[Lachesis | Armance Der Decken] I ain't got time for you, baby
(#) [Lachesis | Armance Der Decken] I ain't got time for you, baby
missive rédigée par Armance Der Decken leNom
La main de Papa est immense contre la petite tête brune. Un sourire marque ses traits plissés ; sa voix est grave et douce lorsqu’il se penche sur le bord de son lit. Elle l’a appelée au coeur de la nuit, l’esprit embrumé de peurs d’enfants.« Sais-tu pourquoi nous disons toujours de persévérer, quel que soit le danger, ma puce ?
- Oui. »
Hochement de tête catégorique. Les grands yeux clairs battent, une fois, deux fois des cils avant de poursuivre d’une voix décidée :
« C’est parce que grand-grand-grand-grand-grand-grand papy Hannes était un très grand pirate, et il est devenu un très grand noble en épousant une dame d’Arles, mais quand il a vu que les gens n’étaient pas content il a revendu le titre pour éviter de se faire couper la tête.
- C'est beaucoup de "grand" pour une seule phrase, ça. Et qu’ont fait les autres Der Decken dont tu as entendu parler ? Ton oncle, par exemple.
- Ils ont su… flairer ! Flairer le danger et en tirer profil !
- Profit.
- Profit !
- Alors qu’est-ce qu’on fait, quand on a très peur du noir ? »
Quelques semaines plus tard, Geralt Der Decken reçoit avec un mélange de fierté et de consternation une beuglante d’un parent très mécontent de savoir que la petite Armance a fait payer à son fils le droit d’être protégé du monstre qui traînait indubitablement sous son lit.
Prénom
Armance Der Decken, femme d’affaires aussi redoutée que redoutable, requin dans l’océan tumultueux de l’entreprise familiale. Armance, c’est le jour qui s’éteint lorsqu’Eulimène prend le pouvoir, second prénom comme un loup vénitien qui ne cache vraiment rien de son identité, qui permet tout juste de rajouter un peu de mystère à son aura prestigieuse. Eulimène Der Decken, maîtresse de soirée, hôte prestigieuse des fêtes les plus grandiloquentes du tout-paris – et parfois, lorsque l’envie lui prend, de Lille.Naissance
Lille, 22 août 1896. L'orage gronde au dessus de la formidable propriété familiale, et le tonnerre cacherait presque les hurlements d'Hermine alors qu'elle pousse son second enfant à naître. L'accouchement se passe bien. On annonce à 17H la naissance d'Armance Eulimène Der Decken, beau bébé de 3,4kg pour 40cm, et des dizaines de hiboux s'envolent du jardin de la maison pour aller adresser les faire-parts de convenance à ceux qui les méritent.Parents
Papa fait toujours une drôle de tête lorsque revient la blague qu'il fait tout comme son aîné, y compris dans son choix d'épouse.Nature du sang
Oh, pitié, des gens croient-ils encore à ces sottises ? Qui pense encore que les familles nobles n'ont, de leur lignée, jamais croisé le sang d'un moldu ? Ridicule. Elle-même serait bien embêtée de devoir justifier des ancêtres de Hannes Van Der Decken, et elle n'a pas l'énergie de s'en préoccuper.Ce qui ne l'empêche pas de profiter allègrement de son statut de sang-pure, bien sûr. Si la société veut tant jurer par des fables, qui est-elle pour l'en priver ? Après tout, cela l'arrange bien.
Situation matrimoniale
"Papa, lieve, je n'ai pas encore trouvé chaussure à mon pied. Cesse de m'importuner je te prie.
- Ma puce, à ce stade c'est tout le magasin que tu as essayé, je le crains."
Un rire cristallin ricochette dans le salon feutré. C'est qu'Armance n'est pas prête de nier ce qu'elle sait être la réalité. Non, elle se contente de pencher sa cigarette vers le feu de la cheminée, ses nouveaux gants la protégeant de la chaleur extrême. Un fin sourire courbe ses lèvres.
"Il faut bien que je tente tous les modèles pour prendre la décision la plus éclairée, non ?"
Occupation
"J'avais cru comprendre que j'avais rendez-vous avec le directeur du département des achats...
- C'est moi. Armance Der Decken, enchantée.
- Oh."
Un ange passe. La jeune femme retient à grand peine de lever les yeux au ciel tandis que son interlocuteur reste coi de stupeur. Ce dernier échange un regard circonspet avec son assistante, qui parait tout aussi déroutée. Les moldus, bon sang.
"Vous n'allez pas me server la main, Monsieur ?
- Ah! Si, pardonnez-moi Madame. Je ne m'attendais pas à u-
- Vous êtes excusé. Maintenant asseyez-vous, je voudrais réévaluer le coût des matériaux que vous nous transmettez."
Scolarité
Beauxbâtons. Les chevaux blancs, les murs épais, les impeccables costumes. L'ambition, la popularité, la légèreté. Le réseau. Beauxbâtons comme la source de sa grandeur, comme la racine d'une fleur qu'elle compte bien continuer d'arroser. Le zénith en guise d'évidence, doré porté fièrement sous les rayons chaleureux du soleil.Composition baguette
Bois de Pin, coeur en épine de monstre du fleuve blanc, 33cm, souple. L'adage d'une sorcière douée, ambitieuse et fine d'esprit, a déclaré la vendeuse. Armance n'a jamais cherché à la contredire.Epouvantard
Des valises. Des montagnes de valises. Des cartons entassés, partout, étiquetés avec des mots qui lui font froid dans le dos. "Bibelots", "Livres", "Potions"... Il n'y a pas d'argenterie - une part d'elle sait, dans son âme, qu'elle a été vendue - ni de lingots. Ce genre de peur ferait sourire les bolcheviks, mais ce qu'elle craint par dessus-tout est la Perte. La perte de son statut, de son héritage, de la maison familiale, de la compagnie... Mais ça, chez les Der Decken, ce sont des peurs qu'on ne dit pas.Amortentia
Armance fait semblant de ne pas en être embarrassée, mais elle voue un amour démesuré au fromage et le parfum du welsh que préparaient le cuisinier qui a bercé son enfance ne sera jamais absent des odeurs d'amortentia. Ca et l'amertume caractéristique du chocolat noir, mêlé aux senteurs délicates d'un thé Earl Grey. Lorsqu'elle se sent d'humeur plus séductrice, c'est une odeur de musc et de fleurs avec un léger fond de champagne qui vient titiller ses narines.Lachesis
Rires étouffés contre porte close. Armance fait signe à son adelphe de se taire, larmes d’amusement brillant dans son regard clair, poumons serrés par la restriction de son hilarité. Les oreilles se pressent contre la surface de bois derrière laquelle s’élèvent deux voix : Papa a l’air blasé, mais elle paierait cher pour observer la face moribonde de son interlocuteur.
« Votre fille, Monsieur Der Decken. Votre fille est peut-être brillante en affaire, mais elle est tout bonnement infréquentable en société !
- Ah, vraiment ?
- Hé bien oui, enfin ! Je n’ai jamais rencontré de femme aussi opiniâtre, impulsive et égocentrique qu’elle ! Et puis elle est d’une condescendance abominable, lorsqu’elle s’y met ! Ce n’est pas comme ça qu’on se fait une réputation de bonne dame, voyez ? »
La parodie de l’homme qu'esquisse sa sœur, mimant les paroles furieuses en listant avec ses doigts tous les défauts qu’on lui trouve, manque de lui arracher un rire à voix haute. Elle plaque une main sur sa bouche pour se retenir et lui assène une fausse tape.
« Je ne vois pas, non. », rétorque Papa.
Un sourire carnassier s’étend sur les lèvres d’Armance.
« Vous me citez des défauts, poursuit-il, je ne vois que des qualités. Ma fille a des idées qu’elle n’a pas peur de suivre, ne se laisse pas marcher sur les pieds et sait parfaitement ce qu’elle vaut. Et puisqu’elle est ma fille, sa valeur est inestimable. Vous me suivez ?
- Mais enfin, Monsieur…
- Plaît-il ?
- Et quid de sa réputation ? Vous savez ce qu’on dit…
- Je vous écoute.
- Hé bien euh… Euh.. Enfin on dit que ses mœurs sont légères. Qu’elle aime faire la fête et collectionne les amants… voire enfin… Il y a des rumeurs qu’on l’aurait vue embrasser une autre demoiselle, M.Der Decken.
- Vous croyez aux rumeurs, M. Truelle ?
- Trunelle, monsieur.
- Donc ?
- No-non, monsieur.
- Dois-je comprendre que vous ne souhaitez plus collaborer avec la compagnie de mon frère, M. Truelle ?
- Tru-… Non, Monsieur. Votre fille est délicieuse.
- Bien. »
Derrière la porte, la concernée fait la moue. Que Papa la protège est une chose, mais elle devra se montrer plus prudente à l'avenir. Comment un moldu a-t-il pu être au courant de ses soirées ? A moins qu'il ne s'agisse d'un sorcier qui aurait tout intérêt à saboter la perception de sa famille. Dans tous les cas, il est l'heure de mener une enquête. Il ne sera pas dit qu'Armance Der Decken se laisse marcher sur le moindre orteil.
Que pensez vous des moldus, et du fait que vous soyez obligés de vous cacher d'eux au quotidien ? oyons très clairs, révéler le Secret n'est pas un plan qui séduit particulièrement Armance. Ou les Der Decken en général. C'est qu'être sous-estimée par la plupart des moldus qu'elle croise a des avantages, même s'il lui arrive souvent de souhaiter pouvoir lancer un reducto sur leurs parties génitales.
Quelle est votre opinion sur la famille royale magique de France ? Inutile. Les nobles et leurs croyances bien ancrée en la pureté de sang et la légitimité d'un héritage qui se voudrait ancestral sont à la ramasse. L'heure n'est plus à ces jeux-là : la modernité impose des actions, en bourse ou en commerce, et espérer un retour de la monarchie ne fait que reculer le progrès. De son côté, Armance se situe fermement du côté des républicains.
L'Aube Sorcière prend de l'ampleur, et Tarek Shafiq fait très souvent la une des journaux. Que pensez vous de cet homme ?
La montée en puissance de l'Aube sorcière ne la rassure pas. C'est un vent sombre, porteur des prémices d'un danger qu'elle ne sait pas encore nommer. Mais puisque l'audace est un business familial, elle ne s'en formalise pas plus que ça.
(#) Re: [Lachesis | Armance Der Decken] I ain't got time for you, baby
missive rédigée par Armance Der Decken leMaman,
Je t’adresse cette lettre afin de te donner, comme convenu, de mes nouvelles. Mon anglais s’est nettement amélioré depuis mon arrivée en ville, et j’ai pu intégrer un poste de stagiaire à la New York Central. Les gens sont accueillants et compréhensifs, et mon logement est très agréablement situé dans l’Upper West Side, dans un splendide immeuble Art Deco duquel j’ai une vue sur Central Park.
Ça, c’est la version de la lettre que tu pourras lire à Papa. Je t’en prie, pour préserver ses nerfs et les miens, épargne-lui le reste.
Connais-tu les speak-easy ? Ce sont des endroits absolument fascinants ! Cachés derrière des devantures de parloirs ou de magasins de hot-dogs, on y donne des concerts jazz tout bonnement spectaculaires ! Je pourrais danser sur cette musique des heures entières, je te le jure ! Un charmant gentleman m’a d’ailleurs appris quelques pas de Charleston, et je n’ai pas honte de dire que j’y ai plus que pris goût. On vend aussi de l’alcool, noyé sous d’autres ingrédients pour qu’on évite de sentir qu’il est de fabrication ‘artisanale’.
J’avoue avoir rarement eu aussi mal au crâne un lendemain de soirée !
(Ne le dis pas à Papa, je t’en conjure.)
Plein de bises à vous tous,
Je vous ferai parvenir un colis plein de souvenirs ! (et vous emmènerai swinguer dans les bars jazz de Paname !)
« Tu n’as pas parlé de moi. »
Une main gracile vient cueillir la joue d’Armance pour guider ses lèvres vers un baiser langoureux. La jeune femme fredonne dans l’étreinte, un rire pointant au creux de sa gorge alors qu’elle passe ses doigts dans les cheveux courts de sa compagne :
« Ne t’a-t-on jamais appris à ne pas lire derrière l’épaule des gens, Margaret ?
- Oh, si si. Ça et à bien garder mes cheveux longs, ne pas fumer et porter des jupes. Comme tu peux le constater, ça n’a pas bien fonctionné. »
L’intéressée lève les yeux au ciel en souriant, cueille de nouveau les lippes de son amante avant d’aller chercher la cire qu’elle veut faire fondre sur sa lettre. Ne prenant pas soin de s’habiller, elle s’assoit à son bureau pour faire son œuvre.
« Plus sérieusement, continue-t-elle, mes parents se moquent de qui passe une nuit dans mon lit. Je préfère narguer Maman avec des anecdotes plus croustillantes – et moins gênantes – que ma vie sexuelle, mh ?
- Fair enough, sugar. Fair enough »
« Iphigénie, au pied ! »
La petite chienne redresse sa tête soyeuse et lâche, à grand regret semble-t-il, les pieds de sa mère, qui lui lance un regard interloqué :
« Armance, ne me dis pas que…
- Que ? »
L’intéressée ne feint qu’à demi la candeur et, à en croire le sourcil levé de son interlocutrice, ça ne prend pas. Cela dit, l’expression désabusée de Maman frôle un peu trop l’amusement pour être sincère, et son propre sourire s’agrandit en la voyant pincer l’arrête de son nez. Hermine soupire, ne s’énerve pas, rassemble sac et manteau dans les bras de Clothilde, l’elfe de maison du gigantesque appartement haussmannien de sa fille, avant de s’avancer vers elle d’un pas décidé. La caresse qu’elle glisse contre sa joue se voudrait pincement, elle en est certaine :
« Armance, ma puce, dis-moi que tu n’as pas nommé ton chie-
- Ma chienne.
- Ta chienne, très bien, dis-moi que tu n’as pas nommé ta chienne après l’héritière des Schneider. »
L’expression d’Armance n’a rien d’innocent :
« Ah oui, c’est le cas ? Je n’aurais pas deviné. Mais qui donne un prénom aussi ridicule à ses enfants ?
- Ma puce…
- C’est trop tard de toute façon, elle reconnaît très bien son nom. Pas vrai Iphigénie ? »
Un aboiement enthousiaste lui répond. La demoiselle glisse ses longs doigts dans les poils brillants du lévrier afghan, qui s’agite de plaisir.
« Et puis soyons honnête, elle est bien plus jolie et perspicace que la fille Schneider. »
« Merci, Delphine. »
Armance s’empare de la tasse de thé que lui tend l’elfe de maison avant de s’avachir dans le beau canapé à franges que sa mère vient de faire installer dans le salon. Ses pieds trouvent les cuisses de son frère, sur lesquelles elle se repose sans lui demander son avis.
« As-tu bien dormi, lieve ?
- A merveille, chère sœur. Ma matinée serait parfaite si une certaine enquiquineuse ne collait pas ses sales pattes sur mon pantalon de pyjama en soie.
- Oh, Aimé, tout cela n’arriverait pas si Papa et Maman avaient réussi leur éducation. Vois-tu, quel jeune homme de bonne famille porte encore ses vêtements de nuit à midi ? »
Un rire grave remplit l’espace. La demoiselle sourit dans sa boisson, taquine, et en prend une gorgée.
« Vois-tu, reprend son aîné, j’ai eu le malheur hier soir de me rendre à une grande fête tenue par une certaine Eulimène. »
Ses lèvres s’étirent davantage :
« Oh, vraiment ?
- Oui. Une fille de peu de vertu, vraiment. Je crois qu’elle m’a corrompu le temps d’un soir. Je ne me suis pas couché avant cinq heures passées !
- Fichtre, Aimé, ce n’est pas du tout raisonnable ! »
Leurs éclats d’hilarité trouvent écho l’un en l’autre. Le garçon désigne d’un geste las sa boisson, semblant se lamenter sur son sort.
« Pire ! J’ai bu tant de champagne que mes cheveux en sont devenus douloureux !
- Mince !
- Comme tu dis, chère sœur, comme tu dis. Heureusement, notre charmante Delphine sait concocter avec brio des remèdes pour les lendemains difficiles. »
Armance hoche la tête en reprenant une gorgée de son thé, lui aussi agrémenté de potion.
« Heureusement que nous avons Delphine. », conclue-t-elle, l’air sérieux.
Son vis-à-vis s’esclaffe.
« Ah ça oui ! Mais dis-moi, petite sœur, comment se fait-il que tu sois tout juste levée à une heure si tardive ?
- Vois-tu, Papa et Maman ont aussi loupé mon éducation. »
« Mais si enfin, nous étions à l’école ensemble ! »
Son verre de French 75 perché entre ses doigts élégants, Armance pose ses lèvres sur l’embout de sa cigarette avant de lever un sourcil :
« Je ne vous reconnais sincèrement pas, très cher.
- Je ne te demande pas la Lune, Armance ! Juste un mot glissé à ton oncle, tout au plus ! J’ai vraiment besoin de ce travail.
- Et j’ai vraiment besoin d’un moment tranquille. Je pensais que j’avais rendu cela clair en me postant à l’extérieur alors qu’il pleut, mais ce n’est manifestement pas le cas. »
Le soupir agacé de son interlocuteur lui tire une moue mécontente. Elle assène un regard froid au garçon, dont les traits lui disent effectivement quelque chose, mais à qui elle ne compte pas même donner l’heure.
« Armance, s’il te plaît. », insiste-t-il pourtant.
Un rire cristallin fait écho dans la ruelle humide. La jeune femme secoue la tête, range une mèche blonde derrière son oreille avant de se tourner face à lui. Son talon tape un rythme agacé contre le pavé.
« Archimède, c’est ça ?
- Oui.
- Archimède, je vais te tutoyer puisque tu t’évertues à le faire. As-tu la moindre idée du nombre de personnes qui tentent de me demander des faveurs pour le seul prétexte que nous nous sommes croisés de loin à l’école ? »
Le sourire qu’elle lui adresse n’a rien de chaleureux. Lui papillonne des paupières, manifestement circonspect. Mais elle ne compte pas le laisser s’échapper comme ça :
« Alors ? »
Il déglutit.
« Je l’ignore.
- Hm. C’est ce qu’il me semblait. Maintenant donne-moi une seule et unique raison pour laquelle je devrais te répondre plutôt qu’à eux.
- Je-je… Écoute, Armance, je suis navré, mais mon père est allé à la guerre et il ne peut plus travailler. Je ne peux pas le laisser faire la manche, tu comprends ? »
Ah. Évidemment. La grande histoire, celle qui rassemble toutes les autres, une infinité de clones tombés victime de la même peste.
« Archimède, explique-t-elle d’un ton monocorde, il y a des millions de situations comme la tienne. Même moi, je n’ai pas assez d’argent pour accueillir toute la misère du monde. Je n’ai pas de poste à pourvoir et mon oncle non plus. Regarde dans le journal si tu veux trouver où postuler. »
Lasse, la jeune femme rappe sa cigarette contre la brique froide du bâtiment avant de tendre son mégot à son interlocuteur. Ce dernier l’attrape par réflexe, puis rougit de colère.
« Bonne chance. », assène-t-elle tout de même.
Elle rentre.
(#) Re: [Lachesis | Armance Der Decken] I ain't got time for you, baby
missive rédigée par Armance Der Decken le- Code:
<b>Vanessa Kirby</b> <em>|</em> @"Armance Der Decken"
Pour ajouter le personnage dans une famille :
- Code:
@"Armance Der Decken" (F · 31 ans)
Pour le bottin des années de naissance :
- Code:
<b>22.08.1896</b> @"Armance Der Decken" - Beauxbâtons
Pour le bottin des particularités :
- Code:
<b>Particularité demandé</b> @"Pseudo personnage"
Pour le bottin des romances :
- Code:
@"Armance Der Decken" - Célibataire
Pour le bottin des emplois :
- Code:
<b>Directrice du département des Achats dans la Compagnie Der Decken</b> @"Armance Der Decken"
Pour les membres de l'ordre du temple :
- Code:
<b>Poste occupé</b> @"Pseudo personnage"
Pour les membres de l'aube sorcière :
- Code:
<b>Poste occupé</b> @"Pseudo personnage"
Pour les mages noirs :
- Code:
@"Pseudo personnage" - nombre d'années de pratique & contrecoups
(#) Re: [Lachesis | Armance Der Decken] I ain't got time for you, baby
missive rédigée par Arsène d'Apcher leUne Der Decken digne de ce nom, et un teasing sur didi, ON EN VEUT PLUS !
C'est vide ça madame
Pour le blabla du staff, tu as 10 jours (jusqu'au 13.10.2024) pour compléter ta fichette, évidemment tu peux demander du temps supplémentaire en cas de besoin, et on reste à ta disposition si tu as la moindre question
Allez hop hop hop on la remplie cette fichette
Qui cause ma déraison, ma déroute, ma déveine
Doucement j'y plongerai sans qu'une main me retienne
Lentement je m'y noierai sans qu'un remord ne me vienne ❞
(#) Re: [Lachesis | Armance Der Decken] I ain't got time for you, baby
missive rédigée par Denise Loisel leJ'avoue que j'espère un peu la voir prendre la tête du Pavot Scintillant, j'ai tellement envie de lire l'ambiance des années folles ^^
Maeve Le Noir (3)
Alessandro de Medici (4)
Luka Romanov (5)
Maeve Le Noir (3)
Alessandro de Medici (4)
Luka Romanov (5)
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(#) Re: [Lachesis | Armance Der Decken] I ain't got time for you, baby
missive rédigée par Auguste Lestrange le(#) Re: [Lachesis | Armance Der Decken] I ain't got time for you, baby
missive rédigée par Léopold de Valoys leTrop trop hâte de voir ce perso en jeu <3
(#) Re: [Lachesis | Armance Der Decken] I ain't got time for you, baby
missive rédigée par Alekseï Dzerjinski leEn tout cas j'ai hâte d'en lire plus, cette fiche est BEAUCOUP trop vide
(#) Re: [Lachesis | Armance Der Decken] I ain't got time for you, baby
missive rédigée par Armance Der Decken leJ'espère qu'elle vous plaira autant qu'elle vous hype en tout cas !!
ANAPHORE |
(#) Re: [Lachesis | Armance Der Decken] I ain't got time for you, baby
missive rédigée par Jeanne de Beaufort leAnya d'Apcher
Anya d'Apcher
Anya d'Apcher
(#) Re: [Lachesis | Armance Der Decken] I ain't got time for you, baby
missive rédigée par Neith Shafiq leJe te souhaite la rebienvenue par ici
(#) Re: [Lachesis | Armance Der Decken] I ain't got time for you, baby
missive rédigée par Arsène d'Apcher leQui cause ma déraison, ma déroute, ma déveine
Doucement j'y plongerai sans qu'une main me retienne
Lentement je m'y noierai sans qu'un remord ne me vienne ❞
(#) Re: [Lachesis | Armance Der Decken] I ain't got time for you, baby
missive rédigée par Armance Der Decken le@Jeanne de Beaufort tu es trop adorable omg
@Neith Shafiq Ohoho, elle va certainement pas dire non Merciii pour tes compliments :drama:
@Arsène d'Apcher merci de venir aux nouvelles ! J'ai eu quelques imprévus contre moi, mais ne t'en fais pas normalement tout ça sera terminé avant la fin du délai !
ANAPHORE |