[RP commun] Glitters and power make us unstoppable
Camille DelacourATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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missive rédigée par Camille Delacour leLa Société des Explorateurs Sorciers Français (SESF) est l'un des clubs les plus sélectifs et fermés de toute la France sorcière. Il n'accepte en son sein que les plus grosses fortunes du pays et uniquement celles issues de la noblesse (ou anciennement titrés). Il n'y a qu'une poignée de familles qui peuvent se targuer de répondre à ces critères et seule une minorité d'entre elles est acceptée entre ses murs. Fondé depuis quelques années seulement, la SESF s’attache officiellement à « regrouper les grandes richesses françaises qui contribuent à la découverte et la connaissance des régions mal connues de la Terre, ceux qui entreprennent une recherche originale dans des zones difficiles d’accès, qui approchent des tribus méconnues ou conquièrent des cimes inviolées, ceux qui tentent des routes maritimes extrêmes ou naviguent sur des rivières peu fréquentées, qui découvrent le monde souterrain et les faces cachées de notre planète. »
Officieusement, ce club de philanthropes finance de nombreux prestataires pour rechercher et s'accaparer les richesses du monde. Antiquaires, explorateurs et chasseurs d'artefacts sont autant d'outils pour cette élite sorcière avide de nouvelles possessions et découvertes inédites. Pour ce faire, la Société des Explorateurs Sorciers Français se sert des nombreux actifs de ses membres qui ne sont au final que des investisseurs et décisionnaires ; les vaisseaux d'Auguste Lestrange avec ses privilèges maritimes et la couverture médiatique de sa famille, le carnet de contacts fournis de Camille Delacour et l'influence de sa famille dans le milieu de la culture et des arts, les innombrables ressources premières de Zuhra de Fronsac ainsi que les industries colossales de la famille De Wendel et leur influence sur tout le Nord du pays.
Récemment, Yamanu Shafiq fut choisi pour être présenté aux membres de la SESF. Prospect des plus prometteurs même si sa famille ne possède pas certains critères incontournables d'accès au club, sa position en tant que Directeur du Bureau des Arts et de la Culture Magique Française fut une raison suffisante à l'infraction de telles traditions et en faire l'invité de Camille Delacour. De même, la présence d'Alekseï Januszew est une autre des particularités de cette soirée ; mais cette fois sous le nom d'Auguste Lestrange qui, pour des raisons que beaucoup du club ignorent, s'est entiché du bolchévik. Mais après tout, pourquoi pas ? Au sein du club, il n'est nulle mention de politique, d'origines et de classe sociale car seuls comptes la recherche de nouvelles destinations, l'organisation des expéditions et, tout simplement, l'aspect social et collaboratif. Du moins, en théorie.
9 Août 1927 - Château de Versailles : 19h30
Versailles. Château historique construit en 1634 et véritable emblème de la royauté moldue. Il comprend plus de 700 pièces, 67 escaliers, 2 153 fenêtres et 352 cheminées, tout cela sur un domaine de 850 hectares dont 800 sont entièrement consacrés à son parc. Ce dernier, entièrement clos, contient plusieurs monuments et curiosités qui font sa renommée à travers le globe : l’orangerie, le grand canal, les jardins à la Française, les bassins, et le domaine de la reine comprenant -tout au loin dans le Grand Parc- le petit Trianon et le grand Trianon.
En cette douce soirée d'été, il était impossible de ne pas envisager une réunion de la Société des Explorateurs Sorciers Français sans découvrir l’immense complexe de parcs, jardins, bosquets, grottes et fontaines au travers de pièces d'art et de spectacles organisés par Camille Delacour. Après tout, le parc de Versailles est considéré comme le modèle par excellence du jardin régulier dit “à la Française”, orné de statues de marbre, bronze ou encore de plomb, et de bassins animés par des jeux d’eau et de musiques qui s'articulent toujours autour du mythe d’Apollon, dieu du soleil.
Et si les moldus s'émerveillent régulièrement de ce cadre historique de toute beauté, la communauté sorcière pouvait jouir d'une expérience encore plus... magique. Et ce soir, c'était l'entièreté du parc qui était animée alors que déclinait paresseusement sur l’horizon un soleil aux éclats encore vifs et résilients. L’orangerie, pièce majeure du parc avec ses allées de sables blancs, contient plus de 1 000 arbres, orangers, citronniers, grenadiers dont certains plusieurs fois centenaires et qui, pour l'occasion, étaient dotés de milliers de lueurs féériques.
Les fontaines, quant à elles, chantaient au rythme de leurs jeux d'eau, notes cristallines ne s'activant qu'à l'approche des convives, délicates grappes aquatiques s'égayant dans la fraicheur produite par la brume qu'elles soulevaient, servant à rafraichir les têtes nobles et couronnées invitées ce soir. Guère de royauté dans ces couronnes métaphoriques, simplement des reines et des rois capitalistes, opportunistes et tous brillants à leur façon. Véritables génies à la tête de royaumes comptés en francs sonnant et trébuchant, en ressources premières, en réseau de contacts ou encore trouvés dans les voiles d'une armada ou bien l'encre fraîche des médias.
Et c'était un opéra à ciel ouvert qui était logé sur les eaux tranquilles du grand canal. Une surface aussi lisse qu'un miroir, d’une longueur de 1,5 km et d’une largeur de 62 m pour une périphérie totale de 5,5 km. Et sous le soleil couchant, l'on aurait dit du bronze liquide qui prolongeait dans son axe principal la perspective du jardin et du château de Versailles vers l’infini. Là, sur une scène immense se tenaient pas moins de trois compagnies entières de théâtre et deux pièces d'opéra.
Car ce soir, pour l'une des dernières fêtes de la saison mondaine de 1927, elles joueront Cyrano de Bergerac, Le Cid et Antigone d'un côté -chacune séparée d'un sortilège de silence- et de l'autre, il y aura Carmen et Faust avec des orchestres philharmoniques à moitié immergés dans les flots embrasés. Le grand canal, sur toute sa longueur, était bordé de vastes et harmonieuses forêts de hêtres, de chênes, de fresnes et de merisiers où l'on pouvait y deviner les cavalcades endiablées de centaures et les danses argentées, hypnotiques, de quelques vélanes.
Sur les parcs, gronians immaculés broutaient ou virevoltaient en grandes nuées majestueuses alors que des lanternes de papier coloré voguaient dans les cieux cramoisis sous forme d'oiseaux exotiques, chaque convive possédant le sien dès son arrivée pour qu'il ne soit jamais laissé dans l'obscurité de ces grandes allées végétales. Il serait dommage qu'ils s'y perdent, ensorcelés par quelques créatures attirées par le son et les parfums des festivités.
Car il n'y avait étrangement que peu de serviteurs -elfes de maison compris- pour servir les invités. C'était là le rôle du mobilier, habilement ensorcelé, qui bougeait et vivait -le temps d'une nuit- de sa propre volonté. L'on retrouvait des sceaux ailés, gavés de bouteilles de vins et spiritueux, attendaient patiemment d'être cueillis en plein vol. Charriots de mignardises se dandinaient, pleins à craquer, de caviar, d'huîtres, de bouchées à la reines onctueuses et de vol-au-vent croustillants.
Dans les recoins isolés, les statues des jardins dansaient entre elles sur la pelouse rase, scintillantes et parfaites dans leur découpe gréco-romaine. Entre chaque colonnes et arbres fruitiers, des tables fredonnaient doucement au rythme des valses de Vienne, portant sur leur nappe des pyramides de flûtes en cristal, fontaines du meilleur champexplosif coulant à flot.
Et Camille Delacour, en bon maître de soirée, attendait les premiers convives sur les marches blanches du château, côté cour. Un portoloin avait été envoyé à chacun de ses amis, de même qu'une invitation avec le thème et l'heure de cette soirée. Il n'y aurait en tout et pour tout qu'une vingtaine, tout au plus, de sorciers et de sorcières. L'élite de leur club si fermé, presque secret à ce point. Lafayaette, De Rune, Lestrange, De Wendel et bien d'autres encore, avaient sans surprise répondus présent.
La saison mondaine était au plus bas en ce début d'Août car la majorité des familles profitaient des jours les plus chauds pour se retirer à la campagne. Mais pour eux, hommes et femmes d'affaires, c'était l'occasion rêvée pour se retrouver sans attirer les regards et décider sur quelle nouvelle exploration la SESF jetterait son dévolu. Et comme Camille Delacour n'était pas réputé pour faire les choses à moitié, il n'avait rien trouvé de mieux que réserver l'entièreté du château et de son parc.
Pourquoi se priver alors que l'on connaissait le propriétaire actuel de Versailles ? Ce dernier avait accepté de lui prêter les lieux en échange d'une de ses villas sur les rives du bassin d'Arcachon. Une belle demeure, avec plage privative et où les services exclusifs d'un réputé ostréiculteur magique attendait de pouvoir faire découvrir milles merveilles à ses hôtes temporaires. Réellement, ce n'était trois fois rien pour quelqu'un de sa trempe.
Une distorsion dans l'air, sur sa droite, lui annonça l'arrivée de ses premiers convives et, instinctivement, Camille se fendit d'un large sourire aussi charmeur que charmé. Il était ravi d'accueillir ses amis et approcha des silhouettes familières pour tantôt offrir l'accolade à ces messiers ou bien, en parfait gentilhomme, baiser la main de ces dames. Ses yeux brillaient autant que son sourire, remplis d'une joie sincère.
"- Bonsoir et bienvenue ! C'est un plaisir de vous revoir si tôt. Versailles est à nous, mes amis. La soirée se trouve dans le parc, il vous faudra traverser la galerie des glaces pour y accéder."
Il fit un vague et élégant geste du bras pour désigner l'immense façade de pierres blanches derrière lui. Son costard anglais trois pièces, d'un blanc écru finement rayé d'argent avec de délicats liserés bleus, taillait à la perfection sa haute et puissante silhouette. Ses cheveux, gominés en arrière, dégageaient son visage aux traits nobles et expressifs.
"- J'espère que la soirée nous sera favorable." Déclara-t-il, amusé, avec un léger clin d’œil.
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(#) Re: [RP commun] Glitters and power make us unstoppable
missive rédigée par Invité leYamanu avait été plus qu’agréablement surpris par l’invitation reçue de Camille, il ne lui avait pas fallu bien longtemps pour partager la nouvelle avec Neith, ne connaissant comme cette dernière cette société que de renom, ils savaient parfaitement que seuls quelques membres de la société française pouvaient prétendre assister à l’une de leurs réunions, et Yamanu voyait en ce simple carton des promesses particulièrement attirantes pour celui qui avait toujours eu pour ambition de briller dans les hautes sphères. Aussi s’était-il avec sa soeur aînée et sa soeur cadette assuré d’avoir une présentation irréprochable, ne sachant absolument pas à quoi ce tenir.
Et alors qu’il avait approché du portoloin, il n’avait pas put empêcher son myocarde de s’emballer, se laissant transporter, non sans détester chaque secondes avant de s’assurer un atterrissage qui ne le couvrirait pas de ridicule avant même son arrivée, il passait le revers de sa main sur le tissu de sa tenue, un costume immaculé aux inspirations arabiques couvert par une cape longue aux liserés d’or rappelant facilement les galabeyas egyptiennes, ses doigts couverts de bagues aux formes diverses aux représentations d’animaux de son pays natal.
Instinctivement, il arborait un sourire de façade, de ceux qui font bien en société, saluant les quelques invités qui le rejoignaient alors que Camille prenait la parole pour lancer cette soirée. Au vu de ceux qui l’entouraient, et que Yamanu n’avait aucun mal à reconnaître tant leurs noms étaient tout aussi illustres que l’endroit où ils se trouvaient, il ne pouvait qu’être impressionné, quand bien même faisait il un effort pour ne pas le montrer, forcé de constater qu’il était l’un des seuls à n’avoir dans ce pays pas le pedigree nécessaire pour prétendre à ce genre d’assemblée, mesurant alors l’honneur que lui avait fait Camille de l’inviter, tout en éveillant une fois de plus sa curiosité quand à ce qui se passerait une fois que tous convives auraient fait leur chemin jusqu’aux glaces.
Yamanu finissait néanmoins par retrouver Camille, jugeant bon de le remercier de vive voix avant toute chose. ” Bonsoir Monsieur Delacour. “ Il lui adressait un sourire des plus chaleureux en lui serrant la main ” Merci pour votre invitation, c’est un véritable honneur que de partager une soirée en si bonne compagnie. “ Sincère tant dans ses mots que dans le sourire qu’il offrait à l’autre, il n’osait accaparer d’avantage de son temps, suivant finalement les autres convives jusqu’à la galerie des glaces. Et quelle ne fut pas sa surprise en découvrant les merveilles qui attendaient de l’autre côté, Yamanu voyait finalement à quel point Noblesse rimait avec opulence, et si les Shafiq n’avaient pas à se plaindre au niveau finances, il voyait maintenant le fossé entre ce monde qu’il désirait ardemment et celui qui était le sien, se forçant à sociabiliser pour ne pas avoir l’air simplement d’un jeune homme émerveillé, il décidait pour l’instant de rester sur celui de l’assemblée qui lui était le plus familier, s’approchant d’Auguste sourire aux lèvres ” Puis-je me joindre à vous messieurs “ demandait-il en saluant le Lestrange d’une poigne de main, ne reconnaissant pas l’homme qui l’accompagnait, plutôt ravi de voir qu’il n’était pas le seul pas entièrement dans son élément de toute évidence.
Zuhra de FronsacLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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(#) Re: [RP commun] Glitters and power make us unstoppable
missive rédigée par Zuhra de Fronsac leIl aura fallu pas moins de trois heures pour préparer la belle gasconne à cette soirée, et rien n’a été laissé au hasard dans son apparence. C’est de la faute de Camille prétexte-t-elle boudeuse en se plaignant des heures qui passent alors qu’on s’affaire à l’habiller et la coiffer, quelle idée aussi d’organiser un événement à Versailles ! Au fond, quand même, il y a une excitation, une joie presque enfantine - rien qu’elle ne doit montrer. Du plaisir oui, de la satisfaction certainement, et même de l’admiration ce serait de bon ton, mais de façon mesurée. Plus jeune, elle répétait les gestes et les accents à donner à sa voix avant les soirées - avec les années cela lui vient plus naturellement. On finit tout de même par lui offrir sa propre image dans une glace, la couturière s’éponge le front pour la troisième fois et la coiffeuse remet une mèche en arrière, mais c’est enfin fini. La robe de satin noire et rouge, les couleurs de sa famille, tombe parfaitement et dévoile juste ce qu’il faut d’épaule et de nuques, les broderies argentées enchantées dessinent sur son buste tantôt des montagnes et tantôt des vagues, les diamants à ses oreilles et à son cou ne sont trop imposants pour une demoiselle et ses cheveux sont lâchés, comme flottant au vent, et pourtant une tempête ne pourrait pas la décoiffer. Elle est la Demoiselle de Gascogne.
- C’est parfait.
Soupir de soulagement des femmes présentes. Zuhra avise l’horloge, le portoloin part à une heure précise mais il lui reste assez miraculeusement un peu de temps - le gant noir saisi le porte cigarette nacré. Chacune de ces réunions de la Société est une occasion de revendiquer et appuyer sa place d’héritière de Fronsac, et comme son père ne s’est toujours pas exprimé publiquement sur la question depuis le changement de la loi, un événement important. Et puis quand même… Versailles !
Il y a bien quelque chose qui l’ennuie, une rumeur concernant la liste d’invités, une présence qui la fait grincer des dents : un Shafiq. Si la SESF est toujours une occasion politique - quoique ses membres s’en défendraient - il est des sujets qui sont proscrits et parmi eux toute discussion sur les positions de Tarek Shafiq et Hadrien de Fronsac est soigneusement évitée. Oui mais voilà, c’est une de Fronsac et certaines choses passent mal. Quel terrible manque de tact à son égard, de prévenance. Oh mais elle ne le laissera certainement pas la priver de son plaisir.
Le portoloin dévoile un décor féérique, une Versailles merveilleuse telle qu’elle aurait peut-être eu de mal à l’imaginer. Au moins, sa tenue n’aura pas l’air trop extravagante ici. Elle se dirige d’un pas léger vers l’hôte de la soirée qui accueille ceux qui arrivent.
- Camille ! - Elle lui tend sa main en lui rendant un sourire aussi éclatant que celui qu’il offre. - C’est absolument magnifique, vous vous êtes surpassé mon ami !
Surpassé oui - ses yeux papillonnent entre les trésors de magies et d’art qui sont partout. Elle laisse l’homme à ses devoirs d’hôte et s’élance vers les voix plus loins, les invités arrivés avant elle et qu’elle veut saluer. Un groupe attire assez vite son attention : un Lestrange, un homme qu’il lui semble reconnaître de l’Ordre - elle a son prénom sur le bout de la langue - et Yamanu Shafiq. Certaines plaisanteries ont des débuts moins absurdes. Son sourire se fait un instant pincé en les remarquant. Elle s’y était préparée, mais elle est quand même piquée au vif. Pas de politique.
Mais tout est politique, trésor.
- Auguste comme je suis heureuse de vous voir. - Et puis il n’y a absolument rien d’étrange à ce qu’elle vienne en premier saluer un partenaire d’affaire et celui qui lui a permis d’intégrer la Société. - Comment allez-vous ?
Regard autour du groupe, d’abord sur l’homme de l’Ordre - mais si, son nom, elle le connaît pourtant. Elle passe, arrive à Yamanu.
- Monsieur… Shafiq n’est-ce pas ?
Elle se fixe devant lui, tend sa main, attendant à ce qu’il la salue selon leurs rangs respectifs.
- Quel plaisir de vous voir ici, c’est toujours agréable de voir de nouveaux visages quand ils sont invités. Cette fête est magnifique, j’imagine qu'elle doit vous faire particulièrement tourner la tête. - Juste des sous-entendus. Le sourire est un peu trop large, la voix un peu trop douce, l’enthousiasme juste un peu trop marqué. - Compte tenu de votre expertise, certaines personnes espèrent beaucoup de votre présence parmi nous. Mais je suis tout à fait certaine que vous ne nous décevrez pas.
Et de préférence, ne pas laisser trop le temps de répondre. Elle revient rapidement à l’homme de l’Ordre - qu’elle se souvienne ou pas de son prénom n’est pas si important, il n’est pas question de montrer qu’elle le connaît.
- Et vous êtes monsieur ?
- Carte de visite (par Chibi):
Aureus De WendelLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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(#) Re: [RP commun] Glitters and power make us unstoppable
missive rédigée par Aureus De Wendel leRangeant ses affaires pour garder un bureau propre et organisé, Aureus se prépara pour se rendre à la soirée de la SESF à Versailles. L’heure ne tarderait pas à sonner et il devrait alors saisir le portoloin avant que celui-ci ne parte sans lui. Mais avant cela, vu qu’il était en avance, il prit le temps de verrouiller la porte de son bureau de l’intérieur et de sortir de sa bibliothèque, la pensine qu’il y cachait. Penché au-dessus de celle-ci, il saisit sa baguette qu’il braqua sur sa tempe. Il sortit de celle-ci un petit filet argenté qu’il plaça dans l’objet magique, non sans grimacer. Il y avait trop de pensées qui se bousculaient dans son cerveau. Quelques-unes au fond de sa pensine ne feraient pas de mal. Rangeant sa baguette après avoir changer de tenu par magie, il se tenait prêt à saisir l’objet. Aureus se préparait toujours à l’avance, détestant la sensation du voyage en Portoloin. Il n’avait rien contre le transplanage pourtant. Peut-être qu’il ne ressentait pas la même chose. Quoiqu’il en soit, pile à l’heure, il toucha l’objet en question et vit alors disparaître son bureau qui laissa place à une grande allée somptueuse entourée de jardins à la française des plus magnifiques, sans parler des fontaines. Il était définitivement bien arrivé à Versailles. L’atmosphère ne trompait pas, ni l’immense château qui s’étendait au loin. Il réprimandait la façon de gouverner des anciens rois mais niveau architecture, il ne pouvait nier qu’ils étaient bons, très bons même.
Les voix au loin lui indiquèrent qu’il n’était pas le premier à être arrivé et tant mieux. Marchant d’un pas assuré, il avança jusqu’aux marches où attendaient plusieurs personnes. Plus il avançait vers eux, plus il en reconnaissait certain. Il semblerait que Zuhra le précédait dans les arrivées. Camille se tenait au premier plan et à ses côtés, le fameux Yamanu Shafiq. Le visage d’Aureus était illisible. Personne n’aurait pu dire s’il était heureux ou non d’être présent.
- Bonsoir Camille.
Un ton solennel accompagna la main qu’il tendit vers l’hôte de la soirée. Versailles, vraiment ? Cela était-il nécessaire ? Ne le savaient-ils pas tous qu’ils étaient les plus riches ? Aureus était moins dans l’extravagance que certains de ses comparses. Jamais il n’avait souhaité reprendre l’entreprise familiale qui faisait de lui l’héritier d’une des plus riches familles de France et pourtant, il n’avait pas le choix. Il était l’héritier d’une des plus riches familles de France.
- Je vois également que nous serons plus nombreux que la dernière fois. Ça ne peut qu’être bénéfique pour nos intérêts.
Aureus traversa alors le palais pour aller rejoindre les autres convives qui se trouvaient là. Il salua Auguste lui tendant la main puis à son collègue du ministère avec le même geste.
- Monsieur Shafiq, bonsoir, bienvenue. Je n’aurai pas mieux dit, Mademoiselle De Fronsac.
Profitant d’être à ses côtés, Aureus effectua un baisemain à son ancienne disciple. Zuhra de Fronsac avait été, autrefois, une Oubliator comme lui. Pour ainsi dire, il lui avait énormément appris au sein du département avant qu’elle ne change de poste. Pour l’heure, des gens présents, elle était la seule à lui avoir fait décrocher un sourire. Mais nul doute qu’à l’arrivée de sa sœur, l’ex-Oubliator se montrera un peu plus détendu et loquace. Suivant le mouvement de la jeune femme qui retourna vers un dernier invité qui se tenait silencieusement aux côtés d’Auguste, il se demandait également qui était cet homme. Il n’avait souvenir de l’avoir déjà croisé. Même si cela avait été le cas, Aureus n’était de toute façon pas physionomiste du tout.
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(#) Re: [RP commun] Glitters and power make us unstoppable
missive rédigée par Blanche de Wendel leVersailles. Plusieurs fois Blanche avait retourné l’invitation, ne lisant que ce mot. Elle l’avait trouvé un beau jour, délicatement posée sur son bureau à Beauxbâtons. Oh, il n’y avait que peu de doutes sur celui qui s’était fendu d’une telle invitation. Ce constat lui avait arraché un sourire, avant que ses pensées ne se perdent dans ce Versailles fantastique, fantaisiste, fantasmagorique qui s’offrirait à eux. Elle n’avait lu l’invitation qu’après cela, déjà bien décidé à s’y rendre. Ce grognon d’Aureus avait intérêt à l’accompagner ! On jaserait de ne voir que l’héritière secondaire à une telle réunion ! Certes, elle avait entre ses mains les titres de plusieurs de leurs propriétés, quelques brevets également, mais c’était bien son benêt de frère aîné qui porterait la couronne ducale sur sa tête, qu’il le veuille ou non. Aussi avait-elle envoyé un billet à son aîné, plaisantant sur la fête à venir, espérant l’intéresser un minimum à cette réunion. On ne crachait pas sur une telle opportunité et cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas amusée.
Et qu’elle n’avait pas parlé affaire.
Nullement découragée à cette idée, Blanche avait profité de quelques périodes de solitude pour tisser l’apparence qui serait la sienne en cette soirée. Delacour mettait les petits plats dans les grands ? Elle lui rendrait pareil honneur ! En bonne changeuse de peau, la sorcière avait tout un attirail de maquillages, de perruques et de costumes adaptés à toutes les situations. Ne parlons point de carnaval ici ! Il n’y avait que les productions des meilleurs tailleurs qu’elle avait pu rencontrer au cours de ses voyages. Des italiens, des américains, des français bien sûr mais aussi quelques anglais avaient pu se targuer d’habiller tantôt Monsieur de Wendel cadet ou Mademoiselle de Wendel. Il y avait aussi d’autres créateurs, moins connus, dont elle arborait volontiers les meilleures productions.
Fidèle à son portrait mouvant comme l’ondée, Blanche s’était décidée sur un ensemble qui représentait ses multiples facettes. Un robe exquise oui ! Toute en longueur et fluide, comme elle. De celles confectionnés par l’un des meilleurs tailleurs italiens qui soit ! Un sorcier, pour cette fois. Blanche ne dédaignait pourtant pas les créations Moldues. Pour autant, c’était la sorcellerie qui était célébrée ce soir dans le prisme de ses plus grands esprits. Sa tenue en ferait de même. L’étoffe était sombre comme une nuit sans lune, hommage à ce lion sombre qui avait paré les armes de ses ancêtres des siècles durant, les épaules étreinte d’une longue étoffe d’or qui lui fait sans doute plus office de cape que de châle. De l’or qu’elle mettrait jusque dans ses prunelles pour cette soirée, ainsi en avait-elle décidé, alors que l’ébène remplacerait sa blondeur naturelle. Elle est la Lionne à nouveau. Plus apaisée, peut-être. Une chose est sûre, le Sphinx ne se montrerait pas ce soir.
Une robe simple mais précieuse par son étoffe. Blanche n’était pas idiote, cela ne suffirait pas. Aussi plongea-t-elle les mains dans quelques coffrets familiaux, extrayant de certains d’entre eux les objets magiques qui faisait leur fierté. Point de couronne pour la Républicaine, bien que l’idée fut tentante. Il fallait dire que l’une de ses grands-tantes en avait forgé une magnifique, qui était souvent portée pour quelques mariages. Elle l’avait porté pour ses propres épousailles, afin de maintenir son voile de future mariée. Une ombre était passée sur son visage et Blanche avait refermé le petit coffre, le reposant à sa juste place. Autre chose, il lui fallait autre chose.
Elle n’arrêta son choix qu’au dernier moment, une heure ou deux avant que l’heure du départ ne soit venue. Alors qu’un long collier de perles de verres plus vraies que nature s’ourlait autour de sa gorge, elle en piqueta sa chevelure désormais léonine. Pas de couronne mais une crinière couverte d’étoiles ! Voilà qui irait à merveille et au moins pourrait-elle dire qu’il s’agissait de ses propres créations. Avec sa robe pour ciel et ses perles pour astres, la de Wendel se sentait prête à briller. Et briller, elle le ferait. Peut-être que cela dériderait Aureus. Il était parfois aussi lourd que le Secret lui-même, avec toute l’affection qu’elle portait pour l’un comme pour l’autre.
« Il semblerait que vous ne puissiez jamais nous décevoir, Camille. Blanche s’était avancée à son tour, tout sourire. Il nous faudra nous rendre au paradis la prochaine fois, pour voir plus beau encore que tout cela. »
Altière, la Lionne fait à son tour son entrée. Elle avise quelques visages connus, salut des amis d’un signe de la main, adresse peut-être un clin d’œil à un admirateur. Elle s’amuse un instant en imaginant Jean Bart, un ancien familier de sa famille, en ces lieux. Même sans toute cette magie, il y avait de quoi en être bouleversé au point d’embrasser le Roi Soleil sur les deux joues ! Mais point de roi ce soir. Non, des souverains en tous sens, ceux qui pensaient que tout était possible, même l’impossible.
Se saisissant de deux verres au vol, usant de ses réflexes d’escrimeuse à dessein, Blanche se rapprocha ensuite de son frère, lui fourrant l’un d’entre eux sans ménagement entre les phalanges. Un nordiste sans de quoi se réchauffer la gorge ! Allons bon, pas sous sa garde ! Ce breuvage n’était peut-être pas de la bière mais il fallait que son aîné se déride un peu. Personne ne voudrait faire affaire avec une statue de marbre moins avenante que celles placées dans les arcades ici et là.
« Mon cher frère, n’avais-tu donc pas cœur de m’attendre ? Délicatement, Blanche noua son bras au sien, levant son verre aux personnes présentes, souriant largement. Chers amis d’antan et de ce soir, je vous souhaite une bonne santé aussi bien physique que dans vos projets futurs. »
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(#) Re: [RP commun] Glitters and power make us unstoppable
missive rédigée par Auguste Lestrange le09 Août 1927 • Versailles • Club du pognon
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La magnificence de Versailles se dévoile sans pudeur dans la lumière persistante d'Août comme sous le regard amusé d'Auguste. Il faut bien dire que réserver l'intégralité du château du roi soleil pour le plaisir du club est sans doute la cristallisation de l'essence même de l'emportement par Camille Delacour. Une pensée qui fait naître un sourire involontaire à ses lèvres peu expressives, mais qu'il refuse tout net de commenter tandis qu'il s'imprègne du paysage estival, de l'éclat du soleil jouant dans les dorures grandioses des toits et du parfum provenant des jardins au-delà des marches et des terrasses. C'est l'approche du maître de la soirée qui brise sa contemplation, attire son regard et sa bonne humeur.
"Camille," offre-t-il d'une voix paisible, non sans croiser son regard avant de lui rendre l'accolade, "merci de l'invitation."
Cela ne fait que quelques heures qu'ils se sont quittés, mais l'usage prévaut et lorsqu'il recule pour lui faire face, c'est son compagnon de soirée qu'il indique d'un geste
"Voici monsieur Januszew, le nouvel ambassadeur de la république fédérative soviétique de Russie, qui, si mes informations sont exactes, a prit ses fonctions au début de l'été."
On ne peut guère prétendre que le titre soit aisé à retenir mais Auguste plonge Edmoundovitch dans ce qui est certainement une image même de l'enfer bolchévik ce soir, prendre sur lui et retenir le titre officiel de sa patrie n'est que justice. Esquissant un pas de côté, pour inclure le slave entre eux et laisser pleinement l'occasion aux deux hommes de se saluer, Auguste profite de l'instant pour étudier avec intérêt tant l'expressivité de Camille que les individus qui forment le reste du groupe. Puis, laissant la place à d'autres, il s'éloigne de leur hôte, non sans lui glisser une œillade amusée, accompagnée de manière taquine par l'une des saillies qui caractérise la relation de longue date entre Delacour et Lestrange.
"Versailles, vraiment ? Je confesse être un peu déçu."
Lui dédiant un léger signe joueur, il s'éloigna pour prendre la direction de la galerie des glaces, une pure merveille du style baroque, quoique ce cours artistique soit trop chargé à son goût. Il ne se prend pas moins à retenir son pas, à observer les détails des cristaux et des verres immaculés. C'est néanmoins ce qui accueille leur arrivée, à la sortie de la galerie, qui retient durablement une attention qu'il offre avec nonchalance, expression paisible mais non enjouée, regard bleu détaillant le paysage mirifique conçu par l'esprit brillant du Delacour. Venu au monde dans le faste d'une famille opulente, le mobilier enchanté, la nourriture et tout ce qui l'accompagnent ne sont remarquées qu'en arrières pensées, sa mire tournée vers l'orangerie.
Il en éloigne ses pensées, cependant pour descendre les marches, décochant un coup d'œil curieux à son compagnon.
"Comment vous sentez-vous ?"
Il faut dire que le pauvre tombe de Charybde en Scylla aujourd'hui, et qu'Auguste est avide de recueillir ses premiers ressentis. Mais ils n'ont guère le temps de converser, avant que ne survienne une silhouette familière qu'il décortique d'un regard critique, des pieds à la tête, quelque peu décontenancé de son attirail des plus voyants et uniques. Se passant cependant autant de commentaires que de sourire, comme à son habitude, il lui serre volontiers la main en lui offrant un regard direct.
"Yamanu, bonsoir. Laissez-moi vous présenter, vous êtes tous les deux nos invités ce soir," entonne-t-il avant d'indiquer Edmoundovitch qui les dépasse tous deux d'une bonne tête, "Voici monsieur Januszew. Edmoundovitch, voici monsieur Yamanu Shafiq."
D'une main, il se saisit au vol d'une flûte de champagne, non sans apprécier la mélodie fredonnée, et détourne un instant le regard pour soupire après les allées parfumées des senteurs d'agrumes et éclairées de lucioles éphémères. Il ne peut imaginer s'y perdre pour l'heure et conservera ses compliments par devers lui jusqu'à être réellement impressionné par Camille. Pour l'heure, il lui faut surveiller les incarnations vivantes du communisme et du capitalisme arriviste s'étant réunis autours de lui. Sans parler de son devoir de courtoisie.
"Vous êtes l'invité de Camille, n'est-ce pas Yamanu ? Bienvenu. Comment se porte votre dernier projet en date ? Il me semble m'être arrêté au rapatriement de certains artefacts en lien avec la présence de la France au sein de l'ancien empire Ottoman ce me semble ? Est-ce toujours d'actualité ? Je crains d'avoir été submergé par l'ouvrage ces derniers temps."
Un mouvement, derrière Yamanu et dans leur direction, attira son regard avant qu'il n'ait recueillit la réponse et l'identité de la nouvelle venue le fit s'écarter pour lui laisser de la place, mais aussi lui offrir un baise-main exécuté avec toute la grâce de la coure royale.
"Dame De Fronsac," glissa sa voix tranquille tandis qu'il se redresse, "Zuhra, je suis enchanté de vous voir."
Il joue quelque peu du décorum, mais ayant quelques idées de l'humeur au sein de la grande maison De Fronsac, Auguste ne se montrera jamais avare de montrer qu'il soutient toujours autant l'héritière, affublée du même lourd poids cérémoniel et politique que lui. Elle compte parmi ses alliés de choix, au sein de la noblesse, femme de poigne, déterminée à faire honneur à son nom et protéger les siens et avec une fibre commerciale indéniable. Leurs échanges comptent parmi ceux qu'il estime le plus et, chose rare, il a confiance en elle. Confiance en sa loyauté, quant bien même les De Fronsac sont davantage Républicains qu'ils ne sont Royalistes. Ou peut-être en raison de leur vaste différence de perspective.
"Je vais bien," ment-il avec naturel, "Et vous ? Je n'ai pas eu vent de la clôture de votre négociation avec votre dernier prospect mais je gage que tout s'est bien passé ?"
Il s'apprête à poursuivre mais c'est vers Yamanu que le regard magnétique de Zuhra semble attiré et Auguste jauge des deux sorciers avant intérêt, bien qu'il ne montra rien. Les sous-entendus, eut égard au rang très inférieur de Yamanu, sont aussi évidents qu'ils sont souverainement amenés. En faire mention, néanmoins, ne fera qu'enfoncer le clou pour son ancien beau-frère, alors il s'invite volontiers dans le boulevard que Zuhra ouvre.
"Votre étincelante présence m'en fait oublier mes bonnes manières ! Voici monsieur Januszew, le nouvel ambassadeur de la république fédérative soviétique de Russie."
Décidément, il a eu du flair en apprenant le titre par cœur. En avisant Aureus de Wendel qui se joint à leur groupe, Auguste se détourne un instant pour lui serrer la main, le félicitant encore pour la gestion irréprochable de la dissimulation des fééries estivales de Juillet par le bureau de la préservation du Secret avant d'enchaîner, non sans une expression bon enfant, avec une énième présentation d'Edmoundovitch qui devait déjà en avoir bien assez de l'entendre répéter ce sempiternel refrain. Fort heureusement, Blanche lui épargne d'avoir à se transformer en rapace savant, et il lui offre, à elle aussi, un baise-main galant, avant de lever également son verre.
"Et à vous de même, Madame de Wendel. Que vos projets..." Il s'interrompt, et avec un léger signe de la tête, se tourne vers le reste du groupe pour l'englober. "Que NOS projets, soient toujours fructueux. Et que nous continuions de damner le pion de la société des explorateurs britannique autant que faire ce peu !"
Avisant l'entrée de Camille, il élève son verre vers lui.
"Et à notre maître de soirée, dont l'inimitable sens artistique fait la grandeur de la France !"
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(#) Re: [RP commun] Glitters and power make us unstoppable
missive rédigée par Alekseï Dzerjinski leIl inspira profondement. Un long souffle, se chargeant de tous les faux semblants et mensonges qu'il devrait offrir cette nuit. Car Versailles se présentait devant lui, loin de pleurer comme une jeune pucelle mais bien comme une puissante, de celles qui écrase tout sur leur passage et ne laissent aux Hommes nulle place pour souffler. Partout où son regard se posait l'argent vomissait à foison. Il avait hésité, longuement, sur ce qu'il accrocherait à son costume. La cravate rouge, écarlate et cramoisie, ne fut finalement pas sortie. Seule une rose, aux pétales sanguines, s'était vu glissée à la poche cousue de son veston. Pas d'imper ce soir. Pour Auguste, il devait se monter irréprochable. Pour la Russie également. Son pays ne sera représenté que par sa personne et vu le lieu, les remarques anti communistes seraient nombreuses. Il ne prendrait pas outrage. Alekseï notait. Les visages. Les présents. Les instants. Tout, de ces iris de glace et de ses lèvres qui ne souriaient pas. Des visages, il en connaitrait. Il le savait. Inès était présente. Au moins sa pupille serait-elle là pour détourner l'attention. Il ne pouvait mentir en disant compter sur Auguste.
Le déferlement d'argent était répugnant. Oh il les entendait parfaitement. Se cacher derrière l'humanitaire et les employés bien payés pour justifier l'étalage de leur richesse. Offrir, aux gorges des dames, joyaux qu'Homme ne pourrait gagner en une vie d'honnete travail. Aux bagues des monsieurs chevalière qu'un ouvrier ne pouvait qu'observer de très loin. Ici, les mots étaient veloutés et ils jouaient tous à une vie difficile, à un travail épuisant quand aucun, jamais, n'avait mis les mains dans le sang. Même à la guerre les hommes n'étaient égaux. Les capitaines ne risquaient leur vie.
Ses pensées, assassines, ne devaient s'échapper. Il devait se détourner, s'offrir à autre chose. Nombreux seraient les légilimens. Sa formation lui avait apprit, difficilement, à obscurcir son esprit. Ne rien laisser passer. Toujours être sur ses gardes. Même Camille Delacour, revu pour la première fois depuis... si longtemps, ne lui fit pas serrer les dents. Le visage était froid, identique à celui que s'imagineraient des imbéciles en pensant à son pays.
Alekseï offrit un hochement de tête à Auguste, sur le titre érigé sans la moindre erreur. République fédérative soviétique de Russie... Ne savait-il si bien dire. Combien de fois le Français s'était-il excersé pour parvenir, sans imper, à offrir ce qu'était réellement le russe ? Il ne savait, appréciait toute fois l'effort.
En effet, au début du mois de Juillet. Monsieur Delacour, c'est un honneur de vous rencontrer. La France ne tarie d'éloge sur votre famille et je dois avouer que vous savez recevoir.
Camille se souvenait-il de lui ? Il en doutait. Elric avait jeté un redoutable sortilège, doublé de ces capacités. Etranger, inconnu. Moins que les autres qu'ils rejoignirent en pénétrant les lieux. Beaucoup trop de visages était connu du slave. L'Ordre, sur représenté dans les autres instances. Comment faire autrement quand se tirait les ficelles depuis les sommets ? Alekseï savait que la politique ne le concernait plus réellement, que le Coeur s'occupait de tout ceci mais ce soir, il devrait jouer fin. Sourire, même, parfois. L'idée l'insupportait. Les mensonges l'accompagnaient partout et pourtant, il ne pouvait que s'en vouloir. Intégrité mise à mal par le rôle confié. La Russie savait parfaitement pourquoi elle l'envoyait lui :; il n'était pas le meilleur. Homme de terrain, d'action. Les blablas et surtout le vomit des biens communs l'agaçaient. Il devrait faire avec.
Quelque peu déboussolé, je dois bien l'avouer. Mes autres pensées, je sais parfaitement que vous les connaissez Auguste. Mais je les garderais pour moi ce soir. Ce n'est pas le lieu et je suis votre invité. confie-t-il, le visage dur.
Mais ce n'est contre Auguste que se repend le sel. C'est face à ceux qu'il rencontre, qu'il découvre. Ceux qui, dans les jardins, boivent du champagne et mangent du caviar. Il ne donnerait pas du camarade ce soir. Pas à eux. Le titre se méritait. Qu'avaient donc fait toutes ces bandes si peu bigarrées pour en arriver là si ce n'était naitre au bon endroit, au bon moment ? Ils n'étaient que des héritiers, des nantis, nés avec l'or dans les mains et l'argent dans le bec. Au fond, c'était du mépris qu'Alekseï éprouvait pour les invités. Le mépris des méritants, de ceux ayant tout donné pour en être là où ils en étaient. Le mépris des travailleurs, ceux dont les mains sont caleuses et le coeur encore pur. Pas eux. Certainement pas eux. L'argent traversait les générations, sans jamais changer de veines. Sans le communisme, dans cent ans, ce serait les même noms de famille, les mêmes traits génétiques qui se retrouveraient au même lieu. La France, durant sa révolution, aurait du bruler ce palais né sur le sang de milliers d'artisans.
Zuhra. Bien entendu que Zuhra était là. La gascogne, dans toute sa splendeur. Puis les de Wendel, dont Alekseï avait appris par coeur les visages. Le frère et la soeur. Le dernier, qu'il ne connaissait pas, mais qu'Auguste présenta avec tous les honneurs. Shafiq donc. La famille d'ennemi, de ceux qui jouent contre l'Ordre sans même le savoir. Les noms sont ronflants et pourtant Alekseï ne les relève qu'à peine. Il s'incline, bien sagement. Manières de bourgeois offertes par le nom de sa mère. Baise main à celles tendues, sans jamais en effleurer la peau. Torse penché, devant les hommes. Alekseï garde le silence. Auguste parle pour deux, tant mieux. Au moins analyse-t-il les visages sans jamais montrer qu'il les connait. Se sera là bien étrange qu'un homme au physique de soldat soit lié à la haute. Et, au moins, Shafiq prends les iris sombres et les mots empoissonnés.
Alekseï saisit à son tour une flute de champagne. Les paroles volent, s'enroulent autour des uns et des autres. Les mots sont inutiles ce soir, surtout s'ils sortent de sa bouche. On dit les Russies peut inclin à la discussion. Il jouera du cliché avec délice. Sa mine austère n'est, de toute manière, pas pour plaire. Tant mieux.
Il lève pourtant lui aussi son verre, offre un simple : A notre maitre de soirée. pour ne reprendre que les paroles d'Auguste et se meut dans le silence, derrière son hote. La suite de la soirée sera bien plus intéressante. Ici, ses oreilles n'ont même besoin de trainer, Zuhra bien plus douée que lui pour ce genre de rapport. Il n'empiètera pas sur ses plates bandes.
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(#) Re: [RP commun] Glitters and power make us unstoppable
missive rédigée par Camille Delacour le
9 Août 1927 - Château de Versailles : 19h30
L'attente ne fut pas bien longue et assez rapidement, les premières silhouettes de ses invités s'offrirent à son regard. S'il y avait bien quelque chose qu'il préférait par dessus tout ; c'était de voir les réactions des autres quand ils arrivaient face à face avec les réceptions, spectacles ou œuvres d'art qu'il préparait pour de telles occasions.
"- Auguste." Appela-t-il affectueusement en venant lui offrir l'accolade. Familiarité offerte à un nombre réduit même dans son entourage, mais qu'il partageait volontiers avec un ami de longue date et qui, dans l'intimité de son hôtel particulier, se révélait être un amant des plus favorisés. "Mais je vous en pris. Ce club perdrait beaucoup de son sens et de sa valeur si vous n'étiez pas des nôtres !"
Compliment guère exagéré quand on savait que le Lestrange, avec son seul nom, représentait autant une passerelle pour l’affrètement de leurs expéditions qu'une première façade médiatique pour leurs succès... mais aussi l'étouffement judicieux dans certains journaux de leurs rares échecs. Il serait donc inconcevable qu'une réunion se déroule sans qu'Auguste puisse émettre réserves ou intérêts à loisir. Mais étrangement, son jeune ami n'était pas venu seul et se dressait donc à ses côtés une porte de goulag ayant l'étrange capacité de bouger et de respirer.
Ah non. Il s'agissait d'un russe. Forcément. Camille l'observa presque à égalité en terme de hauteur. Des yeux similaires en teintes azurées se confrontèrent. Ils se jaugèrent en silence, l'espace de quelques secondes. Rien ne pouvait être plus différent dans les lacs clairs des deux hommes : au froid de l'un se confronta la chaleur innée de l'autre. Camille, fort heureusement, avait eu la chance d'être prévenu en avance de la présence d'Alekseï Januszew. Et s'il n'avait pas immédiatement remit le nom au visage, il s'était rappelé de lui à temps.
Chevalier de l'Ordre du Temple. Martyre et soldat suffisamment lobotomisé par les hautes instances de l'organisation pour qu'il accepte de son plein grès la Morsure. Un fanatique aveuglé par ses principes, modelé pour les plus basses tâches à effectuer en Russie. Que faisait-il ici bon sang ?! Qui traquait-il ? Et pourquoi de tous les russes de l'Ordre, il avait fallu que ce soit celui-là spécifiquement ? Et quelles étaient les chances pour que de toutes les lubies qu'Auguste puisse se toquer après sa rupture avec l'avorton Romanov, il avait fallu que ce soit la SPCM (Société Protectrice des Créatures Magiques, ou SPA pour les moldus) spécialité lycanthropes !?
Camille sentit ses tempes pulser d'un début de migraine, mais aussi d'une sueur froide qui lui tomba dans le bas du dos. Heureusement pour lui donc, il était au courant de qui était réellement l'invité surprise de son ami, lui évitant de tomber des nus et risquer de se faire découvrir par un loup soviétique névrosé. Voilà une des rares personnes qu'il aurait aimé pouvoir réellement oublier ! Malheureusement, son fil de Destin était beaucoup trop étroitement lié à celui d'Elric et, par conséquence, au sien pour qu'un tel miracle soit possible. Le directeur du Louvre dû donc mimer un intérêt ingénu pour ses propos et lui offrir un sourire absolument irréprochable.
"- En effet, au début du mois de Juillet. Monsieur Delacour, c'est un honneur de vous rencontrer. La France ne tarie d'éloge sur votre famille et je dois avouer que vous savez recevoir."
Il hésita une fraction de seconde à engager les hostilités avant que ses bonnes manières ne reprennent le dessus et qu'il ne se décide d'offrir dans cet échange uniquement le choix de compliments futiles. Peut-être que les mots du coco l'y encouragèrent, terrain neutre à conquérir en cette unique soirée. Dans tous les cas, il fit preuve de bonhommie à son égard malgré leurs -trop- nombreuses différences. Ce soir, pas de politique. Et ce soir, il ne ferait pas honte à Auguste malgré le choix de plus en plus douteux de ses fréquentations.
"- Un honneur partagé, Monsieur Januszew. De tels compliments, provenant d'une personnalité de votre stature, me vont droit au cœur. Merci. Soyez le bienvenu en France !"
Répondit-il en lui serrant la main avec fermeté et force parfaitement dosées. "Ne pas lui en coller une en plein visage. Ne pas..." Son attention fut heureusement détournée du russe par la taquinerie d'Auguste qui lui arracha, sans trop d'efforts, un sourire énigmatique et charmeur. Lâchant la main d'Alekseï et se retenant à grande peine de ne pas l'essuyer dans un mouchoir, Camille se contenta plutôt de la glisser dans une poche pour adopter une posture détendue bien que toujours élégante.
"Versailles, vraiment ? Je confesse être un peu déçu."
"- Attendez donc de voir quelle surprise vous attend sur le canal, Auguste. J'aurais grand plaisir à écouter la revue de votre critique à ce moment là."
De sa dextre, il l'invita ensuite à entrer dans le palais pour rejoindre les autres invités. Léger sourire indéchiffrable flottant aux lèvres quand il observa les deux hommes s'éloigner, car voilà une vision bien singulière ! L'incarnation du capitalisme arriviste qui marchait épaule contre épaule avec le communisme marxiste. Camille dû cependant bien vite reporter son attention ailleurs, car de nouveaux arrivants s'avançaient. Ses yeux s'illuminèrent quand ils tombèrent sur l'éblouissante silhouette de Yamanu Shafiq. Ce dernier avait l'air d'un paon albinos prêt à faire la roue et, à n'en pas douter, il aurait totalement sa place dans le décors du Roi Soleil.
” Bonsoir Monsieur Delacour. Merci pour votre invitation, c’est un véritable honneur que de partager une soirée en si bonne compagnie. “
"- Je vous en pris. Appelez-moi Camille. Nous sommes amis à présent." Annonça-t-il avec un sourire chaleureux, poignée de main offerte dans la foulée. "JMerci à vous d'avoir su dégager de votre précieux temps. Le principal des festivités se déroule dans l'Orangeraie. Il suffit de traverser la Galerie des Glaces."
Il le laissa partir sur ces indications, croisant les mains dans son dos en une posture d'attente confortable. Quand le petit bruit sec d'un portoloin se fit entendre, il tourna son regard vers la silhouette isolée de Zuhra de Fronsac et, aussitôt, Camille descendit les marches du Palais qui le sépare de la demoiselle, venant galamment à sa rencontrer et acceptant sa main dès qu'ils furent à portée. Elle était magnifique ce soir, enfin plus encore que d'habitude.
"- Camille ! C’est absolument magnifique, vous vous êtes surpassé mon ami !"
"- Zuhra." Il lui offrit un baise main irréprochable et, au compliment, laissa filer un rire chaud, caressant, de sa voix de baryton. "Il n'est de magnifique que les invités qui m'honorent ce soir et il ne fait aucun doute que vous, Madame veuve de Fronsac, possédez dans cet entourage une place de choix, comme toujours."
Il la couva d'un regard plein d'affection sincère avec une note de taquinerie au moment d'user de son titre officiel et ô combien ronflant entre eux. S'il ne se "souvenait" plus d'elle au sein de l'Ordre -ou du moins, c'est ce qu'il aimait faire croire à tout le monde- il avait eu la chance de pouvoir réapprendre à la connaître et il l'appréciait d'autant plus. Ils se voyaient parfois au Louvre, avec sa soeur et discutaient généralement autour d'un café dans les bars qui bordaient l'immense musée.
"- Je vous en pris, ne m'attendez pas. Le reste se situe dans l'Orangeraie du Palais."
Et elle aussi, il la laissa filer au travers de Versailles, un sourire satisfait aux lèvres. Zuhra avait eu l'air de particulièrement aimer ses efforts pour cette réception. Le crissement de semelles sur l'allée de gravier immaculé lui fit tourner la tête et il haussa des sourcils à la vue du premier De Wendel. Il lui offrit un hochement de tête sobre, mais lourd de respect pour son comparse.
"- Bonsoir Camille."
"- Aureus, je suis heureux de votre visite." Il échangea avec lui une poignée de mains ferme, mais amicale. "En effet. J'escompte de nouvelles alliances et opportunités ce soir. Je vous souhaite autant d'heureux prospect, mon ami."
Il lui désigna le Palais, ne voulant pas le retenir alors que déjà retentissaient la musique et les lumières des festivités par delà les toits aux tuiles lustrées. Mais même cela ne faisait que pâle comparaison avec la femme qui l'approchait maintenant. Les yeux de Camille s'arrondirent légèrement et il prit la main de son amie sans pouvoir, encore, décrocher le regard d'elle et de sa mise spectaculaire. Le besoin de la dessiner, d'immortaliser cet instant, lui effleura l'esprit. Heureusement, Blanche prit la parole en première, lui évitant ainsi l'embarras d'être à court de mots.
« Il semblerait que vous ne puissiez jamais nous décevoir, Camille. Blanche s’était avancée à son tour, tout sourire. Il vous faudra nous rendre au paradis la prochaine fois, pour voir plus beau encore que tout cela. »
"- Pourquoi m'encombrerai-je d'aller jusqu'au paradis et chercher beautés inégalées, lorsque l'un de ses anges me fait la grâce de sa visite ici bas ?" Clama-t-il chaleureusement, prenant et baisant galamment la main de Blanche. "Vous me faites honneur, madame de Wendel."
Il laissa ensuite la lionne traverser le Palais et y faire son entrée sans une once de doute quant à l'effet qu'elle aura sur autrui. Pour sa part, il claqua des doigts, ce qui fit apparaître un elfe de maison en livrée impeccable. Il lui demanda de rester sur les marches et d'accueillir les prochains invités. Il ne manquait plus grand monde heureusement, possiblement sa fille et son promis. Mais Inès saurait être une hôtesse tout à fait charmante par elle-même, ça ne faisait aucun doute. Alors Camille remonta enfin la Galerie des Miroirs pour rejoindre le coeur des festivités.
Il trouva tout le monde à proximité et en train de discuter... ou de démembrer ce pauvre Yamanu. Se sentant responsable d'avoir abandonné son ami en terrain inconnu, voire ennemi, le Delacour approcha avec une flûte de champagne saisie à la volée quand une table à nappe blanche trottina à portée de ses mains. Il devait encore énoncer les différentes activités à portée de transplanage, mais aussi l'ordre du jour car bien qu'il fut ravi de pouvoir retrouver ses amis et collaborateurs les plus proches, ce n'était pas simplement dans l'idée de s'amuser.
Ce fut toutefois à ce moment là qu'Auguste lui porta un toast et Camille offrit à l'assemblée un sourire à damner tous les anges du paradis. Il s'inclina très légèrement, main portée au coeur pour montrer combien ces mots le touchaient. Quand il fut assez proche pour ne pas avoir à hausser le ton, il prit la parole avec chaleur et charisme :
"- Mes amis, bonsoir. Merci à tous d'avoir répondu à l'appel de cette soirée ! Au programme, vous trouverez partout dans l'Orangeraie des boissons et des buffets à disposition. Sur les pelouses du parc, vous avez des gronians en provenance des haras de la famille l'Estang et qui seront utilisés plus tard pour de la voltige aérienne et des courses d'obstacles. Sur le cCnal, vous pouvez apercevoir d'ici une grande structure flottante. Il s'agit de plusieurs scènes qui mettent en oeuvre d'un côté ; Cyrano de Bergerac, Le Cid et Antigone avec les meilleures troupes de théâtre de Paris. De l'autre côté du canal, vous pourrez profiter des opéras de Carmen et Faust avec les orchestres philharmoniques de l'Académie d'Is, le tout à moitié immergé dans les flots embrasés du Canal par milles bougies."
Une pause, pour l'effet de scène, avant qu'il ne reprenne plus sérieusement.
"- Toutefois, cette soirée n'est pas seulement à but de divertissement. Il m'est remonté, par le réseau des musées de France, l'information qu'une opportunité risque à tout moment de nous échapper. Une opportunité qui se trouve dans nos frontières, localisée dans la vallée du Roc, à l’est du département de la Charente, sur la commune de Sers. Mais cela peut attendre ! La nuit est encore jeune et pour beaucoup les coupes sont par trop absentes !"
Il termina de descendre les dernières marches qui le séparaient du reste du groupe et se positionna aux côtés de Yamanu. Il posa une main sur l'épaule du jeune homme et annonça avec un léger sourire :
"- Je constate que vous avez pu commencer à faire connaissance avec notre jeune Directeur du Bureau des Arts et de la Culture Magique Française. Son objectif est d'enterrer les Anglais dans la poussière de notre richesse culturelle et avancée foudroyante en terme d'Arts et d'expositions uniques, rendant à la France toutes ses lettres de noblesses. Et Merlin sait que nous en avons besoin depuis la fin de la Grande Guerre..."
Blanche de WendelLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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(#) Re: [RP commun] Glitters and power make us unstoppable
missive rédigée par Blanche de Wendel leLéonine, presque vipérine, Blanche esquisse un sourire alors qu’Auguste la salue comme il se doit. Avec eux tous pour adversaires, la perfide Albion n’a qu’à bien se tenir, n’en déplaise à ses cousins d’Outre-Manche ! Son duché, leur duché, avait toujours été en compétition avec le sud de l’Angleterre. A défaut de champ de bataille, leur combat s’illustrait par leurs usines et leurs productions. Blanche se félicitait de réussites à ce sujet. Si le temps du travail avait été réduit dans leurs usines, une application d’une loi Moldue dans laquelle ils avaient trouvés un certain intérêt, la production s’était stabilisée. La prochaine étape, à la suite d’une rencontre entre les syndicats ouvriers et les représentants de leur famille, était de discuter de la question de possibles assurances à mettre en place. Ou même d’ouvrir une nouvelle usine, peut-être ! Leur réputation n’était plus à faire et on se pressait à l’embauche sans pour autant pouvoir permette à toutes ces personnes de trouver un poste.
« Avec une telle assemblée, les britanniques n’ont qu’à bien se tenir. Blanche leva son verre. Que cela soit sur le terrain de l’exploration ou de l’industrie, nous ne leur laisserons pas à nouveau la part du lion ! »
Venant de la Lionne elle-même, cette tirade avait de quoi faire sourire. Sans éprouver la même haine que certains de ses ancêtres pour leurs voisins, Blanche avait toujours eu pour les anglais la manie de la taquinerie. Aussi prenait-elle toujours un certain plaisir à les coiffer au poteau, déjà durant sa carrière au gouvernement. Désormais professeure, elle avait pour elle des amitiés dans le monde scolaire et universitaire magique, où elle avait tout le loisir d’aiguiser ses crocs et ses griffes, à ce sujet. Parlant leur langue, elle avait une appétence pour leur humour, qu’elle n’hésitait pas à user contre eux, avec le plus pur flegme. A croire que le passage des anglois sur les terres de ses ancêtres au cours des derniers siècles avaient laissés des traces autres que celles visibles dans le paysage.
Pourtant, Blanche finit par se détourner de ce sujet, qu’importe les blagues et autres plaisanteries qu’elle pouvait bien d’ores et déjà formuler. Ses prunelles d’or scrutèrent un instant le nouveau venu dans leur cercle, le représentant de la lointaine et grande Russie. Un communiste en ces lieux, donc. L’ironie était délicieuse et Blanche y goûtait bien volontiers. Son intérêt était piqué et elle comptait bien le nourrir. Elle avait été espionne tant de temps, de telles habitudes ne se perdaient pas. Une carrière mise en suspens, le temps que les nuages de sa vie s’éloignent un peu. L’attente d’une accalmie qui finirait par venir. Ce soir, à défaut de concourir à la grandeur de son pays, elle s’intéresserait à celui qui se disait venu d’une patrie amie. Sa mine austère lui rappelait certains slaves qu’elle avait pu croiser en mission. Ou même la mine renfrognée que prenait parfois Joël, inspiré comme il pouvait l’être par sa famille venue de l’est.
« Monsieur Januszew, c’est un plaisir de vous accueillir parmi nous. assura Blanche, dans un russe teinté d’un léger accent. En espérant que votre patrie ne vous manque pas de trop. La réputation de votre pays vous précède et j’ai l’impression de le connaître tant les ouvriers de nos usines peuvent m’en parler. Accepteriez-vous d’échanger quelques mots avec mon humble personne au cours de la soirée ? »
Au-delà de changer d’apparence, Blanche avait suivi des cours soutenus de langue. L’anglais, l’allemand, le russe… Tout était bon pour parachever ses transformations. Quant au flamand, il s’agissait de sa langue maternelle. Des avantages non-négligeables en tant que professeure, de jeunes sorciers et sorcières venant de toute l’Europe pour suivre des enseignements à Beauxbâtons.
Adressant un dernier sourire poli à l’ambassadeur, la de Wendel reposa finalement son regard sur leur hôte. Le programme qu’il annonçait était à l’image du décorum, mirobolant, fantasque, fantastique, un brin indécent mais surtout à l’image de leur pays-même. Blanche était déjà à quelques rêveries, s’imaginant entraîner son frère à tel ou tel endroit en espérant lui tirer un sourire. Elle en sortit prestement lorsqu’il fut fait mention de la Vallée du Roc. Il lui semblait avoir lu dans la presse Moldue que des fouilles archéologiques y avaient été entreprises à plusieurs reprises. Des grottes ornées, un héritage plurimillénaire de l’Histoire avant l’Histoire ! Tout cela s’annonçait fort intéressant.
« Notre pays a connu bien des destructions par le passé. Fort heureusement, nous avons pour nous suffisamment de caractère pour nous en relever à chaque fois. Une fois de plus, nous renaîtrons de nos cendres. Les efforts de notre cher invité, de même que les nôtres et ceux des grands esprits de notre temps, ne sauraient avoir une finalité différente. »
Leur Duché avait été durement touché par les bombardements. Les travaux de grandes envergures avaient débuté il y a plusieurs années. Malgré cela, la cathédrale d’Arras n’avait pas encore retrouvé ses lettres de noblesse, bien que cela ne saurait tarder. Les de Wendel avaient engagé leurs talents et deniers en ce but. Les vitraux seraient leurs créations, de même que quelques statues de leur ancêtre et d’autres figures religieuses qu’ils étaient parvenus à sauver. La liste des monuments historiques à remettre sur pieds était longue mais ils avaient l’éternité devant eux, désormais. Il en irait de même pour le reste du pays, tant que ne serait-ce qu’une âme y vivrait.
Aureus De WendelLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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(#) Re: [RP commun] Glitters and power make us unstoppable
missive rédigée par Aureus De Wendel leLe silence était ainsi le meilleur moyen de ne pas se laisser aller à quelques réflexions qui pourraient être mal prises. Après tout, ils n’étaient pas là pour parler politique, religion, et tous ces sujets tabous. Camille Delacour avait réuni les familles les plus riches de la France sorcière afin de former une société secrète. Dans ce jardin versaillais, se trouvaient sans nul doute toutes les grosses fortunes du monde magique français qui avaient le pouvoir de changer le monde mais ce n’est que dans le domaine de la Culture et des Arts que ces femmes et ces hommes opèreront. Aureus serait de ceux qui ne disent pas grand-chose mais qui gamberge beaucoup. Il tâtait le terrain et attendait de voir ce qu’il se passerait ce soir. Son esprit était, de toute façon, à moitié présent. Entre les mots de sa sœur qui se trouvait non loin de lui et ses pensées qui voyageaient bien loin de Versailles, Aureus était là, sa coupe à la main. Il s’avança finalement de quelques pas pour se rapprocher de sa chère sœur, soutenant son discours qui rappelait que leur duché, au même titre que leur pays, avait subi bien des pertes et des destructions lors de la Grande Guerre. Blanche soulignait avec brio que l’effort de toutes et de tous permettraient de palier tout cela, ce passé si douloureux qui habitait encore les sorciers, même dix ans après. Ces pensées le ramenèrent à cette période bien sombre, éloigné d’Arras. Faisant office de relais entre Paris et son duché natal, Aureus avait été séparé plus que de raison du reste de sa famille, ne pouvait communiquer que par message, court et parfois codé. Aureus était un homme qui aimait son travail et s’était fortement plongé dedans mais la guerre lui avait fait prendre conscience qu’un travail pouvait se remplacer, pas une famille.
Rebondissant intérieurement sur les dires de sa sœur, Aureus ne pouvait qu’être d’accord avec tout cela, cette réunion, cette société, cette volonté de réunir de grands esprits aux fortunes conséquentes et tenter de faire changer les choses. Peut-être était-ce là le chemin qu’il devait prendre pour changer le monde. Tel était l’objectif qu’il s’était fixé depuis qu’il était directeur du Bureau de préservation du Secret. Il voulait faire plus, bien plus et surtout il ne voulait pas que l’Aube Sorcière l’emporte, au risque de menacer plus que tout l’équilibre du monde magique. Mais Aureus fit taire ces innombrables pensées. Pas de politique ce soir. Pas de politique.
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Zuhra de FronsacLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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(#) Re: [RP commun] Glitters and power make us unstoppable
missive rédigée par Zuhra de Fronsac le
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09 août 1927 avec @Auguste Lestrange @Camille Delacour @Aureus De Wendel @Blanche de Wendel @Yamanu Shafiq @Alekseï Dzerjinski
La Demoiselle de Gascogne rayonne au milieu des jardins versaillais, sourire heureux aux lèvres. Elle est à sa place, dans ses habitudes, avec ses amis. Des amitiés étranges, peut-être, car le groupe est relativement hétéroclite sur les positionnements personnels de ses membres, mais assez soudé tout de même par les intérêts que l’on partage et le respect que l’on a les uns pour les autres. Noblesse, richesse, puissance comme liens indéfectibles. Il n’y a guère que les invités du jour qui font un peu tâche à son bonheur, quoiqu’elle pardonnera volontiers à Aleksei son interruption dans ses habitudes puisqu’il appartient à l’Ordre. Tout de même, elle aimerait savoir quel genre de circonstances l’ont conduit à se trouver ici, engoncé dans un costume, à faire des courbettes polis face aux nobles qui l’entourent… Shafiq en revanche, elle guette le moindre de ses mots, le moindre de ses pas, cherchant un prétexte pour l’épingler et rappeler à la Société que ces gens n’ont pas leur place parmi eux - tout directeur du Bureau des arts et de la culture qu’il puisse être. C’est que la gasconne entend être une ennemie aussi redoutable qu’elle est une amie fidèle. Elle pourrait continuer encore un moment ses sous-entendu sur son rang, mais elle avise que cela pourrait déplaire à Camille d’une part, et peut-être à Auguste de l’autre - Neith, pour laquelle elle a une presque une certaine tendresse, a bien été mariée à un Lestrange après tout. Qu’il s’exprime d’abord, elle trouvera bien quelque chose à redire sans trop donner l’air de s'acharner sur lui. Auguste lui offre un baise main en s’enquérant de sa santé, et elle souffle qu’elle va bien en faisant tourner l’énorme bague de fiançailles d’or et de diamant à son doigt. Il faut qu’elle en profite, si sa tante dit vraie elle devrait se retrouver libérée de cette mésalliance annoncée d’ici peu - et elle n’a aucune raison de douter des talents de Zè. La question des affaires résolues en un mot et un sourire heureux - elle ne s’étendra pas sur les affaires de Fronsac devant Yamanu, fut-ce simplement pour célébrer ses réussites.
Elle offre un inclinement de tête poli à Aleksei quand on le lui présente, et de désintéresse de lui aussitôt qu’arrivent Aureus puis Blanche. Elle pourra prétexter quelques curiosités de part de la chargée du renseignement si elle souhaite discuter avec le russe plus tard, mais il n’a pour l’instant aucun autre intérêt que d’être un autre soutien potentiel dans l’argument politique qui ne sera pourtant certainement directement discuté ce soir. Et quelle meilleure façon d’unir les français, de toute position, qu’en rappelant l’éternel ennemi britannique ? Elle boit aux mots qui souhaitent que leur société s’élève au-dessus de la leur, et reprend à l’unisson avec d’autres le toast au maître de soirée. Le programme que ce dernier promet est tout à fait exceptionnel et presque trop grandiose pour leur nombre. Impossible que tout soit vu et admiré… Mais ce n’est certainement pas la gasconne qui se plaindra du goût pour la démesure de l’un de ses amis…
Elle cache son sourire sarcastique derrière une coupe de champagne quand Camille promet que l’ambition du Shafiq est de permettre à la France de supplanter les anglais, et cherche le regard de son propre directeur qui doit partager sa position sur la question. Tout à fait, il fera ça si son père ne mène pas la France et le monde sorcier tout simplement à leur ruine. Elle ne peut pas dire ça. Sage Zuhra, sage. La guerre sera menée ailleurs.
– Monsieur Shafiq a la chance de bénéficier des actions extraordinaires que vous avez mises en place pour préserver la culture française dans les heures les plus troublées. C’est une ambition des plus naturelles quand on est ainsi tributaire de tant de talent et de travail.
Oh ça va, c’est presque plus un compliment pour Camille qu’une insulte… Et d’ailleurs le sourire de la gasconne est la douceur et l’innocence même.
- Carte de visite (par Chibi):
Léopold de ValoysLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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(#) Re: [RP commun] Glitters and power make us unstoppable
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Léopold est de ceux qui lèvent aisément les yeux lorsque vient le temps de répondre à son courrier, mais il est aussi de ceux qui sait saisir à la volée une opportunité. Après dix années de douche froide à ne s’échanger que des demi-mots en soirée mondaine, voilà qu’il a la surprise de découvrir une missive de la plume de Camille Delacour, ou, plus précisément, une invitation dont, il le devine, la seule personnalisation a consisté à faire fleurir son nom en entête du carton. La Société des Expolorateurs Sorciers Français invite monsieur le Duc une énième fois à rejoindre leurs rangs pour accueillir, cette fois-ci, un nouveau prospect en la personne de Yamanu Shafiq. Si, sur le papier, Léopold reçoit fréquemment les nouvelles de la Société, elle fait sans doute partie des clubs auxquels il se rend le plus rarement. Oh, cela a pu froisser quelques plumes auxquelles il s’est fait fort de souligner qu’il avait mieux à faire : s’occuper des gens dans l’après-guerre par exemple. Il s’est même hasardé une fois ou deux à hausser le sourcil en arguant que les œuvres d’arts, ruines et autres prodiges d’architecture avaient bien le temps d’attendre que l’on sauve des vies.
Pour autant, Monsieur le Duc – ou Monsieur le Frère du Roi – fait parfois la grâce de sa présence à l’assemblée, juste assez pour préserver la paix dans son tissus social. Il s’est même fendu, une fois ou deux, de quelque adroite négociation qui a permis de récupérer l’un ou l’autre artefact tant convoité par l’assemblée. Mais pour autant, Monsieur le Duc est de ces beaux absents que l’on se réjouit tout de même de voir, parce qu’il peut nous apporter beaucoup et ne nous coûte presque rien à l’entretien sinon quelques courbettes et beaucoup de palabres. Dans le fond, Léopold n’est pas contre cette initiative, bien au contraire. Mais il a tant à faire auprès des hommes que les biens matériels lui sont de petite préoccupation, et la préservation du passé n’est pas grand-chose s’il n’y a plus personne pour en profiter hormis un petit ramassis de nantis dont il fait lui-même partie.
En cette belle journée d’un été par trop étouffant à Compiègne, voilà le Duc amusé de s’offrir une petite virée à Versailles qu’il devine déjà pleine de coups de couteaux et de cadavres planqués dans les recoins de la galerie des glaces. Ce palais, haut symbole de royauté exacerbée lui rappelle toujours son frère de la pire des façons. Lui aussi se rêve Louis XIV et, avec un peu de chance, sa déplaisante d’épouse connaîtra le destin tragique de Marie-Antoinette. C’est après avoir tendrement embrassé sa douce Je m’en vais faire le plein de vipères qu’il lui souffle, amusé. Le voilà tout arrivé au lieu-dit par portoloin, et introduit dans le palais juste à temps pour assister au petit discours d’ouverture de Camille Delacour espérant une soirée favorable et annonçant la présence dudit Shafiq qui, si Léopold doit vraiment le qualifier, lui fait l’effet d’un souriceau pris dans les phares d’un semi-remorque. Il louvoie dans la pénombre, le Duc, mais déjà un « Monsieur le Duc » l’accueille, de même qu’un « Monsieur le Frère du Roy » égrené de quelque bouche que le Duc n’a déjà que trop envie de voir se fermer. Politesses échangées avec l’aisance de celui qui a passé toute sa vie durant à graver dans sa mémoire – ou peut-être même dans le secret du gène – une étiquette toute royale. Il s’extirpe sans beaucoup de mal d’une petite foule de nantis qui danse autour des lumières les plus brillantes de l’assemblée, après avoir laissé flotter dans l’affront d’un silence une énième proposition d’épouse pour son aîné de la part d’une noblionne qui n’a du titre que l’arrogance. Vraiment, tout ce tape-à-l’œil est du plus mauvais goût, mais que peut on attendre d’un Camille Delacour bien décidé à faire flamber par les deux bouts la théâtralité proverbiale de son sang ?
Le voilà d’ailleurs arrivé à la hauteur d’un petit groupe dont il reconnaît quelques uns des participants : le duo De Wendel – ses voisins du Duché des Flandres –, sa filleule, bien sûre, Camille Delacour, évidemment, mais aussi le jeune Lestrange qui, lui a-t-on dit, brigue le titre de succession par un mariage. L’avantage d’être des plus titrés de la soirée, c’est qu’il peut se permettre d’ignorer poliment les inopportuns sans que cela ne lui soit reproché plus que de coutume. Aussi il s’annonce « Mesdames, Messieurs », se tourne vers sa filleule, la chaleur dans la voix malgré la formule protocolaire « Chère Mademoiselle de Fronsac, un plaisir de vous croiser ici, vous rayonnez. » la main est baisée avec élégance. « Mademoiselle De Wendel, quel plaisir de vous voir en compagnie de Monsieur votre frère », deuxième main baisée selon les us et coutumes royales, « Messieurs Delacour, De Wendel, cela fait trop longtemps », un salut élégant et une affabilité certaine, « Monsieur Lestrange », une note plus glaciale que nul ne peut manquer, « Monsieur Shafiq, Monsieur… ? » A l’adresse des deux autres. Le slave dont il ne connaît ni le visage ni le nom a brièvement éveillé son intérêt, mais il demeure parfaitement maîtrisé. Il n’a, pour Shafiq, qu’un poli désintérêt qui, il suppose, doit probablement rebrousser le poil et dudit homme et de celui qui l’a convié à cette farce ; mais vraiment, tous ces gens qui rêvent de régner à coup d’argent et sans la moindre classe lui donnent de l’urticaire : à ce compte, autant donner les pleins pouvoirs au Ministère, au moins le manque de délicatesse sera aisément expliqué par l’ascendant des mains en lesquelles on plaça le droit de gouverner.
« C’est là une soirée hors normes que vous nous offrez, Monsieur Delacour, comme à votre habitude. » Il est difficile de savoir si la chose est compliment ou insulte malgré la chaleur du ton du Duc, mais Camille, qui connaît bien Léopold, même en dehors de l’Ordre, ne pourra que se souvenir des plaisanteries qu’ils échangèrent jadis avec l’exacte même formulation. Après tout, si le faste des Delacour a toujours été l’objet de tendres remarques dans leurs jeunes années, la décennie de froid qui les sépare les rend maladroits, sans doute à se retrouver. Et tout autour d’eux, ce sont les fastes de Versailles et des jardins, un château qu’il ne connaît que trop pour y avoir gambadé assez souvent, enfant. Notre bon Duc, habitué à sa tranquillité, redoute déjà quelque faste dont les Delacour seuls ont le secret, à coup, imagine-t-il, de spectacles hors de prix et de débauche d’argent qui nourriraient tous les orphelins et estropiés de France pour un bon mois.
Pour autant, Monsieur le Duc – ou Monsieur le Frère du Roi – fait parfois la grâce de sa présence à l’assemblée, juste assez pour préserver la paix dans son tissus social. Il s’est même fendu, une fois ou deux, de quelque adroite négociation qui a permis de récupérer l’un ou l’autre artefact tant convoité par l’assemblée. Mais pour autant, Monsieur le Duc est de ces beaux absents que l’on se réjouit tout de même de voir, parce qu’il peut nous apporter beaucoup et ne nous coûte presque rien à l’entretien sinon quelques courbettes et beaucoup de palabres. Dans le fond, Léopold n’est pas contre cette initiative, bien au contraire. Mais il a tant à faire auprès des hommes que les biens matériels lui sont de petite préoccupation, et la préservation du passé n’est pas grand-chose s’il n’y a plus personne pour en profiter hormis un petit ramassis de nantis dont il fait lui-même partie.
En cette belle journée d’un été par trop étouffant à Compiègne, voilà le Duc amusé de s’offrir une petite virée à Versailles qu’il devine déjà pleine de coups de couteaux et de cadavres planqués dans les recoins de la galerie des glaces. Ce palais, haut symbole de royauté exacerbée lui rappelle toujours son frère de la pire des façons. Lui aussi se rêve Louis XIV et, avec un peu de chance, sa déplaisante d’épouse connaîtra le destin tragique de Marie-Antoinette. C’est après avoir tendrement embrassé sa douce Je m’en vais faire le plein de vipères qu’il lui souffle, amusé. Le voilà tout arrivé au lieu-dit par portoloin, et introduit dans le palais juste à temps pour assister au petit discours d’ouverture de Camille Delacour espérant une soirée favorable et annonçant la présence dudit Shafiq qui, si Léopold doit vraiment le qualifier, lui fait l’effet d’un souriceau pris dans les phares d’un semi-remorque. Il louvoie dans la pénombre, le Duc, mais déjà un « Monsieur le Duc » l’accueille, de même qu’un « Monsieur le Frère du Roy » égrené de quelque bouche que le Duc n’a déjà que trop envie de voir se fermer. Politesses échangées avec l’aisance de celui qui a passé toute sa vie durant à graver dans sa mémoire – ou peut-être même dans le secret du gène – une étiquette toute royale. Il s’extirpe sans beaucoup de mal d’une petite foule de nantis qui danse autour des lumières les plus brillantes de l’assemblée, après avoir laissé flotter dans l’affront d’un silence une énième proposition d’épouse pour son aîné de la part d’une noblionne qui n’a du titre que l’arrogance. Vraiment, tout ce tape-à-l’œil est du plus mauvais goût, mais que peut on attendre d’un Camille Delacour bien décidé à faire flamber par les deux bouts la théâtralité proverbiale de son sang ?
Le voilà d’ailleurs arrivé à la hauteur d’un petit groupe dont il reconnaît quelques uns des participants : le duo De Wendel – ses voisins du Duché des Flandres –, sa filleule, bien sûre, Camille Delacour, évidemment, mais aussi le jeune Lestrange qui, lui a-t-on dit, brigue le titre de succession par un mariage. L’avantage d’être des plus titrés de la soirée, c’est qu’il peut se permettre d’ignorer poliment les inopportuns sans que cela ne lui soit reproché plus que de coutume. Aussi il s’annonce « Mesdames, Messieurs », se tourne vers sa filleule, la chaleur dans la voix malgré la formule protocolaire « Chère Mademoiselle de Fronsac, un plaisir de vous croiser ici, vous rayonnez. » la main est baisée avec élégance. « Mademoiselle De Wendel, quel plaisir de vous voir en compagnie de Monsieur votre frère », deuxième main baisée selon les us et coutumes royales, « Messieurs Delacour, De Wendel, cela fait trop longtemps », un salut élégant et une affabilité certaine, « Monsieur Lestrange », une note plus glaciale que nul ne peut manquer, « Monsieur Shafiq, Monsieur… ? » A l’adresse des deux autres. Le slave dont il ne connaît ni le visage ni le nom a brièvement éveillé son intérêt, mais il demeure parfaitement maîtrisé. Il n’a, pour Shafiq, qu’un poli désintérêt qui, il suppose, doit probablement rebrousser le poil et dudit homme et de celui qui l’a convié à cette farce ; mais vraiment, tous ces gens qui rêvent de régner à coup d’argent et sans la moindre classe lui donnent de l’urticaire : à ce compte, autant donner les pleins pouvoirs au Ministère, au moins le manque de délicatesse sera aisément expliqué par l’ascendant des mains en lesquelles on plaça le droit de gouverner.
« C’est là une soirée hors normes que vous nous offrez, Monsieur Delacour, comme à votre habitude. » Il est difficile de savoir si la chose est compliment ou insulte malgré la chaleur du ton du Duc, mais Camille, qui connaît bien Léopold, même en dehors de l’Ordre, ne pourra que se souvenir des plaisanteries qu’ils échangèrent jadis avec l’exacte même formulation. Après tout, si le faste des Delacour a toujours été l’objet de tendres remarques dans leurs jeunes années, la décennie de froid qui les sépare les rend maladroits, sans doute à se retrouver. Et tout autour d’eux, ce sont les fastes de Versailles et des jardins, un château qu’il ne connaît que trop pour y avoir gambadé assez souvent, enfant. Notre bon Duc, habitué à sa tranquillité, redoute déjà quelque faste dont les Delacour seuls ont le secret, à coup, imagine-t-il, de spectacles hors de prix et de débauche d’argent qui nourriraient tous les orphelins et estropiés de France pour un bon mois.
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(#) Re: [RP commun] Glitters and power make us unstoppable
missive rédigée par Auguste Lestrange le09 Août 1927 • Versailles • Club du pognon
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Comment allez-vous n’est ici qu’une formule de decorum, entre deux alliés et devant témoins. Auguste n’est certainement pas naïf au point de croire qu’on lui demande réellement de ses nouvelles. Les états d'âme ne font pas de bons sujets mondains, il n’y a ni clinquant ni divertissement au malheur si ce n’est celui que les moulins à rumeurs cultivent pour traîner un nom dans la boue et en faire la risée du tout Paris. Alors il sourit, répond d’une phrase toute faite, et laisse le flot de la conversation emporter l’instant comme un cailloux sous une chaussure. Les tensions nourries par la présence de Yamanu sont de toute façon le centre de l’attention, éclipsant presque l’absurdité de la présence d’Edmoundovitch parmi eux, le loup au milieu des serpents.
Son regard clair soupèse discrètement chaque acteur de la scène avant de glisser vers le bolchévik, quelque peu amusé à l’idée du rapport qui sera fait de ces échanges. L’introduction de Camille, cependant, détourne l’attention générale, comptant la sienne. La mention des opéras flottant et plus particulièrement de Faust arrache un sourire, un coup d'œil amusé pour le maître de soirée qui le connaît décidément trop bien. Impossible que ne fut là qu’un concours de circonstances quand Camille est parfaitement au courant de son état d’esprit, qu’au programme de la soirée soit offert son œuvre favorite. Dissimulant son sourire dans une gorgée de son verre, Auguste offre un discret salut de la coupe sans rien en dire, intrigué par la suite.
Il écoute, Auguste, plus qu’il ne parle dans ces instants qui succèdent à l’ordre de la soirée, il observe les expressions alentour, les réactions. L’assurance de madame de Wendel coule, rafraîchissante, et là encore, il accorde un hochement de tête. Pourtant, quelque chose le pousse à quitter ce silence, au moins temporairement, à glisser, d’une voix parfaitement audible, si elle est retenue.
“Un homme ne peut changer sans souffrance, puisqu’il est à la fois le marbre et le sculpteur, ce qui est vrai d’un homme est vrai d’une nation. Je suis certain que l’ambassadeur Januszew aura un point de vue novateur sur ce sujet précis, qu’en pensez-vous ?”
Sa mire cherche un instant celle d’Edmoundovitch, désirant lui assurer qu’il ne cherche pas à le propulser au centre de l’arène pour le simple plaisir de la curée. C’eut été bien mal remercier le slave de sa présence, tout autant une façon de l’introduire dans certains cercles que de trouver un hâvre au milieu des requins peuplant le club. Non, la question, à sa manière, est désintéressée.
Un autre individu se joint néanmoins au groupe, la salutation en étendard mal placé.
“Monsieur de Valoys,” offre Auguste, se passant de tout titre puisqu’ici il n’est pas question de politique. Courtoisie de façade, patine que personne ne peut lui reprocher. Oh, il n’a pas manqué la froideur du ton et n’est pas ce soir d’humeur à le consacrer.
Il ne lui accorde pas plus d’attention, choisissant de se détourner, le laissant à ses flagorneries pour retourner à ce qui l’intéresse réellement, à savoir la discussion sur l’exemple russe qu’il tente de lancer. Il y a là de quoi, après tout, Edmundovitch a été reçu avec plus de curiosité que l’antipathie à peine voilée qu’on voue à Yamanu. En outre, cela offrira un répit au Shafiq qui ne s’attendait sans doute pas à ce qu’il confrontait. Reposant sa coupe sur l’un des plateaux, Auguste croisa les bras dans le dos et eut un geste, du buste, vers Blanche de Wendel, qui s’est exprimé quelques instants plus tôt; avant le discours de Camille. Ses traits s’adoucissent, pris sur l’instant par la curiosité et oublieux du reste, bien décidé à profiter à sa façon de la soirée.
“Vous disiez avoir eu des échos de la part des ouvriers travaillant dans vos usines, Madame de Wendel ?”
Codage par Libella sur Graphiorum
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(#) Re: [RP commun] Glitters and power make us unstoppable
missive rédigée par Blanche de Wendel leAureus semblait aussi heureux qu’aurait pu l’être une porte de prison. Une porte de prison dans un bâtiment voué à la démolition. Blanche retint à grand peine une moue plus ou moins acide. A croire que rien ne pouvait dérider son aîné, pas même les fastes déployés par les Delacour. La politique, toujours la politique. Car il ne pouvait s’agir de rien d’autre, son frère était toujours obnubilé par cette idée et l’image qu’il renvoyait. Bien sûr, la situation se faisait de plus en plus alarmante, la sorcière n’était pas aveugle. Tout juste savait-elle faire preuve de plus de légèreté que son aîné. Il s’agissait-là d’un bon moyen de délier les langues. Car ici, il n’y avait guère qu’Aureus et Zuhra pour avoir la moindre idée de l’ampleur de son parcours ou de ses compétences réelles. On ne devait pas professeur de défense sans bonne raison, après tout.
Cela fait bien longtemps qu’elle n’avait pas eu l’occasion de discuter avec son ancienne élève, à la réflexion. Blanche se nota de régler cette erreur au cours de la soirée. Sans doute aurait-elle déjà pu agir en ce sens si une nouvelle entrée ne l’avait pas détournée à la fois de la sorcière et de leur camarade russe. Eh bien, que de beau monde ce soir ! La royauté en personne se mêlait à leur petite sauterie en la personne de Léopold. Elle esquisse un sourire de circonstances alors qu’il la salue comme le réclame ces rangs quelques peu poussiéreux qui sont les leurs. Aussi portés sur les innovations soient-ils, les de Wendel avaient aussi conservé leurs nobles possessions pour apaiser diverses craintes de leurs employés et autres investisseurs. Dès lors, Blanche en était venue à apprécier ces signes un peu désuets d’une époque passée, bien qu’elle appréciait tout autant les franches accolades.
« Monsieur de Valoys, je ne vous cache pas ma douce surprise de vous savoir parmi nous. remarqua Blanche, en guise de chaudes salutations. Je gage que vous serez à votre aise, il y a temps de choses dont nous devons discuter et nous ne saurions avancer vers un avenir glorieux sans des bases solides et déjà éprouvées par le passé. »
Sans passé, pas d’avenir, c’était aussi simple que cela. La de Wendel nota cependant une pointe de froideur dans leurs échanges communs. Ce Shafiq ne faisait définitivement pas l’unanimité. Elle-même ne pouvait s’empêcher de se poser bien des questions à son propos. Il fallait dire que son père faisait parler de lui, et pas nécessairement en bien. Si les actions de son fils ne semblaient pas promptes à porter l’opprobre sur les affaires patrimoniales et culturelles de leur pays, il était on ne peut plus sorcier de s’interroger. Qui plus est, quoi de moins surprenant que la vieille noblesse française ne voit en lui qu’un arriviste de plus, quand bien même son lignage remonterait aux limbes du temps dans leur contrée d’origine. Blanche ne doutait pas que son propre père, à l’instar de Monsieur de Valoys, y aurait trouvé à redire. Au final, ce n’était pas plus mal que ce soit Aureus et elle qui aient fait le déplacement. Un bris de verre ou de quelques assiettes aurait définitivement été de mauvais goût dans un tel cadre.
En parlant de verre, Blanche achèva de boire sa coupe, la déposant avec d’autres qui avaient déjà connu le même sort. La soirée serait longue et, au vu des cadavres de flûtes et autres verres qui s’amassaient déjà, certains n’en garderaient que peu de souvenirs. Quel dommage car il y avait tant à voir ! Il lui faudrait trouver un moyen de s’éclipser sans que ses amis du soir n’en prennent ombrage. Cependant, ses plans furent tournèrent court lorsqu’Auguste lui adressa la parole. Ainsi, ses propos n’avaient pas été que du vent, bien que la de Wendel restait étonnée que leur camarade russe ne les ait pas relevé en premier. Aussi se para-t-elle d’un sourire de circonstances, amenant sa réponse avec force de gestes :
« En effet, ils se sont montrés particulièrement intrigués par cette nouvelle idée. Comprenez bien, ils se savent chanceux d’avoir accès à des soins dignes d’eux, à une éducation pour leurs enfants et à des jours de repos idoines. Je ne doute pas que les autres usines et industries devront se mettre au pas, au fil du temps. Les nôtres ont toujours suscité les moqueries quant à leur fonctionnement, avant que les avantages d’une telle organisation ne soient prouvés. Aussi, il n’y a rien d’étonnant à ce que des idées venus de plus loin encore ne finisse par arriver à leurs oreilles. »
Y voyait-elle un mal ? Nullement, il lui en faudrait plus pour considérer un mouvement ouvrir comme un danger pour elle ou pour leurs affaires. Si leurs industries avaient survécu à la guerre, rien ne pourrait réellement les ébranler. Non, c’était autre chose. Blanche y voyait des pistes d’évolution pour la suite. Si elle redoutait le fait de confier des tâches d’importance à des personnes non formées, donner plus de pouvoir aux petites mains de leurs fourneaux ne lui semblait pas si aberrant.
« Pour préciser le fond de ma pensée, il m’a été donné de lire quelques livres fort instructifs à ce sujet. La sorcière laissa glisser son pouce le long de sa mâchoire, visiblement pensive. Le monde ne saurait être tout noir ou tout blanc. Ou entièrement rouge, pour filer la métaphore. Il y a du bon comme du mauvais dans chaque idée, dans chaque système. A nous de les étudier pour en tirer les meilleures essences afin de persister dans le temps. Vous êtes bien placé pour savoir que le temps est sans aucun doute le pire ennemi de n’importe quelle entreprise, qu’elle soit sur mer ou sur terre. »
Alekseï DzerjinskiLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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(#) Re: [RP commun] Glitters and power make us unstoppable
missive rédigée par Alekseï Dzerjinski leC'est qu'ils sont nombreux. C'est qu'Alekseï est un peu perdu au milieu de la masse. Ces reflexes de milataires s'activent. Il se tient plus droit, quasi au garde à vous. Il ne se détendra pas, pas au milieu de tous ces gens, pas alors que ses reflexes lupins détestent les agressions auditives et olfactives. Il y a trop de gens. Il doit imiter le cœur. Museler le loup pour parvenir à suivre. Mais ça parle de partout. Ca le regarde étrangement. Ca s'intéresse à lui. Rendez à Camille tous les hommages. Restez sur ce dernier. Oubliez moi. Comment pouraient-ils le faire ? Il était la nouvelle attraction.
Présentation grandiose des choses. Cela ne le touche pas. Lui passe au dessus. Il est proche d'Auguste, Alekseï, comme un caneton suivant sa mère. Il ne s'en formalise même pas. C'est Blanche qui lui parle en premier et s'il salue tous les autres, il doit lui répondre positivement. Cela va de soit, qu'il offre, sans sourire, bien sur.
Au Valoys, il offre son nom de famille. Aux autres, de simples mots.
Blanche le fait tiquer pourtant. Encore. Une patronne qui vient se venter d'offrir socialisme quand elle se vautre dans les privilèges et que seuls ses ouvriers travaillent à enrichir sa famille. Qu'elle est brave, de leur offrir un Dimanche. Alekseï n'offre rien du venin qui coule dans sa gorge. Ils sont bien beaux tout ces imbéciles, à se goinfre d'argent quand jamais encore n'amenerait un petit de ce monde ici. La politique pour plus tard Alekseï, qu'il se dispute.
Le communisme trouve écho chez les petites gens. Se furent d'abord eux qui s'y tournèrent dans l'Union quand les écrits de Marx commencèrent à tourner. Les changements ne peuvent, malheureusement, se faire sans heurtes. Pour les étrangers à ma nation, la Révolution fut prise de la même manière que nous avons vu les Moldus, chez vous, s'en prendre aux puissants. Mais je vous rejoins parfaitement Madame de Wendel. Il y a du bon et du mauvais en tout. Reste à réussir à prendre les choix les plus éclairés.
Il parlait pour ne rien dire, le savait parfaitement. Au pire ses mots donneraient du grain à moindre. A dire vrai, il s'en fichait. Ce n'était ces gens qu'il imaginait changer. Bien trop engoncé dans leur privilège. Alekseï n'était, de toute manière, pas en France pour exporter le communisme. Les petits gens s'en sortaient bien mieux que lui. Il s'occupait du lien entre les deux pays, sans débordement. Pas du soft power de son froid pays.
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