As the world falls down | Alice & Arsène
Arsène d'ApcherATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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Occupation : ⸢ BARON DU GÉVAUDAN, PROPRIÉTAIRE & GÉRANT D' “AEGIS, SÉCURITÉ NAVALE” & ALPHA DE LA MEUTE D'APCHER ⸥
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(#) As the world falls down | Alice & Arsène
missive rédigée par Arsène d'Apcher leThere's such a fooled heart beatin'so fast
In surch of new dreams
A love that will last within your heart
I'll place the moon within your heart
In surch of new dreams
A love that will last within your heart
I'll place the moon within your heart
☽☽☽ ・゚✧・゚ ☾☾☾
Un vide. Un trou béant dans son coeur, un infini de rien du tout le laissant hagard, une tempête de sentiments contradictoires qui s'emmêlaient, tourbillonnaient en lui dans un ballet interminable le laissant proche de l'apathie. Que faire ? L'idée d'ôter ce pénible souvenir, cet état de fait insupportable, lui était fugacement passé par la tête. Se tenant face au miroir, baguette prête à extraire cette information devenue si douloureuse. Mais il avait renoncé. Laissant retomber son bras, las, à en échapper sa baguette, il avait fixé son reflet et les larmes avaient commencé à couler le long de son visage aux traits fatigués, épuisé par des nuits de veille. Il revoyait en boucle ses derniers instants avec Hestia, revoyait son visage et ses lèvres si douces qu'il embrassait amoureusement dès qu'il en avait l'occasion. Il relisait en boucle ses mots laissés sans réponse, cette lettre écrite d'une main tremblotante. Notre fille. Notre fille. Elle s'appelle Alice. Comme les femmes de ta vie. Elle s'appelle Alice, notre fille.
Il avait frappé dans le miroir, brisant en mille éclat de verre comme son coeur écorché la glace ternie par les années. Phalanges abimées, son sang coulant pour s'écraser en fines gouttelettes dans le lavabo. Et pourtant, cette envie de taper encore, de s'abimer, encore, et de hurler. Hurler à s'en défaire les cordes vocales, hurler comme son coeur hurlait vengeance. Il avait appuyé son front en sueur contre le miroir brisé, fermant les yeux. Ses cheveux bruns, sa peau blanche. Un enfant qui leur ressemblait. Elle ne pouvait que leur ressembler, il imaginait déjà les beaux yeux bleus d'Hestia sur un visage rond de poupon découvrant à peine les couleurs du monde. Et puis ce visage se transformait pour laisser place au visage juvénile de Dorimène et de ses traits fins. Non, pas Dorimène... Elle s'appelle Alice, mon aimé, notre fille. Un hurlement à en réveiller les morts du caveau familial.
☽☽☽ ・゚✧・゚ ☾☾☾
Il s'était décidé, finalement, Arsène. Bravant la puanteur des rues parisiennes pour la seconde fois en deux jours, il ne pouvait attendre plus longtemps. Ce soir, la lune viendrait le cueillir et il se savait d'avance proprement incapable de supporter cette rencontre après sa transformation mensuelle. Etait-ce réellement une bonne idée, malgré tout ? Faisant les cent pas devant la maison de plaisir la plus cotée de Paris, il avait la nausée. Les bruits et l'agitation de la capitale ne lui réussissaient pas, lui le loup blanc du Gévaudan, il était fait pour les vastes prairies de l'Auvergne et les épais sous bois de la forêt de Mercoire. Un animal de nature, un animal de province qui ne pouvait que dépérir entre les rues pavées et les bâtiments entassés les uns sur les autres. Celui ci était imposant, une architecture typiquement française et une majesté évidente pour un lieu où le produit était l'amour et l'affection pour peu que l'on ait les moyens de le louer.
Il n'avait jamais mis les pieds dans un tel endroit, le Baron d'Apcher. Non pas qu'il fut prude, il avait simplement eu des amours si longs qu'il n'avait jamais eu besoin de payer pour s'ébattre. Et lors de ses périodes de célibat, plus d'une demoiselle se laissait volontiers séduire par l'héritier de la baronnie dans les auberges de Saint Chely d'Apcher, au comptoir de madame Hermance. La compagnie des femmes n'avait jamais été un problème, et la curiosité de payer pour le plaisir ne l'avait jamais chatouillé au point d'en tester l'expérience. Quel sombre et cruel destin avait décidé que son enfant ne travaille dans un tel endroit ? Comment les de Lustrac avaient pu permettre une telle chose ?
Arsène inspira profondément, non sans grimacer d'inhaler ainsi les relent écoeurants de la ville, et se décida finalement à pousser la porte de la maison de plaisir. S'il avait attendu plus longtemps, il aurait renoncé. Il ne pouvait pas renoncer, pas alors que les derniers mots d'Hestia à son intention avaient été de venir la chercher. Elle et leur fille. Leur fille. Il se répétait ces phrases comme un mantra, cherchant à les intégrer tout autant qu'il cherchait à en faire une ancre à laquelle se raccrocher. Dans la poche de son manteau, il tenait la lettre de sa douce tel un marin qui s'accroche à la vie un soir de tempête. De l'autre main, une boite ornée d'un ruban en soie contenait deux modestes présents qu'il s'était hâté à commander aux artisans des Salles de la Bête et qui avaient produit en un temps record une paire de gants délicats tissés avec la fourrure du renard qu'il avait attrapé lors de la chasse annuelle, ainsi qu'une brosse en bois de cerf et poils de sanglier. Il espérait que la jeune femme les apprécierai.
Après avoir annoncé son nom, il fu conduit à une chambre richement décoré dont le lit à baldaquin immense qui trônait au milieu de la pièce accaparait tout l'espace. Mal à l'aise, il ne su réellement où s'installer pour attendre Alice. Sur le lit, c'était hors de question, cette simple idée lui donnait la nausée. Alors où ? Il balaya la pièce d'un regard pour finalement se tourner vers un fauteuil discrètement installé dans un coin de la pièce. Il défroissa son manteau avant de s'asseoir, mais se releva presque immédiatement en entendant la porte s'ouvrir.
Son coeur battait à tout rompre, et son instinct était partagé entre le désir de fuite et l'envie de réclamer ce qui lui appartenait de droit. Peu importait les obstacles, il se devait d'essayer. Il devait bien cela à Hestia, pour sa mémoire et au souvenir de leur amour...
Qui cause ma déraison, ma déroute, ma déveine
Doucement j'y plongerai sans qu'une main me retienne
Lentement je m'y noierai sans qu'un remord ne me vienne ❞
Alice d'ApcherCLOTHO | THIS IS OUR WORLD NOW !
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(#) Re: As the world falls down | Alice & Arsène
missive rédigée par Alice d'Apcher leAs the word falls down
ft Arsène d'Apcher
Thème | Elle était rentrée sans réellement comprendre. L'envie d'en savoir plus, d'envoyer un lettre à Madame Le Noir sur le bout des doigts. Elle ne le ferait pas, malgré les mots de Maeve. Ma' la connaissait, Maeve elle-même l'avait offert du bout des lèvres. Elle mourrait d'envie d'en savoir plus, de comprendre ce qu'on lui disait. Mais elle ne le ferait pas. Maeve était une femme du monde, une puissance, une noble. Alice n'était qu'une courtisane et jamais elle en se serait permise de déranger ainsi une puissante. Elle mourrait d'envie, pourtant, d'en parler à Ma'. De la questionner. La mère était pourtant de bien mauvaise humeur ces derniers jours et Alice peinait à la croiser, comme si son adoptante la fuyait.
La jeune femme s'était allée réfugié dans le silence, lisant des livres pour parfaire sa culture bien lacunaire en présence des nobles. Elle s'était sentie ridicule, encore plus aux côtés de Tatiana. Mais la joie de la jeune femme ne disparaissait pas pour autant. Elle s'apprêtait d'ailleurs à quitter l'Empire, ses papiers dans la poche pour aller rendre visite à son amie quand une des courtisanes de l'empire la rattrapa en vol. Les joues rouges de Berangère n'étaient pas dû qu'à la course, Alice en étant certaine. Quel beau galant avait-elle vu pour être ainsi troublée ? La réponse fut immédiate, quand, une pointe de jalousie dans la voix, Berangère lui apprit que le baron d'Apcher voulait la voir.
Alice eut besoin d'une seconde pour se reprendre. Le baron ? Celui qui n'avait jamais mis les pieds dans un bordel, l'homme connu pour son amour sans faille pour la même femme, voulait la voir ? Elle ? Les yeux écarquillées, elle se prit à sentir son coeur battre plus fort. Non par amour, elle n'avait qu'aperçue le beau baron, bien trop obnubilée par son ami Lestrange. C'était de l'appréhension, forte et immense. Arsène d'Apcher, en personne, à l'Empire des Sens ?
Elle devait se hâter, ce n'était tous les jours qu'un tel personnage se présentait. Berangère l'avait fait installer dans la chambre rouge et Alice n'eut aucune informations complémentaire. Avait-il payé, pour qu'elle fasse son office ? Cela ne ressemblait tellement pas à l'image qu'elle s'était fait du beau baron. Elle vérifia sa mise dans un miroir, réajusta son chapeau et ses gants. Elle faisait bien moins âgée ainsi mise. Nul rouge à lèvres et autre poudre sur les joues, noyant ses tâches de rousseurs. Elle ne travaillait pas aujourd'hui et Alice n'était ni maquillée ni parfaitement coiffée. Ses lourdes boucles brunes n'étaient pas même attachées. Diable de cet homme : Ma' n'aimait pas que ses filles ne soient tirées aux quatre épingles. Mais quand un baron ordonnait, qu'importe qu'on ne travaille pas : on obéissait.
Alice pénétra dans la chambre, accrochant à ses lèvres un sourire timide. Elle n'avait le costume et elle n'avait eu le temps de la mise en scène. Trop tard pour faire venir Pandore, pour se coiffer de l'ater égo et jouer à la courtisane de talent, comme elle avait pu le faire quelque jours plus tôt en compagnie de l'Italien. Alice allait rougir, fit un effort immense pour ne pas se laisser aller. Le baron était là, aussi beau et grand que dans son propre domaine.
Monsieur d'Apcher ? On m'a dit que vous souhaitiez me voir ? C'est un immense honneur, je suis navrée que Ma' n'est pu vous accueillir.
C'était elle qu'il avait demandé. Elle et pas une bien plus douée ou une bien plus gradée. La question lui brulait les lèvres. Elle ne la poserait pas. Sa timidité serait déjà un trop lourd fardeau, hors de question d'y ajouter impertinence et curiosité. Le baron parlerait, s'il le désirait. Quand elle écouterait, seulement.
Puis-je vous aider à vous mettre à l'aise ? Berangère vous a-t-elle proposer à boire ou quelque chose à grignoter ?
Elle s'approche déjà, serviable, comme on lui a toujours ordonné d'être en présence d'homme tel quel lui. Les grands qu'on ne dérange pas et dont on accepte tout. Quelque soit leurs demandes. Normalement, Ma' intervenait avant. Normalement, Ma' ne les laissait pas prendre l'ascendant. Mais il l'avait demandé elle. Elle en premier. Et le coeur d'Alice, dans poitrine, tambourinait trop fort à l'idée de ce qu'il pouvait demander. Elle n'avait pas travaillé cette nuit là. Peut-être venait-il demander compensation ?
La jeune femme s'était allée réfugié dans le silence, lisant des livres pour parfaire sa culture bien lacunaire en présence des nobles. Elle s'était sentie ridicule, encore plus aux côtés de Tatiana. Mais la joie de la jeune femme ne disparaissait pas pour autant. Elle s'apprêtait d'ailleurs à quitter l'Empire, ses papiers dans la poche pour aller rendre visite à son amie quand une des courtisanes de l'empire la rattrapa en vol. Les joues rouges de Berangère n'étaient pas dû qu'à la course, Alice en étant certaine. Quel beau galant avait-elle vu pour être ainsi troublée ? La réponse fut immédiate, quand, une pointe de jalousie dans la voix, Berangère lui apprit que le baron d'Apcher voulait la voir.
Alice eut besoin d'une seconde pour se reprendre. Le baron ? Celui qui n'avait jamais mis les pieds dans un bordel, l'homme connu pour son amour sans faille pour la même femme, voulait la voir ? Elle ? Les yeux écarquillées, elle se prit à sentir son coeur battre plus fort. Non par amour, elle n'avait qu'aperçue le beau baron, bien trop obnubilée par son ami Lestrange. C'était de l'appréhension, forte et immense. Arsène d'Apcher, en personne, à l'Empire des Sens ?
Elle devait se hâter, ce n'était tous les jours qu'un tel personnage se présentait. Berangère l'avait fait installer dans la chambre rouge et Alice n'eut aucune informations complémentaire. Avait-il payé, pour qu'elle fasse son office ? Cela ne ressemblait tellement pas à l'image qu'elle s'était fait du beau baron. Elle vérifia sa mise dans un miroir, réajusta son chapeau et ses gants. Elle faisait bien moins âgée ainsi mise. Nul rouge à lèvres et autre poudre sur les joues, noyant ses tâches de rousseurs. Elle ne travaillait pas aujourd'hui et Alice n'était ni maquillée ni parfaitement coiffée. Ses lourdes boucles brunes n'étaient pas même attachées. Diable de cet homme : Ma' n'aimait pas que ses filles ne soient tirées aux quatre épingles. Mais quand un baron ordonnait, qu'importe qu'on ne travaille pas : on obéissait.
Alice pénétra dans la chambre, accrochant à ses lèvres un sourire timide. Elle n'avait le costume et elle n'avait eu le temps de la mise en scène. Trop tard pour faire venir Pandore, pour se coiffer de l'ater égo et jouer à la courtisane de talent, comme elle avait pu le faire quelque jours plus tôt en compagnie de l'Italien. Alice allait rougir, fit un effort immense pour ne pas se laisser aller. Le baron était là, aussi beau et grand que dans son propre domaine.
Monsieur d'Apcher ? On m'a dit que vous souhaitiez me voir ? C'est un immense honneur, je suis navrée que Ma' n'est pu vous accueillir.
C'était elle qu'il avait demandé. Elle et pas une bien plus douée ou une bien plus gradée. La question lui brulait les lèvres. Elle ne la poserait pas. Sa timidité serait déjà un trop lourd fardeau, hors de question d'y ajouter impertinence et curiosité. Le baron parlerait, s'il le désirait. Quand elle écouterait, seulement.
Puis-je vous aider à vous mettre à l'aise ? Berangère vous a-t-elle proposer à boire ou quelque chose à grignoter ?
Elle s'approche déjà, serviable, comme on lui a toujours ordonné d'être en présence d'homme tel quel lui. Les grands qu'on ne dérange pas et dont on accepte tout. Quelque soit leurs demandes. Normalement, Ma' intervenait avant. Normalement, Ma' ne les laissait pas prendre l'ascendant. Mais il l'avait demandé elle. Elle en premier. Et le coeur d'Alice, dans poitrine, tambourinait trop fort à l'idée de ce qu'il pouvait demander. Elle n'avait pas travaillé cette nuit là. Peut-être venait-il demander compensation ?
@Arsène d'Apcher World of Warcraft: Legion - Anduins Theme
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(#) Re: As the world falls down | Alice & Arsène
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Arsène resta silencieux alors que la jeune femme entrait dans la pièce, trop troublé pour s'apercevoir qu'elle semblait bien timide pour une courtisane. Maintenant qu'il la revoyait en plein jour, son souffle fut coupé l'espace d'un instant. Comment n'avait-il pas compris plus tôt, alors que le visage d'Alice était si similaire à celui de Dorimène dans ses jeunes années, et que ce qu'il ne reconnaissait pas de sa mère avait été hérité de sa tendre Hestia. Jusqu'au bleu si particulier de ses yeux clairs qui semblaient pouvoir sonder son âme aussi aisément que l'on lirait un livre.
Il manqua de trébucher, devenu soudainement gauche par l'évidence qui ne pouvait plus lui laisser le moindre doute quant à leur lien de sang maintenant qu'il la voyait sans artifices, le visage nu de tout maquillage qui avaient pu gommer ses traits le soir des festivités auvergnates. Son coeur battait à tout rompre et intérieurement, il hurlait. Maintenant qu'il était là, il ne savait pas comment initier les choses, soudainement devenu aphone par l'émotion et le stress qui ne cessait de lui ronger les entrailles. La jeune femme transpirait la douceur dans sa manière de s'exprimer, mais il eut pourtant un mouvement de recul lorsqu'elle lui proposa de se mettre à l'aise. Par la Lune, quelles sombres images s'imposaient à son esprit alors que ces simples mots pouvaient avoir de bien terribles sous entendus dans un tel endroit.
« Cela ne sera pas nécessaire, non, je... » il déglutit péniblement en dénouant son écharpe devenue soudainement bien trop serrée « Je suis venu dans un but bien précis, inutile de nous embarrasser de préambule. »
Les mots prononcés, il se rectifia immédiatement, prenant soudainement conscience qu'ils pourraient être tout aussi mal interprété.
« Je veux dire... Veuillez m'excuser mademoiselle Alice... Je vous ai apporté ceci. » il lui tendit la petite boîte. « Si je ne suis parvenu à rapporter la relique du cerf blanc, je voulais tout de même tenir mes engagements pris auprès de votre amie. J'espère qu'ils vous plairont, mais si ce n'est pas le cas vous êtes évidemment libre d'en disposer comme cela vous siéra. »
Arsène étouffait, ne sachant décidément pas comment aborder le sujet qui l'amenait réellement entre ces murs. Finalement, il avait été soulagé que la tenancière ne soit pas disposée à le recevoir, ne sachant déjà pas comment s'entretenir avec la jeune courtisane, comment aurait-il réagi face à celle qui lui faisait vendre son corps ? Pris d'une nouvelle nausée rien qu'à cette idée, Arsène ôta finalement son écharpe ainsi que son large manteau. Il fixa son regard sur la jeune femme, la regardant découvrir ses présents qu'il avait pris grand soin d'emballer richement dans un papier de soie. Il se mordit l'intérieur de la joue, tiraillé par les différentes impulsions qui le prenait mais qu'il refoulait de toutes ses forces.
De l'envie de la prendre dans ses bras et de ne plus la lâcher à cette détresse émotionnelle qui lui donnait envie de fondre en larmes, plus que tout il souhaitait la préserver, ne pas l'effrayer ni la traumatiser. Mais comment faire, alors qu'il était sur le point de bouleverser son existence comme la lettre d'Hestia avait bouleversé la sienne ? La lettre d'Hestia... Il glissa sa main dans la poche de son manteau et l'en sorti. Un long soupire s'échappa de ses lippes alors que, finalement, il fit un pas vers la jeune femme, son regard de jais toujours plongé dans l'azur glacé de ses yeux.
« Pardonne moi, Alice... » souffla t-il à voix basse avant de lui tendre la lettre. « J'aimerais... J'aimerais que tu lises ceci... Si tu le veux bien. »
Il lui était décidément trop pénible de prononcer ces mots à voix hautes, comme ça, de but en blanc. Peut être que la lecture de la lettre d'Hestia pourrait amorcer les choses, imposant comme une évidence à la jeune courtisane la vérité sur son ascendance. Il n'aurait alors plus qu'à confirmer les choses en fonction de sa réaction. Par la Lune, quelle serait elle ? Allait-elle le haïr ? Le détester d'ainsi oser chambouler toute son existence ? Ou tout simplement ne pas le croire, toute cette histoire n'était-elle pas totalement insensée ?
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(#) Re: As the world falls down | Alice & Arsène
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Thème | Il recule, sur les yeux d'Alice qui s'écarquillent. Qu'a-t-elle mal fait ? Puis les mots suivent et la voilà qui baisse la tête. Pas de discussion. Juste des cuisses écartées. Trop rêveuse qu'elle fut tout encore, voyant chez les hommes la possibilité de discuter avant de se baisser, les beaux mots et les petites attentions avant de simplement appartenir. Elle n'offre pas une excuse mais son corps tout entier le fait. Les joues rougissent à peine. Parbleu, qu'elle déteste qu'on la prenne par surprise. Où est donc Pandore pour venir la sortir de là, pour lui permettre de faire ce que Ma' attend d'elle sans fioriture. Ce n'est pas bien compliqué. Se taire. Offrir les plus beaux sourires et la peau blanche. Dévoiler ce qu'il faut avant de se mettre à genoux. D'autre ont des travaux bien plus cruels. Alice eut de la chance dans ses malheurs.
Mais c'est immédiatement que le baron se reprend, offrant de ralumer aussi vite la flamme dans les iris de la jeune fille. Alice est un livre ouvert, Ma' lui a tant et tant de fois reproché. Ingénue angélique. Au fond, cela plait aux hommes. Pourquoi le faire partir. Mais la gorge de la jeune femme se serre et ses yeux plein de reconnaissances se lèvent jusqu'à l'homme. Il est beau, terriblement beau. Dangereux, elle le sent, alors que l'instinct devrait s'enflammer. Le chien, au coeur de son être, ne gémit pourtant pas. Au contraire, il hume odeur particulière, de celle qui l'avait fait se sentir si bien au Gévaudan. A sa place quand bien même elle n'avait jamais mis les pieds dans ce beau lieu. Alice avait aimé le son des oiseaux, la douceur du frais et la beauté des paysages.
Vous vous êtes souvenue... ne peut-elle s'empêcher de murmurer.
La joie, infinie, de conter pour un puissant. Qu'il se rappelle d'une promesse stupide. Non. Pas stupide. Tatiana n'était plus personne mais une femme du monde à son tour. Ce n'était pour elle mais bien pour son amie qu'il avait tenue sa promesse. Aucun homme, aussi haut, ne s'abaisserait à se souvenir d'une prostituée. Arsène était homme de fidélité, de ce qu'elle avait dévorée dans les gazettes. Arsène était engagé également. A cette si belle qu'était Maeve. Pourquoi, par Merlin, les nobles partageaient-ils tout ces même minois parfaits, aux traits gravés dans le marbre ?
Elle ouvrit le paquet, découvrit les deux présents si riches. Ses doigts glissèrent sur les poils de renard. Jamais elle n'avait touché tel animal et si le manteau que Ma' lui avait offert était fait de fourrure, elle n'était si riche et douce. Le manteau accusait son âge. Les gants, eux, n'en avaient aucun. La brosse également, d'un bois noble, de visuel impeccable. Elle ne parvenait à se détacher des présents, les yeux rivés sur eux. Qu'avait-elle donc fait pour mériter tant ?
Oh merci mais...
Alice releva les yeux.
Arsène était troublé. Elle le voyait, elle le sentait. Tout son instinct se réveillait. Que lui arrivait-il ? La vouvoiement qui meurt, comme trop souvent. L'excuse, la demande. Les yeux de la jeune femme ne le quittent pas, s'ourlent des milles questions qu'il y fait naitre. La tête se penche, à peine trop, sur le côté, comme le berger quand il demande. Elle ne comprends pas et l'animal offre une poussée de possible derrière ses pas. N'apparait pas. Le moment n'est pas dangereux, elle le sent parfaitement. Arsène n'est pas emprunt de violence, n'a pas l'aura de celui qui s'apprête à bondir après avoir lu des mots.
Au contraire. C'est un papier qu'il lui tend.
Un papier qui bouscule.
Un papier qui arrache.
Un papier qui terrasse.
Elle le prend de doigt doux, son sourire se faisant identique à celui de sa mère, jusqu'à cette fossette au creux de son menton alors qu'elle le saisit. Hestia était douce, malgré son caractère. Hestia était pure, malgré son vice. Et, alors qu'elle déplit la lettre, Alice en découvre le contenu.
Le cœur loupe un premier battement. Le second retentit comme le glas de celle qui comprends. Puis le palpitant s'emballe.
Hestia.
Ta douce Hestia..
Vous... Non...
La compréhension. Les traits qui s'écarquillent, plus encore que les iris. Elle ne peut pas comprendre ça. Pire encore. Alice ne veut pas comprendre ça. Ses yeux retournent à ceux, d'un noir de jais, d'Arène d'Apcher. Arsène, ce tendre aimé. Arsène, dont le prénom est écrit avec tellement de douceur et d'envie. L'amour qui coule de la lettre, avec la promesse d'un futur. Ce bébé, cette petite Alice. Thaumas, comme un prénom qu'elle a déjà entendu mais sur lequel elle n'arrive à poser le moindre visage.
D'où sortez-vous cette lettre ? Ce n'est pas vrai. Pourquoi faites vous ça monsieur ?
La voix se fait plus violente qu'elle ne le voudrait. Elle refuse de croire à ce qu'elle pense percevoir. C'est un mensonge. Une mauvaise farce, une plaisanterie qui va trop loin. Le Monsieur tremble pourtant. Car la voix tremble tout entière. Laisse moi t'aider. Elle lutte Alice. Elle lutte contre ce qu'elle sent vouloir s'échapper. Elle lutte de toutes ses forces mais, de ces mains tremblantes, la lettre chute au sol.
Elle ne peut pas y croire.
Pas comme ça.
Pas de cette manière.
Elle ne veut pas y croire. Pas regarder s'effondrer tout ce qu'elle a un jour cru. Si c'est réel... Pourquoi ? Pourquoi n'est-il pas venu chercher cette Hestia alors que cette femme croyait tant en lui ?! Pourquoi, si ce bébé a vu le jour, l'a-t-il abandonné ? Elle a peur Alice. Peur de ce qu'elle croit comprendre. Peur de ce que cela veut dire pour elle. Et elle ne peut pas l'accepter.
Mais c'est immédiatement que le baron se reprend, offrant de ralumer aussi vite la flamme dans les iris de la jeune fille. Alice est un livre ouvert, Ma' lui a tant et tant de fois reproché. Ingénue angélique. Au fond, cela plait aux hommes. Pourquoi le faire partir. Mais la gorge de la jeune femme se serre et ses yeux plein de reconnaissances se lèvent jusqu'à l'homme. Il est beau, terriblement beau. Dangereux, elle le sent, alors que l'instinct devrait s'enflammer. Le chien, au coeur de son être, ne gémit pourtant pas. Au contraire, il hume odeur particulière, de celle qui l'avait fait se sentir si bien au Gévaudan. A sa place quand bien même elle n'avait jamais mis les pieds dans ce beau lieu. Alice avait aimé le son des oiseaux, la douceur du frais et la beauté des paysages.
Vous vous êtes souvenue... ne peut-elle s'empêcher de murmurer.
La joie, infinie, de conter pour un puissant. Qu'il se rappelle d'une promesse stupide. Non. Pas stupide. Tatiana n'était plus personne mais une femme du monde à son tour. Ce n'était pour elle mais bien pour son amie qu'il avait tenue sa promesse. Aucun homme, aussi haut, ne s'abaisserait à se souvenir d'une prostituée. Arsène était homme de fidélité, de ce qu'elle avait dévorée dans les gazettes. Arsène était engagé également. A cette si belle qu'était Maeve. Pourquoi, par Merlin, les nobles partageaient-ils tout ces même minois parfaits, aux traits gravés dans le marbre ?
Elle ouvrit le paquet, découvrit les deux présents si riches. Ses doigts glissèrent sur les poils de renard. Jamais elle n'avait touché tel animal et si le manteau que Ma' lui avait offert était fait de fourrure, elle n'était si riche et douce. Le manteau accusait son âge. Les gants, eux, n'en avaient aucun. La brosse également, d'un bois noble, de visuel impeccable. Elle ne parvenait à se détacher des présents, les yeux rivés sur eux. Qu'avait-elle donc fait pour mériter tant ?
Oh merci mais...
Alice releva les yeux.
Arsène était troublé. Elle le voyait, elle le sentait. Tout son instinct se réveillait. Que lui arrivait-il ? La vouvoiement qui meurt, comme trop souvent. L'excuse, la demande. Les yeux de la jeune femme ne le quittent pas, s'ourlent des milles questions qu'il y fait naitre. La tête se penche, à peine trop, sur le côté, comme le berger quand il demande. Elle ne comprends pas et l'animal offre une poussée de possible derrière ses pas. N'apparait pas. Le moment n'est pas dangereux, elle le sent parfaitement. Arsène n'est pas emprunt de violence, n'a pas l'aura de celui qui s'apprête à bondir après avoir lu des mots.
Au contraire. C'est un papier qu'il lui tend.
Un papier qui bouscule.
Un papier qui arrache.
Un papier qui terrasse.
Elle le prend de doigt doux, son sourire se faisant identique à celui de sa mère, jusqu'à cette fossette au creux de son menton alors qu'elle le saisit. Hestia était douce, malgré son caractère. Hestia était pure, malgré son vice. Et, alors qu'elle déplit la lettre, Alice en découvre le contenu.
Le cœur loupe un premier battement. Le second retentit comme le glas de celle qui comprends. Puis le palpitant s'emballe.
Hestia.
Ta douce Hestia..
Vous... Non...
La compréhension. Les traits qui s'écarquillent, plus encore que les iris. Elle ne peut pas comprendre ça. Pire encore. Alice ne veut pas comprendre ça. Ses yeux retournent à ceux, d'un noir de jais, d'Arène d'Apcher. Arsène, ce tendre aimé. Arsène, dont le prénom est écrit avec tellement de douceur et d'envie. L'amour qui coule de la lettre, avec la promesse d'un futur. Ce bébé, cette petite Alice. Thaumas, comme un prénom qu'elle a déjà entendu mais sur lequel elle n'arrive à poser le moindre visage.
D'où sortez-vous cette lettre ? Ce n'est pas vrai. Pourquoi faites vous ça monsieur ?
La voix se fait plus violente qu'elle ne le voudrait. Elle refuse de croire à ce qu'elle pense percevoir. C'est un mensonge. Une mauvaise farce, une plaisanterie qui va trop loin. Le Monsieur tremble pourtant. Car la voix tremble tout entière. Laisse moi t'aider. Elle lutte Alice. Elle lutte contre ce qu'elle sent vouloir s'échapper. Elle lutte de toutes ses forces mais, de ces mains tremblantes, la lettre chute au sol.
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❝ I follow you steps in the snow. The traces disappear. We know what we've lost when it's gone, I'm wishing you were here ❞
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Âge perso : ⸢ 38 ANS, 4 FÉVRIER 1890 ⸥
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Etat Civil : ⸢ FIANCÉ A MAEVE LE NOIR ⸥
Occupation : ⸢ BARON DU GÉVAUDAN, PROPRIÉTAIRE & GÉRANT D' “AEGIS, SÉCURITÉ NAVALE” & ALPHA DE LA MEUTE D'APCHER ⸥
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Succès
Pactole
Magizoologiste 1
Messager 1
Ouh la la
Passion d'intrigues 1
Comme une perle
Multicompte 1
Pionnier
Ancienneté 1
Anniversaire de LoF 2024
Noël 2023
Pass vacances 2024
Plume à papote 1
Plume à papote 2
Plume à papote 3
(#) Re: As the world falls down | Alice & Arsène
missive rédigée par Arsène d'Apcher leThere's such a fooled heart beatin'so fast
In surch of new dreams
A love that will last within your heart
I'll place the moon within your heart
In surch of new dreams
A love that will last within your heart
I'll place the moon within your heart
☽☽☽ ・゚✧・゚ ☾☾☾
Une telle candeur se dégageait de la jeune enfant qu'elle aurait parvenu à attendrir le plus dur des coeurs de pierre, alors que ses yeux pétillants découvraient les présents qui lui furent offerts. Arsène en fut immédiatement attendri, s'accordant quelques instants pour lui offrir un regard empli d'émotions tandis que son attention était focalisée sur les gants et la brosses offerts. Par la Lune, quel nombreux cadeaux aurait-elle eu si elle avait pu grandir aimée par ses deux parents encore ensemble ? Quelle richesse aurait décoré sa chambre d'enfant jusqu'à son berceau, et combien de brosses à cheveux comme celles ci se seraient succédées au fil des années, grandissant en même temps qu'elle, des poils les plus doux pour ses cheveux de bambins jusqu'aux crins rêches de sanglier pour peigner impeccablement ses magnifiques cheveux roux hérités de sa grand mère ?
La douleur qui s'éveillait dans le coeur du Baron au fil de ses pensées était telle que bien rapidement, son regard fut de nouveau empli de tristesse, une morosité exacerbée par cette lune qui serait pleine ce soir et qui amplifiait toutes ses émotions au point qu'il s'en sentait tout bonnement imprégné jusqu'au plus profond des fibres de son être et qui, s'agissant de sentiments si difficiles, étaient proche d'en devenir proprement insupportable. Il sentait simplement ses yeux s'emplir de larme alors même qu'il avait tendu la lettre à la jeune femme, tâchant de les conserver bien à leur place dans ses yeux mais qui furent bien vite entrainées hors de leur orbite lorsque le visage d'Alice changea à la lecture des mots d'Hestia qui lui avaient été si douloureux lorsqu'il les avait lu lui même.
Il restait silencieux, laissant ses larmes salées couler doucement le long de ses joues jusqu'à se perdre dans sa barbe proprement taillée le matin même tandis que la jeune femme prenait conscience de tout ce que les mots inscrits sur ce parchemin pouvaient bien signifier. Ses réactions lui brisaient le coeur déjà bien fragilisé par ses propres sentiments, plus que tout il mourrait d'envie de la serrer dans ses bras bien qu'il n'en fit rien. Alice semblait dévastée, Alice semblait anéantie, et il en était la cause. Avait-il réellement bien fait de venir la réclamer ? Avait-il vraiment bien fait de ne pas se contenter d'anéantir tout souvenir de son existence et poursuivre la sienne sans qu'il n'en su jamais rien ? Comment osait-il débarquer ainsi dans sa vie pour la bousiller ?
Et pourtant.. Pourtant quelque chose au fond de lui lui hurlait qu'il était hors de question de la laisser ici, dans un tel lieu, à vendre son corps pour gagner sa vie. Sa Bête grondait intérieurement, hors d'elle à l'idée que la chair de sa chair ne puisse vivre libre en Auvergne, furieuse que l'on ai pu lui arracher une enfant dont la place était ailleurs, membre de sa meute par la naissance. Entre colère et tristesse, il était bien difficile de ne pas finir par effrayer la pauvre Alice rendue sur la défensive une fois la missive lue dans son intégralité.
Arsène prit un instant pour se baisser et récupérer la lettre, s'agissant du dernier souvenir physique qu'il possédait de son premier amour, il y tenait et y était profondément attaché. La détresse assourdissante qui se dégageait de la réaction de la jeune femme faisait écho à celle que ressentait Arsène au même moment. Comment lui expliquer qu'il avait été, comme elle, dupé durant vingt années ? Comment lui faire comprendre que l'agonie émotionnelle qu'elle ressentait, il la ressentait aussi ? Comment lui expliquer que s'il avait su, il n'aurait jamais laissé cela se produire ? Et ce monsieur... Pourquoi lui arrachait-il le coeur à ce point ?
« Je... » commença t-il la voix tremblante « Je ne savais pas... »
Les larmes ne cessaient de couler désormais, ne laissant pas le loisir au baron de faire preuve de la moindre fierté en cet instant. Ses émotions avaient pris le dessus, mais on ne pouvait pas dire que cela avait la moindre importance pour le fier auvergnat. Là, bien caché entre les quatre murs de cette chambre impure, il se fichait bien de dévoiler sa détresse. Peut être même permettrait-elle à la jeune femme de comprendre qu'il partageait son trouble, sa peine, et qu'il ne se contentait pas de venir réclamer sa descendance de manière froide et distante.
Il essuya le sillon humide du revers de sa main, reniflant au passage en cherchant comment tout expliquer à Alice. Mais il ne savait comment le faire. Quels mots utiliser pour ne pas l'anéantir ? Comment faire pour ne pas la briser d'avantage ? Finalement, il décida de répondre le plus honnêtement possible à ses questions, quitte à ce que cela soit trop difficile à entendre. La vérité ne l'est-elle pas, le plus souvent ?
« Cette lettre... Je l'ai trouvée dans les affaires de mon père il y a quelques semaines de cela. Le sceau était rompu, et la lettre soigneusement rangée dans un tiroir de son ancien bureau. Je... Elle ne m'a jamais été transmise... »
Il était bien difficile de répéter à voix haute ce qu'Arsène avait pourtant eu l'occasion de raconter d'abord à Auguste, et puis à Maeve plus tard. Il était encore terriblement difficile à l'homme que son père eut été capable d'une telle trahison à son égard alors que l'ancien Baron connaissait parfaitement l'amour qu'éprouvait son fils ainé pour la jeune de Lustrac. A cette simple idée, la colère commençait à prendre le pas sur la tristesse, comme à chaque fois. Par la Lune, si Cléanthis n'avait pas déjà rejoint le néant, Arsène l'y aurait envoyé lui même.
Tâchant de ne pas effrayer Alice par ses sautes d'humeurs notables à cette période du mois, Arsène se concentra sur le moment plutôt que sur ce qui l'avait amené à cet instant pénible. Car venait la réponse à la seconde question. Pourquoi faites vous ça. Pour être absolument honnête, il ne savait réellement comment répondre à cela. Pourquoi ? Est ce que cela importait réellement ? Etait-ce par obligation filiale maintenant qu'il savait qu'il avait une fille biologique ? Souhaitait-il la récupérer et l'intégrer à la famille ? Voulait-il simplement qu'elle sache d'où elle venait ? N'était-ce pas plus cruel encore ?
Arsène secoua la tête.
« Tu es ma fille... » s'était la première fois qu'il prononçait ces mots qui lui brulaient la langue tant il se sentait illégitime à clamer une telle chose après vingt ans de silence forcés « Comment aurais-je pu feindre de l'ignorer après l'avoir découvert ? Je suis désolé Alice... Cela est surement insupportable à entendre, mais tu es née de l'amour. Si cette lettre m'était parvenue à l'époque, je serais venue vous chercher Hestia et toi, j'aurai accepté d'affronter les vents et les marées si cela avait été nécessaire pour vous garder auprès de moi, je... Je l'aimais si profondément... »
Sa voix vint se perdre alors qu'elle tremblait sous l'émotion de mettre ainsi son coeur à nu devant une inconnue. Une inconnue de son sang, quelle cruelle destinée.
« Tu m'as demandé pourquoi... Peut être est ce par devoir filial ou au souvenir d'Hestia mais la réalité c'est que... » Il réfléchi un instant à comment formuler ses pensées avant de finalement dire « J'ai été privé de ta présence et de la possibilité de t'élever dans l'amour, je souhaite avoir la possibilité de le faire désormais. Ta place n'est pas ici, ta naissance est noble, la simple idée de te savoir dans un tel endroit me... »
Il préféra ne pas terminer sa phrase, trop conscient que si elle en était là, c'était parce qu'elle avait été récupérée comme une orpheline. Bien que cela ne fut pas de son fait, Arsène ne se sentait pas le droit de faire des commentaires sur sa situation, quand bien même celle ci le répugnait au plus haut point.
Qui cause ma déraison, ma déroute, ma déveine
Doucement j'y plongerai sans qu'une main me retienne
Lentement je m'y noierai sans qu'un remord ne me vienne ❞
Alice d'ApcherCLOTHO | THIS IS OUR WORLD NOW !
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(#) Re: As the world falls down | Alice & Arsène
missive rédigée par Alice d'Apcher leAs the word falls down
ft Arsène d'Apcher
Thème | L'homme pleure. Alice en a vu des hommes pleurer. Ceux qui se jurent si fort que rien ne pourra les faire chanceller et qui, entre les bras des catins, se perdent et s'oublient. Les larmes avaient des goûts acides mais souvent, trop souvent, elles n'étaient que des secrets qui s'échouaient ici et n'en partaient jamais. Les hommes pleurent mais, cet homme, elle ne pensait pas le voir ainsi. Pas aussi fragile, pas aussi détruit. Le coeur d'Alice se serre, empathie exacerbée qui n'accepte pas ce qu'il se passe.
Elle ne tend pourtant pas les mains quand c'est son propre corps qu'elle vient entourer. Elle a froid brusquement. Elle a froid et elle ne comprends pas. Alors elle se tait et elle écoute. Elle se concentre sur l'homme en face d'elle pour ne pas sentir ce qui hurle en elle. Pour que la panique ne prenne pas le dessus. Ma' lui a dit, tant et tant. Faire attention aux crises. Car si le chien s'offre trop régulièrement, il finira par ne plus jamais repartir. Et ça, elle ne le veut pas.
« Tu es ma fille... »
Glas de possible. Glas de réalité.
« Tu es ma fille... »
Non.
Ma' lui aurait dit. Ma' l'aurait su et ne lui aurait pas caché ça. Elle n'aurait grandit ici.
« Tu es ma fille... »
Pour qui se prenait-il ?
Que cherchait-il en venant ainsi ? Ne pouvait-il seulement payer, comme tout le monde ? Ou était-il un sadique, s'amusant des espoirs pour mieux les détruire sous une chaussure quand l'ennui se porterait. Une fille de joie, comme elle, aurait fait une proie parfaite. Offerte aux rêves et aux ambitions.
Non. Ma' ne laisserait jamais ça passer. Alors pourquoi Arsène était là ?
Les mots s'arrêtent.
Ses mains tremblent. Leurs mains tremblent du même échos. Les souvenirs ont l'air douloureux et épais. Pour Alice, ils n'existent pas. La possibilité pourtant. Cette lettre est écrite d'une main de femme. Cette lettre pourrait...
Le chien grogne. Pour la première fois depuis l'entrée du baron, le chien s'agite. Il voudrait qu'elle avance. Alice recule. Il voudrait qu'elle sente. Son souffle se crispe.
Puis les traits se figent. Ici. Oh oui ici c'est le mal. Mais ici, c'est sa maison. Ici, Ma' l'a elevé comme sa propre fille. Ici, Ma' lui a offerte une éducation quand on l'abandonnait au petit jour, sur le parvis de ce qui deviendrait son destin. Alice veut rêver pourtant. Elle veut rêver mais elle doit se protéger. Alors elle relève les yeux, les iris soudains plus vifs. Qu'on lui vende des mensonges, pourquoi pas. mais qu'on juge ce que Ma' a crée, jamais. Elle s'apprête à répondre, pour la première fois, peut-être même la dernière. Les yeux qui se lèvent, se posent dans ceux du baron avec de la défiance. Le pas en avant, près à dévorer les centimètres entre eux et lui jurer, d'un doigt accusateur que... que quoi ?
Mais pas plus de mouvements.
Les émotions déferlent.
Puissantes.
Violentes.
C'est le souffle qui s'est repris. Qui a écouté plus vivement.
Et le coeur qui s'est déchainé. Pas de passion cette fois. Pas même de gêne. Mais parce que cette odeur, elle sent les forêts et les espoirs. Parce que cette odeur, elle sent le chien qui reconnait. L'animal dressé qui donne la patte quand on le caresse entre les oreilles.
Et Alice qui se roule en boule dans son esprit quand les émotions se font plus fortes encore. La colère est muselée, enfournée loin, très loin. La réalité éclate à son visage. S'infiltre partout. Se glisse jusqu'aux plus petits détails.
Le pelage est de neige quand il se glisse sur les membres. Son gémissement négatif disparait très - trop- vite. Dévoré par la gueule qui prends place. Mais cette fois, le chien ne grogne pas. Cette fois, le chien ne montre même les dents. Et ces yeux, si clairs, si humains, si différents des onyx de la race, se posent sur le Baron.
Avec que le chien ne s'avance. Et vers l'homme, il ne se glisse.
Elle ne tend pourtant pas les mains quand c'est son propre corps qu'elle vient entourer. Elle a froid brusquement. Elle a froid et elle ne comprends pas. Alors elle se tait et elle écoute. Elle se concentre sur l'homme en face d'elle pour ne pas sentir ce qui hurle en elle. Pour que la panique ne prenne pas le dessus. Ma' lui a dit, tant et tant. Faire attention aux crises. Car si le chien s'offre trop régulièrement, il finira par ne plus jamais repartir. Et ça, elle ne le veut pas.
« Tu es ma fille... »
Glas de possible. Glas de réalité.
« Tu es ma fille... »
Non.
Ma' lui aurait dit. Ma' l'aurait su et ne lui aurait pas caché ça. Elle n'aurait grandit ici.
« Tu es ma fille... »
Pour qui se prenait-il ?
Que cherchait-il en venant ainsi ? Ne pouvait-il seulement payer, comme tout le monde ? Ou était-il un sadique, s'amusant des espoirs pour mieux les détruire sous une chaussure quand l'ennui se porterait. Une fille de joie, comme elle, aurait fait une proie parfaite. Offerte aux rêves et aux ambitions.
Non. Ma' ne laisserait jamais ça passer. Alors pourquoi Arsène était là ?
Les mots s'arrêtent.
Ses mains tremblent. Leurs mains tremblent du même échos. Les souvenirs ont l'air douloureux et épais. Pour Alice, ils n'existent pas. La possibilité pourtant. Cette lettre est écrite d'une main de femme. Cette lettre pourrait...
Le chien grogne. Pour la première fois depuis l'entrée du baron, le chien s'agite. Il voudrait qu'elle avance. Alice recule. Il voudrait qu'elle sente. Son souffle se crispe.
Puis les traits se figent. Ici. Oh oui ici c'est le mal. Mais ici, c'est sa maison. Ici, Ma' l'a elevé comme sa propre fille. Ici, Ma' lui a offerte une éducation quand on l'abandonnait au petit jour, sur le parvis de ce qui deviendrait son destin. Alice veut rêver pourtant. Elle veut rêver mais elle doit se protéger. Alors elle relève les yeux, les iris soudains plus vifs. Qu'on lui vende des mensonges, pourquoi pas. mais qu'on juge ce que Ma' a crée, jamais. Elle s'apprête à répondre, pour la première fois, peut-être même la dernière. Les yeux qui se lèvent, se posent dans ceux du baron avec de la défiance. Le pas en avant, près à dévorer les centimètres entre eux et lui jurer, d'un doigt accusateur que... que quoi ?
Mais pas plus de mouvements.
Les émotions déferlent.
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C'est le souffle qui s'est repris. Qui a écouté plus vivement.
Et le coeur qui s'est déchainé. Pas de passion cette fois. Pas même de gêne. Mais parce que cette odeur, elle sent les forêts et les espoirs. Parce que cette odeur, elle sent le chien qui reconnait. L'animal dressé qui donne la patte quand on le caresse entre les oreilles.
Et Alice qui se roule en boule dans son esprit quand les émotions se font plus fortes encore. La colère est muselée, enfournée loin, très loin. La réalité éclate à son visage. S'infiltre partout. Se glisse jusqu'aux plus petits détails.
Le pelage est de neige quand il se glisse sur les membres. Son gémissement négatif disparait très - trop- vite. Dévoré par la gueule qui prends place. Mais cette fois, le chien ne grogne pas. Cette fois, le chien ne montre même les dents. Et ces yeux, si clairs, si humains, si différents des onyx de la race, se posent sur le Baron.
Avec que le chien ne s'avance. Et vers l'homme, il ne se glisse.
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