[TERMINÉ] Death by diamonds and pearls | ft Victoria
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(#) [TERMINÉ] Death by diamonds and pearls | ft Victoria
missive rédigée par Giacomo de Medici leDébut novembre 1927 ft @Victoria De Valoys
But the heart stays colder than ice
Debout dans la pièce vide où on le fait patienter, le bas du dos négligemment appuyé contre le dossier doré d'un sofa, Giacomo observe les marbres et les enluminures avec curiosité. Le faste des lieux peine à remplir les pièces immenses, où résonne seulement l'écho d'une gloire passée. Le Medici a pourtant grandi dans des villas assez grandes pour abriter toute la Famiglia, quand ils n'étaient en réalité qu'une poignée de sorciers à évoluer entre leurs murs. Mais l'échelle n'a rien à voir avec celle de Vaux le Vicomte. Sans doute est-ce pour cela qu'il est si sensible à l'opulence de la résidence royale. Là où le décorum pourrait l'amuser, son excès vient plutôt étoffer sa fascination pour la sphère parallèle dans laquelle la classe régente évolue. Si proche, tout en restant si inaccessible. Dix ans, et son obsession est toujours intacte ... Son regard accroche une discrète fissure dans un mur. Scorie de sa dernière visite en ces lieux ? Sans même le réaliser, l'italien s'approche du mur, vient passer un doigt léger sur la craquelure. La magie a peut-être réussi à rendre leur apparence initiale à ces lieux, mais il est certain qu'aux oreilles des personnes présentes ce jour-là retentit toujours le vacarme des explosions, les cris des blessés. Un léger sourire vient flotter sur les lèvres de Giacomo, qui s'efface bien vite au bruit d'une porte s'ouvrant dans son dos. Tournant vivement les talons, il abandonne le mur lézardé, retourne auprès du sofa récupérer la valisette contenant les bijoux qu'il est venu présenter.
Car il n'est pas venu ici seulement pour se remémorer d'agréables souvenirs. Non, ce sont ses talents de joaillier qui l'amènent ici - et sans doute son nom joue-t-il un rôle dans son choix auprès d'autres concurrents. Sa réputation est encore à faire, cependant, et ce n'est donc pas un membre influent de la royauté qui l'a fait se déplacer. Une princesse de seconde branche, soumise au même décorum que le reste de sa lignée, alors qu'elle ne verra certainement jamais l'ombre d'un trône. Loin de lui l'idée de jouer le difficile, toutefois. D'autant qu'il a déjà croisé cette princesse, lors de son temps en Corse. Dans des circonstances si troubles qu'il se demandait même si elle était encore de ce monde ... Les Savelli, après tout, sont passés maîtres dans l'art de faire disparaître des corps, et d'enterrer jusqu'à leur nom, au point qu'on doute qu'ils aient un jour existé. C'est d'ailleurs pour enquêter sur une de ces disparitions que Victoria de Valoys s'était déplacée jusqu'en Corse, quelques années plus tôt. Une disparition à laquelle Giacomo était intimement lié ...
La princesse était en effet auror. D'autres que lui y auraient sûrement vu une aberration, d'autres encore un danger. Lui n'en avait tiré qu'un certain amusement mêlé de curiosité, n'y avait décelé qu'un nouveau jeu susceptible de rompre son ennui. La princesse avait été accueillie sans animosité, à l'époque. Mais était repartie bredouille. A la suite de quoi, Giacomo n'avait plus guère entendu parler d'elle, et le doute s'était immiscé en lui que, peut-être, sa famille avait quelque chose à voir avec ce brutal silence. Les Savelli tenaient à leurs secrets. Mais de là à faire taire un membre de la famille royale ? Sa réponse se tient toutefois devant lui, en la personne de Victoria de Valoys, en chair et en os. Le Medici lui adresse son salut le plus gracieux, attend que le domestique qui l'a escorté auprès d'elle se retire pour lui adresser la parole. « Signorina de Valoys, c'est un plaisir de vous revoir » minaude-t-il avec courtoisie. Mais son évocation de leur précédente rencontre ne semble rencontrer que le vide. Un vague froncement de sourcil vient plisser son front, tandis qu'il prend sur lui pour masquer la mauvaise humeur que cette constatation a fait naître. Giacomo déteste ne pas être reconnu, trop bercé par son propre sentiment d'importance pour concevoir qu'on puisse oublier son visage. « La Corse, il y a cinq ans ... Je suis certain que cela doit vous rappeler quelque chose » avance-t-il avec un sourire forcé.
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(#) Re: [TERMINÉ] Death by diamonds and pearls | ft Victoria
missive rédigée par Victoria De Valoys leDébut novembre 1927 ft @Giacomo De Medici
But the heart stays colder than ice
Un nouvel événement en approche, une nouvelle torture en perspective. Cette fois-ci, j’ai été prévenu. Aucune urgence liée à ma fonction auror ne peut m’excuser d’y paraître ! A bien des reprises, je m’interroge sur la nécessité de me plier aux exigences familiales. Et si j’outrepasse leurs lois, règles ou demandes, qu’adviendra-t-il ? Vont-ils me punir ? J’ai la trentaine, par Merlin ! Vont-ils me restreindre financièrement ? Soit, j’apprendrai à vivre de peu ! Vont-ils me renier ? La punition me semble bien trop excessive pour une seule absence. Au mieux, j’aurais droit à de nombreuses réprimandes sur plusieurs mois. Au pire, je serais fortement critiquée par le Cri de la Gargouille. Dans les deux cas, ça ne me fait ni chaud, ni froid.
Sauf pour mon très cher père, Amaury. Il n’est pas question de critiques, mais de solitude. Je n’aime pas l’imaginer seul et mélancolique au milieu de cette assemblée ! S’il ne me l’avoue pas franchement, je vois bien cette lueur de joie au fond de ses prunelles lorsqu’on m’annonce, que je me présente aussi jolie que resplendissante, que j’ouvre tout bal dans ses bras. Malheureusement, ladite joie est de courte durée. Les fantômes d’une épouse et de trois enfants le rattrapent indubitablement. Il revoit son fils ainé sur les traits des héritiers de grande maison, il envie ces couples aimants, il se languit de ces fratries nombreuses. Je le sais, car je suis comme lui. Son fils est mon frère, son épouse est ma mère, ses filles sont mes sœurs. Et ils sont partout.
Alors, je me plie aux lubies familiales de temps à autre.
- Monsieur Giacomo De Medici vous attend dans la salle bleue, votre Altesse.
Je cours, j’accours, jusqu’à ladite salle bleue. Elle n’est pas aussi bleue que son nom l’indique. Elle a droit à ce sobriquet en raison de ce pan de mur fait entièrement dans une belle mosaïque bleue. Celle-ci a dangereusement souffert lors des attentats, ayant perdu bien de ses petits carrés. Autant dire, elle a eu droit à une belle – et couteuse – restauration. Si elle a été très réussie, je ne l’apprécie pas pour autant. Il n’y a pas ces petites griffures et éclats que nous avons faites dans notre prime jeunesse, avec les cousins, soit volontairement, soit insouciamment. Elle est vierge d’un passé un brin chaleureux, d’une trace de vies qui ont jadis existées. Elle représente davantage l’oubli que l’éternité. Elle révèle la véritable limite de toute création humaine. Nous ne préservons pas véritablement, nous effaçons petit à petit pour maintenir l’illusion d’une préservation …
Une porte qui s’ouvre m’arrache à ces pensées sordides, la première phrase courtoise me ramène sur cette terre-ci, la seconde phrase pleine de nostalgie me plonge dans un sacré gouffre. Là où mes oncles, tantes, voire cousins sont plutôt bons aux jeux de l’hypocrisie et des faux semblants, je suis assez moyenne. Mes expressions sont franches, vives et, surtout fortes. Mes sourcils se froncent, mon regard est interrogateur, mes traits confus. Il me faut quelques précieuses minutes pour retrouver un semblant d’air serein.
Corse, il y a cinq ans. Il y a effectivement une trace de mon passage dans ce pays-ci, à ces dates. Le bureau des aurors semble dire que je me suis rendue pour une affaire – mais floue. Ma famille rajoute que je me suis également déplacée pour une affaire royale. Dès lors, la question se pose avec De Medici : dans quel contexte l’ai-je croisé et, surtout, était-ce hasardeux ou à escient ? Je ne suis pas spécialement surprise de ce tête-à-tête impromptu. On m’avait prévenu que je serais alpaguée par des gens, qu’ils me parleront de choses que j’aurais totalement oublié, que j’ai le choix d’être honnête ou de mentir.
- Signore Giacomo De Medici, quelle surprise de vous revoir !
Toujours utiliser le mot surprise. Il est neutre, applicable autant aux bonnes qu’aux mauvaises rencontres !
- Vous avez une belle mémoire, Signore. Mon passage en Corse a été une véritable course aux obligations ! J’ai le tournis, rien que d’y penser ! Et puis, cinq ans sont passés. Déjà ! Que le temps passe vite, n’est-ce pas ?
Je reste vague, je joue de mon titre de princesse et de mon rôle d’auror pour justifier desdites courses et obligations. Ce n’est pas faux, mais ce n’est peut-être pas vrai. J’espère secrètement qu’il ne va pas insister sur ce séjour, qu’il ne va pas chercher à trouver un souvenir commun entre nous deux. Car là, le mensonge sera que plus évident, la gêne que plus grande et le choix que plus crucial. Il ne sera plus question d’être honnête ou mentir, mais être juste en avouant ou être snob et condescendant en s’accrochant à son secret.
- Qu’avez-vous à me proposer, aujourd’hui ?
Changeons de sujet, et vite !
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(#) Re: [TERMINÉ] Death by diamonds and pearls | ft Victoria
missive rédigée par Giacomo de Medici leDébut novembre 1927 ft @Victoria De Valoys
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Une surprise ? Il a pourtant dû être annoncé, et pas seulement aujourd'hui. Une visite auprès de la famille royale ne s'improvise pas. De toute manière, la confusion qu'il a lue sur son visage était éloquente. Il a été oublié, et il déteste cela. Mais il parvient à museler l'agacement, à l'empêcher de remplacer la courtoisie sur ses traits. Les braises n'en restent pas moins vives, au creux de sa poitrine. Sans doute trouvera-t-il un moyen d'évacuer cette frustration plus tard. Après tout, ces murs sont emplis de souvenirs autant que de symboles. L'excuse qui s'empresse de suivre ne fait que confirmer la supercherie. Une course aux obligations, vraiment ? Oh, comme il lui tarde de mettre innocemment le doigt sur des incohérences, de créer ce malaise unique que ressentent les menteurs pris à leur propre jeu. Lui ne se ferait pas avoir si facilement. Lorsqu'on grandit dans un monde de duplicité, la tromperie devient un second langage. Aussi facile à parler que le corse ou l'italien. « Bien sûr. Il était difficile de vous garder en place » admet-il pour l'instant, comme si le départ de Victoria de Valoys n'avait pas été attendu avec impatience par les Savelli. Comme si son absence n'était pas la seule chose à laquelle ils aient aspiré. Il est surprenant toutefois que l'auror ait oublié son enquête. Il pensait les chiens du ministère plus acharnés que cela. Nouveau doute, nouvelle suspicion. Sa famille maternelle serait-elle liée à cet étourderie bien commode ?
Rien ne presse. Les réponses viendront quand les mensonges se dissiperont. « Je dois avouer que le temps n'a pas été si clément avec moi - cinq années peuvent vite tourner en une ennuyante litanie de jours, lorsqu'ils se ressemblent trop. Mais mon retour en France a su mettre fin à cette routine. » Une esquisse d'indice, offerte tel un présent royal. La princesse ne lui laisse guère le temps de s'appesantir en banalités, toutefois. Qu'importe. Ce n'est que partie remise. Avec un simulacre de révérence gracieuse, Giacomo se conforme à ses souhaits, sortant un petit sac en velours d'une poche interne à sa veste. Il s'arme de sa baguette de sa main libre, formule un sort à voix basse afin de dévoiler son précieux chargement. Contrairement aux apparences, la minuscule châsse de tissu contient bien des merveilles - parures, broches, et même une tiare. D'un geste de la baguette, le Medici envoie plusieurs parures léviter dans la pièce. Le métal brille de mille feux, tandis que les joyaux se saisissent du moindre rayon de lumière pour le réverbérer tout autour d'eux. L'air paraît soudain scintiller - on croirait presque entendre un discret chuintement, comme si les bijoux se complimentaient entre eux, à voix basse. Leur chatoiement se retrouve dans les iris de Giacomo, qui contemple ses propres œuvres avec un ravissement évident. Il ne peut d'ailleurs s'empêcher de présenter en premier sa favorite, un collier mettant en valeur plusieurs opales noires, reliées entre elles par des chaînettes et plaques d'argent formant de délicates runes - les magies des pierres et de ce langage ancien se complimentent à merveille. L'ensemble forme deux triangles, l'un supposé descendre dans le dos, l'autre dans le décolleté.
« Je ne sais pas si ce bijou s'accordera avec l'étiquette de la cour » prévient-il sans parvenir à sonner désolé. « Il nécessite une robe en révélant peut-être un peu trop. Mais les opales qui le composent ont des vertus protectrices. Et aident à la communication. » Giacomo n'a pas un regard pour la princesse en lançant cette remarque, obnubilé qu'il est par le scintillement du collier. Lorsqu'il s'en détache enfin, c'est pour porter son attention sur une tiare flottant non loin. Murmurant un sort, l'italien la rapproche d'eux et la fait tourner sur elle-même, mettant en valeur le jaune vif des pierres qu'il y a incrustées. « Des saphirs » précise-t-il à mi-voix. D'un geste de la baguette, il ordonne au bijou d'aller flotter plus près de la grande mosaïque ornant la pièce. Plus ils s'en approchent, plus les joyaux composant la tiare perdent de leur teinte jaune. En leur sein naît une vague couleur d'azur, qui envahit progressivement tout l'espace, jusqu'à imiter le bleu des carreaux à la perfection. « Si vous souhaitez vous fondre dans le décor » ajoute-t-il, un brin cruel. Son obsession pour les De Valoys est assez ancienne, assez marquée, pour avoir affûté son œil. Pour qu'il sache qui de la famille aime se faire voir ... et qui préfère s'éclipser. « Cette mosaïque est magnifique. Une addition récente ? » Sa voix est plus pensive ; ses iris comme ses œuvres ont un rien perdu de leur éclat, tandis qu'il observe les nuances bleutées, subtiles et brillantes, fascinantes.
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(#) Re: [TERMINÉ] Death by diamonds and pearls | ft Victoria
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But the heart stays colder than ice
Mes tripes hurlent que l’homme me glisse de précieuses informations vis-à-vis de cette visite. Malheureusement, ma mémoire me fait défaut et empêche toute connexion logique entre ce qu’il dit, ce qu’il s’est passé et ce que j’ai pu faire. Le malaise grossit, l’étau se resserre, l’âme est pincée par le piège à sang.
Bout en train. Je le suis depuis ma plus tendre enfance. Cependant, dans quel contexte l’ai-je été ? Est-ce que je courrais véritablement d’une activité mondaine à une autre ? Est-ce que je portais ma casquette d’auror, à poursuivre un criminel notoire ou quelconque ? Est-ce que les affaires qui me retenaient là-bas n’avaient rien à voir avec mon sang ou mon métier, mais étaient d’ordre personnel ?
Retour en France. Pourquoi Giacomo de Medici a été retenu si longtemps hors de France et, surtout, pourquoi est-il revenu maintenant ? Je doute fortement qu’il soit impliqué sérieusement dans une affaire louche. Il est difficile de mettre pied dans la résidence royale si on est inclus dans une enquête grave en cours. Puis-je poser la question sans me trahir ? Non.
- J’ose espérer que ce retour en France se passe sous de bonne auspice.
Je tente de maintenir la neutralité dans la conversation, du moins autant que possible ! Si nous avons été très amical, je préfère qu’il mette cette soudaine froideur sur le compte de la condescendance et du snobisme. Si nous avons été en des termes tendus, alors cette conversation est parfaite – un mélange de distance mais aussi de courtoisie exigée par mon rang. Du moins, j’espère ne pas me tromper.
Heureusement, il n’est plus question du passé, mais du présent et des bijoux. Je n’ai jamais été aussi heureuse de parler toilette et chiffons qu’à cet instant-ci ! Le Medici révèle plusieurs parures, toutes plus sublimes des unes des autres. Sans surprise, le maestro des perles et des diamants révèle sa plus belle création. Je dois avouer qu’elle est belle et, quelque part, incroyablement scandaleuse. J’imagine la dite robe – voire l’absence de robe - et, loin d’en rougir, mon regard pétille. Je serais splendide avec, j’en suis certaine. Et je saurais rendre un homme, ou plus, fou avec. Tout aussi certaine.
La tiare virevolte mais elle ne me passionne pas autant. Pierres d’apparat, elle n’apportera pas l’effet de ce collier d’opale. Or, je suis une femme de ce monde, de passion, de feu. Je préfère briller dans les ombres ou auprès d’une petite poignée, me tenir éloignée de ce monde ou me contentant de l’aube ou au crépuscule du jour. Là, encore, Giacomo glisse une remarque aussi pertinente que malaisante. Comment sait-il que j’aime me mêler au décor ? Est-ce une conclusion logique liée à mon métier ou à ma discrétion dans les journaux, surtout sur ces dernières années ?
Pourtant, je ne perds pas contenance. Ou du moins, je ne l’ai pas perdu jusqu’à ce qu’il commente la mosaïque. Allez savoir, mais la question m’arrache autant la surprise qu’un profond désespoir.
- C’est une rénovation.
Je n’ai pas cœur à parler des attentats.
- L’originale était bien meilleure. Elle avait une histoire, une mémoire, des souvenirs … J’aurais préféré qu’elle reste une mosaïque abimée qu’une mosaïque si vierge et si vide.
Mon ton s’évanouit, mon regard se voile, ma lumière se fane.
- Est-ce que ce collier d’opales à une histoire, ou est-il vierge de toute histoire, attendant patiemment que quelqu’un l’écrive en le portant ?
Je me saisis avec une grande délicatesse de ce collier et caresse légèrement les pierres.
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Son ébauche d'indice ne fait naître qu'une réaction polie et lointaine. Décevant. La princesse dont il se rappelait était bien plus incisive, lors de son enquête en Corse. Mais déjà à l'époque, il s'en amusait plus qu'il ne s'en inquiétait. De une, parce qu'il faisait confiance à Livia pour avoir éliminé tout indice susceptible de l'incriminer. De deux, parce que son éducation entière lui avait enseigné que les conséquences ne concernaient que les autres. Les Medici étaient synonymes d'impunité. Alors il virevoltait autour de Victoria, se prêtait à son jeu comme on s'abandonne à un plaisir coupable - au grand dam du reste de la maisonnée. Ces jours paraissent bien lointains, désormais. « Ma présence en ces lieux me paraît un excellent auspice » répond-il poliment. Aucun sarcasme dans sa voix, mais l'ironie de ses mots ne lui échappe pas. Dix ans depuis sa dernière visite. Mais cette fois, il ne vient semer aucun chaos - ou presque. Seulement proposer ses services, et il est bien sûr flatté d'avoir été sollicité, surtout si peu de temps après être revenu en France. Naturellement, le talent ne peut être le seul à lui ouvrir des portes ; son nom a forcément joué.
Alors que les bijoux scintillent autour d'eux, c'est vers le mur tout de bleu vêtu que leur attention se dirige. Bleu, comme est censé l'être le sang des élus habitant cette demeure - mais Giacomo sait qu'il coule du même carmin, tristement commun, que tous les autres. Il perçoit la détresse dans la voix de Victoria, le regret dans ses mots. Aucune culpabilité ne vient assombrir son regard pour autant. « Mais mieux vaut une mosaïque vide qu'une mosaïque en miettes. J'imagine. » Les explosions qui avaient ravagé Vaux-le-Vicomte n'avaient certainement pas laissé beaucoup de carreaux bleus intacts. Sans le réaliser, l'italien a fait quelques pas en direction du mur. Des questions se pressent dans son esprit, qui ne franchiront jamais ses lèvres. La fresque entière a-t-elle été refaite à neuf ? Ou bien certains carreaux sont-ils d'origine, mêlés aux fragments neufs, eux qui n'ont aucune idée des horreurs dont leurs voisins ont été témoins ? Cette dernière hypothèse lui sied plus - il en savoure la poésie. Ses doigts se tendent un instant vers la mosaïque et ses reflets céruléens, tentés de l'effleurer, mais bien vite son bras retombe le long de son corps, tandis qu'il se détourne avec un soupir. Il reporte son attention sur Victoria, esquisse un sourire compatissant. « Là où de vieux souvenirs sont morts, de nouveaux peuvent s'écrire. » Une page blanche, une infinité de possibilités. Encore faudrait-il pour cela que le sévère carcan royal autorise quelque liberté.
La question concernant le collier lui tire un rictus où se devine l'orgueil. « La royauté a le privilège de la virginité. Je n'oserais proposer des bijoux qui ont déjà été portés. » Au demeurant, il n'est pas bijoutier - les seuls produits finis qu'il propose sont ceux qui sont nés de ses mains. Et uniquement des siennes, car il travaille seul, pour l'instant. Il ne caresse guère d'envie de grandeur, en ce qui concerne son art. Ce n'est finalement qu'une activité parmi tant d'autres, une distraction à cet ennui qui le poursuit inlassablement. Un léger frisson court le long de sa nuque quand Victoria effleure les opales noires, comme si une part de lui se trouvait prisonnière des pierres. N'est-ce pas le cas, d'une certaine manière ? Quand Giacomo crée, il s'y abandonne de tout son être. Sans laisser paraître son trouble, l'italien ordonne d'un coup de baguette aux autres bijoux de retourner à la pochette dont ils étaient sortis., avant de continuer dans ses explications. « Les pierres, bien sûr, ont leur propre histoire. Celles-ci proviennent d'Australie, si je ne me trompe pas. Mais je considère que par leur modelage, on leur offre une nouvelle vie, vierge de tout souvenir. » Sur ces derniers mots, son regard quitte les pierres pour venir se planter, acéré, dans les iris de la princesse. Les Savelli ont-ils cédé une fois de plus à leur amour du secret, quitte à effacer la mémoire d'un membre de la famille royale ? Cette transgression leur ressemblerait bien. Une part de lui refuse d'accepter que cela ait pu arriver sans qu'il le sache, cependant. Bien vite, ses traits retrouvent leur légèreté. « Voudriez-vous l'essayer ? »
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(#) Re: [TERMINÉ] Death by diamonds and pearls | ft Victoria
missive rédigée par Victoria De Valoys leDébut novembre 1927 ft @Giacomo De Medici
But the heart stays colder than ice
L’intérêt de Giacomo vis-à-vis de la mosaïque est plus qu’évidente. Est-ce une affaire de couleurs et de motifs ? Est-ce une tout autre raison qui m’échappe ? Déjà, mes sens auror m’invitent à la prudence et la méfiance mais, également, à la curiosité et à l’investigation. Je me prépare déjà à lui poser quelques questions, à le faire travailler, à risquer de le mettre dans l’inconfort. Malheureusement, je m’y prends trop tard. L’homme prend les devants, susurre des mots, me frappe inconsciemment par la puissance de ces derniers.
Qu’est-ce que je préfère ? Est-ce une mosaïque vide de souvenirs mais pleinement à disposition pour la création et l’inscription de nouveaux ? Au contraire, est-ce une œuvre brisée, nécessitant des soins quotidiens, réminiscence constante des jours qui ne reviendront jamais ? Quelque part, l’impassibilité de l’orfèvre est une perle de sagesse. Or, je ne suis pas une princesse très sage. Au contraire ! Je suis impétueuse, énergique et surtout têtue. Je ne veux pas abandonner le souvenir de mes morts. Je m’y accroche, pour qu’ils ne sombrent pas dans l’oubli, qu’ils n’emportent pas mes rares jours heureux avec eux.
Alors, à cet instant, ma profonde solitude me frappe en plein face. Je ne peux pas abandonner le passé et aller de l’avant pour la simple et unique raison que je suis seule. Les griffes de mes fantômes sont puissantes et profondes, j’ai du mal à m’en extirper par la seule force de ma volonté. Quant au chemin de croix menant à des lendemains meilleurs, il est plein d’épines et de pièges. Il me faut un soutien dans cette quête, une voix qui m’encourage, une épaule qui accueille ma tête lasse, une poitrine qui est prête à soulager mes peines, des bras qui protègent quand le repos est nécessaire.
Ma mine s’assombrit un tantinet.
- Je ne compte pas porter ce collier pour un événement mondain quelconque. Je le porterai pour un événement particulier, qui peut être mondain comme privé. Je le paierai de ma bourse. La transaction ne sera connue que de vous et moi.
Je sous-entends par là que cette œuvre pourrait ne jamais être à la vue de tous et de toutes. Déjà, je me lève, prête à m’admirer avec ce collier-ci. Je m’imagine dans une robe sulfureuse ou sublime, où les belles pièces noires s’accordent à ma peau dorée. Je me vois également entièrement dénudée, portant uniquement cet accessoire, prête à aimer et à être aimée. En somme, cette vierge des bijoux sera l’objet et le témoin de mes passions secrètes. Est-ce vil ? Est-ce humain ? Je ne sais pas.
- Mais … j’ai un événement mondain auquel participer et il a été exigé que je porte l’une de vos créations, dont la couronne se porte garante. Je vous laisse le libre choix. Ma robe sera dans les tons verts et dorés.
Je ne vois plus que ce collier choisi pour ma collection personnelle. Et après cette longue étude et une première tentative de la porter sur cette tenue très grossière pour une telle beauté, je reporte mon attention sur l’homme.
- Pourquoi est-ce que vous confectionnez ces bijoux, Signore Giacomo De Medici ? Si vous les confectionnez dans l’unique but qu’ils soient beaux et admirés de tous, alors vous devez avoir assurément vos préférences sur les personnes qui les portent, pour qu’elles ne ternissent pas vos créations. Et si vous désirez apporter le vernis de l’immortalité, un bijou doit être porté encore et encore, par des personnalités aptes à écrire l’histoire, par des personnes qui vont faire rêver des générations à venir. Ou alors, est-ce lié aux personnes qui les portent même et là, j’ai besoin de comprendre et d’avoir votre vision.
Pourquoi ce métier, très cher Signore ?
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(#) Re: [TERMINÉ] Death by diamonds and pearls | ft Victoria
missive rédigée par Giacomo de Medici leDébut novembre 1927 ft @Victoria De Valoys
But the heart stays colder than ice
Ainsi donc, ce collier qui la séduit tant n'aura pas comme vocation d'être porté en l'occasion qui l'amenait ici. Les traits de Victoria se sont faits plus sombres, étonnant reflet des opales qu'elle contemple avec presque autant de fascination que lui la mosaïque. Giacomo cille un instant en entendant évoquer le caractère privé de la transaction. Voilà une manière bien impérieuse d'exiger sa discrétion. A croire que ses créations sont destinées à la clandestinité, même entre les murs de la royauté. Il s'en amuserait presque, lui qui est le seul à saisir toute l'ironie de la situation - que les joyaux corses à l'histoire tachée de sang soient porteurs de secrets, soit, mais ici, dans la famille la plus choyée de France ? A moins qu'il ne s'agisse d'une pique subtile de la part de la princesse. Giacomo la dévisage quelques instants, finit par se convaincre que non. Et acquiesce courtoisement. « Un secret, en ce cas. Je n'y vois aucun inconvénient. » Des promesses, toujours des promesses. Brillantes comme les diamants. Vides comme ses yeux. Sans attendre plus longtemps, il se saisit du collier d'opales, le passe doucement au cou de sa future acquisitrice, s'assurant par la lenteur de ses gestes qu'elle ne juge pas cette esquisse de familiarité comme étant déplacée. Bien sûr, sans la tenue adéquate, le bijou n'exprime qu'une fraction de son potentiel. Il s'apprête à en faire la remarque quand la jeune femme reprend la parole pour évoquer la raison de sa venue.
Dans le dos de Victoria, la moue du joaillier se teinte de déception - d'agacement, même. Car cette liberté offerte a le goût de l'indifférence. Pourquoi se déplacer à Vaux-le-Vicomte, si la princesse y demeurant ne fait même pas l'effort de choisir ses parures elle-même ? Sa fierté est piquée, mais il prend sur lui pour n'en rien montrer. N'est-ce pas là un autre privilège des royaux ? Ah, il est loin le temps où leur sang, en s'écoulant entre ces murs réduits en cendres, se mêlait à celui de leurs inférieurs ... Rien n'a changé, au final. Malgré les beaux discours, les tirades enflammées censées justifier la cruauté à venir, la royauté n'a rien perdu de son pouvoir - ou plutôt, des miettes de dignité que la république veut bien leur accorder. Une chance que Giacomo n'ait pas adhéré à ce projet pour sa portée politique. Seule la symbolique l'avait séduit. « Votre confiance m'honore. Si vous le permettez, je vous ferai parvenir une création taillée pour l'occasion, en ce cas. » Et son esprit cavale déjà, réfléchit aux joyaux qu'il choisira, à leur agencement. A l'opale noire qui trônera en son centre, discret clin d’œil au collier qui aura eu les faveurs de son cœur. A la manière dont le métal viendra enlacer les pierres sous la commande de sa magie. Ainsi disparaîtra la frustration de ce revers, sublimée dans le processus de création. Dans un bijou unique, où siégera chaque parcelle de son amertume, chaque soupçon d'envie, chaque pulsion de mort.
Il la laisse s'éloigner, observer sa création dans un miroir, tandis que lui se tient en retrait et se garde d'apparaître dans le reflet. Finalement, de nouvelles interrogations émergent, qui lui arrachent une ébauche de rire. Pourquoi la joaillerie, en voilà une riche question. Car tout doit avoir une utilité, dans le monde qui l'a vu grandir. Et les pierres sont précieuses en bien des aspects, notamment lorsqu'il s'agit de laver l'argent sale, de faire oublier les crimes commis et le sang versé. Mais ce sont des considérations qu'il devra garder pour lui. « Je ne pense pas que l'immortalité vienne avec la répétition, si telle est votre question. Une seule personne, en un unique moment, peut changer l'histoire, ne pensez-vous pas ? Ce qui vous donne raison, cependant : la personne qui portera mon travail est celle qui écrira son histoire. Alors oui, il m'importe qui le portera. » Il ne botte pas en touche, pas vraiment. Ce qui n'est pas une raison pour s'attarder sur cet épineux sujet. Quoique. « Mais nous avions déjà eu cette discussion, n'est-ce pas ? » ajoute-t-il d'un ton aimable. Un mensonge, un affreux mensonge. Victoria en aura posé, des questions, lors de sa visite en Corse. Beaucoup trop, au goût des Savelli. Mais certainement aucune au sujet de son intérêt pour la joaillerie. Sauf qu'à le questionner de nouveau, elle réveille ce même instinct joueur qu'à l'époque ; cette envie mutine de s'amuser de ses efforts, de provoquer, encore et encore.
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(#) Re: [TERMINÉ] Death by diamonds and pearls | ft Victoria
missive rédigée par Victoria De Valoys leDébut novembre 1927 ft @Giacomo De Medici
But the heart stays colder than ice
La royauté a perdu bien des privilèges, droits et devoirs. Nous ne sommes plus les protecteurs et dirigeants du monde magique, nous sommes exclus – quasiment – de la scène politique et nos coffres sont très dépendants de bien des éléments hors de notre contrôle. Pourtant, en dépit de ce lustre éraflé, nous laissons rarement quiconque insensibles. Tantôt, nous sommes des êtres fascinants dont chaque fait et geste est décortiqué, tantôt nous sommes des personnages fort inutiles qui sont un poids sur le quotidien des gens simples comme importants. Qu’en est-il de ce cher Giacomo ? Est-ce que mes demandes créent en lui de grands émois, jouant sur son cœur même, ou le conforte-t-il dans quelques convictions d’ordre politique et économique, faisant davantage appel à sa tête ? Son silence est éloquent, mais tout en maintenant sa part de mystère. Je l’ai touché sérieusement, notamment dans ses sentiments – l’égo, peut-être –, mais je ne pourrais pas dire si en bien ou en mal.
L’orfèvre m’aide dans cet essaie maladroite du collier. Les opales ne tardent pas à opérer leur magie. J’en oublie mes questions, la présence de l’homme, voire même Vaux Le Vicomte. Les images se précisent et s’échauffent dans mon esprit. Je ne suis plus dans une tenue sulfureuse quelconque : je suis la princesse sublime qui éclipse bien des beautés au sein d’un bal et qui n’a de yeux que pour une personne. Je ne suis plus l’amante en attente d’une caresse : je suis cette femme étendue sur le ventre, qui patiente car elle le souhaite ainsi. Un sentiment de puissance, voilà ce que ce collier m’offre.
- Si je n’étais pas auror, je jurerai que vous avez ensorcelé ce bijou pour que je l’adore. Il est rare, extrêmement rare, que je tombe amoureuse de pierres, Signore.
La surprise se dessine sur mes lèvres, lorsqu’il m’annonce qu’il me fera parvenir une créature taillée pour l’occasion à venir. Je quitte cette admiration béate, voire narcissique, et me tourne vers l’homme.
- Mais, Signore, vous devez bien avoir bien des commandes à honorer. Je serais bien gênée que vous ayez à repousser des commandes ou à vous épuiser à une tâche. J’ai déjà trouvé l’élu de mon cœur.
Je fronce les sourcils, plus gênée qu’agacée. J’ai bien vu sa déception fugace. Auror d’une part, princesse de l’autre, j’ai appris à lire les mimiques évidentes ou discrètes des hommes et femmes. Giacomo De Medici n’est ni le premier, ni le dernier, des personnes que je déçois consciemment ou inconsciemment.
- Mais vous êtes l’artiste. Vous êtes naturellement libres de votre choix.
Je n’insiste pas davantage. Je préfère me concentrer sur la suite de la conversation, notamment au sujet des futurs propriétaires de ses créations chéries. Ainsi, il lui importe de savoir qui porte ses parures. J’aimerai bien l’interroger sur ses critères – s’il en a – et tuerais pour connaître son véritable avis à mon sujet. Mais, évidemment, je n’en fais rien. Tout ce que j’obtiendrais est une belle litanie sur l’honneur d’être choisi par la famille royale, ou sur ma beauté, ou sur mon rang, ou sur bien d’autres bêtises ! Peu ose dire les choses franchement. Et je ne sais pas lire dans la tête des gens, fort malheureusement !
Et, subitement, il me cloue le bec et éveille ce monstre de méfiance que je muselle au mieux dès que je quitte mon rôle d’auror. La bête s’éveille avec fureur, se déchaine dans chaque fibre de mon corps et fait savoir sa présence avec férocité. Le regard brille d’une flamme nouvelle, mon corps se tend légèrement, ma respiration est un brin plus lourd.
- Mais dites-moi, Signore, la Corse est un épisode bien lointain. Il s’est passé bien des choses entre hier et aujourd’hui. Rafraichissez-moi donc la mémoire. De quoi avions-nous parlé très exactement ?
Je me rapproche, avec assurance certes, mais aussi avec un feu nouveau. Parce que mes tripes me disent de m’imposer, de me risquer et, surtout, de percer ce miasme qui entoure cet homme.
- Mais, je me rends compte que je suis bien rude. Je vous promets que je vais longuement réfléchir à notre rencontre. La prochaine fois que nous nous verrons, je suis persuadée que nous aurons bien plus de choses à nous dire, n’est-ce pas ?
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(#) Re: [TERMINÉ] Death by diamonds and pearls | ft Victoria
missive rédigée par Giacomo de Medici leDébut novembre 1927 ft @Victoria De Valoys
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Victoria ne tarit pas d'éloges concernant le collier d'opales - alors même que sa tenue est loin de le mettre en valeur. En temps normal, Giacomo se serait rengorgé, l'égo flatté par cette débauche de compliments, mais il n'a toujours pas digéré l'indifférence manifesté quant à ses autres créations. « Vous m'en voyez flatté » est donc le seul commentaire qu'il lui concède, le ton toujours courtois, quoique manquant d'emphase. Quant à ses inquiétudes, il les chasse d'un insouciant mouvement de la main. La joaillerie n'occupe pas tout son temps, et puis c'est chose connue, l'ennui est son pire ennemi. Il coupe donc court à cette politesse trop affectée. « Mais l'élu de votre cœur n'est pas la raison de ma présence ici. A moins que vous ne comptiez finalement le porter pour l'évènement qui m'a valu cette visite ? » La question n'en est pas une ; il devine aux étoiles brillant dans les yeux de la princesse qu'il n'en sera rien. Elle a déjà des projets pour ce bijou, et même si la curiosité l'embrase, il ne s'abaissera jamais à demander plus d'informations. Il aurait pu ensorceler le collier, bien sûr, comme elle le suggérait - et dans des ambitions bien moins chastes que ce qu'elle imaginait. Mais non, la seule magie qu'il opère réside dans le chatoiement de ses opales finement ciselées. Une magie purement esthétique, née de l'art, pas de sortilèges. « Au demeurant, la joaillerie est un plaisir et non une corvée. N'ayez aucune crainte de me voir surchargé. J'imagine que votre sentiment est le même à l'égard de vos enquêtes. »
Et puisque l'on parle d'enquêtes, il semblerait que sa question, piège posé avec une innocence pourtant appliquée, ait réveillé la Victoria aux questions pointues et au nez fin. L'italien réprime un sourire en notant sa crispation et sa respiration devenue un peu plus saccadée. Il a tapé juste. Reste à savoir comment et pourquoi. « Très exactement ? » relève-t-il. « Peut-être est-ce ma mémoire que vous surestimez, cette fois-ci. Et nous avons parlé de tant de choses ! Vous me voyez surpris que cette visite ne vous ait pas laissé plus de souvenirs. J'espère au moins que les paysages corses auront davantage marqué votre esprit. » Son expression s'est faite peinée - ce qui n'est pas très difficile à feindre, pour lui qui aime tant laisser une bonne impression, et ne parvient pas à concevoir qu'il ait pu être simplement oublié. Mais au fond, il s'amuse, il s'amuse terriblement. De la même manière qu'il s'était amusé quelques années plus tôt, dansant avec la vérité et le mensonge, jonglant avec les non-dits et les omissions. Pas sûr que les Savelli alors aient partagé son divertissement, plutôt pressés que la royale enquêtrice quitte leurs terres. Sous couvert d'une politesse toute feinte, cette dernière vient d'ailleurs de botter en touche, le laissant avec ses interrogations.
Haussement de sourcils. Est-ce sa façon de le congédier ? Pas de doute, l'auror a pris le pas sur la princesse, car ses manières laisseraient à désirer dans le carcan rigide de la cour, où chaque sourire est habile à cacher les épines. Giacomo se plaît dans ces cercles où le venin se prétend miel, mais Victoria de Valoys y fait plutôt exception, elle qui par sa profession se mêle beaucoup plus à la plèbe. L'assurance qu'elle affiche n'a donc que peu de valeur aux yeux du Medici, confortablement installé sur les secrets qu'il garde, sur le passé qu'elle paraît ignorer. Sans bouger, il offre un sourire aimable, d'autant plus hypocrite que son objectif premier était justement de la déstabiliser. « J'en suis certain. Je garde de nos discussions un excellent souvenir. » Et il y a de la chaleur, dans sa voix - même si elle ne parvient pas totalement à gagner ses iris trop froids. Mais il n'espère pas amadouer si vite la princesse - et encore moins l'auror qui se cache sous ces beaux atours. Ce sera une entreprise longue et laborieuse, pour peu qu'il ne se lasse pas de ce petit jeu avant d'en atteindre le terme. Son intérêt est du moins piqué ; les cartes se révèlent et le premier jeu est fait. Il revient donc à un professionnalisme plus guindé, inclinant légèrement le buste, prêt à se retirer si c'est bien ce qu'elle désire. « J'espère que ces opales combleront vos espoirs. Et que la parure que je vous ferai parvenir vous conviendra. N'hésitez pas à me faire part de votre avis, si vous en avez le temps et le loisir. »
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