Pensine de Denise Loisel
Denise LoiselCLOTHO | THIS IS OUR WORLD NOW !
FC + disclaimer : Àstrid Bergès-Frisbey
Rythme de jeu : Lièvre
Warning : Bisexualité, transclasse, pauvreté
Trigger : Burn-out, milieu scolaire moldu
Disponibilité RP : Oui
Couleur Dialogue :
Messages : 175
Bézants : 3561
Multicomptes : Non
Âge perso : 18 ans
Nature du sang : Sang-pur
Etat Civil : A marier
Occupation : Chargée des hiboux au Ministère
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Occupation : Chargée des hiboux au Ministère
Succès
Pensine
(#) Pensine de Denise Loisel
missive rédigée par Denise Loisel lePetit à petit, l'oiseau fait son nid
Après son envol pour Paris, la jeune sorcière a dû bâtir son propre nid. Elle a emménagé dans un tout petit appartement haussmannien, le seul assez modeste pour ne pas gréver trop durement sa bourse. Son chez-elle se situe au cinquième étage, mais Denise est déjà très fière d'avoir gravi un échelon social et évité les petites chambres de bonnes sous les toits. Le bruit incessant de la rue est épuisant pour quelqu’un habitué à la douceur angevine, mais les étroites fenêtres à guillotine donnent sur la rue et permettent, en se penchant un peu, d'apercevoir un coin de ciel entre deux immeubles.
La première fois que la porte s'est refermée sur la logeuse acariâtre et que Denise s'est retrouvée seule dans le sinistre logement exiguë, elle a eu envie de pleurer et de rentrer se blottir dans son frais petit lit de jeune fille. Sa région natale lui manquait terriblement. Mais la sorcière s'est vite ressaisie. Elle n'avait pas travaillé si dur pour abandonner si près du but. Remerciant sa mère de lui avoir transmis toute sa science domestique, Denise a saisi sa baguette, remonté ses manches et s'est mise au travail avec ardeur pour se conquérir une place dans ce Paris impitoyable.
Il lui a fallu de nombreux sortilèges décapants pour faire disparaître le gras et la suie du plafond et rendre à ce dernier une teinte à peu près blanche. Quelques reparo sont venus à bout des grandes déchirures balafrant le papier peint de basse qualité. Un petit sort de teinture a permis d'effacer les grandes ombres décolorées qui indiquaient l'emplacement des anciens meubles dans les pièces. Un peu coquette comme toutes les jeunes filles, Denise est assez contente de la nuance bleu tendre qu'elle a réussi à donner aux petites fleurs de la tapisserie, tout de même plus agréable pour la vue que le jaune maladif précédent. La jeune sorcière a dû s'improviser ramoneuse pour empêcher le vieux poêle noir de suie d'enfumer la petite cuisine et lui redonner sa couleur d'origine. Le parquet est désormais poncé et vernis avec soin, et orné d'un épais tapis de laine. Après avoir cassé un carreau dans le processus, Denise a finalement trouvé comment ouvrir les fenêtres. Dans sa première lettre à ses parents, la toute nouvelle parisienne a pu plaisanter sur le nombre de reparo nécessaire pour cette opération simple. Le jour et l'air frais rentrent enfin dans le petit appartement sombre, égayé encore par de petits rideaux de mousseline blanche que Denise a fabriqués elle-même. Sa mère lui a cousu un couvre-lit en patchwork bien chaud. Son père lui a envoyé quelques graines et boutures qui parent de couleurs gaies les jardinières sur le rebord des fenêtres.
Pour meubler son nouveau foyer, Denise a dû s’armer de raison et réfréner ses désirs d’embourgeoisement. Exception faite des nombreux perchoirs pour hiboux et des coussins pour Merlin et Boule de Miel, la jeune fille a dû se contenter d'un mobilier modeste et spartiate, qu'elle essaye de compenser par une extrême et rigoureuse propreté. Les vitrines étincelantes des grands magasins parisiens font saigner d'envie son cœur affamé de croquer la vie. Mille et une tentations lui rappellent chaque jour la modestie de sa fortune et la jeunesse laborieuse et avare de plaisirs qui lui est échue. Les colifichets, les bibelots et tout ces riens coûteux nécessaires à Paris pour paraître font malgré elle briller les yeux de Denise. Lorsqu'elle croise dans une jolie voiture avec chauffeur une riche et disgracieuse héritière, parée de dentelles et froissant négligemment dans sa main un éventail de soie et de nacre, la fille de domestiques ne peut s'empêcher de se comparer. Son instinct de jolie fille lui fait sentir comme une humiliation cuisante la simplicité de sa mise et le dépouillement de sa demeure. L’élégant uniforme de Beauxbâtons lui manque parfois.
Alors en attendant l’aisance, l’angevine a paré son petit nid de souvenirs réconfortants. La seule photographie de ses parents et une autre de ses cousines trônent sur le buffet du salon, dans de petits cadres en bois clair. Une belle vue de la magnifique demeure ancestrale des anciens ducs d’Anjou orne le mur en face. Entre les fenêtres, Denise a affiché fièrement ses diplômes, dans des cadres dorés offerts par l’école pour cette occasion. Dans sa minuscule chambre, la jeune sorcière a épinglé au-dessus de son lit le calendrier que ses parents lui ont donné pour ses dernières étrennes. Chaque mois est orné d’un hippogriffe différent. Sur une étagère unique sont soigneusement rangés les manuels scolaires de Denise et les quelques livres chinés sur les bords de la Seine. En tête, «Pourquoi je ne suis pas mort le jour où l’Augurey a chanté» de Gulliver Pokeby. A côté, sa modeste collection de plumes: abraxan, dirico, focifère, occamy, paon... Pour finir, avec son premier salaire, Denise s’est offert la joie d’acquérir deux lithogravures de chouettes harfang et lapone. Son Flamel essaye encore de discuter avec les images, sans comprendre pourquoi elles ne lui répondent pas.
La première fois que la porte s'est refermée sur la logeuse acariâtre et que Denise s'est retrouvée seule dans le sinistre logement exiguë, elle a eu envie de pleurer et de rentrer se blottir dans son frais petit lit de jeune fille. Sa région natale lui manquait terriblement. Mais la sorcière s'est vite ressaisie. Elle n'avait pas travaillé si dur pour abandonner si près du but. Remerciant sa mère de lui avoir transmis toute sa science domestique, Denise a saisi sa baguette, remonté ses manches et s'est mise au travail avec ardeur pour se conquérir une place dans ce Paris impitoyable.
Il lui a fallu de nombreux sortilèges décapants pour faire disparaître le gras et la suie du plafond et rendre à ce dernier une teinte à peu près blanche. Quelques reparo sont venus à bout des grandes déchirures balafrant le papier peint de basse qualité. Un petit sort de teinture a permis d'effacer les grandes ombres décolorées qui indiquaient l'emplacement des anciens meubles dans les pièces. Un peu coquette comme toutes les jeunes filles, Denise est assez contente de la nuance bleu tendre qu'elle a réussi à donner aux petites fleurs de la tapisserie, tout de même plus agréable pour la vue que le jaune maladif précédent. La jeune sorcière a dû s'improviser ramoneuse pour empêcher le vieux poêle noir de suie d'enfumer la petite cuisine et lui redonner sa couleur d'origine. Le parquet est désormais poncé et vernis avec soin, et orné d'un épais tapis de laine. Après avoir cassé un carreau dans le processus, Denise a finalement trouvé comment ouvrir les fenêtres. Dans sa première lettre à ses parents, la toute nouvelle parisienne a pu plaisanter sur le nombre de reparo nécessaire pour cette opération simple. Le jour et l'air frais rentrent enfin dans le petit appartement sombre, égayé encore par de petits rideaux de mousseline blanche que Denise a fabriqués elle-même. Sa mère lui a cousu un couvre-lit en patchwork bien chaud. Son père lui a envoyé quelques graines et boutures qui parent de couleurs gaies les jardinières sur le rebord des fenêtres.
Pour meubler son nouveau foyer, Denise a dû s’armer de raison et réfréner ses désirs d’embourgeoisement. Exception faite des nombreux perchoirs pour hiboux et des coussins pour Merlin et Boule de Miel, la jeune fille a dû se contenter d'un mobilier modeste et spartiate, qu'elle essaye de compenser par une extrême et rigoureuse propreté. Les vitrines étincelantes des grands magasins parisiens font saigner d'envie son cœur affamé de croquer la vie. Mille et une tentations lui rappellent chaque jour la modestie de sa fortune et la jeunesse laborieuse et avare de plaisirs qui lui est échue. Les colifichets, les bibelots et tout ces riens coûteux nécessaires à Paris pour paraître font malgré elle briller les yeux de Denise. Lorsqu'elle croise dans une jolie voiture avec chauffeur une riche et disgracieuse héritière, parée de dentelles et froissant négligemment dans sa main un éventail de soie et de nacre, la fille de domestiques ne peut s'empêcher de se comparer. Son instinct de jolie fille lui fait sentir comme une humiliation cuisante la simplicité de sa mise et le dépouillement de sa demeure. L’élégant uniforme de Beauxbâtons lui manque parfois.
Alors en attendant l’aisance, l’angevine a paré son petit nid de souvenirs réconfortants. La seule photographie de ses parents et une autre de ses cousines trônent sur le buffet du salon, dans de petits cadres en bois clair. Une belle vue de la magnifique demeure ancestrale des anciens ducs d’Anjou orne le mur en face. Entre les fenêtres, Denise a affiché fièrement ses diplômes, dans des cadres dorés offerts par l’école pour cette occasion. Dans sa minuscule chambre, la jeune sorcière a épinglé au-dessus de son lit le calendrier que ses parents lui ont donné pour ses dernières étrennes. Chaque mois est orné d’un hippogriffe différent. Sur une étagère unique sont soigneusement rangés les manuels scolaires de Denise et les quelques livres chinés sur les bords de la Seine. En tête, «Pourquoi je ne suis pas mort le jour où l’Augurey a chanté» de Gulliver Pokeby. A côté, sa modeste collection de plumes: abraxan, dirico, focifère, occamy, paon... Pour finir, avec son premier salaire, Denise s’est offert la joie d’acquérir deux lithogravures de chouettes harfang et lapone. Son Flamel essaye encore de discuter avec les images, sans comprendre pourquoi elles ne lui répondent pas.
Codage par Libella sur Graphiorum
Denise LoiselCLOTHO | THIS IS OUR WORLD NOW !
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