Pensine d'Octave Defresne

Sommaire
# Informations
# Moodboard
# Atelier Defresne
[url=#]#[/url] PNJs récurents

Octave Defresne
Premier photographe du monde magique, inventeur de la photographie magique, maître en peinture et en photographie, faussaire.
Marié, heureux en amour, père de cinq enfants.
Né-moldu, se prétend sang-mêlé.
Républicain, anti-secret, socialiste.

Famille

Arbre généalogique interactif
(manque Michel et ses enfants
mais tout le monde s'en fout)

Foyer :
Épouse : Emma Defresne née van der Elst (sorcière)
Enfants : Hélios, Hécate, Cléon, Ariane

Parents :
Mère : Bérénice Defresne née de Lesseps (moldue)
Père naturel : Matthieu Vernet (moldu)
Père adoptif : Eustache Defresne (moldu)
Père revendiqué : Nathaniel Trècloitres (sorcier)

Frères et sœurs :
D'adoption et par alliance (enfants d'Eustache Defresne et de Marie Defresne) : Michel, Edmond, Blandine, Marie et Thomas (moldus)
Demis (enfants de Bérénice et Eustache) : Louison, Jean et Henri (moldus)
Revendiqué (fils de Nathaniel Trècloitres et Lucille Foynac) : Gauvain (sorcier)

Neveux et nièces :
Enfants de Michel : Clothilde, François
Enfants d'Edmond : Marion, Alceste (moldus)
Enfants de Blandine : Lucienne, Hugues, Etienne (moldus)
Enfant de Louison : Blanche (moldue)
Enfants de Henri : Luc, Thérèse (moldue)
Enfants de Gauvain : Rufus, Lucius (sorciers)

Chronologie détaillée UC

01 janvier 1878 : naissance à Bayonne
avril 1885 : Bérénice est embauchée par la famille Defresne et s’installe chez eux à Arcachon avec son fils
11 mai 1886 : mort de Marie Dufresne
17 juillet 1887 : Bérénice et Eustache Dufresne se marient, Eustache adopte Octave
1 juillet 1889 : Octave reçoit sa lettre d’admission à Beauxbâtons et Bérénice, extrêmement pieuse, cesse définitivement de lui parler
septembre 1889 : Octave intègre la faction du Zénith à Beauxbâtons
03 octobre 1890 : naissance de Louison et Jean, jumeaux de Bérénice et Eustache Defresne
30 mars 1894 : naissance de Henri, fils de Bérénice et Eustache Defresne
noël 1895 : Edmond offre à son frère un appareil photo pour les fêtes
juillet 1896 : Octave est diplômé de Beauxbâtons
octobre 1896 : Octave intègre l’atelier du peintre Almar Strøm comme apprenti
1897 : Octave s’éprend et courtise une de ses camarades d’apprentissage, une sorcière de sang-pur, Marissa ; les parents refusent toute forme d’union et les pousse à ne plus se fréquenter en apprenant que le soupirant est un né-moldu
juin 1898 : Octave parvient à animer ses photos en usant de techniques similaires à celles qu’il utilise à l’atelier pour concevoir les pigments ; maître Strøm l'exclue et lui interdit de se revendiquer comme l’un de ses anciens élèves
été 1898 : Octave retourne à Bayonne pour travailler et tenter d’en apprendre plus sur son histoire, espérant se découvrir un père sorcier
hiver 1898 : Octave découvre l’identité de son géniteur, un moldu du nom de Matthieu Vernet, et renonce à chercher à le rencontrer ; il commence à créer de toute pièce des documents qui le lient à un sorcier disparu dans la région quelques mois avant sa naissance
mai 1899 : Octave cherche des partenaires commerciaux pour vendre son invention, il voyage un peu partout en Europe et rencontre à Bruxelles la famille van der Elst ; il tombe amoureux fou d’Emma, la fille de son associé
juin 1900 : mariage d’Octave et Emma
été 1900 - 1904 : Octave et Emma partent autour du monde photographier les paysages, les créatures et les sorciers puissants afin de promouvoir la photographie
1907 : naissance d’Hélios
1909 : naissance d’Hécate
2 août 1914 : début de la mobilisation pour la Grande Guerre ; Blandine parle aux autorités de son frère adoptif et Octave est convoqué pour être mobilisé alors qu’une pression est exercée sur sa famille moldus accusée de le couvrir pour qu’il y échappe
mi-août 1914 : Octave choisit de ne pas se rendre à la convocation et se brouille définitivement avec sa famille moldue à l’exception d’Edmond
1914 - 1918 : apprenant que des moldus envoient des photographes au front, Octave négocie avec les journaux et autorités du monde magique pour aller y faire des images ; il fera de nombreux allers-retours au front et autour pendant la guerre
03 juin 1915 : naissance de Cléon
1916 : mort de Jean et Thomas Defresne au front, respectivement l'un des demi-frères et frères adoptifs d'Octave
21 juin 1917 : Octave est à Vaux-le-Vicomte pour faire des photos de la soirée et fait partie des blessés
septembre 1918 : Hélios entre à Beauxbâtons  
janvier 1919: Octave et son épouse créent l’atelier Defresne à Paris
11 décembre 1919 : naissance d’Ariane
septembre 1920 : Hécate entre à Beauxbâtons
05 novembre 1920 : Bérénice de Lesseps meurt, Octave va rencontrer Matthieu Vernet, son père naturel, et le tue
1922 : Octave est invité à rencontrer Gauvain Trècloitres, les deux hommes se lient très vite d’amitié
juillet 1925 : Hélios est diplômé de Beauxbâtons
septembre 1926 : Cléon entre à Beauxbâtons
juillet 1927 : Hécate est diplômée de Beauxbâtons

l'Atelier Defresne
l'invention Defresne
En 1896, Octave Defresne, alors apprenti dans l'atelier de peinture du maître Almar Strøm, se penche sur la photographie moldue avec l'ambition de l'adapter par la magie. À cette époque le monde sorcier n'a pas encore prêté attention à cette invention moldue, pourtant vieille de plus d'un demi-siècle. Le né-moldu s'applique, par l'alchimie et les enchantements, à copier les méthodes de création de pigments et autres techniques de la peinture vivante pour essayer d'animer ses clichés.

La première photographie animée du monde magique est prise dans l'atelier Strøm à Oslo le 21 mars 1898 : on y voit un oiseau se poser à l'une des fenêtres avant de s'envoler à nouveau. Le premier portrait animé, un autoportrait d'Octave, est pris à Bruxelles en 1899 : on y voit le photographe régler sa machine, reculer pour poser, puis revenir.

L'invention est déposée et protégée en 1899, alors qu'Octave trouve des partenaires commerciaux pour la développer et, surtout, la commercialiser dès l'année 1900.

Entre 1900 et 1904, les époux Defresne voyagent autour du monde pour l'immortaliser et promouvoir la photographie dans les salons et auprès des mondains. Ils sont obligés de revenir de leur voyage et s'installent à Paris afin d'ouvrir un premier atelier pour répondre aux demandes et commandes croissantes. Très vite, ils abandonnent la charge de fabriquer et vendre les appareils photo Defresne aux industries Van der Elst, pour se concentrer sur la recherche pour améliorer le procédé et la création artistique pour faire reconnaître la photo comme un objet de mémoire et d'art. Ils lient également des liens avec la presse, Octave couvrant plusieurs évènements pour leur vendre ses clichés, et allant même sur le front le documenter pendant la Grande Guerre.

Dès le début des années 1910, les époux Defresne ambitionnent de se doter d'un atelier plus grand et de former des équipes, ainsi que d'ouvrir une école. Les travaux de l'Atelier Defresne commencent en 1914, pour une inauguration prévue en 1916 mais reportée à janvier 1919 à cause de la guerre.

le bâtiment
Niché au cœur du Faubourg Saint-Honoré, l'Atelier Defresne est un hôtel particulier art-nouveau sur trois étages aux grandes fenêtres habillées de fer forgé, aux façades aux motifs géométriques et balcons arrondis, et qui dissimule tous ses secrets aux passants derrière des vitraux colorés et des pierres blanches. La grille qui entoure la bâtisse représente des animaux et des plantes imaginaires stylisées, idées fantasques tout droit sorties de l’imagination de leur créateur. La porte enfin est massive, de bois, de verre et de métal, elle semble figurer quelque monde marin et s’ouvre sur une arche de pierre taillée représentant une sirène comme une figure de proue.

On arrive dans une grande entrée ouverte sur l’escalier qui mène à l’étage, baignée des couleurs des vitraux qui donnent à une salle crème et dorée des reflets multicolores, se poursuit dans un long et large couloir qui mène aux salles de classe et de travail du rez-de-chaussée jusqu'à une véranda pareille à une serre sur deux étages et dont les vitres enchantées donnent l’illusion de pouvoir s’ouvrir sur un immense parc. Un escalier en fer blanc qui imite un arbre feuillu emmène à balcon où un petit salon a été aménagé pour recevoir et impressionner au dessus cet univers végétal.

Le premier étage est un labyrinthe de pièces qui sont autant de décors possibles, laboratoires et chambres noires. Toutes les fenêtres du niveau ont été condamnées, on circule dans les couloirs sous la lumière intimiste de bougies et chaque salle a ses propres moyens d'éclairages selon ce qu'on y fait.  

On accède au dernier étage par un escalier simple caché derrière une porte dérobée. Qui la gravit arrive dans une salle commune avec sa petite cuisine sous un toit de verre, commodités sur la gauche et dortoir de six lits sur la droite. Au fond de la pièce, une porte enchantée et invisible à ceux qui ne sont pas dans la confidence s'ouvre vers la dernière pièce de l'Atelier Defresne : un atelier de travail sans aucune ouverture sur l'extérieur, l'Envers.

l'atelier defresne
8 janvier 1919 - Ouverture de l’atelier Defresne à Paris
Les époux Defresne, Octave et Emma, ont ouvert hier un atelier artistique à Paris. (...) Ils proposent des initiations à l’art photographique, mais à partir de septembre ils proposeront également une formation complète en trois à cinq ans aux étudiants diplômés des académies magiques qui souhaiteraient se tourner vers les métiers de l'image. (...)
Au bout d’une année commune à apprendre la composition des images et à étudier les sciences magiques des pigments et de la photographie, les étudiants pourront se spécialiser dans deux cursus particuliers : un artistique, qui leur permettra d’exercer en tant que peintre et photographe, ou un de communication destiné aux journalistes et autres spécialités qui pourraient utiliser l’invention Defresne. Le programme, particulièrement complet, a surpris l’assemblée par l’accent qui y est mis sur la peinture, les techniques associées et la promesse d’étudier les courants artistiques sorciers et moldus (...)
Les frais d’inscription sont particulièrement élevés pour intégrer cette école unique au monde, mais Monsieur Defresne a promis des aides particulières aux nés-moldus ou sorciers peu fortunés qui souhaiteraient rejoindre son établissement (...)
Seul point qui a fait débat lors de la présentation : l’obligation pour tous les aspirants de se soumettre à un serment inviolable, les Defresne étant à ce jour les seuls à maîtriser le savoir qu’ils entendent partager dans leur atelier et souhaitant préserver leur exclusivité.

Note : Quelques personnes ont pu être embauchées par l'Atelier, mais généralement il faut avoir suivi le cursus long pour espérer y garder une place.

l'Envers
La pièce secrète de l'Atelier Defresne, connue sous le nom de l'Envers, est un atelier clandestin spécialisé dans la fabrication de faux documents et tableaux. Octave, faussaire occasionnel depuis la fin de ses études à Beauxbâtons, a considérablement augmenté son activité en s'associant à son beau-père, au point d'avoir besoin d'aide.

Des intermédiaires sont chargés de trouver des contrats et des missions, qu'ils déposent à l'Envers. Celui qui accepte une mission se signale par la rune qu'il a choisie pour se représenter. Le document terminé est ensuite déposé dans un lieu désigné, dans une enveloppe marquée de la rune correspondante. Le nom de l'auteur du faux n'est jamais utilisé, les contacts sont limités, et sauf en cas de collaboration, on ne parle pas aux autres de ce sur quoi on travaille.

Les prestations de l'Envers ne s'achètent pas en argent mais en services, faveurs et arrangements. Par l'intermédiaire d'Edmond Defresne, il est arrivé qu'Octave fabrique des faux pour les moldus, mais ces cas, rares, sont eux monnayés en argent.

limites actuelles de la photographie Defresne
S'il est possible de faire des photographies animées en couleur, le procédé est particulièrement coûteux et souvent instable.
Contrairement aux portraits peints qui peuvent être conscients, les photographies Defresne ne fixent qu'un instant et une émotion sur l'image.