.
Curieux, il reprend une lampée de la boisson avant de s'installer plus confortablement sur le coussin. Son regard glacé explore les ténèbres de son vis-à-vis:
« Vous aviez goûté à la zavarka, disiez-vous ? D'où vous vient cet intérêt pour mon pays ? »
Un sourire amusé fleurit sur ses lèvres.
« Et pour les gardes du corps ? »
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(#) Re: La mort d'une bonne action, c'est d'en parler (piotr)
missive rédigée par Neith Shafiq le« Juste l’apprécier. Je préfère que vous le fassiez à l’instinct plutôt que de vous ennuyer avec un protocole particulier. » sourit-elle simplement avant de le laisser gouter le thé à l’égyptienne.
Neith est contente de le surprendre malgré ses modestes connaissances en russe. Elle est un peu contente que cela fasse mouche. Malgré son absence de pratique, elle sait qu’elle a très bonne mémoire. L’avantage d’être une locutrice qui connait beaucoup de langues. Sa gymnastique d’esprit à ce sujet est plus rapide et cela revient vite. Elle note néanmoins une légère tension de frustration. C’est souvent l’effet qu’elle produit lorsqu’elle fait comprendre aux autres qu’elle n’est pas qu’un joli visage. Cela ne la fait que s’amuser un peu plus. Elle trouvait parfois drôle les gens qui parlaient une langue qu’elle comprenait et maitrisait et parlaient en pensant qu’elle ne comprenait pas. Les situations cocasses et gênantes en déclenchaient d’autres. Si elle ne se dévoilait pas tout le temps, en cet instant, elle était un peu trop heureuse de pratiquer cette langue qui lui manquait.
Sa réponse la fit sourire avec douceur avant de faire un signe de tête pour le remercier pour la complimenter sur sa prononciation. Intérieurement, elle est fière d’elle. Les cours de Zinaïda ont beau être loin maintenant, elle espère lui rendre aussi un peu justice en ayant une prononciation pas trop mauvaise.
« Je tâcherai d’être moins hésitante dans ce cas. »
Mais pour cela, il lui faudrait pratiquer. Il faut dire que dans sa tête, elle ne pense pas toujours en français déjà qui n’est que sa quatrième langue. Un mélange d’arabe et de siwi viennent toujours en premier. Et puis quand ce n’est pas le français, c’est l’anglais qui vient systématiquement. Sans parler de l’allemand qui, si elle ne le parle pas mais le comprend et le lit à peu près bien, vient polluer tout cela. Alors, se remettre dans la gymnastique du russe lui prend un peu de temps.
Maintenant qu’ils sont assis et donc à la même taille à peu de chose près, Neith trouve que l’homme en face d’elle dénote totalement avec le lieu. Définitivement, il n’est pas à l’aise dans son costume et cela se sent. Elle s’est toujours demandée si les hommes étaient réellement à l’aise dedans comme les femmes le sont aussi dans les robes. Elle constate qu’il fait aussi un effort de diction et elle acquiesce pour dire qu’elle a compris.
La discussion qui s’établit la fait sourire tout en sirottant son thé. Elle est à l’aise là, et lui le semble aussi. Elle acquiesce avant de répondre après un léger temps de réflexion pour reprendre en russe :
« Oui. J’ai des amis russes. Je ne suis jamais allée en Russie mais j’aimerais bien. »
Puis, elle repasse en français :
« Je suis une voyageuse. J’aime découvrir les pays et les cultures. J’ai eu la chance d’avoir des concernés qui m’ont passé leur amour pour leur pays et je suis un peu curieuse de découvrir tout cela. Y compris de boire du thé russe quand j’en ai l’occasion. »
Elle rit un peu avant de répondre pour sa dernière question, un sourire mutin aux lèvres :
« Quant aux gardes du corps, je crois que j’aime simplement discuter avec les gens que l’on a appris à ne pas voir. Ils sont bien plus intéressants que ceux qui les emploie. » Elle lui offre un sourire complice. « Non pas que Monsieur de Medici ne soit pas intéressant. Au contraire, c’est tout un personnage. »
C’est le cas de le dire…, se marre-t-elle intérieurement bien qu’elle se rappelle de cette scène qu’elle n’aurait pas dû voir.
« Et vous ? Vous êtes déjà allé en Égypte pour connaitre la différence entre nos shai ? Ou est-ce un intérêt particulier pour le thé en général ? » demanda-t-elle avec chaleur et intérêt.
Doucement, elle bouge légèrement pour poser son coude contre le dossier du canapé et poser sa tête sur sa main.
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(#) Re: La mort d'une bonne action, c'est d'en parler (piotr)
missive rédigée par Piotr Medvedev le« - Oui. J’ai des amis russes. Je ne suis jamais allée en Russie mais j’aimerais bien.
- Si vous avez besoin de recommandations, je vous en ferai avec plaisir. Je suis certain que nous serons amenés à nous rencontrer de nouveau après tout. »
Fin sourire, tout juste visible et trop formel pour être entièrement sincère. Piotr reste dans son rôle d'agent de sécurité pour l'instant, tâche de démontrer qu'il est intéressé mais trop professionnel pour oser franchir la barrière relationnelle qui s'étend entre leurs statuts mutuels. En réalité les conventions lui importent bien peu. Il serait plutôt du genre à insister, à aller creuser la brèche pour mieux l'exploiter, mais la France est un terrain de jeu miné dans lequel il se doit de prendre garde à ses décisions. Ici, nul ne le considère comme un élément volatile et perturbateur ; il n'est que lui-même, un soviétique immigrés dans un pays plus glorieux en quête de quiétude, tout de même attaché aux valeurs communistes qu'il a tant défendues. C'est tout.
Le discours de Neith sur la découverte des pays et des gens est si teinté de bourgeoisie qu'il doit physiquement se restreindre pour ne pas hausser les yeux au ciel. Par Merlin, ces gens se rendent-ils compte des énormités qu'ils s'autorisent à énoncer ? Se rendent-ils seulement compte de leurs privilèges ? Non, bien sûr que non. Pour eux, tout ceci est la norme, et ceux qui n'ont pas la chance ou le patrimoine nécessaire pour avoir leur niveau de succès sont simplement moins bons qu'eux. Telle est la doctrine de leur existence - une doctrine mortifère qui justifie trop souvent l'injustifiable et que lui-même voudrait crucifier sur l'autel du peuple.
Mais ça, il n'en dit rien. Au contraire. Le sourire sur son visage s'adoucit de force, et il prend une gorgée de son shai koshary pour la bonne mesure, hochant la tête d'un air pensif :
« Oh, rit-il pourtant, je doute effectivement d'être plus intéressant que mon employeur. M. De Medici est du genre divertissant. »
Un silence amical, puis l'interrogation qui lui revient comme le ricochet d'une balle de tennis:
« Et vous ? Vous êtes déjà allé en Égypte pour connaitre la différence entre nos shai ? Ou est-ce un intérêt particulier pour le thé en général ? »
J'ai enquêté sur votre famille et sur ses mœurs car j'estime qu'il faudra peut-être un jour vous massacrer jusqu'au dernier.
« J'aurais adoré, hélas non. Mais la culture égyptienne me passionne depuis que j'ai rencontré un vieil homme dans le train pour venir ici. Il m'a raconté un tas de choses, dont comment se boit le thé dans le haut et le bas Nil. »
C'est une histoire montée de toute pièce, longtemps à l'avance, un alibi que personne ne pourra confirmer ou infirmer, une fable bien pratique pour se créer une façade crédible. Il est un garde un peu nostalgique, un peu sentimental, un peu bavard derrière ses airs renfermés et sa droiture professionnelle :
« Ekil. Il s'appelait Ekil. Désolé si je massacre la prononciation. Je ne peux pas me vanter de parler l'arabe égyptien. C'est bien cette langue-là que l'on parle principalement ? En plus de l'anglais, je veux dire, mais je n'ai pas envie de mentionner des colons comme dialecte principal. »
Une graine. Une perche. Il lance une oeillade vers Neith, prétendant que son incertitude est due au sujet abordé :
« Navré, je manque de filtre parfois. »
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(#) Re: La mort d'une bonne action, c'est d'en parler (piotr)
missive rédigée par Neith Shafiq le« Oh, je n’en doute pas. » répond-t-elle, une lueur malicieuse et enfantine dans les yeux, le ton laissant entendre quelque chose qu’il ne sait pas.
Au fond, elle voit. Elle sait. Elle sent. Tout est faux dans cet échange. Il reste le garde du corps qui essaie de mettre une distance. Neith ne peut pas lui enlever qu’il reste professionnel. Mais elle a comme une sensation que quelque chose d’autre sonne faux. Jusqu’à même son sourire qui se veut doux. Elle sent bien que quelque chose coïnce sans arriver à mettre le doigt dessus. Mais elle met cela sur le compte de leurs situations respectives pour l’instant.
Si Lorenzo était « divertissant » (c’était le cas de le dire pour elle), elle offre un sourire amusé avant d’enchaîner sur ses connaissances sur l’Egypte, le thé qu’il semblait bien connaître. Il raconte donc une histoire et Neith sait à quel point pour être bonne conteuse, à quel point on peut faire croire n’importe quoi aux histoires. Et elle constate qu’il ne lui avoue rien de réel sur lui.
« Je vois. » commente-t-elle un sourire en coin, n’ayant rien à ajouter d’autres mais son regard se faisant attentif aux expressions de l’homme.
Ekil. Akil. Aqil. Intelligent, raisonnable. Elle, elle savait très bien ce que cela voulait dire en arabe et pas grand-chose en réalité sur la véracité de cette histoire. Mais elle constate qu’il a un minimum de connaissance sur la situation en Egypte et les colons britanniques. Colons qu’elle déteste bien sûr. Mais si elle voit la perche et la graine, Neith sait à quel point dans ce domaine, elle doit être parcimonieuse dans les informations qu’elle distille. Et elle ne fait pas suffisamment confiance à cet homme pour laisser entrevoir à quel point elle déteste les colons britanniques. Qu’elle ne rêve que d’une chose : qu’ils soient expulsés de son pays qu’ils n’arrêtaient pas d’appauvrir en bafouant les traditions, les hommes, les femmes, les enfants. Son héritage également.
« Aqil, prononce-t-elle en arabe avant de repasser au français. signifie « intelligent » ou « raisonnable » en arabe égyptien. C’est effectivement la langue parlée »
Elle sirote son thé, pensive. Puis, elle sourit.
« Peut-être qu’un jour vous aurez l’occasion de découvrir l’Egypte, qui sait ? On ne sait pas de quoi l’avenir est fait. »
Il était fort possible que Lorenzo souhaite l’y retrouver si leur relation continuait suffisamment jusqu’à son prochain voyage qui n’était pas prévu pour tout de suite étant à peine de retour. Avec les élections de son père, elle ne se voyait pas retourner tout de suite au pays même si elle en aurait décidément bien envie.
Déposant sa tasse sur le plateau, Neith l’observe sans ménagement. Elle l’imagine dans la chaleur du Caire, dans son costume. Cela la fait beaucoup rire intérieurement.
« Cet homme. Qu’est-ce qu’il vous a raconté d’autre ? » demande-t-elle en russe ayant cherché ses mots.
Son regard ne quitte pas le sien et elle semble vivement intéressée. Elle tire sur le fil de l’histoire qu’il lui offre parce que si elle sait bien une chose sur les conteurs, puisqu’elle en est une à sa façon, c’est que si toutes les histoires ne sont pas vraies, il y a souvent des parts de vérités.
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(#) Re: La mort d'une bonne action, c'est d'en parler (piotr)
missive rédigée par Piotr Medvedev le« Aqil », tente-t-il de prononcer.
Il est incertain du résultat. Piotr baragouine bien des langues, manie du vocabulaire à ne plus savoir qu'en faire, mais il lui manque l'expérience du parler pour avoir la souplesse nécessaire à la bonne intonation, à l'accent juste. Il essaie tout de même, par politesse et par volonté de justesse, parce qu'il est impensable pour lui de garder le verbe des colons plutôt que celui du peuple. Aqil, donc.
« J'ignorais sa signification. C'est un prénom qui lui va bien, donc. »
Ce personnage fictif est le seul lien qu'il reste à cette conversation. Neith n'a pas réagi à ses dires sur les britanniques, ce qui peut vouloir dire tout et son contraire compte tenu de sa famille. Est-elle en désaccord sans vouloir le manifester ou au contraire masque-t-elle sa rage de crainte de voir un inconnu en profiter ? Impossible à dire, pour l'heure. Il devra donc se contenter d'Ek-Aqil, cet homme qu'il n'a jamais rencontré et de ses paroles qu'il a tout simplement inventées.
« Cet homme. Qu’est-ce qu’il vous a raconté d’autre ?
- Hé bien d'abord je lui ai également parlé de notre façon de boire le thé, et nous nous sommes fait la réflexion que nous voulions y goûter. Il m'a aussi parlé des plats égyptiens... J'ai peur d'écorcher le nom. »
Passer au Russe est naturel, presque un soulagement pour lui qui doit constamment faire l'effort de manier les mots d'une langue qu'il ne parle pas aussi spontanément, mais il fait l'effort d'articuler ses mots et de laisser un temps d'espace entre chaque phrase. Si son interlocutrice est de toute évidence brillante et désireuse d'apprendre, il ne souhaite pas pour autant tester les limites de sa patience et préfère s'imposer comme un personnage pédagogue et agréable.
« Luf medame ? Non, pardon, Ful Medamis. C'est ça. Un petit déjeuner, c'est bien cela ? »
Le soviétique prend une lampée de son thé avant de poursuivre :
« Je n'en ai jamais goûté mais ça a l'air très bon. Même si je n'ai pas non plus à me plaindre en France. »
Il ne ment pas : s'il est bien une chose qu'il ne regrette pas dans ce voyage, c'est la nourriture. Nostalgique malgré tout des plats de chez lui, Piotr ne perd pas le plaisir qu'il prend à déguster la gastronomie de ce pays d'accueil. La viande en particulier, cuisinée saignante, lui ravit les papilles. Mais c'est un autre sujet.
Dans ce grand ballet d'hypocrisie qu'ils dansent en duo, il ne doit surtout pas perdre posture ou pied. Son rôle de garde ne doit pas lui échapper. Pour autant il ne peut s'empêcher de retourner à la conversation, conscient que l'opportunité peinera à se représenter et désireux de découvrir en partie ce qui se déroule sous le toit des Shafiq dont tout le monde parle.
« Vous êtes impressionnante, en tout cas. Combien de langues parlez-vous ? », poursuit-il en Russe.
Un léger rire lui échappe :
« Je me défends en multilinguisme - je viens de dire que je parlais plusieurs langues - mais je ne parle couramment que le Russe et le Français. Le reste, je me débrouille simplement. »
La poésie ne connaît pas les chiens.
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(#) Re: La mort d'une bonne action, c'est d'en parler (piotr)
missive rédigée par Neith Shafiq leElle lui adresse un sourire encourageant quand elle l’entend essayer de prononcer le prénom correctement avec l’accent. Thé à moitié bu dans sa main, elle attend donc la suite des histoires que cet Aqil a raconté à Piotr. Quel fascinant voyage avait dû faire cet Aqil pour rencontrer un russe. L’Égypte et la Russie n’étaient pas tout à fait à côté, encore moins les moyens pour se rendre de l’Égypte à la France et de la Russie à la France. Étrangement, à ce qu’il lui répond, elle trouve qu’il a beaucoup de similitudes à cette conversation-ci. Ils ne sont certes, pas dans un train, mais ils ont parlé de thé et de la façon d’y goûter. Cela la fait sourire sans pour autant que ce sourire soit explicitement pour quelque chose en particulier.
À l’entendre passer au russe, elle se sent fière d’elle de réussir à tout comprendre. Il faut dire qu’il articule et surtout qu’il choisit ces mots. Son sourire s’accentue quand il cite le foul medames, un plat typique d’Afrique du Nord, trouvant ses sources dans les traditions culinaires coptes… elles-mêmes provenant de l’Égypte Antique. Acquiesçant, elle resta au russe après avoir cherché ses mots :
« Oui. On le mange avec du pain… on appelle ce pain le pain baladi. »
Son sourire s’accentue en un rire charmant quand Piotr parle de la cuisine française. Il était vrai qu’ils n’avaient pas à se plaindre en France, mais Neith n’était pas tout à fait d’accord qu’il s’agisse de la meilleure cuisine. Elle avait trop à cœur celle égyptienne et suffisamment voyagé pour savoir que la nourriture était aussi bonne ailleurs quoi que différente.
Sauf celle des anglais qui ne savaient faire que des pie dont on avait vite fait le tour.
« Je pense que vous avez pu manger italien, non ? » s’amuse-t-elle, l’œil brillant de malice.
C’était trop tentant de parler de Lorenzo sans le faire. D’autant plus qu’il avait aussi mangé du foul medames et du pain baladi il y avait presque un mois en sa compagnie aux Antiques Rêveries. À la pensée de cette discussion qui avait été pour le moins intéressante, l’œil de Neith se dirigea vers la porte close, puis revint à Piotr non sans avoir constaté l’heure derrière lui. Elle savait très bien quand elle allait devoir s’éclipser de là pour ne pas croiser Lorenzo.
Lorsque le sujet vint à elle, le fait qu’elle soit impressionnante, Neith lève un sourcil fortement amusée.
« C’est déjà une langue de plus que la majorité des français, vous savez. » répond-t-elle en français, puis, elle repasse au russe. « Je parle au moins quatre langues. J’en lis et comprend d’autres. Mais je ne suis pas si impressionnante. J’aime apprendre. C’est tout. »
Elle sent que le russe lui revient mieux mais elle peine encore beaucoup avec des bouts d’allemands même si elle ne fait que le lire et qu’elle a surtout très envie naturellement de se mettre à parler en espagnol bien que les liens entre ses trois langues soient lointains dans la généalogie linguistique.
« Et vous ? Où avez-vous appris le français ? … Vous le parlez très bien. »
Puis, elle pose sa tête sur sa main contre le canapé et souffle en français cette fois-ci :
« Vous qui vous dépréciiez toute à l’heure, je vous trouve pourtant très intéressant. Voyageur, parlant couramment deux langues, appréciant les cultures des autres… C’est beaucoup plus que nombre de gardes du corps avec qui j’ai pu discuter… voire même que certains de leurs employeurs. Croyez-moi. »
Son regard pétille toujours de malice et d’une certaine sincérité. Elle s’amuse terriblement en cet instant sans pour autant savoir quoi penser de l’homme assis en face d’elle.
ever since that first moment.
when my hand touched your hand and my lips touched your lips there is only joy, joy, joy forever and ever. It is joy that burns me now, and joy that makes my back ache for wings. But it is love that makes me pause, that tethers me to this body and this life, that I may always fly home to you.(c) chibi/wildheart
Piotr MedvedevATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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(#) Re: La mort d'une bonne action, c'est d'en parler (piotr)
missive rédigée par Piotr Medvedev lePiotr Medvedev a écrit:La mort d'une bonne action, c'est d'en parler. 30 novembre 1927 - TW aucun - @Neith Shafiq
« Baladi. Au moins c'est facile à prononcer. »
Le rire que Neith laisse échapper est à la fois spontané et faux. Pas qu'il la prenne particulièrement pour une hypocrite - tous les bourgeois en sont, et les nobles plus encore - mais il est des circonstances où la sincérité n'est qu'une balle qu'on se tire dans le pied. C'est précisément le cas ici. Elle est l'aînée des Shafiq, il est un garde du corps, ni lui ni elle ne peuvent se permettre d'énoncer les vérités crasses dont s'abreuvent leurs noirceurs. Alors on revêt le masque, et le masque réagit à la place de l'humain.
Quand il y réfléchit, c'est son quotidien.
« Je pense que vous avez pu manger italien, non ?
- Ah, oui, rit-il, un peu. Hélas, je ne suis pas payé à goûter les spécialités du pays de mon patron. Ca, ce serait un chouette métier. »
Il ne prend pas la peine de se corriger. Garde du corps n'est pas une vocation ; personne ne se lève un matin avec la volonté de protéger aux dépends de sa sécurité la vie d'un pauvre type dont la vie vaut mieux simplement parce que son porte-monnaie est plus lourd. Personne. Piotr n'est pas une exception et, bien que persuadé que son interlocutrice voit clair dans le ping-pong de platitudes qu'ils s'échangent, il n'est pas prêt à mener si loin le faux-semblant. De toute façon, si elle connaît de loin Lorenzo, celui-ci serait prompt à rompre l'idée reçue. Il n'a pas peur de lui. Il n'a peur de personne.Le Coeur est un détraqueur dans ses cauchemars.
Le sujet revient à elle car c'est d'elle qu'il souhaite apprendre. Les facettes de l'homme qu'il prétend être ne l'intéressent guère ; c'est de l'aînée Shafiq dont il faut recueillir des informations pendant qu'il le peut. Elle est l'héritière après tout, lui semble-t-il. Rentrer dans ses petits papiers ne peut que lui apporter.
Sa fausse modestie le crispe pourtant malgré lui. Bien sûr qu'elle est exceptionnelle. Bien sûr que parler quatre langues couramment est quelque chose de rare. Elle le sait; il le sait. Prétendre le contraire est d'une hypocrisie que seuls les riches peuvent posséder. Souffle. Ce n'est pas comme si les ouvriers qui crèvent au travail pouvaient se permettre le loisir d'apprendre des langues. Ce n'est pas comme si ses parents avaient eu le luxe de ne serait-ce qu'aller longuement à l'école.
« Oh, vraiment, j'ai rencontré peu de gens qui parlaient autant de langues que vous. C'est une qualité ; soyez-en fière. », rétorque-t-il pourtant d'un ton léger.
Il reprend une gorgée de son thé.
« J'ai appris le français à l'école. C'est une langue très réputée en Europe, alors quand j'ai eu l'occasion... Mais j'ai souvent un accent à couper au couteau. »
Elle le jauge. Il voit qu'elle le jauge. Ses yeux sont rivés sur lui, son visage tendu vers sa carcasse. Les mots qui lui échappent ensuite veulent tout dire : elle le trouve atypique. Intéressant. Intriguant, sans doute. Piotr ne la contredit pas, se permet même un rire lorsqu'elle glisse une remarque sur les employeurs. Sur ça particulièrement, il n'ira pas à son encontre.
« J'ai beaucoup voyagé, confie-t-il, surtout aux confins de l'URSS. Russie, Ukraine, Ouzbékistan, Mongolie... Je serais le premier à vous avouer que je n'avais pas prévu de devenir garde du corps, mais M. De Medici est du genre persuasif je le crains. »
Un regard.
« Vous le connaissez ? »Loom of Fate | 2023 | Loom of Fate
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