[Atropos| Yamanu Shafiq] Le Lotus qui se voyait fleur de Lys

Nom

Shafiq, sonorités Égyptiennes qui racontent à elles seules une histoire. L'étranger dans les rues parisiennes qui rêve d'en faire un foyer. L'esprit accrochés aux traditions de son sang, savant mélange de culture et d'ambitions. Descendants de pharaons, désireux de revoir briller son nom en société, d'être finalement l'égal de ceux qu'il a envié autant qu'il les a admiré. Rêves jetés au nil auxquels il s'accroche

Prénom

Yamanu, dérivé du dieu Amon, fils du soleil. Ce nom il le porte avec une fierté réelle, il le pousse a garder la tête haute en toute circonstance, puisant sa force dans les mythes autour de son nom, espérant quelque part la bénédiction de ses ancêtres, être à la hauteur des pharaons ayant, de formes ou d'autres, partagé ce nom. Salem la paix en hébreux, restant dans la tradition familiale.

Naissance

Né en 1894 au Caire en même temps que le printemps naissait, enfant du solstice, ses premiers cris ont été poussés le soir de Sham el Nessim

Parents

Second enfant et unique fils de Tarek Shafik et Rawiya Shafiq née Abdelhady matriarche et patriarche puissants. Petit frère de Neith Shafiq, veuve Lestrange et grand-frère d’Amonet Shafiq. Oncle et parrain de Ruben Idir Lestrange-Shafiq fils de Neith et vicomte de Lautrec, âgé de 11 ans. De nombreux‧ses cousin‧e‧s chez les Shafiq et en Egypte.

Nature du sang

Un sang pur et ancien coule dans ses veines, un trésor a ses yeux qu'il est important de cultiver et qui donne aux siens des privilèges que d'autres n'ont pas la chance d'avoir. Pourtant ce n'est pas suffisant aux yeux de Yamanu, avoir grandi avec les histoires de ses ancêtres, les légendes des grands pharaons, il aspire à la Noblesse, aspire à ce monde dans lequel il n'a qu'une place de figurant. Et pourquoi pas un jour voir un Shafiq sur le trône de France

Situation matrimoniale

Amours pluriels, Yamanu a longtemps profité de la liberté accordée par son statut d'homme et de second né dans une famille où la Matriarchie était une habitude. Il a profité de vivre pleinement, ne cachant nullement sa bisexualité, sans pour autant en parler plus que nécessaire. Il aime l'amour en général, souvent déçu, souvent blessé, parce que son cœur s'accroche trop rapidement, qu'il se fait des idées sur des choses qui ne peuvent se réaliser. Aujourd'hui le futur frappe a sa porte, Neith ne peut plus le protéger de son destin, son devoir pour les siens. Il doit trouver une épouse, se placer dans la cours de ceux qui portent un anneau au doigt, ne sachant pas s'il sera de ceux qui ne le portent que par ambition ou si son cœur finira par trouver un égal avec lequel battre.

Occupation

L'ambition a rapidement pris le pas sur les passions. Le jeune Yamanu se voyait briseur de sort, parcourant les terres de ses ancêtres a la recherche de secrets enfouis. Il était l'aventurier des jeux d'enfants, a l'imagination débordante. A sa sortie de Beauxbâton en revanche il s'est tourné vers une carrière au Ministère, c'est grâce a son éducation et les connaissances de sa famille dans le milieu artistique, ainsi que ses propres intérêts pour l'art français qu'il décroche un poste dans le Bureau des Arts et Culture Magique Française. Il se dévouera corps et âme à son métier, dans le seul but de gravir les échelons, jusqu'à récemment où il fut nommé Directeur du Bureau.

Scolarité

Contrairement a sa fratrie, Yamanu a décidé a l'aube de ses onze ans d'étudier a Beauxbâton. Evidemment il avait entendu bien des merveilles sur Uagadou, et si ses parents ne l'ont obligé a rien, son père a néanmoins fait par de sa volonté que Yamanu soit bercé dans la culture française. C'est un choix que Yamanu n'a jamais regretté, ayant vécu de merveilleuses années dans cet établissement. C'est dans la Faction du Zénith que Mélusine l'a réparti. Il a rapidement été vu comme un élève studieux et impliqué dans ses études. C'est d'ailleurs à Beauxbâton qu'il a réussi a se faire une place dans la haute société, compensant son manque de noblesse par un travail acharné. En cinquième année il a ajouté au tronc commun l'option Langues des peuples magiques et Etude des runes. En septième année il a rejoint l'option Duel magique et surtout l'option Etiquette de la Noblesse, visant a combler ses lacunes tant sur le sujet que sur les coutumes et relations.

Composition baguette

Le bois d'ébène est un bois noble, fait pour les sorciers fidèles à leurs convictions et qui ont le courage d'être eux-mêmes, une description qui convient parfaitement à Yamanu et s'aligne avec ses ambitions et aux distances qu'il est prêt a parcourir pour ces dernières. Le bois est associé a une plume de phénix et la baguette mesure 28 centimètres

Patronus

Son Patronus prend la forme d'un Caracal, félin du désert. Il a réussi a en conjurer lors de ses études mais ne s'est plus trouvé dans une situation où il a eu a l'utiliser. Il a utilisé un souvenir qui lui est très précieux, une séance d'entraînement à la magie sans baguette avec Neith et Amonet, une scène plus qu'habituelle où un fou rire éclatait au milieu de l'entraînement, très souvent suite à une connerie de Yamanu. L'amour qu'il porte a ses soeurs l'a aidé a conjurer le Caracal, le souvenir de leur rire et la chaleur qu'il ressent en les entendant.

Epouvantard

Son épouvantard prend l'apparence de sorciers et sorcières bien né.e.s qu'il a croisé dans sa vie, les visages changent mais la chose qui reste sont les rires. Il a avant tout peur de l'humiliation, du ridicule. Cet épouvantard le met face à ses propres insécurités, ses doutes et ses impressions de ne pas être assez, de ne pas être a sa place. Dans une dualité parfaite de l'image qu'il cherche a renvoyer au monde.

Amortentia

Dans un mélange étrange d'effluves contradictoires, l'amortentia mêle l'odeur du sable chaud non sans lui rappeler son Egypte natale, de café fraichement moulu rappellant les matins à peine éveillés pour des journées studieuses et de lavande note de douceur discrète qui encore aujourd'hui échappe au principal intéressé.

Particularité Magique

Yamanu a appris la magie sans baguette. Tradition familiale et intérêt personnel pour enrichir ses connaissances et sa rigueur de travail, cet apprentissage a duré de longues années. Loin d'être aussi doué dans cette pratique que ses sœurs, n'ayant d'ailleurs pas été entraîné à Uagadou mais par un percepteur particulier, remplacé à ses quatorze ans par sa soeur ainée Neith. Yamanu a longtemps adoré cette particularité, l'utilisant sans restrictions autres que les limites de son propre corps, rapidement fatigué par l'effort d'une magie continue. Ce n'est que récemment, au fil des années passées au ministère qu'il a commencé a utiliser sa baguette en public, bien conscient des préjugés de certains membres de la société sorcière française et occidentale sur la magie sans baguette et surtout alerte à la nécessité pour son poste de correspondre a cette même culture.